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La chirurgie réfractive, correction de toutes les amétropies

Dernière activité développée


au sein du service, la chirurgie
réfractive constitue
aujourd’hui une véritable
activité de recours d’autant
plus qu’il est le seul
établissement du
département à la proposer.
Fonctionnelle et de confort,
elle ne répond pas uniquement au souhait des personnes de ne plus porter des
lunettes ou des lentilles de contact. Une intolérance aux lentilles, des raisons
professionnelles ou la pratique d’un sport à haut niveau peuvent aussi motiver sa
mise en oeuvre.
« Alors que les lunettes et les lentilles cornéennes constituent un moyen de
correction, précise le docteur Olivier Lichtwitz, la chirurgie réfractive vise à enrayer
le problème visuel, modifiant la structure de l’œil lui-même ; c’est-à-dire la forme et
la géométrie de la cornée. » Toutes les amétropies peuvent être corrigées :
myopie, astigmatisme, hypermétropie et presbytie si certains seuils ne sont pas
dépassés : -8 dioptries (D) pour le premier, -5 D pour le second et +6 D pour le
troisième. « On couvre 95 % des défauts visuels. »
Un examen approfondi est effectué en amont de l’intervention pour vérifier
l’éligibilité du patient à cette chirurgie. « Le bilan anatomique de l’œil est
nécessaire pour éliminer les contre-indications : cornée fine, asymétrique,
sécheresse pré-opératoire importante… qui restent toutefois rares. » Pour ce faire,
le praticien dispose, via la plateforme diagnostic, de deux outils. La topographie
cornéenne qui va évaluer le relief et la régularité de la cornée. « Une des
principales contre-indications est le kératocône, il s’agit d’une maladie de la cornée
responsable d’un amincissement et d’une déformation. Etant donné que la
chirurgie va remodeler la cornée, il n’est pas possible de le faire sur une cornée
pathologique. » La deuxième machine, c’est l’aberromètre. Il va étudier de manière
fine et précise les propriétés optiques de l’œil humain. A cela s’ajoute le test au
Skiacol. « Il s’agit d’un examen qui va bloquer l’accommodation de l’œil et
permettre ainsi de connaître le vrai défaut visuel du patient. »

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