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N° 44

MARS 2017

 
   

ÉDITO    … À LA UNE 
   

Ce  Bâti‐Flash  se  fait  l’écho  du   


Colloque  international  sur  les  Bâtiments d’élevage de demain : construisons l’avenir 
bâtiments d’élevage qui s’est tenu fin 
février à Lille.  Après  une  première  édition  en  2009,  le 
Réseau  Mixte  Technologique  (RMT) 
Vous retrouverez aussi vos rubriques 
«Bâtiments  d’élevage  de  demain»  porté 
habituelles  sur  l’actualité  du 
par  l’Institut  de  l’Elevage,  a  organisé  la 
bâtiment  d’élevage,  avec  un  ultime 
seconde  édition  de  ce  colloque 
retour sur la biennale. 
international.  Celui‐ci  s’est  déroulé  dans 
Bonne lecture !  les  locaux  de  l’Institut  Supérieur 
d’Agriculture de Lille, partenaire du RMT 
SOMMAIRE 
et  fortement  impliqué  dans 
... À LA UNE  1  l’organisation. 
• Bâtiments d’élevage de demain : 
construisons l’avenir  1   
Du 22 au 24 février 2017, cette manifestation a réuni 136 participants, originaires de 
ACTUALITÉS  2 
• Evolutions des seuils pour les ICPE  2  8  pays  (Belgique,  France,  Norvège,  Pays‐Bas,  Portugal,  Royaume‐Uni,  Suède  et 
• Guide de calcul des capacités de  Suisse). Ce colloque a permis d’ouvrir à l’international, l’animation menée par le RMT 
stockage des effluents d’élevage  sur la thématique des bâtiments. Ce fut l’occasion d’un brassage de connaissances, 
ruminant, équin, porcin, avicole et  d’idées,  de  points  de  vue,  de  perspectives.  Le  public,  composé  de  chercheurs, 
cunicole  3  d’experts  des  instituts  techniques  et  des  organismes  de  développement, 
• Stockage des effluents d’élevage :  d’équipementiers  et  d’entreprises  de  construction,  d’enseignants  et  de  quelques 
des solutions à moindre coût sur   éleveurs,  a  apprécié  la  transversalité  inter‐filières  (chevaux,  porcs,  ruminants, 
mon exploitation  4  volailles) et la multiplicité des thématiques abordées. Il a été question de durabilité 
• Qualité de l’air : le point sur les 
et d’acceptabilité des bâtiments, d’élevage de précision par et pour les bâtiments, de 
évolutions réglementaires  4 
conditions de travail, de santé et bien‐être des animaux en lien avec les bâtiments, 
SUITES COLLOQUE RMT BATIMENTS 
d’ambiance et d’émissions gazeuses.  
LILLE, FEVRIER 2017  5 
• Outil de conception de bâtiments 
 
d’élevage : de la CAO à la réalité   L’innovation  a  été  mise  au  cœur  de 
virtuelle  5  ces  trois  jours,  avec  la  présentation 
RETOUR SUR LA BIENNALE DES CBE  des 10 lauréats du concours « Imagine 
MUR DE BRETAGNE, JUIN 2016  7  les bâtiments d’élevage de demain », 
• Atelier « Bâtiments pour grands  au  travers  duquel  les  apprentis, 
troupeaux laitiers »  7  élèves et étudiants de l’enseignement 
FORMATIONS / COLLOQUES  10  agricole  agrono‐mique  et  vétérinaire 
ECHO DES REGIONS  10  ont  pu  donner  libre  court  à  leur 
imagination.  
VIE DU RESEAU  11 

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Les  approches  collaboratives  de  projets  et  les  outils  de  conception  de  demain  ont  également  porté  les  échanges.  Les 
participants ont pu s’immerger en réalité virtuelle dans un bâtiment d’élevage, démonstration appréciée et écho technologique 
à l’exposition « Un autre regard sur les bâtiments d’élevage de demain », proposée durant tout le colloque par l’Atelier Paysan. 
 
La qualité des présentations et des échanges, et une organisation efficace et conviviale ont souvent été soulignées dans les 
avis recueillis à chaud. Ces échanges viennent judicieusement nourrir les travaux du RMT sur les prototypes de bâtiments de 
demain dont l’aboutissement est prévu pour 2018. 
 
Contact : 
> Stéphane MILLE 
Institut de l’Elevage – 04 72 72 49 87 
stephane.mille@idele.fr 
 
> Ressources du colloque en ligne : http://www.rmt‐batiments.org/spip.php?rubrique164 
 
 
 
 

  ACTUALITÉS 
 

 
Evolutions des seuils pour les ICPE 
 
Pour faire suite aux engagements pris par le Gouvernement lors de l’annonce de son plan de soutien à l’élevage en juillet 2015, 
un allègement des contraintes réglementaires pour les élevages de bovins a été acté par un décret publié au Journal Officiel 
du 6 décembre 2016. 
 
Ce texte vient modifier la nomenclature des installations classées (ICPE) et propose notamment : 
 un  rehaussement  des  seuils  d’autorisation  pour  les  élevages  laitiers  et  la  filière  veaux  de  boucherie  /  bovins  à 
l’engraissement, 
 l’introduction d’un régime d’enregistrement pour les élevages de bovins à l'engraissement. 
 
Pour ce qui concerne les élevages de veaux de boucherie ou de bovins à l'engraissement, le seuil d'autorisation passe de 400 
à 800 animaux. Le régime d'enregistrement est créé pour les installations comprenant de 401 à 800 animaux, tandis que les 
établissements  comprenant  entre  50  et  400  animaux  (contre  50  à  200  animaux  aujourd'hui)  sont  soumis  au  régime  de 
déclaration. 
 
