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CHAP 1: PHYSIOLOGIE DE LA GERMINATION
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Graines (ovules fécondés) Péricarpe (paroi de l’ovaire)
Germination hypogée Germination épigée
Les différentes étapes du développement des graines sur le modèle d' A. thaliana :
Après la morphogenèse embryonnaire, la graine accumule des réserves essentiellement oléoprotéagineuses dans les cotylédons puis achève sa
maturation par une phase de déshydratation pendant laquelle elle entre en vie latente.
Libérée de la plante mère, sa mise en conditions favorables à la germination se traduit par une réhydratation rapide et une reprise d'activité
métabolique où l'état de dormance s'exprime éventuellement, ce qui peut conduire à une germination plus ou moins rapide.
L'essentiel de la dégradation des réserves se produit après l'émergence radiculaire et permet la croissance initiale de la jeune plante.
La mobilisation des réserves est liée à la réhumidification des graines à laquelle font suite plusieurs événements :
la synthèse d'acides gibbérelliques, d'abord par l'axe embryonnaire, puis après 24 heures par le scutellum, cotylédon en forme de bouclier.
Parallèlement, une autre hormone, l'acide indolacétique (auxine), est produite par le coléoptile de l'embryon. Elle assure la différenciation vasculaire
nécessaire au transport des acides gibberelliques.
L'acide gibbérellique, transporté dans les cellules de la couche à aleurone, y induit la synthèse de novo d'hydrolases (α-amylase, protéase). Le rôle de
l'acide gibbérellique sur la production d'enzymes est révélé par l'application d'actinomycine D et de cycloheximide, substances qui inhibent la synthèse
protéique, la première au niveau de la transcription, la seconde au niveau de la traduction des messagers sur les ribosomes.
Chap 2 : LE DEVELOPPEMENT VEGETAL
Le Phytomère
Le phytomère est constitué de noeuds, d’entre-noeuds, de bourgeons latéraux.Le MAC participe à la caulogénèse, c’est la formation de tiges et de rameaux
végétatifs
NEOFORMATION DES RACINES
BASES ANATOMIQUES DE LA MORPHOGENESE
EXPENSION FOLIAIRE
LA VERNALISATION
Une source de stérilité mâle a été découverte pour le tournesol. Cette stérilité est
apportée par le cytoplasme d'une plante mâle stérile et transmise automatiquement
à sa descendance par le cytoplasme de ses ovules.
Production d’Hybrides
L'hybride est obtenu par croisement de la lignée mâle stérile A avec une lignée
restauratrice de fertilité R. Cette lignée apporte le gène dominant (R) qui annule
l'effet stérilisant du cytoplasme S de la lignée A. Elle permet ainsi la pollinisation et
par conséquent la production de graines sur les plantes hybrides de tournesol.
1 GENERALITES
2 LES DIFFERENTS TYPES D’HORMONES
2.1 Les auxines
2.1.1 La découverte de l’auxine
2.1.2 La nature chimique de l’auxine
2.1.3 Les rôles physiologiques
a. Rôle dans la croissance cellulaire
b. Rôle dans la croissance des bourgeons axillaires
c. Rôle dans l’abscission des feuilles
d. Rôle dans l’allongement des racines
e. Rôle dans le développement des fleurs et des fruits
2.5 L’Ethylène
2.5.1 Nature chimique
2.5.2 Rôles physiologiques
a. Dans le développement végétatif
b. Dans le développement des fruits
c. Dans la floraison
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INFLUENCES DE DIFFERENTES CATEGORIES D’HORMONES SUR DIVERS ASPECTS DU DEVELOPPEMENT
Hydrocarbure dérivé de la
Biosynthèse / Tryptophane Adénine (base purique) Diterpène
méthionine
Terpénoïde
dérivé
Dans tous les tissus ,
Dans des sites divers mais
notamment sur les lieux
toujours dans des lieux de Fruits en maturation, Freuilles, graines en en
Lieu de Apex des tiges et des jeunes feuilles d’utilisation. On observe
division active (à l’apex de feuilles maturation
concentration de fortes synthèses au
tiges et de racines)
niveau des racines.
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MISE EN EVIDENCE DE L’ AUXINE
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Purification & dosage de l’auxine (Went 1926)
Courbure du coléoptile d’avoine, 100 min après avoir mis en place le bloc imbibé
d’auxine
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Auxine et dominance apicale :
La croissance du bourgeon principal prime sur celle des bourgeons latéraux. Cette inhibition
est de moins en moins importante sur les bourgeons latéraux distants de l’apex. Si on ôte la
plante de son apex, on entraine le débourement des rameaux latéraux. Le remplacement
immédiat de l’apex ôté par de la gélose imbibée d’auxine rétablit la dominance apicale
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Le transport polarisé de l’auxine
LA BIOSYNTHESE DE L’AIA
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CHAP. IV. SIGNALISATION ET RÉGULATION DU DÉVELOPPEMENT
Parmi les facteurs physiques ayant des influences sur la morphogénèse, il ya la pesanteur, la
lumière, la température….
