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INTRODUCTION ................................................................................................................................................ 3
4. Le tsunami :............................................................................................................................................. 8
6. Configuration en plan............................................................................................................................ 11
1. Introduction .......................................................................................................................................... 13
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Mémoire du projet de fin d’études
Chapitre 4: Effet des murs de remplissage sur la résistance latérale d’un bâtiment en béton armé; analyse de
type pushover ................................................................................................................................................ 26
10. Analyse de l’effet du taux de remplissage dans le cas d’un bâtiment rempli ......................................... 40
11. Analyse de l’effet d’un remplissage partiel sur la résistance pushover .................................................. 41
Bibliographie : ................................................................................................................................................ 47
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Des tremblements de terre sont ressentis régulièrement par la population à travers le Monde et
certains d'entre eux provoquent des dégâts très importants. Ces dégâts montrent la
vulnérabilité de nos villes vis-à-vis de l'action sismique.
La majorité des bâtiments existants aujourd’hui dans le monde sont des bâtiments à
ossature en béton armé avec des murs de remplissage en maçonneries. Un bon nombre d’entre
eux ont été construits avant l’apparition des règles parasismiques. L’expérience des
évènements passés a montré que ces bâtiments sont les plus vulnérables aux actions
sismiques.
Ce travail se place dans le contexte général de l’étude de la vulnérabilité sismique des
bâtiments en béton armé. L’objectif étant d’évaluer l’influence des murs de remplissage sur la
performance en termes de rigidité et de résistance vis-à-vis des charges sismiques latérales qui
sont susceptibles de solliciter l’ossature bu bâtiment en cas de tremblement de terre.
La structure de ce rapport est la suivante : dans le premier chapitre nous donnons quelques
généralités concernant les séismes, leurs caractéristiques et les effets qu’ils induisent.
Une synthèse sur la vulnérabilité sismique et les méthodes qui permettent de l’évaluer sera
abordée dans le deuxième chapitre où nous mettrons l’accent sur deux approches, l’une est de
type empirique dite méthode italienne GNDT et l’autre de type rationnelle à savoir la
méthode de pushover.
Dans le troisième chapitre, nous présentons l’état-de-l’art concernant l’intégration du
remplissage dans la réponse globale d’un bâtiment à ossature en béton armé. Nous
exposerons en particulier les recommandations du FEMA-306.
Le chapitre 4 sera consacré à l’étude paramétrique au moyen du pushover de l’effet du
remplissage sur la capacité latérale de bâtiments typiques en béton armé.
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Les secousses du séisme sont provoquées par la rupture de la roche dans le sous-sol, sur
des distances qui peuvent aller de quelques centaines de mètres (à peine ressenti si on est très
mauvaises constructions). Ces ruptures peuvent être très superficielles et se voir en surface, ou
une large influence sur leurs effets en surface qui seront très variables d’un séisme à l’autre.
On nomme foyer le point de la faille où commence la rupture, alors que l'épicentre désigne le
point de la surface terrestre à la verticale du foyer.
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La Magnitude
Elle représente la quantité totale d’énergie libérée par le séisme : la violence du séisme à
la source. Là où la croûte terrestre a rompu. Sur une faille, plus la dimension de la rupture est
grande, plus la magnitude est élevée.
Les grands séismes mobilisent beaucoup des quantités énormes d’énergie. Heureusement
la plupart de l’énergie est dissipée sous forme de chaleur, mais la violence des secousses reste
parfois suffisante pour détruire les mauvaises constructions et bouleverser les terrains qui les
supportent.
Il existe plusieurs méthodes d’évaluation de la magnitude d’un séisme : Richter a été le
précurseur. On utilise aujourd’hui des méthodes plus précises, même si la presse continue à
utiliser le terme d’échelle « de Richter ». Les séismes destructeurs ont des magnitudes
généralement supérieures à 5.5 (Magnitude suffisante pour détruire si la source est proche des
constructions superficielles).
