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Semestre 5
Option : Gestion
Professeur :
AOURZAG AICHA
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PLAN DU COURS
CHAPITRE INTRODUCTIF
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INTRODUCTION :
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L’ensemble de ces facteurs ont donné naissance à une nouvelle fonction dans l’entreprise il
s’agit la fonction RH, ce cours a pour objectifs de répondre aux questions essentielles, qui
permettent de mieux comprendre l’importance et le rôle de la gestion des ressources humaines
pour l’entreprise.
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Chapitre Introductif
« La gestion de ressources humaines est l’ensemble des activités qui permettent à une
organisation de disposer des ressources humaines correspondant à ses besoins en quantité et
qualité. ». Parmi les activités qui permettent à une organisation ou à une entreprise de disposer
de ces ressources nous pouvons identifier : le recrutement, la rémunération, l’évaluation ou
appréciation, la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences, la gestion des carrières,
la formation, la négociation avec l’ensemble des acteurs de l’entreprise, la mobilité…
De fait, il s’agit d’organiser le processus de gestion autour des personnes, autant dire le jeu des
acteurs en négociation, leurs stratégies et les outils mobilisés.
La gestion des ressources humaines (GRH) peut être définie comme la gestion des hommes au
travail dans des organisations.
- Gérer renvoie à l’idée de faire des choix. La gestion des ressources humaines suppose
de prendre des décisions sous contraintes : elle est influencée par les décisions relevant
d’autres parties de l’organisation (contraintes financières, comptables, techniques,
juridiques...).
- Gérer des hommes dans la mesure où la gestion des ressources humaines se préoccupe
du facteur de production travail qui, contrairement au facteur capital, réagit par rapport
aux décisions prises. Gérer des hommes suppose donc de tenir compte du caractère
autonome des individus et d’être capable de gérer les attentes et les interactions sociales.
- Gérer les hommes au travail dans des organisations : la gestion des ressources
humaines ne se limite pas aux seules entreprises privées mais concerne toutes les
structures (administrations publiques, organisations à but non lucratif...) rassemblant
des individus pour atteindre un objectif commun.
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Autres définitions :
- « La gestion de ressources humaines est l’ensemble des activités qui permettent à une
organisation de disposer des ressources humaines correspondant à ses besoins en
quantité et qualité. » Cadin et al. (2007)
- « La G.R.H. est l’ensemble des activités qui visent à développer l’efficacité collective
des personnes qui travaillent pour l’entreprise. L’efficacité étant la mesure dans laquelle
les objectifs sont atteints, la G.R.H. aura pour mission de conduire le développement
des R.H. en vue de la réalisation des objectifs de l’entreprise.
- « L’ensemble des activités qui mettent en place, développent et mobilisent les hommes
dont l’organisation a besoin pour réaliser ses objectifs. » Pierre Louart,
GRH,Eyrolles, 1994
- « (Elle) comporte toutes les décisions et actions qui affectent la nature de la relation
entre l’organisation et ses salariés. » Dimitri Weiss, La fonction RH, Éd.
d’Organisation, 1992
- « Ce qu’il convient de faire et comment, afin de fournir à l’entreprise les RH dont elle
a besoin pour atteindre en temps voulu les objectifs qu’elle s’est fixés dans un contexte
d’incertitude accrue. » Anne Dietrich, Frédérique Pigeyre, 2005
- « Elle est une fonction d’entreprise qui vise à obtenir une adéquation efficace et
maintenue dans le temps entre ses salariés et ses emplois, en termes d’effectifs, de
qualification et de motivation. Elle a pour objectif l’optimisation continue des
compétences au service de la stratégie de l’entreprise... » Jean-Marc Le Gall, 2007
Les activités de la GRH visent à attirer, retenir, motiver, développer les employés d’une
organisation tout en maintenant des relations de travail harmonieuses.
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La gestion des ressources humaines comprend des fonctions administratives et opérationnelles,
il s’agit de voir les besoins en matière du personnel du coté administratif et opérationnel.
La gestion des ressources humaines comprend les taches suivantes :
- Recrutement et embauche du personnel
- Orientation et formation du personnel
- Respect des lois et des normes gouvernementales
- Encadrement dans les fonctions
- Evaluation des performances du personnel
La gestion des ressources humaines est une activité qui consiste à mettre en adéquation les
objectifs d’une organisation et ceux des membres qui la composent. C’est à la fois une fonction
dans l’entreprise, et un processus d’analyse, de décision et de contrôle.
2- Evolution de la GRH
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l’uniformisation des emplois. A cette époque, se développe aussi le courant des relations
humaines qui met l’accent sur le facteur humain.
- Prise de conscience que la motivation et la performance sont liées aux conditions de
travail et à la qualité des relations humaines dans l’entreprise
- Depuis les années 1970 : De façon schématique, l’évolution de la fonction R.H. se
traduit par le glissement de la fonction personnel qui s’apparente à une approche
administrative des RH, vers la G.R.H. et le management des R.H.
3- Objectifs de la GRH
- Attirer les talents: le premier enjeu consiste à attirer et à recruter les talents, il faut
attirer En nombre et en qualité les profils adéquats. Le rôle de la fonction ressources
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humaines est d’attirer vers l’organisation, le nombre suffisant de personnes possédants
des habilités et de l’expérience
- Conserver et fidéliser : dans un souci de pérennité, de capitalisation et de
développement du savoir, les entreprises doivent nécessairement fidéliser leurs talents
en déployant des plans de succession, en élaborant des programmes de relève et en
mettant en place un programme de soutien à la gestion des carrières.
- Développer : la fonction des ressources humaines doit assurer le renouvellement des
effectifs et des compétences au sein de l’entreprise. La fonction RH pilote l’évolution
des différentes populations par le biais de la gestion de l’emploi et des compétences, des
carrières et de la formation (effort de formation professionnelle et personnelle), et le
pilotage des règles de rémunération et de promotion.
- Motiver et Satisfaire : motiver le personnel est un des objectifs majeurs de la gestion
des ressources humaines, un personnel motivé représente un atout clé pour une
organisation. Pour motiver et satisfaire le personnel l’entreprise doit prendre en
considération les facteurs suivants :
• En rémunération : mettre l’accent sur l’évaluation des performances,
• analyse des emplois, rémunération au mérite
• En climat de travail : mettre l’accent sur la communication avec les salariés
• En santé et sécurité : réduction des accidents de travail (formation / prévention)
- Etre efficace : Assurer la réalisation cohérente de tous les objectifs précédents qui
convergent vers une plus grande efficacité de l’organisation. La fonction RH contribue
à la recherche de la performance optimale.
