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Global Investigative Journalism Network (https://gijn.

org/guide-pour-trouver-et-utiliser-des-images-satellites/)

Guide pour trouver et utiliser des


images satellites
Anglais (https://gijn.org/resources-for-finding-and-using-satellite-images/)

(https://unsplash.com/photos/WKT3TE5AQu0)

La mer caspienne. Photo: Nasa (Unsplash).

Les images satellites sont de puissants outils de découverte et d’analyse, et permettent également
d’illustrer de manière très précise une enquête. Les journalistes utilisent déjà les images satellites
pour des reportages dans des zones de conflit, sur le changement climatique, les réfugiés, les feux
de forêts, l’exploitation minière illégale, les marées noires, la déforestation, l’esclavage et de
nombreux autres sujets. Dans le cadre du journalisme d’investigation, le potentiel de l’exploitation
de ces images venues de l’espace est également considérable.

Parmi leurs nombreux avantages, les images peuvent servir à montrer le changement à travers le
temps, comme l’érosion du littoral, l’agrandissement d’îles, ou la diminution de la végétation.
Examiner ces images peut compléter d’autres recherches, et peut potentiellement fournir des
preuves corroborantes.

Ce guide de GIJN contient dix sources où trouver une aide et des images gratuitement, dont
certaines en « haute résolution ». Plusieurs sources de cette liste sont des ONG, mais vous verrez
également que certaines des plus grandes entreprises sont prêtes à aider les journalistes et à
fournir des images satellites (voir ci-dessous).

Au vu de la difficulté technique, il est souhaitable que les journalistes sollicitent l’aide d’experts. «
Je préférerais que les journalistes se concentrant sur leur reportage et écrivant un bon papier
plutôt qu’ils restent assis devant un ordinateur à se gratter la tête et se demandant ce qu’une image
Sentinel 2 peut faire et une Landsat 8 ne peut pas», commente ainsi un expert du secteur
collaborant pour un groupe d’aide aux journalistes.

Comme d’autres travaillant dans le domaine des images satellites, il pense que les journalistes
pourraient exploiter bien davantage les images satellites. Pour une bonne introduction au sujet,
consultez cet article (https://medium.com/radiant-earth-insights/observing-the-earth-fueling-global-development-
solutions-1c69fd5632bc) d’Anne Hale Miglarese (https://medium.com/@ahmiglarese?source=post_header_lockup)
, fondatrice et directrice de Radiant.Earth (https://www.radiant.earth/) , ONG basée à Washington D.C,
dont l’imagerie satellite sert des problématiques de développement.Un excellent article
(https://www.geospatialworld.net/article/satellite-imagery-for-journalism-why-a-picture-is-worth-a-thousand-words/)
donnant une vue d’ensemble et des conseils a également été écrit par Anusuya Datta, directrice de
publication chez Geospatial Media & Communications, qui a présenté Le nouvel âge de l’imagerie
satellite
(https://docs.google.com/presentation/d/10HUsFwmWBGYc8JaqVI4wH1j2xrzqu671076uXTZks8U/edit#slide=id.p1) à
l’IJAsia18.

Trouver de l’inspiration

https://gijn.org/guide-pour-trouver-et-utiliser-des-images-satellites/ 1/7
(https://www.planet.com/)

Capture d’écran: Planet.com

L’importance de l’imagerie satellite pour le journalisme d’investigation devrait croître à mesure


que la qualité du matériel s’améliore. De plus en plus petits et moins onéreux, les satellites en
orbite basse fournissent des images avec plus de détails, à plus haute fréquence, et dans plus de
lieux. Possédant plus de 175 satellites, l’entreprise américaine Planet (blank) produit chaque jour
des images haute résolution de toute la surface terrestre habitable, soit 150 millions de km². Ces
images d’un mètre carré par pixel dévoilent des éléments tels que des routes, immeubles, et les
différentes palettes de cultures et de forêts. Désormais, la résolution peut être mesurée en dizaines
de centimètres et apporte encore plus d’information, élargissant encore davantage les possibilités.

