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École Nationale de Commerce et de Gestion

Année Universitaire : 2018/2019

Filière : Tronc commun

Module : Développement Personnel et professionnel II

Rapport de stage
Sous le thème :

Analyse de l’imputation comptable des immobilisations et


vérification de la conformité des résultats fournis par le progiciel
ORACLE

Réalisé par : Encadré par :


DAHER AKRAM M. HADIR ABDELALI, encadrant pédagogique.
Mme. BARKAN Mina encadrant professionnel.
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Remerciements

- Mes sincères remerciements vont à l’endroit de toutes les personnes qui m’ont
soutenu pendant ce stage et qui m’ont donné des conseils édifiants pour la réalisation de ce
rapport.

- Mes profondes reconnaissances vont à l’endroit de ma mère Leila ELBIAR et mon


père DAHER Mohammed pour leurs aides et leurs conseils, je tiens également à remercier
mes proches et mes amis qui m’ont soutenu.

- Je remercie Mr HADIR ABDELALI mon encadrant pédagogique, pour son


encadrement, sa patience et pour ses conseils avisés et sa passion pour le travail bien fait.

- Je tiens à remercier Mme BARKAN MINA responsable support de Gestion,


Logistique et Performance pour son encadrement, sa patience et ses conseils qui m’ont
permis d’assimiler le fonctionnement de l’entreprise. Des connaissances qui m’ont permis de
mener à bien mes missions au sein du service.

- Merci à Mr CHAOUKI ZAKARIA pour son soutien et son encadrement, des


conseils qui m’ont permis d’assimiler le service comptabilité au sein d’IMACID.

- Je tiens à témoigner mes sincères gratitudes à tout le personnel de la société


IMACID pour leurs conseils et l’accueil chaleureux qu’ils m’ont réservé.

- Ma reconnaissance va également à l’endroit de M SAHHIB EDDINE ABDELHAK,


Directeur de l’Ecole Nationale de Commerce et de Gestion pour sa contribution à la
réalisation de ce rapport et la mise à notre disposition de toutes les conditions favorables de
travail.

Et enfin, que toutes les personnes qui ont contribuées de loin ou de près à ma formation et à
la réalisation de ce stage, voient ici ma profonde gratitude à leurs endroits.
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Sommaire :

Introduction générale :

Partie A : Cadre théorique:

 Chapitre 1 : Présentation de l’entité d’accueil


 Section 1 : Présentation du Groupe Chérifien des Phosphates.
 Section 2 : Présentation de la société IMACID.

Partie B : Cadre Pratique:

 Chapitre 1 : Les immobilisations corporelles


 Section 1 : Présentation générale des immobilisations corporelles.
 Section 2 : Comptabilisation des immobilisations corporelles.
 Section 1 : Processus de gestion des immobilisations

Partie C : Analyses de la bonne imputation comptable des


immobilisations incorporelles de la société d’IMACID
Introduction partielle

 Chapitre 1 : Analyse de la nature des immobilisations incorporelles.

 Chapitre 2 : Recalcule de l’amortissement.

Conclusion partielle

Conclusion :
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Introduction générale
Tout au long de notre parcours de formation, on ne cesse d’enrichir nos connaissances
théoriques et nos savoir-faire, mais seulement dans le cadre d’un stage où on est devant
l’opportunité d’interpréter et d’étaler nos ressources cumulées. Cependant que je suis d’un
pas d’affronter le monde professionnel, je suis amené à passer un stage d’initiation, pendant
ma formation à l’ENCG, à partir duquel je souhaite avoir découvert le monde professionnel,
avoir enrichi mes compétences pratiques afin de confronter le marché du travail.

Afin de me procurer une bonne carrière, il fallait lever l’encre vers une boite ou j’arrive à
observer clairement ce qui se passe dans le monde professionnel donc je me suis dirigé vers
le GROUPE OCP sachant que par le biais de cette boite le Maroc est le premier exportateur
et le 3ème producteur du phosphate à l'échelle mondiale.

La joint-venture INDO MAROC PHOSPHORE (IMACID) m’a fait apprendre qu’un bon stagiaire
doit avoir la capacité de se distinguer par son travail, doit être autonome et doit être bien
organisé.

Problématique : Il vous est demandé d’analyser la bonne imputation comptable des


immobilisations incorporelles de la société IMACID ainsi que la vérification de la
conformité des résultats fournis par le progiciel ORACLE à cet écart.
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PARTIE A : Cadre théorique


Chapitre 1 : Présentation de l’entité d’accueil.
Section 1 : Présentation du Groupe Chérifien des Phosphates.

1. Historique

Même si les premiers indices de l’existence du phosphate dans le sous-sol marocain ont été
découverts en 1908 (à Meskala), c’est en 1920 que le Groupe Chérifien des Phosphates a vu
le jour sous la dénomination OCP. Cette date coïncide avec le début de l’exploitation sur le
gisement des Oulad Abdoun.
Depuis sa création, l’entreprise ne cesse de s’agrandir avec le début de l’extraction en
souterrain à Youssoufia, le démarrage de l’extraction en découverte à Khouribga (1951), la
création de sociétés telles que la Société Marocaine d’Etude Spécialisées et Industrielles
(1959), la société Maroc chimie (1965) ou encore la Société de Transport Régionaux
(SOTREG en 1973).En 1975, un an après le lancement des travaux du centre minier de
Benguérir, l’entreprise change de dénomination et se nomme GROUPE OCP.
Ainsi, le démarrage de Maroc phosphore I et de Maroc chimie II s’est fait en 1976. En 1981
L’OCP entre dans le capital de la société belge PRAYON. En 1996 la société Euro-Maroc
Phosphore(EMAPHOS) voit le jour. Elle est suivie par l’accord d’association avec le Groupe
indien Birla (IMACID) pour la réalisation d’une unité de production d’acide phosphorique à
JORF LASFAR.
2. Fiche signalétique

 Raison sociale :
 Registre de commerce : Groupe Chérifien des Phosphates OCP.sa
 Statut juridique Casablanca 40.327
 Date de création Société Anonyme (Organisme d’Etat à caractère privé)
 Date de mise en place de
la structure d’un groupe Dahir du 07/08/1920
OCP 1975
 Siège social: 2, Rue Al ABTAL, Hay ERRAHA, Casablanca Maroc
05-22-23-(00-01-20)-25
 Téléphone : M. Mustapha TERRAB
 Directeur général : 24464 agents dont 706 hors cadre.
 Effectif du personnel : Extraction, valorisation, commercialisation
 Activité du groupe : Traitement, du phosphate et produits dérivés.
Phosphate, acide phosphorique, et les engrais.
 Produits
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L’OCP occupe une place de leader que ce soit à l’échelle national qu’un l’international. Il
joue un rôle primordial sur le plan économique et social sous forme de revenus importants en
devise étrangère.
Il faut marquer que le groupe OCP bénéficient de trois principaux privilèges qui sont comme
suit :

