La géotechnique s’appuie aussi, comme toute autre branche scientifique, sur l’approche
expérimentale. Afin d’identifier les caractéristiques d’un sol, elle dispose d'une série
d’essais qui peuvent être réalisés sur le chantier ou au laboratoire. Les résultats de ces essais
permettent de classer le sol selon les normes adoptées conventionnellement, dont le guide des
Terrassements Routiers (GTR 92) et la classification du Laboratoire Central des Ponts et
Chaussées (LCPC).
Le présent document constitue le rapport final des essais conduits au laboratoire de
géotechnique à l’Université Privée de Fès, sous l’encadrement de M. EL BOUMASHOULI
Sidi Mohamed et ce, dans le cadre de la formation initiale en génie civil.
Les essais traités dans ce rapport sont les suivants :
Les essais de classification des sols :
Pour l’identification de la fraction fine d’un sol :
- L’essai de détermination des limites d’Atterberg.
- L’essai au bleu de méthylène d’un sol VBS.
- L’essai d’équivalent de sable.
Pour la détermination de la granularité : distribution des tailles de
particules dans un sol :
- L’analyse granulométrique.
L’essai de compactage : essai Proctor normal.
L’essai de portance des sols : essai CBR immédiat.
Sommaire
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Imane ZNATNI
Année universitaire 2018/ 2019
Rapport de travaux pratiques
Préambule............................................................................................................................................. 2
Sommaire.............................................................................................................................................. 3
Abréviations et symboles..................................................................................................................... 4
Liste des tableaux et figures................................................................................................................. 5
L’essai de détermination des limites d’Atterberg.................................................................................... 6
L’essai au bleu de méthylène d’un sol VBS........................................................................................... 13
L’essai d’équivalent de sable................................................................................................................ 17
L’analyse granulométrique par tamisage.............................................................................................. 19
L’essai Proctor normal......................................................................................................................... 24
L’essai C.B.R (California Bearing Ratiotest) – Essai immédiat............................................................ 29
Références bibliographiques.............................................................................................................. 34
Webographie....................................................................................................................................... 34
Abréviations et symboles
GTR 92 : Guide des terrassements routiers.
LCPC : Laboratoire central des ponts et chaussées.
C.B.R : California Bearing Ratiotest.
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Rapport de travaux pratiques
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Rapport de travaux pratiques
Déterminer le type, les propriétés, l’état au moyen et l’indice de consistance d’un sol afin de
pouvoir prévoir son comportement pendant les opérations de terrassement, de compactage et
de construction, en particulier sous l’action de la teneur en eau.
But de l’essai
L’essai a pour objectif de déterminer, pour un sol passant au tamis de 400μm (l’essai se fait
uniquement sur les éléments fins du sol), ses limites de liquidité et de plasticité qui dépendent
de sa teneur en eau pondérale.
Ces limites servent pour classer le sol étudié au sens de la classification LCPC, ce qui permet
d’identifier son type, sa nature, ses caractéristiques physiques ainsi que son comportement
mécanique.
Principe de l’essai
Le principe de l’essai est de caractériser les limites de passage d’un sol fin par ses différents
états possibles à savoir, l’état solide, l’état plastique et l’état liquide. La détermination de ces
limites, appelées limites d’Atterberg, est faite par 3 essais :
- L’essai de rouleaux pour la détermination de la limite de plasticité : il consiste à
confectionner manuellement, à partir d’un échantillon de sol, des rouleaux de 3mm de
diamètre et mesurer leur teneur en eau à l’apparition des premières fissurations.
- L’essai à l’appareil de Casagrande pour la détermination de la limite de liquidité : son
principe est de mesurer la teneur en eau correspondant à la fermeture à 1cm, d’une
rainure tracée au milieu d’un échantillon placé dans une coupelle, lorsqu’il est soumis
à une série de 15 à 35 chocs réguliers.
- L’essai au cône de pénétration pour la détermination de la limite de liquidité : consiste
à mesurer l’enfoncement en 5s, d’un cône de masse normalisé dans le sol remanié.
Théories et calculs adoptés
a. Référence normative
La norme NF P 94-051 (Mars 1993) standardise le protocole de conduite des essais de
détermination des limites d’Atterberg à la coupelle et au rouleau.
Elle indique le domaine d'application des essais, les caractéristiques de l’appareillage utilisé,
le mode opératoire de préparation du sol et de mise en œuvres des manipulations, ainsi que les
modalités de rédaction du procès-verbal d’essai et d’expression des résultats obtenus à savoir,
la limite de liquidité, la limite de plasticité et l’indice de plasticité.
La norme NF P 94-052-1 (Novembre 1995), quant à elle, est le document normatif de l’essai
de détermination de la limite de liquidité par la méthode du cône de pénétration, en
spécifiant :
- Le domaine d'application et le principe de l’essai.