Pour vous aider, veuillez trouver ci-dessous plusieurs sources vous permettant de vous tenir
informés de l’actualité récente de l’imagerie satellite.

Vous pouvez ainsi vous pencher sur la présentation « l’imagerie satellite comme outil de reportage
», effectuée par
(https://drive.google.com/file/d/1ofwDB5rZVrxQ1xoipY8DOWV1WtXGddtk/view?usp=sharing)
Christine Chan, éditrice graphique chez Reuters, lors de la conférence IJAsia18 organisée par
GIJN.

La section « actualités (https://www.planet.com/press/) » de Planet peut également être une bonne


source d’information. EarthRise Media produit de son côté un « fil info
(https://www.skytruth.org/about/in-the-news/) » et des études de cas alors que Skytruth fait une
chronique de ses projets (https://www.skytruth.org/about/in-the-news/) .

Estacio Valoi, de l’organisation Oxpeckers, spécialisée dans le journalisme d’investigation


environnemental a récemment publié un rapport sur une terre contestée dans le district de
Massingir, une zone rurale à la frontière entre le mondialement célèbre Parc National sud-africain
Kruger et le Mozambique. Il explique ici (https://ijnet.org/en/blog/investigation-explores-uncharted-territory-
using-cutting-edge-technology) comment il a utilisé des drones et d’images satellites pour effectuer son
rapport.

Vous pouvez également découvrir comment le média d’investigation open source Bellingcat a
utilisé (https://www.bellingcat.com/resources/how-tos/2018/11/19/using-time-lapse-satellite-imagery-detect-
infrastructure-changes-case-studies-via-myanmar-nigeria-south-china-sea/) l’imagerie satellite en time-lapse -à
intervalle régulier- pour détecter des modifications d’infrastructures. Le site propose des études de
cas en Birmanie, au Nigeria et en Mer de Chine méridionale. En 2018, Bellingcat a également
utilisé des images satellites pour élaborer un rapport détaillé, « Négligence infâme : la pollution
pétrolière post-conflit dans l’Est de la Syrie (https://www.bellingcat.com/news/mena/2018/04/09/nefarious-
negligence-post-conflict-oil-pollution-in-eastern-syria/) » et a également prouvé que « l’Iran agrandissait
une piste dans une zone aéroportuaire stratégique
(https://www.bellingcat.com/news/mena/2018/03/13/iran-relocates-radar-expands-uav-airfield-qeshm/) ». Un autre
travail intéressant réalisé par Bellingcat à consulter : « comment identifier les villages brûlés grâce
aux images satellites – études de cas en Californie, Nigeria et Birmanie
(https://www.bellingcat.com/resources/how-tos/2018/09/04/identify-burnt-villages-satellite-imagery%E2%80%8A-
case-studies-california-nigeria-myanmar/?mc_cid=13e3cb2d39&mc_eid=b2ca467dd8) ».

Le New York Times (https://www.nytimes.com/2018/09/09/world/africa/cia-drones-africa-military.html) a utilisé


des images « Planet Lab » pour montrer comment la CIA a étendu de manière spectaculaire une
base aérienne en Afrique pour des opérations de drones. Consultez également cet article du
Times : Les images satellites et l’analyse de l’ombre : comment le Times vérifie les vidéos de
témoins. (https://www.nytimes.com/2018/09/04/reader-center/social-media-video-how-to-verify.html)

Lors de la conférence du GIJN de 2017 en Afrique du Sud, Joel Konopo, du Centre INK pour le
journalisme d’investigation au Botswana, a démontré
(https://drive.google.com/file/d/18nBHHCtEV3Er5KfvTyFuR38vcepZ0Tuo/view) la valeur d’une image satellite
acquise pour prouver que des installations avaient été réalisées dans l’enceinte présidentielle. « En
utilisant des images satellites, nous avons trouvé un nombre important de véhicules et d’activités
militaires dans cette enceinte, malgré les dénégations continuelles du gouvernement » explique
Joel Konopo.

https://gijn.org/guide-pour-trouver-et-utiliser-des-images-satellites/ 2/7
Enfin, vous pouvez lire “Le journalisme par satellite – vue d’ensemble : technologie satellite
émergente (https://reutersinstitute.politics.ox.ac.uk/our-research/satellite-journalism-big-picture) ” écrit par Mark
Corcoran pour le Reuters Institute, un rapport avec des études de cas de médias utilisant les
images satellites, les deux fournisseurs commerciaux américains d’imagerie satellite aux médias,
et soulève des questions sur les applications et les limites du néo « journalisme satellite ».