Pour les élevages de vaches laitières, le seuil d'autorisation passe de 200 à 400 vaches. Les élevages comprenant de 151 à 400 
vaches sont soumis aux procédures de l’enregistrement (contre 151 à 200 vaches jusqu'à présent) et à déclaration lorsque 
l’effectif est compris entre 50 et 150 vaches (contre 50 à 100 vaches aujourd'hui). Le régime de la déclaration avec contrôle 
périodique disparaît (historiquement de 101 à 150 vaches). 
 
Afin de réduire le coût des contrôles extérieurs à la charge des éleveurs, le gouvernement a décidé de mettre fin à l’obligation 
de  contrôles  périodiques  par  des  organismes  extérieurs  pour  les  élevages  soumis  à  déclaration.  Les  contrôles  seront 
exclusivement réalisés par l’administration. 
 
La publication du décret est complétée par celle d'un arrêté ministériel, qui vient modifier l'arrêté du 27 décembre 2013 fixant 
les prescriptions générales applicables aux élevages relevant du régime de l'enregistrement, afin de prendre en compte ces 
modifications. 
 
Les nouvelles règles d’affiliation des élevages aux différents régimes ICPE en vigueur depuis décembre 2016 
  Déclaration  Enregistrement  Autorisation 

Vaches laitières  50 à 150 vaches  151 à 400 vaches  Plus de 400 vaches 

Vaches allaitantes  A partir de 100 vaches     
Veaux de boucherie et/ou 
50 à 400 animaux  401 à 800 animaux  Plus de 800 animaux 
de bovins à l’engraissement 
 
   

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Des obligations administratives différentes selon les régimes 
L'autorisation impose de réaliser une étude d'impact et des dangers avec enquête publique. L’étude d’impact doit décrire 
spécifiquement  les  mesures  prises  par  l’exploitant  au  regard  des  dangers  liés  à  son  activité.  Son  contenu  comprend  au 
minimum une analyse de l’état initial du site et de son environnement, l’étude des modifications que le projet engendrera, une 
étude des risques sanitaires et les mesures envisagées pour supprimer, réduire et, si possible, compenser les conséquences 
dommageables pour l’environnement et la santé. 
 
L'enregistrement  impose  de  réaliser  un  dossier  permettant  de  prouver  que  l'exploitation  respecte  certaines  prescriptions 
techniques. C'est un régime intermédiaire qui évite l'enquête publique, mais qui suppose que l'exploitant justifie l'ensemble 
du fonctionnement de son élevage dans un dossier qui s'apparentera à une étude d'impact. Il peut être exigé au cas par cas 
une enquête publique dans les situations où les intérêts environnementaux seraient menacés. 
 
La déclaration : l'exploitant déclare la mise en œuvre de son activité et respecte les prescriptions techniques applicables à son 
élevage. Depuis le 1er janvier 2016, la procédure de déclaration peut se faire par télédéclaration sur www.service‐public.fr. 
Cette  dématérialisation  de  la  procédure  de  déclaration  des  installations  classées  est  l’une  des  mesures  de  simplification 
décidées par le Gouvernement afin de faciliter les échanges entre les entreprises et les administrations. La déclaration sous 
format papier est toujours possible jusqu’au 31 décembre 2020. 
 
Références 
 Décret n° 2016‐1661 du 5 décembre 2016 modifiant le code de l'environnement et la nomenclature des installations 
classées pour la protection de l'environnement  
 Arrêté du 7 décembre 2016 portant modification des prescriptions générales applicables aux installations relevant du 
régime  de  l'enregistrement  au  titre  des  rubriques  n°  2101‐2,  2102  et  2111  de  la  nomenclature  des  installations 
classées pour la protection de l'environnement 
 Décret  n° 2015‐1614  du  9  décembre  2015  modifiant  et  simplifiant  le  régime  des  installations  classées  pour  la 
protection de l’environnement et relatif à la prévention des risques 
 Arrêté ministériel du 15 décembre 2015 relatif à la dématérialisation de la déclaration des installations classées pour 
la protection de l’environnement et à l’usage des formulaires Cerfa 
 
Contacts : 
> Élise LORINQUER  > Sylvain FORAY 
Institut de l’Elevage – 02 99 14 89 53  Institut de l’Elevage – 02 99 14 86 24 
elise.lorinquer@idele.fr  sylvain.foray@idele.fr 
 
 
Guide  de  calcul  des  capacités  de  stockage  des  effluents  d’élevage  ruminant,  équin, 
porcin, avicole et cunicole – Note explicative et repères techniques 
 
Cette brochure rassemble les méthodes et références nécessaires au calcul des capacités de stockage 
des effluents d’élevage ruminant, équin, porcin, avicole et cunicole. Pour chaque catégorie animale, sont 
précisés les différents types d’effluents, les quantités produites et les obligations réglementaires, pour 
aboutir aux capacités de stockage à mettre en place en exploitation. 
 
Ce  guide  technique  dont  le  contenu  constitue  une  mise  à  jour  majeure  de  la  Circulaire  Capacités  de 
Stockage  de  Décembre  2001  n’a  plus  le  statut  de  circulaire,  mais  celui  de  recueil  de  références 
techniques. La circulaire à paraitre fera mention explicite de ce guide comme seule référence officielle 
en France. 
 