- Le matériel de préparation du sol et de réalisation de l'essai.
- Le mode opératoire pour la préparation du sol et la réalisation de l’essai.
- Les règles d’expression des résultats et d’élaboration du procès-verbal d'essai.
a. Théories de base de l’essai
Un sol peut se présenter sous trois états différents en fonction de sa teneur en eau :
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Rapport de travaux pratiques
- L'état liquide : le sol est gorgé d'eau et ne résiste à aucun effort de cisaillement.
Les grains d’argile, indépendants les uns des autres, sont enveloppés d’une couche d’eau
adsorbée.
- L'état plastique : le sol contient beaucoup moins d'eau et présente une certaine
résistance au cisaillement. Dans cet état, des tensions capillaires apparaissent et
rapprochent les grains.
- L'état solide : le sol est desséché et les grains qui le composent se frottent les uns
avec les autres. On distingue deux variétés de sols dans l’état solide :
- Un sol dans un état solide avec retrait: la déformabilité du sol est
beaucoup plus faible. Il est soumis à la dessiccation et peut présenter un retrait
appréciable.
- Un sol dans un état solide sans retrait : Il ne se retraite pas lors de sa
dessiccation.
a. Formules de calcul
- Teneur en eau (w%) = (Masse d’eau/ Masse sèche).
- Masse de l’eau : Masse de l’échantillon à la réalisation de l’essai – Masse sèche.
- Indice de plasticité Ip = wL – wP.
- Limite de liquidité avec le cône de pénétration wL = teneur en eau correspondant à un
enfoncement de 17mm du cône.
- Limite de liquidité avec l’appareil de Casagrande wL = teneur en eau correspondant à la
fermeture à 25 coups ou w * (N/25)0.121 selon la formule approchée (avec N, le nombre de
coups à la fermeture le plus proche de 25).
- Limite de plasticité wP = teneur en eau à l’apparition de la première fissuration
transversale d’un rouleau de 3mm de diamètre.
- Indice de consistance Ic = (wL-w) / Ip (avec w = la teneur en eau naturelle du sol).
- Indice de liquidé IL = (w-wP) / Ip (avec w = la teneur en eau naturelle du sol).
Résultats de l’essai
Les résultats de l’essai sont présentés sur les tableaux suivants :
Tableau 1: Détermination de la limite de liquidité par les méthodes de Casagrande et du cône de
pénétration: mesure de la teneur en eau des échantillons.
N° tare 1P F B C D
Poids tare (en g) 23,8 23,9 23,6 23,9 13,7
Poids humide + tare (en g) 40,5 50,3 52,6 52,5 36,6
Poids sec + tare (en g) 34,8 41,5 42,2 42,9 29,6
Poids humide (en g) 16,7 26,4 29 28,6 22,9
Poids sec (en g) 11 17,6 18,6 19 15,9
Poids de l'eau (en g) 5,7 8,8 10,4 9,6 7
W% 51,81 50,00 55,91 50,52 44,03
Nombre de coups 24 28 13 18 32
Enfoncement (en mm) 22,8 21,4 26,8 21,8 17,5
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Rapport de travaux pratiques
Tableau 2: Détermination de la limite de plasticité : mesure de la teneur en eau des échantillons par la
méthode des rouleaux.
N° tare A 2P
Poids tare (en g) 12,8 23,8
Poids humide + tare (en g) 22,9 34,2
Poids sec + tare (en g) 21,1 32,4
Poids humide (en g) 10,1 10,4
Poids sec (en g) 8,3 8,6
Poids de l'eau (en g) 1,8 1,8
W% 21,68 20,93
Sur la base des données présentées sur les tableaux précédents, on calcul :
- wL = 51.55 %.
- wP = 21.68%.
- Ip = 29.87%.
- Les indices Ic et IL ne sont pas calculés par manque de la teneur en eau naturelle
du sol.
Les types de sols fins et leurs degrés de plasticité peuvent aussi être identifiés en se référant
au diagramme de plasticité du LCPC, qui combine les variations de l’indice Ip à la limite de
liquidité.
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Rapport de travaux pratiques
Selon la classification LCPC, le sol faisant objet du présent essai, ayant un Ip de 29.87%, est
une argile de plasticité élevée (20<Ip<40 et situation au-dessus de la ligne A sur le diagramme
de plasticité).
Le guide GTR 92, quant à lui, classe les sols en 5 catégories selon leur nature, et en plusieurs
sous-catégories en fonction d’autres critères, dont l’indice IP.
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Rapport de travaux pratiques
La classification GTR 92 évalue aussi l’argilosité des sols en fonction de l’indice Ip et ce,
selon la figure ci-dessous :
Selon le GTR 92, l’échantillon traité pour la détermination des limites d’Atterberg provient
d’un sol argileux classé dans la catégorie A3 des sols fins.
