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RAPPORT DE STAGE

EFFECTUE AU SERVICE GESTION DU FLUX


AGENCE MARITIME

Encadré par :S.OUARAHMOUN


Réaliser par : ACHRAF GHAMMAD
Spécialité: TECHNICIEN EN
GESTION DES ENTREPRISES
Période de stage : Du 28/01/2016 au
28/02/2016

ACHRAF GHAMMAD
20/02/2016
Avant de commencer ce rapport, je tiens à remercier
vivement tous ceux qui m’ont aidé de près ou de loin à
effectuer ce stage dans les meilleures conditions.

Je remercie messieurs TAHER hHIDAR- EL OUARZ


MOHAMMED, SOUKAINA.OURAHMOUN
,HASSAN AHMICH ,ABDESSAMAD EL MAGI
, qui mon aidé durant ce stage et qui m’ont soutenu en me
fournissant les informations et les renseignements
nécessaires pour l’élaboration de ce rapport.

J’adresse aussi mes vifs remerciements à tous les


professeurs et le corps administratif de l’école ISTA
OULED OUJIH Kénitra

1
Remerciements…………………………………………………………………………………………………………….1
Liste des abréviations…………………………………………………………………………………………………..3
Introduction ………………………………………………………………………………………………………………..4

Chapitre 1 : Présentation Générale du groupe OCP


APERÇU HISTORIQUE SUR L’OCP……………………………………………………………………………..7, 8

Historique : plus de 80 ans d’expérience………………………….……………………………………….9, 10, 11


ROLE ECONOMIQUE……………………………………………………………………………………………….12 et 13
FILIALES……………………………………………………………………………………………………………...13, 14, 15, 16

ORGANIGRAMME DU GROUPE OCP……………………………..…………………………………………….18

PARTENARIATS INTERNATIONAUX….………………………………………………………………………19, 20, 21

Chapitre 2 : Présentation du JORF LASFAR


PLAN DU JORF LASFAR……………………………………………………………………………………………..22
Installations Portuaires.....................................................................................................................................23
Superstructures portuaires …………………………………………………………………………………23, 24, 25

Chapitre 3: Service gestion du flux


Généralités ………………………………………………………………………………………………………………26
ORGANIGRAMME GESTION DU FLUX ……………………………………………………………………….27
SECTION EXPORT ………………………………………………………………………………………27, 28, 29, 30, 31,32
DOUANE …………………………………………………………………………………………………………………..32
Section import… ..………………………………………………………………...……………………………..33, 34 , 35
Vente local………………………………………………………………………………………………………….35, 36

Chapitre 4: Les taches effectuée au service IDJ/LC/F


CONCLUSION………………………………………………………………………………………………………….38

2
 OCP : GROUPE OFFICE CHERIFIEN DES PHOSPHATES
 SG : SECRETARIAT DU DIRECTEUR GENERAL
 CM : POLE COMMERCIAL
 FI : POLE FINANCES ET SUPPORT DE GESTION
 MN : POLE MINE
 RE : POLE RESSOURCES INFRASTRUCTURES ET ENVIRENNEMENT
 CIR : CAISSE INTERNE DE RETRAITE.
 CERPHOS : CENTRE D’ETUDES ET DE RECHERCHES DES PHOSPHATES MINEREAUX.
 SMESI : SOCIETE MAROCAINE D’ETUDES SPECIALES INDUSTRIELLES.
 SOTREG : SOCIETE DE TRANSPORT REGIONAUX (TRANSPORT DU PERSONNEL
 PROPRE A L’OCP).
 IPSE : INSTITUT DE PROMOTION SOCIO-EDUCATIVE
 CI : DIRECTION POLE CHIMIE
 CIS : DIRECTION MAROC PHOSPHORE SAFI
 CII : IMACID
 CIE : EMAPHOS
 CIP : PAKPHOS
 CI/CE : DEPARTEMENT CONSOLIDATION ECONOMIQUE
 CI /AP : DEPARTEMENT CONSOLIDATION ET PILOTAGE DE L’ACTIVITE
EXTERNALISATION ET SOUS TRAITANCE
 CIJ : LA DIRECTION MAROC PHOSPHORE JORF LASFAR
 CIJ/CP/F : SERVICE GESTION DES FLUX.
 CIJ/CP/M : SERVICE PRESTATIONS MARITIMES
 CIJ/EE : DEPARTEMENT ETUDES ET CONTROLE DE GESTION ECONOMIQUE
 CIJ/P : LA DIRECTION PRODUCTION
 CIJ/A : LA DIRECTION AMELIORATION PROCESSUS ET MOYENS
 CIJ/L : LA DIRECTION LOGISTIQUE ET RESSOURCES
 CIJ/LA : LA DIVISION GESTION ADMINISTRATIVE
 CIJ/LA/P : LE SERVICE DU PERSONNEL
 CIJ/LA/S : LE SERVICE SOCIAL
 CIJ/LA/M : LE SERVICE MEDICAL
 CIJ/LA/C : LE SERVICE COMPTABILITE
 CIJ/LA/J : LE SERVICE DES AFFAIRES JURIDIQUES
 ONCF : L’OFFICE NATIONAL DES CHEMINS DE FER
 MAP : MONO AMONIUM PHOSPHATE
 DAP : DOUBLE AMONIUM PHOSPHATE
 TSP : TRIPLE SUPER PHOSPHATE