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Mémoire du projet de fin d’études
Donc l’intensité est une estimation locale des effets du séisme. Si un séisme n’a qu’une
seule magnitude, il a une intensité locale pour chaque lieu.
Un paramètre important pour l’évaluation des effets des séismes à un endroit donné est
l'accélération maximale ag du sol ou accélération de pointe, PGA (PeakGroundAcceleration)
en anglais. Son ordre de grandeur est de 0,4 à 0,6g en zone très sismique (Japon, Turquie) et
de 0 à 0,1g en zone faiblement sismique (Belgique).
Générées par la rupture sur la faille, des ondes sismiques se propagent dans toutes les
directions. Plusieurs types d’ondes aux effets différents sur les sols et les structures sont
générés par le séisme.
La connaissance des caractéristiques des différents types d’ondes (et de leurs conditions
de propagation) permet de prévoir leur action sur un bâtiment en fonction du site géologique
où se situe la construction et de sa distance au foyer. On distingue les ondes de volume et les
ondes de surface (ondes de Love et ondes de Rayleigh).
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Les ondes sismiques qui détruisent les bâtiments sont « les ondes de volume », lorsqu’elles
arrivent sous les bâtiments, leurs accélérations provoquent des déformations des constructions
sous l’effet des forces d’inertie.
- Les ondes P (Primaires car, plus rapides, elles arrivent en premier) progressent en
animant les particules des sols traversés en compression/dilatation comme les mouvements
des spires d’un ressort. Elles secouent essentiellement les bâtiments verticalement. Elles se
propagent dans tous les milieux.
- Les ondes S (Secondaires) qui progressent en cisaillant le sol perpendiculairement à leur
sens de cheminement. Elles secouent essentiellement les bâtiments horizontalement dans tous
les sens. Elles ne se propagent pas dans les milieux liquides.
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4. Le tsunami :
Un choc sismique violent au fond de la mer provoque un raz-de-marée (nom japonais
"tsunami").Ce phénomène peut être particulièrement destructeur. Il peut survenir plusieurs
heures après le séisme sur des sites se trouvant à des milliers de kilomètres de l’épicentre.
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- Les méthodes empiriques, fondées sur le retour d'expérience et sur les caractéristiques
structurales sommaires des bâtiments, elles sont utilisées à grande échelle (ville,
région).
- Les méthodes analytiques de vulnérabilité dans le cas d’un nombre plus restreint de
bâtiments, elles utilisent la modélisation plus au moins sophistiquée du bâtiment afin
d'obtenir sa courbe de capacité reliant forces et déplacements (méthode du pushover).
L'échelle GNDT décrit onze paramètres qui sont jugés les plus influents au niveau des
dégâts que peuvent subir les bâtiments en béton armé. Chaque paramètre doit être analysé
avec soin. Il est ensuite qualifié selon une échelle qui comporte trois niveaux : A (niveau
optimal), B (niveau moyen), C (niveau insuffisant).
Les instructions de la qualification des paramètres sont présentées dans la suite :
3. Résistance conventionnelle
Le paramètre de résistance conventionnelle exige des calculs structuraux simplifiés,
impliquant une relation entre la force sismique latérale et la résistance au cisaillement de la
structure.
La force sismique latérale se définit à partir d'un spectre élastique de la réponse tandis que
la résistance au cisaillement résulte de la capacité de l'ossature résistante.
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6. Configuration en plan
Ce paramètre prend en considération la distribution de masse et de rigidité et aussi la
forme en plan du bâtiment.
7. Configuration en élévation
L'estimation du paramètre de la configuration en élévation par la méthode italienne est
basée sur trois critères, le premier essaie de tenir en compte de l'irrégularité en élévation de la
structure. Le deuxième critère compare les facteurs qui mesurent les variations des masses
entre les étages successifs. Finalement, le dernier critère dépend de la variation du système
résistant avec l’élévation. Ce paramètre tient en compte l'effet d'une variation brusque de la
rigidité latérale, résultant par exemple d'un changement du type des matériaux utilisés dans le
système résistant.