Les résultats de l’essai et la classification retenue pour le sol étudié montre que ce dernier a
une faible consistance et adhérence entre ses grains. Il présente une grande aptitude à se
déformer sous l’effet des sollicitations mécaniques et un grand risque de tassement et de
gonflement.
Conclusion
Le but de cet essai était de faire l’identification d’un sol traité au laboratoire en déterminant
ses limites d’Atterberg. Les résultats de l’essai permettent de classifier le sol selon les
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Rapport de travaux pratiques
Titre de l’essai
L’essai au bleu de méthylène d’un sol VBS
(Egalement appelé essai au bleu ou essai à la tache)
Intérêt de l’essai
La présence des particules argileuses dans les matériaux peut avoir d’importantes incidences
sur le déroulement des projets de génie civil. Elle peut entrainer le gonflement et le tassement
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Rapport de travaux pratiques
des sols et diminuer leur compacité (surtout en présence d’eau), perturber l’hydratation du
ciment et limiter l’adhérence du granulat avec le liant.
La détermination de la valeur au bleu de méthylène, permettant d’évaluer la quantité et
l’activité de l’argile contenue dans un sol (et donc, la propreté de ce sol), a pour intérêt de
prévoir le comportement de ce dernier lors des travaux de construction et par conséquent,
guider les choix des variantes techniques à retenir pour éviter les perturbations que les
minéraux argileux peuvent entrainer.
But de l’essai
Déterminer la valeur au bleu d’un échantillon de sol (VBS) afin de le classifier au sens du
classement GTR 92.
Principe de l’essai
L’essai consiste à évaluer la teneur en argiles d’un sol en mesurant par dosage, la quantité de
bleu de méthylène qu’il peut adsorber (le bleu de méthylène étant un substance adsorbée de
préférence par les minéraux argileux).
Théories et calculs adoptés
a. Référence normative
Le présent essai est conduit selon la norme NF P 94-068 (Octobre 1998).
b. Théories de base de l’essai
Au cours de la manipulation, on est amené à prélever des gouttes du mélange échantillon-eau-
bleu de méthylène et la placer sur un papier filtre :
- Si la tâche est entourée d’une auréole humide incolore, le test est négatif. Dans ce
cas, on ajoute du bleu de méthylène jusqu’à ce que le teste soit positif.
- Si la tache centrale est entourée d’une auréole bleu turquoise, le test est positif.
Dans ce cas l’essai est terminé, les particules argileuses sont alors saturées en Bleu de
Méthylène.
La valeur VBS est rapportée par proportionnalité directe à la fraction 0/50 mm du sol. Elle est
directement liée à la surface spécifique des particules constituant le sol, laquelle est avant tout
régie par l'importance et l'activité des minéraux argileux présents dans la fraction fine du sol.
a. Formules de calcul
Valeur VBS (exprimée en gramme de bleu de méthylène adsorbée par 100g de fines) = (V/
M)10.
Avec :
- V : volume de solution de bleu introduite dans le bêcher (en ml).
- M : masse de l’échantillon (en g).
Description concise du mode opératoire
- Séparer par tamisage, la fraction 0/5mm contenue dans le sol à étudier et déterminer sa
teneur en eau.
- Prélever une masse de 100g du sol, l’introduire dans un bêcher de 3 litres et ajouter
500ml d’eau distillée.
- Mettre l’échantillon en suspension en l’agitant sans arrêt le mélange à l’aide de
l’agitateur à ailettes.
- Ajouter 5ml de bleu de méthylène dans le Bécher.
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Rapport de travaux pratiques
- Au bout d’une minute, prélever une goutte de mélange et la déposer sur un papier
filtre.
- Observer la tache formée : si elle est entourée d’une auréole humide incolore, rajouter
5ml de bleu de méthylène dans le Bécher, agiter pendant une autre minute et refaire le
prélèvement.
- Lorsque le teste et positif, effectuer des prélèvements toutes les minutes sans ajout de
bleu de méthylène. Si l’auréole bleue disparait à la 5 ème minute, procéder à de
nouvelles injections de 2ml de la solution de bleu.
- Arrêter la manipulation à l’apparition d’une auréole bleu persistante entourant la
goutte prélevée.
- Noter le volume total de solution de bleu injectée dans le bêcher.
Résultats de l’essai
Les illustrations ci-dessous montrent l’aspect des gouttes prélevées durant l’exécution de
l’essai :
Figure 5: Aspect des gouttes prélevées après injection de 5 à 55ml de solution de bleu de méthylène.
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Rapport de travaux pratiques
Figure 6: Aspect des gouttes prélevées après injection de 55 à 80ml de solution de bleu de méthylène.