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Depuis sa création, l’OCP ne cesse pas de s’améliorer. Au début, il ne

faisait qu’extraire le phosphate et l’exporter dans son état brut. Ensuite il a

créé deux unités pour la production de l’acide phosphorique à Safi,

auxquelles il a ajouté deux autres à Jorf Lasfar. A la fin des années 90, il a

adopté une nouvelle stratégie : il s’agit des partenariats avec ses clients

pour qu’ils investissent dans la création d’autres unités. Ainsi, il a signé son

premier contrat avec la Belgique et l’Allemagne ensuite l’Inde, et

dernièrement avec le Pakistan et le Brésil. Toutes ces unités sont des joints

en venture, c'est-à-dire que l’OCP se charge de tout ce qui est stockage,

manutention que ce soient des produits finis ou celui des matières

premières. D’ici 2020, l’OCP adoptera une autre nouvelle stratégie : il s’agit

de celle des contrats sous forme des clés en main, c'est-à-dire que l’OCP

assurera pour les dix unités prévues pour 2020 tout ce qui est matières

premières et tout ce qui est manutention de leurs produits vers le port.

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Fiche technique du groupe OCP :

Office Chérifien
Raison sociale
des Phosphates

OCP

Numéro du registre

de
Casablanca 40.327
commerce

Date de création
Dahir du 07/08/1920

Mise en place de la structure


Juillet 1947
d’un groupe

Angle Route d’El Jadida et BD

de la grande ceinture, B.P 5196


Siège social
Casa Mâarif, Casablanca

Tél. : 02-23-(00-01-20)-25

Directeur général
M. MOSTAFA TARAB

5
CHAPITRE I :Présentation générale du groupe l’OCP

1. Aperçu historique sur l’OCP :

Le nom phosphate vient de l’élément « phosphate »


délivre du mot grec « Phosphores » qui porte la lumière. Cet
élément extrait pour la première fois de l’urine en 1669 puis des
os d’animaux.
Dans le monde, l’industrie des engrais est à l’origine du
développement considérable de la recherche et de l’exploitation
des gisements de phosphates depuis la fin du 19eme siècle.
Plus de 80 % des phosphates exploités proviennent des gisements
sédimentaires, la plupart de ces gisement ont une origine marine,
c’est le cas des phosphates marocains, ces derniers occupent la
dernière place du sous –sol marocain tant par l’importance des
tonnages extraies (25 millions de tonnes en 1994).
Le gouvernement a promulgué le Dahir du 27 janvier 1920 qui
réservait à l’état marocain, les droits de recherche d’exploitation
et de commercialisation des phosphates, ainsi l’OCP fut crée par le
Dahir du 7 août 1920.
L’évolution des activités de l’Office et d’ampleur de ses projets de
valorisation ont conduit à la mise en place en 1974/75, d’une
structure du groupe permettant l’intégration de différentes entités
complémentaires au sein d’un même ensemble.

Le groupe ainsi constitué comprend aujourd’hui au tour de


l’Office :

6
 MAROC CHIMIE
 MAROC PHOSPHORE
 PHOSBOCRAA
 IMACID

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2. Historique : plus de 80 ans d’expérience

Les phosphates marocains sont exploités dans le cadre d’un


monopole d’État confié à un établissement public créé en août 1920,
l’Office Chérifien des Phosphates, devenu Groupe OCP en 1975. Mais
c’est le 1er mars 1921 que l’activité d’extraction et de traitement
démarre à Boujniba, dans la région de Khouribga. En 1965, avec la
mise en service de Maroc Chimie à Safi, le Groupe devient également
exportateur de produits dérivés. En 1998, il franchit une nouvelle
étape en lançant la fabrication et l’exportation d’acide phosphorique
purifié. Parallèlement, de nombreux partenariats sont développés avec
des opérateurs industriels du secteur, au Maroc et à l’étranger.

Le développement du Groupe OCP a été marqué par quelques grandes


dates. Sur le plan géologique, on distingue quatre étapes :

1905-1921 : période des pionniers.


1921-1951 : période des études fondamentales, stratigraphiques et
paléontologiques.
1960-1986 : période d’intensification des études sédimentologistes et
géochimiques, ainsi que de l’étude des gisements du Sahara marocain du
crétacé. D’un point de vue chronologique, voici les principales dates qui ont
marqué l’histoire du groupe OCP :
1920 : création, le 7 août, de l’office chérifien des phosphates (OCP).
1921 : début de l’exploitation en souterrain du phosphate dans la région
d’Oued-Zem sur le gisement de l’oued abdos, le 1er mars.
1931 : début de l’exploitation en souterrain à Youssoufia.
1932 : ouverture du centre minier de Youssoufia. Premières expéditions du
phosphate de Youssoufia vers le port de Casablanca.

