Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
Equations électriques
Les équations électriques en notation matricielle sont [10] :
Pour le stator :
Pour le rotor :
Avec :
Et :
Equation mécanique
Le couple électromagnétique est donné par l’expression suivante issue de considérations
sur la conversion électromécanique de l’énergie [11] :
Où ῳ best l’angle de position entre l’axe a du système triphasé et l’axe d du repère de Park.
Figure I.5 Représentation schématique d’une machine asynchrone dans
le repère de Park [12].
Et les équations des flux dans le repère de Park sont données par [13] :
En introduisant les équations (I.27) dans (I.25), on obtient les composantes du flux
statorique [14] :
Réglage par variation de fréquence
La fréquence de rotation de la machine étant au glissement près proportionnel à la fréquence
d’alimentation des enroulements statoriques, on essaiera de créer pour ces enroulements un
réseau à fréquence variable ce sont les Onduleurs de tension. On peut aussi chercher à injecter
des courants dans les enroulement pour imposer le couple de la machine ce sont les Onduleurs
de courant ou commutateurs de courant. On peut également convertir directement la
fréquence du réseau industriel en une fréquence variable plus faible (de 0 à 1/3 de la fréquence
réseau) à l’aide d’un cycloconvertisseur à commutation naturelle piloté lui aussi en fréquence
en courant ou vectoriellement.
MLI réside dans les pertes par commutation. Son encombrement et son poids augmentent les
coûts et réduisent la durée de vie globale du système [4].
La figure I.2 montre le schéma d’un redresseur à MLI triphasé qui est l’une des composantes
essentielles du système étudié.
Figure I.2 Schéma d’un convertisseur AC-DC triphasé à MLI [7].
Alors les états des interrupteurs sont exprimés selon les règles suivantes [7] :
Ainsi, les courants absorbés du réseau sont déduits à partir des équations suivantes :
Ωωω
Le passage des cordonnées (abc) aux cordonnées (d-q) s’effectue par le biais de la relation
suivante :
L’application de cette transformation à l’équation (I.7) permet d’obtenir le modèle du
redresseur dans le repère biphasé [d-q] [8] :
L'onduleur doit évidemment, en régime normal, délivrer un système de tension dont les
composantes fondamentales forment un système triphasé équilibré [8]. Cet onduleur à
commutations commandées est constitué de trois branches disposées de la même manière que
dans le redresseur commandé.
On introduit d’autres variables caractérisant l’état des interrupteurs qui prennent 1 si
l’interrupteur Bi1 est fermé ou -1 s’il est bloqué, et on déduit l’équation suivante :
Les états des interrupteurs sont déduits selon les règles suivantes [7] :
Chapiter -02-
Commande vectorielle par orientation de flux FOC
La commande vectorielle par orientation de flux appelée (FOC), introduite par Kovacs en 1959 et reprise par
Blaschke en 1972, est une technique de commande classique pour l’entraînement des machines asynchrones [2].
Son principe de base consiste à imposer l’angle de décalage entre le vecteur de la force magnétomotrice
statorique par rapport au vecteur flux rotorique, où il en résulte un contrôle indépendant du flux et couple
électromagnétique. Ce qui conduit à distinguer la composante du courant statorique qui pilote le flux couplé de la
composante qui régit le couple électromagnétique, ce qui permet d’avoir une machine asynchrone similaire à
celle d'une machine à courant continu à excitation indépendante où le découplage entre le flux et le couple existe
naturellement comme il est présenté par la figure.
Le flux est contrôlé par le courant d’excitation If
Le couple est contrôlé par le courant d’induit Ia.
Pour une machine asynchrone, le couple électromagnétique est donné par:
Le principe de base de la commande vectorielle consiste à placer le repère tournant (d,q) afin que l’axe (d)
coïncide avec la direction désirée du flux (flux rotorique, flux statorique ou flux d’entrefer) comme il est
représenté par la figure
La commande vectorielle à orientation du flux rotorique est la plus utilisée car elle élimine
l’influence des réactances de fuites rotorique et statorique et donne de meilleurs résultats que
les méthodes basées sur l’orientation du flux statorique ou d’entrefer. En imposant
Elle consiste à déterminer la position s et le module du flux r. Afin d’accéder au flux rotorique, la première
idée est d’utiliser un bobinages supplémentaires ou des capteurs placés dans l’entrefer de la machine. Ceci
nécessite des moteurs spéciaux et fragilise le moteur et on perd son avantage principal qui est sa robustesse, à
cause de la fragilité des capteurs de flux sa sensibilités aux variations de température.
Généralement on peut utiliser les équations , et du modèle de la machine pour déterminer la position et
la norme du flux
Ces deux dernières équations dépendent des paramètres de la machine et notamment la résistance rotorique qui
varie au cours de fonctionnement avec la variation de la température.
Pour cela cette structure est peu robuste face aux variations paramétriques et nécessite l’utilisation des
d'observateurs pour l’adaptation de la résistance rotorique . La structure de la commande vectorielle directe
est représentée par la figure…….
La structure générale de la commande vectorielle directe
La commande vectorielle indirecte utilise uniquement des grandeurs de référence qui par ne sont pas bruitées,
elle consiste à ne pas estimer l’amplitude du flux rotorique mais à utiliser directement l’amplitude de référence
*rd et sa position en se basant sur les équations de la commande vectorielle de la MAS , en effet, à partir d'un
couple électromagnétique de référence C*e et du flux rotorique de référence , les courants de références I *sd et I
sq s’en déduisent
*
Connaissant l’angle mécanique (et la composante directe du flux rotorique rd on détermine la position du
repère par intégration de l'équation ……….
Cette méthode présente une grande sensibilité face aux variations des paramètres de la machine, ce qui nécessite
également une adaptation paramétrique ………