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Faculté de Technologie

Département d’électronique 2017/2018


Master1 R&T

La Commutation dans les LANs


Partie 1

La commutation dans les LAN(Interconnexion)


Répéteurs (Repeter)
Concentrateurs (Hub)
Pont (Bridge)

Commutateurs (Switch)

1. Interconnexion
Fonction pour réaliser l’interfonctionnement de réseaux hétérogènes• Hétérogénéité des réseaux :
– Matériels
– Capacité
– Taille de paquets
– Protocoles
– Services
• Méthode : Identifier le niveau d’hétérogénéité afin de déterminer les fonctions requises pour établir
l’interconnexion (Modèle OSI)• Selon le niveau d’hétérogénéité considéré : Mise en œuvre d’un
dispositif d’interfonctionnement• Techniques employées:– Amplification – Encapsulation–
Fragmentation/Réassemblage – Conversion de protocole/service• Equipements employés:–
Répéteurs (Repeter) – Concentrateurs (Hub)– pont (Bridge) – Commutateurs (Switch)– Routeurs
(Router)– Passerelles (Gateway)

L'interconnexion peut être effectuées à toutes les niveaux :


 Couche 1 (Physique) : modem, répéteur, concentrateur. Techniques de modulation adaptées au
support physique. Par ex.: interconnexion entre brins (segments) d'un seul Ethernet
 Couche 2 (Liaison de données) : pont
 Conversion entre différentes méthodes d’accès. Par ex.: interconnexion de réseaux locaux
 Couche 3 (Réseau) : routeur. Prévue pour.
 Couches supérieures : passerelle, (relai. Convertisseur de protocoles)
 Interopérabilité de niveau applicatif. Par ex.: messagerie SMTP

Equipements

• Les Répéteurs

• Les Concentrateurs ou hubs


• Les Ponts ou Bridge
• Les Commutateurs ou Switches
• Les Routeurs

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2. Répéteurs
 Le signal électrique se déforme et s'atténue d'autant plus que la distance est longue entre deux
nœuds.
 Passé une certaine limite (qui dépend du support), il faut le régénérer : amplification,
resynchronisation.
On utilise pour cela un REPETEUR:
 Fonctionne au niveau Physique (bit),
 Dispositif actif non configurable
 Permet d'augmenter la distance entre deux stations Ethernet
 Reçoit, amplifie et retransmet les signaux.
Limitations :
 Ne peuvent être utilisés que sur les mêmes types de segments (Ethernet- Ethernet ou Token Ring-
Token Ring).
 Pas de conversion de signaux (Optique - > électrique):

3. Concentrateurs « Hubs »
Un concentrateur (ou Hub, étoile, multi-répéteur) est employé dans les réseaux locaux ETHERNET :
a une fonction de démultiplier les prises informatiques de répéteur, mais :
 Permet de mixer différents médias (paire torsadée, AUI, Thin ethernet, fibre optique),
 D'employer une topologie physique en étoile (Ethernet 10BaseT)
 Souvent composé d'un châssis pouvant contenir N cartes
 Comprend généralement un agent SNMP (configurable).
 Hub plat : 8, 16, 24, 32 ports
 Carte dans chassis : 8,16,24 ports.

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Inconvénient
Diffuse l’information a tous les postes, ce qui ralentit considérablement le réseau.

4. Ponts
Aussi appelé Bridge,
 Travail sur les trames au niveau liaison.
 Offre les services des répéteurs, avec en plus :
 Permet de segmenter le réseau en sous-réseaux indépendants
 Dispositif actif filtrant (collision) :
 Permet de diminuer la charge du réseau : amélioration des performances.
 Sécurisation des échanges entre segments
 Capable de convertir des trames de formats différents (ex : Ehernet - Token Ring).
 Administration et filtrage configurable à distance (agent SNMP)

2 types de Ponts
Il existe deux types de fonctionnement : les ponts simples et les ponts filtrants.
Pont simple :
 Réémet toutes les trames reçues d'un réseau sur l'ensemble des autres réseaux.
 Très peu utilisé, car coûteux.