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1936 : premier train de phosphate de Youssoufia vers le port de Safi.
1942 : création d’une unité de calcination à Youssoufia.
1951 : d démarrage de l’extraction en « découverte » à sidi-adouai
(Khouribga).début du développement des installations de séchage et de
calcination à Khouribga.
1954 : démarrage des premières installations de séchage à Youssoufia.
1959 : création de la société marocaine d’études spécialisées et industrielles
(SMESI), en mai.
1961 : mise en service de la première laverie à Khouribga.
1962 : création de la société Maroc chimie. Début de la valorisation avec le
démarrage des installations de l’usine de Maroc chimie, à Safi.
1969 : entrée de la société de transports régionaux (SOTREG) en juillet, de
Maroc phosphore en août et de MARPHOCEAN en octobre.
1974 : lancement des travaux pour la réalisation du centre minier de ben
guérir, en mai. L’OCP prend le contrôle de la société marocaine des
fertilisants (FERTIMA), crée en 1972 naissances de l’institut de promotion
socio-éducative (IPSE), en août.
1975 : création du groupe OCP. Intégration des industries chimiques aux
structures internes de l’OCP, en janvier. Création du centre d’études et de
recherches des phosphates minéraux (CERPHOS), en octobre.
1976 : en mai, transfert au Maroc du siège social de la société phos
boucraa, dont l’OCP détient 65% du capital. Démarrage de Maroc
phosphore I et Maroc chimie II, en novembre.
1978 : création de l’union industrielle de montage (UIM), en janvier.
Démarrage de la première unité de calcination à Youssoufia.
1981 : démarrage de Maroc phosphore II. L’OCP entre dans le capital de la
société playon (Belgique).

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1982 : début des travaux de construction du complexe chimique Maroc
phosphore III-IV à jorf lasfar (mars). Démarrage du complexe de séchage
d’Oued- Zem.
1986 : démarrage des différentes lignes d’acide sulfurique et d’acide
phosphorique de Maroc phosphore III-IV.
1987 : démarrage des lignes d’acide d’engrais de Maroc phosphore III-IV
(octobre décembre).
1988 : chargement du premier navire de DAP de jorf lasfar (janvier).
1994 : démarrage du projet minier de sidi chennane.
1996 : création de la société Euro-Maroc phosphore (EMPHOS).
1997 : accord d’association entre le groupe OCP et le groupe indien birla
pour la réalisation, en joint venture, d’une unité de production d’acide
phosphorique à
Jorf lasfar de 330,000 tonnes de P205 par an, en mars. Aux termes de cet
accord, la fertilizers and chimicals du groupe Birla (novembre).
1998 : démarrage de la production d’acide phosphorique purifié
(EMAPHOS, jorf lasfar), le 31 janvier. Le groupe obtient le prix normal de la
qualité.
1999 : démarrage de la production d’acide phosphorique de l’usine
d’IMACID à jorf lasfar, le 1er novembre.
2002 : prise de participation dans la société indienne PPL en joint- venture
avec le groupe Birla.

3. Rôle économique de l’OCP

L’OCP occupe une place de leader que se soit, à l’échelle nationale ou


internationale. Il joue un rôle primordial sur le plan économique et social
par la source de revenus qu’il présente et par le nombre d’agents qu’il
emploi.
Il faut marquer que le groupe OCP et ses filiales bénéficient de trois
principaux privilèges qui sont comme suit :

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Premier exportateur mondial du phosphate
 Premier exportateur mondial de l’acide phosphorique

 exportateur mondial du phosphate sous toutes formes.

 LES RENTREES DE DEVISES :

Grâce à ses exportations, l’OCP assure à l’Etat environ un quart des


entrées des devises, qui sont utilisées pour le règlement de paiement
extérieur pour l’achat des produits et des biens d’équipements dont il a
besoin.

 LA TRESORERIE DE L’ETAT :

L’OCP soumis aux législations en vigueur en ce qui concerne les taxes, les impôts
et les droits de douanes. En plus de cela, les bénéfices disponibles ajoutés
aux différents versements pour impôts et taxes constituent une réelle et
importante contribution de l’office aux entrées budgétaires de l’Etat.

 LES ORGANISMES PUBLICS :

L’OCP contribue avec une large part dans le chiffre d’affaire de plusieurs
établissements publics par le biais de divers services et prestations tels
que :

 L’office national des chemins de fer (ONCF)


 L’Office nationale de l’électricité (ONE)
 L’Office nationale de l’eau potable (ONEP)
 L’Office d’exploitation des ports (ODEP) devenu cette année ANP + SODEP

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4. FILIALES :

Le Groupe OCP comprend 12 filiales qui opèrent dans des secteurs


différents mais qui assurent une synergie qui fait sa force.
En effet, les filiales OCP sont les suivantes :
Maroc phosphore ; (MP)
Cette société constitue le rôle de l’industrie chimique du Groupe, elle est
chargée de la production de l’acide phosphorique, sa gestion est attribuée à
la direction des industries chimiques.

Centre d’Etude de Recherches de phosphates; (CERPHOS


Crée en 1975 ,le CERPHOS mène des recherches sur les minerais ,et en
particulier les phosphates ,ses activités portent aussi bien sur la
connaissance l’exploitation et la valorisation des gisement ,que sur les
produits et procédés
mis en œuvre dans l’industrie. Au fil des années, ces activités se sont
élargies à des domaines liés à la corrosion, à l’assistance en matière de
qualité et à la préservation de l’environnement. CERPHOS est par ailleurs
chargé de la

promotion de l’usage de l’acide phosphorique purifié utilisé notamment en


industrie agroalimentaire.

