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Instruction Donnée
Nombre fractionnaire
Notation :
Soit «N» un nombre quelconque exprimé dans une base «b», le nombre «N» sera noté comme suit :
Exemple 2 :
N1= (19017)10 (en décimal, avec : a4 = 1, a3 = 9, a2 = 0, a1 = 1, a0 = 7)
On remarque que les « » sont tout inférieures à la base «10» ( < 10)
Il en est de même pour les exemples suivants :
N2 = (1011101)2 (en binaire, avec : a6 = 1, a5 = 0, a4 = 1, a3 = 1, a2 = 1, a1 = 0, a0 = 1)
N3 = (1370)8 (en octal, avec : a3 = 1, a2 = 3, a1 = 7, a0 = 0)
N4 = (A9120)16 (en hexadécimal avec : a4 = A, a3 = 9, a2 = 1, a1 = 2, a0 = 0)
Mais la notation (18095)8 n’est pas correcte, car tous les chiffres doivent être inférieurs à «8» ce qui n’est
pas le cas le 2éme chiffre et aussi pour le 4éme (a1 = 9 > 8 el a3 = 8).
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1 – 2 - Le système binaire :
C’est la base utilisée en informatique pour la représentation des informations au niveau machine ce
système possède deux chiffres : «0» et «1».
Ces deux états sont les seuls que la machine peut assimiles (0 représente la tension 0 volt et le 1: + 5 volt).
Exemple 1 :
Exemple 2 :
1 0 2 3
► Puis, on multiplie chaque chiffre «ap» de range «p» par la base «b» élevé à la puissance «p» :
C’est – à dire : ap x bp.
N = 1 x 43 + 0 x 42 + 2 x 41 + 3 x 40 = 64 + 0 + 8 + 3 = 75.
La conversion en décimal d’un nombre exprimé en binaire s’effectue suivant le même procédé.
Soit à convertir en décimal, le nombre N exprimé en binaire comme suit :
N= Les rangs des chiffres
7 6 5 4 3 2 1 0
1 0 1 1 1 0 0 1
Exemple 1 :
Soit à convertir en binaire le nombre X = 233
X = 233 = ( . )2
1 - On cherche la plus grande valeur V1 tel que V1 est une puissance de 2 et V1 ≤ 233 ; On a :
27 = 128 233
et V1 = 128
28 = 256 233
2 - X1 = X – V1 = 233 – 128 = 105 ≠ 0, donc on refait le même travail avec X1 = 105
Les étapes restantes sont représentées dans le tableau suivant :
Pour facilités la recherche des valeurs Vi, Voici ce tableau qui regroupe quelques puissances de 2, 8, et 16.
Exemple :
1 - Soit le nombre X = (233) 10, on veut l’exprimer en binaire (base «2») ; Pour cela on applique la méthode
de conversion par division successives :
Résultat :
X = (r7 r6 r5 r4 r3 r2 r1 r0)2 = (11101001)2
115 2
1 57 2
1 28 2
r0 1 14 2
r1 0 7 2
r2 0 3 2
r3 1 1 2
r4 1 0
r5 le résultat = 0 donc arrêt.
r6
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Y = (1110011)2 = (r6 r5 r4 r3 r2 r1 r0)2.
1 – 3 - Le système octal :
La base du système octal est «8». En octal les nombres sont représentées sous forme de combinaisons
de chiffres parmi les suivants : {0, 1, 2, 3, 4, 5, 6 et 7}.
Exemple :
N= est un nombre exprimé en octal
M= ne correspond pas au système octal puisque le premier chiffre (9). n’appartient pas à
l’ensemble {0, 1, 2, 3, 4, 5, 6,7}.
Exemple :
Soit à convertir en décimal le nombre X = (175)8
(X)10 = 1 x 82 + 7 x 81 + 5 80
= 64 + 56 + 5
= 125 ainsi, (175)8 = (125)10
125 8
5 15 8
7 1 8
1 0
Donc : X= (175)8
1 – 4- Le système Hexadécimal :
Le système hexadécimal (base 16) utilise 16 chiffres pour la représentation des nombres, à savoir :
Les chiffres du système décimal : {0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9}
Les six (6) premières lettres, de l’alphabet : {A, B, C, D, E, F}
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Le tableau suivant donne l’équivalent décimal d’un chiffre hexadécimal :
Hexadécimal 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 A B C D E F
décimal 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
Exemple :
X = (A24)16 est un nombre hexadécimal on peut, aussi le notes : X = (A24)H
Y = (AG12)16 n’est pas un nombre hexadécimal puisque la lettre G n’appartient pas l’alphabet de la base 16
A - Passage de la 16 à la base 10 :
La même formule est utilisée pour le passage des bases 2 et 8 à la base 10.