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- Juridiques : la fonction ressources humaines, doit respecter les exigences juridiques,
liées à la gestion du personnel pour éviter les grèves.
- Image et responsabilité sociale : la fonction ressource humaines RH a un rôle
primordial à jouer dans l’articulation et le développement d’une politique RSE. La
fonction RH possède même une position stratégique, car les salariés sont la partie
prenante lors des projets RSE. Elle contribue à la création d’une bonne image publique,
pour éviter des coûts sociaux accrus. Ainsi le responsable RH doit développer un
recrutement plus humain et juste, développer également de bonnes relations
interpersonnelles.
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CHAPITRE 1 : ENVIRONNEMENT DE LA GRH
La gestion des ressources humaines implique une bonne connaissance des facteurs
extérieurs, en effet ces derniers impactent directement le travail des salariés. Les évolutions de
l’environnement externe ont entrainé de profonds changements dans le rôle, la place et le statut
des salariés. On est ainsi passé d’une politique du personnel reposant sur une conception
purement quantitative des travailleurs à une gestion des ressources humaines au contenu plus
large ; en ajoutant aux aspect quantitatifs, des aspects qualitatifs ( motivation, communication,
implication, considération…).
S’intéresser aux facteurs externes implique de prendre en considération les différents types
d’environnement de la gestion des ressources humaines.
1- Environnement démographique :
L’utilisation de la variable démographique par les directeurs de ressources humaines s’est
développée ces dernières années. Les évolutions de cet environnement ont entrainé de profonds
changements dans le rôle des salariés au sein de l’entreprise.
Parmi les facteurs qui affectent le tissu et les liens sociaux, on trouve le vieillissement de la
population, la montée de l’individualisme, la dégradation de la structure familiale, l’arrivée de
la femme sur le marché du travail ou la massification de l’éducation, etc.
Le tableau suivant présente ces changements démographiques ainsi que leurs conséquences afin
d’apprécier leur impact sur les politiques RH de l’entreprise :
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Changements démographiques
Changements démographiques conséquences
La hausse du niveau de scolarité des Evolution des valeurs et des attentes
travailleurs individuelles
La hausse du taux d’emploi des femmes Segmentation nécessaire des politiques du
personnel
Le vieillissement de la main d’œuvre vieillissement
Besoins de la main d’œuvre issue des Gestion de la diversité
minorités ethniques et des personnes
handicapées
3- L’environnement technologique :
Les changements technologiques et en particulier les technologies de l’information et de la
communication, concernent aujourd’hui toutes les entreprises, les conséquences en matière
d’emploi, de compétences, de conditions de travail et d’aménagement des temps du travail, de
formation, de motivation et de rémunération sont considérables.
Ces mutations technologiques impactent les entreprises en créant de nouveaux enjeux, pour la
gestion des ressources humaines.
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- Elles permettent l’accroissement de la productivité mais cela peut entrainer des
sureffectifs, qu’il faut gérer par la mise en place des plans sociaux (licenciement)
- L’évolution technologique crée, modifie, remet en cause et fait disparaitre des emplois.
Dans ce cadre l’entreprise doit chercher en permanence à améliorer le niveau de
qualification des salariés, en organisant par exemple des formations ciblées, et en
développant de nouvelles compétences.
- La durée de vie des équipements diminue pour cause d’obsolescence, et leur coût de
plus en plus élevé. Cela nécessite un accroissement de la durée d’utilisation des
équipements par l’adoption de diverses formes d’aménagement du temps du travail.
Le tableau suivant met l’accent sur un certain nombre de changements technologiques ainsi que
leurs conséquences sur les politiques RH :
Changements technologiques
Changements technologiques Conséquences
Transformation des métiers Nécessité d’adaptation des salariés
Disparition de certains métiers Améliorer les qualifications
Nouvelles compétences requises Investissement en formation
Accroissement de la productivité Sureffectif à gérer
4- L’environnement économique :
Ces dernières années sont marquées par l’accentuation et l’internationalisation de la
concurrence, le ralentissement de la croissance économique et la saturation des marchés. Ces
changements imposent à l’entreprise des efforts en termes d’innovation, de flexibilité, de
productivité et de qualité. Pour conserver sa compétitivité dans ce contexte l’entreprise doit
mobiliser tout le potentiel de ses hommes : leur imagination, leur professionnalisme, leur
motivation, leur responsabilité, leur autonomie, leur capacité d’évoluer.
Changements économiques
Changements économiques conséquences
Internationalisation de la concurrence Nécessité de la mobilisation de tout le
potentiel des hommes
Développement des incertitudes Difficulté d’établir des prévisions fiables
économiques Manque de visibilité à court et moyen termes
Nécessité de maintien de compétitivité
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Face à l’augmentation des prix de certaines matières premières et aux tendances inflationnistes,
l’organisation doit songer à des modifications dans sa politique de production en utilisant plus
de machines et en baissant ainsi les frais dont les salaires. De l’autre côté les employés vont
demander une augmentation de leur rémunération pour conserver leur pouvoir d’achat.
Par ailleurs, selon le taux de chômage, l’organisation peut soit éprouver des difficultés
à recruter des ressources humaines, ou au contraire avoir une marge de manœuvre plus grande
quand la main d’œuvre est surabondante.
5- L’environnement politique :
La direction des ressources humaines, doit prendre en considération les caractéristiques de
l’environnement politique avant de mettre en place une stratégie RH
- Déréglementation dans divers secteurs
- Reconnaissance des droits individuels
- Changement des lois
- Stabilité politique
6- L’environnement légal
Connaitre l’environnement légal de la fonction RH est une priorité pour l’entreprise, dans ce
sens l’entreprise est tenue de respecter la vie des travailleurs dans le cadre de l’équité et la
justice, ainsi qu’en assurant une bonne santé au travail. Il faut également garantir aux employés
un milieu de travail caractérisé par la sécurité et la liberté.