Société Marocaine d’Etudes Spéciales et


Industrielles ;(SMESI)
Créée en 1959, elle se charge de réaliser des études d’Ingénierie, des
travaux d’entreprise générale, de montage et de maintenance. La société

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détient 948 agents, dont 124 agents occasionnels. La SMESI accompagne le
Groupe OCP dans son processus de développement depuis environ 40 ans,
période durant laquelle elle a acquis une solide expérience et un savoir-
faire d'un niveau élevé dans les prestations d'études d'ingénierie, de
montage et de réalisations d'unités "clés en main" dans différents
domaines : Comme le traitement des minerais, la manutention et l'industrie
chimique. La SMESI exerce ses activités essentiellement au sein de l’OCP,
mais plusieurs opérateurs économiques et industriels du pays font appel à
ses services.

Société des Transports Régionaux ; (SOTREG) :


Cette société assure le transport du personnel du Groupe.

Marphocean (100% OCP) :


Un des plus grands transporteurs d'acide phosphorique au monde.
Créée en 1973 pour répondre notamment aux besoins de transport d'acide
phosphorique produit par Maroc Phosphore, Marphocean assure
actuellement le transport d'environ le quart des exportations du Groupe en
ce produit Le volume annuel transporté est de l'ordre d'un million de
tonnes et concerne l'acide phosphorique du Groupe et divers autres
produits pour des tiers. La flotte de Marphocean se compose de 4 navires
d'une capacité totale de 108.200 TPL.
Société de Transport et d’Affrètement Réunis ;( STAR) :
Créée en 1962, cette société a pour mission de se charger des opérations
d’affrètement des navires.
IPSE:
L’institut de promotion socio-éducative (IPSE) a été crée en 1974 pour
prendre le relais des écoles de la mission universitaire et culturelle
française. Cette association à but no lucratif a pour vocation de promouvoir
les activités d’enseignement et d’éducation en faveur des enfants du
personnel du groupe

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Figure 1 : site OCP

14
5-Organigramme du groupe OCP :

15
6. Partenariats internationaux :

Dans le cadre de sa stratégie de développement à l’international, le groupe


OCP a noué des partenariats durables avec ses clients. Cette coopération
touche aussi bien les accords de livraison à moyen et long terme que al
construction d’unités de production.
Dans cette optique, des unités basées au Maroc et à l’étranger sont en
exploitation en joint –venture avec des partenaires .D’autres axes de
collaboration sont actuellement à l’étude ou en cours de réalisation
notamment avec l’Iran, le Pakistan et le Brésil.
PRAYON (50% OCP, 50% SRIW-Belgique) :
Les activités de PRAYON couvrent notamment la fabrication et la vente
d'engrais, d'acide phosphorique et autres produits chimiques, dépigmentes
minéraux, ainsi que la mise au point et la vente de techniques (acides
phosphoriques, fluor, uranium, agitation, ...).
La société dispose de 2 sites de production en Belgique (Engins et Purus).
IMACID (50% OCP, 50% Chambal Fertiliser Inde) :
Installée dans le Complexe industriel de Jorf Lasfar, cette unité, fruit du
partenariat entre l’OCP et le Groupe indien BIRLA, produit annuellement
330.000 t/an d’acide phosphorique.
EMAPHOS (Euro Maroc Phosphore : 33,33% OCP, 33,33%
PRAYON, 33,33% CFB-Allemagne) :
L'usine d'Emaphos a été construite sur le site de Jorf Las far, en partenariat
avec la société Prayon et la société Chemische FabrikBudenheim (CFB-
Allemagne).
Elle a une capacité de production de 120.000 tonnes P2O5 d'acide
phosphorique purifié par an
Zuari Maroc Phosphate (50% OCP, 50% Chambal Fertiliser
Inde) :

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Société d’investissement qui détient 74% de PPL (Paradeep Phosphate Ltd)
spécialisée dans la fabrication des engrais phosphatés, 1 million de tonnes
par an. Les 26% restant sont détenus par l’Etat indien.
Pakistan Maroc Phosphore : (50% OCP, 25% FFBL, 12 ,5%
Fauji Fondation, 12 ,5% FFCL) :
Le protocole d’accord signé au Pakistan entre l’OCP et Fa Uji Fertiliser Bin
Qasim Limited (FFBL) vient d’aboutir à la création de Pakistan
Maroc Phosphore, qui est une société de droit marocain, répartie comme
suit : OCP (50%), FFBL (25%), Fa Uji fondation (12,5%) et Fa Uji Fertiliser
Compagni Limited- FFCL (12,5%)
Démarrage : prévu en 2008
Construction d’un complexe intégré destiné à subvenir en priorité aux
besoins de Bunge (Brésil) en engrais.
Localisation géographique : JorfLasfar (Maroc)

Chapitre II: PRESENTATION DU PORT JORF LASFAR


1. Plan du port de JorfLasfar :

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Le port de JorfLasfar est construit entre 1974 et 1982, ouvert au
commerce international depuis 1982, le port de JorfLasfar constitue l’un
des maillons de l’infrastructure portuaire du Maroc. Il est situé à 17 Km au
sud de la ville d’El Jadida. Il dispose de capacités nautiques lui permettant
d’accueillir des navires de port en lourd de 120.000 tonnes. Ce port est
conçu pour répondre à un trafic maritime de plus de 25 millions de tonnes
grâce à ses infrastructures, à son outillage et au développement des
complexes phosphatiers et thermiques et d’une zone industrielle. Le port
industriel a été conçu pour être un port d’exportation des phosphates et des
engrais. Sa vocation a déterminé son emplacement entre trois gisements de
phosphate (Benguerir, Youssoufia et Khouribga).