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italienne
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Influence
Paramètre Ki = A Ki = B Ki = C Wi max. %
1 0 1 2 4 20
2 0 1 2 1 5
3 -1 0 1 1 2.5
4 0 1 2 1 5
5 0 1 2 1 5
6 0 1 2 1 5
7 0 1 3 2 15
8 0 1 2 1 5
9 0 1 2 1 5
10 0 1 2 1 5
11 0 1 3 2 15
Remarque :
Tous les paramètres n'ont pas la même influence. La dernière colonne de la table récapitule la
valeur maximale de la part de vulnérabilité due exclusivement au paramètre considéré. Elle
montre que les paramètres 1, 7 et 11 sont les plus importants.
1. Introduction
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L’analyse statique non linéaire pushover est basée sur l’hypothèse que la réponse de la
structure du bâtiment peut être assimilée à la réponse d’un système à un seul degré de liberté,
sensé lui être équivalent. Ceci implique que la réponse est fondamentalement contrôlée par un
seul mode de vibration de la structure avec la forme de ce mode demeurant constante durant
la durée du séisme.
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L’estimation des déformations dans le cas des éléments qui subissent des déformations
inélastiques et qui permettent de dissiper une partie de l’énergie sismique
communiquée à la structure par le mouvement du sol.
La détermination des sollicitations réelles dans les éléments fragiles, telles que les
sollicitations sur les assemblages de contreventements, les sollicitations axiales sur les
poteaux, les moments sur les jonctions poteau-poutre et les sollicitations de
cisaillement.
L’identification des zones critiques dans lesquelles les déformations sont grandes.
L’estimation précise des déplacements inter-étages qui tient compte des discontinuités
de la rigidité et de la résistance, ce qui permet de les utiliser pour mieux contrôler
l’endommagement.
L’analyse pushover est une procédure statique non linéaire dans laquelle la structure
subit des charges latérales qui évoluent de manière proportionnelle selon un certain modèle
prédéfini qui prend souvent la forme d’un profil uniforme, linéaire ou quadratique. On
récupère ensuite la réponse de la structure en augmentant l’intensité des charges jusqu’à ce
que les modes de ruine commencent à apparaître dans la structure.
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Charges latérales
δ Effort tranchant
à la base V
V Déplacement
Du toit δ
D’après la figure 2.2, on remarque que la courbe pushover est composée de trois zones,
chaque zone correspond à un stade particulier d’endommagement.
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I. Introduction
Le rôle mécanique joué par les murs de remplissage dans le comportement des structures
de bâtiments en béton armé a été reconnu comme étant significatif depuis une soixantaine
d’années. Plusieurs travaux relatifs à ce problème se sont attachés à l’analyse du
comportement des murs de remplissage et de l’interaction qu’ils induisent avec les éléments
structuraux des portiques qu’ils emplissent.
Cette observation ne cache pas le fait que les panneaux de remplissage ont longtemps été
considérés comme étant des éléments non structuraux qui ne participent pas à la fonction de
résistance du bâtiment sous les actions qu’il subies. Ce choix s’explique en fait par les
énormes difficultés rencontrées pour évaluer leur comportement dans un calcul structural. On
pensait par ailleurs que négliger leur contribution était dans tous les cas favorable dans la
mesure où cette hypothèse permettait d’aller dans le sens de la sécurité. Cette conjecture a été
reconnue récemment comme étant fausse.
Comme les moyens de calcul modernes ont offert la possibilité de considérer des systèmes
complexes du genre de ceux qui impliquent une interaction entre le remplissage et l’ossature
qui l’enclot, certains auteurs ont suggéré depuis plusieurs années de valoriser le rôle
mécanique dû aux panneaux de remplissage et de les considérer comme des éléments
structuraux contribuant à la rigidité et la résistance globales du bâtiment. Sous cette
perspective, les panneaux remplissent, en plus de leur fonction habituelle de séparation, joue
un rôle mécanique consistant à reprendre une partie des charges agissant sur la structure du
bâtiment. Ceci a comme conséquence de réduire les dimensions des membrures composant
l’ossature du portique qui les entoure en allégeant plus ces membrures et en aidant à réaliser
de la sorte des économies au niveau des matériaux.
