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Chapitre II : Traitement fiscal des revenus et des profits des valeurs mobiliers
1- Revenus imposables
4- Base imposable
5- Taux d’imposition
1- Profits imposables
4- Base imposable
5- Taux d’imposition
-Les valeurs mobilières sont des titres négociables, fongibles et qui peuvent être cotés en
bourse. Il existe deux grandes familles de valeurs mobilières : les actions et les obligations.
-Une valeur mobilière est une catégorie de titres financiers, qui peut être soit un titre de
propriété (action), soit un titre de créance (obligation), et qui confère des droits standardisés
(droit au même coupon ou dividende, cotée sur la même ligne en bourse, etc., pour une
émission donnée ayant le même montant nominal).
-Les valeurs mobilières de placement sont négociables et fongibles, ce qui les rend aptes à
être cotées sur les bourses (dites de valeurs mobilières), même si toutes ne le sont pas, une
procédure d'admission appelée « introduction en bourse » étant nécessaire en ce cas.
-Concernant les titres cotés en Bourse, la plupart des pays ont adopté leur dématérialisation,
autrement dit le remplacement des titres physiques par des écritures dans des comptes titres
gérés électroniquement
-Une valeur mobilière est un titre financier négociable, interchangeable et fongible qui peut
être coté en bourse. Les principales valeurs mobilières sont les actions, les obligations, les
titres de créances négociables, les parts d'OPCVM (Sicav et FCP), les bons de souscription,
les certificats d'investissement, les warrants, les options et les stocks options.
-Les valeurs mobilières sont des titres financiers, émis par des personnes morales, qui sont
généralement négociables sur les marchés. Ces valeurs mobilières se trouvent sous différentes
formes Actions, Obligations, les OPCVM...
Titre financier
Un titre financier se caractérise par une série de flux futurs de trésorerie qui sont plus ou
moins risqués. On distingue les titres représentatifs de capitaux propres (les actions), les titres
représentatifs de l'endettement (obligations, billets de trésorerie, certificats de dépôt, bons du
Trésor,...) et les titres optionnels ou conditionnels (options).
Titre de créance
Les titres de créance émis par les sociétés sont composés essentiellement des obligations et
des billets de trésorerie
-Les actions sont des titres représentant une fraction du capital de la société qui les émet. Le
détenteur d’actions est un actionnaire, propriétaire d’une fraction du capital de la société
proportionnelle au nombre de titres détenus. Il jouit de ce fait des droits associés à l’action
(information, droit de vote, dividende etc.). Les actions peuvent être aux porteurs ou
nominatives. Dans ce dernier cas l’identité de l’actionnaire est connue de l’émetteur.
-Une action est un titre de propriété négociable, représentatif d’une fraction du capital d’une
société. Le prix d’une action dépend directement de l’offre et de la demande, qu’elle soit
cotée en bourse ou non. Toute personne physique ou morale peut acquérir des actions
.L’action confère à son porteur (l’actionnaire) des droits (vote, dividendes…).
-Les obligations
-Les obligations sont des titres représentant une créance sur l’émetteur. Le détenteur
d’obligations est un créancier ou obligataire qui perçoit des intérêts tout au long de la durée de
vie de l’obligation qu’il détient. Les obligations peuvent revêtir plusieurs formes définies par
l’émetteur en fonction de ses objectifs de financement et de la cible visée (taux fixe, taux
variable, obligations convertibles etc.).
-Une Obligation est un titre négociable qui représente une créance. Cela équivaut à un prêt
consenti sur une certaine durée au terme de laquelle l’obligation est remboursée. Avec une
action, vous détenez une part de l’entreprise, alors qu’avec une obligation, vous prêtez de
l’argent à une entreprise. La rémunération d’une obligation peut être fixe ou variable, versé
annuellement sous forme de coupons. Le coupon est égal au montant des intérêts versés
chaque année pour chaque obligation d’un emprunt donné ; il est calculé sur la base de la
valeur nominale de l’obligation et est dû quels que soient les résultats de la société.
Obligation à taux fixe : le taux d’intérêt est déterminé à l’origine sur la valeur nominale et
les revenus qui en découlent seront donc constants pendant toute la durée de l’emprunt.
Obligation à taux variable : le taux d’intérêt est recalculé chaque année et il suit l’évolution
des taux de la zone monétaire.
