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Calibres normalisés :1, 2, 3, 4, 5, 6, 10, 16, 20, 25, 32, 40, 50, 63, 80, 100, 125, 160, 200, 250, 320,
400, 500, 630, 800, 1000, 1250 A, ……..etc
Cette section est appelée section technique: Stech = max (S1, S2, S3)
Remarques: en B.T. on détermine S1 puis on vérifie les chutes de tension. Si les chutes de tension
sont acceptables alors on choisit la section normalisée juste supérieure à S1; et si les chutes de tension
ne sont pas acceptables alors on augmente S1 et on fait vérifier les chutes de tension ...etc
le choix de la section technique Stech peut conduire à un coût non minimal, pour cela
on cherche la section économique Séco qui conduit à un coût minimal (Fig.3-1)
46
Fig.3-1 : section économique
6. Etudier la filiation entre les disjoncteurs pour pouvoir minimiser le coût et l’encombrement de
l’installation.
7. Etudier la sélectivité pour améliorer la disponibilité de l’énergie électrique sur les départs sains.
A- Définitions :
1. Puissance Souscrite : C’est la puissance contractuelle, auprès de l’ONE ou des régies, que
l’utilisateur s’engage à ne pas dépasser sous peine de pénalités.
2. Puissance installée : C’est la somme des puissances nominales de tous les récepteurs de
l’installation. Ce n’est pas la puissance d’utilisation.
3. Puissance d’utilisation: Sachant que les récepteurs ne sont pas forcément utilisés en pleine
charge ni en même temps, on définit alors deux facteurs: facteur d’utilisation Ku et le facteur de
simultanéité Ks. La puissance d’utilisation est nécessairement plus faible que la puissance installée.
Son estimation permet d’évaluer la puissance du poste et la puissance à souscrire.
47
4. Facteur d’utilisation Ku (NF C 15 -100 § 311):
Dans une installation industrielle le facteur d’utilisation Ku peut varier entre 0,3 et 0,9. En absence
d’indication précise prendre :
Ku = 1 pour l’éclairage, chauffage,
Ku = 0,75 pour les moteurs.
5. Facteur de simultanéité :
48
B- Exemples d’application :
4 ème 6 abonnés
étage 36 KV A
I4
3 ème 4 abonnés
étage I3 24 KV A
2 ème 5 abonnés
étage I2 30 KV A
1er 6 abonnés
étage I1 36 KV A
rez de 4 abonnés
24 KV A
chaussé
e
Pu = ?
I Sachant Ku = 1, déterminer Pu totale et le courant I2. (U = 380 V)
49
C- Choix de la puissance nominale du transformateur:
Des extensions prévisibles de l'installation (en général on prend coefficient d'extension Ke = 1,2),
Le transformateur est choisi avec la puissance normalisée juste supérieure à la valeur calculée.
Puissances normalisées des transformateurs en KVA: 25 - 50 - 100 - 160 - 250 - 315 -400 -
500 - 630 - 800 - 1000 - 1250 - 1600 - 2000 - 2500…. Pour les autres caractéristiques des
transformateurs voir le tableau suivant :
50
III- Calcul des courants permanents:
P S
En triphasé : I ou (P et S sont les puissances utilisées)
3U cos 3U
Pu
I pour les moteurs
3U cos
Dans le cas de l'éclairage fluorescent il faut tenir compte de la consommation du ballast.
(P PB ) N
I
3U cos avec : P : la puissance d’une lampe,
PB : la puissance du ballast
N : le nombre total des lampes.
En monophasé: Il suffit de remplacer dans les expressions en triphasé U (tension composée) par V
(tension d'alimentation) et d'éliminer le coefficient 3.
IV-2- calculer l'intensité fictive I'z si les conditions d'installation sont différentes de celles de
I
référence: I' z avec K facteur de correction et I définie comme suit :
K
- I = In courant assigné des petits disjoncteurs
- I = Ir courant de réglage thermique des grands disjoncteurs
- I = f . In avec In courant assigné des fusibles gG et f = 1,31 pour In < 16A et f = 1,1 pour In
16A.
Remarques :
1- une tolérance de 5% est admise sur les valeurs des courants admissibles lors du choix de la
section des conducteurs.