Vous pouvez vous procurer ce guide de deux façons : 
 En  téléchargeant  gratuitement  le  document  au  format  PDF  à  l’adresse :  http://idele.fr/domaines‐
techniques/sequiper‐et‐sorganiser/logement‐et‐batiments/publication/idelesolr/recommends/calcul‐des‐
capacites‐de‐stockage‐des‐effluents‐delevage‐ruminant‐equin‐porcin‐avicole‐et‐cunicol‐1.html 
 Cet ouvrage est en vente sous forme d’une brochure reliée sur www.technipel.fr au prix de 18 €.  
 
Contact : 
> Jacques CAPDEVILLE 
Institut de l’Elevage – 05 61 75 44 31 
jacques.capdeville@idele.fr 
   

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Stockage des effluents d'élevage : des solutions à moindre coût sur mon exploitation 
 
Cette plaquette de 6 pages destinée aux éleveurs leur permet, en tenant compte de la réglementation 
concernant le stockage et l'épandage des effluents d'élevage, de réfléchir aux solutions adaptées à leur 
exploitation. Elle concerne les exploitations en zone vulnérable (Directive Nitrates) pour l’ensemble des 
filières d’élevage. 
 
Ce document permet à un éleveur d'effectuer rapidement une vérification des besoins de stockage de 
son  élevage  par  rapport  aux  installations  déjà  existantes  et  de  tester  l’effet  de  la  mise  en  place 
d'ajustements de pratiques ou de modifications de ses installations sur leurs possibilités de stockage 
d’effluents. 
 
Pour ce faire une démarche en 3 temps est proposée : 
1. faire le point de la situation de l’exploitation, 
2. chercher des solutions, 
3. valider les choix techniques. 
 
Ce document est téléchargeable : http://idele.fr/domaines‐techniques/sequiper‐et‐sorganiser/logement‐et‐
batiments/publication/idelesolr/recommends/stockage‐des‐effluents‐delevage.html 
 
Contacts : 
> Vincent MANNEVILLE  > Sophie AGASSE  > Julia DE CASTRO  > Nelly LE CORRE GABENS 
Institut de l’Elevage  APCA  Coop de France   FNSEA 
vincent.manneville@idele.fr  sophie.agasse@apca.chambagri.fr  Julia.decastro@coopdefrance.com  nelly.lecorre@fnsea.fr 
 
 
Qualité de l’air : le point sur les évolutions réglementaires 
 
Définition et rappel des enjeux  
La pollution atmosphérique ou pollution de l’air a des conséquences préjudiciables pour la santé humaine et les écosystèmes 
(eutrophisation et acidification). 
La qualité de l’air en lien avec les émissions de particules, d’ammoniac, impactée par les transports, le tertiaire, les industries 
et l’agriculture est un sujet différent des gaz à effet de serre. Le secteur agricole, concerné par les émissions d’ammoniac (NH3), 
contribue  à  hauteur  de  97 %  des  émissions  nationales,  dont  plus  de  50 %  sont  émises  par  les  bovins  (postes  d’émissions 
majeurs : bâtiment, stockage, épandage). 
 
Les objectifs de réduction des plafonds d’émissions 
Cette  notion  de  qualité  de  l’air  a  fait  l’objet  d’accords  internationaux  afin  de  fixer  des  plafonds  d’émissions  par  pays 
(Convention  de  Genève  (1979)  et  Protocole  de  Göteborg  (1999)).  Ces  engagements  se  traduisent  par  des  directives 
européennes  et  sont  transcrites  aux  niveaux  national  et  régional.  La  directive  NEC  (National  Emissions  Ceilings)  fixant  les 
plafonds d’émissions et objectifs de réductions de ces plafonds a été révisée courant 2016. Dans le cadre des objectifs de 
réductions,  publiés le 14/12/2016 au Journal Officiel de l’Union Européenne, la France devra baisser d’ici à 2030 de 13% ses 
émissions d’ammoniac par rapport au seuil de 2005 (baisse de 85,5 kt de NH3).  
Au niveau national, le PREPA (Plan de réduction des émissions de polluants atmosphériques) est en cours de révision. Il a pour 
objectif de réduire les émissions de polluants pour améliorer la qualité de l’air en lien avec les directives européennes. Les 
objectifs chiffrés de la directive NEC sont détaillés dans le projet de décret dont l’annexe précise les points ci‐après :  
 Limiter  la  volatilisation  de  l'ammoniac  liée  aux  épandages :  matériels  peu  émetteurs  (pendillards)  et  vitesse 
d’incorporation des effluents. 
 Accompagner les changements de pratiques et investissements en faveur de la qualité de l'air : 
‐ Élaboration d'un code de bonnes pratiques agricoles pour réduire les émissions de polluants, 
‐ Diffusion des bonnes pratiques agricoles dans le cadre des formations à l'attention des acteurs du monde agricole, 
‐ Aides aux investissements pour réduire la volatilisation de l'ammoniac dans les élevages et lors des épandages, 
‐ Lancement d'opérations pilotes en agriculture. 
 Renforcer la prise en compte de la qualité de l'air dans les politiques agricoles. 
 Limiter le brûlage à l'air libre des résidus agricoles. 
 Évaluer et réduire la présence des pesticides dans l'air.   

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Quels enjeux pour les bâtiments et la gestion des effluents ?  
L’étude préalable à la révision du PREPA a mis en avant un certain nombre de mesures visant à limiter la pollution de l’air. 
Celles qui concernent les ruminants sont essentiellement liées à la gestion des déjections :  
 Couverture des fosses à lisier, 
 Épandage des lisiers par pendillards et/ou enfouisseurs, 
 Incorporation très rapide des lisiers et/ou fumiers (< 4 h, dans les 12 h, dans les 24 h après épandage), 
 Raclage des lisiers de bovins au bâtiment. 
 