Obligation convertible en actions : c’est une obligation qui peut être échangée contre des
actions de la société émettrice de l’emprunt (selon des modalités définies à l’émission). La
convertibilité n’est en général assurée que pendant une période limitée et entraîne un
rendement inférieur à celui d’une obligation classique.
Obligation Assimilable du Trésor (OAT) : les OAT sont attachées à un emprunt lancé par le
Trésor Public (l’état) et sont émises avec une valeur nominale de 1€ pour les particuliers.
Obligation à Bon de Souscription d’Actions (OBSA) : obligation à taux fixe sur laquelle
sont attachés un ou plusieurs bons permettant de souscrire des actions nouvelles de la société
émettrice. L’obligation et les bons font l’objet d’une cotation séparée.
Les OPCVM
Un OPCVM (Organisme de Placement Collectif en Valeurs Mobilières) est une entité qui
gère un portefeuille d’actions et d’obligations. Acheter une part d’OPCVM, c’est acheter une
part d’un portefeuille géré par des professionnels de la finance, et ainsi répartir le risque sur
plusieurs sociétés. On distingue 2 types d’OPCVM : les SICAV et les FCP.
Ce sont des sociétés anonymes gérées comme des entreprises, avec un conseil
d’administration et un gestionnaire. Le capital de la SICAV est variable car les fonds apportés
par l’épargnant l’augmente et lui permet d’acheter d’avantage de titres ; inversement, la
SICAV revend une partie de son portefeuille pour obtenir les liquidités nécessaires au rachat
des parts du vendeur. Ce placement est donc totalement liquide.
Sicav Monétaire : les fonds sont placés sur le marché monétaire dont l’objectif est la
rémunération d’un capital sur courte durée (quelques semaines, voire quelques jours pour
certaines).
Sicav Obligataire : l’investissement est réalisé sur des obligations ; l’objectif étant de profiter
d’une diversification d’entreprises (sectorielle, géographique…) et de percevoir des revenus
réguliers. Ce type de placement se réalise sur le moyen à long terme (durée conseillée de
placement : 2 ans).
Sicav Action : investie en actions, ce type de SICAV profite d’une répartition du risque sur
une multitude d’entreprises. Elles peuvent être sélectionnées selon des critères géographiques,
sectoriels… Idéalement sur le long terme (durée de placement de 5 ans minimum), l’objectif
est d’obtenir des performances supérieures aux placements classiques (livrets, épargne
logement) tout en limitant le risque.
Sicav Diversifiée : les fonds sont investis sur plusieurs catégories de titres (Monétaire,
obligataire, actions) afin de mieux répartir le risque lié à ces marchés en recherchant les
meilleures performances.
Leur vocation est identique à celle des SICAV avec toutefois un fonctionnement simplifié. Ils
sont composés de parts et comportent un portefeuille de valeurs mobilières partagé entre des
investisseurs, porteurs de parts. Les FCP sont gérés par une société de gestion.
Ce sont des actions séparées de leur droit de vote. Les certificats sont crées lors
d’augmentation de capital. Ils ne doivent pas représenter plus du quart du capital social de
l’entreprise et procurent la même rémunération que des actions classiques.
Ce sont des titres qui donnent la possibilité de souscrire une ou plusieurs actions à un prix
donné pendant une période déterminé à l’avance. A l’issue de cette période, les bons n’auront
plus de valeur. Le cours des Bons de Souscription varie dans le même sens que celui de
l’action.
Les warrants
Ces valeurs mobilières sont émises par des établissements financiers qui en assurent la
diffusion et la cotation. Les warrants permettent de miser sur la hausse ou la baisse d’un
support appelé sous-jacent et à terme, ils donnent la possibilité d’acheter (call) ou de vendre
(put) différents supports (indices, actions, devises…) à un prix et jusqu’à une échéance
déterminée à l’avance. Ce marché est très risqué du fait de l’effet de levier que produisent les
warrants. Il n’est pas possible de vendre à découvert des warrants.
Les options
Comme les warrants ils offrent la possibilité d’acheter ou de vendre (call et put) différents
supports pendant une période et à un prix déterminée à l’avance. Ils diffèrent de ceux-ci sur
deux points, à savoir qu’ils sont émis par une bourse et non un établissement financier et qu’il
est possible de vendre à découvert. Les options s'adressent à des investisseurs avertis et
aguerris.