2- Lors de l’utilisation de plusieurs câbles unipolaires en parallèle par phase (2 ou 4 câbles par
phase), il est recommandé de disposer les câbles d’une façon symétrique. Les dispositions symétriques
recommandées sont les suivantes :
fs = 1
fs = 1
51
b/ 4 câbles par phase et câble de neutre :
fs = 1
fs = 1
Le non-respect des conditions de symétrie indiquées ci-dessus dans le cas de 2 et 4 câbles par phase
ou l’utilisation de 3 câbles par phase, ou dans le cas de câbles multipolaires, quel que soit leur nombre,
il est considéré que la symétrie n’est jamais réalisée, ainsi, un coefficient de symétrie fs = 0,8 doit être
pris.
3- dans une distribution triphasée avec neutre, si le neutre est chargé, un coefficient Kn = 0.84 doit
être appliqué.
Avec :
a
Ce coefficient k3 est aussi donné par la formule suivante : k 3
30
Choisir la plus petite section normalisée pouvant transporter le courant fictif I'z. (Tab.3-4)
52
Tab.3-1 : Méthode de référence en fonction des modes de pose
N° Exemple Description Méthode de référence
Conducteurs isolés dans des
conduits encastrés dans les parois B x 0,77
1 thermiquement isolantes
Câble multiconducteur dans des
conduits encastrés dans les parois B x 0,7
2 thermiquement isolantes
11 - fixés au mur C
(*) Un facteur de correction de 0,95 est à appliquer pour la pose d’un seul câble.
53
(suite du Tab.3-1)
N° Exemple Description Méthode de référence
Câbles
multi mono
conducteurs conducteurs
- sur des chemins de câbles ou
13 tablettes perforés en parcours E F
horizontal ou vertical
54
(suite du Tab.3-1)
N° Exemple Description Méthode de référence
31 B
- en parcours horizontal
31A B x 0,9
32 B
- en parcours vertical
32A B x 0,9
Conducteurs isolés dans des
33 goulottes encastrées dans des B
planchers
(*) La méthode de référence B est à appliquer quel que soit le mode de fixation des câbles, par colliers
ou sur tablettes perforées ou non.
(**) La pose est interdite sur les parties des faux plafonds ou plafonds suspendus démontables
55
(suite du Tab.3-1)
N° Exemple Description Méthode de référence
Conducteurs isolés dans des conduits
41 ou câbles multiconducteurs dans des B x 0,95
caniveaux fermés en parcours
horizontal ou vertical
Conducteurs isolés dans des conduits
42 dans des caniveaux ventilés B
56
Tab.3-2 : Facteur de correction k2 en fonction des nombres des circuits jointifs
REF Disposition Facteurs de correction k2 Méthode Mode de
Nombre de circuits ou de câbles multiconducteurs de pose
1 2 3 4 5 6 7 8 9 12 16 20 référence
1,2,3,3A,4
1 Enfermés 1,00 0,80 0,70 0,65 0,60 0,55 0,55 0,50 0,50 0,45 0,40 0,40 B, C , 4A,5,5A,
21,22,22A
,23,23A,2
4,24A,25,
31,31A,32
, 32A,33,
33A,34,
34A,41,42
,43,71.
2 Simple couche
sur les murs 1,00 0,85 0,79 0,75 0,73 0,72 0,72 0,71 0,70 C 11,12
ou les planchers
ou tablettes non Pas de facteur
perforées
3 simple couche au 1,00 0,85 0,76 0,72 0,69 0,67 0,66 0,65 0,64 C 11A
plafond
de réduction
4 simple couche
sur des tablettes 1,00 0,88 0,82 0,77 0,75 0,73 0,73 0,72 0,72 supplémentaire E, F 13
horizontales
perforées ou pour plus de
sur tablettes
verticales 9 câbles
5 simple couche 1,00 0,88 0,82 0,80 0,80 0,79 0,79 0,78 0,78 E,F 14,15,16,
sur des échelles à 17
câbles,
corbeaux, treillis
soudés etc.
