Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Démocratique et Populaire
Option : Structures
Thème
Introduction
Conclusion
Introduction générale
Parmi les priorités sur la protection de l’environnement figure la sauvegarde des
ressources en eau. L'eau est nécessaire à la vie et à l'activité humaine mais la
demande en eau n'est pas uniforme d'une région à l’autre et la disponibilité des
ressources encore moins. L’environnement en Algérie comme tous les pays en
voie de développement est soumis à de très fortes pressions dues, notamment, à
la croissance démographique, à l’urbanisation et aux besoins générés par le
développement économique.
Le processus d'épuration par boues activées est le plus répandu dans le monde.
En Algérie, ce procédé est le plus utilisé aujourd'hui mais dans une démarche de
développement durable dans le domaine du traitement des eaux usées, les
stations d’épuration doivent actuellement faire face à de nouvelles
problématiques dans la gestion des boues et le respect des normes en vigueur en
matière de réutilisation de la ressource.
L’objectif de ce travail consiste à faire un état des lieux sur les rendements de
quelques stations d’épuration existantes dans la ville d’Oran, d’évaluer leur
devenir et proposer des stations réduites avec des traitements plus écologiques.
Figure 1 : station d’épuration
[1] Amra Serdarevic et Alma Dzubur ont mené des études sur l’importance de
l'exploitation et de la maintenance des installations de traitement des eaux usées.
Ils ont réalisé que l'usine de traitement des eaux usées est généralement liée au
coût élevé de la construction et de l'équipement, ainsi qu'à la surveillance du
processus, de la maintenance et du fonctionnement en mode de fonctionnement
normal. Les ingénieurs, les sociétés de distribution d’eau et le personnel
d’exploitation des STEP recherchent une solution correspondante optimisée,
créative, économique et écologique pour une technologie et des équipements
appropriés. La maintenance est l’activité permettant d’assurer un travail régulier
et efficace de l’équipement afin d’atteindre les objectifs opérationnels durables.
a) LE TRAITEMENT PRIMAIRE
Il permet d’éliminer les huiles et les matières en suspension (sables, déchets
grossiers, bois, papiers, plastiques…). Il comprend diverses opérations :
dégrillage (les eaux passent à travers des grilles de plus en plus fines qui
retiennent les déchets volumineux), dessablage (dépôt des sables dans le fond
des bassins), dégraissage et déshuilage (remontée en surface des graisses et des
huiles grâce à l’injection de fines bulles d’air) et décantation primaire (dépôt par
gravité des matières solides en suspension au fond des bassins).
b) LE TRAITEMENT SECONDAIRE
Il est destiné à éliminer diverses matières en solution dans l’eau (substances
minérales, matières organiques…). Il fait appel à deux types de traitements : les
traitements physico-chimiques pour les matières non organiques et les
traitements biologiques appliqués aux matières organiques.
Les traitements physico-chimiques transforment les polluants non
biodégradables en suspension dans les eaux en substances non toxiques, à
l’aide de réactifs.
Les traitements biologiques aérobies utilisent des bactéries pour dégrader
les impuretés organiques dans des bassins d’aération. Ils reposent sur la
sédimentation des matières en suspension qui conduit à la formation de
boues et sur l’activité biologique des bactéries qui se multiplient et
absorbent les matières organiques.
c) LE TRAITEMENT TERTIAIRE
Il permet d’éliminer la pollution bactériologique, l’azote (nitrification pour
limiter les risques d’eutrophisation) et le phosphore (déphosphatation).
2.2. Histoire
Si l’homme a conscience depuis des nombreux siècles de l’importance de l’eau
pour la vie sur terre, son intérêt pour son traitement et sa dépollution n’est que
très récente.
Dès 1914, des scientifiques anglais mettent au point un système de bassin où les
bactéries présentes vont traiter les eaux grâce à leur capacité de dégradation.
Aujourd’hui encore, nos stations d’épurations fonctionnent sur ce principe :
maintenir les boues dans un bassin et activer par oxygénation les bactéries
naturellement présentes dans ces boues pour dégrader le carbone, l’azote et le
phosphore.
81 stations de relevage,
02 stations en exploitation,
01 en cours de réalisation ( Bethoua),
02 STEP dont l’étude achevée (O.Tlelat, Gdyel) et
02 en cours d’étude (Boutlelis, MERS EL-KEBIR)
Figure 6
2.3. Les différents types de station d’épuration et fonctionnement
Le choix d’un type de station d’épuration dépend de la taille de la
collectivité, de la nature, qualité et sensibilité du milieu récepteur, des
caractéristiques du réseau d’assainissement, des coûts
d’investissements et de fonctionnements et enfin des contraintes
d’exploitation et contraintes liées au site d’implantation.
Les boues activées assurent le traitement biologique des eaux usées. Celui-ci
consiste à favoriser le développement de bactéries épuratrices, les boues,
dans un basin brassé et aéré, alimenté en eau à épurer.
La technique des boues activées est appropriée pour des eaux usées
domestiques d’agglomérations à partir d’environ 1000 habitants, jusqu’aux
plus grandes villes.
Les filtres plantés de roseaux se sont développés dans les années 1990. Ils
utilisent les capacités épuratrices d’un sol reconstitué à partir de matériaux
comme les graviers, l’argile expansée et le sable. L’aération de massif filtrant,
indispensable à un bon fonctionnement, est assurées grâce aux principes de
l’alimentation par bâchées et de l’alternance de phases d’alimentation et de
repos.
