Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
THEME :
MISE EN MARCHE D’UNE POMPE
PROFESSEUR :
KRA ESSI
RÉALISÉ PAR :
BEUGRE Abre Christian
OUATTARA Yao Isaac
OUMAR Hassane
TRAORE Aminata Tchépory
CLASSE : PGE 2
SOMMAIRE
INTRODUCTION ....................................................................... 3
CONCLUSION ............................................................................ 30
Page | 2
Production et Gestion de l’Énergie 2018-2019
INTRODUCTION
L'existence de l'eau et sa non disponibilité ont toujours conduit les hommes
à chercher des moyens de mettre ce liquide précieux à leur portée et pour une
meilleure utilisation. Ainsi on est passé de l'utilisation de la gourde et des
calebasses aux pompes en passant par bien d'autres moyens d'élévation et de
transport de l'eau. Les pompes qui constituent aujourd'hui des éléments
essentiels dans les domaines où l'élévation ou le transport des fluides sont
utilisées notamment dans le domaine de l'industrie, elles jouent un rôle
incontournable dans l'exploitation aussi bien industrielle que domestique de
l'eau. Très efficaces par leur fonction, leur maîtrise est indispensable pour une
bonne conduite, mais aussi pour une utilisation optimale de ces outils à
consommation d'énergie relativement élevée.
Tout au long de ce travail, nous sous intéresserons au processus de mise
en marche de la pompe. Nous présenterons d'abord de manière générale les
pompes centrifuge et volumétrique, leurs principes de fonctionnement ainsi
que leurs caractéristiques. Ensuite nous nous attarderons sur le processus de
mise en marche de la pompe centrifuge et terminerons par celui de la pompe
volumétrique.
Page | 3
Production et Gestion de l’Énergie 2018-2019
I. Principe de Fonctionnement
1. LES POMPES CENTRIFUGES
Une pompe centrifuge est constituée par :
• Une roue à aubes tournant autour de son axe ;
• Un distributeur dans l'axe de la roue ;
• Un collecteur de section croissante, en forme de spirale appelée volute.
1.1. Caractéristiques
Les hauteurs manométriques totales fournies ne peuvent dépasser
quelques dizaines de mètres. Pour dépasser ces valeurs on utilise des pompes
centrifuges multicellulaires où plusieurs roues sont montées en série sur le
même arbre. Le refoulement d'une des pompes communique avec l'aspiration
de la pompe suivante. Il est également possible de coupler en série plusieurs
de ces pompes.
Le rendement est de l'ordre de 60 à 70 % : il est inférieur à celui des
pompes volumétriques.
Les pompes centrifuges vérifient des lois (lois de similitude) qui à
partir d'une courbe caractéristique établie pour une vitesse de rotation N de la
roue de la pompe permettent d'obtenir la caractéristique pour une vitesse de
Page | 4
Production et Gestion de l’Énergie 2018-2019
N′
QvN’=QVN * N ;
2
N′
HtN'=HtN* ( N ) ;
3
N′
PN’=PN*( N )
2. LES POMPES VOLUMETRIQUES
• les pompes volumétriques rotatives : Ces pompes sont constituées par une
pièce mobile animée d’un mouvement de rotation autour d’un axe, qui tourne
dans le corps de pompe et crée le mouvement du liquide pompé par
déplacement d’un volume depuis l’aspiration jusqu’au refoulement.
Page | 5
Production et Gestion de l’Énergie 2018-2019
Page | 6
Production et Gestion de l’Énergie 2018-2019
Cr : couple résistant ;
w : vitesse de rotation.
Le couple d’accélération est : ΔC = Cm-Cr.
Il dépend de la loi de variation de vitesse w= f(t) et est d'autant plus
grand que le temps de démarrage est plus petit et l'inertie plus grande. Pendant
un démarrage lent, la courbe du couple en fonction de la vitesse de rotation N
prend la forme parabolique dessinée ci-après :
A vitesse nulle, le couple résistant n'est pas nul dans le cas où il faut tenir
compte du couple de frottement mécanique initial dans le palier du moteur et
de la pompe.
Page | 8
Production et Gestion de l’Énergie 2018-2019
Page | 10
Production et Gestion de l’Énergie 2018-2019
Page | 11
Production et Gestion de l’Énergie 2018-2019
Page | 12
Production et Gestion de l’Énergie 2018-2019
Sur la figure 10.a, sont représentées les vitesses angulaires (en tr/min)
de la pompe et du moteur. Et ceci, dans le cas de l'essai 1. La superposition
de ces 2 courbes est obligatoire pour la détermination de l'instant de
synchronisme dans la limite de précision offerte par la cellule
photoélectrique.
