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A. Tous les États fondateurs de la CECA veulent rectifier le traité. Après échec de la CED on n’a
plus réussi à mettre sur la table, une organisation permettant d’intégrer tous les États.
Structurer l’UE À ce moment-là.
B. Entités de l’UE :
Art 3. Du statut du conseil de l’Europe : « tout membre du conseil de l’Europe reconnaît le principe de
la prééminence du Droit et le principe en vertu duquel toute personne placée sous sa juridiction doit
jouir des droits de l’homme et des libertés fondamentales. Il s’engage à collaborer sincèrement et
activement à la poursuite du but défini au chapitre 1 er »
Somment de Vienne 1993 : L’adhésion présuppose que l’État candidat ait mis ses institutions et son
ordre juridique en conformité avec les principes de base de l0état démocratique soumis à la
prééminence du droit et au respect des droits de l’homme. Les représentants du peuple doivent
avoir été choisis par la voie d’élections libres et honnêtes, au suffrage universel. La garantie de la
liberté d’expression, notamment des médias, la protection des minorités nationales et le respect
des principes du droit international doivent rester à nos yeux des éléments déterminants dans
l’appréciation de toute candidature. L’engagement de signer la Convention Européenne des droits
de l’homme et d’accepter à brève échéance l’ensemble de ses dispositions de contrôle est également
fondamental.
D’abord conseil d’Europe pour rapprocher les règles, après l’UE. CE devient le symbole de
la grande Europe des Droits de l’Homme
Contradiction interne : Non-respect des DH entre États membres, cas notamment de la
Russie avec l’annexion de la Crimée.
Contradiction externe : absence de rôle exclusif, charte des droits Fondamentaux dans
l’UE.
28/01/20
B- Quels critè res pour dé finir les frontiè res de l'Europe?
Roumanie et Bulgarie sont rentrés en 2007, sachant que le dernier pays à rentrer c’est la Croatie.
Processus est long, plus d’une dizaine d’années. La Turquie a été acceptée à la candidature depuis
1999, accords d’association depuis 1963. Difficultés par rapport aux critères demandés.
Au bout de la période de transition on arrive à un traité d’adhésion.
Réunification du continent a posé la question sur quels critères pour définir les frontières de
l’Europe ??
L’article 49 TUE combiné avec l'article 2 TUE précise que « tout État européen qui respecte les valeurs de
respect de la dignité, les principes de la liberté, de la démocratie, de l’égalité, du respect des droits de
l'Homme, y compris des droits des personnes appartenant à des minorités, ainsi que l'état de droit,
principes qui sont communs aux États membres, peut demander à devenir membre de l'Union ».
Dilution de l’intégration : plus on s’élargit plus on dilue le projet, réalité différente car on a 27 pays
et à chaque nouveau élargissement on a eu une nécéssité de compétences. Elargissement =
approfondissements avec des limites
Différentiation : renoncer à une idée d’intégration uniforme à l’UE. Les Etats-membres n’ont pas les
mêmes droits, un pays peut avoir plus d’obligations que els autres, états partis
Autres
membres
de l’UE 6
Royaume-Uni : aucune période de transition sur la libre circulation des travailleurs donc depuis
2004 accueillent tous les travailleurs, immigration européenne importante.
Périodes de transitions permettent à la différentiation donc
4 coopérations renforcées :
- Concerne les règles communes applicables au divorce de couples binationaux :
déterminer la juridiction qui aide les couples, le droit applicable, faciliter la
décision en matière patrimoniale
- Brevet unitaire européen : histoire du brevet, quelle langue utilisée (anglais,
allemand, français, et les espagnols voulaient le changer et Espagne ne s’est pas
mise en coopération). Mettre des protections pour que ce soit applicable à
plusieurs États, difficulté linguistique. Il faut limiter le nombre de langues de dépôt
de brevet. Office européen des brevets.
- Taxe Tobin
- Parquet européen : traduire en justice les infractions aux intérêts financiers de
l’Union
Article 7
Article 8
Tout membre du Conseil de l'Europe qui enfreint gravement les dispositions de l'article
3 peut être suspendu de son droit de représentation et invité par le Comité des
Ministres à se retirer dans les conditions prévues à l'article 7. S'il n'est pas tenu compte
de cette invitation, le Comité peut décider que le membre dont il s'agit a cessé
d'appartenir au Conseil à compter d'une date que le Comité fixe lui-même.
Suspension du droit de representation, retrait est volontaire, exclusion décidé par le ministre
Article 9
Si un membre n'exécute pas ses obligations financières, le Comité des Ministres peut
suspendre son droit de représentation au Comité et à l'Assemblée Consultative, aussi
longtemps qu'il n'aura pas satisfait auxdites obligations.
La Russie suspend sa participation au
budget du Conseil de l’Europe (2017)
Depuis l’annexion de la Crimée, en 2014, les dix-huit députés russes de
l’Assemblée parlementaire sont privés de droit de vote.
Article 50 de l’UE
L'article 50 dispose :
« 1. Tout État membre peut décider, conformément à ses règles constitutionnelles, de se
retirer de l'Union.
2. L'État membre qui décide de se retirer notifie son intention au Conseil européen. À la
lumière des orientations du Conseil européen, l'Union négocie et conclut avec cet État un
accord fixant les modalités de son retrait, en tenant compte du cadre de ses relations
futures avec l'Union. Cet accord est négocié conformément à l'article 218, paragraphe 3,
du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne. Il est conclu au nom de l'Union par
le Conseil, statuant à la majorité qualifiée, après approbation du Parlement européen.
3. Les traités cessent d'être applicables à l'État concerné à partir de la date d'entrée en
vigueur de l'accord de retrait ou, à défaut, deux ans après la notification visée au
paragraphe 2, sauf si le Conseil européen, en accord avec l'État membre concerné, décide
à l'unanimité de proroger ce délai.
4. Aux fins des paragraphes 2 et 3, le membre du Conseil européen et du Conseil
représentant l'État membre qui se retire ne participe ni aux délibérations ni aux décisions
du Conseil européen et du Conseil qui le concernent.
La majorité qualifiée se définit conformément à l'article 238, paragraphe 3, point b), du
traité sur le fonctionnement de l'Union européenne.
4. Si l'État qui s'est retiré de l'Union demande à adhérer à nouveau, sa demande est
soumise à la procédure visée à l'article 49. »