Les organisations collaborant avec des journalistes

Capture d’écran: Earthrise.media.

EarthRise Media: (https://earthrise.media/about/) Earth Media aide les journalistes à trouver,


acquérir, analyser et produire de l’imagerie satellite. Les services proposés par Earthrise incluent
un fil actualité d’histoires pouvant être améliorées à l’aide de contenus originaux provenant de
l’imagerie satellite. Un autre service proposé est l’analyse et le design sur demande. L’imagerie
« brute » est difficile à apprivoiser pour des lecteurs non spécialistes. Pour y pallier, Earthrise
applique des filtres personnalisés pour rendre les images plus faciles à interpréter, et offre
également une analyse et des mesures de base des images. Enfin, Earthrise s’assure que les images
possèdent bien une licence exploitable pour les médias. Vous pouvez envoyer vos demandes ici
(https://earthrise.media/requests/) .

SkyTruth: (https://www.skytruth.org/tech/resources/) ce groupe d’investigation basé en Virginie-


Occidentale aide des projets d’investigation journalistique à travers le monde, selon les
explications fournies par son fondateur, John Amos. Il peut-être contacté sur john@skytruth.org
(mailto:john@skytruth.org) .

Esri (https://www.esri.com/en-us/home) : Esri fournit un accès à l’imagerie satellite, ainsi que des outils
d’analyse et d’observation qui vous permettent de mélanger l’imagerie avec d’autres données, et
ainsi trouver des histoires en exploitant les méta-données (ou big data) intéressantes à travers le
prisme des cartes. Esri actualise régulièrement un fond de carte de l’imagerie mondiale
(http://www.arcgis.com/home/item.html?id=10df2279f9684e4a9f6a7f08febac2a9) (de même qu’une version en
ligne gratuite appelée clarity (https://www.arcgis.com/home/item.html?id=ab399b847323487dba26809bf11ea91a)
), et fournit également des ressources approfondies pour explorer et analyser des données
actuelles (https://www.esri.com/software/landsat-imagery/image-services) et plus anciennes
(http://changematters.esri.com/compare) de satellites Landsat. Ils conservent aussi une collection
d’images à travers l’Atlas vivant du Monde
(https://livingatlas.arcgis.com/en/browse/#d=1&categories=Imagery:1111) . Vous pouvez garder une trace des
mises à jour avec cette story map (https://www.arcgis.com/apps/MapSeries/index.html?
appid=764ca9b83add496ab90aba74405ef4a9) . Esri offre également un large panel d’outils pour travailler
avec l’imagerie, dont le logiciel gratuit 3D ArcGIS Earth (http://www.esri.com/software/arcgis-earth) ,
pensé pour les utilisateurs ayant moins d’aisance avec les Systèmes d’Informations Géographiques
(SIG). Le site internet Story Map (http://storymaps.arcgis.com/) fournit de nombreuses possibilités
d’affichage et de présentation des cartes, accompagnés par du texte narratif et multimédia.

Esri a des partenariats privilégiés avec des entreprises d’imagerie satellite et publie souvent des
images mises à jour couvrant des événements réguliers importants comme les Jeux Olympiques ou
les désastres naturels sur ArcGIS Online (https://www.esri.com/en-us/arcgis/about-arcgis/overview) , sa
plateforme d’analyse et de cartographie.