La valeur VBS du sol étudié est donc égale à 5 grammes de bleu de méthylène adsorbée par
100g de fines.
Tableau 5: Classification des sols en fonction de la valeur VBS selon le GTR 92.
La valeur VBS est un paramètre, entre autres, permettant de déterminer l’appartenance d’un sol
aux sous-classes arrêtées par le classement GTR 92 tel que montre la figure ci-dessous :
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Rapport de travaux pratiques
L’échantillon traité pour la détermination de la valeur VBS provient donc d’un sol Sols
limono-argileux de plasticité moyenne, classé dans la catégorie A2 des sols fins.
Les sols de ce type présentent une faible consistance et adhérence entre les grains qui les
constituent, une grande aptitude à se déformer sous l’effet des sollicitations mécaniques
(risques inhérents de tassement) et un risque de gonflement en présence de l’eau.
Conclusion
Le but de cet essai était de faire l’identification d’un sol traité au laboratoire en déterminant sa
valeur VBS et de le classifier selon le guide GTR 92, ce qui permet de prévoir son
comportement en présence de l’eau ou en cas de sollicitations mécaniques.
L’essai a abouti à une valeur V BS de 5 grammes de bleu de méthylène adsorbée par 100g de
fines. Il s’agit donc d’un sol limono-argileux de plasticité moyenne, classé dans la catégorie
A2 des sols fins.
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Titre de l’essai
L’essai d’équivalent de sable
Intérêt de l’essai
Cet essai a pour intérêt d’évaluer la propreté d’un sable afin de déterminer la possibilité qu’il
soit utilisé pour la mise en œuvre du béton et du mortier.
La présence de minéraux argileux dans le sable peut modifier le comportement de ce dernier ;
ces minéraux sont défavorables aux performances finales du béton et abaisse l’adhérence pâte
de ciment-granulat, ce qui peut donner lieu à des microfissurations.
But de l’essai
Le paramètre équivalent de sable, spécifique au spécifique aux sols grenues plastiques, permet
de déterminer le degré de pollution d’un sol peu à très peu argileux, surtout lorsque l'indice de
plasticité n'est pas mesurable.
Bien qu’il soit simple, rapide et se réalise à un très faible coût, cet essai a perdu beaucoup de
son intérêt depuis l’introduction de la VBS.
Principe de l’essai
L’essai équivalent de sable s’effectue sur la fraction des sols passant au tamis de 5mm. Il
consiste à mesurer, pour un échantillon de sable introduit dans une burette normalisée et non
graduée remplie de solution lavante, la différence d’hauteurs entre le sable pur et la fraction
argileuse mise en suspension à la surface de ladite solution après agitation et décantation.
Théories et calculs adoptés
a. Référence normative
Le présent essai est conduit selon la norme NF P18-598 (Octobre 1991).
b. Formules de calcul
Equivalent de sable Es = h2/h1 x 100.
Les niveaux h1 et h2 sont tel que indiqué sur la figure ci-dessous :
Résultats de l’essai
Pour un échantillon de sable de 121.5g, les hauteurs h1 et h2 mesurées à la fin de l’essai sont
respectivement de 80 et 96.
De ce fait, l’essai a abouti à une valeur Es de 83.4%.
L’échantillon traité est donc un sable très propre. Il convient pour la mise en œuvre du béton
mais sa très faible teneur en particules fines argileuses peut entrainer un défaut de plasticité du
béton qui peut être corrigé par une augmentation du dosage en eau.
Conclusion
L’essai d’équivalent de sable est très utile pour la prise de choix et le contrôle des sols
utilisables en stabilisation mécanique et des granulats pour le béton et les enrobés
hydrocarbonés.
En effet, la détermination de la teneur d’un sable en particules argileuses permet d’éviter les
défauts de performances du béton et le changement du comportement du matériau utilisé.
L’essai réalisé au laboratoire a abouti à une valeur d’Es de 83.4%. L’échantillon étudié est un
sable très propre utilisable pour la mise en œuvre du béton. Mais la très faible teneur en
particules fines argileuses peut pourtant occasionner un défaut de plasticité du béton, chose
qui peut être corrigée par une augmentation du dosage en eau.
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Rapport de travaux pratiques
Titre de l’essai
L’analyse granulométrique par tamisage
Intérêt de l’essai
L’analyse granulométrique est une étape très importante du processus d’identification de la
nature des sols. Grace à la connaissance de la granulométrie d’un sol - c’est-à-dire la
répartition de ses particules en fonction de leurs diamètres - on se fait une idée précise :
- De l’histoire du sol : conditions de formation ; de transport et de sédimentation.
- Des utilisations possibles du sol en génie civil : mise en œuvre du béton, du mortier,
des couches d’assise des chaussées et des voies ferrées et des remblais.