Lorsque les câbles sont disposés en plusieurs couches, appliquer en plus les facteurs de correction
suivants :
Nombre de couche 2 3 4 ou 5 6à8 9 et plus
coefficient 0,80 0,73 0,70 0,68 0,66
57
Tab.3-4 : Détermination de la section minimale pour les canalisations non enterrées
58
Exemple :
Un câble polyéthylène réticulé (PR) triphasé + neutre est tiré sur un chemin de câbles perforé,
jointivement avec 3 autres circuits constitués : (Fig.3-2)
La température ambiante est de 40 °C et le câble véhicule 58 ampères par phase. On considère que le
neutre du circuit est chargé.
Réponse :
Détermination de la section :
On choisira une valeur normalisée de In juste supérieure à 58 A, soit In = 63 A.
Le courant fictif I’z est fonction du type de dispositif de protection :
1,1 x 63
I' z 121A dans le cas d’utilisation des fusibles gG de 63A,
0,57
63
I' z 110A dans le cas d’utilisation des petits disjoncteurs de calibres 63A.
0,57
En se plaçant dans le Tab.3-4 sur la ligne correspondant à la méthode de référence E, dans la colonne
PR3, on a :
- cas du fusible gG 63 A :
On choisit la valeur immédiatement supérieure à 95% de 121 A, soit, ici, 127 A dans le cas du cuivre
qui correspond à une section de 25 mm² cuivre ou, dans le cas de l’aluminium 120 A, qui correspond
à une section de 35 mm² aluminium.
- cas du disjoncteur 63 A :
On choisit la valeur immédiatement supérieure à 95% de 110 A, soit, ici, 127 A dans le cas du cuivre
qui correspond à une section de 25 mm² cuivre ou, dans le cas de l’aluminium 120 A, qui correspond
à une section de 35 mm² aluminium.
59
3-2 Cas des câbles enterrés:
60
Tab.3-8 : choix de la section minimale pour les canalisations enterrées
Isolant et nombre de conducteurs chargés
Caoutchouc ou PVC Butyle ou PR ou éthylène PR
3 conducteurs 2 conducteurs 3 conducteurs 2 conducteurs
sections 1.5 26 32 31 37
cuivre 2.5 34 42 41 48
mm² 4 44 54 53 63
6 56 67 66 80
10 74 90 87 104
16 96 116 113 136
25 123 148 144 173
35 147 178 174 208
50 174 211 206 247
70 216 261 254 304
95 256 308 301 360
120 290 351 313 410
150 328 397 387 463
185 367 445 434 518
240 424 514 501 598
300 480 581 565 677
sections 10 57 68 67 80
aluminium 16 74 88 87 104
mm² 25 94 114 111 133
35 114 137 134 160
50 134 161 160 188
70 167 200 197 233
95 197 237 234 275
120 224 270 266 314
150 254 304 300 359
185 285 343 337 398
240 328 396 388 458
300 371 447 440 520
61
Exemple :
Un circuit monophasé enterré 230 V chemine
dans un conduit contenant 4 autres circuits
chargés. La température du sol est de 20°C.
Les conducteurs de type PVC alimentent 5
kW d’éclairage. La protection est réalisée par
disjoncteur.
Coefficients de correction :
k4=0,80; k5=0,45; k6=1; k7=1;
d’où : K = 0,36
Section de la canalisation :
Dans le tableau 3-8, dans la partie Cuivre et colonne PVC2, il suffit de prendre la valeur 67A
puisque l’écart est inférieur à 5%. D’où une section de 6mm² cuivre. Pour les mêmes raisons on
prend dans la partie aluminium le courant admissible 68A, d’où une section de 10 mm²
aluminium.
62
V- Vérification des chutes de tension
La chute de tension U en régime permanent doit être vérifiée entre l'origine de l'installation B.T. et
l'utilisation (Fig.3-3) et doit être inférieure à:
Avec :
Le tableau 3-9 permet de déterminer la chute de tension dans un câble de 100 m de longueur en
L
triphasé 400 V. Pour une longueur différente de 100 m, multiplier la valeur lue par : .