L’infrastructure du port de JorfLasfar comprend l’existant des


installations et des superstructures portuaires nécessaires pour le stockage
des matières chargées ou déchargées, leur manutention, le pompage
d’eau,…

2. INSTALLATIONS PORTUAIRES :

 Hangar de stockage de soufre solide ;


 Unité de fusion filtration de soufre ;
 Bacs de stockage de soufre liquide ;
 Bacs de stockage d’acide sulfurique ;
 Bacs atmosphériques des stockages d’ammoniac ;

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 Station de filtration et de pompage d’eau de mer ;
 Station d’ensachage des engrais destinés à l’exportation.

3. SUPERSTRUCTURES PORTUAIRES :

Déchargement :

 Soufre solide à l’aide de 2 portiques ;


 Soufre liquide ;
 Ammoniac à l’aide d’un bras de déchargement ;
 Acide sulfurique à l’aide d’un bras de déchargement.

Chargement :

 Phosphate à l’aide de 2 portiques ;


 Engrais en vrac à l’aide de 4 portiques ;
 Engrais en sac à l’aide de 2 portiques ;
 Acide phosphorique marchand à l’aide de 2 bras de
chargement.

Acide phosphorique purifié à l’aide d’un bras dédié

Le port de JORF LASFAR contient 14 quais parmi lesquels certains sont


réservés au chargement et d’autres au déchargement d’une matière bien
précise. Leurs caractéristiques sont les suivantes :

 1èr quai : c’est un quai desservi par 2 convoyeurs liés directement de


l’usine jusqu’au port, il est le plus grand quai du port avec 300m de
longueur. Ce quai dispose de deux portiques qui permettent le
chargement maximal de 24000 T/J.

 2éme quai :il est plus moderne que le premier, avec une longueur
de 225m .il permet le chargement des engrais (MAP ; DAP ; TSP) en
vrac ou en sacs. Ce quai peut atteindre une cadence journalière de
chargement de 1000 TM/H.

 3émé quai :c’est un quai exploité par la société JLEC (JORF


LASFAR ELECTRIC COMPANY), il permet le déchargement de la
houille (charbon naturel).

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 4éme quai : il est de 250m de longueur, ce quai est destiné au
déchargement du Soufre en vrac avec une cadence journalière qui vari
entre 3000Tm et 20000Tm.

 5éme quai : c’est un quai de 180m de longueur ; équipé par des


moyens spécifiques de déchargement du soufre liquide. Il est d’une
capacité journalière de 15000 TM/j.

 6émé quai : réservé pour le déchargement de l’ammoniac et pour le


chargement de l’acide phosphorique normal, il est de 225m de longueur.

 7éme quai : il est de 225 m de longueur, réservé pour le chargement de


l’acide normale avec une cadence de 24000T/j et l’acide purifié à
16000T/j, aussi on peut l’utiliser pour le déchargement de l’acide
sulfurique.
N.B : pour plus de précautions de sécurité, il est indispensable
d’entamer des analyses pour savoir la possibilité de réaction entre
l’acide purifié et le résidu des matières déjà transportées ; et ceci
peut prendre quelques heures (6h au minimum). Cette opération est
appelée ‘’first foot’’

 8éme quai :c’est un quai d’attente utilisé pour toute autre raison que
celle du chargement ou déchargement (saisie douane, approvisionnement
en carburant, eau potable etc.)

 9éme quai :réservé pour le déchargement du gaz.

 10, 11,12, 13,14ème quai : sont des quais à usage divers.

20
Chapitre III: SERVICE GESTION DU FLUX

1. Généralités :

Son rôle principal consiste à gérer les flux physiques et les flux
d’informations qui s’introduisent dans la chaîne logistique notamment dans
le cycle de production.
Le service assure donc la réception des matières premières nécessaires à la
marche normale de l’ensemble industriel du Groupe O.C.P au Jorf Lasfar
telles que le phosphate, le soufre, l’ammoniac, l’acide sulfurique,… et
d’assurer le suivi du chargement des engrais, des phosphates, l’ACP normal
et purifié…, à l’export ou au marché local. Pour cela le service Gestion des
Flux veille à :
La détermination des tonnages des engrais solide et liquide, de l’acide
sulfurique et de l’ammoniac à bord des navires à l‘importation ;
Coordonner entre les différents intervenants concernés (EMAPHOS,
IMACID, PMP, BMP, différents Services à CIJ, Agences maritimes, ANP,
DOUANE, Surveillants maritimes etc.…)
Appliquer de la réglementation en vigueur relative au dédouanement des
marchandises.
Ce service est en liaison directe avec la DC à Casablanca et les usines
de production au Jorf Lasfar afin de faciliter la gestion des entrées et sorties
en terme de matière première et produit fini.