Le  scénario  permettant  d’atteindre  l’objectif  de  réduction  de  ‐  13%  des  émissions  d’ammoniac  à  échéance  2030  combine 
différentes mesures agricoles dont la couverture de toutes les fosses et l’incorporation immédiate des déjections. Des mesures 
complémentaires  spécifiques  aux  filières  porcs  et  volailles  ont  également  été  comptabilisées  afin  d’atteindre  l’objectif  de 
réduction (lavage d’air, alimentation bi‐phase, évacuation gravitaire tous les 15 j, brumisation…). 
 
Le  bâtiment  est  le  lieu  qui  détermine  le  type  de  déjections  à  gérer  tout  au  long  de  la  chaîne  de  gestion  des  déjections 
(traitement, stockage, épandage). La production d’un produit bien « typé solide ou liquide » facilite par la suite la bonne 
gestion du produit (exemple pour les lisiers couverture de fosses, utilisation de pendillards) et en limite le risque de pertes 
gazeuses. Ce nouvel enjeu est à intégrer dans la réflexion des projets de rénovation ou de construction de bâtiment. 
 
Mesures d’accompagnement 
L’ADEME et le MEEM mobilisent 10 millions d’euros en complément de crédits du MAAF au travers du Plan de compétitivité 
et d'adaptation des exploitations (PCAE) dans le cadre de l’appel à projets Agr’Air, afin d’encourager la diffusion des pratiques 
et équipements peu émetteurs. L’objectif est de faire émerger des projets pilotes, collectifs et exemplaires, visant à diffuser 
les technologies et pratiques contribuant à réduire les émissions d’ammoniac. L’appel à projets permet de financer des actions 
d’animation, de formation, de sensibilisation et de communication ainsi que des investissements en faveur de la qualité de l’air 
dans les exploitations agricoles : pratiques de fertilisation minérale, gestion des effluents d'élevage et brûlage à l'air libre de 
résidus agricoles ; des actions d’évaluation des techniques mises en œuvre. 
 
Pour en savoir plus 
 La parution au Journal Officiel de l’UE des objectifs de réduction des plafonds d’émissions  
 Le projet de décret en version 8/08/2016 
 Le projet d’arrêté en version 8/08/2016 
 Les émissions agricoles de particules dans l’air : état des lieux et leviers d’action 
 Agriculture et qualité de l’air  
 Qualité de l’air : tous concernés 
 Appel à projet Agr’Air 
 
Contacts : 
> Élise LORINQUER  > Jean‐Baptiste DOLLÉ 
Institut de l’Elevage – 02 99 14 89 53  Institut de l’Elevage – 03 21 60 57 91 
elise.lorinquer@idele.fr  jean‐baptiste.dolle@idele.fr 
 
 
 

  SUITES COLLOQUE RMT BATIMENTS – LILLE, FÉVRIER 2017 
 

 
Le colloque organisé par le RMT Bâtiments s’est déroulé tout récemment à Lille. Des articles témoignent des échanges entre 
les participants dans ce numéro de Bâti‐Flash (et dans les prochains). 
 
Outils de conception de bâtiments d’élevage : de la CAO à la réalité virtuelle 
 
Dans le cadre du colloque, des posters, des vidéos et des démonstrations ont permis à chacun de découvrir ou de tester de 
nouveaux outils. 
 
Aujourd’hui,  les  concepteurs  de  bâtiments  d’élevage  utilisent  au  quotidien  un  logiciel  de  CAO  (Conception  Assistée  par 
Ordinateur). Cette technologie regroupe l'ensemble des logiciels et des techniques de modélisation géométrique permettant 
de concevoir, de tester virtuellement et de réaliser des bâtiments pour les construire. De nouveaux moyens pour présenter 
ces projets sont en cours de développement comme la réalité virtuelle, la réalité augmentée ou d’outil collaboratif comme le 
BIM (Building Information Modeling). 
 

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Dans  un  processus  de  conception,  la  maquette  numérique  (nommée  BIM)  est  un  outil  pour  coordonner  les  contraintes 
techniques,  réglementaires  et  économiques 
pour  construire  mieux  et  plus  vite.  Son 
principe est qu’elle soit partagée par tous les 
intervenants aux différentes étapes du projet, 
afin  que  ceux‐ci  puissent  examiner  la 
commande sous tous les angles. Tout au long 
de la vie du projet, le maitre d’œuvre dispose 
ainsi d’une mémoire complète. Cela peut être 
une  aide  au  choix  des  produits  ou 
équipements  puisque  le  BIM  permet  de 
croiser maquettes et catalogues de produits. 
Le  recours  à  ces  outils  pose  la  question  des 
logiciels  de  dessins  utilisés  en  amont,  qui 
doivent permettre de passer facilement de la 
2D à la 3D, mais aussi, du niveau de détails des 
plans  établis  pour  des  projets  de  bâtiment 
d’élevage. En utilisation à l’échelle d’un projet 
d’une  exploitation,  un  fichier  de  dessin  3D 
suffisamment  complet  est  rarement  réalisé  La maquette numérique : un outil utile à toutes les étapes d’une construction 
Source : Autodesk ‐ https://msbim.estp.fr/?p=2601 
dans  l’accompagnement  des  projets  (surcroit 
de travail, coût de la prestation). 
L’utilisation de la réalité virtuelle parait opérationnelle dans le cadre de démonstration collective ou dans le cadre de formation. 
Des pistes sont à développer pour favoriser l’utilisation de tels outils : 
 Pour  tester  des  fonctionnalités  :  par  exemple,  positionner  certains  éléments  d’aménagement  (emplacement  d’un 
passage d’homme), déplacer ou animer certains éléments (ouverture d’un portillon, d’une barrière, d’un rideau brise 
vent), faire varier des niveaux de sols (hauteur de quai de traite, hauteur de seuil de logette, …); 
 Pour développer  des  liens avec  les  constructeurs  et  fournisseurs  (tubulaires,  équipements de  traite,  structures  de 
charpentes…). 
 
