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Titre I : Etudier le système de numération


Et codage des informations

(1) - Typologie de l’information


(2) - Représentation des données

A - Représentation des données numériques

B - Représentation des données non numériques

(3) - Travaux dirigés


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Titre I : Etudier le système de numération et codage des informations

(1) - Typologie de l’information :

L’ordinateur traite deux types d’information :


• Des instructions.
• Des données
A - Les instructions représentent les opérations effectuées par l’ordinateur, une instruction est composée
de plusieurs champs :
• Le code de l’opération à effecteur
• Les opérandes sur les quel est effectuée l’opération
B - Les données : ce sont les opérandes sur lesquels portent les opérandes, les données sur lesquels porte
une instruction peuvent être de différents types :
• Données numériques (chiffrées)
• Données non numériques (non chiffrées)
Pour les représenter dans un format assimilable par la machine, ces données doivent être traitées
séparément, car chaque type de données présents des caractéristiques propres à elles.

Information

Instruction Donnée

Numérique Non numérique

Entiers signés Entiers non signés

Nombre fractionnaire

Figure 1 : Typologie de l’information

(2) - Représentation des données :

A - Représentation des données numériques :


Les données numériques regroupent les nombres suivants :
▪ Entiers non signés (0,1, 2,……….)
▪ Entiers signés (……-2,-1 ,0 , +1, +2,……)
▪ Nombres fractionnaires (……-0,5, +5.13,…..)
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1 - Représentation des entiers non signés :


La représentation d’un nombre quelconque doit se faire dans un format qui permet son exploitation par
machine les seuls états assimilés par celle-ci étant le «0»et «1», il est donc indispensable de choisie des
codes basés sur le système binaire ou capable d’être convertis en binaire.
Tous ces codes se basent sur un système de numération quelconque, dans ce qui suit, on va étudier les
systèmes de numération

1 - 1 - Les systèmes de numération :


Un système de numération se définit par deux éléments
▪ La base du système.
▪ Les symboles du système.
Exemple 1 :
Pour le système décimal la base est « b = 10 »
Les symboles du système sont : {0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9},
En informatique les systèmes les plus utilisés sont les suivant :

Système Basse Symboles Nombre de symbole


Décimal 10 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9 10
Binaire 2 0,1 2
Octal 8 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7 8
Hexadécimal 16 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8,9, A, B, C, D, E, F 16

Tab.1 : Information sur systèmes les plus utilises

Notation :

Soit «N» un nombre quelconque exprimé dans une base «b», le nombre «N» sera noté comme suit :

N = (an an-1 ……… a0), tel que : b : Base du système de numération


ai : Symbole du système
i = 0,….., n avec : ai < b

Exemple 2 :
N1= (19017)10 (en décimal, avec : a4 = 1, a3 = 9, a2 = 0, a1 = 1, a0 = 7)
On remarque que les « » sont tout inférieures à la base «10» ( < 10)
Il en est de même pour les exemples suivants :
N2 = (1011101)2 (en binaire, avec : a6 = 1, a5 = 0, a4 = 1, a3 = 1, a2 = 1, a1 = 0, a0 = 1)
N3 = (1370)8 (en octal, avec : a3 = 1, a2 = 3, a1 = 7, a0 = 0)
N4 = (A9120)16 (en hexadécimal avec : a4 = A, a3 = 9, a2 = 1, a1 = 2, a0 = 0)
Mais la notation (18095)8 n’est pas correcte, car tous les chiffres doivent être inférieurs à «8» ce qui n’est
pas le cas le 2éme chiffre et aussi pour le 4éme (a1 = 9 > 8 el a3 = 8).
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1 – 2 - Le système binaire :
C’est la base utilisée en informatique pour la représentation des informations au niveau machine ce
système possède deux chiffres : «0» et «1».
Ces deux états sont les seuls que la machine peut assimiles (0 représente la tension 0 volt et le 1: + 5 volt).

A - Passage de la basse «2» à la base «10» :


La base «10» est le système décimal, l’exemple suivant illustre la méthode de conversion, en décimal, d’un
nombre exprimé dans une base «b» quelconque.