> Principal exportateur des engrais sous toutes formes

> Principal exportateur mondial du phosphate

> Principal exportateur mondial de l’acide phosphorique

Vu la croissance de la demande mondiale de phosphate soit sous forme de produit soit sous
forme de dérivées intermédiaires (acide phosphorique), le Groupe OCP axe ses activités sur
les domaines minières et valorisation.
 Extraction : L’extraction est réalisée dans des gisements à ciel ouvert ou couvert et se
fait dans les plus importantes mines du royaume.
 Traitement : Une fois extraits, les phosphates bruts sont séchés et calcinés pour
éliminer les impuretés et l’humidité afin d’aboutir à un phosphate sec marchand
 Valorisation : Vise la transformation du phosphate brut en des acides phosphoriques et
des engrais ainsi que l’extraction d’uranium.
 Commercialisation : Le phosphate et ses dérivés sont commercialisés aussi bien à
l’intérieur qu’à l’extérieur du Maroc. Les trois premiers exportateurs restent les états
unis (207 millions de tonnes), l’Espagne (1.6 millions de tonnes) et le Mexique (1.1
millions de tonnes). Ces étapes représentent l’activité principale du groupe concernant
la production et la commercialisation des phosphates bruts ou dérivés.
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3. Filiales et partenaires

Depuis 1975, l’ensemble des entités filiales de l’OCP sont intégrées sur le plan
organisationnel, dans une structure de groupe, appelée Groupe OCP Ainsi dans le but de
répondre aux besoins d’étude et de prestation liés à l’exploitation et au développement, le
groupe OCP dispose d’entités spécialisées, en particulier :

MARPHOCEAN Entreprise maritime spécialisée en Entreprise de transport d’acide


particulier dans le transport d’acide phosphorique
phosphorique
STAR Société de transports et d’affrètements travaillant dans le
réunis. domaine du courtage des
affrètements maritimes

SOTREG Société de transports régionaux chargée du transport du


personnel du groupe OCP

 Partenaires
Dans le cadre de sa stratégie de développement de partenariat avec des opérateurs étrangers,
le Groupe mène diverses actions. Ainsi, différents cadres de partenariat ont été mis en place,
en plus de sa participation dans la société PRAYON (Belgique), spécialisée dans les dérivés
phosphatés et les technologies associées :
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Partenaires Spécialité
EMAPHOS pour la fabrication d’acide phosphorique purifié, à Jorf Lasfar, en
coopération avec PRAYON et CFB (Allemagne). L’usine en
production depuis janvier 1998
IMACID Indo Maroc Phosphore a pour but la réalisation d’une nouvelle usine
d’Acide phosphorique à Jorf Lasfar, en partenariat avec le Groupe
privé indien Birla.

PAKPHOS crée en 2004 en partenariat avec le Pakistan, il démarré en


avril 2008 pour la production d'acide phosphorique.
BUNGE crée en mars 2004 en partenariat avec le groupe brésilien, Bunge
Fertilisantes, le 11 novembre 2005, pour la construction d’un
complexe intégré de production d’acide phosphorique et
d’engrais à Jorf Lasfar
JACOBS Créée en août 2010, JESA est une joint-venture détenue à parts
ENGINEERING égales entre OCP et l’américain Jacobs Engineering, leader
S.A (JESA) mondial de l’ingénierie. JESA offre des services d’ingénierie et
de gestion de projets d’envergure aussi bien au Maroc qu’à
l’international. JESA accompagne notamment OCP dans son
programme d’investissement et ses projets de développement et
vise à devenir un acteur majeur dans sa région.
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Organigramme

Président Directeur Général

Direction chargée Direction Direction Secrétariat du


de mission commerciale financière Directeur Général

Direction des systèmes Direction Développement


d’information et de l’organisation durable

Direction du Direction des Ressources Direction des Approvisionnements et Direction de la


développement humaines des Marchés coordination
opération

Direction des Direction des Direction des Industries Direction des


Exploitations Minières Exploitation Minières de Chimiques de Jorf Lasfar Industries Chimiques
de Gan tour Khouribga de Safi

PHOSBOUCRAA JESA IPSE

MARPHOCEAN SOTREG STAR

EMAPHOS IMACID PAKPHOS


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Section 2 : Présentation de la Joint-Venture INDOMAROC PHOSPHORE


et service contrôle de gestion

1. Fiche signalétique d’IMACID

Dénomination social: IMACID (INDO MAROC PHOSPHORE)

Siège social  Forme juridique : société anonyme de droit marocain


 Capital social : 619998.000 Dirhams (au 31-mars-2005)
 Adresse :Jorf Lasfar, BP-118  Structure du capital :
El Jadida  33.33% groupe OCP,
 Tél : 212.23.34.51.01  33.33% Chambal fertilizers and chemicals LTD
 Fax : 212.23.34.51.05 (CFCL –INDE)
 E-mail : imacid2@kenzanet  33.33% groupe tata chemicals LTD (TCL)
.net  Date de création : le 20 novembre 1997
 Télex : 78922-78928  Location : Jorf Lasfar

Activité production et commercialisation d’acide phosphorique


(P2O5)
Coût du projet 2024 M DH (au 31mai2000)

Capacité de production 374.702 tonnes de P2O5 courant 2004


destinées en totalité à l’exportation

Marchés destinataires - 75% pour l’inde (CFCL-ZUARI)


- 25% pour autres internationaux
N° identifiant fiscal 2221831
N° patente 36008090
T.V.A 75.22.36
Registre de commerce 90425-CASABLANCA

2. Processus de producProcessus de Production :

2.1 Installations techniques d’IMACID :


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IMACID est composée de trois ateliers séparés, chacun est doté d’un certain nombre
d’installations nécessaires pour son fonctionnement.

2.1.1. Atelier sulfurique

Un atelier sulfurique d’une capacité de 2850 TMH/jour d’acide sulfurique,


le processus de fabrication basé sur le procédé MANSONTO. Cet atelier comprend un four,
une chaudière, un filtre à gaz, un convertisseur, un échangeur gaz–gaz, et une tour
d’absorption intermédiaire.

2.1.2. Atelier Phosphorique

Un atelier phosphorique d’une capacité annuelle de 350 000 tonnes P2O5 basé sur le procédé
PRAYON MARK IV.

2.1.3. Atelier des utilités

 Une centrale thermoélectrique :

La centrale thermoélectrique contient les installations suivantes :

 Un groupe turbo alternateur de 27 MW


 Un groupe diesel alternateur de 1200 KVA
 Un réseau vapeur (HP), (MP) et (BP)
 Un poste électrique de 60 KV
 Un distributeur électrique de 10 KV

 Une unité de traitement d’eau :

L’unité de traitement d’eau est constituée des installations suivantes :


 Un réseau d’eau brute
 Un réseau d’eau d’incendie
 Un réseau d’eau potable
 Un poste de filtration d’eau composé d’un filtre bicouche et d’un filtre
à charbon actif
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 Une installation d’eau désiliciage comportant deux chaînes pouvant traiter


chacune 120 m3/h.