Ce système est utilisé par les sociétés désireuses d’offrir, à ses dirigeants et salariés, la
possibilité de souscrire ou d’acheter des actions, à l’issue d’une certaine période, à un prix
préférentiel (pouvant être égal à celui établi au moment de l’offre).
Les parts sociales sont des valeurs mobilières, correspondant chacune à une partie du
capital social d'une société des personnes ou une société à responsabilité limitée.
Contrairement aux actions, les parts sociales ne sont pas négociées sur un marché, leur valeur
n'est donc pas cotée, ni soumise à fluctuations.
SICAV
Les SICAV sont des sociétés anonymes dont le capital est variable. Elles émettent ou
rachètent leurs actions à la demande des investisseurs à un prix de vente et de rachat qu'elles
sont tenues de publier quotidiennement et qui correspond à la valeur de leurs actifs. Les
SICAV monétaires de capitalisation offrent à leur actionnaire une rentabilité par appréciation
quotidienne de la valeur liquidative proche de celle du marché monétaire. Selon l'objectif
affiché par la SICAV, la progression de la valeur liquidative est plus ou moins régulière, une
progression très régulière ne pouvant être obtenue qu'au détriment de la rentabilité. Il existe
également des SICAV obligataires et des SICAV actions qui offrent au trésorier d'entreprise
la possibilité d'acheter indirectement des obligations ou des actions sans avoir à suivre
quotidiennement la gestion de ses lignes.
Les fonds communs de placement sont des copropriétés de valeurs mobilières. Le nombre de
parts s'accroît par souscription de nouvelles parts et diminue par les rachats effectués par le
FCP à la demande des porteurs de parts, à la valeur liquidative calculée au moins deux fois
par mois, et hebdomadairement le plus souvent. La gestion du FCP est similaire à celle des
SICAV : la valeur liquidative de la part est en général plus élevée que pour une SICAV, et le
nombre d'investisseurs plus réduit. La politique de gestion suivie peut donc mieux
correspondre aux souhaits des porteurs de parts.
Covered warrants
Les covered warrants, ou warrants couverts, sont des bons d'acquisition émis par des
établissements financiers sur des titres financiers existants ou un panier de titres existants.
Destinés aux investisseurs, ils ne permettent donc pas le financement de l'entreprise. Les
warrants sont couverts car dès l'émission l'établissement achète les titres correspondants sur le
marché.
Stock options
Les stocks options sont des options d'achat ou de souscription d'action à un prix fixe distribué
généralement aux gestionnaires d'une entreprise afin de leur donner un intérêt direct à
l'accroissement de la valeur de l'entreprise. L'octroi de ces titres peut donc être analysé
comme un moyen de résoudre les conflits d'agence entre actionnaires et gestionnaires.
Institués par le Dahir portant loi n° 1-93-213, les Organismes de Placements Collectifs en
Valeurs Mobilières, appelés plus communément OPCVM, sont des instruments financiers qui
ont pour vocation de collecter de l’épargne et d’investir les sommes recueillies dans des
valeurs mobilières selon des critères bien définis. Ils offrent ainsi la possibilité à tout
investisseur d’accéder à un portefeuille de titres diversifié géré par des professionnels du
marché.
Les grandes familles d’OPCVM se différencient par la nature des valeurs mobilières qui les
constituent :
Les OPCVM actions sont constitués majoritairement d’actions et de valeurs assimilées. Ils
sont investis au minimum à hauteur de 60 % en actions de sociétés cotées à la Bourse de
Casablanca.
Les OPCVM monétaires sont investis en obligations et titres de créances négociables à court
terme.
SICAV : comme son nom l’indique, c’est une Société d’investissement à capital variable.
Afin d’assurer aux actionnaires la liquidité de leur investissement – pour qu’ils puissent
vendre leurs parts à tout moment – le capital d’une SICAV est variable. Tout apport de fonds
par un client entraîne une augmentation de son capital et inversement.
FCP : Le Fonds commun de placement se distingue de la SICAV par son statut juridique. Un
FCP est une copropriété de valeurs mobilières qui émet des parts. Il n’a pas de personnalité
morale. Chaque porteur de part dispose d’un droit de copropriété sur les actifs du fonds qui est
proportionnel au nombre de parts possédées.