Exemple 1 :

Soit : N = (an an-1……..a0) b


Pour avoir la représentation en décimal du nombre «N» exprimé dans une base «b» quelconque, il suffit
d’effectuer le calcule suivant :

(N) 10 = an x bn + an-1 x bn-1 +……..+ a1 x b1 + a0 x b0


n
La formule général s’écrit comme suit : (N) 10 = ai bi ; «i» étant le range du chiffre
i=0

Exemple 2 :

On considère le nombre : N = (1023)4


► On commence par définir le rang de chaque chiffre et cela en les numérotant de droite à gauche et en
commençant la numérotation à partir de «0».

3 2 1 0 Range des chiffres

1 0 2 3
► Puis, on multiplie chaque chiffre «ap» de range «p» par la base «b» élevé à la puissance «p» :
C’est – à dire : ap x bp.

N = 1 x 43 + 0 x 42 + 2 x 41 + 3 x 40 = 64 + 0 + 8 + 3 = 75.

La conversion en décimal d’un nombre exprimé en binaire s’effectue suivant le même procédé.
Soit à convertir en décimal, le nombre N exprimé en binaire comme suit :
N= Les rangs des chiffres

7 6 5 4 3 2 1 0

1 0 1 1 1 0 0 1

Ainsi, le nombre N en décimal est calculé comme suit :


N = 1 x 27 + 0 x 26 + 1 x 25 + 1 x 24 + 1 x 23 + 0 x 22 + 0 21 + 1 x 20 = 128+0+32+16+8+0+0+1 = (185)10
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B - Passage de la base 10 à la base 2 :


Pour exprimer en binaire, un nombre exprimé dans une base «b», on dispose de deux méthodes :
► Par soustractions successives.
► Par divisions successives.

I - Conversion par soustractions successives :


La méthode de conversion par soustractions successives repose sur le principe suivant :
Soit X0 exprimé en décimal pour l’exprimer dans une autre base «b», on suit les étapes suivantes :
1 - Chercher la plus grande valeur = ai x bi (une puissance de «b»), telle que Vi ≤ X0, «i» entier positif.
2 - Calculer la différence Xi+1 = Xi – Vi+1, si Xi+1 = 0, aller à «3 –», si non aller à «1-».
3 - Arrêter les soustractions dés que la différence - est nulle.

Le résultat de l’opération est X0 = Vi

Exemple 1 :
Soit à convertir en binaire le nombre X = 233
X = 233 = ( . )2
1 - On cherche la plus grande valeur V1 tel que V1 est une puissance de 2 et V1 ≤ 233 ; On a :
27 = 128 233
et V1 = 128
28 = 256 233
2 - X1 = X – V1 = 233 – 128 = 105 ≠ 0, donc on refait le même travail avec X1 = 105
Les étapes restantes sont représentées dans le tableau suivant :

i Xi+1 Vi+1 = XI+1 – Vi+1 Etape suivante


7
0 X0 = 233 V1 = 2 = 128 X1 = 105 X1 ≠ 0 ; i = 1
6
1 X1 = 105 V2 = 2 = 64 X2 = 41 X2 ≠ 0 ; i = 2
2 X2 = 41 V3 = 25 = 32 X3 = 9 X3 ≠ 0 ; i = 3
3
3 X3 = 9 V4 = 2 = 8 X4 = 1 X4 ≠ 0 ; i = 4
4 X4 = 1 V5 = 20 = 1 X5 = 0 X5 = 0, arrêt
Tab 2. : Représentation des étapes restantes
Conclusion :
X = V1 + V2 + V3 + V4 + V5 = 27 + 26 + 25 + 23 + 20 ; D’où : X = 233 =

Pour facilités la recherche des valeurs Vi, Voici ce tableau qui regroupe quelques puissances de 2, 8, et 16.