7- L’environnement éthique
L’entreprise doit tenir compte des éléments éthiques, du fait qu’ils influencent largement les
pratiques RH mises en place par la fonction RH
Parmi les éléments qu’il faut prendre en considération dans ce sens on trouve :
- Les préoccupations sociétales
- Les préoccupations environnementales
- Les codes de la déontologie et de la bonne conduite
- Emergence de la responsabilité sociale de l’entreprise
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CHAPITRE II : LE RECRUTEMENT ET INTEGRATION
Les ressources humaines jouent un rôle central dans la vie de l’organisation, il est
important de s’entourer de collaborateurs ayant les capacités, les compétences, la
personnalité… les plus en adéquation possible avec le poste à occuper afin de maximiser
l’efficacité des Ressources Humaines de l’organisation. Le recrutement est un outil clé de la
gestion des ressources humaines puisqu’il permet à l’entreprise de jouir des compétences dont
elle a besoin.
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Une embauche s’inscrit en théorie dans le cadre d’une politique de recrutement ou de
dotation et plus précisément d’une politique d’emploi, puisqu’elle est conditionnée par les
activités de rémunération et d’évolution du futur collaborateur au sein de l’entreprise.
En effet, le choix d’une personne est en dernier lieu fonction des options RH et plus globalement
de la stratégie de l’entreprise, mais aussi de son environnement interne et externe.
Ainsi au-delà des procédures et techniques standardisées, le choix d’un cadre par exemple
dépend de manière étroite des choix explicites ou implicites en matière de stratégies justifiant
tel processus et pas un autre.
1- Définition du recrutement :
Le recrutement est une activité qui vise à pourvoir des postes offerts et vacants dans
une organisation. Le recrutement consiste à attirer un nombre suffisant de bonnes candidatures
possédant des qualifications et de la motivation par rapport aux postes offerts.
Il faut donc vérifier si les RH dont elle dispose sont suffisantes pour atteindre ses
objectifs.
Un recrutement est une démarche à fort enjeu pour l’entreprise, c’est un projet en soi qui exige
de se poser les bonnes questions en amont.
Le tableau suivant résume les principaux enjeux qu’on doit prendre en considération lors d’un
processus de recrutement :
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Enjeux du recrutement
Enjeux Signification
3- le processus de recrutement :
Le processus de recrutement est fortement lié à la stratégie de l’entreprise. Pour cette dernière,
le recrutement contribue à atteindre des objectifs clés : Inciter les personnes compétentes à
postuler pour un poste donné; Augmenter la capacité de l’entreprise de répondre à la demande
de ses clients.
C’est un processus compliqué et à enjeux forts, dans tous ses états et ses étapes, ce processus
comprend selon Jean Marie Perreti, 4 grandes étapes chacune de ces étapes est subdivisée en
sous étapes. Il s’agit essentiellement de :
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- 3éme étape : sélection des candidats
- 4éme étape : concrétisation
A- La définition du besoin
Demande de recrutement
Décision de recruter
Définition du poste
Définition du profil
La demande fait l’objet d’un examen hiérarchique, le pouvoir de recruter peut être plus au
moins décentralisé. Il se situe à un niveau différent pour un remplacement (effectif global
inchangé) ou pour un poste supplémentaire.
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Les solutions alternatives (travail temporaire, stagiaire, contrat à durée déterminée, personnel
mis à la disposition par une entreprise extérieure, sous-traitance), sont également envisagées.
Toutes les possibilités de modification de l’organisation du travail et de la répartition des tâches
sont étudiées avant de préciser à quel emploi sera affecté le nouveau recruté. La décision de
procéder à un recrutement est généralement prise au plus haut niveau. cette décision précise, la
nature du contrat envisagé, (CDI ou non), et les horaires (temps plein ou non)
Il ne peut y avoir de recrutement sans définition du poste ou bien la fonction, s’il n’existe pas
de descriptif adéquat ou actualisé, il est nécessaire de l’établir ou de le réviser à l’occasion du
recrutement.
La description du poste présente tous ces aspects importants, afin notamment de permettre le
bon déroulement des opérations de recrutement. Le succès ou l’échec d’un recrutement dépend
de la qualité de la description. Il faut pouvoir donner aux candidats une information complète
et objective. La description du poste doit correspondre à la réalité, lorsque le poste existe déjà
on procède à son analyse.
Analyse du poste : l’analyse est une des clés de voute de la GRH, elle présente une large
gamme d’utilisation au-delà du recrutement (notamment pour déterminer la rémunération de
base)
- Ce qui est fait dans la réalité (le poste tel qu’il est et non pas tel qu’il doit être)
- Doit être liée aux taches (non à la personne)
- Identification de l’emploi
- Mission de l’emploi
- Situation dans la structure
- Inventaire des attributions
- Description des activités (informations initiales, informations complémentaires, circuit
de communication…)
- Marge d’autonomie
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- Contrôle par le supérieur
- Moyens humains et matériels
- La mission confiée : cette rubrique comprend entre autres, les buts, et les finalités du
poste, le niveau hiérarchique, les tâches à accomplir.
- Les compétences nécessaires : la fiche distingue les compétences transverses, pour
tous les postes de l’entreprise de ce niveau, ou dans cette fonction et les compétences
spécifiques propres au poste
- Le profil du candidat : il est défini, notamment par la formation indispensable, la
formation souhaitée, l’expérience nécessaire, les compétences spécifiques exigées.
La recherche des candidats se fait sur le marché interne de l’entreprise, ainsi que sur le marché
externe.
Les postes vacants sont généralement proposés en priorité aux salariés de l’entreprise, dans le
cadre des politiques de mobilité interne ou dans le cadre de la politique de promotion interne.
L’expression du recrutement interne est fréquemment retenue pour souligner que même si le
candidat est déjà salarié de l’entreprise, il doit affronter les différentes étapes de la procédure
et parfois passer les mêmes tests qu’un postulant externe.
- L’existence d’un système d’information sur les postes à pourvoir, dans ce sens les
entreprises, se sont fréquemment dotées des systèmes intranet
- L’exploitation directe des informations disponibles notamment des entretiens annuels
d’appréciation
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La promotion interne présente des limites, elle prend parfois en compte d’avantage les résultats
passés que les aptitudes à remplir le nouveau poste. Soit que de bonnes performances qui
accélèrent la carrière jusqu’au niveau d’incompétence.