Les SICAV et les FCP peuvent être soit des fonds de capitalisation soit des fonds de
distribution. Dans les fonds de capitalisation, l’investisseur perçoit ses revenus en une seule
fois sous forme de cession, remboursement ou rachat de ses parts dans le fonds. Dans les
fonds de distribution, l’investisseur perçoit ses revenus régulièrement sous forme de
dividendes.
Sont assimilées aux valeurs mobilières les parts de fonds comprenant les organismes de
placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM), les organismes de placement en capital
risque (OPCR) et les fonds de placements collectifs en titrisation (FPCT).
OPCR
Les OPCR sont des organismes de placement en capital risque qui comprennent les sociétés
de capital-risque (SCR), et les fonds communs de placement à risque (FCPR).
L'activité de capital risque exercée par les OPCR consiste à financer des petites et moyennes
entreprises (PME), sous forme de titres de capital, de titres de créances convertibles ou non en
titres de capital ainsi que d'avances en compte courant d'associés .
Un OPCR est géré par une société de gestion. Il est détenu collectivement, sous forme de
parts ou d’actions, par des investisseurs.
Il existe deux formes juridiques des OPCR : les sociétés de capital-risque (SCR), et les fonds
communs de placement à risque (FCPR).
Le Fonds Commun de Placement à Risque (FCPR) n’a pas de personnalité morale. Il est une
copropriété d’actifs émettant des parts ;
FPCT
Le FPCT n’a pas de personnalité morale. C’est une copropriété qui a pour objet exclusif
d'acquérir les créances ci-dessus citées et offrir, ainsi, aux établissements initiateurs (cédants
desdites créances) une alternative de financement.
Titrisation
La titrisation est l'opération financière qui consiste pour un FPCT à acquérir des créances
d'un ou plusieurs établissements initiateurs au moyen de l'émission de parts et, le cas échéant,
de titres de créance.
Les créances assorties de sûretés hypothécaires et détenues par des organismes autres que
ceux détenant les créances énumérées ci-dessous, au sens des dispositions les régissant ;
Les créances détenues par des établissements publics, sociétés d'Etat et filiales publiques ;
Les créances détenues par les entreprises régies par la loi n° 17-99 portant code des
assurances, relatives aux opérations d'assurance et aux opérations assimilées à des opérations
d'assurance.
Les valeurs mobilières procurent deux types de revenus à leur détenteur, les plus-values
(profit) et les dividendes ou intérêts(Revenu). Chaque type de revenu possède ses propres
caractéristiques fiscales d’où deux catégories de la fiscalité :
Le revenu d'une action est le dividende, alors que le revenu d’un placement à revenu fixe est
l’intérêt.
Une plus-value ou le profit est le bénéfice retiré de l'achat et de la vente d’une valeur
mobilière, la différence (nette de frais de courtage) constituera la plus-value.
Les produits des actions, parts sociales et revenus assimilés soumis à l’impôt sur les revenus
des valeurs mobilières, sont :
1.- Des produits provenant de la distribution de bénéfices par les sociétés soumises à l’impôt
sur les sociétés, tels que :
- Les sommes distribuées provenant du prélèvement sur les bénéfices pour l’amortissement
du capital ou le rachat d’actions ou de parts sociales des sociétés ;
- Le boni de liquidation augmenté des réserves constituées depuis moins de dix (10) ans,
même si elles ont été capitalisées, et diminué de la fraction amortie du capital, à condition
que l’amortissement ait déjà donné lieu au prélèvement de la retenue à la source visée au
premier alinéa du présent article ou à la taxe sur les produits des actions, parts sociales et
revenus assimilés, pour les opérations réalisées avant le 1er janvier 2001 ;
2- Des dividendes et autres produits de participations similaires distribués par les sociétés
installées dans les zones franches d’exportation et provenant d’activités exercées dans
lesdites zones, lorsqu’ils sont versés à des résidents. Lorsque ces sociétés distribuent des
dividendes et autres produits d’actions provenant à la fois d’activités exercées dans les
zones franches d’exportation et d’autres activités exercées en dehors desdites zones, la
retenue à la source s’applique, aux sommes distribuées à des non résidents au titre des
bénéfices correspondants aux activités exercées en dehors des zones précitées ;
3- Des revenus et autres rémunérations alloués aux membres non résidents du conseil
d’administration ou du conseil de surveillance des sociétés passibles de l’impôt sur les
sociétés ;
5- Des produits distribués en tant que dividendes par les organismes de placement collectif en
valeurs mobilières (O.P.C.V.M.) ;
7- Des distributions, considérées occultes du point de vue fiscal, résultant des redressements
des bases d’imposition des sociétés passibles de l’impôt sur les sociétés ;
8- Des bénéfices distribués par les sociétés soumises, sur option, à l’impôt sur les sociétés.