Puissances de 2 Puissances de 8 Puissances de 16


22 = 4 82 = 64 162 = 256
23 = 8 83 = 512 163 = 4096
24= 16 84 = 4096 164 = 65536
25 = 32 85 = 32768
26 = 64 86 = 262144
27 = 128
28 = 256
29 = 512
210 = 1024
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Tab.3 : Quelques puissances de 2,8 et 16

II - Conversion par divisions successives :


Soit X un nombre exprimé dans la base «10» pour l’exprimer dans une autre base «b» ; il suffit
d’effectuer des divisions successives sur «b» jusqu’à l’obtention d’un résultat nul ; Les étapes à suivre sont
les suivantes :
Soit «Xi» Le résultat de la division et «ri» le reste de la division numéro «i».
Si X0 = 0 alors allé à «3 –»
1 - effectuer la division X / b = X0 et le reste r0
Si non aller à «2 -»
Si Xi+1 = 0 aller à «3 -»
2 – effectuer la division Xi / b = Xi+1 et le reste ri+1
Si non aller à «2 -»

3 - Arrêter la division ; le résultat est (X) 10 = (rm rm-1 ……….. r1 r0) 2

Exemple :
1 - Soit le nombre X = (233) 10, on veut l’exprimer en binaire (base «2») ; Pour cela on applique la méthode
de conversion par division successives :

Etape Division Résultat Reste Etape suivante


1 233 / 2 X0 = 116 r0 = 1 X0 ≠ 0, donc aller à L’étape «2-»
2 116 / 2 X1 = 58 r1 = 0 X1≠ 0, donc aller à L’étape «2-»
2 58 / 2 X2 = 29 r2 = 1 X2 ≠ 0, donc aller à L’étape «2-»
2 29 / 2 X3 = 14 r3 = 0 X3 ≠ 0, donc aller à L’étape «2-»
2 14 / 2 X4 = 7 r4 = 1 X4 ≠ 0, donc aller à L’étape «2-»
2 7/2 X5 = 3 r5 = 1 X5 ≠ 0, donc aller à L’étape «2-»
2 3/2 X6 = 1 r6 = 1 X6 ≠ 0, donc aller à L’étape «2-»
2 1/2 X7 = 0 r7 = 1 X7 ≠ 0, donc aller à L’étape «2-»
3 // // // Arrêt

Résultat :
X = (r7 r6 r5 r4 r3 r2 r1 r0)2 = (11101001)2

2 – Soit le nombre Y = (115)10, convertir ce nombre en binaire :

115 2
1 57 2
1 28 2
r0 1 14 2
r1 0 7 2
r2 0 3 2
r3 1 1 2
r4 1 0
r5 le résultat = 0 donc arrêt.
r6
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Y = (1110011)2 = (r6 r5 r4 r3 r2 r1 r0)2.

1 – 3 - Le système octal :
La base du système octal est «8». En octal les nombres sont représentées sous forme de combinaisons
de chiffres parmi les suivants : {0, 1, 2, 3, 4, 5, 6 et 7}.

Exemple :
N= est un nombre exprimé en octal
M= ne correspond pas au système octal puisque le premier chiffre (9). n’appartient pas à
l’ensemble {0, 1, 2, 3, 4, 5, 6,7}.

A - Passage de la base 8 à la base 10 :


La base 10 étant la base du système usuel, il est intéressant de savoir convertir un nombre exprimé en
octale en un autre nombre exprimé en décimal.
Les règle de passage de la base 8 à la base 10 sont les même que pour la base 2.
Soit: N = (an an-1 ….. a0)8 ; avec ai < 8
(N)10 = an x 8n + an-1 x 8n-1 + ……. + a1 x 81 + a0 x 80

Exemple :
Soit à convertir en décimal le nombre X = (175)8
(X)10 = 1 x 82 + 7 x 81 + 5 80
= 64 + 56 + 5
= 125 ainsi, (175)8 = (125)10

B - Passage de base 10 à la base 8 :

Le passage de la base 10 à la base 8 s’effectue de la même manière que le passage de la base 10 à la


base 2.
Exemple :
Soit à convertir en octal le nombre X = (125)10
Pour cela, on va effectuer les divisions successives de X sur 8, les restes de ces divisions vont constituer les
chiffres de X exprimé en octal.