Parmi les contributions remarquées dans la littérature qui ont proposé d’intégrer les
panneaux de remplissage dans l’évaluation de la résistance globale du bâtiment, on trouve
celles qui sont fondées sur une approche purement macromécanique.Polyakov a introduit pour
la première fois le concept de la barre de compression équivalente à l’action d’un panneau de
remplissage. Ce concept a été développé par la suite par des auteurs comme Riddington et
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Stafford-Smith qui ont proposé des formules simplifiées et des abaques permettant de rendre
compte des effets suivants : épaisseur de la barre, rigidité du panneau, loi constitutive
décrivant le comportement de la maçonnerie, dimensions géométriques et mécanismes
potentiels susceptible de survenir et entrainant la rupture du panneau de remplissage.
Une autre approche de type micromécanique a aussi été introduite pour traduire l’effet des
panneaux de remplissage sur la capacité globale du bâtiment. Cette approche s’appuie
essentiellement sur la méthode des éléments finis qui est devenue un outil d’analyse très
populaire dans le domaine de calcul des structures. Elle permet aujourd’hui d’appréhender
une vaste variété de problème de la physique et d’une complexité élevée. Ce sont les
développements spectaculaires qu’a connu cette méthode ces dernières décennies et qui furent
liées essentiellement aux poussées effectuées dans la représentation mathématique des
comportements réels des matériaux qui expliquent ces nouvelles possibilités. L’analyse de
l’effet mécanique induit par les panneaux de remplissage en maçonnerie sur le comportement
du portique qu’il emplit a été entreprise par la méthode des éléments finis dès 1967 par le
travail pionnier de Mallick et Severn. Mais à l’époque, lors des simulations qu’ils ont
effectuées, plusieurs difficultés surgirent et notamment les problèmes posés par la
modélisation de la séparation qui se produit entre le panneau et l’ossature, la résistance à
l’adhérence et au frottement au niveau de la jonction panneau-portique, sans oublier le
comportement mécanique de la maçonnerie elle-même qui est de type fragile.
Avant de considérer une modélisation globale de l’effet du remplissage telle qu’elle peut
résulter d’une approche macromécaniquelaquelle propose de remplacer le mur par une barre
diagonale équivalente, nous proposons dans la suite de présenter l’état-de-l’art concernant
cette approche empirique. Nous nous appuyons sur le document de synthèse FEMA-306 et le
travail de Chrysostomou et Asteris publié il y a seulement quelques mois.
emplissant l’intérieur de portiques métalliques. Ils ont analysé par la suite la réponse de ces
portiques sous l’action des chargements latéraux monotones afin de mettre en évidence l’effet
du remplissage.
Des revues approfondies portant sur l’état-de-l’art dans le domaine des portiques remplis de
panneaux ont été faites par Moghaddam et Dowling , Crisafulli et Asteris.
La plupart des études faites dans le contexte de l’analyse des portiques munis de panneaux
de remplissage l’ont été dans le cas du bâti neuf et avaient pour objectif d’améliorer la
conception vis-à-vis de l’action sismique en mettant en œuvre des techniques plus efficientes
de construction. Peu de recherche ont été développées dans ce domaine jusqu’à présent pour
analyser de manière approfondie la performance sismique du bâti existant.
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Mais la résistance au cisaillement est due essentiellement au mortier qui scelle les jonctions
entre les blocs de maçonnerie.
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La rupture par glissement au niveau des lits de jonction; elle peut se produire dans les
briques de maçonnerie lorsque la longueur du panneau est grande par rapport à sa
hauteur et la résistance du mortier est faible.
La fissuration diagonale; elle peut se produire dans certains cas lorsque des contraintes
importantes de traction se développent au sein du panneau.
L’écrasement des coins; ce mécanisme apparaît dans le cas de portiques à poteaux
rigides remplis avec une maçonnerie de faible performance.