Démonstration de réalité virtuelle dans le cadre du colloque 
Thomas CHANET de la Chambre d’Agriculture de la Mayenne a animé cette démonstration suite à l’acquisition du matériel 
par son service bâtiment. Le matériel se compose d’un masque de réalité virtuelle (HTC Vive) combiné à ses capteurs et un 
ordinateur dédié. Il est nécessaire de dessiner les plans en 2D et la maquette 3D puis de convertir la maquette en réalité 
virtuelle. 
La  réalité  virtuelle  permet  de  visualiser  en  3D  grandeur  nature  un  projet  bâtiment  (circulations,  volumes,  etc.).  Avant 
réalisation, la visite virtuelle du projet permet de déceler plus facilement les erreurs techniques ou de conception. Une des 
limites est la nécessaire conversion du fichier 3D en réalité virtuelle par un prestataire ou la formation d’une personne à 
cette tâche. Cette opération est inadaptée à de petits projets mais offre un intérêt pour sensibiliser les porteurs de projets 
(par exemple en formation). 

       
Equipé d'un masque de réalité virtuelle, on peut entrer dans le bâtiment visible l'écran (second plan),  
s'y déplacer et percevoir son environnement" 
 
Contacts : 
> Jean‐Yves BLANCHIN  > Thomas CHANET 
Institut de l’Elevage – 04 92 72 33 57  Chambre d’Agriculture de la Mayenne 
jean‐yves.blanchin@idele.fr  thomas.chanet@mayenne.chambagri.fr   

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  RETOUR SUR LA BIENNALE DES CBE – MUR DE BRETAGNE, JUIN 2016 
 

 
Compte‐rendu  atelier  «  Bâtiments  pour  grands  troupeaux  laitiers  –  Conduite  en  lots, 
organisation de la circulation avec la traite et les locaux d’isolement » 
 
Sur la base des visites et de l’expérience des participants, cet atelier a permis des échanges sur la conduite en lots. 
 
La conduite en lots des vaches laitières est peu courante en France. Est‐ce une conduite à développer pour les grands troupeaux 
laitiers ? Pour y réfléchir, trois axes ont été proposés : 
 Quels intérêts et quelles limites selon les critères d’allotement des vaches en production ? 
 Quel  dimensionnement  et  quelle  organisation  des  locaux  d’isolement,  plus  complexes  et  avec  des  fonctions 
spécifiques (soins, parage, IA…) ? 
 Quelles  conséquences  sur  les  aménagements  des  bâtiments,  la  circulation  des  animaux,  la  différenciation  des 
solutions techniques selon les lots ? 
 
L’allotement a plusieurs justifications (tableau 1) et présente des conséquences positives sur les coûts : réduction de l’aire 
d’attente et adaptation du bloc traite à la taille d’un lot, différenciation des aménagements et du type de logement selon les 
lots. Mais, il a aussi ses limites qui expliquent la réticence des éleveurs avec une nouvelle organisation du travail, la circulation 
des lots d’animaux, l’inadaptation des bâtiments existants … 
 
Tableau 1 : Les principales raisons de l’allotement des vaches laitières en production 
Spécificités de la conduite en lots 
Limites ou questions liées de la 
et/ou aménagements liés à la  Intérêts de la conduite en lots 
conduite en lots 
conduite en lots 
Sanitaire 
Pour  le  lot  de  vaches  à  problème  en  Possibilité de gérer un lot de vaches infectées   
bâtiment  logettes  :  prévoir  au moins  10  %  (cellules)  pour  le  traire  en  dernier,  d’une 
de l’effectif en aire paillée. façon  temporaire  en  période  à  problème  ou 
lors de regroupements de troupeaux. 
Stade de lactation et niveau de production 
Le  lot  des  débuts  de  lactation  doit  être  le  Adapté aux vêlages étalés (ou avec 2 pics de  Limites :  conséquences  des  changements 
mieux équipé pour la surveillance sanitaire  vêlage)  et  niveau  de  production  élevé  avec  fréquents  de  lot  sur  la  hiérarchie  du 
et  des  chaleurs,  l’accès  aux  locaux  une alimentation spécifique selon les lots.  troupeau.  Retour  à  la  normale  =  5  jours 
d’isolement.  minimum  !  Cet  effet  est  réduit  avec  une 
introduction de moins de 4 % de l’effectif du 
lot. 
Numéro de lactation 
Lot  des  primipares  ayant  encore  des  Traite du lot des primipares en premier pour  Lots  à  effectifs  déséquilibrés  si  primipares 
besoins  de  croissance  (surtout  pour  les  des  raisons  sanitaires  (attention  à  son  uniquement (équilibre avec une partie des 
vêlages  à  2  ans)  et  présentes  jusqu’au  positionnement pour l’accès à la traite).  2èmes lactations). 
tarissement (pas de changement de lot). 
Equipement de traite et taille de l’aire d’attente 
La  constitution  de  lots  permet  de  pallier  à  Equipement de traite optimisé à la taille des   
une cadence de traite trop faible : réduit les  lots. 
temps  d’attente  avant  la  traite  en  Organisation  des  circulations  des  différents 
particulier  pour  les  vaches  à  problème  pour les accès et retours de traite 
(objectif = 1h30 maximum). 
Les fraîches vêlées 
  Intérêt  pour  éviter  la  désorganisation  de  la  Aire  paillée  largement  dimensionnée  pour 
traite  dans  les  grands  troupeaux  et  pour  une présence de 5 à 15 jours ? 
surveiller  ces  animaux  sur  une  période 
délicate  (remise  en  forme  suite  au  vêlage, 
adaptation  à  la  traite,  pathologies  post‐
vêlage, stress avec les autres animaux, bonne 
alimentation et abreuvement…). 
 