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2. Organigramme du service Gestion des Flux :

Chef de service

Secrétariat

Section des Flux Section Export Section Import

Vente Locale Douane Équipes postées

3. Descriptif des procédures et documents gérés par le service :

A. Section export :

Sa tâche est la prise en charge du navire dès son arrivée et tout au


long de son chargement, et la préparation de son dossier avec la
collaboration des équipes (agents postiers).
La procédure diffère selon s’il s’agit d’engrais ou d’acide phosphorique à
exporter.
Ainsi; pour exporter un tierce produit, on procède comme suit:
1ère étape :

On réceptionne l’avis de chargement provenant de la direction


commerciale.
L’avis de chargement est un document entre le client et Maroc Phosphore
qui sert à informer le service IDJ/LC/F de la demande détaillée du client

22
(quantité désirée, destination, prix …) que l’OCP doit satisfaire sous réserve
que le navire

Envoyé par le dit client respecte la planche mentionnée dans l’avis qui
représente l’intervalle de jours où son arrivée est attendue.
En effet ; passé ce délai ou au contraire arrivé avant la date prévue, le navire
n’accostera pas de peur de contrecarrer le planning des quais. Dans le
premier cas, il rebroussera chemin ; dans le deuxième, il restera en rad
jusqu’à la date prévue pour lui.
Ce document prévient ainsi le service de l’arrivée du navire qu’on devra
charger de marchandise par la suite sans quoi, le dit navire ne peut pas
rentrer : il restera en rad ou retournera d’où il vient.
Outre cela, l’avis comporte le connaissement, autrement dit le bill of lading
et la lettre de crédit que j’expliquerai dans ce qui vient.
Le connaissement dont s’occupe l’agence maritime représente une fiche
descriptive du produit. Etabli par l’agence maritime, il constitue une preuve
à l’appui comme quoi le client a véritablement chargé la qualité
marchandise qu’il a commandée ; il sert à ce que l’OCP soit payé car sans le
BL (bill of lading), on ne sera pas payé.
En revanche, la lettre de crédit, elle, est un document entre client et sa
banque. C’est un document qu’établit la banque et qui assure à l’OCP qu’il va
bel et bien être payé en bon et du forme (car le client ne paiera pas de
suite). C’est une sorte de garantie pour l’OCP qui lui affirme que tel client
est solvable.
Après cela, les agents du IDJ actualisent la situation journalière qui
représente l’historique détaillé des entrées et sorties des navires c’est
àdire : nom de chaque navire, la quantité qu’il a chargée ou déchargée, …
2ème étape :

Le IDJ établit (prépare) l’autorisation de chargement signée par le chef de


service. C’est un document qui permet, comme son nom l’indique, de
charger la marchandise dans le navire.
La non disponibilité de cette pièce empêchera le chargement du navire.

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Jusqu’ici, le navire est en rad ou n’est pas encore arrivé
3ème étape :

Le IDJ établit la demande d’accostage sans quoi le navire ne peut accoster


au quai, il restera en rad ou retournera d’où il vient.
4ème étape :

Le IDJ prépare le statement of facts qui constitue l’historique de l'escale du


navire au port de chargement, c'est à dire la date et l'heure de son arrivée
en rad, de son accostage, de son inspection et du début ou de la fin de son
chargement.
Entre temps, le navire aura envoyé un message à l’agence maritime,
notamment la notice of readiness pour prévenir que le navire est proche du
port et qu’il devra accoster pour qu’on lui prépare le quai.
A ce niveau, si tout est en ordre, le navire accoste, il est à présent au quai.
A présent; s’il s’agit d’export d’acide phosphorique, la procédure
s’acheminera autrement que s’il s’agit d’export d’engrais.
Si on est dans le cas d’acide phosphorique, l’étape qui suit est :

5ème étape :

Les agents de service IDJ, autrement dits les shipersurveyor, montent à


bord du navire pour inspecter les tanks (les citernes où on place l’acide
dans le navire).
Si on juge le navire non prêt à charger (citernes pas propres), on lui
réclame la readinessrequest, qui comme son nom l’indique, est une
demande de propreté qu’on adresse au navire. En effet, il ne
chargera pas jusqu’à ce qu’il soit jugé prêt pour cela.

Dans le cas positif, si le navire est jugé prêt à charger, alors on lui
remet le cleanlinesscertificate qui assure que les citernes sont
propres et aptes à recevoir de l’acide phosphorique sans qu’il ne soit
infecté par aucun corps indésirable qui pourrait nuire à sa qualité, le
ship’s stop qui certifie que le navire prend en charge d’arrêter le
chargement quand la quantité d’acide demandée est atteinte et
l’autorisation de chargement aux chargeurs (contenant le tonnage
demandé, la cadence…) signée par le

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chargeur du client (au navire) et l’agent d’inspection de l’OCP pour
donner le feu vert pour le chargement, signe qu’il n’ y a rien à signaler.