La rupture hors-plan; ce cas se manifeste à cause de l’excentrement des murs de
remplissage ou du fait des sollicitations hors-plan qui agissent sur l’assemblage
portique-panneau, spécialement dans les étages supérieurs ou inférieurs de
l’immeuble.
Figure 3.1 mécanismes de rupture : a)écrasement des coins ; b) glissement par cisaillement
horizontal du joint ; c) compression diagonale ; d) fissuration diagonale (cisaillement)
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1 in = 0.025400 m
Dans le cas d’un panneau en maçonnerie, le module d’Young est obtenu par
homogénéisation entre les propriétés des unités de maçonnerie et du mortier de scellement ou
directement à travers des essais expérimentaux. En l’absence de tout essai, le module
d’Young du panneau peut être estimé à partir de la résistance des unités de maçonnerie par
l’équation suivante :
Em = 550 fme′
Le panneau solide est représenté par une barre de compression admettant la même
épaisseur que celle du mur de remplissage et de largeur effective calculée, comme indiqué
dans la suite, selon les recommandations de FEMA-273.
En notant tinf l’épaisseur actuelle du mur de remplissage, et rinf la longueur de la diagonale du
panneau rectangulaire, la largeur équivalente est estimée par l’équation suivante :
a = 0.175 ( λ1hcol )
−0.4
rinf
Avec
1
Emtinf sin(2θ ) 4
λ1 =
4 E I h
f col inf
hinf
θ = tan
−1
L
inf
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Où hcol est la hauteur de colonne entre les lignes d’axe des poutres,Linf est la longueur
du panneau de remplissage, hinf sa hauteur, Ef le module d’Young estimé du matériau
constituant le portique, Em le module d’Young estimé du matériau constituant le panneau de
remplissage et Icol le moment d’inertie du poteau.
Il convient de rappeler que seules les unités de maçonnerie en contact avec le portique
doivent être considérées dans le calcul de la rigidité dans le plan de l’assemblage portique-
panneau.
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bc
dx =
y 2
hc
dy =
2
h
x
hc
bc
b
Figure 4.2: Section béton armé des poteaux avec la définition du ferraillage ;
(Le pushover a lieu suivant la direction y, la direction verticale est z)
Tous les poteaux sont supposés identiques. Leur coffrage et leur ferraillage sont définis
par le schéma de la figure 4.2. La hauteur de la section est: h=300 mm, la hauteur de la partie
confinée est hc = 250 mm. La largeur de la section est b= 300 mm, la largeur de la partie
confinée est bc= 250 mm.
Le tableau 4.1 fixe les sections d'armatures et leurs emplacements.
Les poutres sont toutes identiques et admettent une section en forme de "T". La figure
4.3 précise la géométrie et la position des armatures de ferraillage.
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partie confinée de la poutre d’âme est Hc= 500 mm, la largeur effective de la table de
compression est B=1250mm, la largeur de la partie confinée de la table de compression est
Bc=1200mm, la larguer de la poutre d’âme est b=300 mm, enfin la largeur de la partie
confinée de la poutre d’âme est bc= 250 mm.
Le tableau 4.2 fixe les sections d'armatures et leurs emplacements.
B
Bc
h dx
hc
dz
H Hc
bc
Figure 4.3: Section béton armé des poutres avec la définition des paramètres fixant le ferraillage ;
(Le pushover a lieu suivant la direction y)
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disponibles sous le logiciel ZeusNL. Les barres diagonales qui modélisent le remplissage sont
supposées se comporter comme le béton non confiné.