125 8
5 15 8
7 1 8
1 0
Donc : X= (175)8
1 – 4- Le système Hexadécimal :
Le système hexadécimal (base 16) utilise 16 chiffres pour la représentation des nombres, à savoir :
 Les chiffres du système décimal : {0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9}
 Les six (6) premières lettres, de l’alphabet : {A, B, C, D, E, F}
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Le tableau suivant donne l’équivalent décimal d’un chiffre hexadécimal :

Hexadécimal 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 A B C D E F
décimal 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15

Tab. 4 : chiffres en hexadécimal et décimal

Exemple :
X = (A24)16 est un nombre hexadécimal on peut, aussi le notes : X = (A24)H
Y = (AG12)16 n’est pas un nombre hexadécimal puisque la lettre G n’appartient pas l’alphabet de la base 16

A - Passage de la 16 à la base 10 :
La même formule est utilisée pour le passage des bases 2 et 8 à la base 10.
Ainsi, un nombre N exprimé en hexadécimal peut s’écrire en décimal sous la forme suivant :
(N)10 = an x 16n + an-1 x 16n-1 +……..+ a1 x 161 + a0 x 160

Exemple :
Soit le nombre X = (A24)H .
Pour exprimer X en décimal : (X)10 = A x 162 + 2 x 161 + 4 x 160
Le «Tab.4» donne l’équivalent de la lettre A en décimal
(X)10 = 10 x 162 + 2 x 161 + 4 x 160
(X)10 = 2560 + 32 + 4
(X)10 = (2596)10

B - Passage de la base 10 à la base 16 :


La encore, il est question d’appliquer la méthode des divisions successives sur la base (16)
Exemple :
Soit le nombre Y = (2596)10 , on veut l’exprimer en hexadécimal.

2596 16
4 162 16
2 10 16
10 0
X = (A24)H

C - Passage d’une base «p» à une base «q» {p, q = 2, 8,16} :


L’arithmétique de l’ordinateur est fondés sur le système binaire, c’est pourquoi il faut connaître
comment passer de l’octal (ou de l’hexadécimal) au binaire et inversement.
Pour convertir un nombre octal en binaire, il faut passer par une base intermédiaire qui est la base 10.
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Exemple 1 :

Soit le nombre X = (175)8 = ( . )2

1 – passage de l’octal à la base 10 :


X = (175)8 = (1 x 82 + 7 x 81 + 5 x 80)10 = (125)10
2 – passage du décimal au binaire :
Ainsi, X = (1111101)2 125 2
1 62 2
0 31 2
1 15 2
1 7 2
1 3 2
1 1 2
1 0
Conclusion:
X = (175)8 = (1111101)2
Exemple 2 :

Soit le nombre Y = (A24)H = ( . )2

1 – passage de l’hexadécimal à la base 10 :


Y = (A24)H = 10 x 162 + 2 x 161 + 4 x 160 = (2596)10
2 – passage du décimal au binaire :
Par divisions successives sur 2, on aboutit au résultat suivant
Y = (101000100100)2
Conclusion :

Y = (A24)H = (101000100100)2

Remarque :
Lorsqu’une base est une puissance d’une autre base, le passage de l’autre devient très facile et ne
nécessite pas une base intermédiaire.
Ainsi, le passage de la base 8 (23) ou 16 (24) à la base 2 peut s’effectuer sans passer par la base 10
Exemple :
 Passage de l’octal au binaire :
La base 8 est une puissance de la base 2 pour convertir un nombre octal en binaire, on procède comme suit :
On a : 8 = 23 cela vent dire que pour représenter un seul chiffre octal en binaire, il faut utiliser 3 bits
Ainsi, la représentation des chiffres de la base 8 en binaire est la suivante :

chiffre octal 0 1 2 3 4 5 6 7
Chiffre binaire équivalent 000 001 010 011 100 101 110 111
Tab. 5 Représentations des chiffres de la base 8 en base 2
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Application 1 :

Soit le nombre octal X = (175)8 = ( )2


Pour trouver l’équivalent binaire de ce nombre octal, il suffit de trouver l’équivalent binaire de chaque octal

1 7 5 Octal
0 0 1 1 1 1 1 0 1 Binaire

Conclusion :

X = (175)8 = (1111101)2 (les deux zéros sur la gauche sont superflus)

Application 2 :

Soit le nombre binaire Y = (1111101)2 = (….)8


Pour trouver l’équivalent octal de ce nombre binaire, il faut :
 Regrouper les bits du nombre binaire en groupes de 3 bits en partant de la droite ; si le dernier groupe
ne contient pas trois bits, ajouter des zéros.
 Trouver l’équivalent octal de chaque groupe de 3 bits.