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Pont filtrant :
 Agit alors comme un routeur
 En fonction de 1' adresse de destination
 Connaît le sous-réseau sur lequel est connectée chaque station.
 Seules sont réémises les trames dont on sait qu'elles sont à destination d'une station connectée à un
autre sous-réseau que le sous-réseau de la station émettrice.
 Les transmissions locales restent locales : le trafic est optimisé.

Ponts Transparents

Conçus à l'origine pour interconnecter des réseaux Ethernet,


 Fonctionnent en "auto-apprentissage"
 Découvrent automatiquement la topologie du réseau Ethernet
 Le pont construit au fur et a mesure une table de correspondance entre adresses sources et
segments sur lesquels les trames correspondantes sont acheminées.
 Evite les boucles dans des topologies multi-chemins par la mise en œuvre du protocole de l'arbre
couvrant (Spanning Tree Protocol)
 Aujourd'hui également utilisés pour interconnecter les réseaux
 Ethernet et Token Ring :
 Convertissent les trames d'un format à l'autre,

5. Commutateurs « Switchs »
 Aussi appelé SWITCH, fonctionnent au niveau Liaison,
 Mêmes fonction qu'un pont mais utilisent des ports dédiés et non partagés,
 Commute les trames au niveau MAC
 Peut gérer simultanément plusieurs communications (liaisons)
Le switch réseau est une sorte d’agent chargé de diriger le trafic dans la bonne direction. Pour
faire simple, si un appareil essaie de récupérer des données depuis une autre source, le switch
vérifiera s’il connait cette destination. Dans la négative, il enverra les données à un autre appareil
comme un routeur pour laisser ce dernier gérer l’information à son niveau. Suivant le type, couche
2 ou couche 3, le switch se situe respectivement au niveau liaison (data link) ou réseau (network)
du modèle OSI (Open Systems Interconnection).
Les switchs de niveau 2 sont les plus courants vu qu’ils tendent à être plus accessibles sur un
plan financier et s’acquittent très bien de leur tâche. Concrètement, ils utilisent l’adresse MAC
(adresse physique) d’un appareil depuis les trames de messages reçus pour déterminer vers quel port
l’information doit être relayée. Pour cela, un switch s’appuie sur une table d’adresses MAC
dynamique qu’il génère et met à jour à partir des requêtes ARP (protocole permettant de traduire
une adresse IP en adresse MAC), ce qui lui permet donc de reconnaitre les trames.

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Les switchs de niveau 3 possèdent également ces capacités et se comportent comme les switchs de
niveau 2, tout en étant capables de répartir le trafic entre différents sous-réseaux ou VLAN qui
peuvent exister sur un LAN. Ceci peut alléger considérablement le travail d’un routeur, lequel n’aura
donc plus qu’à gérer les accès réseaux extérieurs au LAN.

Les différents types de switchs


A l’heure actuelle, deux types de réseaux sont utilisés au niveau prosommateur et entreprise : la
fibre et l’Ethernet. La différence de coût est énorme, à tel point qu’il est normal d’utiliser plusieurs
switchs Ethernet avec un tronc en fibre afin d’augmenter la bande passante ainsi que les débits entre
deux switchs. Nous avons décidé ici de nous concentrer uniquement sur les switchs accessibles au
commun des mortels, c’est-à-dire les modèles Ethernet. Après avoir déterminé le type de réseau que
l’on souhaite construire, il faut choisir un switch. Pour simplifier les choses, disons qu’il existe trois
principaux types de modèles : les non-administrables, les « intelligents » et enfin les administrables.
Les switchs non-administrables sont les plus basiques des trois et probablement ceux qui
intéresseront la majorité d’entre nous, vu que leur configuration est on ne peut plus simple et qu’ils
sont à portée de tous en termes de prix. Comme son nom l’indique, un switch non-administrable est
un switch qu’’il n’est pas possible de configurer, toute la programmation étant déjà intégrée par
ailleurs. Dans la majorité des cas, un particulier cherche à augmenter le nombre d’appareils pouvant
être simultanément reliés à une seule connexion Internet, besoin auquel un switch non-administrable
est parfaitement capable de répondre puisqu’il ne nécessite qu’un investissement minimal en temps
comme en argent.