E = 2.1 × 1011 Pa
Limite d’élasticité :
σ y = 400 × 106 Pa
Coefficient d’écrouissage :
µ = 0.05
σ µE
Figure 4.4: Loi élastoplastique bilinéaire avec écrouissage cinématique de l’acier des armatures
f c = 16 × 106 Pa
Contrainte limite de traction :
f t = 1.8 × 106 Pa
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Déformation de rupture :
ε co = 0.002
Facteur de confinement :
k = 1.2
fc
ε co ε
ft
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Nous faisons varier la section de remplissage avec des sections prises dans l’ensemble
suivant:
Figure 4.6: Bâtiment R+2, le rez-de-chaussée n’est pas muni de murs de remplissage
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Figure 4.7: Bâtiment R+2, le premier étage n’est pas muni de murs de remplissage
Figure 4.8: Bâtiment R+2, le deuxième étage n’est pas muni de murs de remplissage
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a) Cas de remplissage 1
Le tableau 4.3 donne les résultats du calcul pushover dans le cas 1 où le rez-de-
chaussée n’est pas muni de murs de remplissage.
Se ( mm2 ) 0 50 × 50 100 × 100 200 × 200 300 × 300 400 × 400
Capacité
64728 65163 65376 65381 65392 65426
max. (N)
Valeur
39583 40144 44530 43296 46171 47045
moy. (N)
Tableau 4.3: Capacité maximale du bâtiment 1 pour le cas de remplissage1 défini dans la figure 4.6, et
valeur moyenne de la capacité résistante
La figure 4.9 montre le graphe donnant la capacité maximale et la valeur moyenne de la
résistance du bâtiment sous la charge sismique latérale.
La figure 4.10 donne les courbes pushover du bâtiment en fonction du remplissage des
étages supérieurs.
D’après la figure 4.9, nous pouvons constater que la capacité maximale et la valeur
moyenne de la résistance ne dépendent pratiquement pas du taux de remplissage des murs, car
elles demeurent pratiquement constantes, avec une légère augmentation pour la valeur
moyenne à partir de la section 100x100. Cette augmentation signifie que la réserve de
dissipation est influencée positivement par l’épaisseur du mur de remplissage. Mais le gain
réalisé n’est pas très important car la ruine continue de survenir dans pratiquement les mêmes
conditions quelque soit le taux de remplissage utilisé.
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70000
60000
50000
Capacité (N)
40000
30000
20000 Capacité maximale
10000 Valeur moyenne
0
0 50 100 200 300 400
Côté de la barre équivalente (mm)
Figure 4.9: Diagramme donnant, dans le cas du bâtiment 1 et pour le cas de remplissage 1, les évolutions
des résistances maximale et moyenne en fonction du taux de remplissage des murs
0.35
Facteur de charge latérale
0.3
0.25
0x0
0.2
50x50
0.15 100x100
0.1 200x200
300x300
0.05 400x400
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2
Déplacement (m)
Figure 4.10: Courbes pushover en fonction du taux de remplissage, bâtiment 1 et cas de remplissage 1, la
charge latérale de référence est 2x104N
Les courbes pushover de la figure 4.10 montrent que le taux de remplissage influence la
rigidité du bâtiment au début et qu’il ne modifie pratiquement pas la résistance ultime quelque
soit le remplissage utilisé dans les étages supérieurs, le bâtiment ne voit pas sa capacité de
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b) Cas de remplissage 2
Le tableau 4.4 donne les résultats du calcul pushover dans le cas 2 où le premier étage
n’est pas muni de murs de remplissage.
Se ( mm2 ) 0 50 × 50 100 × 100 200 × 200 300 × 300 400 × 400
Capacité
63847 78079 92486 92615 92678 92680
max. (N)
Valeur
36077 44247 58963 67279 65838 64070
moy. (N)
Tableau 4.4: Capacité maximale du bâtiment 1 pour le cas de remplissage 2 défini dans la figure 3.7, et
valeur moyenne de la capacité résistante
100000
90000
80000
70000
Capacité (N)
60000
50000
40000
30000 Capacité maximale
20000 Valeur moyenne
10000
0
0 50 100 200 300 400
Côté de la barre équivalente (mm)
Figure 4.11: Diagramme donnant les évolutions des résistances maximale et moyenne en fonction du taux
de remplissage des murs
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0.5
0.45
Facteur de charge latérale
0.4
0.35
0x0
0.3
50x50
0.25
100x100
0.2 200x200
0.15 300x300
0.1 400x400
0.05
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7
Déplacement (m)
Figure 4.12: Courbes pushover en fonction du taux de remplissage, bâtiment 1 et cas de remplissage 2, la
charge latérale de référence est 2 x104N
c) Cas de remplissage 3
Le tableau 4.5 donne les résultats du calcul pushover dans le cas 3 où le deuxième
étage n’est pas muni de murs de remplissage.