Ainsi, un nombre N exprimé en hexadécimal peut s’écrire en décimal sous la forme suivant :
(N)10 = an x 16n + an-1 x 16n-1 +……..+ a1 x 161 + a0 x 160
Exemple :
Soit le nombre X = (A24)H .
Pour exprimer X en décimal : (X)10 = A x 162 + 2 x 161 + 4 x 160
Le «Tab.4» donne l’équivalent de la lettre A en décimal
(X)10 = 10 x 162 + 2 x 161 + 4 x 160
(X)10 = 2560 + 32 + 4
(X)10 = (2596)10
2596 16
4 162 16
2 10 16
10 0
X = (A24)H
Y = (A24)H = (101000100100)2
Remarque :
Lorsqu’une base est une puissance d’une autre base, le passage de l’autre devient très facile et ne
nécessite pas une base intermédiaire.
Ainsi, le passage de la base 8 (23) ou 16 (24) à la base 2 peut s’effectuer sans passer par la base 10
Exemple :
Passage de l’octal au binaire :
La base 8 est une puissance de la base 2 pour convertir un nombre octal en binaire, on procède comme suit :
On a : 8 = 23 cela vent dire que pour représenter un seul chiffre octal en binaire, il faut utiliser 3 bits
Ainsi, la représentation des chiffres de la base 8 en binaire est la suivante :
chiffre octal 0 1 2 3 4 5 6 7
Chiffre binaire équivalent 000 001 010 011 100 101 110 111
Tab. 5 Représentations des chiffres de la base 8 en base 2
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Application 1 :
1 7 5 Octal
0 0 1 1 1 1 1 0 1 Binaire
Conclusion :
Application 2 :
0 0 1 1 1 1 1 0 1 Binaire
1 7 5 Octal
Conclusion :
X = (1111101)2 = (175)8 (les deux zéros sur la gauche sont superflus)
Chiffre
hexadécimal 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 A B C D E F
Chiffre binaire
équivalent 0000 0001 0010 0011 0100 0101 0110 0111 1000 1001 1010 1011 1100 1101 1110 1111
Application 1 :
On considère le nombre Y = (A24)H = (….)2
A 2 4 Hexadécimal
1 0 1 0 0 0 1 0 0 1 0 0 Binaire
Conclusion :
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Y = (A24)H = (101000100100)2
Application 2 :
Soit le nombre X = (101000100100)2 = (….)H
On regroupe les bits 4 à 4, en commençant par la droite ; Si le dernier groupe n’a pas 4 bits, ajouter des
zéros.
On remplace chaque groupe de 4 bits (binaire) par son équivalent hexadécimal
1 0 1 0 0 0 1 0 0 1 0 0 Binaire
A 2 4 Hexadécimal
Conclusion :
X = (101000100100)2 = (A24)H
Exemple :
213 , 56
Tout nombre exprimé dans une base b possède son équivalent en base 10
Pour exprimer le nombre N en décimal, il faut traiter séparément la partie entière et la partie décimale.
La partie entière = an x bn + an-1 x bn-1 + ………+ a1 x b1 + a0 x b0
La partie décimale = a-1 x b-1 + a-2 x b-2 + ………. + a-m+1 x b-m+1 +a-m x b-m
Exemple :
Soit le nombre X = (1101,01)2 On va exprimer ce nombre en décimal :
la partie entière (1101)2 = 1x 23 + 1x 22 + 0 x 21 + 1x 20
= 8 + 4 + 0 + 1 = 13
La partie décimale : (01)2 = 0 x 2-1 + 1 x 2-2
= 0 + 1/4 = 0,25
Conclusion :
X = (1101,01)2 = (13,25)10
Ainsi, 4 = (100)2
0,75 = 0,1 1 0
Exemple 2 :
Soit à convertir en binaire le nombre décimal Y= 4,8
1 - Conversion de la partie entière (4) : 4 = (100)2
2 - Conversion de la partie décimale (0,8) :
On effectue des multiplications successives :
Conclusion :
Pour qu’un nombre en base 10 puisse s’exprimer avec pression en binaire, il faut que sa partie
décimale soit une somme de puissances de 5 : 0,25 ; 0,50 ; 0,75 ; 0,125
Remarque :
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A travers ces deux exemples, on remarque que la conversion d’un nombre décimal en binaire n’est pas
toujours effectuée avec précision.