Page | 13
Production et Gestion de l’Énergie 2018-2019
Page | 14
Production et Gestion de l’Énergie 2018-2019
wm−wn
Cm(w m)=Cmn∗ ;
wn−ws
Page | 15
Production et Gestion de l’Énergie 2018-2019
Page | 16
Production et Gestion de l’Énergie 2018-2019
Volant d’inertie :
Inertie Jv = 0,218 kgm2
Embrayage:
Inertie côté moteur Jem =1,2.10-2 kgm²
Inertie côté pompe Jep =1,8.10-3 kgm²
Constante de temps t=0,02 s
Ligne d'arbre:
Coefficient de raideur k =7000 mN/rad
Pompe:
Inertie Jp=0,0085 kgm²
Jeau =0,001 kgm²
Page | 18
Production et Gestion de l’Énergie 2018-2019
Page | 19
Production et Gestion de l’Énergie 2018-2019
la roue pour l'essai 11 et l'essai 13. Elles sont à comparer à chaque fois aux
résultats de l'essai 1. La durée de montée en vitesse de la roue est identique
pour les 2 essais. Par contre, chacun de ces essais se caractérise par une loi
d'accélération légèrement différente. On note par exemple des valeurs
d'accélération plus grandes dans l'essai 13 à l'approche de l'instant de
synchronisme. Ceci peut s'expliquer notamment par le fait que la masse de la
colonne liquide en mouvement dans l'essai 13 est plus faible que celle de
l'essai 1 ou l'essai 11.
- Géométrie de la pompe : la durée du démarrage réalisé avec la pompe (L)
(figure 25) est plus courte que celle obtenue avec la pompe (G) (figure 19).
L'accroissement de l'accélération dans l'essai 16 est continu, ce qui pourrait
être attribué à la raideur de l'arbre de la pompe (L). Le niveau maximum
d'accélération est nettement supérieur à son équivalent dans l'essai de
référence. Cette constatation est en rapport avec la faible valeur d'inertie de
la roue (L) en comparaison avec celle de la roue (G). Les valeurs des
diamètres intérieurs et extérieurs des roues essayées pendant cette campagne
de mesures sont mentionnées ci-après :
Page | 20
Production et Gestion de l’Énergie 2018-2019
D l : diamètre
40 64 40
intérieur (mm)
D2: diamètre
190 209 202
extérieur (mm)
Page | 21
Production et Gestion de l’Énergie 2018-2019
Page | 22
Production et Gestion de l’Énergie 2018-2019
Page | 23
Production et Gestion de l’Énergie 2018-2019
Page | 24
Production et Gestion de l’Énergie 2018-2019
cylindres et les palettes en créant ainsi une aspiration du liquide d'un côté et
un refoulement de l'autre.
Caractéristiques et utilisation : ce sont des pompes caractérisées par
des débits allant jusqu'à 100 m3.h-1 et des pressions au refoulement de 4 à 8
bars. Elles conviennent aux liquides peu visqueux.
Avantages : pas de brassage, ni d’émulsion nage du liquide pompé
débit régulier marche réversible de la pompe
Inconvénients : usure du corps par frottement des palettes difficile
pompage des produits visqueux.
Page | 27
Production et Gestion de l’Énergie 2018-2019
Page | 28
Production et Gestion de l’Énergie 2018-2019
Page | 29
Production et Gestion de l’Énergie 2018-2019
Conclusion
En effet l'étude de l'écoulement dans la pompe nous permet de constater
que:
- le comportement de la pompe au cours du démarrage s'effectue en 2 phases
successives au cours desquelles hauteur et débit évoluent séparément. Dans
la première étape, la hauteur fournie par la pompe progresse de manière quasi-
impulsionnelle alors que la pompe ne débite pas à cause de l'inertie du fluide
dans les conduites. Dans un deuxième temps, la hauteur ne progresse plus
tandis que le débit évolue jusqu'à retrouver sa valeur asymptotique.
-plus l'accélération de la roue est grande plus le débit tarde alors dans sa
croissance. Au terme de la comparaison que nous avons entreprise, entre
régime pseudo-stationnaire et instantané, il apparait plausible que les deux
phases successives citées ci-dessus soient principalement inhérentes à
l'accélération du rotor et à l'inertie de l'écoulement. L'intégration de
l'ensemble de ces phénomènes secondaires est envisageable
moyennant l'introduction de termes correcteurs équivalents dans les équations
de l'écoulement unidimensionnel.
Page | 30
Production et Gestion de l’Énergie 2018-2019
Page | 31
Production et Gestion de l’Énergie 2018-2019
CONCLUSION ............................................................................................................... 30
Page | 32