Les échanges des participants à l’atelier 
A la question « A partir de quel effectif considère‐t‐on un grand troupeau ? », deux réponses ont été apportées en lien avec la 
problématique des bâtiments et de la conduite en lots :  

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 Un  troupeau  peut  être  considéré  comme  « grand »  lorsque  l’éleveur  prévoit  de  mettre  en  place  des  lots  pour 
différentes raisons voire que cela est nécessaire avec l’équipement de traite existant (rythme de traite limité, capacité 
de l’aire d’attente…). Une réflexion approfondie spécifique aux grands troupeaux est alors nécessaire notamment sur 
la circulation des lots vers la traite ou les locaux d’isolement.  
 L’accès au « vrai » pâturage (différent de l’accès à une parcelle de « détente ») est adapté jusqu’à des effectifs de 80 
à 100 vaches, compte‐tenu de facteurs souvent limitants comme la surface accessible. L’effectif possible pour accéder 
à un vrai pâturage permet de dimensionner un lot « pâturant » aux périodes favorables. L’application de cahiers des 
charges avec par exemple 120 jours/an de pâturage est alors difficile dans les grands troupeaux.  
Il n’y a pas un effectif précis ; il dépend des spécificités de chaque élevage. 
Les personnes présentes s’accordent sur la complexité de la conception et du dimensionnement des locaux d’isolement dans 
les grands troupeaux. Il faut aussi les adapter à des interventions spécifiques pour des groupes de vaches ou des individus : 
boiteries, IA, soins (photo A), parage (photo B), contention collective (si absence de cornadis)… Les vaches fraiches vêlées ne 
doivent pas ralentir la traite et nécessitent un lot spécifique. Il est préférable de les loger sur des aires paillées assez grandes 
pour  « retaper »  les  vaches  après  vêlage  (70  %  des  problèmes  sont  après  cette  période).  Ces  aires  paillées  doivent  être 
modulables en lien avec les boxes de vêlage ou d’isolement… En cas de problème pour installer une aire paillée, des solutions 
sur tapis sont possibles. Mais pour les vaches à problème, la solution d’une aire libre même sans paille et malaxée tous les 
jours est envisageable pour une vraie aire de repos ! La distribution de l’alimentation et l’entretien du couchage de ces locaux 
doivent être facilités et mécanisables. 
La simulation mois par mois des effectifs des différentes catégories d’animaux du troupeau est nécessaire avec une conduite 
en lots. C’est utile pour identifier les périodes critiques qui permettront de bien aménager un site laitier existant ou à construire 
et pour dimensionner les différentes zones des locaux d’isolement. Le groupe exprime le besoin d’un tel outil pour simuler les 
effectifs qui pourrait tenir compte de différents facteurs comme l’âge au vêlage des génisses, la(les) période(s) de vêlage, la 
durée de lactation, le taux de renouvellement et de réformes, le taux de mortalité des veaux et des génisses, la reproduction 
et l’IVV… 
 

Photo A – 24 stalles dans un troupeau de 250 vaches pour les IA,  Photo B –  Un box équipé d’une cage de contention pour le 
les diagnostics de gestation, les soins groupés ou individuels.  parage apparaît indispensable dans un grand troupeau, cela 
Local accessible par une des portes de tri à la sortie du roto.  permet d’intervenir rapidement sur un animal à problème 
Présence d’une porte d’entrée indépendante pour les intervenants  (éleveur formé) et vient en complément d’un parage au moins 
extérieurs  une fois par an (pareur professionnel) 
 
L’expérience de trois des élevages visités a aussi été analysée 
Deux élevages de 120 et 140 VL avec chacun 2 robots en conduite libre et 2 lots en logettes 
Après plusieurs années d’expérience, un des élevages a une stratégie d’allotement qui permet d’équilibrer les effectifs et la 
production laitière entre les 2 robots : un premier lot avec les primipares et les VL en 2ème lactation ayant les gabarits les plus 
réduits, un 2ème lot avec les autres multipares. Les vaches ne changent pas de lot jusqu’au tarissement sauf pour quelques 
vaches en 2ème lactation pour équilibrer les deux lots. Le 2ème élevage venait de mettre en service son bâtiment neuf et il est 
probable qu’il choisira la même stratégie d’allotement. 
La disposition des bâtiments et la conception des locaux d’isolement sont différentes entre ces deux élevages : 
 L’un a un bâtiment équipé d’un couloir de distribution central avec deux lots indépendants séparés par ce couloir. 
Chaque lot a des locaux d’isolement spécifiques et équivalents : 2 boxes d’isolement temporaire sur caillebotis, un en 
amont du robot et l’autre à sa sortie (photo C) et une aire paillée d’isolement collective. 
 L’autre dispose d’un bâtiment équipé de deux couloirs de distribution sur les longs pans : les locaux de vêlage, les 
boxes d’isolement individuel et l’aire paillée pour l’isolement collectif sont communs aux deux lots et donc en lien 
avec les deux robots (photo D). 

