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conclusion :
Cette analyse a montré que Paul Eluard place la femme au
centre de son poème. A partir de la courbe de ses yeux,
c’est tout un monde qui apparaît.
Le poète et le monde dépendent de la femme qui donne vie
à toute chose et apporte la lumière. On retrouve ce rapport
étroit entre la femme et la nature dans d’autres poèmes
d’Eluard, comme « Tu te lèves » (Facile, 1935) ou « Je
t’aime« .
Cette image divine et sacrée de la femme est
représentative du mouvement surréaliste auquel Eluard a
participé dans la première moitié du XXème siècle. On
songe par exemple au poème « Union libre » d’André
Breton qui utilise également la forme du blason pour
diviniser la femme aimée.