-2015-
Plan du cours
Introduction
CHAPITRE –I-
1/Fiche de recette
2/Fiches de dépense
3/Le relevé journalier des opérations (TR6)
4/Les journaux auxiliaires (TR8)
5/Le Journal général
6/Le grand livre
7/La balance mensuelle des comptes du grand livre
CHAPITRE - II –
ANNEXES
cette comptabilisation est retracée sur des documents et pièces comptables qui font
l’objet de justification de cet enregistrement qui est effectué par le comptable public.
Chapitre –I- les documents comptables :
1/Fiche de recette :
Pour chaque opération de recette il est établi, et joint aux pièces justificatives, une
fiche de recette d’une couleur verte (voir annexes) énonçant le compte d’imputation de
l’opération « compte à créditer » et rappelant pour mémoire, le ou les comptes à débiter
corrélativement.
2/Fiche de dépense :
Pour chaque opération de dépense il est établi et joint aux pièces justificatives,
une fiche de dépense d’une couleur rose (voir annexes) énonçant le compte d’imputation
de l’opération « compte à débiter » et rappelant pour mémoire, le ou les comptes à
créditer.
Les fiches de recette et de dépense sont récapitulées en fin de journée par chaque
service, qui a pris l’initiative de dépouiller les opérations comptables sur un relevé
d’opérations destiné à permettre la passation du montant global par compte des écritures
proprement dites.
Le relevé journalier des opérations (modèle T.R.6) doit retracer l’ensemble des
opérations effectuées dans la journée soit par caisse, par banque, par C.C.P. ou par jeu
d’écriture de compte à compte (opérations dites d’ordre).
il s’assure également :
Que les totaux de chaque colonne du relevé d’opérations sont égaux à la somme
des totaux correspondants des relevés par service.
Que le total des débits (total des dépenses + total des débits des comptes de
disponibilités) est égal au total des crédits (total des recettes + total crédits des
comptes de disponibilités).
Que le total des opérations d’ordre en débit et en crédit est égal.
Les écritures arrêtées sur chaque relevé (TR6) journalier sont décrites sur deux
journaux auxiliaires (TR8):
-le journal auxiliaire des recettes <<crédits>>.
-le journal auxiliaire des dépenses <<débits>>.
Sont reportées sur le journal auxiliaire des dépenses, dans l’ordre numérique des
comptes retenus pour l’établissement du (TR6):
* Les débits des comptes des disponibilités de la partie <<Recettes>>, du relevé.
* Les débits des comptes de la partie <<Dépenses>>.
Sont reportées sur le journal auxiliaire des recettes, dans les mêmes conditions des
depenses:
*Les crédits des comptes de disponibilité de la partie <<Dépenses>> du relevé.
*Les crédits des comptes de la partie <<Recettes>>.
A ce titre une page doit être réservée a chaque compte ou ligne de compte.
Les écritures de journal sont reportées au grand livre par compte, soit à partir des
journaux auxiliaires pour les opérations détaillées sur les journaux, soit à partir du
journal général, pour les opérations inscrites directement sur ce journal: écritures de
balance d’entrée et de contre- partie.
Le journal général et le grand livre sont totalisés et arrêtés chaque fois qu’il est
nécessaire d’établir ou de contrôler la situation des écritures et notamment, à la fin de
chaque mois.
Chaque fin de mois, le Trésorier établit une balance générale des comptes du
grand livre.
A- PRESENTATION DE LA BALANCE:
B- UTILISATION:
Le Trésorier inscrit :
Dans la première colonne les numéros des seuls comptes qui ont fonctionné dans sa
comptabilité et les sommes correspondantes.
Dans deux colonnes distinctes (colonne 3 et 6) les balances d’entrées débitrices et
créditrices.
Dans les colonnes 4 et 7 le montant débiteur et créditeur des opérations de la gestion.
Dans les colonnes 5 et 8 le total général des débits et crédits de chaque compte
Et enfin dans les colonnes 9 et 10, le solde débiteur ou créditeur de chaque compte.
A droite de la balance sont prévues quatre colonnes en blanc qui sont utilisées
en fin de gestion pour l’inscription, dans les deux premières colonnes 11 et 12 des
opérations d’ordre de fin d’année, et dans les deux dernières colonnes, des soldes
débiteurs et créditeurs de chaque compte et qui seront repris en balance d’entrée l’année
suivante.
Par conséquent, les écritures comptabilisées à tort sont rectifiées ou annulées par
une écriture dite de «contre –partie » en débit ou en crédit de telle sorte à ajuster les
montants avec les pièces justificatives.
NB : les écritures de contre –partie donnent lieu, dans tous les cas, à l’établissement
d’une fiche de contre- partie.
Dans les contreparties «simples», les indications relatives au compte qui fait
l’objet d’une ré-imputation en débit (ou en crédit), sont portées à l’encre ordinaire sur la
fiche d’écritures (fiche de dépenses ou de recettes) correspondant. Les indications
concernant le compte (débité ou crédité) par erreur sont inscrites pour mémoire à l’encre
rouge tant sur la fiche d’écritures que sur (la fiche de recette ou de dépense)
correspondante.
-la mention «antérieur» lorsque la réduction doit être opérée sur le montant des
opérations constatées depuis le début de la gestion.
Ne doivent en aucun cas donner lieu à écriture de contre- partie, les écritures
suivantes :
2/ il n’est pas nécessaire de passer une contre –partie, si une opération est comptabilisée
pour une somme insuffisante. Une simple écriture complémentaire avec référence à
l’écriture initiale suffit: elle permet de retracer l’opération pour le montant exacte.