100
63
Tab.3-9. chute de tension en % dans 100 m de câble en 400 V triphasé (câbles multipolaires)
Cos = 0,85
câble Cuivre Aluminium
S(mm²) 1,5 2,5 4 6 10 16 25 35 50 70 95 120 150 185 240 300 10 16 25 35 50 70 95 120 150 185 240 300
In (A)
1 0,5 0,4
2 1,1 0,6 0,4
3 1,5 1 0,6 0,4 0,4
5 2,6 1,6 1 0,6 0,4 0,6 0,4
10 5,2 3,2 2 1,4 0,8 0,5 1,3 0,8 0,5
16 8,4 5 3,2 2,2 1,3 0,8 0,5 2,1 1,3 0,8 0,6
20 6,3 4 2,6 1,6 1 0,6 2,5 1,6 1,1 0,7 0,5
25 7,9 5 3,3 2 1,3 0,8 0,6 3,2 2 1,3 0,9 0,6 0,5
32 6,3 4,2 2,6 1,6 1,1 0,8 0,5 4,1 2,6 1,6 1,2 0,9 0,6 0,5
40 7,9 5,3 3,2 2,1 1,4 1 0,7 0,5 5,1 3,2 2,6 1,5 1,1 0,8 0,6 0,5
50 6,7 4,1 2,5 1,6 1,2 0,9 0,6 0,5 6,4 4,1 3,2 1,9 1,4 1 0,7 0,6 0,5
63 8,4 5 3,2 2,1 1,5 1,1 0,8 0,6 8 5 3,6 2,3 1,7 1,3 0,9 0,8 0,6
70 5,6 3,5 2,3 1,7 1,3 0,9 0,7 0,5 5,6 4,1 2,6 1,9 1,4 1,1 0,8 0,7
80 6,4 4,1 2,6 1,9 1,4 1 0,8 0,6 0,5 6,4 5,2 3 2,2 1,5 1,2 1 0,8
100 8 5,4 3,3 2,4 1,7 1,3 1 0,8 0,7 0,65 6,5 3,8 2,7 2 1,5 1,3 1 0,95
125 4,4 4,1 3,1 2,2 1,6 1,3 1 0,9 0,8 0,76 4,7 3,3 2,4 1,9 1,5 1,3 1,2 0,95
160 5,3 3,9 2,8 2,1 1,6 1,4 1,1 1 0,97 0,77 6 4,3 3,2 2,4 2 1,6 1,52 1,2 1
200 6,4 4,9 3,5 2,6 2 1,6 1,4 1,3 1,22 0,96 5,6 4 3 2,4 2 1,9 1,53 1,3
250 6 4,3 3,2 2,5 2,1 1,7 1,6 1,53 1,2 6,8 5 3,8 3,1 2,5 2,4 1,9 1,6
320 5,6 4,1 3,2 2,6 2,3 2,1 1,95 1,54 6,3 4,8 3,9 3,2 3 2,5 2,1
400 6,9 5,1 4 3,3 2,8 2,6 2,44 1,92 5,9 4,9 4,1 3,8 3 2,6
500 6,5 5 4,1 3,5 3,2 3 2,4 6,1 5 4,7 3,8 3,3
Cos = 1
câble Cuivre Aluminium
S(mm²) 1,5 2,5 4 6 10 16 25 35 50 70 95 120 150 185 240 300 10 16 25 35 50 70 95 120 150 185 240 300
In (A)
1 0,6 0,4
2 1,3 0,7 0,5
3 1,9 1,1 0,7 0,5 0,5
5 3,1 1,9 1,2 0,8 0,5 0,7 0,5
10 6,1 3,7 2,3 1,5 0,9 0,5 1,4 0,9 0,6
16 5,9 3,7 2,4 1,4 0,9 0,6 2,3 1,4 1 0,7
20 7,4 4,6 3,1 1,9 1,2 0,7 3 1,9 1,2 0,8 0,6
25 9,3 5,8 3,9 2,3 1,4 0,9 0,6 3,7 2,3 1,4 1,1 0,7 0,5
32 7,4 5 3 1,9 1,2 0,8 0,6 4,8 3 1,9 1,4 1 0,7 0,5
40 9,3 6,1 3,7 2,3 1,4 1,1 0,7 0,5 5,9 3,7 2,3 1,7 1,2 0,8 0,6 0,5
50 7,7 4,6 2,9 1,9 1,4 0,9 0,6 0,5 7,4 4,6 3 2,1 1,4 1,1 0,8 0,6 0,5
63 9,7 5,9 3,6 2,3 1,6 1,2 0,8 0,6 9 5,9 3,7 2,7 1,9 1,4 1 0,8 0,7 0,6
70 6,5 4,1 2,6 1,9 1,3 0,9 0,7 0,5 6,5 4,1 3 2,1 1,4 1,1 0,9 0,8 0,7
80 7,4 4,6 3 2,1 1,4 1,1 0,8 0,6 0,5 7,4 4,8 3,4 2,3 1,7 1,3 1 0,9 0,8 0,6
100 9,3 5,8 3,7 2,6 1,9 1,4 1 0,8 0,7 0,6 5,9 4,2 3 2,1 1,5 1,3 1,2 1 0,8 0,6
125 7,2 4,6 3,3 2,3 1,6 1,2 1 0,9 0,7 0,6 7,4 5,3 3,7 2,6 2 1,5 1,4 1,3 1 0,8