0 0 1 1 1 1 1 0 1 Binaire
1 7 5 Octal

Conclusion :
X = (1111101)2 = (175)8 (les deux zéros sur la gauche sont superflus)

 Passage de l’hexadécimal au binaire :


La base 16 est une puissance de la base deux (16 =24) ; Pour convertir un nombre hexadécimal en
binaire, on procède comme suit :

 16 = 24 : Pour représenter un seul chiffre hexadécimal en binaire, il faut utiliser 4 bits.


Ainsi, la représentation des chiffres de la base 16 en binaire est la suivante :

Chiffre
hexadécimal 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 A B C D E F

Chiffre binaire
équivalent 0000 0001 0010 0011 0100 0101 0110 0111 1000 1001 1010 1011 1100 1101 1110 1111

Application 1 :
On considère le nombre Y = (A24)H = (….)2

On Va représenter chaque chiffre hexadécimal par son équivalent binaire

A 2 4 Hexadécimal
1 0 1 0 0 0 1 0 0 1 0 0 Binaire

Conclusion :
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Y = (A24)H = (101000100100)2

Application 2 :
Soit le nombre X = (101000100100)2 = (….)H
 On regroupe les bits 4 à 4, en commençant par la droite ; Si le dernier groupe n’a pas 4 bits, ajouter des
zéros.
 On remplace chaque groupe de 4 bits (binaire) par son équivalent hexadécimal

1 0 1 0 0 0 1 0 0 1 0 0 Binaire
A 2 4 Hexadécimal

Conclusion :

X = (101000100100)2 = (A24)H

2 - Représentation des nombres fractionnaires :


Un nombre fractionnaire est composé de deux parties :
 Une partie entière.
 Une partie fractionnaire ou décimale (à ne pas confondre avec le système décimal)

Exemple :
213 , 56

Partie entière Partie décimale

Soit le nombre N exprimé dans une base b sous la forme :


N = (an an-1…….a0, a-1 a-2 ….a-m)b tel que n , m deux nombres entiers positifs.

 Passage de la base b à la base 10 :

Tout nombre exprimé dans une base b possède son équivalent en base 10
Pour exprimer le nombre N en décimal, il faut traiter séparément la partie entière et la partie décimale.
 La partie entière = an x bn + an-1 x bn-1 + ………+ a1 x b1 + a0 x b0
 La partie décimale = a-1 x b-1 + a-2 x b-2 + ………. + a-m+1 x b-m+1 +a-m x b-m

Exemple :
Soit le nombre X = (1101,01)2 On va exprimer ce nombre en décimal :
 la partie entière (1101)2 = 1x 23 + 1x 22 + 0 x 21 + 1x 20
= 8 + 4 + 0 + 1 = 13
 La partie décimale : (01)2 = 0 x 2-1 + 1 x 2-2
= 0 + 1/4 = 0,25

Conclusion :
X = (1101,01)2 = (13,25)10

 Passage de la base 10 à une base b :


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La conversion d’un nombre fonctionnaire décimal (en base 10) à une autre base b se déroule en deux
étapes :
 Etape 1 : Convertir la partie entière par divisions successives.
 Etape 2 : Convertir la partie entière ; Au lieu d’effectuer des divisions successives, pour convertir la
Partie décimale, On effectue des multiplications successives par la base.
Exemple 1 :
Soit à convertir en binaire le binaire le nombre décimal ( en base 10 )
X = 4,75
1 - Conversion de la partie entière (4) :
4 ÷ 2 = 2, reste = 0
2 ÷ 2 = 1, reste = 0
1 ÷ 2 = 0, reste = 1

Ainsi, 4 = (100)2

2 - Conversion de la partie décimale (0,75)


On effectue des multiplications successives, comme suit :
0,75 0,50 0,00
x x x
2 2 2
= 1,50 = 1,00 = 0,00

0,75 = 0,1 1 0

Ainsi, (0,75)10 = (0,11)2

L’équivalent binaire du nombre décimal (4,75)10 est (100,11)2

Exemple 2 :
Soit à convertir en binaire le nombre décimal Y= 4,8
1 - Conversion de la partie entière (4) : 4 = (100)2
2 - Conversion de la partie décimale (0,8) :
On effectue des multiplications successives :

0,8 0,6 0,2 0,4


x x x
2 2 2 2
= 1,6 = 1,2 = 0,4 = 0,8

0,8 = 0,11001100 ………..


