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Raynaud Christiane. Le prince ou le pouvoir de séduire. In: Actes des congrès de la Société des historiens médiévistes de
l'enseignement supérieur public, 23ᵉ congrès, Brest, 1992. Les princes et le pouvoir au Moyen Age. pp. 261-284;
doi : https://doi.org/10.3406/shmes.1992.1622
https://www.persee.fr/doc/shmes_1261-9078_1993_act_23_1_1622
nouvelle démarche, il fait faire entre 1457 et 1459, une troisième copie
ornée de deux cent quatre miniatures dont la plus grande part est de
Guillaume Vrelant et une vingtaine de Liévin van Lathem8 .
Le prince parfait
son temps 1432-1481, trad, française, Paris, 1954. A.-J. Vandcrjagt, Laurens Pignon,
o.p., confessor of Philip the Good, p. 24-25 (note 70).
12. A cet égard le sentiment est général, d'après A.-J. Vanderjagt, op. cit., p. 17 malgré
Y. Lacaze, "Le rôle des traditions dans la genèse d'un sentiment national au
XVe siècle. La Bourgogne de Philippe le Bon", BEC, t. LXXIX, (1971), p. 358.
13. A.-J. Vanderjagt, op. cit., p. 31-74. G. Ouy, "Paris, l'un des principaux foyers de
l'humanisme en Europe au début du XVe siècle, Bulletin de la Société de l'histoire de
Paris et de l'Ile de France, 1967-1968, Paris, 1970, p. 71-98.
14. Toute ma gratitude va aux conservateurs qui m'ont permis et facilité la consultation du
manuscrit. Le roman de Wauquelin est divisé en deux livres, le premier en 157
chapitres (jusclu<au mariage d'Alexandre), le second 128, avec 98 miniatures
consacrées en grande partie aux aventures extraordinaires d'Alexandre.
15. Les miniatures ont de 7 à 10 x 18 cm ou 18 x 18 cm. Elles sont plus nombreuses que
dans la version du fr. 9342 où les scènes de guerre constituent plus de la moitié du
programme iconographique.
16. Fig. 1 : F 7 à comparer avec l'image du F 5 ms. fr. 9342 de la B.N. et surtout la
miniature P 1 du ms. 9242 de la B.R. de Bruxelles des Chroniques du Hainaut ou
encore f° 6 du ms. 2549 de l'Osterreischisches Nationalbibliothek de Vienne du
Roman de Cirart de Roussillon, ou enfin le f° 2, tome III du ms. 10976 de la B.R. de
Bruxelles, de l'Instruction d'un jeune prince de Guillebert de Lannoy et le f° 38 v° du
ms. 9017 de la B.R. de Bruxelles Composition de la Sainte Écriture, (1462). L'image
de présentation revêt un caractère moins solennel, auquel contribue la station debout
de Philippe, et surtout G. Vrelant renonce à faire un portrait fidèle du duc.
17. Les miniatures de présentation citées en note 16 qui se déroulent dans le cadre d'une
salle du palais, sans vue sur l'extérieur.
264 Christiane RAYNAUD
18. Elle reste à déterminer Lille, Bruges, Bruxelles, Gand ? Les tons de gris et de rose
sont caractéristiques de la manière de G. Vrelant.
19. E. Picard, "La vénerie et la fauconnerie des ducs de Bourgogne", MSE, IX (1880),
p. 297-418.
20. Alors qu'un serviteur s'éloigne à l'intérieur de la ville avec le cheval du visiteur, un
autre franchit le seuil du palais.
21. J. Wauquelin est mort depuis 1452. David Aubert est tête nue.
22. Sur Philippe le Bon : P. Bonnenfant, Philippe le Bon, Bruxelles, Renaissance du
Livre, 1955 ; J. Calmette, Les grands ducs de Bourgogne, Paris, Albin Michel, 1976 ;
R. Vaughan, Philip the good. The apogee of Burgundy, Londres, Harlow Longmans,
XVIII, 456, p. 1970 ; J. Huizinga, "La physionomie morale de Philippe le Bon",
Annales de Bourgogne, IV (1932), p. 101-129.
