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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE POPULAIRE

MINISTERE DES FINANCES


DIRECTION GENERALE DE LA COMPTABILITE

Thème: Documents et Pièces


Comptables

Présenté par : Mr Ali AL KHAYAT

-2015-
Plan du cours
Introduction

CHAPITRE –I-

Les documents comptables

1/Fiche de recette
2/Fiches de dépense
3/Le relevé journalier des opérations (TR6)
4/Les journaux auxiliaires (TR8)
5/Le Journal général
6/Le grand livre
7/La balance mensuelle des comptes du grand livre

CHAPITRE - II –

Les fiches d’écriture de contre partie

1/Objet des rectifications d’écriture

2/Rédaction des fiches d’écriture de contre partie

3/Ecritures ne donnant lieu à aucune contre- partie :

ANNEXES

Références textes réglementaires


Introduction

Les opérations d’Exécution budgétaire donne lieu, conformément à la

réglementation du trésor et à l’instruction générale n°16 du 12 octobre 1968, à la

passation des écritures comptables en dépenses, en recettes et en opérations de trésorerie,

cette comptabilisation est retracée sur des documents et pièces comptables qui font

l’objet de justification de cet enregistrement qui est effectué par le comptable public.
Chapitre –I- les documents comptables :

1/Fiche de recette :

Pour chaque opération de recette il est établi, et joint aux pièces justificatives, une
fiche de recette d’une couleur verte (voir annexes) énonçant le compte d’imputation de
l’opération « compte à créditer » et rappelant pour mémoire, le ou les comptes à débiter
corrélativement.

2/Fiche de dépense :

Pour chaque opération de dépense il est établi et joint aux pièces justificatives,
une fiche de dépense d’une couleur rose (voir annexes) énonçant le compte d’imputation
de l’opération « compte à débiter » et rappelant pour mémoire, le ou les comptes à
créditer.

Les fiches de recette et de dépense sont récapitulées en fin de journée par chaque
service, qui a pris l’initiative de dépouiller les opérations comptables sur un relevé
d’opérations destiné à permettre la passation du montant global par compte des écritures
proprement dites.

Les fiches de recette et de dépense, servent à l’enregistrement détaillé des


opérations particulières à chaque compte.

3/RELEVE JOURNALIER DES OPERATIONS : (TR6)

Le relevé journalier des opérations (modèle T.R.6) doit retracer l’ensemble des
opérations effectuées dans la journée soit par caisse, par banque, par C.C.P. ou par jeu
d’écriture de compte à compte (opérations dites d’ordre).

Ce relevé journalier étant le document comptable de base pour le service de la


centralisation, document à partir du quel, les services comptables dressent les balances
des comptes par poste. Il doit être rédigé d’une manière lisible, collationné et ne
comporter aucune rature ou surcharge.

Le service de comptabilité établit le relevé d’opérations de la trésorerie au vu des


relevés d’opérations que lui sont parvenus en fin de journée par les différents services.
Avant de procéder à l’établissement du relevé, le chef du bureau de la
comptabilité doit :
 S’assurer que toutes les fiches ont été jointes.
 Contrôler l’exacte imputation des opérations.
 Procéder à la totalisation des relevés, et vérifier que le total des débits (Total des
dépenses+ total des débits des comptes de disponibilités) est égal au total des
crédits (total des recettes + total des crédits des comptes de disponibilités) et que le
total des débits des opérations d’ordre est égal au total des crédits de ces mêmes
opérations.

il s’assure également :
 Que les totaux de chaque colonne du relevé d’opérations sont égaux à la somme
des totaux correspondants des relevés par service.
 Que le total des débits (total des dépenses + total des débits des comptes de
disponibilités) est égal au total des crédits (total des recettes + total crédits des
comptes de disponibilités).
 Que le total des opérations d’ordre en débit et en crédit est égal.