Ainsi, 0,8 = (11001100 ……..)2

L’équivalent binaire du nombre décimal (4,8)10 est (11001100….)2

Conclusion :
Pour qu’un nombre en base 10 puisse s’exprimer avec pression en binaire, il faut que sa partie
décimale soit une somme de puissances de 5 : 0,25 ; 0,50 ; 0,75 ; 0,125

Remarque :
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A travers ces deux exemples, on remarque que la conversion d’un nombre décimal en binaire n’est pas
toujours effectuée avec précision.

3 - Représentation des nombres signés :


La représentation des nombres signés n’est pas aussi évidente que celle des nombres non signés ; en
effet, l’intrusion du signer pose un sérieux problème :
Comment différencier entre les nombres positifs et les nombres négatifs ?
Des solutions ont été proposées, parmi les lesquelles on cite :
 Représentation en signe + va leur absolue
 Représentation en complément à 1 (ou complément restreint ou logique)
 Complément à 2 (ou complément vrai ou arithmétique)

3 – 1 - Représentation signe + valeur absolue :


En représentation signe «+» valeur absolue, un nombre est représenté sur 4, 8 ou 16 bits tel que :
 Le bit le plus à gauche désigne son signe :
o 0 pour un nombre positif.
o 1 pour un nombre négatif.

- Les bits restants désignent la valeur absolue du nombre soit N un nombre quelconque à représenter sur 8
bits en représentation « signe + valeur absolue », N sera représenté comme suit :

b7 b6 b5 b4 b3 b2 b1 b0
Bit du signe Valeur a absolue de N
= 0 si N 0
= 1 si N 0

Exemple :
Le tableau suivant donne la représentation

N Signe + valeur absolue « Signe + valeur absolue » pour les nombres compris entre
+7 0 111 «+ 7 et – 7» représentés sur 4 bits (1 bits pour le signe et 3 bits
+6 0 110 pour la valeur absolue) :
+5 0 101 Cependant, la représentation « signe + valeur absolue » pose
+4 0 100 deux types de problèmes :
+3 0 011 1 - Dans le tableau suivant, on remarque que le chiffre zéro (0)
+2 0 010 «+» 1000 pour (-0)
+1 0 001 Possède deux représentations :
+0 0 000 «-» 0000 pour (+0)
-0 1 000 2 - Le fait de réserver un bit pour le signe la valeur maximal du
-0 1 001 nombre à représenter : La valeur maximale qu’on peut
représenter sur 8 bits est la valeur 28 - 1 = 255
-2 1 010
-3 1 011 1 1 1 1 1 1 1 1 = 255
-4 1 100
Si on réserve un bit pour le signe, la valeur maximale à
-5 1 101
représenter sera 27 - 1 = + 127 :
-6 1 110
-7 1 111 0 1 1 1 1 1 1 1 = + 127
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De manière générale, un nombre en représentation binaire signée « signe + valeur absolue »


Sur «n» bits appartient à l’intervalle : {-(2n-1 – 1), + (2n-1 - 1)}
Dans cet intervalle, le nombre d’entiers positifs est égal au nombre d’entier négatifs on dit que l’intervalle
est symétrique.

3 - 2 – Représentation en complément à 1 (complément logique) :


Dans cette représentation, les nombres positifs gardent le format binaire les nombres négatifs sont
complémentés, les 0 sont transformés en 1
C’est – à dire :
les 1 sont transformés en 0

Exemple :
+3 0 0 0 0 0 0 1 1

-3 1 1 1 1 1 1 0 0

Le Tableau suivant donne le complément à 1 des nombres compris entre «-7 et +7»

N Signe + valeur absolue en complément en à 1


+7 0 111 0111
+6 0 110 0110
+5 0 101 0101
+4 0 100 0100
+3 0 011 0011
+2 0 010 0010
+1 0 001 0001
+0 0 000 0000
-0 1 000 1111
-1 1 001 1110
-2 1 010 1101
-3 1 011 1100
-4 1 100 1011
-5 1 101 1010
-6 1 110 1001
-7 1 111 1000