23. C. Commeaux, La vie quotidienne en Bourgogne au temps des ducs Valois (1364-
1477), Paris, Hachette, 1979, p. 45 reprend le trait signalé par G. Chastellain dans
Chroniques, t. VII, n° 8, p. 213-226.
24. F. Gamier, Le langage de l'image au Moyen Age, 1. 1. Signification et symbolique,
Paris, Le Léopard d'Or, 1982, p. 185.
25. M. Beaulieu, J. Bayle, Le costume en Bourgogne de Philippe le Hardi à Charles le
Téméraire, Paris, 1956.
26. R. Van Luttervelt, "Les portraits de Philippe le Bon", Les arts plastiques, Bruxelles,
1951, p. 183-196 ; Exposition Liège et Bourgogne, musée de l'art wallon, oct.-
nov. 1968, Liège, 1968, p. 172-173 n° 178 et 179.
27. Jusque-là dans les images de présentation l'entourage du duc est découvert à deux ou
trois personnages prestigieux près, ensuite ce n'est plus le cas ainsi f° 1 du ms.
fr. 22547 de la B.N., Histoire du grant Alexandre de Macedone, par Quinte Curce,
traduction française de Vasco de Lucena, copié en 1470 par Yvonnet le Jeune et
enluminé par Loyset Lyédet.
LE PRINCE OU LE POUVOIR DE SÉDUIRE 265
nue. Il est placé derrière Philippe et lui ressemble. Vêtu de vert28, cheveux
coupés à l'écuelle, Charles, comte de Charolais (?) a vingt-quatre ans. Sa
position effacée et l'absence du chancelier Rolin illustrent, depuis l'éclat du
17 janvier 1457, le triomphe des Croy29. Au premier plan, Antoine, comte
de Porun, premier chambellan du duc, et à gauche Jean, seigneur de
Chimay, sont près des piliers30, de trois-quart dos et le visage de profil31.
Enfin, avec une robe bleue comme son père32, le grand bâtard Antoine de
Bourgogne approuve la scène. Pourtant rien de tout cela n'est bien certain.
L'intérêt de la miniature est ailleurs dans la présentation de Philippe
comme prince parfait.
28. Symbole de jeunesse (M. Pastoureau, Couleurs, images, symboles, Paris, 1989, Le
Léopard d'Or, p. 16), elle paraît avoir ici une valeur politique, voire polémique.
29. J. Bartier, "Une crise de l'État bourguignon : la réformation de 1457", Hommage au
professeur P. Bonnenfant, Bruxelles, 1965, p. 501-511.
30. Place symbolique de leur nouveau rôle dans l'État.
31. Cette position montre toute l'attention qu'ils accordent à la scène et leur zèle.
32. La couleur est identique mais elle n'est pas damassée, la fourrure est moins large et
d'une nature différente. Le personnage est très proche du célèbre portrait de Roger
van der Weyden, "L'homme à la flèche", où l'on s'accorde à reconnaître Antoine de
Bourgogne en 1456 lors de son élection comme chevalier de l'Ordre de la Toison d'Or
(musée royal des Beaux-arts à Bruxelles). A. Boinet, "Un bibliophile du XVe siècle.
Le grand bâtard de Bourgogne", BEC, LXVII, (1906), p. 255-269. Cette qualité est un
autre élément d'explication pour la figuration flatteuse du personnage.
33. L.-K. Borne, "The perfect prince : a study in thirteenth and fourteenth century ideals",
Speculum, V-VIII, (4 oct. 1928), p. 470-504 ; G. Duby, "L'image du prince en France
au début du XIe siècle", Cahiers d'histoire, 1972, p. 211-216 ; C. Gauvard, "Portrait
poète"
du prince
dans
d'après
Guillaume
l'oeuvrededeMachaut,
Guillaumepoète
de Machaut
et compositeur,
: étude surColloque
les idées table
politiques
ronde,
du
Reims, 19-22 avril 1978, Klincksieck, 1982, Actes et colloques, n° 23, p. 23-39.