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Un switch « intelligent » constitue le compromis entre un switch administrable et un modèle


non-administrable : ils permettent un paramétrage certes partiel, mais avec la finesse que proposent
les switchs administrables. Ce type de produit est recommandé lorsque l’on souhaite contrôler un
peu plus son réseau ainsi que le mode de fonctionnement de ce dernier. Suivant le modèle, il est
possible de gérer quelques options comme la qualité de service (QoS) ainsi que les VLAN qui
peuvent être utiles si l’on dispose de téléphones VoIP, ou bien si l’on souhaite isoler différentes
portions de son réseau les unes des autres. Les switchs « intelligents » constituent un choix tout à
fait valable pour la majorité d’entre nous : leur utilisation reste simple et ils permettent une meilleure
connaissance de son réseau par rapport à un switch non administrable.

Terminons par les switchs administrables : la plupart d’entre eux proposent toutes les options
que l’on peut actuellement proposer à un ingénieur réseau. Les possibilités de contrôle sont très
fines : sécurité des ports, listes de contrôle des accès (ACLs) ainsi que capacités étendues en matière
de VLAN. Ces modèles ne sont pas conseillés aux particuliers sachant que leur configuration
demande du temps ainsi que de solides connaissances : leur niveau de fonctionnalité est adapté à un
environnement professionnel et leur prix en rapport avec ce niveau de prestations.

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6. Routeurs
Aussi appelé Router ou Gateway (Passerelle) dans Internet, Un routeur est un élément
intermédiaire dans un réseau informatique assurant le routage des paquets. Son rôle est de faire
transiter des paquets d'une interface réseau vers une autre, au mieux, selon un ensemble de règles.
Ils fonctionnent au niveau réseau (couche 3 du modèle OSI), c'est à dire avec des adresses logiques
(administrées).
Des stations interconnectées aux moyens de HUBs forment un sous-réseaux, un routeur a pour
objectif d'interconnecter des sous-réseaux co-localisés ou distants à travers des liaisons longues
distances,
Avantages par rapport aux Ponts :
Le routeur est indépendant des couches physique/liaison et par conséquent est parfaitement
approprié pour interconnecter des réseaux physiques de nature différente (ex. Token Ring / X.25)
Permet des interconnexions à travers des réseaux longues distances,

Fabricants de routeurs
Les principaux fabricants de routeurs sont : Pour les particuliers (modem/routeur) :
Pour les entreprises, opérateurs télécoms et  Asus
FAI :  Belkin
 Bewan
 Alcatel-Lucent  D-Link
 Brocade (Foundry Networks (en))  DrayTek
 Cisco Systems  Linksys (acquis par Belkin)
 Dell (SonicWall (en))  Motorola
 Ericsson (Redback Networks)  Netgear
 Hewlett-Packard  Philips
 Huawei  Sagemcom
 Juniper Networks  Technicolor (anciennement Thomson)
 Westermo  Tenda
 ZyXEL

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7. Passerelles
En informatique, une passerelle (en anglais, gateway) est le nom générique d'un dispositif
permettant de relier deux réseaux informatiques de types différents, par exemple un réseau local et
le réseau Internet. Ainsi, un répéteur est une passerelle de niveau 1, un pont une passerelle de niveau
2 et un relais, souvent appelé routeur, une passerelle de niveau 3.
Cependant, le terme passerelle désigne plus couramment le modem-routeur ou box qui permet de
relier un réseau local au réseau Internet. Une passerelle effectue donc le routage des paquets mais
peut également effectuer des traitements plus évolués sur ceux-ci. Le plus souvent, elle sert
également de pare-feu, de proxy, effectue de la qualité de service, etc.

Fonctionne au niveau 4 ou supérieur,


Permet d'inter fonctionner des systèmes d'information hétérogènes,
Exemples : entre messageries d'entreprise, serveurs de fichiers, d'impression, ...

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