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Pour cela, il est conseillé d’utiliser la méthode des questions : il s’agit d’une méthode empirique de
questionnement, permettant d’affiner au maximum l’objet d’une recherche. Elle tente de répondre
aux questions QUOI : Quel est le sujet de ma recherche ? De quoi s’agit-il ?
Stratégie de recherche
Il s’agit ici d’identifier et de hiérarchiser les ressources susceptibles d’apporter les informations
recherchées.
• Les renvois bibliographiques permettent de faire le lien entre le corps du texte et la bibliographie :
un numéro est attribué à chaque référence ; celui-ci est alors noté dans le corps du texte (à côté de
l’idée qui s’appuie sur ladite référence), ainsi qu’au sein de la bibliographie (face à la même
référence).
• Le respect des droits d’auteur : le développement d’une idée ou d’une recherche se fonde toujours
sur des réflexions ou des travaux antérieurs, c’est pourquoi il est obligatoire de citer ses sources. Sans
cette étape, le travail final peut être considéré comme du plagiat.
• Valoriser le travail final : avoir recours à des sources extérieures permet d’appuyer et d’illustrer ses
réflexions tout en confrontant ses idées à celles des autres. Citer ses sources prouve alors l’exactitude
des propos avancés, l’un des critères représentatifs d’un document de qualité (cf. Partie 1 - 3.1.
Evaluation de la qualité des sources).
• Faciliter le « retour aux sources » : la bibliographie permet au lecteur d’identifier rapidement, et
ainsi de retrouver, les documents signalés et exploités lors de la recherche. STOP
Afin de pouvoir rédiger la bibliographie, il faut dans un premier temps rédiger toutes les références
bibliographiques sur lesquelles le texte (rapport / étude / synthèse) s’appuie.
Une référence bibliographique est une notation, codifiée, juste et complète, qui permet d’identifier,
sans ambiguïté, le document décrit
Le mémoire présente la synthèse de l’activité de l’´étudiant pendant le stage ou le projet. Il doit mettre
– Quelles sont les informations essentielles et les informations secondaires (mais n´nécessaires)
relatives à mon travail ?
- Quelques pièges classiques sont faciles à éviter lors de la rédaction. L’auteur doit être conscient du
fait qu’il n’écrit pas pour lui-même, mais pour un lecteur qui n’a sûrement pas suivi la progression
du travail effectué. A ce propos, une structure basée sur la chronologie du travail est rarement
judicieuse.
Il convient d’éviter les jugements de valeur inconvenants et les conclusions sans justification.
Enfin, il faut s’interroger continument sur la clarté des propos tenus, sur leur nécessité réelle, sur les
moyens d’exprimer une notion de manière simple et concise.
◮ Ce qu’il faut éviter :
Paragraphes
La lisibilité d’un document est améliorée en divisant le texte en paragraphes séparés par une ligne
blanche
Un paragraphe commence par une phrase introductive qui résume l’idée maitresse ou définit le thème
abordé. Cette première phrase doit permettre au lecteur de cerner le point traite, la suite du texte
étayant l’idée maitresse. Cette méthode de rédaction, dite déductive, est parfaitement adaptée aux
écrits à caractère technique ou scientifique.
Structuration du document
– Couverture ∗
– En-tête ∗, se subdivisant en :
- Remerciements ∗
- Sommaire ∗
- Nomenclature
- Introduction ∗
- Développement ∗
- Conclusion ∗
– Bibliographie ∗ référence
– Annexes
– le département
– le titre du mémoire ;
Pour un mémoire de fin d’étude ou de projet, les remerciements doivent être adressés à l’ensemble
du personnel de département et à une ou deux personnes en particulier, généralement le responsable
ou bien l’encadreur de mémoire ou du projet, et(ou) le chef du service ayant accueilli le stagiaire.
Le sommaire doit faire apparaitre les numéros et les intitulés de chapitre et leur pagination. L’intitulé
des annexes et leur pagination doivent être présents dans le sommaire.
Liste des figures et liste des tableaux (éléments optionnels)
Ceci vaut ´également pour les tableaux, auquel cas un second sommaire spécifique suivra celui des
figures.
La nomenclature regroupe par ordre alphabétiques les symboles mathématiques et (ou) les
abréviations utilisées dans le document. La nomenclature est nécessaire s’il est fait un usage répétitif
d’abréviations ou termes techniques spécifiques, ou encore si le rapport contient un grand nombre
d’équations et de symboles mathématiques.
INTRODUCTION
– Elle introduit le sujet. Ceci signifie qu’il faut présenter brièvement le contexte général du travail
accompli, puis définir le sujet en termes précis et courts ;
– Elle énonce ensuite rapidement la problématique et les objectifs du travail, ainsi que les moyens
mis en œuvre pour tenter de les atteindre ;
– Elle s’achève sur une présentation claire du plan adopté pour la suite du corps du mémoire.
L’introduction doit rester accessible à un lecteur non spécialiste du sujet d’étude. Si n´nécessaire, on
y fournira une définition brève des termes techniques utilisés. Enfin, sa taille doit rester modérée ;
elle ne saurait à peine excéder en 2 pages.
