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1 Nous suivrons F. SUARD, « La fonction des proverbes dans les chansons de geste des XIVe
et XVe siècles », dans Cl. BURIDANT (dir.), Richesse du proverbe, Université de Lille III,
1984, vol. 1, p. 132, en décidant de prendre en compte aussi bien les proverbes que les
expressions sentencieuses. Ce choix s’est fait en suivant et en complétant la liste établie par
Sandrine HERICHÉ dans son édition (J. WAUQUELIN, Les Faicts et les conquestes d'Alexandre
le Grand, Genève, Droz, 2000, pp. XCI-XCIII, désormais désignée par FCA) et en fonction
de notre propos, qui s’intéresse d’abord à la parole d’autorité et à une écriture qui cherche
l’esprit didactique et universalisant à tour gnomique, éléments constitutifs de la rédaction
d’un miroir de prince.
2 Contrairement à l’adaptateur en prose d’Erec et Enide, qui supprime un grand nombre de
proverbes, et réduit ainsi la valeur exemplaire de son récit, au profit de la narration. Sur ce
sujet, voir M. COLOMBO TIMELLI, « De l'Erec de Chrétien de Troyes à la prose du XVe
siècle: le traitement des proverbes », Le Moyen Français 42, 1998, pp. 87-113.
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3 Il faut ajouter à ces deux listes quatre proverbes énoncés par le narrateur et un par Roxane, la
femme d’Alexandre.
4 L’exemple que l’on trouve au paragraphe 168 est sur ce point exemplaire. L’allocution
d’Alexandre commence par une adresse à vocation de captatio benevolentiae (« O ! mes
treschiers amis et compaignons… ») et se termine par un proverbe.
5 P. ZUMTHOR , « L’épiphonème proverbial », Revue des Sciences humaines, 163 (1976), p.
316, mentionne E. FARAL, Les arts poétiques du 12e et du 13e siècle, Champion, Paris, 1982 :
d’après Geoffroy de Vinsauf, l’une des trois modalités de la conclusion est a proverbio. « Je
retiens comme caractéristique le fait que pour le rhétoricien médiéval l’emploi du proverbe
semble plus particulièrement lié à l’exorde et à la conclusion. »
6 Un proverbe clôture par exemple le paragraphe 37. Cet emplacement crée un effet de suspens
qui met en valeur, au début du chapitre suivant, le retournement effectué par Alexandre sur
un présage qui avait été interprété comme devant lui être défavorable.
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Les proverbes dans les Faicts et Conquestes d’Alexandre…
connaissance chez eux (« Comme vous sçavés que le chief ne poet sans les
membres ne les membres sans le cief »), soit en faisant semblant de s’étonner
de leur ignorance de vérités irrécusables (« Ne savés point que chien qui abaye
n’a force ne vertu de soy deffendre ? »). Le même procédé est utilisé par le
narrateur qui cherche, comme Alexandre avec ses soldats, à situer sa relation
au lecteur sur le plan d’une harmonie idéologique et d’une communauté de
valeurs : « Et vous savez que force pest le pré, comme on dit7 ».
François Suard a étudié le lien, consubstantiel quoique non essentiel, entre
le caractère épique d’un texte et le rôle joué par les proverbes. L’analogie entre
le genre romanesque et la forme rhétorique se porte sur plusieurs plans, celui
du contexte narratif – souvent des scènes de conseil, toujours tournées vers
l’action –, de la forme – par son caractère succinct et son balancement proche
de l’effet provoqué par la césure dans l’octosyllabe –, sur le plan du contenu
enfin : c’est une vérité exemplaire qui vise à fonder les valeurs du système
féodal. « Par cette exemplarité, le discours épique se révèle en symbiose avec
le discours sentencieux, qui fonde lui aussi le comportement par rapport à une
norme, et qui offre d’autre part l’avantage de situer hors de toute détermination
précise la source de son pouvoir8 ».