Grâce à un accord passé avec ESRI, les organisations membres de GIJN peuvent
obtenir une licence gratuite du logiciel ArcGIS pour travailler avec des images
satellites et créer des cartes. Pour plus d’informations, contactez GIJN sur cette
page (blank) .

https://gijn.org/guide-pour-trouver-et-utiliser-des-images-satellites/ 3/7
Maxar News Bureau (http://investor.maxar.com/investor-news/press-release-details/2018/Maxar-Technologies-
DigitalGlobe-Celebrates-First-Year-of-Its-News-Bureau-Initiative-Applying-Space-Based-Insights-to-Enhance-Global-
Transparency/default.aspx) :
Maxar Technologies, un fournisseur de « solutions avancées de
technologie spatiale » pour des privés et des gouvernements, a lancé le « News Bureau » en 2017
pour “exploiter la puissance de ses images et analyses satellite haute résolution pour et aider au
progrès social et à la transparence globale. » DigitalGlobe, une unité de Maxar, produit des images
haute résolution parmi les plus précises au monde. Ce « news Bureau » sera partenaire de médias
de référence sur des projets, fournissant gratuitement expertises et images. Pour des demandes
spécifiques, prendre contact avec Turner Brinton (mailto:turner.brinton@maxar.com) .

MacroscopeMedia: cette organisation fournit une aide gratuite à des journalistes enquêtant à
l’aide d’images satellites. Son fondateur et directeur Jeff Stein travaille comme consultant et aide
les journalistes ayant besoin d’utiliser des images satellites dans le cadre de leur travail.
L’organisation ne possède pas de site internet mais vous pouvez voir sa présentation
(https://drive.google.com/file/d/1FaToXXP-PY76VXlqN_RGgxNfx1zuLUzE/view) au GIJC17. Contact :
Jeff.Stein@macroscope.com (mailto:Jeff.Stein@macroscope.com)

Planet : (https://www.planet.com/) cette organisation possède une base de données appelée Planet
Stories. Elle permet à quiconque de feuilleter, comparer et partager ces images. Deux outils
nommés Compare et Timelapse sont proposés. Compare permet aux personnes de sélectionner
deux images et de les comparer en même temps. Timelapse propose quant à lui de sélectionner
plusieurs images et de créer une animation montrant le changement entre les images. De manière
occasionnelle, Planet collecte des images quotidiennes représentant la surface des terres du globe.
De plus, Planet partage images et expertises avec des organes de presse accrédités. Contactez
press@planet.com (mailto:press@planet.com)

Descartes Labs (https://www.descarteslabs.com/) : cette entreprise collecte quotidiennement des


données issues d’imageries publiques et commerciales qui peuvent être utiles aux journalistes.
« Nous sommes souvent contactés pour créer de l’imagerie pour la presse et sommes heureux
d’aider quand nous le pouvons » explique Shawn Patrick (mailto:shawn@descarteslabs.com) , personne
ressource à contacter. « Nous ne facturons pas pour ces demandes ; nous demandons juste que les
crédits soient mentionnés. »

EOS: (https://eos.com/landviewer/) EOS Landviewer fournit gratuitement jusqu’à 10 images. Plus de


contenus et d’analyse sont disponibles pour les journalistes, à tarif réduit. Contactez Artem
Seredyu (mailto:artem.seredyuk@eosda.com) k. EOS est actuellement en train de développer un service
provisoirement appelé EOS Media, qui fournira des images et analyses gratuites de désastres
naturels.

Radiant Earth Foundation (https://www.radiant.earth/) : cette ONG basée à Washington aide la


communauté à découvrir, explorer et analyser des archives satellites, drones, et aériennes. Le 5
septembre 2018, elle a publié une « nouvelle plateforme d’imagerie open Earth ». Radiant Earth
travaille actuellement avec Code for Africa, entre autres. Pour plus d’information, visitez leur site
internet (http://bit.ly/RadiantEarthAccess) .