Remarque :

Comme dans la représentation «signe + valeur absolue», en complément à «1» le zéro possède, deux
représentations : «0000 Pour (+0)» et «1111 pour (-0)».
Les nombres représentables en Complément à 1 sur «n» bits appartiennent à l’intervalle {-(2n-1-1), +(2n-1-1)}
comme dans la représentation «signe + valeur absolue», cet intervalle est symétrique.
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3 - 3 – Représentation en complément à 2 (complément arithmétique) :

En complément à 2, les nombres positifs ont exactement la même représentation en binaire non signée
et en complément à 1.
Les nombres négatifs par contre, sont obtenus en calculant d’abord le complément à 1, puis lui ajouter un 1

Exemple :
N = -17
On a : +17 = (00010001)2
 Le complément à 1 de (-17) est le suivant : (11101110)
 Le complément à 2 de (-17) est donc : Complément à 1+1 = (11101110 + 1) = (11101111)
Le tableau ci – dessous donne le complément à 2 des nombres compris entre -8 et + 7 :

N Signe + valeur absolue En Complément à 1 En Complément à 2


+7 0 111 0111 0111
+6 0 110 0110 0110
+5 0 101 0101 0101
+4 0 100 0100 0100
+3 0 011 0011 0011
+2 0 010 0010 0010
+1 0 001 0001 0001
+0 0 000 0000 0000
-0 1 000 1111 0000
-1 1 001 1110 1111
-2 1 010 1101 1110
-3 1 011 1100 1101
-4 1 100 1011 1100
-5 1 101 1010 1011
-6 1 110 1001 1010
-7 1 111 1000 1001
-8 - - 1000

Remarques :
1 – dans la représentation en complément à 2, le zéro possède une seule représentation (0000), en effet :
En complément à 1 : +0 0000 et -0 1111
En complément à 2 : -0 1111+1 = 0000, la retenue (1) est ignorée.

De ce fait le «0» a une seule représentation en complément à 2 c’est : 0000

2 - En complément à 2, tout nombre possède son opposé.

B - Représentation des données non numériques :

En informatique, les données traitées ne sont pas toujours numériques, au contraire, il s’agit souvent
d’informations exprimées sous forme de texte :
Caractères alphanumérique : « 0,…….9, a, b….z » et caractères spéciaux : « +, -, @, §, ?, !, …… ».
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Pour les introduire dans la machine, il faut d’abord les coder sous forme binaire.
Plusieurs codes ont été conçus pour réaliser cette opération de codage se basant tous sur une table de
correspondance qui permet de trouver le code associé à un caractère donné et inversement, le caractère
correspondant à un code donné.

Selon le nombre de bits associé au code, on distingue :


 Le code BCD (code à 6 bits)
 Le code ASCII 1 (code à 7 bits)
 Le code EBCDIC2 (code à 8 bits)

Pour manipuler d’autres éléments que des nombres, il est nécessaire de les codes, et le plus connu de ces
codes, et le plus utilisé en particulier dans le monde informatique, est code ASCII (American standard Code
for informatique Intrchange) ; La présentation dans le tableau 6 (a, b, c, d)

ASCII Caract. Signification ASCII Caract. Signification


00 NUL nul 16 DLE échap. liaison donnée
01 SOH Début d’en-tête 17 DC1 Commande unité 1
02 STX Début de texte 18 DC2 Commande unité 2
03 ETX Fin de texte 19 DC3 Commande unité 3
04 EOT Fin de transmission 20 DC4 Commande unité 4
05 ENQ interrogation 21 NAK Acc .récep nég
06 ACK Accusé de réception 22 SYN Inactif synchronisé
07 BEL sonnerie 23 ETB Fin tran. bloc
08 BS Espacement arrière 24 CAN annuler
09 HT Tabulation horizontale. 25 EM Fin du support
10 LF Saut de ligne 26 SUB Substitut
11 VT Tabulation verticale 27 ESC échappement
12 FF Saut de page 28 FS Séparateur de fichiers
13 CR Retour chariot 29 GS Séparateur de groupes
14 SO Hors code 30 RS Sép d’enregistre
15 SI En code 31 US Séparateur d’unités