34. G. Ouy, op. cit., p. 87.
266 " Christiane RAYNAUD
46. Il annonce la Passion. Dans nombre d'images (d'abord dans l'espace byzantin puis en
Occident) le Christ est encadré par la lune et le soleil de part et d'autre du sommet de
l'arbre de la croix. Pour l'exégèse traditionnelle, Alexandre termine le regnum gréco-
macédonien, suivi du regnum romain, qui prépare la voie à l'Église triomphante.
47. Dans les versions antérieures du roman, il utilise Tévêque" comme intermédiaire.
48. Ils discutent entre eux, sans que l'image permette de dire quel est l'objet de la
discussion. Le texte n'évoque même pas leur présence.
49. Fig. 3 : f° 140.
50. L'armée d'Alexandre s'avance sur le chemin qui part d'une forêt et mène à une ville
orientale aux toits en bulbe (le texte ne précise pas son nom).
51. Ce détail marque l'impuissance, mais d'une manière générale l'infériorité morale ou la
médiocrité d'une appartenance sociale. Peut-être faut-il y voir une allusion au fait que,
recruté parmi les autochtones, il trahit en quelque sorte en guidant l'envahisseur. Seule
sa fonction explique sa place relativement proche d'Alexandre, en tête de la troupe. -
52. L'adoration d'une idole n'est pas compatible avec le rôle d'Alexandre dans l'économie
du Salut. L'enlumineur reprend alors l'épisode de Jérusalem.
268 Christiane RAYNAUD
53. Discours prononcé en décembre 1473 devant le Parlement de Malines par Charles le
Téméraire, qui cite ou évoque les auteurs classiques, dont son père est déjà familier,
même si ce n'est pas au même degré (cité par A.-J. Vanderjagt, Laurens Pignon...,
op. cit., p. 576-578).
54. Au premier plan, il est installé, avec le pavillon rouge d'Alexandre, dans une plaine.
55. Ce qui souligne bien la différence de nature des deux pouvoirs, la chose militaire ne se
confond pas avec la justice, seul le prince incarne les deux pouvoirs en permanence,
les autres cumulent les fonctions mais les distinguent.
56. Ils sont de profil, attentifs au déroulement de l'action, qu'ils approuvent.
57. Au second plan deux autres courtisans commentent la scène.
58. L'artiste préfère le représenter de face pour marquer sa majesté en l'absence d'autres
éléments (dais, trône etc.)- L'isolement relatif du personnage contribue au même
objectif. Le sceptre est un attribut constant. Quant à la couronne, elle est royale,
jamais impériale, même si le titre apparaît sans cesse dans le texte.
59. Cassanius est en longue robe noire, sa barbe et son épaisse chevelure sont longues,
mais ne revêtent pas le caractère exceptionnel que signale le texte.
60. Ce nécessaire châtiment explique que J. Wauquelin intègre celui des meurtriers du
prince qui ne se trouvent pas dans les premières versions, puis ont fait l'objet de textes
complémentaires La venjance Alixandre (Jehan le Nevelon) et le vengement Alixandre
(Gui de Cambrai).
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Mais défendre ses sujets contre les attaques extérieures n'est que le
côté négatif de l'action au service de la communauté. Le souci du bien
public conduit le prince à pratiquer une politique de clémence à l'égard des
vaincus69. Fig. 4 (fol. 127), Liévin Van Lathem est fidèle au texte. Le
61. Le texte ajoute : "et assy pluiseurs aultres... pour a ceulx deviser du pourfit et de la
cose publique". Alexandre les associe au pouvoir, comme un bon prince, et partage
ainsi sa responsabilité dans une ruse contraire au code de l'honneur mais nécessaire au
bon fonctionnement de l'État.
62. Au second plan une roue rappelle que l'exécution se fait sur le lieu où d'ordinaire les
condamnés sont suppliciés, ce qui souligne le caractère normal et donc légitime de la
pendaison, comme la présence de nombreux témoins, peut-être pour compenser
l'absence de la population de la ville.
