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Adolescent et échec en EPS….

PARTIEL : question ouverte

Plan

Définitions

1. L’adolescent est lui-même… La puberté et ses conséquences


a. Approche psychologique
b. Approche physiologique
2. L’adolescent

Prologue

« Les homards quand ils changent de carapace, perdent d’abord l’ancienne et restent sans défense,
le temps d’en fabriquer une nouvelle. Pendant ce temps-là, ils sont très en danger. Pour les
adolescents, c’est un peu la même chose », F. DOLTO, 1989

Définitions :
L’adolescence est l’« âge compris entre la puberté et l’âge adulte ». (Dictionnaire)
Nous la définissons de manière empirique comme étant une des caractéristiques de nos élèves
scolarisés dans les établissements du second degré (globalement de 11 à 18 ans).
Elle se manifeste par des bouleversements plus ou moins importants accélérant leur maturation vers
l’âge adulte.

L’échec scolaire peut être définie comme « L’école de la République s’organise en évacuant
l’individu, le sujet dans sa singularité et en dessinant les contours d’une distribution gaussienne des
sujets. L’enfant et l’adolescent sont perçus à travers le filtre d’une abstraction. » P.16, p ; Therme,
1995.
J.Y. ROCHEX (2002) définit une double acception du terme échec scolaire :
1. acception relationnelle ou relative : « renvoyant au fait pour un élève ou une catégorie d’élèves
d’occuper les rangs inférieurs dans la hiérarchie des positions scolaires (…) », ce qui aura un impact
sur le devenir de l’élève.
2. acception spécifique ou absolue, « renvoyant au fait pour un élève ou une catégorie d’élèves de
réaliser, ou d’échouer à réaliser, tel apprentissage ou telle acquisition cognitive et culturelle,
d’atteindre ou non tel « niveau » de culture scolaire, de formation, de scolarisation ou de
qualification.

L’échec représente donc :


 Relatif à une situation, un apprentissage
 Relatif à une APS
 Relatif à l’EPS
 Rejet à l’école
Envisager l’adolescence et les acquisitions motrices en EPS ne peut éviter la prise en compte d’un
échec possible.

Pourquoi cet intérêt particulier en EPS


Parce que l’EPS est une discipline obligatoire qui, s’adressant à tous les élèves considérés comme
aptes a priori, leur fait vivre des expériences originales et porteuses de sens par le moyen principal
de leur motricité corporelle.

1. A. Approche psychologique
Le rôle des émotions
Elles sont « des réponses psychologiques impliquant une excitation physiologique contrôlée par le
traitement cognitif. Ce sont des manifestations qui sont générées par l’interaction entre le ou les
sujets et les environnements humains et matériels ». P. Therme 2006
« les adolescents n’exploitent pas de façon préférentielle le canal de l’abstraction linguistique dans
leurs interactions et adaptations sociales, mais de préférence le canal émotionnel et corporel ». P.
THERME, 1995.

Donc : l’émotion est le premier des freins mais aussi des moteurs de l’engagement et de la
persévérance en EPS.

« L’adolescent évolue dans un bain émotionnel dont le corps est le médiateur », P. THERME, 2006
Donc : c’est en mettant en scène la motricité et les pratiques du corps que l’EPS sollicite une
expérience émotionnelle.
La leçon doit être le lieu où l’on vit l’émotion positive et ou aux limites du confort.

La violence est le résultat d’une émotion négative débordante, à savoir intense et non maîtrisée par
l’adolescent. Il convient de respecter un seuil émotionnel n’engageant pas de réponse violente,
qu’elle soit physique ou verbale.

La violence peut s’expliquer de manière culturelle vis-à-vis de l’acceptation de la défaite mais aussi à
cause de la testostérone. La banlieue voit des comportements chez les filles des comportements
extrêmement violents de confrontations.
La violence est un acte qui va créer un dommage chez l’autre et qui va dépasser la règle sociale.
Instaurer des règles de vie permet d’instaurer un cadre dans lequel la violence est cadrée.
2. Le rôle du risque

Lorsqu’on fait une activité à risque, on doit comprendre et intérioriser le danger et la prise du risque
présent, par exemple le fait de vouloir aller vite en ski. Ces situations peuvent faire en sorte de sortir
du cadre sécuritaire de la situation.

Ce besoin de risque vient du fait de se distinguer des adultes, de se mettre à l’épreuve, et être en
accord avec les pairs.

Cette volonté du rite de passage permet de se mettre face à des limites que n’imposent pas la
société. Les actions engagent des réactions organiques.

23/01/20

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