 Unité de compression d’air :

L’unité de compression d’air est composée des équipements suivants :


 Deux compresseurs
 Deux ensembles de séchage
 Deux ballons tampons

 Unité de reprise eau de mer :

L’unité de reprise d’eau de mer se compose essentiellement de :

 Un canal d’amenée d’eau de mer à partir du réservoir existant à MP III/IV,


 Un bassin de reprise d’eau de mer
 Un réseau bas pression composé de trois pompes qui alimente la CTE et
l’atelier sulfurique,
 Un réseau de haute pression, composé de deux pompes de 4500 m3/h.
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2.2. Procédés de production à IMACID :

Le schéma bloc général du procédé utilisé pour la production de P2O5 est


le suivant :

Phosphate Réception par Epaississement


pipe
(OCP) (1er stade) (Attaque filtration)

Acide
Soufre Acide sulfurique phosphorique
liquide
(MP) 29%

(Concentration)
(OCP) Vapeur Acide
phosphorique 54%
NCL

Acide phosphorique
CLIENT 54% CL
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Le procédé utilisé à IMACID est PRAYON MARK IV. Selon ce procédé, l’acide
phosphorique 29% est produit à partir d’un phosphate introduit dans une cuve d’attaque sous
forme de pulpe où il est attaqué par l’acide sulfurique et l’acide de retour. La bouillie
résultante de cette attaque est un mélange de liquide
et de solide (gypse). Elle est véhiculée vers un filtre rotatif qui a pour rôle de séparer les deux
phases liquide et solide. Le liquide, appelé acide phosphorique dilué, est récupéré par une
pompe qui le refoule vers l’unité de clarification et de stockage d’acide dilué.

Cet acide dilué a une teneur en P2O5 de 29% alors que le produit marchand doit avoir
une teneur de 54% en P2O5. Pour améliorer la teneur de l’acide 29%, il est acheminé dans
une unité de concentration comportant trois échelons d’une capacité unitaire de 440 T
P2O5/jour. Le produit est ainsi chauffé sous vide à l’aide de la vapeur basse pression pour
augmenter sa concentration en P2O5 par évaporation pour ainsi passer de 29% à une
concentration de 54% P2O5.

L’acide produit par les échelons de concentration est non clarifié. Il contient des
particules solides. Pour réduire ce taux de solide, l’acide 54% est admis dans une unité de
stockage et de clarification.

2.2.1. Atelier sulfurique :

La capacité de production de l’atelier sulfurique est de 2850 TMH/jour. L’acide


sulfurique est produit en brûlant le soufre dans une chaudière en présence de l’oxygène pour
former les dioxydes de soufre, le gaz est ensuite mélangé avec l’air avant de passer dans un
convertisseur pour former le soufre trioxyde. Comme
la réaction est exothermique, pour stabiliser la température on a recours à un système de
refroidissement. Ceci est réalisé en passant le gaz dans chaudière de récupération.

Cette réaction à comme conséquence la production de vapeur HP. Cette vapeur est
utilisée pour faire tourner une turbosoufflante qui à son tour génère de l’électricité et de la
vapeur MP. Cette vapeur est ensuite utilisée pour la concentration de l’acide phosphorique
29% en 54% P2O5.

2.2.2. Atelier phosphorique :


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 Manutention :
Le phosphate acheté de Khouribga arrive par pipeline puis stocké dans un terminal
situé au niveau du site de Jorf Lasfar avant d’être acheminés par conduites vers les
différentes usines installées au niveau de la plateforme de Jorf y compris l’usine IMACID.

 Épaississement :
Arrivant à la plateforme d’IMACID le phosphate est repris par un décanteur pour
augmenter son taux de solide. Il est ensuite introduit dans un bac à pulpe puis dans la cuve
d’attaque.

 Attaque du phosphate :
La section d’attaque comporte une cuve cloisonnée en 6 compartiments, construite en
béton armé et revêtue de brique en graphite et caoutchouc.

Chaque compartiment est équipé d’un agitateur. L’acide sulfurique


est alimenté en deux points (compartiment 1 et 2). La pulpe est injectée dans
les compartiments 1 et 2 puis mélangée avec un grand débit de bouillie en circulation du
compartiment 6 vers le compartiment 1. Ce flux de bouillie passe
d’un compartiment à un autre par une porte immergée et par chenal extérieur.

 Filtration :

Le filtre est constitué d’une série de cellules individuelles de filtration


qui reçoivent une bouillie à filtrer et les liquides de lavage par l’intermédiaire
des nacelles d’alimentation. Les cellules, reliées au distributeur central à l’aide
des tuyaux en caoutchouc armés, permettent le drainage des filtrats. Après basculement de la
cellule, le gâteau se décharge à l’aide d’une contre pression d’air. La cellule toujours en
position retournée, se déplace au-dessus d’une rampe assurant le lavage de la toile pour
retrouver sa position normale et recommencer le cycle de filtration.

 Concentration :
Le principe de la concentration d’acide phosphorique consiste à éliminer
une partie de l’eau de dilution du P2O5 par une évaporation forcée sous vide
et chauffage de l’acide à l’aide de la vapeur.
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Figure 1 organigramme de la société IMACID


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Figure 2 : figure illustrant le processus de production d’IMACID.

La production d’IMACID :

SCHEMA DU PROCESSUS DE PRODUCTION DE L’ACIDE


sulfurique et vapeur
PHOSPHORIQUE P205
sulfurique et vapeur

Production d’acide Broyage phosphate


sulfurique et vapeur

Stockage acide Attaque filtration


sulfurique
Les missions effectuées pendant le stage
Les missions dont j’ai été amenées à réaliser se sont limitées à l’observation de deux
principales catégories de tâches, une ou j’ai appris le processus de production depuis la
réception du Phosphate jusqu’à la production de l’acide phosphorique (H3PO4), ainsi que
j’ai visité à travers une sortie à l’usine les différents ateliers de production responsables des
matières premières nécessaire à la réalisation de cette fabrication. L’autre catégorie ou j’ai
passé la majeure partie de ma période de stage, était au service financier ou j’ai assisté à
différentes sections de coordinations financières et les différentes tâches qui s’y effectuent :

Section comptabilité générale

Les travaux de cette section sont subdivisés en deux :

Travaux extra comptables

Les travaux extra comptables peuvent être résumés dans les travaux
d’inventaire, en vue d’aboutir à la fin d’exercice à l’établissement du bilan, CPC
et tableau de financement.

Travaux comptables

Le suivi des règlements des fournisseurs par ordres de virement, chèque et par
remise ou crédit documentaire.
Le suivi et la comptabilisation des opérations de ventes locales et des factures
fournisseurs.
La déclaration mensuelle de la TVA, et de l’IR. Ainsi que l’établissement des
états de rapprochement.
Section facturation

IMACID procède à des achats, que ce soit de matière première où de pièces de rechange.
Dans cette perspective, toute facture ne peut être comptabilisée, que si elle respecte un
certain nombre de conditions de fond et de forme, si la facture est conforme, elle est
directement ordonnancée, si non elle est retournée au fournisseur, par la suite, les factures
conformes seront envoyées au service comptabilité pour comptabilisation et règlement. Une
fois est ordonnancée, la facture sera dispatchée en trois exemplaires :

L’originale est adressée pour effectuer le règlement du fournisseur


Une première copie est réservée pour la constatation de la charge
Et une deuxième pour la déclaration de la TVA.