La parenté profonde qui unit le discours proverbial au propos épique n’a pas
enrayé l’évolution du proverbe et son adaptation aux métamorphoses du
roman. Sa forme adaptable et sa vocation à l’exemplarité, quel que soit le
modèle dominant, ont permis au proverbe de participer à l’évolution des
romans en prose à vocation de vérité historique. Wauquelin a travaillé à
reformuler la matière parémiologique de ses sources. Le renouvellement peut
aussi bien affecter la forme du proverbe, pour le rendre plus efficace, ou son
contenu. La parole gnomique n’est plus seulement maxime d’action, discours
sentencieux, ou gage d’historicité, elle est porteuse de l’idéologie
chevaleresque des cours du XVe siècle, et s’adapte aux idéaux courtois.
Le proverbe et la parole sentencieuse sont donc des éléments prépondérants
dans Les Faicts et conquestes, ouvrage qui se veut à la fois roman de
chevalerie, chronique et écrit moralisant. Jean Wauquelin garde les proverbes
qui se trouvaient dans ses sources (le roman d’Alexandre en alexandrins et
l’une des traductions en prose du roman du Pseudo-Callisthène9, du XIIe et du
XIIIe siècles, qui remportaient encore à l’époque de la compilation un grand
succès) et en insère d’autres ; mais la plupart des proverbes utilisés par Jean
Wauquelin avaient été ajoutés à la geste alexandrine à une étape antérieure. Au
moins huit des treize proverbes que Wauquelin a empruntés au roman en prose
avaient été ajoutés à ce roman au moment où il était traduit de l’Historia de
Preliis au XIIIe siècle. L’ajout de proverbes s’étant fait de façon constante au
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fur et à mesure des réécritures10, on peut supposer qu’il était vu comme une
amélioration nécessaire à apporter au roman. On comprend l’intérêt de ces
additions à la lecture d’un manuscrit du Roman d’Alexandre en prose du XIIIe
siècle qui se trouve à la Bibliothèque Nationale de France (BnF, fr.1375), dans
lequel un lecteur a marqué d’une accolade et parfois accompagné d’un dessin
dans la marge les phrases sentencieuses que nous retrouvons dans le roman de
Wauquelin : ce sont elles qui ont attiré son attention dans le roman et qui lui
ont plu11.
Wauquelin fait donc œuvre de réécriture, sans doute pour répondre aux
attentes d’un public. Les proverbes sont souvent conservés au même
emplacement, avec une formulation voisine de l’original, mais la pragmatique
du proverbe, tout en restant fidèle à ses objectifs premiers, est subtilement
remodelée. Les variantes peuvent être interprétées comme des raffinements
visant à renforcer l’art rhétorique d’Alexandre – admiré tant pour ses
initiatives stratégiques que pour son éloquence – mais aussi à séduire le lecteur
et à ajouter des subtilités enrichissant toujours davantage le sens des proverbes.
Le procédé de reformulation le plus couramment utilisé par Wauquelin
consiste à garder la forme d’ensemble du proverbe, en y ajoutant une répétition
qui, plus qu’une simple valeur d’insistance, semble correspondre à un procédé
stylistique à visée argumentative.
Le premier type de répétition est le redoublement synonymique avec
gradation, dans lequel on reconnaîtra un moyen de traduction et de
transposition du latin en français très courant. On peut en prendre pour
exemple la réécriture du proverbe suivant, qui se trouvait dans le Roman
d’Alexandre en prose : « O mi tres fort compaignable chevalier [...] Ja ne savés
vous que chien qui abaie n’a point de vigor en soi12 ? » et que Wauquelin
réécrit sous la forme suivante : « O my treschier amy et compaignon, […] ne
savés point que chien qui abaye n’a force ne vertu de soy deffendre13 ? »
Wauquelin a doublé le substantif : « n’a force ne vertu », redoublement qui
implique une gradation, de la force physique, animale, déjà présente dans
« vigor » du Roman en prose, à la valeur morale, le mot « vertu » ayant au
Moyen Âge le double sens de puissance physique et de puissance morale,
10 Le seul proverbe qui semble avoir traversé la tradition depuis les versions grecques est le
proverbe 124, 8 : « Chien qui abaye n’a force ne vertu de soy deffendre ». Il est, en effet, déjà
présent dans la rédaction du Pseudo-Callisthène, datée du IIIe siècle après Jésus-Christ (v°A
et β : I, 37 « Les chiens qui ne sont pas assez robustes pour se battre aboient très fort », C.
J OUANNO , Naissance et métamorphoses du roman d’Alexandre, domaine grec, CNRS
éditions, Paris, 2002, p. 324.