- Des caractéristiques mécaniques du sol (liées à plusieurs paramètres dont la porosité) :
l’aptitude au compactage, à la compressibilité et éventuellement le degré de tassement.
Principe de l’essai
L’essai consiste à faire passer un échantillon représentatif de sol à travers une série de tamis
superposés dont les ouvertures vont en décroissant du haut vers le bas.
Les particules emprisonnées sur un tamis sont appelées refus ou retenu, tandis que les
particules qui se dirigent vers les tamis inferieurs sont appelées tamisât ou passant.
Une fois le tamisage terminé, tous les refus sont pesés et leurs masses sont ensuite comparées
à la masse totale de l’échantillon, ce qui permet de calculer les pourcentages de refus
cumulatif et de passant.
Les résultats sont portés ensuite sur un graphique semi-logarithmique ou ils construisent la
courbe granulométrique de l’échantillon traité :
- En abscisses logarithmiques ; les diamètres des grains, en mm, en valeurs
décroissantes (ou croissantes), déterminés par les dimensions des mailles des tamis.
- En ordonnées linéaires ; les poids cumulés, en grammes, exprimés en pourcentage du
poids de l'échantillon étudié.
Théories et calculs adoptés
a. Référence normative
Le présent essai est conduit selon les normes suivantes :
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Rapport de travaux pratiques
Après analyse granulométrique, on désigne les classes de granulats par un ou deux chiffres : si
un seul chiffre est donné, c’est celui du diamètre maximum (exprimé en mm) et si deux
chiffres sont donnés, le premier désigne le diamètre minimum des grains et le deuxième, le
diamètre maximum.
Un granulat est donc caractérisé du point de vue granulaire par sa classe d/D. Lorsque d est
inférieur à 2mm, le granulat est désigné 0/D.
Il existe cinq classes granulaires principales caractérisées par les dimensions extrêmes d et D
des granulats :
- Les fines : classe 0/D avec D ≤ 0.08mm.
- Les sables : classe 0/D avec D ≤ 6.3mm.
- Les gravillons : classe d/D avec d ≥ 2mm et D ≤ 31.5mm.
- Les graves : classe d/D avec d ≥ 6.3mm et D ≤ 80mm.
- Les cailloux : classe d/D avec d ≥ 20mm et D ≤ 80mm.
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Rapport de travaux pratiques
a. Formules de calcul
- Coefficient d’uniformité Cu = D60/ D10.
- Coefficient de courbure Cc = D30²/ (D10 * D60).
- Pourcentage de la masse d’un refus dans l’échantillon étudié (en %) :
(masse du refus * 100)/ masse totale de l’échantillon.
Avec :
- D10 : Diamètre des éléments correspondant à 10% de tamisât (en mm).
- D30 : Diamètre des éléments correspondant à 30% de tamisât (en mm).
- D60 : Diamètre des éléments correspondant à 60% de tamisât (en mm).
Description concise du mode opératoire
- Après préparation du (lavage et passage à l’étuve), en prélever un échantillon
représentatif. Dans la pratique, la masse de l’échantillon M (en kg) est telle que 0.2*D <
M < 0.6*D (avec D le diamètre du plus gros granulat exprimé en mm).
- Verser l’échantillon à la tête de la colonne des tamis.
- Démarrer l’agitation mécanique de la colonne.
- Enlever chaque tamis et peser le refus qu’il retient.
Résultats de l’essai
L’analyse granulométrique est réalisée sur un échantillon de sol de 13501.8g et avec une série
de tamis de 0.08, 0.2, 0.4, 0.8, 2, 4, 6.3, 10, 16, 20 et 31 mm.
Les résultats de l’essai sont donnés sur le tableau ci-dessous :
Tableau 7: Pourcentage des refus et des passants cumulés pour les diamètres considérés.
Le pourcentage de pertes ne peut pas être évalué de manière précise à défaut de la masse des
granulats au fond de la série des tamis. Cependant, on peut considérer valide le résultat de
l’analyse granulométrique car la différence entre la somme des masses de refus et la masse
initiale n’excède pas 2% de cette dernière (2124.4g de pertes réalisées même en l’absence de
la fraction non pesée).
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Rapport de travaux pratiques
La première interprétation qui peut être donnée aux résultats obtenus se rapporte à l’allure de
la courbe granulométrique : On est dans le cas d’une courbe continue. Le matériau étudié
possède alors toutes les dimensions du grain.
L’analyse de la courbe granulométrique peut aussi être faite en se basant sur les valeurs
obtenues pour les coefficients de courbure et d’uniformité. Ces derniers décrivent la forme et
l’étalement de la courbe selon le tableau suivant :
Tableau 8: Classes de granulométrie et graduation des sols.
Ayant un 1≤ Cc ≤ 3 et un Cu>5, le sol faisant objet du présent essai est dit « bien gradué » ; sa
granulométrie est étalée, sans prédominance d'une fraction particulière.