Si le navire doit charger plusieurs qualités (plusieurs produits), on


détermine la qualité par laquelle on va entamer l’opération et l’ordre
de chargement que l’on suivra (cela dépend de la situation du stock
notamment de la disponibilité des produits).

Une fois le chargement terminé, on procède à l’ullage qui revient à


mesurer la hauteur vide dans la citerne pour remplir le rapport
d’ullage afin de déterminer la quantité d’acide chargée.
Finalement, on détermine la cadence du chargement y compris les
arrêts dans le S.O.F (statement of facts) et on ramène un échantillon
pour l’envoyer au labo de l’usine pour être analysé.
En revanche; s’il s’agit d’engrais, l’étape qui suit est :
6ème étape :

Les agents du CIJ font le sondage des ballastes (citernes contenant de


l’eau accrochées au navire pour l’équilibrer qu’on vide peu à peu pendant le
chargement d’engrais dans la mesure où la cargaison remplace l’eau des
ballastes), lisent le tirant d’eau (des graduations au dehors du navire qui
montrent le degré d’enfoncement du navire dans l’eau afin de déterminer la
constante du navire, constante qui représente tout ce qui ne peut être
comptabilisé dans le tonnage final tel que l’équipage et le matériel à bord)
après quoi on remplit l’initial draftSurvey et l’initial draft ballast et montent
à bord pour inspecter les holds de leur traduction française : les calles (qui
sont les chambres où on met l’engrais en vrac dans le navire) pour vérifier
si elles sont propres. On demande par ailleurs le rapport des trois dernières
cargaisons chargées.
Si le navire est jugé non prêt on remet la cleanlinessrequest au ship
office pour certifier en la signant qu’il y a problème dont l’OCP n’est pas
tenu responsable et que ce retard sera pris en charge par le client jusqu’à ce
que sescalles soient jugées propres, entre temps le navire selon le temps
qu’il lui faudra pour être prêt se déplacera du quai où il a accosté vers un
autre quai, retournera en rad ou sortira du port, Sinon, si le navire est prêt à
charger, on lui remet le cleanlinesscertificat, la rain’sletter qui
responsabilise le navire des dommages éventuels qui pourraient arriver à la
cargaison d’engrais du fait que c’est lui qui prend en charge la tâche de

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fermer ses calles en cas de pluie et l’autorisation de chargement (préparée
au préalable) aux chargeurs, signée et dupliquée.
Après chargement, on fait un ultime sondage des ballastes et du tirant
d’eau en calculant les ballastes vidées lors du chargement pour calculer la
cargaison chargée.
Si la quantité qu’on a chargé s’avère être exactement celle demandée,
on établit un rapport final : final draftsurvey et final draft ballast).
En revanche, si la quantité s’avère incomplète, on remet une
autorisation complémentaire de chargement et on poursuit le chargement
jusqu’à satisfaire la demande.
B. La douane :
Ceci dit, tout acte ayant trait à la commercialisation de ces produits
(import et export), doit faire l'objet d'une déclaration par l'OCP auprès de
l'administration de douane et impôts indirects, selon la législation qui régit
le commerce international.
Saisie et régularisation des produits (DAP, TSP, ACP, ACCP) selon des
différents régimes.
Suivi des déclarations jusqu'à fin délai de la DUM provisionnelles.
Établissement des documents douaniers.
Suivi des navires sur registre (date fin de chargement, tonnage fin de
chargement, valeur en US. $, valeur en DH)
Calcul de redevance de l'exploitation des phosphates
Établissement des fiches vertes pour les matières premières (soufre,
ammoniac)
Régularisation

C. Section import
La politique de l'OCP dans la fabrication, se base sur la valorisation
des phosphates, cette valorisation faite appel à des matières premières
autres que le phosphate, c'est pourquoi le recours au marché mondial reste
inévitable.
L'OCP importe le soufre a l'état liquide, l’ammoniac et l'acide
sulfurique, ces matières entrent dans la production de l'acide

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phosphorique, en solution, l’acide phosphorique purifié, les engrais : DAP,
TSP, MAP, pour être réexportés ou livrés au marché local.

Ces importations s'opèrent sur deux façons:

 Importation simple ou définitive.


 Importation en admission temporaire.

Toutes les matières premières (à l'exception des phosphates) parviennent à


l'OCP par voie maritime grâce à des navires de différentes capacités qui
sont déchargés au port de JORF LASFAR.

La section import fait le suivi de toutes les cargaisons déchargées, et fait le


nécessaire auprès des services de production au complexe, et la direction
commerciale. Cette section est en liaison étroite avec la section douane.

Quand le besoin en une matière première donnée se fait ressentir (soufre


solide, soufre liquide, ammoniac, potasse ou acide sulfurique), la direction
commerciale lance une commande.

La DC envoie un message via courrier au DIJ dans lequel (quantité, timing,


provenance..) sont indiqués.

A l’approche de l’entrée du navire, on actualise l’état hebdomadaire


(situation des livraisons) via la messagerie d’intranet des E.T.A (expected
time for arrival).

L’agent spécialisé, autrement dit consignataire ou prestataire, qui s’occupe


de la consignation du navire c’est àdire le personne qui s’occupe du bateau,
de l’équipage .., informe le service de l’arrivée du navire et demande si le
quai est prêt.