Section gestion de trésorerie

La vente du produit principal qui est l’acide phosphorique, s’effectue à l’étranger en faveur
des partenaires Indiens, les recettes sont en dollars, en contrepartie, l’entreprise a plusieurs
charges à supporter en dirham, comme les fournisseurs locaux, les prestations assurées par
Maroc Phosphore, et les salaires. D’autres charges sont à payer en Dollars comme les frais de
transport maritime, et finalement il ya les charges à supporter en Euro à savoir les prestations
des sociétés et fournisseurs Européens.

La mission principale de cette section consiste à faire des prévisions sur les décaissements en
devise qui doivent être effectué, et sur les encaissements en monnaie étrangère envisagés, et
ceci dans le but de gérer au mieux la trésorerie pour éviter toute situation débitrice qui risque
de générer des charges supplémentaires. Le compartiment de trésorerie, englobe 2 cellules,
la première est chargée des opérations en divise, la seconde on lui a confié les opérations en
monnaie nationale.
Section contrôle de gestion

Cette section a pour préoccupation principale, la réalisation des objectifs fixés par
l’administration, en analysant les écarts entre les prévisions et les réalisations, elle exécute
plusieurs tâches entre autres ; la comptabilité analytique (le calcul du coût de revient du
produit finit, la valorisation des stocks, la détermination de la marge bénéficiaire…),
l’établissement d’une prévision de clôture qui suppose l’actualisation du budget en début
d’exercice, la fixation des objectifs à atteindre en termes de quantité et de valeur. Mais aussi
l’établissement d’un reporting qui assure le suivie de production réalisée et prévue, et
l’approvisionnement en matières premières.

Section gestion administrative (GRH)

Chargée de la gestion du personnel (suivi des correspondances et contrôle du pointage), de la


relation avec les partenaires (suivi de leur assurance, loyer et déplacements), mais aussi elle
assure la sécurité du site.

Section gestion du patrimoine

La section patrimoine a pour tâches principales :

L’analyse et la gestion des stocks (matières premières, pièces de rechange, et


matières immédiatement consommables).
Le contrôle et le suivi de la marchandise dès sa réception.
Le calcul des dotations aux amortissements et le contrôle des immobilisations
corporelles.
Le suivi du circuit des immobilisations (entrées, mouvements, et sorties), et
l’enregistrement de tout événement parvenu.
PARTIE B : Cadre pratique
Chapitre 1 : Les Immobilisations corporelles
Section 1 : Présentation générale des immobilisations corporelles.

1. Définition des immobilisations corporelles :


 Les immobilisations corporelles sont des actifs physiques que l’entreprise entend
utiliser sur plus d’un exercice comptable, destinés à être utilisés par l’entreprise
dans le cadre de son activité, loués à des tiers ou à des fins de gestion interne
(tels que les bâtiments, terrains, machines de production et équipement,
véhicules achetés…). Les investissements matériels ont différentes finalités :
constitution des moyens de production à la création de la structure,
remplacement de matériels obsolète et augmentation de la capacité et d’autres
finalités.
 Le terme immobilisation a plusieurs définitions, parmi lesquelles on peut citer
celles-ci : Les immobilisations corporelles représentent l'ensemble des biens qui
ont une consistance physique, et sur lesquels s'exerce un droit de propriété
propre et absolu. Cette définition exclut les biens utilisés en location que cet
institut inclut, sous certaines conditions, parmi les immobilisations. Une
immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé
dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à
des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l’entité attend qu’il soit utilisé
au-delà de l’exercice en cours. Elle peut être évaluée au coût d’acquisition ou au
coût de production. Éléments corporels destinés à servir de façon durable à
l'activité de l'entreprise. Ils ne se consomment pas par le premier usage.

On distingue deux types d’immobilisation corporelle :


 Immobilisations professionnelles, c'est-à-dire, celles qui sont utilisées (ou
destinées à être utilisées) par l'entreprise pour la production de biens ou
services ;
 Immobilisations non professionnelles.
Classification des immobilisations corporelles

La rubrique des immobilisations corporelles regroupe les postes suivants :


BILAN
231. Terrains.
232. Constructions.
233. Installations techniques, matériel et outillage.
234. Matériel de transport.
235. Mobilier matériel de bureau et aménagements divers
238. Autres immobilisations corporelles
239. Immobilisations corporelles en cours.

Terrains : (231) Expression utilisée lorsque l'entreprise est propriétaire des trois éléments :
sol, sous-sol, sursol. Il y a lieu de distinguer dans les comptes particuliers Les terrains sans
construction, Les terrains supportant une construction propre Les terrains supportant une
construction d'autrui Terrains de gisement Terrains d'extraction de matières destinées soit
aux besoins de l'entreprise, soit à être revendues en l'état ou après transformation.

Constructions, construction sur sol d’autrui:(232)

Constructions :

Elles comprennent, essentiellement, les bâtiments, les installations, agencements,


aménagements et les ouvrages d'infrastructure.

Bâtiments :

Sont considérés comme tels les fondations et leurs appuis, les murs, les planchers, les
toitures, ainsi que les aménagements faisant corps avec eux, à l'exclusion de ceux qui
peuvent en être facilement détachés ou encore de ceux qui, en raison de leur nature et de
leur importance, justifient une inscription distincte en comptabilité.

Agencements et aménagements :

Travaux destinés à mettre en état d'utilisation les diverses immobilisations de l'entreprise,


essentiellement les terrains et les bâtiments.
Ouvrages d'infrastructure :

Ouvrages destinés à assurer les communications sur terre, sous terre, par fer et par eau,
ainsi que les barrages pour la retenue des eaux et les pistes d'aérodromes.

Installations techniques, matériel et outillage : (233)

Installations à caractère spécifique

Installations qui, dans une profession, sont affectées à un usage spécifique et dont
l'importance justifie une gestion comptable distincte.

Installations complexes spécialisées

Unités complexes fixes d'usage spécialisé pouvant comprendre constructions, matériels ou


pièces qui, même séparables par nature, sont techniquement liés pour leur fonctionnement
et que cette incorporation de caractère irréversible rend passibles du même rythme
d'amortissement.

Outillage :

Instruments (outils, machines, matériels, ...) dont l'utilisation, concurremment avec un


matériel, le spécialise dans un emploi déterminé

Matériel :

Ensemble des équipements et machines utilisés pour : L’extraction, la transformation, le


façonnage, le conditionnement des matières ou fournitures .

- Matériel de transport :(234) Ce poste regroupe tous les comptes qui enregistrent
l’acquisition de tous les moyens (véhicules, engins, appareils cycles, etc.…) servant pour le
transport de personnes, de marchandises, de matières et produits, et qui sont immatriculés
auprès de l’administration en tant que moyen de transport sur la voie publique.

Mobilier, matériel, de bureau et aménagement divers(235) :

-Mobilier de bureau : Il comprend les meubles, et objets assimilés, destinés à être utilisées
par les différents services et bureaux de l’entreprise. Matériel de bureau : Il comprend tous
les matériels destinés à faciliter les travaux administratifs et utilisés à cette fin par les
employés de l’entreprise (machine à écrire, machine à calculer, etc.….)
Matériel informatique : Ce compte comprend le matériel informatique tels que ordinateurs,
imprimantes, etc. … accompagnés de leurs programmes d’exploitation non dissociés.