Resource Watch (https://resourcewatch.org/) : Une plateforme sans but lucratif, toujours en version
bêta, fournissant des centaines de collections de données sur l’état des ressources de la planète et
des citoyens. Elle est soutenue par l’Institut des Ressources Mondiales (World Resources Institute)
ainsi que d’autres structures. Les données de Resource Watch sont libres d’accès et les utilisateurs
peuvent télécharger des données. Contact : Lauren Zelin (mailto:lzelin@wri.org)

Ressources pour obtenir des images satellites gratuites

(https://unsplash.com/photos/_SFJhRPzJHs)

Photo : NASA, Unsplash

https://gijn.org/guide-pour-trouver-et-utiliser-des-images-satellites/ 4/7
Earth Explorer (https://earthexplorer.usgs.gov/) : cette organisation appartient à l’Institut
gouvernemental d’études géologiques des États-Unis (USGS). Fournit majoritairement des images
des Etats-Unis. L’USGS Global Visualization Viewer (GloVis (https://glovis.usgs.gov/) ) offre des
données de télédétection. Les archives de l’USGS (http://landsatlook.usgs.gov/) contiennent une
collection complète et bien conservée des données du satellite Landsat de la NASA.

Sentinel Hub Playground: (https://apps.sentinel-hub.com/sentinel-playground/?


source=S2&lat=40.4&lng=-3.730000000000018&zoom=12&preset=1_NATURAL_COL0R&layers=B01,B02,B03&maxcc=20&gain=1.0&gamma=1.0&time=20
01-01%7C2018-06-20&atmFilter=&showDates=false) un
site facile d’utilisation pour des images de
Landsat–Sentinel–2 (NASA). Des services gratuits de ce site commercial incluent des
fonctionnalités permettant d’utiliser différentes bandes de couleurs et des images actualisées. Le
navigateur EO (https://apps.sentinel-hub.com/eo-browser/) permet de revoir des images en time-lapse.

Spectator: (https://spectator.earth/) cette application Web gratuite simplifie la récupération d’images


grâce à des recherches sémantiques telles que « images sans nuages de New York le mois dernier».
Voir la vidéo YouTube (https://youtu.be/nBh4yYAGAis) . Créez un compte (gratuit) pour créer votre
propre chaîne afin de gérer vos centres d’intérêt et les satellites que vous souhaitez utiliser.

Copernicus (https://scihub.copernicus.eu/) : ce site de l’Agence Spatiale Européenne possède les


images des six satellites Sentinel du programme Copernicus. Meilleure résolution que Landsat.
Voir l’explication sur le site Web GISGeography (https://gisgeography.com/how-to-download-sentinel-
satellite-data/) pour savoir comment télécharger des images gratuitement.

GoogleEarthEngine (https://earthengine.google.com/) : vaste catalogue d’images satellites et


d’ensembles de données géospatiales dotées de capacités d’analyse à l’échelle planétaire. Earth
Engine est gratuit pour la recherche, l’éducation et une utilisation à but non lucrative, mais il est
nécessaire de s’inscrire. Pratique car des images satellites anciennes sont disponibles. Google
Earth: (https://earth.google.com/) voyage divertissant via un globe virtuel.

Google Maps (http://maps.google.com/) : fournit des cartes et des images détaillées. Google
StreetView (https://www.google.com/streetview/apps/) : images au niveau du sol. Images plus anciennes
disponibles pour certains lieux.

Bing (http://bing.com/maps) : cartes et vues des rues, par Microsoft. Bellingcat, une organisation
spécialisée dans les enquêtes en ligne, remarque, à propos de Bing, que ces derniers fournissent «
des images plus récentes et d’une résolution supérieure à celle de Google, par exemple en Irak.”

Wikimapia:
(http://wikimapia.org/#lang=en&lat=38.883422&lon=-77.096387&z=20&m=b&show=/street/16452269/9th-Road-N-)
projet de cartographie collaborative ouvert créé par des particuliers visant à indiquer tous les
objets géographiques du monde et à en fournir une description utile. Le projet n’est pas lié à
Wikipedia. Le site internet fournit une carte web interactive basée sur l’interface de
programmation de Google Maps. La carte contient des informations générées par l’utilisateur
superposées aux images satellites de Google Maps et à d’autres ressources. Disponible dans
plusieurs langues.

TerraServer.com (http://terraserver.com/) : grande bibliothèque d’images consultable, mais peu


sont publiques. Cependant, certains journalistes considèrent l’abonnement comme un bon
investissement. Les nouvelles restrictions introduites en septembre 2018 ont déplu à de nombreux
utilisateurs.