En combinant ces résultats, il est possible d’attribuer au sol étudié une appellation de la
manière indiquée au tableau de classification LCPC (les critères s’appliquant au matériau
étudié sont encadrés en rouge) :
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Rapport de travaux pratiques
Il s’agit alors d’une grave bien graduée. Ce type de matériau est offre une bonne aptitude au
compactage et une capacité portante élevée. Il peut être aisément utilisé en remblai et forme
des pentes stables.
Conclusion
L’analyse granulométrique est un critère primordial de description et d’identification des sols.
Elle consiste à la répartition des particules d’un matériau suivant leurs diamètres et permet de
déterminer ses caractéristiques physiques et mécaniques, et donc, de ses utilisations possibles
en génie civil.
L’essai réalisé au laboratoire a conduit à l’identification d’une grave bien graduée aux
coefficients Cu et Cc de 11.368 et 1.88 respectivement. C’est un matériau qui peut être
facilement compacté en remblai et offre une très bonne portance.
Titre de l’essai
L’essai Proctor normal
Intérêt de l’essai
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Détermination des caractéristiques de compactage d’un sol à énergie fixe (à savoir la teneur
en eau optimale correspondant à une masse volumique sèche maximale) afin d’assurer une
compacité idéale des remblais et des couches de forme des chaussées.
But de l’essai
L’essai a pour objectif de déterminer la teneur en eau idéale, à laquelle correspond la masse
volumique sèche maximale que peut atteindre un échantillon de sol de remblai, conduisant au
meilleur compactage possible et ce, pour une énergie donnée (correspondant
expérimentalement à l’intensité procurée par la dame de compactage utilisée).
Les résultats obtenus au laboratoire servent de référence pour définir les conditions optimales
du compactage dudit sol sur le chantier.
La qualité de compactage se traduit par la densité maximale du sol à atteindre. Cette dernière
est définie en comparaison avec le maximum obtenu lors de l’essai Proctor réalisé au
laboratoire.
Principe de l’essai
L’essai Proctor normal consiste à compacter en couches successives, des échantillons d’un
même sol à des différentes teneurs en eau. Pour chacune de ces dernières, on détermine la
masse volumique sèche de l’échantillon.
Le maximum de masse volumique sèche est atteint pour une teneur en eau précise. On
qualifie les deux de « teneur en eau optimum Proctor normal (WOPN) » et « masse
volumique sèche maximale Proctor normal (pdOPN) ».
Théories et calculs adoptés
a. Référence normative
L’essai Proctor normal est standardisé par la norme NF P 94-093. Celle-ci indique le domaine
d'application, le principe de l'essai et les paramètres mesurés, fixe les caractéristiques de
l’appareillage utilisé, le mode opératoire, ainsi que les techniques de préparation des
échantillons soumis à l'essai. Ladite norme uniformise aussi l’expression des résultats et la
rédaction du rapport d'essai.
Quelques instructions de la norme
- L’essai est conduit sur des matériaux dont la dimension du plus gros élément ne
dépasse pas 20mm, ou éventuellement, sur des sols qui comportent une proportion
inférieure ou égale à 30% d’éléments excédant 20mm (dans ce cas, une correction
s’impose pour les caractéristiques mesurées sur la fraction 0/20).
- La masse du prélèvement dépend de la granularité du matériau. Elle varie entre
15kg et 100kg.
- Le choix du moule (CBR ou Proctor) est imposé par la granularité du matériau et
les résultats qu’on souhaite obtenir de l’essai comme indiqué sur le diagramme suivant :
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Rapport de travaux pratiques
Figure 11: Diagramme de choix du moule pour la conduite des essais Proctor et C.B.R.
a. Formules de calcul
- Densité humide du sol = Poids du sol humide/ Volume du moule Proctor.
- Poids du sol humide = Poids du moule plein - poids du moule vide.
- Teneur en eau (w%) = (Poids de l’eau ajoutée à l’échantillon/ Poids de
l’échantillon de sol sec) *100.
- Densité sèche du sol (γd) = Densité humide du sol/ (1 + Teneur en eau).
Description concise du mode opératoire
L’essai Proctor normal est réalisé - avec un moule Proctor de masse 11321,5g - sur trois
échantillons d’un sol criblé à 20mm, de 6kg chacun et avec des teneurs en eau (quantité d’eau
ajoutée à chaque échantillon) de 6%, 10% et 18%.
L’essai est également réalisé sur un quatrième échantillon de même poids, conservé à l’état
naturel (auquel on n’a ajouté aucune quantité d’eau supplémentaire) et représentant donc
l’échantillon à la teneur en eau inférieure à 6%.