Les produits de placements à revenu fixe soumis à l’impôt en matière des revenus des
valeurs mobilières sont les intérêts et autres produits similaires :
1- Des obligations, bons de caisse et autres titres d’emprunts émis par toute personne morale
ou physique, tels que les créances hypothécaires, privilégiées et chirographaires, les
cautionnements en numéraire, les bons du Trésor, les titres des organismes de placement
collectif en valeurs mobilières (O.P.C.V.M.), les titres des fonds de placements collectifs
en titrisation (F.P.C.T.), les titres des organismes de placements en capital risque (O.P.C.R)
et les titres de créances négociables (T.C.N.) ;
2- Des dépôts à terme ou à vue auprès des établissements de crédit et organismes assimilés ou
tout autre organisme ;
3- Des prêts et avances consentis par des personnes physiques ou morales autres que les
organismes indiqués au 2 ci-dessus, à toute autre personne passible de l’impôt sur les
sociétés ou de l’impôt sur le revenu selon le régime du résultat net réel ;
5- Des opérations de pension, telles que prévues par la loi n° 24-01 et des opérations de prêt
de titres précitées.
1- Les dividendes et autres produits de participation similaires distribués par les sociétés
installées dans les zones franches d'exportation et provenant d'activités exercées dans lesdites
zones, lorsqu'ils sont versés à des non-résidents ;
2- Les intérêts perçus par les personnes physiques titulaires de comptes d'épargne auprès de la
Caisse d'épargne nationale (C.E.N) ;
3- Les intérêts servis au titulaire d’un plan d’épargne logement, tel que défini par la législation et
la réglementation en vigueur en la matière. Ainsi, sont exonérés, les intérêts servis au titulaire
d’un plan d’épargne logement, tel que défini par la législation et la réglementation en vigueur
en la matière, à condition que :
En cas de non respect des conditions précitées, le plan est clos et les revenus générés par ledit
plan sont imposables dans les conditions de droit commun.
4- Les intérêts servis au titulaire d’un plan d’épargne éducation, tel que défini par la
législation et la réglementation en vigueur en la matière à condition que :
Les sommes investies dans ledit plan soient destinées au financement des études
des enfants à charge dans tous les cycles d’enseignement ainsi que dans les cycles
de formation professionnelle;
Le montant des versements effectués par le contribuable dans ledit plan ne
dépasse pas trois cent mille (300 000) dirhams par enfant.
En cas de non respect des conditions précitées, le plan est clos et les revenus générés
par ledit plan sont imposables dans les conditions de droit commun.
Le fait générateur de l’impôt sur les revenus des valeurs mobilières, est constitué par le
versement, la mise à la disposition ou l'inscription en compte du bénéficiaire. La distribution des
produits au titre des revenus de capitaux mobiliers peut être effectuée aussi bien en numéraire
qu'en nature.
4- Base imposable
La base imposable ou le revenu net imposable est déterminé en déduisant du montant brut des
revenus des valeurs mobiliers, les agios et les frais d’encaissement, de tenue de compte ou de
garde.
Les taux d’impositions sur les revenus des valeurs mobilières sont distingués en fonction de la
nature des valeurs mobilières, à ce titre il y’a trois taux :
-Taux de 15% :
-Taux de 20 % :
- Pour les produits de placements à revenu fixe en ce qui concerne les bénéficiaires
personnes morales relevant de l’impôt sur le revenu ainsi que les personnes physiques
autres que celles soumises au taux de 30%. Lesdits bénéficiaires doivent décliner lors
de l’encaissement des intérêts ou produits susvisés :
L’impôt prélevé au taux de 20% prévu ci-dessus est imputable sur la cotisation de l’impôt
sur le revenu avec droit à restitution.
