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Technologie PDH/SDH
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All content following this page was uploaded by Babgai RAPHAEL Guideke on 20 September 2019.
UE : FAISCEAUX HERTZIENS
Par
BABGAI RAPHAEL GUIDEKE
GOLSIA KAIMISSINA Aristide
Sous la Direction du
Dr. Ing. Eric DEUSSOM
Afin que les informations puissent circuler au sein d'un réseau, il est nécessaire de relier
les différentes unités de communications à l 'aide d'un support de transmission. Ce dernier reste et
demeure un défi majeur pour les opérateurs des télécommunications.
Cependant ces opérateurs font souvent face à des nombreuses difficultés, parmi
lesquelles : l’acheminement d’information et la couverture de leur réseau vers des zones très
reculées et à accès difficiles.
L’une des solutions utilisées par ces opérateurs est la mise sur pied des liaisons FH
(faisceau hertzien), qui est un support de transmission qui fournit les capacités de transport des flux
voix, vidéo, données générées par le réseau de commutation : IP, ATM, Frame Relay, RTC, GSM,
etc. Et cette solution permet de transporter l’information à des grandes distances par le biais des
multiples techniques et technologies et assurer ainsi la haute disponibilité des services.
Dans ce microprojet, nous allons présenter dans un premier temps les généralités sur les
liaisons faisceaux hertziens et leur fonctionnement, dans un second temps, nous allons parler des
généralités sur les hiérarchies synchrones, à la fin, nous allons décrire de manière succincte les
technologies PDH, SDH/SONET (les architectures, les avantages/inconvénients et les
infrastructures utilisées).
I. Généralités sur les faisceaux hertziens
1. Définition :
Un faisceau hertzien (FH) est un système de transmission de signaux permettant
l’interconnexion de sites distants. Autrement dit, Un faisceau hertzien est une liaison
radioélectrique point à point, bilatérale et permanente (full duplex), à ondes directives, offrant une
liaison de bonne qualité et sûre permettant la transmission d'informations en mode multiplex à plus
ou moins grande capacité.
Ce type de liaisons radio point à point est aujourd'hui principalement numérique et est utilisé
pour des liaisons voix et données.
Il utilise comme support les ondes radioélectriques, avec des fréquences porteuses de 1 GHz à
40 GHz très fortement concentrées à l'aide d'antennes directives. Ces ondes sont sensibles aux
masquages (relief, végétation, bâtiments), aux précipitations, aux conditions de réfractivité de
l'atmosphère et présentent une sensibilité assez forte aux phénomènes de réflexion.
Cependant les bilans de liaison réalisés préalablement permettent de réaliser des études de
faisabilité et d’établir des liens avec des taux d’indisponibilité extrêmement faibles.
Destinés à la mise en œuvre de réseaux de télécommunications les faisceaux hertziens
numériques offrent de grandes capacités de débit et sont évolutifs en fonction des besoins de
l’usager.
Les conditions de propagation (distance, visibilité) obligent souvent à diviser une liaison
en plusieurs bonds séparés des stations relais qui reçoivent le signal hyperfréquence ; l’amplifient
et le remettent, généralement avec une autre porteuse, en direction de la station suivante. Le schéma
de la figure ci-dessous nous présente un cas d’espèce avec station relais
Figure 2 : Exemple d’architecture avec station de relais
Les faisceaux hertziens trouvent leurs champs d’application dans plusieurs domaines à savoir :
En réseaux d’infrastructure : Téléphonie, en diffusion d’émission de télévision ;
En réseaux de desserte : Liaisons BTS - BSC en GSM ;
Boucle Locale Radio.
Les liaisons FH présentent des avantages et des inconvénients à savoir :
Avantages:
Installation facile et rapide;
Débits élevés.
Inconvénients
Exploitation sous licences, sur certaines fréquences ;
Coûts des licences ;
Liaison sensible aux hydrométéores, notamment lors de fortes pluies ;
Contrainte Distance/Débit.
Pour ce qui est de la structure des liaisons FH, une liaison hertzienne comprend deux
stations terminales et des stations relais ; elle est composée d’un ou plusieurs bonds. On appelle
station terminale, toute station située à la fin d’une liaison hertzienne. On appelle stations relais,
celles situées entre les stations terminales. On appelle bond hertzien, la distance séparant deux
stations consécutives. Le schéma de la figure ci-dessous nous donne les éléments de détails sur ces
concepts
Autrement dit, Pour utiliser judicieusement les fréquences, UIT-R subdivise la bande dédiée au
FH selon des sous bandes.
Pour chaque bande de fréquence on définit :
La fréquence centrale (f0)
Les fréquences des sous bandes supérieure (High) et inférieure (Low)
L’espacement entre deux fréquence adjacent (Channel spacing)
L’espacement entre la fréquence d’émission et celle de la réception
L’espacement entre la bande supérieure (High) et inférieure (Low)
Le schéma de la figure ci-dessous donne les éléments de détails pour chaque bande de fréquence.
Figure 6 : Gamme de fréquences 1
Nous avons comme exemple de bande de fréquence la spécification ITU-R F.385 5 Ch. 28 MHz
7442 - 7708 MHz tel qu’indique la figure ci-dessous.