- au souhait de comparer les candidats internes aux candidats externes afin de disposer
d’informations sur les niveaux relatifs des marchés interne et externe du travail
- au souci d’enrichir le potentiel interne par l’apport de sang nouveau ou de rajeunir la
pyramide des âges,
- à l’impossibilité de trouver dans l’entreprise le profil recherché
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La fonction : intitulé, objectifs, évolution possible
Le profil recherché : formation, expérience, âge
Les avantages : rémunération, formation, autres avantages
Le mode de contact : email, téléphone, adresse
La rédaction de l’annonce est d’une grande importance, si elle est explicite, claire, sans
ambiguïté dans la définition de la fonction, et des critères professionnels retenus, elle aura plus
de chances d’être lue par le petit nombre de candidats correspondant au poste. Au contraire si
les termes en sont vagues, un trop grand nombre de candidats avec une qualification parfois très
éloignée de celle qui est nécessaire se proposeront. Donc il est préférable de ne susciter par
l’annonce que des candidatures bien adaptées.
• L’internet : Depuis 1977, les entreprises, utilisent internet de façon croissante, elles
diffusent leurs offres sur leurs sites internet, et reçoivent un flux croissant de
candidatures spontanées, ou sollicitées par cette voie.
• L’approche directe : pratiquée par les chasseurs de têtes, l’approche directe se
développe. Elle favorise le recrutement de personnalités non susceptibles d’être
approchées par les autres voies. La méthode consiste à identifier dans d’autres
entreprises les candidats qui correspondent au profil, à entrer directement en contact
avec eux et à faire une proposition à des personnes qui n’avaient pas manifesté
l’intention de changer de poste. La recherche directe est un métier à part entière qui
suppose des qualités de discernement et de communication, elle nécessite un
accompagnement à la fois serré et souple du candidat.
• Les autres moyens : d’autres sources se développent
Les stages : ils sont un tremplin pour les jeunes diplômés, car un certain nombre
de stages de fin d’étude, débouchent sur une proposition de recrutement
La transformation de CDD en CDI, elle constitue, elle aussi une source de
recrutement, c’est le cas également du recrutement définitif d’intérimaires.
La sélection affronte un problème majeur qui est la masse des candidats. En effet rencontrer
tous les candidats est pratiquement impossible, comment dans ce cas-là trier de manière
optimale des candidats susceptibles d’être retenus dans un premier temps, en attendant de
dénicher le candidat idéal.
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Le traitement des candidatures doit ainsi se référer au trio : CV, entretiens et tests, pour opérer
une sélection dans des conditions économiques acceptables. A travers ces trois sources
d’information on peut en principe se faire une idée précise sur le profil du candidat et le situer
de manière discriminante par rapport autres candidats.
C-1 : Le CV
La sélection débute par l’analyse des lettres de candidatures et des curriculums vitae, une
première confrontation entre des caractéristiques des postulants, avec les exigences de
l’entreprise conduit à une élimination importante.
Une première élimination se fait sur des critères relativement simples. Les réponses retenues
font l’objet d’un examen approfondi, afin de limiter le nombre de candidats pour la suite du
processus. La qualité de la lettre et celle du CV ont ici un impact important.
Pour le candidat, un CV ou une lettre de motivation doivent indiquer ses réelles aspirations et
intentions, ce qui est tout le contraire de la standardisation qu’on relève de plus en plus à la
lecture de ces deux documents censés représenter un profil et une personnalité uniques via un
parcours cohérent en général.
Il s’intéressera simultanément voire de manière privilégiée aux traits de personnalité qui lui
permettront de confirmer ou d’infirmer son pronostic et de l’éclairer autant que possible dans
sa décision.
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C-2 L’entretien
Pour certains auteurs, l’entretien reste l’outil ou la phase de sélection la plus décisive
même dans les entreprises publiques qui recourent essentiellement au concours pour recruter
ou promouvoir.
Le candidat peut subir plusieurs entretiens entre cabinet de recrutement, recruteur interne en
entreprise et certains des supérieurs hiérarchiques selon l’importance et le niveau hiérarchique
du poste à pourvoir.
L’entretien peut être ou non « structuré » selon un processus prédéterminé et des séquences
différenciées en vue de recueillir des données complémentaires renvoyant tantôt aux exigences
du poste, tantôt à son expérience, son parcours et à sa personnalité.
Aujourd’hui l’entretien structuré est une garantie technique qui atténue les biais de subjectivité
de manière générale en permettant par ailleurs de comparer les candidats sur des critères précis
et discriminants.
Quant à l’entretien « en situation », réputé pour sa meilleure valeur prédictive, il est centré sur
l’activité professionnelle autour d’incidents significatifs rencontrés en situation professionnelle.
Le recruteur est amené à repérer les comportements pertinents identifiés en amont par les
hiérarchiques, titulaires du poste et ou des consultants ou experts comme étant des prédicateurs
de l’adéquation profil poste et de la qualité professionnelle du candidat.
- Informer le candidat sur l’entreprise, sa stratégie, les profils recherchés, les perspectives
offertes et le poste à pourvoir ainsi que ses caractéristiques.
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- Permettre au candidat de s’exprimer, pour qu’il donne un maximum d’informations sur
son passé professionnel, ses aspirations, ses compétences, ses qualités relationnelles et
managériales etc. c’est l’occasion pour le candidat de défendre ses points de vue et ses
expériences avec des arguments convaincants.
Il est important que les responsables opérationnels menant des entretiens bénéficient d’une
formation spécifique.
L’utilité du test est plus de procéder à une comparaison des candidats qu’une analyse du profil
dans l’absolu.
- Faire apparaitre les points faibles éventuels pouvant constituer des contre-indications
pour le poste
- Classer les aptitudes des candidats parmi lesquels choisir, assurer les adéquations entre
les profils respectifs et le poste.
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Les tests d’aptitudes : pour une tache donnée, ils donnent lieu à des mesures précises,
et ils ont en général une bonne valeur prédictive concernant l’efficacité requise dans
l’activité considérée.
Les tests de personnalité : ils visent à cerner la personnalité du candidat, ce sont des
tests très délicats à interpréter, et doivent être confiés à des psychologues. Le test de
personnalité peut néanmoins constituer la base d’un approfondissement dynamique
cette fois de la personnalité du candidat, mais il exige beaucoup plus de temps dans un
processus de recrutement. Son utilité dans le cadre d’un bilan compétences par contre
est incontestable.