- Taux de 30 %:
Pour les produits des placements à revenu fixe, en ce qui concerne les bénéficiaires
personnes physiques, à l’exclusion de celles qui sont assujetties audit impôt selon le régime
du résultat net réel ou celui du résultat net simplifié ;
L’impôt sur le revenu est recouvré selon l’un des trois procédés suivants :
La retenue à la source sur les revenus des valeurs mobiliers doit être opérée, pour le
compte du trésor, par les établissements de crédit, publics et privés, les sociétés et
établissements qui versent, mettent à la disposition ou inscrivent en compte des bénéficiaires
lesdits produits. et L’impôt retenu à la source doit être acquitté dans le mois suivant celui
du versement, de la mise à la disposition ou de l’inscription en compte des bénéficiaires,
à la caisse du receveur de l’administration fiscale du lieu du domicile fiscal, du siège social ou
du principal établissement au Maroc de la personne physique ou morale à qui incombe
l’obligation d’effectuer la retenue à la source.
Le versement effectué par les personnes physiques ou morales qui se chargent de la collecte
de l'impôt retenu à la source doit être accompagné d'un bordereau- avis daté et signé par la
partie versante portant les indications suivantes:
4°- Le mois au cours duquel la retenue à la source, a été opérée, l’adresse et l’activité de la
société débitrice, le montant global distribué par ladite société, ainsi que le montant de l’impôt
correspondant. La partie versante doit être en mesure de justifier à tout moment les indications
figurant sur les bordereaux- avis visés ci-dessus.
La déclaration des produits des actions, parts sociales et revenus assimilés, revenus des
placements à revenus fixe, effectuée sur ou d’après un imprimé- modèle établi par
l’administration, doit être adressée par les contribuables par lettre recommandée avec accusé
de réception ou remise contre récépissé à l’inspecteur des impôts du lieu de leur siège social
ou principal établissement au Maroc. La déclaration doit comporter les renseignements
suivants :
Les contribuables doivent adresser la déclaration des produits des actions, parts sociales
et revenus assimilés, ainsi que les revenus des placements à revenus fixe à l’inspecteur des
impôts du lieu de leur siège social, ou de leur principal établissement au Maroc, avant le 1er
avril de chaque année
1- Profits imposables
Sont soumis à l'I.R les profits nets annuels réalisés par les personnes physiques sur les
cessions de valeurs mobilières et autres titres de capital et de créance émis par les personnes
morales de droit public ou privé, ayant leur siège au Maroc ou à l'étranger, et les organismes de
placement collectif en valeurs mobilières (O.P.C.V.M.), les fonds de placement collectif en
titrisation (F.P.C.T.) et les organismes de placement en capital-risque (O.P.C.R.) à l'exclusion :
De même sont soumis à l'I.R, les profits de cession de valeurs mobilières et autres titres de
capital et de créance réalisés par les personnes physiques agissant à titre individuel.
1- La donation entre ascendants et descendants et entre époux, frères et sœurs, des valeurs
mobilières et autres titres de capital et de créance ;
N.B. : A signaler que lorsque le montant des cessions excède le seuil de 30.000 DH susvisé, le
contribuable ne bénéficie pas de l’exonération au titre dudit seuil.
3- Profits de capitaux mobiliers réalisés dans le cadre d’un plan d’épargne en actions
Ainsi, sont exonérés profits de capitaux mobiliers réalisés dans le cadre d’un plan d’épargne
en actions constitué par :
- Des titres d'OPCVM actions. Toutefois, sont exclus les titres acquis dans le cadre
d’attribution d’options de souscription ou d’achat d’actions qui bénéficient des
avantages fiscaux prévus à l’article 57-14°du C.G.I. Le bénéfice de l’exonération
susvisée est subordonné à la condition que :
-Le montant des versements effectués par le contribuable dans ledit plan ne dépasse
pas six cent mille (600 000) dirhams.
4- Fait générateur
Le fait générateur de l'impôt au titre du profit de cession de valeurs mobilières et autres
titres de capital et de créance est constitué par :
- Le prix de cession diminué, le cas échéant, des frais supportés à l'occasion de cette cession,
notamment les frais de courtage et de commission ;
- Le prix d'acquisition majoré, le cas échéant, des frais supportés à l'occasion de ladite
acquisition, tels que les frais de courtage et de commission.