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Capacité
63843 140197 178401 396240 690720 1010435
max. (N)
Valeur
33740 85255 127777 230280 282230 363796
moy. (N)
Tableau 4.5: Capacité maximale du bâtiment 1 pour le cas de remplissage1 défini dans la figure 4.8, et
valeur moyenne de la capacité résistante
La figure 4.13 montre le graphe donnant la capacité maximale et la valeur moyenne
dela résistance du bâtiment sous la charge sismique latérale.
1100000
1000000 Capacité maximale
900000
800000 Valeur moyenne
Capacité(N)
700000
600000
500000
400000
300000
200000
100000
0
0 50 100 200 300 400
Côté de la barre équivalente (mm)
Figure 4.13: Diagramme donnant, dans le cas du bâtiment 1 et pour le cas de remplissage 3, les évolutions
des résistances maximale et moyenne en fonction du taux de remplissage des murs
La figure 4.14 représente les courbes pushover du bâtiment pour les différentes
épaisseurs des murs de remplissage.
La figure 4.13 montre que les capacités augmentent de manière quasi-exponentielle en
fonction du taux de remplissage. La figure 4.14 permet de confirmer cette observation et on
remarque une ductilité qui augmente considérablement en fonction du taux de remplissage. Si
l’on compare la capacité maximale pour le cas 100x100 avec celle du cas 2, il y a une
augmentation de 93%. Dans le cas de la section 200x200 l’augmentation de la capacité
devient 745%. Cette augmentation surprenante est due au fait que le dernier étage se
transforme dans ce cas en un dissipateur élastoplastique qui absorbe l’énergie de déformation
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développée par la force latérale. Le mécanisme de ruine est illustré sur la figure 4.15. La
déformation reste localisée dans cet étage. Les membrures du dernier étage font apparaitre des
zones de moment quasi-constant, les rotules plastiques qui s’y forment ne restent pas
localisées et contribuent donc à absorber une plus grande énergie sismique.
5
Facteur de charge latérale
3 0x0
50x50
2 100x100
200x200
1 300x300
400x400
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
Déplacement (m)
Figure 4.14: Courbes pushover en fonction du taux de remplissage, bâtiment 1 et cas de remplissage 3, la
charge latérale de référence est 2x104N
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Ce résultat surprenant montre qu’il peut être pertinent, pour protéger un bâtiment en
béton armé contre l’action sismique, de prévoir un dernier étage fusible sans remplissage.
Cette configuration fait apparaitre un état d’équilibre associé à un mécanisme permettant de
dissiper l’énergie de déformation avec non localisation de rotules plastiques le long des
membrures.
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6
Facteur de charge latérale
3 50x50
100x100
2 200x200
300x300
1 400x400
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5
Déplacement (m)
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0.8
Facteur de charge latérale
0.7 Rez-de-chaussée
0.6 Premier étage
Deuxième étage
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1
Dépalcement (m)
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2 Rez-de-chaussée
Premier étage
1.5 Deuxième étage
0.5
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1
Déplacement (m)
3.5
Facteur de charge latérale
3
2.5 Rez-de-chaussée
2 Premier étage
Deuxième étage
1.5
1
0.5
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6
Déplacement (m)
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4.5
Facteur de charge latérale
4
3.5
3
2.5
2
1.5 Rez-de-chaussée
1 Premier étage
0.5 Deuxième étage
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4
Déplacement (m)
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Bibliographie :
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Patricia BALANDIER,Document d’information à l’usage du constructeur - VOLUME
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