Vous êtes sur la page 1sur 11

René

Descartes

Œuvres

Exporté de Wikisource le 17/01/2020

1
Correspondance : 1 2 3 4 5
Œuvres : 6 7 8 9 10 11
Supplément : 12

Textes entiers : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Tome I

Introduction à la Correspondance de Descartes


Lettre de Descartes à son frère aîné - 3 avril 1622
Lettre de Descartes à son Père - 22 mai 1622
Lettres de avril 1622 à février 1638 (1 à 109)

Tome II

mars(?) 1638 - décembre 1639 (110 à 180)


Lettre de Descartes à Mydorge, 1er mars 1638
Lettre de Descartes à Mersenne, 31 mars 1638
Lettre de Descartes à M. de Beaune, 20 février 1639

Tome III

janvier 1640 à juin 1643 (181 à 310)

Tome IV

2
juillet 1643 à avril 1647 (311 à 476)
Lettre deDescartes à Élisabeth touchant le problème
des trois cercles, novembre 1643
Lettre de Descartes à Mersenne, 2 mars 1646

Tome V

mai 1647 à février 1650 (477 à 586)


Appendice à la Correspondance de Descartes (tables de
concordance, index des noms propres)

Tome VI

Discours de la méthode et Essais


Discours de la méthode
Quelques images de la Dioptrique
La Géométrie - Livre Premier
Note sur le Problème de Pappus.

Tome VII

Meditationes de prima philosophia

Tome VIII

Principia philosophiæ

3
Tome IX

Méditations et Principes

Tome X

Compendium musicæ
Regulæ ad directionem ingenii
Recherche de la vérité
Supplément à la correspondance
Calcul de Monsieur Descartes. (Introduction à la
Géométrie)

Tome XI

Le Monde
Description du corps humain
Passions de l'âme
Anatomica
Varia

Tome XII

Vie et Œuvres de Descartes par Charles Adam (1910)


Index général

4
Chercher

5
CORRESPONDANCE

I.
DESCARTES A SON FRÈRE AÎNÉ.
3 avril 1622.
Autographe N° I, Bibliothèque Victor Cousin.

Ie sousigné m’oblige a Monsieur Me Pierre Descartes,


Conseiller du Roy au Parlemant de Bretaigne, mon frere, de ne
vendre point les biens compris en la procuration qu’il m’a
donnée ce iourd’huyn a moindre 5 pris que la somme de huit mil
escus, scauoir, dix mil liures la maison & iardin de la ville de
Poictiers, & quatorze mil liures les terres sises a Auaille, si ce
n’est par son consetemant ; et au cas que ie vende les d(ites)
choses, de rapporter la d(ite) somme, ou plus 10 grande, si ie la
pouuois receuoir de la vendition des d(its) biens, au total des
successions de defuntes Damoyselles Iehanne Sain mon ayeulle,
I. Brochard ma mere, & I. Brochard Dame d’Archangé ma tante,
venans a partage. Fait a Rennes, ce troisiesme Iour 15 d’Auril mil
six cens vingt deus.
RENE DESCARTES.
Cette pièce, dont Baillet a eu connaissance (voir la Lettre II ci-
après), porte aujourd’hui la mention suivante :
« Autographe de mon grand-oncle l’illustre René Descartes. Je
suis en ce moment l’unique descendant de Pierre, son frère aîné ;

6
la mère de mon père, Silvie Descartes, était la dernière de la
souche de Pierre. 17 juillet 1834. F. de Châteaugiron. »
Quand Descartes contracta cette obligation, il venait de rentrer
en France, d’où il était absent depuis mai 1617. Il arriva à
Rennes vers le milieu de mars 1622, ayant renoncé à suivre la
carrière des armes. Il « avoit alors vingt-six ans achevez, et M.
son père prit occasion de sa majorité pour le mettre en
possession du bien de sa mère, dont il avoit déjà donné deux tiers
à ses aînez : l’un à M. de la Bretaillière son frère, et l’autre à
Madame du Crevis sa sœur ». (BAILLET, La Vie de Monsieur
Des-Cartes, t. I, p. 106) Sur la part de Descartes, voir la lettre
suivante.

7
II.

DESCARTES À SON PÈRE.

22 mai 1622.

[A. BAILLET,] La Vie de Monsieur Des-Cartes, 1691, t. II, p.


460.
[EN MARGE] « V. les Contrats divers passez entre M.
Descartes et ses cohéritiers. — Item la lettr. de M. Desc. à son
père du 22 May 1622, et son obligation à son frère du 3 d’Avril
1622.
[TEXTE] Son père luy avoit donné d’abord, sur le bien de sa
mère, le fief modique mais noble du Perron, avec une maison
assez considérable dans la ville de Poitiers ; et sur les
acquisitions de la communauté de son premier mariage, il
l’avoit encore gratifié de trois fermes ou métairies dans le
voisinage de Châtelleraut, et dans la paroisse d’Availles, dont
l’une s’appeloit la Bobinière, l’autre la Grand-Maison, et la
troisième le Marchais. Il vendit les deux dernières pour onze
milles livres tournois, par un contract du 5 de Juin 1623 à un
marchand nommé Pierre dieu-le-fils, ou dieullefit ; et le fief du
Perron avec les droits seigneuriaux, et la terre de la Bobinière
à M. de Châtillon gentil-homme Poitevin pour trois mille livres
seulement, par contract du 8 de Juillet de la même année. Sa
maison de Poitiers fut venduë quelque tems après pour la

8
somme de dix à onze mille livres. » (cf. t. I, p. 116-7).

9
À propos de cette édition
électronique
Ce livre électronique est issu de la bibliothèque numérique
Wikisource[1]. Cette bibliothèque numérique multilingue,
construite par des bénévoles, a pour but de mettre à la
disposition du plus grand nombre tout type de documents publiés
(roman, poèmes, revues, lettres, etc.)
Nous le faisons gratuitement, en ne rassemblant que des textes
du domaine public ou sous licence libre. En ce qui concerne les
livres sous licence libre, vous pouvez les utiliser de manière
totalement libre, que ce soit pour une réutilisation non
commerciale ou commerciale, en respectant les clauses de la
licence Creative Commons BY-SA 3.0[2] ou, à votre convenance,
celles de la licence GNU FDL[3].
Wikisource est constamment à la recherche de nouveaux
membres. N’hésitez pas à nous rejoindre. Malgré nos soins, une
erreur a pu se glisser lors de la transcription du texte à partir du
fac-similé. Vous pouvez nous signaler une erreur à cette
adresse[4].
Les contributeurs suivants ont permis la réalisation de ce
livre :

10
Natireland
Marc
Maltaper
Pdebart
SpexLibris
Le ciel est par dessus le toit
Ontoraul
Faager
Chrisric

1. ↑ http://fr.wikisource.org
2. ↑ http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/deed.fr
3. ↑ http://www.gnu.org/copyleft/fdl.html
4. ↑ http://fr.wikisource.org/wiki/Aide:Signaler_une_erreur

11

Vous aimerez peut-être aussi