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Pour que le navire puisse accoster, un document est jugé primordial : le
connaissement ou le bill of lading qui est aussi la reconnaissance du
commandant du navire d'avoir chargé au bord du navire la cargaison.

On reçoit ensuite la facture commerciale avec possibilité de ristourne ou de


rabais Puis on établira les :

 certificat d’analyse, qui présente les résultats du département


d'analyse sur les produits exportés montrant le pourcentage de
chaque composante chimique du produit à partir de l'échantillon de
la cargaison chargée à bord de ce navire.

 certificat d’origine, qui fait foi de témoignage par la chambre de


commerce sur l'origine marocaine de la marchandise.

 certificat de poids, dit également certificat de quantité et qui est


certificat rédigé par l'expéditeur du produit pour vérifier que la
quantité exportée est conforme à la description citée au
connaissement, ainsi que la répartition de cette cargaison au bord du
navire.
 certificat Eur1, (en cas de marchandise émanant de l’union
européenne), et qui est une autorisation, émise par la douane, pour la
circulation de la marchandise au sein des pays de l’UE (union
européenne).
On réceptionne le reçu d’échantillon (receipt of cargo sample for
consignes). Après la fin du déchargement, on établit le statement of fact :
historique du séjour du navire au port signé par l’agent consignataire,
l’agent de Maroc Phosphore et le Master (commandant du navire)
D. la vente locale :

Le processus de la vente locale est comme suit :

 On reçoit la commande de la direction commerciale via fax ou mail.


 On entame la préparation de la commande (on établit le bon de sortie et on
instruit la situation journalière).
 On enregistre la commande sur papier (un registre consacré à cet effet) et sur
outil informatique pour une traçabilité fiable.

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 Dès présentation du camion à l’usine, le camion fournit un bon d’enlèvement
qui renseigne sur le type de marchandise désiré, le tonnage, la destination, le
numéro du camion…
 Le camion subit un contrôle de sécurité (contrôle de l’état : pneus, vannes par
exemple s’il s’agit d’un camion-citerne consacré à la vente de l’acide
phosphorique ; et contrôle de l’état du camion benne consacré à la vente
d’engrais) ; après cela, le poste de garde fournit un bulletin de suivi.
 Si le contrôle de sécurité est non satisfaisant, le camion ne chargera pas,
rebroussera chemin et ne reviendra que lorsqu’il sera prêt.
 Sinon, si le contrôle de sécurité s’avère probant, le camion va sur le pont
bascule pour la première pesée, en l’occurrence la tare.
 L’agent CPF donne l’autorisation de chargement.
 Le camion va au pont de chargement.
 Après chargement, le camion subit une 2ème pesée et l’agent OCP remplit le
bon de sortie pour s’assurer de la quantité chargée exacte.
 Le camion s’en va en emportant une étiquette de la pesée et une copie du bon
de sortie.
 En fin de journée, l’agent au pont bascule nous communique a situation des
livraisons journalière grâce à laquelle on instruit la situation des reliquats
(tableau des clients et leur commande livrée en produits toutes qualités
confondues qui permet de savoir ce qui reste à livrer) qui nous permettra par
la suite d’actualiser l’état global des livraisons de chaque quinzaine détaillée
(pour les engrais) et chaque mois (pour l’acide phosphorique) car de par sa
consommation fréquente, le taux de rotation du premier est supérieur à celui
du deuxième.
 On faxe cet état global à la DC pour procéder à la facturation.

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 Le DIJ établit le rapport mensuel livraisons du marché local pour une réunion
qui se tient mensuellement avec les chefs de service (bilan mensuel du
rendement).

Chapitre IV : Les taches effectuées au Service IDJ/LC/F

SECTON EXPORT :

 Gestion et archivage sur la base de données des informations


concernant les navires à l’export.
 Etablissement de la situation journalière des navires au port.
 Détermination des quantités chargées à bord des navires.
 Gestion des mouvements des navires en fonction des stocks de la
disponibilité des quais et des instructions de la DC.
 Suivi les réclamations clients concernant la qualité et la quantité.
 Classement des dossiers navires.

SECTION IMPORT :

 La détermination des tonnages du soufre solide et liquide, de l’acide


sulfurique et de l’ammoniac à importer ;
 La détermination des tonnages des engrais, phosphate et acides à
exporter;
 La supervision du chargement et déchargement des navires ;

SECTION DOUANE :

 Enregistrement et liquidation des déclarations douanières des produits à


l’import ; à l’export ; des matières auxiliaires et des ventes locales.
 Suivi des déclarations jusqu'à fin délai de la DUM provisionnelles.

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En guise de conclusion, je peux déduire que le présent rapport traduit

les efforts très importants, engagés durant cette période de stage en

s’appuyant sur les connaissances acquises en formation. Ce rapport

contient également des informations générales sur le groupe Office

Chérifien Des Phosphates et les activités effectuées par ces différents

services.

Je peux ajouter aussi que ce stage m’a permis le réel contact avec la vie

professionnelle, et m’a facilité les tâches suivantes :

 Le contact avec le milieu professionnel

 L’adaptation à la vie active de la direction.

 La participation aux différentes activités existantes.

 Le développement de mes connaissances professionnelles.

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