63. P. Bonnenfant, Philippe le Bon, op. cit., p. 45 et 82.
64. Le combat singulier des deux princes n'empêche finalement pas l'affrontement.
65. Les turbans sont noués sur les casques, les targes ont un umbo proéminent.
66. Les parements du roi sont blancs rehaussés de rouge.
67. Il est revêtu d'une armure or et de parements or et bleu.
68. Le roi Nicolas ne porte pas de heaume, mais un chapel ceint d'une couronne.
69. Cette magnanimité est une des quatre vertus cardinales nécessaires à l'homme pour
préserver la vie en société.
270 Christiane RAYNAUD
camp d'Alexandre est placé sur une hauteur qui commande une ville. Dans
l'espace qui sépare le camp de la place, un monceau de cadavres mêle
hommes et chevaux et rappelle que la bataille a été meurtrière. Dans sa
tente, assis sur son trône et de profil, pour marquer l'attention qu'il porte
au vaincu, Alexandre désigne Porus et lui tend une couronne. Le roi indien
est représenté assis, jambes croisées, une main sur son genou, l'autre
soutenant sa tête pour traduire son malaise physique et moral. Deux autres
prisonniers sont un genou à terre, tête nue, le troisième retire son chapeau.
Ils s'étonnent de la générosité du vainqueur.
70. C.-A.-J. Armstrong, "La politique matrimoniale des ducs de Bourgogne de la Maison
de Valois", Annales de Bourgogne, XL (1968), p. 5-58 et 89-139.
71. G. Ouy, op. cit., p. 90.
72. Alexandre porte une robe mauve. Le titulus est "Du mariage dont la paix fu faicte et
confirmee".
73. F* 88, un courtisan marque de la même manière son scepticisme, voire son mépris
lors du 5e voeu à l'égard de Porus.
74. Philippe montre le même souci à de nombreuses reprises. L. Febvre, "Les ducs Valois
de Bourgogne et les idées politiques de leur temps", Revue bourguignonne, t. XXIII
(1913), p. 27-50.
LE PRINCE OU LE POUVOIR DE SÉDUIRE 271
75. E. Peters, The shadow king : Rex inutilis in medieval law and literature, New Haven,
1970.
76. C.-A.-J. Armstrong, England, France and Burgundy in the fifteenth century, Londres,
1983.
77. E. Andre, "Recherches sur la cour ducale de Bourgogne sous Philippe le Bon",
PTSEC (1886), p. 1-5. A. Léman, "La cour des ducs de Bourgogne à Lille", XIII
(1922-1923), p. 293-306 ; O. Cartellieri, La cour des ducs de Bourgogne, Payot,
1946, trad. F. Caussy.
78. Elle est simplement soulignée de minces filets or.
79. Quatre à six dans la réalité.
80. L'équivalent des douze pairs de France.
81. La composition de sa bibliothèque est à cet égard éclairante (cf. supra
A.-J. Vanderjagt, G. Doutrepont, Y. Lacaze, op. cit. et les inventaires de 1420 et
1467).
272 Christiane RAYNAUD
Le prince souverain
82. M. -T. Caron, La noblesse dans le duché de Bourgogne 1315-1477, Lille, Presses
Universitaires de Lille, sept. 1987.
83. C.-A.-J. Armstrong, "Had the Burgundian government a policy for the nobility ?"
Britain and the Netherlands, ii, éd. J.-S. Bromley, E.-H. Kossmann, Groningen, 1964,
p. 9-32. W. Paravicini, "Expansion et intégration. La noblesse des Pays-Bas à la cour
de Philippe le Bon", Bijdragen en mededelingen betreffende de geschiedenis der
Nederlanden, 95 (1980), p. 298-314.
84. Il a son casque à la main.
85. Fig. 5: fol. 287 v°.
86. Elle est ouverte sur la campagne, non sur la ville, comme si cette dernière n'était pas
compatible avec le type de pouvoir qu'exerce désormais Alexandre et surtout pour
évoquer la richesse de ces nouvelles terres, et leur "moindre" civilisation.
87. Mais pas sous forme de pièces.
88. L'or est offert par Rome et l'écu armorié par les Français "car ils sont les plus
vigoureux, les plus vaillans" mais le texte ne précise pas pour la couronne.