L'IT_16 contient la signalisation de 2 voies par trames ; il faut donc 15 trames pour transporter la
signalisation des 30 voies, l'IT16 de la 16e trame véhiculant des informations de service. L’IT_16
peut constituer ainsi un canal du réseau sémaphore indépendamment des voies téléphoniques.
Toutefois, dans certains cas, l'IT_16 peut être affecté au transport d'un canal à 64 kbit/s.
Par ailleurs Les Américains ont adopté un multiplex de 24 voies appelé PCM (Pulse Code
Modulation).
La hiérarchie Américaine et Japonaise sont similaires à celle du reste du monde mais moins
régulière. Elle n'est pas un multiple du canal de base (64 kbps) car les bits de synchronisation ne
sont pas proportionnels aux nombres de voies transportées.
Les débits proposés sont limités : le multiplexage n'étant pas un simple entrelacement de
bits ;
Pas d'interopérabilité à hauts débits entre les continents puisque les débits sont différents.
Les limites de la PDH ont donnée naissance à la SDH et SONET
1. SONET:
SONET est au départ une proposition de BELLCORE (BELL Communication REsearch) puis
un compromis a été trouvé entre les intérêts américains, européens et japonais pour l'interconnexion
des différents réseaux des opérateurs et les réseaux nationaux. SONET est devenu une
recommandation de l'UIT-T. C'est une technique de transport entre deux nœuds qui permet
l'interconnexion des réseaux.
La hiérarchie des débits étant différente sur les trois continents, il a fallu trouver un compromis
pour le niveau de base. C'est le débit de 51,84 Mbps qui forme le premier niveau STS-1
(Synchronous Transport Signal, level 1).
2. SDH
La recommandation SDH a été normalisée par L'UIT-T (1988).
G.707 - Synchronous digital bit rate;
G.708 - Network Node Interface for SDH;
G.709 - Synchronous multiplexing structure.
La hiérarchie SDH reprend celle de SONET. Le niveau 1 de SDH est le niveau 3 de SONET.
3. Hiérarchie de la SDH
Tableau 3 : Hiérarchie SDH/SONET
SDH (Europe)/Débits SONET (Etats Unis)/Débit SDH (Japon)/Débit
Le niveau 1 de SDH (155,52 Mb/s) est le niveau 3 de SONET et le niveau 2 de SDH (622,08
Mb/s) est le niveau 12 de SONET. Les réseaux SDH les plus déployés sont aujourd'hui des réseaux
combinant les niveaux STM 1 (155 Mbit/s), STM 4 (622 Mbit/s) et STM 16 (2,5 Gbit/s). La
technologie SONET/SDH utilise un multiplexage temporel à travers des multiplexeurs appelés
ADM (Add/Drop Multiplexeur) ou MIE (Multiplexeur à Insertion/Extraction).
La technologie SDH se retrouve aussi bien en topologie point à point, bus et surtout anneau. Il
faut préciser que le principal support est la fibre optique sur laquelle il est possible d’utiliser un
multiplexage WDM (multiplexage en longueur d’onde). La technologie SDH est donc, souvent,
couplée à une technique WDM quand elle relie deux ADMs (Add and Drop Multiplexers) distants.
Ceci permet de ne pas avoir à multiplier le nombre de fibres entre 2 localités.
Un réseau en anneau est une chaîne, repliée sur elle-même et refermée, constituée uniquement
de noeuds ADM et ne possédant pas de noeud terminal. Ce type de réseau joue un rôle clé en
SDH/SONET grâce aux mécanismes performants d'autocicatrisation (délai de rétablissement < 50
ms) du réseau en cas de défaillance (par exemple : câble coupé, panne d'électricité ou incendie dans
un noeud du réseau). Les applications des réseaux en anneau sont nombreuses : réseaux d'accès
aux réseaux nationaux, en passant par les réseaux locaux et régionaux.
8.2. Inconvénients
Le coût d'équipement SDH/ATM reste encore très élevé et doit faire face à d'autre
technologie ;
CONCLUSION
Parvenu au terme de notre étude sur les technologies PDH /SDH, nous retenons que le
réseau de transmission existant est constitué pour l'essentiel par juxtaposition de deux technologies
(PDH et SDH), sur des supports principalement optiques. Il existe cependant des liens hertziens
dans certaines zones géographiques peu adaptées aux conduites enterrées, opérant à des fréquences
plus hautes que les BTS et qui sont déployés pour relier les zones très reculées ou à accès difficiles
(mers, forets, montagnes, collines…). Ces liaisons sont capables de transporter les canaux BTS à
16 kbits et des données numériques et se sert des technologies PDH et SDH.
Cependant malgré l’utilisation des technologies PDH, SDH et des infrastructures de pointe,
il n’en demeure pas moins que ces liaisons FH présentent bons nombres d’inconvénients,
notamment leur haute sensibilité aux Hydrométéores, aux perturbations atmosphériques diverses
et à la géomorphologie ; influençant la qualité des signaux à la réception.
BIBLIOGRAPHIE
[2] ITU-T : Frédéric LAUNAY, Transport des données : PDH, SDH, WDM, R&T Année
universitaire 2011-2012.
https://www.liaslab.fr/perso/fredericlaunay/Cours/TR3/Cours%20PDH_SDH.pdf