- En ce qui concerne les obligations et autres titres de créance détenus par les personnes
physiques, les prix de cession et d'acquisition s'entendent du capital du titre, exclusion
faite des intérêts courus et non encore échus aux dates desdites cession et acquisition et ce,
en vue d'éviter une double imposition du fait que lesdits intérêts courus seront soumis à
l'I.R sur les produits de placements à revenu fixe à l'échéance.
- Pour les OPCVM "obligations" et OPCVM "diversifiés" les prix à retenir sont les prix
d'acquisition. Pour les cessions d'actions ou parts d'OPCVM diversifiés ou obligataires qui
capitalisent leurs revenus, le calcul du profit imposable tient compte des valeurs
liquidatives totales à la souscription et au moment du rachat. En cas de cession de titres de
- Taux de 20 %
1°- pour les profits nets résultant des cessions :
- D’obligations et autres titres de créance ;
- D’actions non cotées et autres titres de capital ;
- D’actions ou parts d’O.P.C.V.M autres que ceux visés ci- dessus ;
2°- Pour les profits nets résultant des cessions des valeurs mobilières émises par les fonds de
placement collectif en titrisation (F. P.C.T) ;
3°- Pour les profits nets résultant des cessions de titres d’O.P.C.R ;
4°- Pour les profits bruts de capitaux mobiliers de source étrangère ;
8-1-1 Versement de l’IR sur profits de capitaux mobiliers afférant aux titres non cotés :
par voie spontanée
Le contribuable qui cède des valeurs mobilières et autres titres de capital et de créance non
inscrits en compte auprès d’intermédiaires financiers habilités teneurs de comptes. Le cédant
est donc tenu de verser à la caisse du receveur de l’administration fiscale du lieu de son
domicile fiscal, le montant de l’impôt en même temps que le dépôt de la déclaration avant le
1er avril de l’année qui suit celle au cours de laquelle les cessions ont été effectuées. Le
versement de l’impôt s'effectue par bordereau- avis sur ou d'après un imprimé modèle établi
par l’administration. Le bordereau- avis comporte trois volets, dont l'un est remis à la partie
versante.
8-1-2- Versement de l’IR profits de capitaux mobiliers de source étrangère : Par voie
spontanée
L’I.R. sur les profits bruts de capitaux mobiliers de source étrangère, et sous réserve des
conventions de non double imposition, est recouvré par voie de paiement spontané au moment
du dépôt de la déclaration dans le mois suivant celui de l’encaissement de ces revenus, de leur
mise à disposition ou de leur inscription en compte conformément aux dispositions de l’article
173 du C.G.I. Le versement de l’impôt s’effectue par bordereau- avis sur ou d’après un
imprimé- modèle établi par l’administration.
Le bordereau –avis comporte trois volets, dont l’un est remis à la partie versante et doit être
accompagné des pièces justifiant les montants perçus et d’une attestation de l’administration
fiscale étrangère indiquant le montant de l’impôt acquitté.
Pour les profits sur cession de valeurs mobilières et autres titres de capital et de créance,
inscrits en compte titre auprès d’intermédiaires financiers habilités teneurs de comptes titres,
en vertu des dispositions de l'article 24 de la loi n° 35-96 relative à la création d'un dépositaire
central et à l'institution d'un régime général de l'inscription en compte de certaines valeurs, la
retenue à la source est effectuée par lesdits intermédiaires. En vertu des dispositions de
l'article premier de la loi n° 35-96 précitée, lesdits intermédiaires financiers habilités sont :
-Bank Al-Maghreb ;
-la Trésorerie Générale du Royaume ;
-les banques agréées conformément à la législation qui les régit ;
La retenue à la source susvisée est opérée sur la base d’un document portant ordre de
cession émanant du cédant ou pour son compte lorsqu’il s’agit de porteurs d’action
d’OPCVM et comportant, selon la nature des titres cédés, le prix et la date de l’acquisition,
ainsi que les frais y afférents ou le coût moyen pondéré desdits titres lorsqu’ils sont acquis à
des prix différents. A cet effet et conformément aux dispositions de l'article 19 de la loi n° 35-
96 précitée, les titres obligatoirement inscrits en compte sont :
La retenue doit être versée par lesdits intermédiaires dans le mois qui suit celui au cours
duquel les cessions ont été effectuées33, à la caisse du receveur de l’administration fiscale du
lieu de leur siège. Le versement s’effectue par bordereau- avis établi sur ou d’après un
imprimé- modèle de l’administration. Toutefois, par assimilation, tout intermédiaire financier
qui détient des comptes titres de ses clients est tenu d'effectuer la retenue à la source de
l'impôt. Il s'agit notamment des sociétés de bourse qui, tout en étant sous- affiliées à un
intermédiaire financier habilité, assurent la tenue de comptes titres de leur clientèle en vertu
du dahir portant loi n° 1-93-211 du 21 septembre 1993. A défaut de remise par le cédant d’un
document portant ordre de cession, l’intermédiaire financier habilité teneur de compte
procède à une retenue à la source de l’impôt au taux de 20% du prix de cession, lequel taux
peut faire l’objet de réclamation dans les conditions prévues à l’article 235 du C.G.I. Pour le
calcul de l'impôt retenu à la source, le seuil d'exonération de 30.000 DH prévu à l’article 68-II
du C.G.I n'est pas pris en considération et l'impôt est calculé au premier dirham.