- Les bits restants désignent la valeur absolue du nombre soit N un nombre quelconque à représenter sur 8
bits en représentation « signe + valeur absolue », N sera représenté comme suit :
b7 b6 b5 b4 b3 b2 b1 b0
Bit du signe Valeur a absolue de N
= 0 si N 0
= 1 si N 0
Exemple :
Le tableau suivant donne la représentation
N Signe + valeur absolue « Signe + valeur absolue » pour les nombres compris entre
+7 0 111 «+ 7 et – 7» représentés sur 4 bits (1 bits pour le signe et 3 bits
+6 0 110 pour la valeur absolue) :
+5 0 101 Cependant, la représentation « signe + valeur absolue » pose
+4 0 100 deux types de problèmes :
+3 0 011 1 - Dans le tableau suivant, on remarque que le chiffre zéro (0)
+2 0 010 «+» 1000 pour (-0)
+1 0 001 Possède deux représentations :
+0 0 000 «-» 0000 pour (+0)
-0 1 000 2 - Le fait de réserver un bit pour le signe la valeur maximal du
-0 1 001 nombre à représenter : La valeur maximale qu’on peut
représenter sur 8 bits est la valeur 28 - 1 = 255
-2 1 010
-3 1 011 1 1 1 1 1 1 1 1 = 255
-4 1 100
Si on réserve un bit pour le signe, la valeur maximale à
-5 1 101
représenter sera 27 - 1 = + 127 :
-6 1 110
-7 1 111 0 1 1 1 1 1 1 1 = + 127
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Exemple :
+3 0 0 0 0 0 0 1 1
-3 1 1 1 1 1 1 0 0
Le Tableau suivant donne le complément à 1 des nombres compris entre «-7 et +7»
Remarque :
Comme dans la représentation «signe + valeur absolue», en complément à «1» le zéro possède, deux
représentations : «0000 Pour (+0)» et «1111 pour (-0)».
Les nombres représentables en Complément à 1 sur «n» bits appartiennent à l’intervalle {-(2n-1-1), +(2n-1-1)}
comme dans la représentation «signe + valeur absolue», cet intervalle est symétrique.
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3 - 3 – Représentation en complément à 2 (complément arithmétique) :
En complément à 2, les nombres positifs ont exactement la même représentation en binaire non signée
et en complément à 1.
Les nombres négatifs par contre, sont obtenus en calculant d’abord le complément à 1, puis lui ajouter un 1
Exemple :
N = -17
On a : +17 = (00010001)2
Le complément à 1 de (-17) est le suivant : (11101110)
Le complément à 2 de (-17) est donc : Complément à 1+1 = (11101110 + 1) = (11101111)
Le tableau ci – dessous donne le complément à 2 des nombres compris entre -8 et + 7 :
Remarques :
1 – dans la représentation en complément à 2, le zéro possède une seule représentation (0000), en effet :
En complément à 1 : +0 0000 et -0 1111
En complément à 2 : -0 1111+1 = 0000, la retenue (1) est ignorée.
En informatique, les données traitées ne sont pas toujours numériques, au contraire, il s’agit souvent
d’informations exprimées sous forme de texte :
Caractères alphanumérique : « 0,…….9, a, b….z » et caractères spéciaux : « +, -, @, §, ?, !, …… ».
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Pour les introduire dans la machine, il faut d’abord les coder sous forme binaire.
Plusieurs codes ont été conçus pour réaliser cette opération de codage se basant tous sur une table de
correspondance qui permet de trouver le code associé à un caractère donné et inversement, le caractère
correspondant à un code donné.
Pour manipuler d’autres éléments que des nombres, il est nécessaire de les codes, et le plus connu de ces
codes, et le plus utilisé en particulier dans le monde informatique, est code ASCII (American standard Code
for informatique Intrchange) ; La présentation dans le tableau 6 (a, b, c, d)
a – [-2n-1, + (2n-1-1)]
b – [-(2n-1-1), + (2n-1-1)]
c – [-(2n-1), + (2n-1)]
4 - L’intervalle de représentation des nombres signée sur « n » bits en complément à 2 est :
a – [-2n-1, + (2n-1-1)]
b – [- (2n-1-1), + (2n-1-1)]
c – [-2n, + (2n-1)]
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Les Exercices :
Exercices 1 :
Exercice 2 :
Exercice 3 :
Exercice 4 :