LE PRINCE OU LE POUVOIR DE SÉDUIRE 273
Alexandre, séparé des siens, semble faire passer son profit personnel
avant l'intérêt général, ce qui définit la tyrannie89 .
89. L'exercice solitaire du pouvoir va de pair avec cette attitude, de même l'emploi de la
force que suggère l'armure.
90. Jobas, d'abord très attaché à son maître, ne supporte pas une petite réprimande, il sert
alors les projets criminels de son aîné.
91. Le panetier ou le maître de l'hôtel près du dressoir surveille le manège des serviteurs
qui apportent des plats de viande différents suivant la qualité des convives et versent
du vin selon les règles, le tout est conforme à l'étiquette de la cour de Bourgogne.
H.David, "L'hôtel ducal sous Philippe le Bon", Annales de Bourgogne, XXXVII
(1965), p. 241-255.
92. O. Cartellieri, op. cit., p. 87-92.
93. Philippe, lors des banquets, est assis au milieu des siens (sa femme, son fils, ses
parents). La disposition des tables marque donc un changement essentiel.
94. Un demi-siècle plus tard, les cérémonies funéraires royales reprennent ce rituel.
95. Quatre rois sont placés en bout de table, conformément à l'étiquette bourguignonne qui
accorde aux hôtes les plus prestigieux une place proche du duc.
96. Une bonne mort permet d'ordonner ses affaires, de se préparer au plan religieux et de
donner un exemple édifiant à son entourage. La tentative de suicide d'Alexandre, qui
274 Christiane RAYNAUD
souffre trop, ne correspond pas à ce schéma mais elle met en valeur le rôle de son
épouse qui le retient.
97. Ils ont pris les armes. Les lieutenants d'Alexandre ne contrôlent pas ce mouvement de
panique.
98. Fig. 6 : fol. 303 v°.
99. Elle porte déjà le voile blanc des veuves.
100. Le ciel est orange, une force mystérieuse projette au sol cinq personnes alors que la
végétation est immobile.
101. Il accepte avec sincérité.
102. Il est tête nue devant le prince.
103. Ils manifestent leur chagrin.
104. Philippe tient son pouvoir du roi de France, mais son fils comme Alexandre tient son
pouvoir de Dieu seul. L. Lenain, "L'Église et l'État au temps des ducs de
Bourgogne", £Dr(1953), p. 46-52.
105. Fig. 7 : fol. 305 v°.
106. E. Kantorowitz, La Théorie des deux corps du roi, Essai sur la théologie politique au
Moyen Age, traduit de l'Anglais par J.-P. et N. Genet, Paris, Gallimard, 1989,
collection Bibliothèque des Histoires, 638 p.
LE PRINCE OU LE POUVOIR DE SÉDUIRE 275
107. Il s'étire dans un paysage délicat composé à droite d'une ville forte placée sous la
protection d'une statue du prince, l'épée à la main (comme la statue d'Hector sur son
tombeau semble encore défendre Troie), et d'un chemin à flanc de colline.
108. Elle est rouge et or.
109. Comme longtemps dans les funérailles royales françaises.
110. Cela tient à leur rôle dans le déroulement des funérailles du roi de France.
111. Fig. 8 : fol. 306 v°.
112. Les querelles pour le pouvoir opposent les lieutenants d'Alexandre et amènent la
guerre. Si la paix n'est pas préservée, la justice ne l'est plus ou du moins ne
fonctionne plus normalement. Plusieurs images sont consacrées à la vengeance que
tirent de ses meurtriers les successeurs d'Alexandre. L'horreur des supplices est à la
mesure du crime de lèse-majesté. Elle est aussi un avertissement sinistre à ceux que
tentent la division et la discorde à la cour de Bourgogne.
113. A la selle des cavaliers richement vêtus, est accroché un baluchon noir qui montre
que le départ n'est pas momentané. L'association dans certains costumes du vert et du
jaune souligne à quel point ce comportement est déraisonnable, chez des hommes que
leur barbe désigne comme sages.
276 Christiane RAYNAUD
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