Les tests de situation : ils visent à intégrer les éléments de la tâche et ceux de la
personnalité. Ils tentent de mettre le postulant dans la situation la plus proche de sa
future situation professionnelle. Leur difficulté de conception limite l’utilisation de ces
outils, pourtant très adaptés aux problèmes de sélection.
Alors que les tests expriment la « qualité » du candidat, aujourd’hui ce sont les essais
professionnels et les centres d’évaluation ou assessment centers, qui ont pris le dessus par
rapport aux tests puisqu’ils sont censés représenter des tâches professionnelles que le candidat
doit exécuter.
D- La concrétisation
D-1 la décision
Une fois les entretiens et les tests éventuels achevés, le service interne ou le cabinet externe
chargé du recrutement, le responsable demandeur du recrutement et le responsable hiérarchique
demandeur examinent les dossiers des candidats retenus.
La réunion de synthèse entre les différents interviewers permet une confrontation des opinions
émises sur les différents candidats.
La décision finale est généralement prise par le responsable hiérarchique, à partir de l’ensemble
des données recueillies.
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Le candidat reçoit lors des négociations d’engagement, le compte rendu de l’appréciation portée
sur lui comprenant notamment le pronostic favorable justifiant la décision du recruteur. La
signature du contrat marque l’accord des deux parties.
Le salarié reçoit après son embauche un document indiquant, l’identité des parties, le lieu de
travail, le titre du salarié ou la description sommaire du travail, la date du début du contrat, les
divers éléments du salaire et la périodicité du versement, la durée du travail journalière ou
hebdomadaire.
Certaines clauses peuvent être, introduites lorsque la fonction le justifie : clause de mobilité,
en prévision de futurs déplacements, clause de non concurrence, clause d’exclusivité, clause de
responsabilité personnelle.
D-4 L’accueil
Une fois la décision prise, de recruter le candidat, il faut à la date convenue faire entrer le
nouveau collaborateur et assurer dans les meilleures conditions son accueil et son intégration,
cela implique le respect des démarches légales réglementaires et conventionnelles.
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E- L’intégration
La période d’intégration dure plus longtemps que la simple période d’accueil, le suivi de
l’intégration doit s’étendre sur une longue période avant que le nouveau salarié n’entre dans le
système d’appréciation général. Ce suivi repose généralement sur un rythme plus rapide
d’entretiens individuels.
Le suivi est particulièrement important pendant la période d’essai puisque dans ce laps de temps
les deux parties peuvent revenir sur leur décision.
Pendant la durée de l’essai, les parties en présence s’intéressent à toutes les règles qui régissent
les rapports entre employeur et salarié.
La seule différence essentielle est la nature du contrat, le contrat d’essai est différente du contrat
définitif surtout concernant le régime de la rupture applicable. Le contrat d’essai peut à tout
moment être rompu sans qu’il y ait lieu d’observer un quelconque délai de prévenance. La
période et la durée de l’essai doivent être fixés dans le contrat.
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CHAPITRE 3 : L’EVALUATION
L’évaluation occupe une place majeure en matière de la GRH car elle détermine de
nombreuses pratiques comme :
· La formation,
· La promotion,
· La mobilité,
· La rémunération…
Ensuite, de nombreux aspects concernant la personne donnent lieu à une évaluation (nous
utilisons le terme d’évaluation le considérant plus large que celui d’appréciation, qui concerne
la pratique en entreprise (selon Cadin et al. 2002). Notons toutefois qu’évaluation et
appréciation sont souvent employées l’un pour l’autre.
Ainsi sont évoqués les termes : évaluation de recrutement, évaluation en vue d’une formation,
évaluation de rémunération…
La difficulté de l’évaluation réside dans le fait qu’elle pose la question des critères d’évaluation
(de leur définition stricte ou large) et de leur acceptation par les intéressés. Elle suppose donc
une échelle de valeurs communes entre tous les acteurs.
Une question cruciale est celle du caractère juste de l’évaluation : le salarié peut estimer que
ses compétences, efforts, comportements n’ont pas été bien évalués, que l’évaluation se fait à
la tête du client, que tous les aspects le concernant dans le cadre du travail ne sont pas pris en
compte, qu’un de ses collègues a eu une meilleure évaluation alors qu’il travaille moins bien
que lui…La perception de justice ou d’injustice liée à l’évaluation détermine en partie son
acceptation par le salarié et donc la légitimité de cette pratique dans l’entreprise. A noter que la
perception de justice n’est pas seulement, liée au résultat de l’évaluation (justice distributive)
mais aussi aux procédures d’évaluation et à la mise en œuvre de l’évaluation (justice
procédurale), ainsi qu’au comportement de la personne chargée de l’évaluation (justice
interactionnelle).
Pourtant, l’évaluation est souvent présentée comme quelque chose de simple, un entretien
annuel avec le N+1 qui dispose d’une grille plus ou moins formelle (du guide d’entretien à la
Grille de critères).
L’entretien n’est que la face visible de l’évaluation et l’image de simplicité est en fait erronée.
Le principal défi que doit relever l’évaluation est l’acceptation des personnes intéressées, les
évalués et les évaluateurs. Afin de ne laisser qu’une place réduite à la subjectivité, la première
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règle à observer en matière d’évaluation est l’entente autour des valeurs évoquées plus haut
(identité de vocabulaire, de terminologie…), de reconnaissance des attributions de chacun, des
modalités de réalisation, des causes et des conséquences, tant pour l’évalué que pour
l’évaluateur.
1- Définition de l’évaluation
Selon Sekiou. Blondin (1993) L’évaluation des ressources humaines est un ensemble de
procédures systématiques destinées à juger les qualifications et les mérites des membres de
l’organisation.
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Pour l’entreprise, l’évaluation contribue principalement à :
- suivre la contribution de chacun à la réalisation des objectifs
- maîtriser la politique de l’emploi en connaissant le potentiel des compétences actuelles
et futures, en suivant et en rationalisant les décisions individuelles ;
- contrôler la hiérarchie et la structurer en repérant les dysfonctionnements ;
- améliorer le système d’informations ;
- évaluer les cadres appréciateurs.