NASA EarthData: (https://worldview.earthdata.nasa.gov/?platform=hootsuite) WorldView permet de


visualiser des images de la NASA quasiment en temps-réel. Un large éventail d’images satellites et
aériennes; critères de recherche généraux; et d’autres outils de cartographie et de visualisation tels
que FIRMS (https://earthdata.nasa.gov/earth-observation-data/near-real-time/firms) pour les incendies. Accès
à plus d’une douzaine de centres de données et produits de données satellites associés de la NASA.
NASA Earth Observations (https://neo.sci.gsfc.nasa.gov/) : plus de 50 collections de données sur
l’atmosphère, les terres, les océans, l’énergie, l’environnement et plus encore.

GeoVisual Search (https://search.descarteslabs.com/?layer=naip_v2_rgb_2014-


2015#lat=39.2322531&lng=-100.8544921&skipTut=true&zoom=5) est un moteur de recherche qui permet aux
utilisateurs de rechercher visuellement des images présentant des caractéristiques géographiques
similaires. La plate-forme de « Descartes Labs » est construite à partir d’images satellites Landsat,
du Programme national d’imagerie agricole (NAIP) (https://www.fsa.usda.gov/programs-and-services/aerial-
photography/imagery-programs/naip-imagery/) et
de PlanetScope (https://www.planet.com/docs/spec-sheets/sat-
imagery/) .
Voir également la description (https://medium.com/@DescartesLabs/searching-the-world-wide-
world-357828cf479a) de son utilisation.

https://gijn.org/guide-pour-trouver-et-utiliser-des-images-satellites/ 5/7
ESA Earth Online (https://earth.esa.int/web/guest/eoli) : EOLi (Earth Observation Link) est le site qui
regroupe les données d’observation de la Terre de l’Agence Spatiale Européenne sur des sujets tels
que la température, l’agriculture et les calottes glacières.

Open Imagery Network (OIN) (https://github.com/openimagerynetwork/oin-register) recueille des


images en licence libre. Les contributeurs à OIN rendent disponibles sous une licence commune
les images et les métadonnées qui y sont liées. Open Imagery Network relie des fournisseurs
d’imageries satellites et aériennes, des personnes travaillant dans l’humanitaire, des sociétés
d’hébergement en cloud computing, des passionnés de cartographie (drone, ballon), des
gouvernements, des ONG, des sociétés de cartographie et toutes autre personnes produisant,
hébergeant et utilisant des images aériennes. Construit sur le réseau Open Imagery Network (OIN)
(https://openimagerynetwork.github.io/) ,
OpenAerialMap (http://openaerialmap.org/) est un service ouvert
fournissant un moyen de recherche et d’accès à ces images.

EarthTime: (https://earthtime.org/) ce service gratuit du CREATE Lab (Community Robotics,


Education and Technology Empowerment Lab) de la Carnegie Mellon University (États-Unis) «
permet aux utilisateurs d’interagir avec des visuels représentant la transformation de la Terre à
travers les époques », ainsi que de créer des animations.

Ressources sur l’utilisation des images

(https://unsplash.com/photos/i9w4Uy1pU-s)

Tempête au-dessus du Yemen. Photo : NASA via Unsplash

The Engine Room (http://library.theengineroom.org/satellite-imagery-human-rights/) , une ONG


internationale, publie une vaste introduction à l’utilisation d’images satellitaires dans des enquêtes
sur les ressources humaines. Elle décrit où trouver des images et comment les utiliser.

Lisa Gutermut, coordinatrice de programme chez Tactical Technology Collective


(https://www.tacticaltech.org/) , a rédigé le guide: « commencer des enquêtes à l’aide de satellites
(https://exposingtheinvisible.org/resources/starting-satellite-investigations) », qui contient une liste de sources
et de tarifs.

Comprendre les données satellites, un workflow open source : accéder aux données
(https://www.aaas.org/page/high-resolution-satellite-imagery-ordering-and-analysis-handbook) , est une série en
quatre parties sur l’utilisation des données, réalisée par Robert Simmon de Planet Labs.