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Photo C – Box d’isolement temporaire à la sortie du robot avec  Photo D –  Une grande aire paillée pour les fraîches vêlées et les 
accès à l’alimentation. Sur la droite, accès à l’aire paillée, croisant  vaches ayant des problèmes. Au fond à droite, les box d’isolement 
le couloir de circulation des hommes (accès au robot et à la  et de vêlage. A gauche, l’accès aux deux robots 
laiterie) 
 
Un élevage de 250 VL (220 VL traites en moyenne) équipé d’une salle de traite rotative de 50 postes, avec un seul lot dans 
un bâtiment logettes fumier (5 kg/VL/J) 
Malgré  l’effectif  important,  un  niveau  de  production  élevé  et  une  conduite  sans  pâturage,  cet  élevage  n’a  jamais  fait  de 
conduite en lots dans le bâtiment pour deux raisons : 
1. Conduite alimentaire avec ration semi‐complète simple à préparer et à distribuer et avec des DAC. 
2. Hygiène de traite maximale avec 2 trayeurs en début de traite et un automate de post‐trempage des trayons. 
La conduite en lots nécessiterait une personne présente en plus notamment pour gérer les lots … 
De 2008 à 2013, l’élevage avait 170 vaches avec une salle de traite TPA 2x8 postes et une aire d’attente de taille limitée. La 
traite était réalisée en 2 lots constitués avant chaque traite : le 1er lot de traite rassemblait rapidement, sur l’aire d’attente, les 
vaches debout en particulier dans le couloir d’alimentation soit environ la moitié du troupeau. Juste après, les autres vaches 
du 2ème lot de traite étaient orientées vers la moitié du bâtiment proche de l’aire d’attente. Une barrière temporaire permettait 
le retour de la traite des vaches du 1er lot vers l’autre partie du bâtiment. A la fin de la traite du 1er lot, les vaches du 2ème lot 
étaient transférées vers l’aire d’attente. Cette période illustre la conduite en 2 lots pour la traite face à un équipement et une 
cadence de traite limitée. 
Depuis 2014, le troupeau de 250 vaches est conduit avec une salle de traite rotative de 50 postes et une aire d’attente de 
300 m2  sur caillebotis  (photo  E),  permettant  de  rassembler  l’ensemble des  vaches.  Cet  équipement important permet  une 
cadence de traite à 2 trayeurs de 180 à 200 vaches à l’heure (hors temps de nettoyage et de rassemblement des vaches). Le 
retour  permet  d’orienter  les  animaux  grâce  à  une  porte  de  tri  vers  le  bâtiment  ou  vers  un  couloir  desservant  6  boxes 
d’isolement à fonctions différenciées (petite aire paillée, stalles de contention IA, boxes…). 
Une extension est envisagée sur la zone de l’ancienne salle de traite pour 
aménager une aire paillée pour les vaches à problème, les fraîches vêlées 
et des boxes de vêlage supplémentaires. Les animaux isolés seront traits 
à part. 
Cet élevage montre la nécessité de mettre en place un équipement de 
traite  très  important  pour  éviter  une  conduite  en  lots  des  vaches  en 
production.  Les  locaux  d’isolement  doivent  être  adaptés  pour 
correspondre à la taille du troupeau et conduira prochainement à traire 
à  part  les  fraîches  vêlées.  Les  éleveurs  se  sont  orientés  vers  la 
construction  d’un  parc  d’attente  spécifique  afin  de  pouvoir  conduire 
éventuellement en lots si le troupeau augmentait, ce qui est plus difficile 
avec une aire d’attente intégrée, partiellement ou totalement, à l’aire de 
vie.   Photo E – Aire d’attente de 300 m2 sur caillebotis avec barrière 
  poussante équipée d’une lame de raclage en caoutchouc 
Contacts : 
> Jean‐Luc MÉNARD  > Pierrick EOUZAN 
Institut de l’Elevage – 02 41 18 61 72  Chambre d’agriculture des Côtes d’Armor 
jean‐luc.menard@idele.fr  pierrick.eouzan@cotes‐d‐armor.chambagri.fr   

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  FORMATIONS / COLLOQUES 
 

 
RESOLIA Chambres d’Agriculture et CRB  Institut de l’Elevage
de Bretagne  La méthanisation agricole
Réaliser des plans et dessins des   Paris – les 26 et 27 juin 2017 
bâtiments bovins  Valoriser les effluents d’élevage 
 Quintenic (22) – les 11 et 12 mai 2017   Paris – les 7 et 8 novembre 2017 
  Des formations à la demande sur les thèmes : 
Contact Resolia :   Le logement des bovins allaitants 
> Sandra CHARRON   Concevoir une chèvrerie performante, l’éco‐construction des 
02 23 48 27 60  bâtiments d’élevage 
sandra.charron@resolia.chambagri.fr   Ambiance dans les bâtiments d’élevage 
 
Catalogue de formation RESOLIA :  Contact Institut de l’Elevage : 
www.resolia.chambagri.fr  > Céline ROY 
Rubrique Bâtiments d'élevage, agro‐ 01 40 04 52 50 
équipement ou rubrique Energie.  formation.externe@idele.fr 
  Lien vers le catalogue de formation Institut de l’Elevage : 
http://www.idele.fr/index.php?id=310 
Les formations concernant les bâtiments d’élevage sont accessibles 
dans « S’équiper et s’organiser / Logement, bâtiments et 
équipements ». Les sous‐rubriques « Energie » ou « Travail » 
peuvent également proposer des sessions concernant les bâtiments. 
 