Les filtres enterrés sont le système lu plus utilisé dans les hameaux et petits
villages jusqu’à 1000 habitants.
.
Chapitre 3 : conception et réalisation d’une STEP
3.1. Hypothèses
Les principales hypothèses de calcul des sections en béton armé
soumises aux ELU sont les suivantes :
Les sections planes restent planes
Le comportement de l’acier est défini par le diagramme
contrainte- déformation
Pour le béton, on opte le diagramme rectangulaire simplifié
Le béton tendu est négligé
a) Caractéristiques des matériaux
Le béton
L’acier
a- Étanchéité à l’eau
Pour obtenir une bonne étanchéité à l’eau d’une construction en béton, quatre
conditions de base doivent être remplies :
Maîtriser les déformations (sans charge) du béton (retraits endogène,
plastique, hydraulique et thermique) ;
Dès que le contact entre le ciment et l’eau s’effectue, des hydrates précipitent et
s’organisent en formant une structure dont la cohésion évolue progressivement.
L’action de l’eau pendant cette phase est fondamentale et son rôle est variable.
Dans le même laps de temps, il y a une superposition de plusieurs phénomènes
qui concourent tous vers une réduction du volume apparent : cette contraction ou
retrait résulte de plusieurs processus :
réaction d’hydratation (retrait endogène sans évaporation) ;
évaporation de l’eau de gâchage en cours de prise (retrait plastique) ;
tassement du béton frais (par gravité, par ségrégation et ressuage de l’eau)
retrait hydraulique par départ d’eau après durcissement ;
retrait thermique dû à l’abaissement de la température succédant soit à
l’échauffement occasionné par la chaleur d’hydratation du ciment
(réaction exothermique), soit à la variation thermique du milieu de
conservation.
C’est surtout la fissuration due aux effets de retrait empêché qui, en pratique,
constitue la conséquence la plus préoccupante pour la qualité et la durabilité des
bétons.
Prévoir des armatures correctement dimensionnées et disposées pour
limiter et contrôler la fissuration du béton ;
Planifier et exécuter adéquatement les joints de reprise et de construction ;
Réaliser un béton compact, de structure bien fermée et donc de faible
porosité.
b- Résistance mécanique à la compression
Pour satisfaire cette condition, le béton doit être bien compacté. Un compactage
soigneux est essentiel pour la durabilité du béton. Les avantages d’un béton bien
compacté sont :
une étanchéité plus élevée ;
une durabilité améliorée ;
une résistance à la compression élevée ;
une meilleure adhérence du béton aux armatures.
Les bétons de classe de consistance usuelle S3 (béton très plastique) seront en
général compactés par vibration interne au moyen d’aiguilles vibrantes. Une fois
dans le béton, l’aiguille doit avoir une vibration de fréquence constante.
L’expérience a montré que la fréquence de 12 000 tours par minute est la plus
favorable pour la majorité des bétons courants.
c- La mise en place
L’opération délicate de la mise en place du béton ne peut être réalisée que par
des ouvriers ayant des connaissances et une expérience suffisantes. Le volume
de la livraison et les moyens de mise en œuvre doivent être adaptés l’un à
l’autre, car la mise en place du béton doit être réalisée à un rythme constant, en
couches horizontales d’épaisseur aussi régulière que possible (± 30 cm
d’épaisseur). Afin d’éviter la ségrégation, la hauteur de chute ne devrait jamais
dépasser 1,5 m. Si elle est de plus de 2 m, le béton doit être mis en place à l’aide
d’un tube ou d’un flexible. En effet, outre une ségrégation éventuelle, une
hauteur de chute trop importante donne au béton frais une force dynamique qui
peut :
déformer, voire ouvrir le coffrage ;
déplacer les écarteurs et ainsi diminuer le recouvrement des armatures ;
déplacer les armatures.
Il est exclu de mettre en place par temps pluvieux. Après la mise en place, il faut
bien protéger le béton en haut du coffrage contre la dessiccation et par temps
nuageux, couvrir le haut du coffrage afin d’éviter toute infiltration d’eau de
pluie.
Mise en place du béton au moyen d’une aiguille vibrante.
d- Durabilité
Les différents bassins doivent être construits avec des matériaux permettant
d’avoir une grande durabilité c’est-à-dire conservant leurs propriétés initiales
après un contact prolongé avec l’eau durant son fonctionnement normal.
Bassin circulaire
les bassins de formes rectangulaires
Bassin rectangulaire
Dans ces types de bassins le poids propre peut être négligé. Les calculs sont faits
sous l’action de poussée de terre et celle de la pression hydrostatique ou la
pression de la boue (ou autre contenu).
Dans ce cas, le poids propre et la pression du contenu sont pris en compte mais
la poussée des terres n’existe pas.
Enfin on peut dire que ce mini projet nous a donné le zèle, le désire et le
challenge d’en savoir plus et de faire des recherches poussées en ce qui concerne
le traitement des eaux et surtout la gestion des boues après traitement.
Bibliographie
Thèse de doctorat Pour l’obtention du titre de Docteur de l’Université de
Lorraine Spécialité Géosciences, soutenue publiquement le 23 Mai 2013.
Auteur de la Thèse : Laure PASQUINI
Thème : « MICROPOLLUANTS ISSUS DE L’ACTIVITÉ
DOMESTIQUE DANS LES EAUX URBAINES ET LEUR
DEVENIR EN STATION D’ÉPURATION »
Articles et revues :