I-La photomorphogénèse
La lumière est un des facteurs les plus importants pour la vie des plantes.
a) La photosynthèse en est une parfaite illustration. Les plantes peuvent aussi percevoir
et distinguer les gradients lumineux ainsi que les différences dans la composition
spectrale de la lumière.
- Réduction de la rhizogénèse
- Altération de la floraison
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- Baisse de la différenciation histologique (en particulier les tissus conducteurs, les
tissus de soutien et les tissus assimilateurs palissadiques
L’éclairement favorise le développement des plantes à la condition qu’il n’y ait pas de
facteurs limitants (eau, température).
Dans le cas des régions arides, les dispositifs spéciaux permettent de réduire la surface
réceptrice de l’énergie lumineuse pendant les heures chaudes. Un cas extrême est fourni par
le nanisme et la coloration intense des pièces des organes des plantes de montagne
soumises à des lumières intenses riche en UV.
c) Le Photopériodisme
Chez les végétaux, le photopériodisme est surtout marqué par la mise à fleur.
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- Les plantes de JL (héméropériodiques) qui ne fleurissent que quand la photopériode
est supérieure à la valeur critique
Les exigences photopériodiques varient selon l’âge de la plante et dépend des conditions de
températures et des conditions nutritionnelles. Elles peuvent être modifiées par un
traitement hormonal.
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L’hypothèse de la transmission du stimuli par voie hormonale a suscitée par l’expérience de
Borthwick et coll. 1946.
4. 5 et 6 La lumière rouge clair ® et l’Infra rouge (IR) produisent des effets antagonistes
e) Le Phytochrome
Le signal lumineux trouve son origine en dehors de la cellule. Tout comme les hormones, il
fait intervenir une série de réactions de type perception – transduction – réponse.
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transmettent le signal. Ces photorécepteurs sont : Le phytochrome ; le cryptochrome et les
récepteurs à UV.
Les observations faites de l’effet de la lumière rouge ® sur la floraison des plantes de JL en
nyctipériode et l’effet réversible de ce phénomène provoqué par l’infra rouge (IR) ont amené
à proposer l’existence d’un système pigmentaire appelé phytochrome.
- la forme Pr est la forme de synthèse, elle est inactive. Elle est activée par l’absorption
de lumière rouge (R) pour donner la forme Pir, active mais instable qui provoque la
floraison.
- la forme Pir est réversible sous l’action de la lumière infra rouge IR pour redonner la
forme Pr inactive, stable. Cette conversion est aussi obtenue à l’obscurité sous
l’action des enzymes.
Les techniques d’extraction et de purification des protéines ainsi que l’analyse par
chromatographie et la spectroscopique constituent la premère preuve réelle de l’existence
du phytochrome. Cette analyse a été réalisée à partir d’extrait de plantes cultivées à
l’obscurité.
La température peut exercer des influences sur la morphogénèse des plantes. Pour
exemples :
- Les fleurs de la primevère sont rouges lorsque les plantes sont cultivées à des
températures supérieures à 30°C. en deça, les fleurs sont blanches.
a) Le thermopériodisme
L’alternance quotidienne des périodes chaleur (journée) et des périodes de froid (nuit),
associée à la variation saisonnière des températures déclenche chez les organismes des
réactions dont l’ensemble constitue le thermopériodisme.
Le thermopériodisme jounalier a été mis en évidence sur la tomate par Went 1944 ;
3 J = 26° C
V (cm/j) La figure ci-contre représente les
2,5
2 courbes de croissance de la tomate sur
la base des expériences menées par
1,5
J=N Went en 1944.
1
0,5 V= vitesse de croissance
0
J = température diurne (le jour)
5 10 15 20 25 30
Température N ( ° C ) N = température nocturne (la nuit)
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- Dans un premier temps, Went recherche la température optimale de croissance : il
fait varier conjointement et également les températures du jour (J) et de la nuit (N)
et trouve une température optimale de 26° C (J=N=26° C).
Si la thermopériodicité annuelle paraît évidente par l’effet de la température sur les activités
physiologiques, la thermopériodicité journalière s’explique plus difficilement. Le problème
est le suivant : par quel mécanisme la température nocturne favorise-t-elle la croissance ?
Le refroidissement nocturne n’est bénéfique que si l’appareil aérien est refroidi. Outre
l’amélioration de la croissance, il entraîne également un développement important de la
racine. Par contre, un refroidissement des racines seules entraîne une diminution de la
croissance.
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A partir de ces deux constations, on peut penser que la thermopériodicité est favorable à la
croissance car elle provoque un ralentissement des activités foliaires au profit des activités
racinaires. Ceci va se traduire par une balance favorable des hormones de croissance dont
certaines (les auxines) sont synthétisées dans les parties aériennes et d’autres (cytokinines)
dans les racines.