Pour le management l’évaluation permet au cadre :
- de réaliser un diagnostic de son unité ;
- d’améliorer les relations avec les collaborateurs.
- Remarque : l’appréciation traduit la manifestation du rôle RH du cadre dans son unité,
complétée par d’autres fonctions telles que la formation de ses agents et l’animation
harmonieuse du groupe.
Pour la GRH l’évaluation représente :
- la gestion qualitative et quantitative des emplois ;
- l’évolution des grilles de qualification ;
- la gestion des rémunérations ;
- la formation ;
- la gestion des carrières.
Pour l’apprécié, l’évaluation est significative :
- d’amélioration du travail, d’autonomie, d’appréciation des compétences grâce au feed-
back ;
- de possibilité de s’exprimer ;
- de connaître son supérieur ;
- d’exprimer ses désirs en termes d’évolution de carrière…
Le problème tient souvent à la multiplicité des objectifs visés, car il semble difficile qu’un seul
outil permette de les atteindre tous. Il convient donc de bien définir ce qu’il est souhaitable de
réaliser, sans être trop ambitieux, et de mettre en place l’évaluation adaptée.
L’existence d’objectifs est nécessaire afin de légitimer l’évaluation (notamment lorsque les
effets sont réels) et d’éviter qu’elle devienne un rituel sans fondement.
31
2.2. Que doit-on évaluer ?
L’évaluation concerne les attributs des personnes dans telle ou telle situation et donc, ne
concerne pas toujours les mêmes caractéristiques. On peut évaluer :
- la personne de façon globale, dans un environnement « général » ;
- les comportements au travail, individuels ou collectifs ;
- le potentiel ;
- les compétences…
Les finalités de l’évaluation ou de l’appréciation sont :
- Les compétences du salarié en rapport avec les exigences du poste et les moyens
alloués ;
- les performances individuelles ;
- la qualification professionnelle, le positionnement dans la classification et le parcours
professionnel du salarié ;
- les besoins de formation du salarié et ses attentes en matière d’évolution
professionnelle.
La difficulté réside dans le fait que ces objets d’évaluation sont souvent liés. Ainsi évaluer les
résultats revient à évaluer comment ils ont été obtenus, et donc les comportements au travail.
Une fois l’objet de l’évaluation choisi, il faut rendre clair sa définition et les critères
d’évaluation. Si les résultats sont à évaluer, il convient d’abord de déterminer la valeur attribuée
au terme « résultat » (nombre de pièces produites, qualité..), de définir les différences entre
résultat individuel et collectif, puis de déterminer les critères d’évaluation…Ceci afin de réduire
toute interprétation concernant la part subjective de l’évaluation.
A cet effet il est alors nécessaire d’identifier les acteurs de l’évaluation afin de coordonner
l’échange qui doit se produire.
2.3. Qui participe à l’évaluation ?
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les producteurs qui mettent en œuvre l’évaluation, d’ordinaire il s’agit du cadre de
proximité
Les destinataires, utilisateurs de l’évaluation, qui usent des résultats, des rapports, etc.,
soient les services RH ou la direction de l’entreprise ;
L’ensemble des salariés qui constitue la population à évaluer. Souvent le choix se fait
entre cadres/non cadres et évaluation individuelle ou collective. La détermination de la
population à évaluer oriente les choix quant aux méthodes et aux conditions de
participation des personnes à l’évaluation. Dans les établissements publics les agents
sont évalués sur l’ensemble de la pyramide hiérarchique. Un salarié peut occuper
plusieurs de ces rôles, en cas d’auto-évaluation, il est à la fois producteur et évalué. Il
peut être concepteur dans le cadre d’une négociation des objectifs de l’évaluation.
Pour une évaluation conçue comme telle, globalement, certains principes doivent être
respectés :
Mesure objective et subjective de la performance,
Adaptabilité des critères,
Cohérence des critères avec l’objet de l’évaluation,
Ne pas lier évaluation et licenciement,
Former les appréciateurs et les appréciés,
Rechercher la transparence
Respecter le cadre réglementaire (code du travail et conventions collectives).
De façon restreinte, des temps indispensables fixent matériellement l’évaluation. Il s’agit de :
• La date de l’appréciation qui relève d’un choix par rapport aux périodes de tension, de
calme, à la réalisation des plans salariaux ; de fait, par rapport à la vie, aux mouvements
et au rythme de l’organisation ;
• l’élaboration et la validation de la grille ;
• l’information et la formation des appréciateurs ;
• le lancement de l’appréciation
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• les tableaux de bord
• l’archivage.
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pour conserver sa position (élargissement de la clientèle et conséquemment, appréciation des
vendeurs en fonction des ventes conclues…).
L’évaluation poursuit une certaine logique G. Donnadieu (in Weiss, 2005, p.345 et suivantes)
propose quatre modèles d’évaluation des emplois selon que l’on se fixe sur le poste et/ou les
compétences. Ces évaluations sont importantes dans la mesure où elles déterminent le
référentiel à partir duquel le salarié va être évalué.
Les approches emploi de nature globale :
Principe de l’évaluation des emplois les uns par rapport aux autres, pour les classer par ordre
d’importance. Cette évaluation se fonde sur ce qui constitue l’emploi. Les emplois de
l’entreprise sont classés en fonction de leur contribution, de leur valeur pour l’entreprise.
Les conventions collectives classent les emplois en fonction de critères généraux
caractéristiques des emplois d’une branche. Chaque emploi est défini en fonction de sa position
par rapport aux critères.
Les approches de nature « critèrielle » :
Prise en compte des connaissances professionnelles nécessaires au poste mais aussi des
exigences physiques, des conditions de travail et des risques professionnels, des qualités
morales. Ceci conduit à une description analytique du travail avec une échelle de cotation
précise pour chaque critère. Logique des classifications par critères classant.
les approches purement compétences :
Volonté de mesurer les compétences en dehors de références à l’emploi occupé.
les approches mixtes (emploi/compétences)
- Décomposition de l’emploi en activité et recensement des compétences requises par la
situation de travail. Les pratiques mettent en exergue l’une ou l’autre des démarches.