DEVELOPPEMENT
Exemple de développement
Il ne nous semble pas souhaitable d’imposer une structure uniforme au développement du mémoire,
chaque sujet d’étude étant un cas particulier. Toutefois, l’articulation du développement doit se
conformer à la progression logique qui suit :
– Matériels et méthodes
– Résultats et Discussion
– Problématique
– pour un mémoire dont le sujet d’étude s’y prête (comme notre cas par exemple), on résumera
l’état de l’art via une étude des travaux antérieurs, puis on présentera le problème posé. (Le cas
traité)
Matériels et Méthodes
Ce chapitre pourra éventuellement présenter les méthodes et matériels utilisés par l’étudiant au
cours de son travail. Un tel chapitre doit permettre à l’étudiant de mettre en valeur l’acquisition
d’une technique, ou d’un savoir-faire, enrichissant ses connaissances initiales. Par exemple, on
décrira une méthode de travail, un logiciel, un banc d’essai, une chaîne de mesures, etc. Ici encore,
l’usage des citations bibliographiques semble incontournable.
Résultats et Discussion
Il faut présenter des résultats ayant trait uniquement à la problématique évoquée plus avant. Il est
inconcevable d’introduire de nouvelles notions ou une nouvelle problématique à ce stade du mémoire.
Pour des résultats de modèles numériques ou de traitements statistiques, il est nécessaire de discuter
la précision ou l’incertitude. Ceci pourra se faire dans le même chapitre
C’est à cet endroit qu’on pourra également comparer son propre travail aux résultats d’études
similaires, là encore en usant des citations bibliographiques.
CONCLUSION
La conclusion résume le travail accompli et fait apparaitre clairement si les objectifs ont été atteints.
Si des difficultés nouvelles ont été soulevées, il convient d’expliquer pourquoi et éventuellement de
proposer des solutions.
La conclusion peut s’achever sur des perspectives à la suite du travail effectué, ou sur un bilan
personnel. La taille de la conclusion doit être réduite, une page de texte ou deux tout au plus.
La liste des références bibliographiques clôture le mémoire. Elle regroupe l’ensemble des sources de
documentation ayant servi à la rédaction du manuscrit et qui ont été citées explicitement dans le texte.
Le lecteur doit pouvoir consulter tout document cité, la bibliographie a pour but de lui permettre de
remonter à l’information d’origine. Par contre, il ne faut pas y inclure des ouvrages en relation avec
le sujet traité mais n’ayant fait l’objet d’aucune référence explicite dans le texte.
L’essentiel à retenir
L’absence de bibliographie dans un mémoire technique est inacceptable, car elle implique que son
auteur prétend avoir rédigé sans aucune source externe de documentation, ce qui est hautement
improbable
• Résumé
Le résumé est un exercice de synthèse qui doit être réalisé chronologiquement à la fin de la rédaction
du mémoire. Il constitue la carte de visite du document, il convient donc de le soigner tout
particulièrement. Il sera rédigé en arabe, en français et en anglais. Sa taille ne devrait pas excéder une
dizaine de lignes.
• Mots-clés
Parmi les tâches accomplies par un étudient, cette étape est sans doute celle qui fait le plus appel à
ses connaissances techniques et à sa rigueur scientifique.
Puisque c’est à partir des résultats que L’étudient tire ses conclusions, il est impératif de documenter
non seulement les résultats eux-mêmes, mais aussi la façon dont ils ont été obtenus. L’interprétation
des résultats doit également être explicitée, puisqu’il s’agit de la source même des conclusions.
L’étudient documente les mesures, les essais, les calculs, les simulations ou tout autre moyen utilisé
pour obtenir les résultats bruts. Ces notes de travail contiennent toute l’information nécessaire pour
démontrer la validité des résultats. En voici quelques exemples : essais en laboratoire : nom de le
réalisant des essais, nom de l’appareil de mesure, date, nombre d’essais, conditions des essais ;
mesures : nom de l’exécutant de la prise de mesures, méthodologie, conditions ; calculs : équations
ou algorithmes de calculs et leur référence, domaine de validité, hypothèses utilisées, normes et codes
utilisés ; simulations : logiciel et version, conditions et paramètres.
Si nécessaire, L’étudient organise les résultats sous une forme explicite afin d’en faciliter la
compréhension et l’interprétation.
L’étudient est alors plus en mesure de s’assurer que les résultats sont complets et valides. Si une
méthode statistique est utilisée pour éliminer les résultats douteux ou que d’autres opérations de
transformation sont appliquées, L’étudient doit les expliciter et en justifier le besoin.
L’étudient interprète les résultats en étudiant l’influence des variables sur les paramètres. Toute
opération mathématique ou autre est soigneusement explicitée pour permettre d’en comprendre la
largeur et les limites.
L’étudient s’assure de la validité de toutes les hypothèses, sans exception. Si les hypothèses ne
semblent pas valides, il piège un processus itératif avec de nouvelles hypothèses, jusqu’à leur
validation.
L’étudient voit à faire réviser et valider ses calculs et autres opérations afin d’éviter toute erreur ou
omission.
L’étudient explicite ses observations et ses réflexions en se référant aux objectifs du travail..