Chaque échantillon est divisé en 5 parts égales qui sont introduites dans le moule Proctor
couche par couche.
Chacune de ces couches est compactée 56 fois (8 séquences de 7 coups) en assurant une
répartition équitable des coups sur la surface à compacter (6 coups à la périphérie du moule et
le 7ème au centre) en se servant d’une dame Proctor normal constituée d'un mouton
cylindrique de 51 mm ± 1 mm de diamètre et procurant une hauteur de chute de 305 mm ± 2
mm.
On retire ensuite la rehausse, on arase délicatement la surface du moule et on le pèse avec le
matériau. Après cela, on procède au démoulage de l’éprouvette et on en récupère un
échantillon représentatif qu’on introduit à l’étuve et qu’on pèse finalement pour déterminer sa
teneur en eau.
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Résultats de l’essai
L’essai Proctor a été répété sur trois échantillons d’un même sol portés à des teneurs en eau de
6%, 10%, 18% et un quatrième conservé à l’état naturel. On a déterminé alors, pour chacun de
ces échantillons, une densité sèche maximale et une teneur en eau finale.
Les résultats de l’essai sont présentés sur le tableau suivant :
Tableau 10: Tableau récapitulatif des mesures réalisées sur les échantillons traités pour l'essai Proctor
normal : détermination de la teneur en eau des échantillons et leurs densités sèches après compactage.
En exploitant ces résultats, on trace la courbe représentative des densités sèches obtenues en
fonction des teneurs en eau (ds=f w%) et ce, par interpolation entre les points expérimentaux,
ainsi que la courbe de saturation qui correspond à l’état saturé du sol et dont l’équation est
exprimée comme suit : γd= γs/ (1+w γs/ γw).
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Figure 12: Courbe Proctor et courbe de saturation des échantillons du sol traité avec énergie de
compactage normale et moule Proctor.
L’analyse de la courbe Proctor obtenue, ayant la forme d’une cloche à sommet aplati, montre
que ledit sol a un intervalle étalé de teneur en eau optimale. Cela veut dire qu’il est
réutilisable et facilement compactable. Ce genre de matériaux constituent les meilleurs
remblais.
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Titre de l’essai
L’essai C.B.R (California Bearing Ratiotest) – Essai immédiat
Intérêt de l’essai
Calculer les indices de portance d’un sol compacté (l’indice de portance immédiat IPI et
l’indice CBR immédiat) afin de pouvoir :
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But de l’essai
L’essai CBR immédiat a pour but de déterminer la capacité de portance d’un sol compacté, en
estimant sa résistance au poinçonnement et ce, dans des conditions connues de densité et de
teneur en eau (raison pour laquelle un essai Proctor est réalisé préalablement sur le sol étudié
à l’aide d’un moule CBR), et sous l’effet de charges appliquées différentes.
Il s’agit en fait de comparer la portance du sol testé à la portance d’un sol standard de l’état de
Californie aux Etats Unis.
Principe de l’essai
L’essai CBR immédiat consiste à mesurer –à vitesse constante de 1.27 mm/min ± 0.1 mm/
min– les forces de poinçonnement nécessaires pour qu’un piston normalisé puisse pénétrer
dans une éprouvette d’un sol à des profondeurs d’enfoncement de 0.625, 1.25, 2, 2.5, 5 et 7.5
mm.
Le sol étudié est compacté préalablement dans un moule CBR à 100% de l’optimum Proctor
(soit à WOPN = 9.52% et pdOPN = 1.95 t/m3).
Les résultats obtenus permettent de calculer les indices IPI (en retenant les valeurs des forces
de poinçonnement à 2.5 mm et à 5 mm) et CBR du sol et d’évaluer donc sa portance.
Théories et calculs adoptés
a. Référence normative
Le document normatif de l’essai CBR immédiat est la norme NF P 94-078 (Mai 1997). Celui-
ci précise le domaine et le principe d'application de l’essai et décrit l’appareillage utilisé, les
paramètres à mesurer ainsi que les modalités de d’exécution et de rédaction du procès-verbal
de l’essai.
Quelques instructions de la norme
- L’essai est conduit pour les matériaux utilisés dans la construction des ouvrages
en terre ou des assises de chaussées.
- Pour réaliser un essai conforme, le sol à étudier doit avoir un Dmax de 20 mm.
- Si le sol contient des éléments supérieurs à 20mm dans une proportion inférieure
à 30%, ils sont éliminés par tamisage et l’essai est réalisé sur la fraction restante.
a. Formules de calcul
Pour le calcul de l’IPI, on retient la plus grande valeur obtenue par l’une des formules
suivantes :
- (Effort de pénétration à 2.5mm d’enfoncement (en KN) * 100) / 13.35.
- (Effort de pénétration à 5mm d’enfoncement (en KN) * 100) / 19.93.