Décomposition de l’emploi en activités selon la logique des critères classant,
développement de nomenclatures qui permettent de décrire les emplois en introduisant
leur spécificité et en permettant d’assouplir leur définition
- Segmentation des emplois à partir des compétences : identification de toutes les
compétences nécessaires au poste (et pas de toutes celles détenues par le salarié) grâce
à l’utilisation de compétences génériques qui peuvent être retrouvées dans différents
contextes professionnels.
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3-1 l’appréciation des compétences
Les méthodes d’appréciation ont évolué depuis les années 1960-70. Souvent critiquées en
raison de leur manque d’objectivité et de pertinence des critères utilisés, l’appréciation se basait
sur quelques critères identiques (organisation, qualités relationnelles, application…) pour tous
les salariés quel que soit le niveau de leur poste (ouvrier, employés, agent de maîtrise…).
L’influence de l’exigence croissante par rapport aux compétences développées par les
personnes, ont dirigé vers l’affinage des critères afin d’en rendre compte.
D’où l’évaluation en fonction de référentiels de compétences qui différencie les critères selon
les types de poste (analyse de la fonction à remplir et traduite en comportements différents selon
les niveaux de poste).
Notons le caractère parfois réducteur des référentiels de compétences étant donné le
développement croissant du nombre des compétences sollicitées. Le contenu des postes en
devient de plus en plus flou (surtout dans les emplois tertiaires). La tendance à la multiplication
des critères devient risque de complexité des évaluations.
L’entretien individuel d’évaluation joue aussi un rôle fort dans ce mécanisme auquel s’ajoutent
les pratiques croissantes d’auto évaluation proposées au salarié. Ces dernières doivent inciter le
salarié à avoir un rôle plus actif dans le développement de ses compétences et l’expression de
ses besoins. En définitive, face aux exigences des postes, des entreprises, la façon d’optimiser
l’utilisation du capital humain réside dans l’évaluation du potentiel de chacun, sa capacité à
s’adapter, et à répondre spontanément à de nouvelles exigences…
La question est, bien sûr, celle de la mesure du potentiel. Remarque : la focalisation sur le
potentiel et son expression dans le cadre de l’entreprise et du poste se traduit par les pratiques
de coaching qui visent à accompagner « les personnes et les équipes pour le développement de
leurs potentiels et de leurs savoirs faire dans le cadre d’objectifs professionnels».
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besoins de formation managériale des cadres qui doivent envisager ces contacts comme des
moments de soutien plus que de contrôle. L’évaluation de la performance nécessite en outre
que l’on puisse se référer à des indicateurs reconnus afin de garantir l’objectivité de
l’évaluation. Exemples : le montant du chiffre d’affaire, respect des délais…la difficulté réside
dans le fait que certaines fonctions se prêtent mal à une évaluation en termes de résultats.
Enfin, une évaluation de performance doit être couplée avec un système de récompenses qui
peut se retrouver dans la rémunération variable. Les systèmes d’évaluation de la performance
posent en outre la question de l’équilibre entre le collectif et l’individuel, la récompense des
comportements individuels pouvant nuire à la performance du groupe.
Ces méthodes sont d’origine anglo-saxonne et basées sur l’idée que pour évaluer de façon
Correcte les compétences et qualités d’un collaborateur, il faut prendre en compte les points de
vue de sa hiérarchie mais aussi les avis de ses subordonnés et interlocuteurs habituels.
Trois niveaux d’appréciation sont ainsi identifiés :
à 180°: prise en compte des pairs et supérieurs hiérarchiques.
à 360°: au regard de l’avis des subordonnés, pairs et responsables hiérarchiques
à 540°: en élargissant par la prise en considération des fournisseurs et des clients.
Les compétences généralement retenues dans ces modes d’évaluation sont les suivantes :
savoir communiquer avec des interlocuteurs divers ;
faire preuve de sens stratégique ;
savoir partager une vision claire des principaux objectifs visés ;
susciter l’adhésion aux nouveaux projets et au changement ;
savoir organiser le travail de façon efficace ;
soutenir la motivation de ses équipes ;
assurer le suivi de ses activités et des performances de l’équipe ;
favoriser l’innovation ;
faire preuve de sens éthique et d’intégrité ;
savoir gérer la diversité.
Aussi séduisant soit-elle, l’évaluation à 360° est un outil sophistiqué qui demande une
construction minutieuse (test ou questionnaire qui doit être adapté et cohérent avec les valeurs
de l’organisation et dont le traitement doit déboucher sur un plan de développement…)
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Cet outil n’est pas un simple gadget. Ce type d’évaluation est cohérent avec le mode
d’organisation du travail en équipe, qui rend nécessaire une évaluation supplémentaire à celle
du supérieur hiérarchique (équipe transversale dans les entreprises).
A ceci s’ajoute une réduction de l’encadrement qui provoque le fait que chaque cadre de
proximité (N+1) a de plus en plus de subordonnés rendant difficile l’évaluation de tous. Enfin
ceci permet de diffuser en interne les problématiques de qualité et de satisfaction des clients.
Ces méthodes posent toutefois des difficultés :
il s'agit d'un processus coûteux, une série importante de personnes en contact avec le
salarié sont impliquées.
l'évaluation 360° ne s'adapte pas facilement à toutes les cultures sur le marché du
travail.
les salariés craignent souvent des mesures de rétorsions de la part de l'évalué,
marginalisation de certains collaborateurs, règlement de comptes. L’évaluation à 360°
n'a de sens que si elle est conforme au management général de l'entreprise. Elle ne se
décrète pas dans n’importe quelle organisation !
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3.5. La gestion individuelle des parcours professionnels
Avec la logique de parcours professionnel, on assiste au renforcement du rôle du gestionnaire
RH dans l’entreprise. La mobilité et l’évolution du salarié dans son service et entre services
introduit la présence du GRH dans un environnement appartenant jusqu’alors au cadre de
proximité qui gérait la promotion au sein de son service.
L’utilisation d’entretiens, la participation à des bilans professionnels et de compétences permet
de connaître le salarié, de définir un parcours professionnel, de proposer des formations…
Quelques difficultés interviennent inhérentes au fait que définir un parcours en fonction d’un
entretien relativement court, de critères plus ou moins pertinents établis et réalisés par un cadre
de proximité ou un GRH plus ou moins objectif, apparaît comme un exercice extrêmement
périlleux. Les comités de carrière interviennent pour pallier ces défauts.