Publié par l’Association américaine pour l’avancement de la science, le manuel d’analyse d’images
haute résolution par satellite (https://www.aaas.org/page/high-resolution-satellite-imagery-ordering-and-analysis-
handbook) comprend « quelques questions simples que le chercheur peut se poser pour déterminer
si l’imagerie par satellite pourrait lui être utile ».

« Comment aspirer des données géospatiales interactives (https://www.bellingcat.com/resources/how-


tos/2018/09/05/scrape-interactive-geospatial-data/) », par Bellingcat, se concentre sur le téléchargement
de données géospatiales, avec des exemples à l’appui.

Inventaires et ressources connexes

Geohack sources (http://stable.toolserver.org/geohack/geohack.php?params=0_0__N_0_0__E) : inventaire de


sources satellites et cartographiques dans le monde entier, en plusieurs langues, par Wikipedia.

Mashable (https://mashable.com/2018/04/22/earth-day-best-tools-to-observe-the-earth-online/#E4iRDE1BHOqj) :
résumé de sites pertinents pour rendre compte des changements climatiques, rédigé par Andrew
Freedman.

https://gijn.org/guide-pour-trouver-et-utiliser-des-images-satellites/ 6/7
Un tableur (https://docs.google.com/spreadsheets/d/1oFY_TX5QRFyAAu-
nxeClnOFB1epSlSDWEHoMalvv0Qs/edit#gid=0) de ressources par le géographe israélien Harel Dan
(http://hareldunn.wixsite.com/harel-dan) .

GISGeography (http://gisgeography.com/free-satellite-imagery-data-list/) : « 15 sources de données d’images


satellite gratuites », avec des commentaires sur leurs forces et leurs faiblesses. Sources officielles
aux États-Unis, dans l’Union européenne, au Japon, en Inde et ailleurs. Regardez également les
commentaires publics en bas pour d’autres suggestions. GISGeography est une équipe de
géographes passionnés par une meilleure compréhension de la localisation.

Venture Radar (https://www.ventureradar.com/keyword/Satellite%20imagery) : une liste de fournisseurs


commerciaux.

Digital Forensics Tools, Bellingcat


(https://docs.google.com/document/d/1BfLPJpRtyq4RFtHJoNpvWQjmGnyVkfE2HYoICKOGguA/edit) : une fiche de
conseils sur de nombreuses ressources, y compris les satellites, par un groupe utilisant l’open
source et les médias sociaux pour étudier divers sujets.

Savoir où observer – Sources d’images pour la géolocalisation (https://medium.com/1st-draft/knowing-


where-to-look-sources-of-imagery-for-geolocation-b13f9d816413) : Eliot Higgins de Bellingcat explique
comment il procède pour obtenir des preuves lors de la vérification d’images ou de vidéos.

Journalists Toolbox (http://www.journaliststoolbox.org/2017/09/08/maps_and_map_searches/) : une vaste


liste de ressources de cartographie, par la US Society of Professional Journalists.

Le GIJN accepte toute suggestion d’ajouts à cette ressource. Contactez le GIJN ici
(mailto:hello@gijn.org) . Vous pouvez télécharger cette ressource au format PDF ici
(https://gijn.org/resources/GIJN-Satellite-Resources.pdf) .

Ce guide a été élaboré par Toby McIntosh (https://twitter.com/tobyjmcintosh) , directeur du centre de


ressources du GIJN (https://gijn.freshdesk.com/support/home) . Il a passé 39 ans chez Bloomberg BNA
(https://www.bna.com/) à Washington. Il est l’ancien rédacteur en chef de FreedomInfo.org
(http://freedominfo.org/) (2010-2017), où il a écrit sur les politiques en matière de liberté de
l’information dans le monde, et siège au comité directeur de FOIANet (https://foiadvocates.net/) , un
réseau international de défenseurs de la liberté de l’information.

https://gijn.org/guide-pour-trouver-et-utiliser-des-images-satellites/ 7/7

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