160 5,9 4,2 3 2,1 1,5 1,3 1,2 1 0,8 0,6 6,8 4,8 3,4 2,5 2 1,8 1,6 1,3 1,1
200 7,4 5,3 3,7 2,6 2 1,5 1,4 1,3 1 0,8 5,9 4,2 3,2 2,4 2,3 2 1,6 1,4
250 6,7 4,6 3,3 2,4 1,9 1,7 1,4 1,2 0,9 7,4 5,3 3,9 3,1 2,8 2,5 2 1,6
320 5,9 4,2 3,2 2,4 2,3 1,9 1,5 1,2 6,8 5 4 3,6 3,2 2,5 2
400 7,4 5,3 3,9 3,1 2,8 2,3 1,9 1,4 6,2 5 4,5 4 3,2 2,7
500 6,7 4,9 3,9 3,5 3 2,5 1,9 7,7 6,1 5,7 5 4 3,3
64
2- Chute de tension au démarrage d'un moteur
Lorsque l’installation alimente des moteurs, il est nécessaire de vérifier que la chute de tension due
aux courants de démarrage de ces moteurs est compatible avec les conditions de démarrage.
En absence d’indications précises le courant de démarrage Id peut être pris égal à 6 In et la chute de
tension, en tenant compte de tous les moteurs pouvant démarrer simultanément, ne doit pas dépasser
15%.
65
Exemple d’utilisation des tableaux Un moteur de 18.5 kW (In = 35 A, cos = 0,85 et
Id = 5 x In = 175 A) est alimenté par un câble de
cuivre triphasé de section 10 mm², de longueur 72 m
U = 400 V
sous une tension de 400 V triphasé. Son cos au
A démarrage est 0.45. La chute de tension au dernier
niveau de distribution est UAB =2.4% et Isource /
UAB Id = 15.
Quelle est la chute de tension totale en régime établi
B UAC et la chute de tension totale au démarrage ?
66
VI- Calcul des courants de court-circuit
1- Introduction
Les règles des articles 434-2 et 533-2 de la norme NFC 15-100 nécessitent de déterminer pour
chaque circuit :
Le courant de court circuit maximal présumé à l’origine du circuit (Icc3). Ceci permet de
définir le pouvoir de coupure et de fermeture des appareils de coupure ainsi que la tenue
thermique des canalisations.
Le courant de court circuit minimal présumé à l’extrémité du circuit. Ceci permettra de choisir
le type de déclencheur approprié et la vérification de la contrainte thermique des câbles.
Avec :
Dans la suite de ce document on s’intéressera au calcul du courant de court circuit triphasé Icc3
maximal ; lequel sera évalué par deux méthodes :
a/ La méthode des impédances : Utilisable lorsque toutes les caractéristiques de la boucle de défauts
sont connues, y compris celles de la source d’alimentation.
b/ La méthode de composition : C’est une méthode rapide, utilisable lorsque l’on connaît le courant
de court circuit à l’origine du circuit et que l’on ne connaît pas les caractéristiques en amont.