Elles sont liées à la densité des objectifs assignés à l’entretien d’appréciation (individualiser les
rémunérations de façon objective, proposer des plans de formation, identifier les orientations
professionnelles souhaitables et souhaitées…).
Des questions se posent sur la pertinence même de l’appréciateur selon les objectifs (détient-il
les informations pertinentes ?) et du temps utilisé en préparation, réalisation et compte rendu
des entretiens pour des unités de travail importantes.
Les processus de décisions peuvent se montrer incohérents, notamment lorsque la carrière ne
dépend pas directement de l’entretien. Quel est l’intérêt de parler des souhaits des salariés lors
de l’entretien ?
L’absence d’enjeux réels de l’entretien, promu par la seule obligation réglementaire, devient
ritualisation et non réalisation des entretiens. Ceci entraîne la déresponsabilisation des
supérieurs hiérarchiques expliquant que la décision concernant un salarié ne relève pas de leur
responsabilité mais du sommet stratégique de l’organisation.
L’implication simplement verbale des dirigeants ne fait-elle pas le jeu de l’échec du processus
alors que l’exemplarité qui favorise la légitimité du processus constitue fréquemment un gage
d’acceptabilité et de réussite.
Le besoin de formation des appréciateurs et des appréciés est important. Les écueils
apparaissent surtout liés à la pluralité des attentes à l’égard de l’appréciation. Celles-ci ne
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peuvent être toutes satisfaites. Pour autant, cette démarche ne doit pas être abandonnée étant
donné que certaines voies d’amélioration restent ouvertes.
4-1 Les voies d’amélioration :
Cadin et ses collègues proposent différents cadres théoriques (sociologie, culture nationale,
sociologie interactionniste) qui permettraient d’améliorer et de modifier les pratiques
d’appréciation.
La théorie de la sociologie de la régulation (Jean Daniel Reynaud, 1988, Les régulations dans
les organisations, revue française de sociologie) invite à prendre en compte les règles tacites
souvent à l’œuvre dans les organisations plutôt que de se focaliser sur les règles formelles et les
résistances qu’elles suscitent.
Cette théorie propose que des règles de contrôle, élaborées par la direction, rencontrent une
régulation autonome des salariés (règles tacites). La rencontre entre les règles de contrôles
(formelles) et les règles tacites donnent lieu à une régulation conjointe sous forme de
négociation qui aboutit à un compromis ou à un équilibre.
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CHAPITRE 4 : LA FORMATION
Occuper un poste de travail dans une organisation implique que l’employé exécute le
travail de façon à répondre aux exigences de l’employeur. Il existe donc une relation très étroite
entre la formation d’un employé et son rendement au travail. Quel que soit le travail à réaliser,
l’employé doit posséder des connaissances : savoir comment effectuer le travail ; maîtriser des
habilités : être capable de faire le travail ; et adopter les attitudes requises : vouloir faire le
travail.
Ces capacités se traduisent dans des comportements qui rendent l’employé apte à bien
travailler et lui permettent d’obtenir les résultats planifiés pour lesquels il a été embauché.
Toutes les activités de formation se réfèrent aux programmes mis en œuvre pour améliorer le
rendement actuel et futur des employés. Or il est rare que la formation initiale d’une personne
la prépare directement à exercer toutes les responsabilités de son poste, et qu’elle possède
effectivement toutes les caractéristiques nécessaires pour fournir le niveau de rendement
attendu. L’amélioration de la productivité des employés, appuyée par une approche de gestion
faisant appel à la participation et à la formation, constitue d’ailleurs le secret des organisations
performantes d’aujourd’hui.
La formation est devenue l’une des préoccupations majeures des responsables des
ressources humaines, c’est sans doute parce qu’on a découvert qu’elle était un extraordinaire
levier du développement de l’entreprise et de compétences de tout salarié.
Les différentes évolutions des environnements créent sans cesse des nouvelles exigences et
doivent stimuler l’enrichissement des connaissances et des savoir-faire. Facteur d’ajustement
et d’adaptation, la formation est aussi un facteur de régulation sociale car elle peut être l’une
des clés de réconciliation entre le social et l’économique.
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Nous pouvons résumer les objectifs de la formation autour de deux grands volets :
Pour l’employé, les activités de formation visent à intégrer le salarié dans l’organisation
en lui permettant de maintenir ou d’améliorer son rendement au travail, pour
éventuellement accéder à des fonctions exigeant plus de responsabilités.
Pour l’employeur et l’organisation, les activités de formation et d’apprentissage
constituent un investissement dans ses ressources humaines. En améliorant la
productivité de sa main d’œuvre, l’organisation favorise l’optimisation de ressources
humaines mises à sa disposition, ce qui contribue à sa rentabilité à court et moyen terme.
Pour l’organisation, ces activités sont un outil de changement Indispensable dans le
contexte où le travail et les valeurs liés au travail changent rapidement. Elle doit recycler
constamment son personnel et s’occuper des nouveaux venus, qui sont en général plus
scolarisés et mieux formés. A l’échelle de l’organisation, ces programmes ont les effets
suivants :
• L’accroissement de la productivité ;
• Le développement de l’employé ;
• Le soutien au gestionnaire ;
• Le développement des carrières professionnelles ;
• Le développement organisationnel.
- Les méthodes axées sur la pratique ou sur les habilités et les comportements.
- Les méthodes axées sur le développement de la personne, l’acquisition de connaissances
et d’habilités plus théoriques.
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2.1. Les Méthodes axées sur la pratique
Ce groupe de méthodes tente en général de développer des habilités pour la manipulation de
matériel ou d’objets et la maîtrise des tâches à réaliser. Il s’agit en général des méthodes
suivantes :
L’intégration au poste de travail (ou formation sur le tas) : elle consiste à former le
personnel pendant qu’ils accomplissent le travail.
Le système de l’apprenti (ou le « coaching ») : l’employé apprend son travail avec un
supérieur hiérarchique ou un employé plus expérimenté que lui pendant une certaine
période.
La rotation de postes : Cette méthode est surtout utilisée pour les cadres et pour les
employés qui présentent le potentiel nécessaire pour accéder à des postes de niveau
supérieur, qui exigent plus de connaissances et impliquent plus de responsabilités.
La formation en atelier école : cette méthode reproduit le travail avec un matériel
semblable à celui qui sera utilisé dans une situation réelle par l’organisation.
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