Tab 6 – a - : des caractères de contrôle


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ASCII Caractère ASCII Caractère ASCII Caractère


32 Sp. (espace) 64 @ 96 .
Tab 6 (b, c et d) 33 ! 65 A 97 a : des caractères
imprimable 34 " 66 B 98 b
35 # 67 C 99 c
36 $ 68 D 100 d
37 % 69 E 101 e
38 & 70 F 102 f
39 ' 71 G 103 g
(3) – Travaux 40 ( 72 H 104 h dirigés :
41 ) 73 I 105 i
I- Question 42 * 74 J 106 j de révision :
43 + 75 K 107 k
Cocher la ou les bonnes réponses
44 , 76 L 108 l
parmi celles – ci :
45 - 77 M 109 m
1 - L’intervalle 46 . 78 N 110 n de représentation
des nombres non 47 / 79 O 111 o signés sur « n »
bits est : 48 0 80 P 112 p
49 1 81 Q 113 q
a – [-2n-1, (2n-1- 50 2 82 R 114 r 1)]
51 3 83 S 115 s
b – [0, + (2n-1-1)] 52 4 84 T 116 t
c – [0, + (2n-1)] 53 5 85 U 117 u
54 6 86 V 118 v
2 – L’intervalle 55 7 87 W 119 w de représentation
des nombres « signés + valeur
56 8 88 X 120 x
absolue » est :
57 9 89 Y 121 y
58 : 90 Z 122 z
a – [-2n-1, + (2n-1- 1)]
59 ; 91 [ 123 {
b – [-(2n-1-1), + (2n-1-1)]
60 92 \ 124 |
c – [0, + (2n-1-1)]
61 93 ] 125 }
3 – L’intervalle de représentation
des nombres 62 94 ^ 126 ~ signés sur « n »
bits en complément à 1
est : 63 ? 95 - 127 DEL (Sup)

a – [-2n-1, + (2n-1-1)]
b – [-(2n-1-1), + (2n-1-1)]
c – [-(2n-1), + (2n-1)]
4 - L’intervalle de représentation des nombres signée sur « n » bits en complément à 2 est :

a – [-2n-1, + (2n-1-1)]
b – [- (2n-1-1), + (2n-1-1)]
c – [-2n, + (2n-1)]
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Les Exercices :

Exercices 1 :

1 – Effectuer les conversions suivantes, de deux manières (Soustractions successives et divisions


successives) :
a – (426)10 = (….)2 , b - (76)10 = (….)2
c – (18)10 = (….)2 , d – (811)10 = (….)8
e – (442)10 = (….)8 , f – (276)10 = (….)16
g – (246)10 = (….)16 , h – (118)10 = (….)2

2 - effectuer les conversions suivantes :


a – (F6AB)16 = (….)10 , b – (472)8 = (….)10
c – (11001101)2 = (….)10 , d – (01101)2 = (….)10

Exercice 2 :

1 – effectuer de deux manières les conversions suivantes :


a - (F78B)16 = (….)2 , b – (1365)8 = (….)2
c – (A28)16 = (….)2 , d – (245)8 = (….)2

2 - effectuer les conversions suivantes :


a – (11001101)2 = (….)8 = (….)16
b – (10101100)2 = (….)8 = (….)16

Exercice 3 :

1 – Convertissez les nombres binaires fractionnaires suivants :


a - (1,1)2 = (….)10 , b - (11,001)2 = (….)10
c - (10,1011)2 = (….)10 , d - (1011,00101)2 = (….)10
e - (100,10101)2 = (….)10 , f - (111,1111101)2 = (….)10

2 – Faites la conversion décimale – binaire des nombres fractionnaires suivants :


a - (12,5)10 = (….)2 , b - (154,75)10 = (….)2
c - (26,375)10 = (….)2 , d - (39,625)10 = (….)2
e - (172,125)10 = (….)2 , f - (512,1875)10 = (….)2

Exercice 4 :

Donner le complément à 1 et le complément à 2 des nombres suivants, représentés en « signe + valeur


absolue » sur 8 bits :
a - 10010101 , b - 11110000 , c - 10000001
d - 10000000 , e - 00001111 , f - 10101010
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