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fr] édité le 4 octobre 2013 Enoncés 1

Théorème des accroissements finis Exercice 7 X PC [ 00727 ] [correction]


Soit f ∈ C 2 (R+ , R) telle que lim f (x) = a ∈ R.
x→+∞
Exercice 1 [ 01381 ] [correction] a) Si f 00 est bornée, que dire de f 0 (x) quand x → +∞ ?
Soit f : R → R une fonction dérivable. b) Le résultat subsiste-t-il sans l’hypothèse du a) ?
Montrer que

∀x > 0, ∃c > 0, f (x) − f (−x) = x(f 0 (c) + f 0 (−c))

Exercice 2 [ 01382 ] [correction]


Soit f une fonction de classe C 2 sur [a, a + 2h] (avec a ∈ R et h > 0).
Montrer
∃c ∈ ]a, a + 2h[ , f (a + 2h) − 2f (a + h) + f (a) = h2 f 00 (c)
(indice : introduire ϕ(x) = f (x + h) − f (x).)

Exercice 3 [ 01384 ] [correction]


A l’aide du théorème des accroissements finis déterminer
 1 1

lim (x + 1)e x+1 − xe x
x→+∞

Exercice 4 [ 01385 ] [correction]


Montrer que
1 1
∀x > 0, < ln(1 + x) − ln(x) <
1+x x
En déduire, pour k ∈ N\ {0, 1},
kn
X 1
lim
n→∞
p=n+1
p

Exercice 5 [ 01386 ] [correction]


Soit f : I → R dérivable.
Montrer que f est lipschitzienne si, et seulement si, sa dérivée est bornée.

Exercice 6 X MP [ 01341 ] [correction]


Soit f : ]0, 1] → R dérivable. On suppose de f (x) → ` et xf 0 (x) → `0 quand x → 0.
Que dire de `0 ?

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Corrections Exercice 4 : [énoncé]


On applique le théorème des accroissements finis à x 7→ ln x entre x et x + 1.
Exercice 1 : [énoncé] Il existe c ∈ ]x, x + 1[ tel que
Soit g : R → R la fonction définie par 1
ln(1 + x) − ln x =
g(x) = f (x) − f (−x) c
Or x < c < x + 1 donne
g est dérivable et g(0) = 0. Par le théorème des accroissements finis, il existe 1 1 1
c ∈ ]0, x[ tel que < <
x+1 c x
g(x) − g(0) = xg 0 (c)
puis l’encadrement voulu.
ce qui résout notre problème.
kn kn kn
X X 1 X
ln(p + 1) − ln p 6 6 ln p − ln(p − 1)
p p=n+1
Exercice 2 : [énoncé] p=n+1 p=n+1
La fonctionϕ proposée est définie et de classe C 2 sur [a, a + h].
donne
kn
f (a + 2h) − 2f (a + h) + f (a) = ϕ(a + h) − ϕ(a) kn + 1 X 1
ln 6 6 ln k
n+1 p=n+1
p
Par le théorème des accroissements finis appliqué à ϕ entre a et a + h, il
existeb ∈ ]a, a + h[ tel que Par le théorème des gendarmes
ϕ(a + h) − ϕ(a) = hϕ0 (b) = h(f 0 (b + h) − f 0 (b)) kn
X 1
lim = ln k
Par le théorème des accroissements finis appliqué à f 0 entre b et b + h, il existe n→∞
p=n+1
p
c ∈ ]b, b + h[ ∈ ]a, a + 2h[ tel que

f 0 (b + h) − f 0 (b) = hf 00 (c) puis f (a + 2h) − 2f (a + h) + f (a) = h2 f 00 (c)


Exercice 5 : [énoncé]
(⇐) En vertu de l’inégalité des accroissements finis.
Exercice 3 : [énoncé] (⇒) Si f est k lipschitzienne alors ∀x, y ∈ I tels que x 6= y on a f (x)−f (y)
6 k.

x−y
Par le théorème des accroissements finis appliqué à la fonction x 7→ xe1/x entre x 0 0
A la limite quand y → x on obtient |f (x)| 6 k. Par suite f est bornée.
et x + 1 :
il existe cx ∈ ]x, x + 1[ tel que
Exercice 6 : [énoncé]
   
1/(x+1) 1/x cx − 1 1 cx − 1 1
(x + 1)e − xe = e (x + 1 − x) =
c x e cx Nous allons montrer `0 = 0 en raisonnant par l’absurde.
cx cx
Supposons `0 > 0.
Quand x → +∞, cx → +∞ car cx > x. Il existe α > 0 tel qu’au voisinage de 0
Par suite  
cx − 1 1
xf 0 (x) > α
e cx → 1
cx
et donc Pour x et 2x dans ce voisinage, on peut écrire en vertu du théorème des
 
lim (x + 1)e
1
x+1 − xe
1
x =1 accroissements finis
x→+∞ f (2x) − f (x) = xf 0 (c)

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avec c compris entre x et 2x.


Puisque cf 0 (c) > α, on obtient
α α
f (2x) − f (x) > x >
c 2
Or quand x → 0+
f (2x) − f (x) → ` − ` = 0
C’est absurde.
De même, supposer `0 < 0 est absurde.

Exercice 7 : [énoncé]
a) Posons M ∈ R+? tel que |f 00 (x)| 6 M pour tout x ∈ R+ .
Soit ε > 0. La suite (xn ) de terme général
ε
xn = n
M
diverge vers +∞ et donc
f (xn+1 ) − f (xn ) → 0
Par suite il existe N ∈ N tel que pour tout n > N
ε2
|f (xn+1 ) − f (xn )| 6
M
Par le théorème des accroissements finis, il existe cn ∈ ]xn , xn+1 [ tel que
ε2
|f 0 (cn )| (xn+1 − xn ) 6
M
ce qui donne
|f 0 (cn )| 6 ε
Puisque f 00 est bornée par M , la fonction f 0 est M -lipschitzienne et donc
∀u ∈ [xn , xn+1 ] , |f 0 (u) − f 0 (cn )| 6 M |u − cn | 6 ε
puis
∀u ∈ [xn , xn+1 ] , |f 0 (u))| 6 ε + |f 0 (cn )| 6 2ε
et, puisque ceci vaut pour tout n ∈ N, on a en posant A = xN ,
∀u > A, |f 0 (u)| 6 2ε
On peut conclure que f 0 converge vers 0 en +∞.
b) Posons
cos(t2 )
f (t) =
t+1
On vérifie aisément que f est de classe C 2 et converge en +∞ sans que f 0 converge
en 0.

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