 

  ÉCHO DES RÉGIONS 
 

 
Le  29  juin  2017,  Journée  Portes  Ouvertes  régionales  à  la  ferme  expérimentale  des 
Etablières (La Roche‐sur‐Yon en Vendée) : de nouveaux bâtiments à visiter 
 
La ferme expérimentale des Etablières ouvrira ses portes le jeudi 29 juin 2017 de  Mise en route du bâtiment logettes 
10 h à 17 h dans le cadre d’Innov’action. Au programme, une présentation de la 
ferme sous son nouveau jour à la suite des travaux réalisés en 2016 et 2017. Les 
sujets concernant les bâtiments et les équipements seront présentés : 
 Un nouveau bâtiment pour les vaches allaitantes est équipé de 4 cases de 16 
logettes en conduite lisier (tapis + paille hachée) avec cases à veaux à l’arrière 
(voir  photos).  Les  veaux  sont  bloqués  la  journée  et  libérés  pour  une  tétée 
matin et soir. Le troupeau de vaches et veaux de printemps (vêlages janvier‐
début mars) est rentré dans ce nouveau bâtiment le 28 février. Le passage de 
l’aire paillée aux logettes s’est bien déroulé avec une surveillance en continu 
sur  48  heures  au  bout  desquelles  80  %  des  vaches  se  sont  habituées  aux 
logettes.  Les cases à veaux à l’arrière de l’aire du 
 Un  2ème  nouveau  bâtiment  pour  l’engraissement  équipé  d’auges  peseuses  lot des vaches 
individuelles. 
 Des  panneaux  photovoltaïques  installés  sur  les  bâtiments  d’élevage  et  la 
fumière. 
 Une contention collective circulaire et couverte au milieu du site. 
 Un pont bascule avec pesée automatique. 
 Des équipements pour gérer l’ambiance et la luminosité dans les bâtiments : 
toiture isolée pour les cases à veaux, parois translucides sur les pignons nords, 
parois amovibles sur glissières sur long pan … 
Un  « pôle  végétal »  sera  proposé  sur  la  production  de  fourrages,  le  pâturage, 
l’autonomie  protéique  ainsi  qu’une  valorisation  de  résultats  d’essais  et  données 
80% des vaches allaitantes se sont 
chiffrées sur la conduite du troupeau et de l’engraissement de taurillon. 
habituées aux logettes en 48 heures 
Contact : 
> Jean‐François PRUDHOMME 
Chambre d’agriculture de Vendée 
Jean‐Francois.PRUDHOMME@vendee.chambagri.fr 

BATI FLASH – N° 44 – MARS 2017  PAGE 10 
 

  VIE DU RÉSEAU 
 

 
Recrutement de Julien HAMON au service bâtiments des CA 44‐49 
 
Après  13  années  comme  conseiller  bâtiment  à  Eylips,  Julien  HAMON  a  intégré  le  service 
bâtiment des Chambres d'agriculture 44 / 49 depuis l’automne 2016 en tant que concepteur et 
maître d'œuvre en bâtiments agricoles. Il a pris la succession de Laurent Cordier à l’antenne de 
Saint Gildas des Bois dans le nord du département de Loire‐Atlantique. 
 
A  noter  que  les  services  bâtiments  des  chambres  d’agriculture  44  et  49  ont  fusionné  depuis 
début 2016 avec 6 conseillers bâtiment sous la responsabilité de Cyril GODET. 
 
 
 
 
 
Julien HAMON 
AGRICULTURES & TERRITOIRES 
Chambre d’agriculture de Loire‐Atlantique 
Rue de la Gare 
44530 ST GILDAS DES BOIS 
 
02 53 46 60 01 
06 45 70 22 03 
 
julien.hamon@loire‐atlantique.chambagri.fr 
 

Bâti fl@sh : bulletin de liaison des conseillers bâtiments, réalisé dans le cadre du Programme National Bâtiment d’Elevage 
Partenariat Institut de l’Elevage / APCA 
Comité de rédaction : JY. BLANCHIN, JB. DOLLÉ, MC. LECLERC, S. MILLE (Institut de l’Elevage), David PEREIRA (APCA) 
Contact : JY. BLANCHIN – Institut de l’Elevage – 570 avenue de la Libération – 04100 MANOSQUE – Tél : 04 92 72 33 57 – Fax : 04 92 72 73 13 
jean‐yves.blanchin@idele.fr  
Ont participé à ce numéro : Jean‐Yves BLANCHIN, Jacques CAPDEVILLE, Jean‐Baptiste DOLLÉ, Sylvain FORAY, François GERVAIS, Elise LORINQUER, 
Vincent MANNEVILLE, Jean‐Luc MÉNARD, Stéphane MILLE (Institut de l’Elevage), Thomas CHANET (Chambre d’agriculture de la Mayenne), Pierrick 
EOUZAN (Chambre d’agriculture des Côtes d’Armor), Jean‐François PRUDHOMME (Chambre d’agriculture de Vendée) 
Edité par : Institut de l’Elevage ‐ 149 rue de Bercy ‐ 75595 Paris cedex 12 ‐ www.idele.fr 
Dépôt légal : 1er trimestre 2017 ‐ © Tous droits réservés à l’Institut de l’Elevage 
Mars 2017 ‐ Réf : 00 17 304 012 
Mise en page : Isabelle GUIGUE (Institut de l’Elevage) 
Vous pouvez retrouver ce Bâti fl@sh ainsi que d’autres informations sur le site Web de l’Institut de l’Elevage 
> http ://www.idele.fr, Domaines techniques, S’équiper et s’organiser, Logement et bâtiments 
 

     
 

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