Agencements, installations et aménagements divers :

Ce compte enregistre la valeur des agencements, installations et aménagements divers «


incorporés dans les immobilisations dont l’entreprise n’est pas propriétaire ou sur lesquelles
ne dispose d’aucun droit réel »

Autres mobiliers, matériels de bureau et aménagements divers : Ce compte reçoit


l’inscription des divers éléments d’immobilisation non prévues spécifiquement ci-dessus.

- Autres immobilisations corporelles : (238)

Installations générales

Ensemble d'éléments dont la liaison organique est la condition nécessaire de leur utilisation
et qui sont distincts des unités techniques annexés à des installations d'exploitation ou de
transport par canalisation.

Il en est ainsi par exemple :

Des installations téléphoniques dont la mise en place incombe à l'entreprise ;


Des installations de chauffage du siège et des bureaux administratifs.

Emballages récupérables

Emballages susceptibles d'être provisoirement conservés par des tiers et que le


livreur s'engage à reprendre dans des conditions déterminées. Ces emballages
constituent normalement des immobilisations. Toutefois lorsqu'ils ne sont pas
commodément identifiables unité par unité, ils peuvent, compte tenu de leur nature
et des pratiques, être assimilés à des stocks ; ils sont alors comptabilisés comme tels.

Les immobilisations corporelles en cours : (239)

Elles comprennent les immobilisations non achevées ou non mises en services à


l’arrêt. Ainsi, que les avances et acomptes versés sur des commandes
d’immobilisations corporelles.
Ce poste les principaux comptes suivants :
 Immobilisations en cours de terrains et constructions
 Immobilisations en cours des installations techniques, matériels et outillage
 Immobilisations en cours de matériel de transports Immobilisations en cours
de mobilier, matériel de bureau et aménagements divers
 Avances et acomptes versés sur commandes d’immobilisations corporelles
Autres immobilisations corporelles en cours

Chapitre 1 : Les Immobilisations corporelles

Section 2 : Comptabilisation des immobilisations corporelles

1. Rappel sur les règles générales d’évaluation des immobilisations


corporelles
A leur date d'entrée dans le patrimoine de l'entreprise, les biens acquis à titre onéreux sont
enregistrés à leur coût d'acquisition, les biens acquis à titre gratuit à leur valeur vénale et les
biens produits à leur coût de production.

a) La valeur d'entrée des biens acquis

Selon l'IASC "le coût d'une immobilisation corporelle comprend son prix d'achat et tous les
frais directs engagés pour l'amener à l'endroit où elle se trouve et la mettre en état de
marche pour l'usage auquel elle est destinée"

Cette position a été également retenue par le CGNC

Les immobilisations acquises à titre onéreux sont donc comptabilisées à leur coût
d'acquisition déterminé par addition des éléments suivants :

Le prix d'achat, c'est le prix convenu net des taxes récupérables, déduction faite des rabais
obtenus, mais avant déduction des escomptes de règlement, le cas échéant ;

Les frais accessoires, qui constituent les charges directement ou indirectement liées à
l'acquisition pour la mise en état d'utilisation du bien.

Constituent des frais accessoires inclus dans le coût de l’immobilisation :

- la fraction de TVA non récupérable, - les droits de douane à l'importation

- les frais de transport, d'installation et de mise en service.

Par contre, en sont exclus les droits de mutation, honoraires ou commissions


d'intervenants et frais d'actes. Ils sont portés dans l'immobilisation en non-valeurs et
peuvent être étalés sur plusieurs exercices.
De même, ne constituent pas des frais accessoires et donc sont exclus du coût de
l'immobilisation :

- les taxes récupérées ;

- les frais engagés après l’installation ;

- les frais financiers supportés pour l'acquisition de l'immobilisation.

b) Problèmes fiscaux : la TVA et la subvention d’équipement

1- La TVA

Lors de l’acquisition de l’immobilisation 3 cas sont envisageables :

-Si l’immobilisation est affectée à un secteur soumis à la TVA : TVA est totalement
déductible.

- Si l’immobilisation est affectée à un secteur non soumis à la TVA : la TVA est totalement
non déductible.

-Si l’immobilisation est affectée à un secteur spécifique : la TVA est déductible pour la partie
du prorata provisoire, le complémentaire de la taxe augmente le cout de production.

2- Immobilisation acquise à l’aide d’une subvention d’investissement

La subvention est obtenue en vue d’acquérir des valeurs immobilisées, ou pour financer des
opérations à long terme. Elle doit être enregistrée dès la réception de la notification.

Au débit du compte « 4411 subventions d’investissement à recevoir »

Au crédit du compte : « 131 subventions d’équipement » dans le cas d’une acquisition


d’immobilisation, « 138 autres subventions d’investissement » si on veut financer une
opération. L’inscription du montant de la subvention au CPC se fait sur plusieurs exercices.

C- les contrats de crédit-bail

Principes généraux

L’entreprise n’est pas propriétaire du bien qu’elle utilise.

 Elle ne peut pas l’enregistrer avec les autres immobilisations au bilan.


 Les redevances payées constituent des charges.
Ce n’est qu’au moment de la levée de l’option d’achat que l’entreprise devient propriétaire
de cette immobilisation La TVA sur les opérations de crédit-bail est récupérable à l’exception
des redevances leasing relatives aux voitures de tourisme où la TVA n’est pas déductible.

À l’issue de la période de location :

• Si le locataire ne lève pas l’option d’achat, aucune opération n’est à enregistrer en dehors
du remboursement de l’éventuel dépôt de garantie.

• Si l’option est levée, c’est une acquisition d’immobilisation d’occasion qui doit être
enregistré.
D)- Amortissement et sortie des immobilisations corporelles
I- Définitions et concepts généraux d’amortissement :

L’amortissement est le fait d'inscrire au bilan la perte de valeur constatée sur les actifs. En
effet, les actifs sont inscrits au bilan pour leurs valeurs comptables. Cette valeur comptable
ne retranscrit pas la réalité puisque les actifs perdent de leur valeur au cours de leur durée
de vie. La valeur comptable est exacte seulement au moment de l'achat de l'actif, c'est la
valeur marchande du bien à cet instant.

L’article 14 de la loi comptable marocaine stipule que : « ...La valeur d'entrée des éléments
de l'actif immobilisé dont l'utilisation est limitée dans le temps doit faire l'objet de
corrections de valeur sous forme d'amortissement. L'amortissement consiste à étaler le
montant amortissable de l'immobilisation sur sa durée prévisionnelle d'utilisation par
l'entreprise selon un plan d’amortissement… », D’où l’obligation de l’amortissement pour les
immobilisations corporelles. En règle générale, à la clôture de l’exercice, une dotation aux
amortissements est comptabilisée conformément au plan d’amortissement pour chaque
actif amortissable même en cas d’absence ou d’insuffisance de bénéfice.

NB : L’amortissement d’un actif commence à la date de début de consommation des


avantages économiques qui lui sont attachés. Cette date correspond généralement à la mise
en service de l’actif.