4/ Les journaux auxiliaires (TR8):

Les écritures arrêtées sur chaque relevé (TR6) journalier sont décrites sur deux
journaux auxiliaires (TR8):
-le journal auxiliaire des recettes <<crédits>>.
-le journal auxiliaire des dépenses <<débits>>.
Sont reportées sur le journal auxiliaire des dépenses, dans l’ordre numérique des
comptes retenus pour l’établissement du (TR6):
* Les débits des comptes des disponibilités de la partie <<Recettes>>, du relevé.
* Les débits des comptes de la partie <<Dépenses>>.
Sont reportées sur le journal auxiliaire des recettes, dans les mêmes conditions des
depenses:
*Les crédits des comptes de disponibilité de la partie <<Dépenses>> du relevé.
*Les crédits des comptes de la partie <<Recettes>>.

La présentation des journaux auxiliaires doit permettre de faire ressortir,


pour chaque compte, le total mensuel des opérations à reporter sur le grand livre.
5/Le journal général:

Au journal général sont inscrits :


-Les éléments constitutifs de la balance d’entrée au premier janvier de l’année en cours.
-Le total mensuel des opérations enregistrées aux journaux auxiliaires (TR8), en fin du
mois.
-Et les écritures de contre –partie, journellement (quotidiennement).

6/Le Grand livre:

Le grand livre constitue le livre des écritures par compte.


Tous les comptes et lignes utilisés par les comptables publics doivent y être ouverts
dans l’ordre et sous les numéros et libellés de la nomenclature des comptes et lignes.

A ce titre une page doit être réservée a chaque compte ou ligne de compte.
Les écritures de journal sont reportées au grand livre par compte, soit à partir des
journaux auxiliaires pour les opérations détaillées sur les journaux, soit à partir du
journal général, pour les opérations inscrites directement sur ce journal: écritures de
balance d’entrée et de contre- partie.

Le journal général et le grand livre sont totalisés et arrêtés chaque fois qu’il est
nécessaire d’établir ou de contrôler la situation des écritures et notamment, à la fin de
chaque mois.

Les registres sont tenus par année et définitivement arrêtés, à la date du 31


décembre. Lors de chaque arrêté d’écritures, l’addition récapitulative des totaux par
compte de grand livre doit donner des résultats égaux, en débit et en crédit, avec ceux
du journal général.

Cette récapitulation est établie et vérifiée au moyen de la balance des comptes


du grand livre.

Le livre journal et le grand livre doivent être cotés et paraphés par le


comptable.
7/BALANCE MENSUELLE DES COMPTES DU GRAND LIVRE :

Chaque fin de mois, le Trésorier établit une balance générale des comptes du
grand livre.

A- PRESENTATION DE LA BALANCE:

L’imprimé de la balance générale des comptes se présente sous la forme de


feuillets non reliés, sur lesquels ne sont mentionnés que les titres et les en-têtes des
colonnes.

B- UTILISATION:

Le Trésorier inscrit :

 Dans la première colonne les numéros des seuls comptes qui ont fonctionné dans sa
comptabilité et les sommes correspondantes.
 Dans deux colonnes distinctes (colonne 3 et 6) les balances d’entrées débitrices et
créditrices.
 Dans les colonnes 4 et 7 le montant débiteur et créditeur des opérations de la gestion.
 Dans les colonnes 5 et 8 le total général des débits et crédits de chaque compte
 Et enfin dans les colonnes 9 et 10, le solde débiteur ou créditeur de chaque compte.

A droite de la balance sont prévues quatre colonnes en blanc qui sont utilisées
en fin de gestion pour l’inscription, dans les deux premières colonnes 11 et 12 des
opérations d’ordre de fin d’année, et dans les deux dernières colonnes, des soldes
débiteurs et créditeurs de chaque compte et qui seront repris en balance d’entrée l’année
suivante.

La balance générale est envoyée mensuellement à l’agent comptable central du


trésor. Pour centraliser.
Chapitre -II- Fiche d’écriture de contre partie :
1/Objet des rectifications d’écritures:

Les rectifications d’écriture permettent d’annuler les écritures erronées.