8-2-1 Obligation déclarative des contribuables ayant cédé des valeurs mobilières et
autres titre de capital non inscrits en compte auprès d’un intermédiaire financier
habilite teneur de comptes titres.
Les contribuables qui cèdent des valeurs mobilières et autres titres de capital et de créance
non inscrits en compte auprès d'un intermédiaire financier habilité teneur de comptes titres,
doivent remettre contre récépissé une déclaration annuelle récapitulant toutes les cessions
effectuées et, le cas échéant, verser en même temps l’impôt dû, au receveur de
l'administration fiscale du lieu de leur domicile fiscal avant le 1er avril de l'année qui suit
celle au cours de laquelle les cessions ont été effectuées. La déclaration doit être souscrite sur
ou d'après un imprimé-modèle établi par l'administration. Elle doit être accompagnée de
toutes les pièces justificatives relatives aux prix de cession et d'acquisition des titres cédés. La
même modalité de déclaration et de versement de l’impôt est applicable en cas d’échange de
titres inscrits en compte auprès d'un intermédiaire financier habilité teneur de comptes titres.
Les contribuables qui cèdent des valeurs mobilières et autres titres de capital et de créance
non inscrits en compte auprès d'un intermédiaire financier habilité teneur de comptes titres et
ayant subi la retenue à la source, peuvent souscrire une déclaration, valant demande de
régularisation et, le cas échéant, de restitution, récapitulant annuellement toutes les cessions
effectuées pendant une année déterminée, et qui doit être adressée par lettre recommandée
avec accusé de réception ou remise contre récépissé, avant le 1er avril de l'année qui suit celle
au cours de laquelle les retenues ont été effectuées, à l'inspecteur des impôts du lieu de leur
résidence. La déclaration est rédigée sur ou d'après un imprimé-modèle établi par
l'administration. Elle doit être accompagnée des documents justificatifs :
1. des précomptes effectués par les intermédiaires financiers habilités teneurs de comptes titres ;
2. des moins-values non imputées par des intermédiaires financiers au cours de la même année
d'imposition ;
3. des dates et prix d'acquisition des titres ou du coût moyen pondéré communiqué à
l'intermédiaire financier habilité.
Les organismes gestionnaires des plans d’épargne en actions doivent souscrire, avant le
1er Avril de chaque année, une déclaration rédigée sur ou d’après un imprimé modèle établi
par l’administration récapitulant tous les titulaires des plans d’épargne en actions ouverts au
cours de l’année précédente. La déclaration doit être adressée par lettre recommandée avec
accusé de réception ou remise contre récépissé à l'inspecteur des impôts du lieu de leur siège
social. Cette déclaration doit comporter les indications suivantes :
1- Les noms, prénoms et adresse du titulaire du plan d’épargne en actions ;
2- Le numéro de la carte nationale d’identité ou de la carte de séjour pour les étrangers ;
3- Les références dudit plan (numéro du plan, durée, date d’ouverture) ;
4 - La valeur liquidative du plan ou la valeur du rachat pour le contrat de capitalisation en cas
de clôture intervenant avant l'expiration de la durée prévue à l’article 68-VII du C.G.I ;
5- Le montant cumulé des versements effectués depuis l'ouverture du plan ;
6- Le montant de l’impôt retenu à la source.