L’amortissement est déterminé par le plan d’amortissement propre à chaque actif


amortissable tel qu’il est arrêté par la direction de l’entité. Le mode d’amortissement doit
permettre de traduire au mieux le rythme de consommation des avantages économiques
attendus de l’actif par l’entité ; il est appliqué de manière constante pour tous les actifs de
même nature ayant des conditions d’utilisation identiques.

Le plan d’amortissement est défini à la date d’entrée du bien à l’actif. Toutefois, toute
modification significative de l’utilisation prévue, par exemple durée ou rythme de
consommations des avantages économiques attendus de l’actif, entraine la révision
prospective de son plan d’amortissement. De même, en cas de dotation ou de reprise de
dépréciations résultant de la comparaison entre la valeur actuelle d’un actif immobilisé et sa
valeur nette comptable, il convient de modifier de manière prospective la base amortissable.
2)- Différents modes d’amortissement
Plusieurs méthodes d’amortissement peuvent être utilisées et l’entreprise doit choisir la
méthode qui traduit, de la manière la plus fidèle possible, la consommation des avantages
liés à l’immobilisation, sur le plan comptable, l’amortissement se calcule selon deux
méthodes :

a- Amortissement linéaire :

La méthode de l’amortissement linéaire, c'est-à-dire un étalement égalitaire de la valeur


amortissable de l’immobilisation sur sa durée d’utilisation, ce mode d’amortissement est
généralement utilisé, lorsque les niveaux des avantages économiques associés à
l’immobilisation ne varient pas sensiblement, d’un exercice à un autre. L'annuité
d'amortissement déductible est constante : elle est obtenue en divisant le prix de revient de
l'élément d'actif par la durée normale de l'utilisation.

Le point de départ dans ce mode d’amortissement est la date de mise en service.

Les taux normaux d’amortissement linéaire généralement admis sont :

Il est à noter que l’amortissement linéaire est le régime de droit commun, et sur le plan
fiscal, il est nécessaire d'amortir les éléments d'actif au minimum suivant l'amortissement
linéaire.
B- Amortissement Dégressif :
Dans l’amortissement dégressif, le taux d’amortissement est obtenu en multipliant
l’amortissement linéaire par des coefficients variables suivant la durée d’utilisation de
l’immobilisation. Les annuités de l'amortissement ne sont pas constantes, l’intérêt de ce
mode d’amortissement pour la trésorerie est que l'entreprise va pouvoir déduire
immédiatement, après avoir acquis le bien, une somme élevée. C’est une forme d’incitation
fiscale à l'investissement. Ce mode d’amortissement est un régime facultatif, mais le choix
est irrévocable (pour l'entreprise). C'est une décision de gestion opposable à l'AF
(l'administration fiscale ne pourra substituer un autre type d'amortissement).

Aussi, l’amortissement dégressif est obligatoire lorsque le niveau des avantages


économiques décroît d’un exercice à un autre.

Les caractéristiques de ce mode d’amortissement sont :

 Il concerne les biens acquis à l’état neuf


 Le point de départ est le premier jour du mois d’acquisition
 L’amortissement annuel = valeur nette d’amortissement*(taux usuel linéaire
*coefficient d’utilisation)
 Les coefficients d’utilisation prévus par le CGI (Art10.III C) :
C)- Amortissement dérogatoire :
Les amortissements dérogatoires représentent en général, la quote-part supplémentaire
d’amortissements pratiqués, afin de bénéficier d’avantages fiscaux.

Le plan comptable général français définit les amortissements dérogatoires comme étant : "
Amortissements ou fraction d’amortissements ne correspondant pas à l’objet normal d’un
amortissement pour dépréciation et comptabilisés en application des textes particuliers ".

Les amortissements dérogatoires font partie des provisions réglementées.

Selon le Code général de normalisation comptable :

Devant être justifié exclusivement par des considérations d'ordre économique,


l’amortissement comptable ne coïncide pas nécessairement avec l’amortissement
fiscalement ou réglementairement autorisé :

 Lorsque l’amortissement fiscal est inférieur à l’amortissement comptable, ce dernier


est maintenu en écritures, la différence faisant l’objet d'une " réintégration " fiscale
extra comptable ;
 Lorsque l’amortissement fiscal, supérieur à l’amortissement comptable, doit être, en
vertu des textes législatifs ou réglementaires, enregistré dans les écritures
comptables (et non simplement déduit de façon extra comptable), il y a lieu de
porter dans les "provisions réglementées " l’excédent de l’amortissement fiscal sur
l’amortissement comptable dénommé " amortissement dérogatoire ".

Cette règle n'est toutefois à appliquer que si le montant des amortissements dérogatoires
est significatif dans les états de synthèse, eu égard à l’objectif d'obtention d'une " image
fidèle ".

3- Révision du plan d’amortissement :


Le principe de la permanence des méthodes s’applique aux amortissements des
immobilisations.

La loi française, permet la révision du plan en cours d’exécution lorsque l’on constate pour le
bien une modification significative des conditions d’’utilisation (durée, rythme de
consommation des avantages économiques attendus de l’actif). Cette modification peut
porter sur les exercices futurs, elle peut aussi être effectuée au titre des exercices
antérieurs.
La révision d’un exercice futur est, quant à elle, correspond à un changement d’estimation.
La loi précise que l’incidence du changement correspondant à l’exercice en cours est
enregistrée dans le compte de l’exercice.

Il est à noter qu’un changement de mode de calcul de l’amortissement serait un


changement de méthode comptable.

La révision des exercices antérieurs se constate par une dotation exceptionnelle (6198 «
Dotations d’exploitation aux amortissements des exercices antérieurs »), si l’amortissement
constaté était insuffisant, ou par une reprise (7198 «Reprises sur amortissements des
exercices antérieures»), si l’amortissements constaté est trop important.

La révision des exercices futurs se constate par la modification du plan d’amortissement ;

Il est à noter que la révision d’un exercice antérieur correspond à une correction d’erreur, la
loi française précise que les corrections résultant d’erreurs sont Dans le résultat de l’exercice
au cours duquel sont constatées et que l’incidence, après impôt, des corrections d’erreurs
significatives est présentée sur une ligne séparée du compte de résultat, sauf lorsqu’il s’agit
de corriger une écriture ayant été directement imputée sur les capitaux propres.

La révision d’un exercice futur est, quant à elle, correspond à un changement d’estimation.
La loi précise que l’incidence du changement correspondant à l’exercice en cours est
enregistrée dans le compte de l’exercice. Il est à noter qu’un changement de mode de calcul
de l’amortissement serait un changement de méthode comptable.