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Régulation hormonale du développement des plantes
Les cellules vivantes sont en permanence soumises à une combinaison
de signaux et de contacts qui régentent leur vie. Ces signaux
déclenchent des cascades de réactions biochimiques qui aboutissent à
de modifications de structures et/ou d’activités intracellulaires. Ces
activités sont des réponses adaptatives de survie ou de mort.
Au niveau cellulaire, la séquence d’événements initiée par les
hormones peut se résumer en trois étapes successives que sont : la
perception du signal, la transduction du signal et la réponse finale.
1) la perception du signal l’hormone végétale diffuse de cellule en
cellule à travers les plasmodesmes. La cellule qui répond est dite
cellule cible. Elle détecte l’hormone par l’intermédiaire de
récepteurs spécifiques. Ces récepteurs sont des glycoprotéines
qui se lient de façon r »éversible avec l’hormone. Seules les
cellules qui possédent un récepteur spéifique sont capables de
répondre à une hormone particulière. Différents types cellulaires
peuvent posséder différents récepteurs pour provoquer
différentes réactions. Une seule cellule peut posséder pluseurs
types de récepteurs d’une hormone, ce qui peut entrainer des
effets d’interaction. Quand le récepteur est lié à l’hormone, on
dit qu’il est dans un « état activé ». Le complexe hormone-
récepteur est l’aboutissement de l’étape de perception du signal.
2) La transduction du signal. Le complexe hormone-récepteur
activé, déclenche une série de réactions biochimiques.
Exemple du modèle d’action hormonale comprenant un
récepteur membranaire.
a) le complexe H/R active une protéine membranaire appelée
protéine G située sur la face externe de la MC. Le signal
est perçu.
b) la protéine G se lie à son tour à une troisième protéine
l’adényl cyclase, située sur la face intérieure de la MC. Le
complexe protéine G activé/adénylcyclase stimule la
synthèse d’AMPc dans le cytoplasme. Dans une autre voie,
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la protéine G interagit avec un canal ionique qui provoque
l’influx de Calcium. Dans la cellule, ce dernier se lie à de
nombreuses protéines telles que la calmoduline.
3) L’effet du complexe complexe protéine G activé/adénylcyclase
ou du complexe ca/calmoduline est l’activation de la protéine-
kinase catalysant la synthèse de protéines spécifiques.
Réponse
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peut synthétiser des centaines de molécules d’AMPc, induisant une
cascade d’événements biochimiques.
Les hormones stéroidiens sont liposolubles et traverses facilement les
membrannes. Leurs récepteurs se situent dans la cellule,
habituellement, dans le noyau. Le complexe H/R se forme également
dans le noyau, pour activer ou empécher la transcription d’ARNm.
Elles n’exigent par de messager IIaires.
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REGULATION GENETIQUE DU DEVELOPPEMENT
Les gènes sont constitués de séquences spécifiques de nucléotides qui constituent l’ADN.
Chaque séquence de 3 nucléotides (codon) code pour un acide aminé particulier. La
séquence nucléotidique d’un gène détermine la structure primaire (séquence d’AA) d’une
protéine en particulier celle des enzymes intervenant dans le métabolisme cellulaire.
L’expression génétique (la réponse génétique) se rapporte à la synthèse des protéines.
Tous les gènes ne sont pas constamment actifs. Ils peuvent s’exprimer ou devenir silencieux
en fonction des besoins du programme de développement ou en réponse à des
modifications des facteurs de l’environnement. L’expression différentielle des gènes est
donc le seul moyen de modifier la panoplie enzymatique d’une cellule et par conséquent le
déroulement de son métabolisme et de son programme de différenciation.
Par commodité, l’expression d’un gène chez les Eucaryotes peut être divisée en 5 principales
étapes:
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1. Activation du gène
2. Transcription du gène
Le gène eucaryote contient des régions codent pour des protéines (exons) et
qui alternent avec des régions non-codantes (introns). La transcription est
effectuée par une enzyme qui est l’ARN polymérase. Pour ce faire, elle se
déplace le long de la molécule d’ADN au fur et à mesure, il y a allongement
de la molécule d’ARN dit messager. Ce déplacement se fait dans le sens 5’
vers 3’.La transcription a lieu dans le noyau.
3. Maturation de l’ARN (dans le noyau)
Avant de pouvoir être exporté du noyau, et traduit en protéine, l’ARNM doit subir une
maturation. La maturation consiste en l’addition d’une molécule de 7-méthyl-guanosine
triphosphate (GTP) à l’extrémité 5’ de la molécule d’ARN et (formation d’une coiffe) ainsi
que l’addition à l’extrémité 3’ d’une queue poly A, formée d’une chaîne de résidus
Adényliques. Les régions non codantes (introns) sont excisés et les séquences codantes
(exons) sont épissés. L’ARNm transcrit et mature peut alors être exportédans le cytosol à
travers les pores nucléaires.
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