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Résultats de l’essai
L’essai a été conduit sur un sol compacté à 100% de l’optimum Proctor, soit à WOPN =
9.52% et pdOPN = 1.95 t/m3, sans surcharge, ni immersion et ce, sans surcharge, ni
immersion et ce, afin de déterminer la valeur de son indice CBR immédiat (IPI).
A vitesse constante, les efforts de poinçonnement correspondant aux enfoncements 0.625,
1.25, 2, 2.5, 5 et 7.5 mm ont été relevés du comparateur et convertis ensuite en forces en KN.
Les résultats de cette manipulation sont donnés sur le tableau suivant :
Tableau 11: Forces de poinçonnement relevées pour les différentes déformations observées.
t en mm 0.5 1 1.5 2 4 6
∆h en mm 0.625 1.25 2 2.5 5 7.5
Effort de
70 290 390 465 751 954
poinçonnement
Force en KN 1.51 6.26 8.39 10 16.24 20.59
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Figure 15 : Courbe force – déformation de l'essai CBR Immédiat (avant correction de l’origine de l’axe
des enfoncements).
La courbe obtenue ci-dessus présente une inflexion à l’origine. Une correction de l’origine de
l’axe des enfoncements s’impose alors.
La rectification de la courbe se fait en traçant la tangente à l’arc construit (l’inflexion) avec
les autres points. Le point en quel cette tangente coupe l’axe des abscisses est pris comme
nouvelle origine.
Le nouveau graphe, obtenu après correction, est donnée ci-après.
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Figure 16: Courbe force – déformation de l'essai CBR Immédiat (après correction de l’origine de l’axe des
enfoncements).
L’indice IPI est calculé pour les forces de pénétration à 2.5mm et à 5mm et ce, après
correction de l’origine de l’axe des enfoncements.
Tableau 12: Valeurs de l'indice IPI.
∆h en mm 2,5 5
Force en
11,4 17,2
KN
IPI 85,39 88,69
En retenant la plus grande des deux valeurs, on obtient un indice IPI de 88.69%.
Analyse et interprétation des résultats
La valeur obtenue de l’indice IPI est utilisée pour évaluer la portance et la stabilité immédiate
du sol traité lors des travaux de chantier et ce, en se référant aux classifications
conventionnellement adoptées. Ces dernières sont données par les tableaux suivants :
Le sol faisant objet de l’essai CBR s’avère être approprié pour qu’il soit utilisé comme
matériau de couches d’assises de chaussées (couches de base et de fondation). En effet, ledit
sol est très peu déformable, insensible à l’eau et peut alors offrir d’excellentes portance et
stabilité immédiate.
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La propriété de l’insensibilité à l’eau est approuvée aussi par la courbe Proctor obtenue
précédemment, puisque l’essai CBR a été réalisé sur le même sol.
Conclusion
Le but de cet essai était de déterminer l’indice IPI d’un sol compacté à l’optimum Proctor et
ce, afin d’évaluer son aptitude à permettre la circulation des engins de chantier directement
sur sa surface lors des travaux.
Avec une valeur obtenue de 88.69%, ce sol offre une excellente portance et peut être utilisé
pour l’élaboration des couches d’assises de chaussées.
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Références bibliographiques
- Paul Flon. Ministère des Transports du Québec ; Pratique et interprétation de
l'essai au bleu de méthylène en géotechnique routière, Avril 1985.
- SETRA-LCPC ; Guide d'application des normes pour le réseau routier national
« assises de chaussées » ; 1998.
- SETRA-LCPC ; Guide technique de Réalisation des remblais et des couches de
forme ; fascicule 1, principes généraux ; 2ème édition ; Juillet 2000.
- ARVOR Géotechnique, ingénierie des sols et des fondations ; Analyse
granulométrique (NF P 94-056). Classification granulométrique des sols, fiche MPL-FT-
02 A, Indice A ; Janvier 2011.
- ARVOR Géotechnique, ingénierie des sols et des fondations ; Détermination des
limites d’Atterberg. Limite de liquidité à la coupelle – Limite de plasticité au rouleau (NF
P 94-051), fiche MPL-FT-03, Indice A ; Janvier 2011.
- ARVOR Géotechnique, ingénierie des sols et des fondations ; Détermination de la
valeur de bleu de méthylène d’un sol ou d’un matériau rocheux (NF P 94-068), fiche
MPL-FT-04, Indice A ; Janvier 2011.
- ARVOR Géotechnique, ingénierie des sols et des fondations ; Détermination des
références de compactage d’un matériau. Essai Proctor normal – Essai Proctor modifié
(NF P 94-093), fiche MPL-FT-05, Indice A ; Janvier 2011.
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Webographie
http://www.wikitp.fr/essais-de-sol
http://www.essai-laboratoire.blogspot.com
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