Sortie des immobilisations corporelles :


Titre 3 du CGNC :

« Les immobilisations sorties de l'actif, soit par cession soit par disparition ou destruction,
cessent de figurer aux comptes d'immobilisations. Les comptes d'amortissements et de
provisions de toutes natures correspondant à ces immobilisations sont simultanément
retirés de leurs comptes respectifs. »

Lors des cessions ou des retraits, la valeur d'entrée des éléments sortis et les
amortissements correspondants sont retirés des comptes où ils sont inscrits. Le montant net
en résultant est porté au débit du compte 6513 "Valeurs nettes d'amortissements des
immobilisations corporelles cédées". Simultanément, le compte 7513 "Produits des cessions
des immobilisations corporelles" est crédité par le débit du compte 3481 "Créances sur
Cessions d'immobilisations" ou d'un compte de trésorerie.
Principe : La sortie d'une immobilisation peut être volontaire (cession, mise au rebut,
donation...) ou forcée (vol, destruction, expropriation...). L'enregistrement comptable reste
le même quelle que soit la cause. La cession d’immobilisation a deux conséquences en
comptabilité : La sortie physique de l’immobilisation (= sortie du bilan)

Principe :

 La sortie d'une immobilisation peut être volontaire (cession, mise au rebut,


donation...) ou forcée (vol, destruction, expropriation...). L'enregistrement
comptable reste le même quelle que soit la cause. La cession d’immobilisation a
deux conséquences en comptabilité :
 La sortie physique de l’immobilisation (= sortie du bilan)
 La constatation d’une entrée de trésorerie (ou d’une créance) égale au prix de
cession. Ainsi en vertu du principe du coût historique, la valeur de sortie d'un
élément inscrit en comptabilité doit être égale à sa valeur d’entrée exprimée en
unités monétaires courantes à la date d’entrée. Il convient de distinguer :
 la cession proprement dite (à la date de cession);
 la régularisation de la cession (en fin d'exercice, lors de l'inventaire).

1. Cession de l’immobilisation

2. Régularisation de l’immobilisation
a. Complément d’amortissement de l’immobilisation cédée :
Complément d’amortissement de l’immobilisation cédée= Dotation annuelle prévue au plan
d’amortissement réduite : au prorata temporis du début l'année de cession jusqu'au jour de
cession si le plan amortissement est linéaire; au prorata temporis du début de l'année de
cession jusqu'au mois précédent la cession si le plan amortissement est dégressif; au prorata
de "consommation réelle" par rapport à la consommation annuelle prévue au cours de
l'exercice de cession si le plan d'amortissement est établi en fonction d'un critère "d'usure".

B) Sortie de l’immobilisation

c) Résultat de cession

RC=Prix de cession – Valeur nette comptable au jour de la vente (VNC).

Avec VNC = VO – total des amortissements pratiqués au jour de la cession

Régularisation de la TVA en cas de retrait des immobilisations amortissable Article 102


du Code général des impôts CGI :

« Les biens susceptibles d'amortissement éligibles au droit à déduction, doivent être


inscrits dans un compte d'immobilisation. Ils doivent, en outre, être conservés pendant
une période de (5) cinq années suivant leur date d'acquisition et être affectés à la
réalisation d'opérations soumises à la taxe sur la valeur ajoutée ou exonérées en vertu
des articles 92 et 94 ci-dessus. A défaut de conservation du bien déductible pendant le
délai précité et dans le cas où celui-ci est affecté concurremment à la réalisation
d'opérations taxables et d'opérations situées en dehors du champ d'application de la
taxe sur la valeur ajoutée ou exonérées en vertu de l'article 91 ci-dessus, la déduction
initialement opérée donne lieu à régularisation, conformément aux dispositions
prévues à l’article 104- II ci-dessous »
Article 104 II-2 du CGI « La régularisation prévue au dernier alinéa de l'article 102 ci-
dessus, pour défaut de conservation pendant un délai de cinq années des biens
déductibles inscrits dans un compte d'immobilisation, s'effectue comme suit : Le
bénéficiaire de la déduction est tenu de reverser au Trésor une somme égale au montant
de la déduction initialement opérée au titre desdits biens, diminuée d'un cinquième par
année ou fraction d'année écoulée depuis la date d'acquisition de ces biens. Les
régularisations prévues au 1° et 2° du II du présent article doivent intervenir dans les délais
prévus aux articles 110 et 111 ci-dessous. Pour l'application des dispositions du présent
article, l'année d'acquisition ou de cession d'un bien est comptée comme une année
entière. »

Lorsqu’une entreprise achète une immobilisation et paie une TVA elle est tenue de
conserver cette immobilisation au moins pendant une durée de 5 ans pour que la TVA soit
totalement récupérable.

En cas de cession de la dite immobilisation dans un délai de inférieur à 5 ans à compter de la


date d’acquisition, il y a lieu de reverser au Trésor une partie de la TVA initialement
récupérée.

La TVA à reverser est calculé à partir des coefficients suivants :

TVA vt=TVA ir * Nnc /5

Avec :

TVA vt : TVA à verser au Trésor

TVA Ir: TVA initialement récupérée

Nnc : Nombre d’année de non conservation

3- Cas d’application ;

Le 15/03/N la société X a acquis une machine-outil à commande numérique et effectue les


dépenses suivantes :

Prix d’achat brut : 72000

Remise accordée par le fournisseur : 2000

TVA : 20%

Frais de montage, d’installation et de transport de 20000.


La société suit un mode d’amortissement linéaire pour cette machine pour une durée de
5ans.

Le 30 Avril N+3, pour des raisons d’obsolescence, la société décide de vendre la dite machine
pour un montant de 30000 Dhs.

Correction :

Coût d’acquisition de la machine (HT)= Prix d’achat-Remise+ frais accessoires à l’achat

 Soit 72000-2000+2000=90000 Calcul de la 1ere annuité : 90000* 1/5 * 10/12 =


15000
 Calcul de la dernière annuité : 90000 * 0.2 * 4/12= 6000
 La cession ayant lieu le 30 avril N+3, le nombre d’années ou fraction d’années
écoulées depuis la date d’acquisition est de 4 donc le montant de la TVA à
reverser au Trésor est de 18000 * 1/5 = 3600

L’entreprise X peut délivrer à l’acquéreur une attestation comportant un montant de taxe


calculé comme suit :

Montant de la TVA déductible ayant grevé le matériel 18000

Atténuation 18000 * 4/5 14400

Donc le droit à déduction est transmissible à l’acquéreur du matériel cédé, pour le montant
reversé par le cédant (le vendeur a dû reverser 4000 dh ; l’acquéreur bénéficiera de 4000 dh
de TVA récupérable)

NB : en cas de cession en cours d’exercice d’une immobilisation partiellement amortie, il y a


lieu de comptabiliser l’amortissement complémentaire pour la période allant du
début de l’exercice jusqu’au dernier jour du mois de cession.
PARTIE C : Analyses et Recommandations
Chapitre 1 : Analyse de l’état des immobilisations corporelles à
différents stade de traitement comptable
Section 1 : Processus de gestion des immobilisations

1. Description du processus acquisition d’une immobilisation


Comme toute tâche la gestion des immobilisations chez INDO MAROC PHOSPHORE est
gérée par un progiciel de gestion appelé ORACLE, l’acquisition d’une immobilisation passe
par différentes tâches débutant de la demande d’achat jusqu’à l’imputation des
immobilisations.