Dans la comptabilité générale à partie double, pour redresser une erreur constatée dans
les écritures, on passe au compte qui comporte l’erreur une écriture inverse. Ainsi le
solde du compte est régularisé, mais les masses débitrices et créditrices sont augmentées
du montant de l’écriture erronée.

Alors qu’en comptabilité publique, cette procédure ne peut être appliquée en


raison de l’obligation faite au comptable de justifier à la cour des comptes les débits et les
crédits de chaque compte dont les montants correspondent aux pièces justificatives.

Par conséquent, les écritures comptabilisées à tort sont rectifiées ou annulées par
une écriture dite de «contre –partie » en débit ou en crédit de telle sorte à ajuster les
montants avec les pièces justificatives.
NB : les écritures de contre –partie donnent lieu, dans tous les cas, à l’établissement
d’une fiche de contre- partie.

2/Rédaction des fiches d’écritures

Les contreparties sont décrites sur trois séries de fiches :


1. Une fiche d’écritures de modèle spécial, dressé en double exemplaire.
2. Une fiche de recettes de modèle courant pour chaque compte crédité réellement, ou
pour mémoire.
3. Une fiche de dépenses de modèle courant pour chaque compte débité réellement, ou
pour mémoire.

Dans les contreparties «simples», les indications relatives au compte qui fait
l’objet d’une ré-imputation en débit (ou en crédit), sont portées à l’encre ordinaire sur la
fiche d’écritures (fiche de dépenses ou de recettes) correspondant. Les indications
concernant le compte (débité ou crédité) par erreur sont inscrites pour mémoire à l’encre
rouge tant sur la fiche d’écritures que sur (la fiche de recette ou de dépense)
correspondante.

Ces différentes fiches sont en outre revêtues à l’encre rouge de la mention:

« Contrepartie au compte débité» (pour mémoire), lorsqu’il s’agit de réduire le crédit du


compte.

« Contrepartie au compte crédité» (pour mémoire), lorsqu’il s’agit de réduire le débit du


compte.
Dans les contreparties «aux deux comptes», les différentes fiches sont établies
entièrement à l’encre rouge, et revêtues de la mention «contrepartie aux deux comptes»
(débités et crédités pour mémoire).

Dans toutes les contreparties, les fiches doivent porter:


- la mention «mois courant» lorsque l’écriture erronée est redressée au cours du même
mois, et par conséquent, les contreparties doivent être réduites du montant des opérations
de ce mois.

-la mention «antérieur» lorsque la réduction doit être opérée sur le montant des
opérations constatées depuis le début de la gestion.

Les fiches doivent enfin indiquer de façon explicite le motif de la


rectification, et porter référence à la date de l’écriture erronée, ainsi qu’au numéro de
l’article passé au journal général par le service de la comptabilité.
3/Ecritures ne donnant lieu à aucune contre -partie :

Ne doivent en aucun cas donner lieu à écriture de contre- partie, les écritures
suivantes :

1/les régularisations affectant l’encaisse du poste comptable; l’exactitude de cette


encaisse est une règle stricte à respecter, les différences -en plus ou en moins- constatées
lors de l’arrêté de la caisse sont régularisées de reliquats ou par un versement du
comptable de ses propres deniers.

2/ il n’est pas nécessaire de passer une contre –partie, si une opération est comptabilisée
pour une somme insuffisante. Une simple écriture complémentaire avec référence à
l’écriture initiale suffit: elle permet de retracer l’opération pour le montant exacte.

Il est évident que dans ce cas, la première écriture concernant le montant


insuffisant ne doit pas être considérée comme erreur de compte.
ANNEXES
Fiche de dépense
Fiche de recette
Références
- Instruction générale n:16 du 12 octobre 1968.

- Instruction n:078 du 17 /08/1991 « reforme de la comptabilité des receveurs des


régies financières et mis en œuvre de la méthode à partie double »

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