67
2- Méthode des impédances
Les éléments R et X dépendent des éléments constituant l’installation. Les différentes expressions
de R et X sont illustrées dans le tableau suivant :
L X3 = 0,15 L
En barres(2) R3 0
s avec : L en m
= 18,51 (Cu)
ou 29,41 (Al)
avec : L en m
s en mm2
68
m : facteur de charge pris égal à 1,05, quelle que soit la source (transformateur ou générateur)
U0 : tension nominale de l’installation entre phase et neutre (en V)
Z : impédance de la boucle de défaut, c’est à dire la somme vectorielle des résistances et des
réactances. (en m)
( U n )² x 0
- Réactance homopolaire X0 : X 0 (en m)
SG 100
Les courants de courts-circuits aux bornes d’un alternateur sont donnés par :
c.m.U 0
- courant de court-circuit triphasé : Icc3 (en kA)
X' d
3
- courant de court-circuit biphasé : Icc2 Icc3 (en kA)
2
3.c.m.U0
- courant de court-circuit monophasé phase-neutre : Icc1 (en kA)
2.X' d X 0
69
On cherche à calculer les courants de courts-circuits triphasés maximaux aux points : A, B et C
dans les deux cas suivants :
- alimentation par les 2 transformateurs en parallèle
- alimentation par le générateur de secours.
Résolution :
70
3- Méthode de composition
Cette méthode s’applique à des installations dont la puissance est inférieure à 800 kVA.
Elle permet d’évaluer le courant de court-circuit maximal Icc3B à l’extrémité d’une canalisation
connaissant le courant de court-circuit Icc3A à l’origine de la canalisation et l’impédance de cette
dernière. (Tab.3-13)
Cette méthode est une méthode approchée, rapide et utilisée lorsqu’on ne connaît pas en détail
l’impédance de la boucle de défaut.
Mode d’emploie du tableau 3-13 : dans la partie supérieure du tableau (canalisation Cuivre), ou dans
la partie inférieure (canalisation Aluminium), lire dans la colonne « section » la valeur appropriée,
chercher horizontalement la longueur immédiatement inférieure à la valeur réelle et descendre
(Cuivre) ou monter (Aluminium) verticalement dans la partie centrale du tableau, jusqu’à la ligne
correspondant au courant de court-circuit amont à l’origine de la canalisation considérée.
Exemple :
Dans la colonne « section Cuivre », on place 50 mm² puis on regarde la longueur inférieure à 13 m,
ici c’est 10.2 m, puis on descend verticalement jusqu’au Icc amont supérieur à 28 kA, ici c’est 30 kA.
L’intersection nous donne la valeur recherchée IccB = 20.4 kA.
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Tab 3-13. Calcul des courants de court-circuit par la méthode de composition
Nota : Pour une tension triphasée de 230 V entre phases, diviser les longueurs ci-dessus par 3 .
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VII- Etude de La sélectivité :
1-Sélectivité totale:
Pour toutes les valeurs du défaut, depuis la surcharge
jusqu’au court-circuit franc, la distribution est totalement
sélective si D2 s’ouvre et si D1 reste fermé. Fig.3-7 : sélectivité entre deux
disjoncteurs
2-Sélectivité partielle:
La sélectivité est partielle si la condition ci-dessus n’est pas respectée jusqu’au plein courant de court-
circuit, mais seulement jusqu’à une valeur inférieure. Cette valeur est appelée limite de sélectivité.
3-Méthodes de sélectivité:
Des nouveaux produits apportent un niveau exceptionnel de sélectivité des protections. Ceci est fondé
sur la combinaison et à l’optimisation de trois principes : (Fig.3-8)
sélectivité ampèremétrique
sélectivité chronométrique
sélectivité énergétique.
Elle s’obtient lorsque les seuils de déclenchement magnétique des disjoncteurs sont de plus en plus
bas lorsqu’on se rapproche de l’utilisation et que parallèlement les courants de défaut sont de plus en
plus faibles. La protection est sélective si le rapport entre les seuils de réglage est supérieur à 1,6
(dans le cas de deux disjoncteurs de distribution).
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3-2 sélectivité chronométrique: (protection contre les faibles courts-circuits)
Elle s’obtient par un échelonnement des temps de fonctionnement des disjoncteurs équipés de
déclencheurs court-retard. Elle impose au disjoncteur D1 une tenue électrodynamique compatible avec
le courant (courant de courte durée admissible) que doit supporter celui-ci, pendant la temporisation du
court-retard.
La protection est sélective si le rapport entre les seuils de protection contre les courts-circuits
est supérieur à 1,5.
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