Ci-dessous les différentes activités effectuées :

 Demande d’achat (IP)


 Commande sur Projet/Tâche/Type de dépense (PO)
 Réception/mise en service (PO)
 Cette partie est gérée au niveau de l’unité IP/PO sur ORACLE

Description : Comptabilité de la réception et mise en service

 Collecte des coûts fournisseurs sur le projet (PA)


 Capitalisation : création de la fiche immobilisation avec ses attributs (PA)
 Génération des lignes pour transfert vers FA, Eclatement, regroupement de lignes,
affection des lignes aux immobilisations (PA)
 Transfert des lignes vers FA (PA)
 Cette partie est gérée au niveau de l’unité PA sur ORACL
Description :
- les clés catégorie, comptable, lieu, et immobilisation ainsi que la date de mise en
service sont obligatoires.

- les lignes ont le statut <<Nouvelles>> dans FA.

- La transaction d’acquisition est recopiée

- L’immobilisation est référencée dans le livre fiscal IFRS

 Imputations des immobilisations en haut volume (FA), livre MGAAP


 Copie périodique en haut volume vers le livre IFRS

 Cette partie est gérée au niveau de l’unité FA sur ORACLE


2. Processus global de gestion des immobilisations :

• Demande d'un avis d'engagement


Du besoin à la
commande

• Réception des commandes concernant l'achat des


immobilisations
Réception

• Création de la fiche immobilisation


Enregistreme • Capitalisation de l'immobilisation
nt de la fiche
immobilisati • Imputation de l'immobilisation
on

• Mouvements de transfert inter-SA


Transferts et • Mouvements
sorties
d'inventaire
• Opérations de clôture
• Calcul des amortissements
Opérations
• Edition des états de clôture (cession, acquisition ...)
de clôtire

 Ces étapes sont gérées au niveau du module PO


Partie C : Analyse de la bonne imputation comptable des
immobilisations incorporelles de la société IMACID
Introduction partielle :

Afin d’effectuer une distinction entre une immobilisation corporelle et incorporelle, j’ai
travaillé au niveau de cette partie sur l’imputation d’une immobilisation au niveau du bilan.

L’idée est de travailler sur la partie des immobilisations incorporelles au niveau du journal de
l’année 2018, et justifier l’imputation de chaque immobilisation au niveau de l’incorporelle
au lieu du corporelle.

Le caractère fondamental qui permettra la distinction entre une immobilisation corporelle et


incorporelle est de définir l’immatérialité des immobilisations.

Le deuxième chapitre va contenir une vérification de la conformité des résultats fournit Par
le Progiciel ORACLE ;

 Chapitre 1 : Analyse de la nature des immobilisations incorporelles.

A. Les immobilisations incorporelles de l’année 2018

1. CONCESSION DE LICENCE DE PROCEDE


2. LICENCE XINDOWS XP SP2
3. LOGICEL L&H POWER TRANSLATOR 11
4. LICENCE WIN 8 PRO ENGLISH
5. LOGICIEL DE TRAITEMENT ET D'ARCHIVAGE DES DONNEES
6. LOGICEIL CONTROLE DUILDER AVEC LICENCE CTE
7. LOGICIEL POUR LE DEVELOPPEMENT DES APPLICATIONS DE SUPERVISION
8. LICENCE DE MS OFFICE ET SYSTEME D'EXPLOITATION
9. LOGICIEL PC & VIEW
10. LOGICIEL PANEL PU
11. REALISATION EPCMDU PROJET D'ADAPTATION DES INSTAL EXISTANTE A LA RECEP DU
PH
12. LOGICIEL MACHINE EDITION PU
13. ETUDE DE CONSTRUCTION D'UNE NOUVELLE UNITE DE PRODUCTION CDE 2948E/17
14. LOGICIEL WINPROJECT VERSION 2007
15. LOGICIEL DE PROGRAMMATION API
16. ACCOMPAGNEMENT A L’ETUDE A LA MISE EN PLACE DE SYSTEME DE PROTECTION
17. LOGICIEL CONTROL DUILDER AVEC LICENCE TED
B. Analyse de la nature des immobilisations incorporelles
1. Définition

Une immobilisation incorporelle est un actif sans substance physique mais qui est utile à
l'activité de l'entreprise

2. Analyse et Justification

Les concessions, brevets, licences, marques, logiciels et autres droits similaires (comptes
205)

Ce compte regroupe toutes les dépenses effectuées dans le but d’obtenir un avantage
constitué par une protection accordée à :
 un inventeur, auteur ou bénéficiaire d’un droit d’exploitation, d’une marque, d’un brevet,
d’une licence…,
 ou au titulaire d’une concession.

On y retrouve également :
 les logiciels acquis ou créés utilisés par l’entreprise comme moyen d’exploitation,
 les sites internet actifs (c’est-à-dire supposés générer des avantages économiques futurs).

Interprétation : - la règle ci-dessus justifie l’immatérialité des concessions, brevets, licences,


marques, logiciels et autre droit similaires.

- Ceci justifie la bonne imputation des immobilisations incorporelles au niveau du


journal fin DEC 2018
 Chapitre 2 : Recalcule de l’amortissement.

La Plateforme de gestion ou progiciel ORACLE s’occupe de toutes les procédures comptables


de la société IMACID, afin de certifier et de vérifier la conformité des résultats fournit par
IMACID j’ai travaillé sur l’état des immobilisations incorporelles du Déc 2018. J’ai réeffectué
les calculs de façon manuelle pour enfin comparer les deux résultats et sortir avec un
résultat.

La réévaluation des calculs a été effectuée au niveau des amortissements.

Pour simplifier les calculs La date de vie des Immobilisations incorporelles a été reconvertie
en mois suite à la date de mise en service des immobilisations incorporelles qui est en milieu
de l’année.

JOURNAL des immobilisations incorporelles IMACID DEC 2018

(Voir pièces jointes)

Tous les calculs ont été effectués au niveau de la pièce jointe ci-dessus et j’ai ressorti avec le résultat
suivant :

-Les résultats qui ont été effectuées par ORACLE correspondent parfaitement aux résultats que j’ai
effectués manuellement ce qui vérifie la conformité des résultats avec lesquelles travaillent la société
IMACID.

Conclusion partielle :

L’analyse du journal des immobilisations incorporelles du Décembre 2018 m’a permis d’avoir
une idée sur le fonctionnement comptable des immobilisations et les différentes procédures
d’amortissement.
Conclusion générale

Ce stage a été enrichissant pour moi car il m’a permis de découvrir dans le
détail le fonctionnement de la société IMACID et surtout le secteur financier et
m’a permis de participer concrètement à ses enjeux à travers des missions
variées.

J’ai pu également me familiariser avec l’atmosphère et les conditions du travail


du personnel. Aussi, j’ai été satisfait par la qualité de travail, des diverses
prestations fournies, l’esprit d’équipe et de solidarité, le sens de responsabilité.

Je pense que cette expérience m’a offert une bonne préparation à mon
insertion professionnelle car elle fut pour moi une expérience enrichissante et
complète qui conforte mon désir d’exercer mon futur métier

Je tiens à exprimer ma satisfaction d’avoir pu travailler dans de bonnes


conditions matérielles et un environnement agréable.

Alors ce stage constitue désormais une expérience professionnelle valorisante


et encourageante pour mon avenir.

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