11 Je tiens à remercier ici Chrystèle Blondeau pour une remarque précieuse à ce sujet. Elle a
trouvé dans le ms fr.15103 de la BnF une version en alexandrins de Girart de Roussillon,
dont Wauquelin s'est sans doute directement servi puisque le volume était dans la
bibliothèque de Philippe le Bon. Les nombreuses manicules semblent désigner à l’attention
du lecteur, au moins au début du texte, exclusivement des proverbes. Peut-être ces notes sont-
elles de la main de Wauquelin, elles peuvent aussi avoir été faites par un lecteur
particulièrement attentif au propos sentencieux dans le roman.
12 FCA., 72, 23-28.
13 Ibid., 124, 6-9.
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trouve dès les premiers romans d’Alexandre, mais raffinés ici dans le sens
d’une expression courtoise de cette idéologie.
Dans sa première lettre à Alexandre, Porus menace le jeune conquérant en
lui faisant une leçon d’histoire : la Macédoine versait un tribut à la Perse, mais
la Perse a fini par dédaigner un si faible gain, car « tous nobles hommes
desirent plus fort les belles cozes larges et amples que les pettites19. » On
constate que cette phrase vient directement du roman en prose : « Car tous
houmes desirent plus les chozes belles et larges que les petites20.» L’adjectif
« noble » vient faire passer le proverbe de la catégorie de maxime à portée
générale, au secteur très restreint de la noblesse de cour. On ne trouve pas cet
adjectif dans les variantes du roman en prose, et il est très vraisemblable que
c’est un ajout de Wauquelin.
La modification des proverbes à visée idéologique peut prendre une forme
bien plus complexe. Nicolas, l’ennemi d’Alexandre, reproche à son neveu
Samson son attachement au roi de Macédoine, en contradiction avec ses
attaches familiales. Le proverbe prend ici des allures de menace : « Et me
semble que vous deussiez bien en vous considerer qui colpe son nez, il se
deffait et deshonneure laidement21. » Il est intéressant de comparer cette phrase
à celle qui se trouve dans la source, le Roman d’Alexandre en vers : « Mes
parens e molt pres, ne me dois esloingnier ; Molt en laidist sa face qui son nes
fait trenchier/ Qui honist son lignage nel doit on avoir chier22. » La phrase du
roman en vers est très proche, dans sa relative neutralité, du proverbe
répertorié par Morawski : « qui son nés colpe, sa face enledist23» où les deux
sentences paratactiques insistent de façon rythmée et efficace sur le lien cause-
conséquence. Le roman en vers complexifie et adapte au contexte cette unité
de base, aussi efficace que générale, en proposant une courte glose « Qui
honist son lignage nel doit on avoir chier ». Wauquelin enfin rassemble le
proverbe et la glose par un stratagème lexical : la dérivation du verbe
« enlaidir », dont il fait un adverbe : « laidement », lui permet de passer du
sens propre au sens figuré (de la laideur physique à la laideur morale) tandis
que le verbe « honir »/ « deshonnorer » est conservé et intégré au noyau du
proverbe « qui colpe son nez, il se deffait et deshonneure laidement. » Le
verbe « déshonorer » est devenu réfléchi, et il est redoublé par un autre verbe
réfléchi « se défaire » qui le précède et permet ainsi à l’auteur de ne pas
évacuer complètement le champ lexical de la défiguration, et d’aller crescendo
de la mutilation à l’humiliation personnelle. Dans le roman en vers, ce
proverbe appartient à une rhétorique de la flatterie : Nicolas veut que Samson
revienne combattre à ses côtés. Le ton a changé chez Wauquelin, puisqu’il
s’agit d’un véritable rappel à l’ordre chevaleresque si l’on considère la phrase
qui précède le proverbe : « Pourquoy il me semble que par plus forte raison, a
cause de consanguinité, vous estes plus tenus a moy porter foy, honneur,
service et aide que a ung qui riens ne vous est […] » et la phrase qui le suit :
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Les proverbes dans les Faicts et Conquestes d’Alexandre…
« je vous prie et requier que de ceste erreur et mauvaise volenté, vous vueillez
oster et laissier ce maleureux.24 » On est ici de plain-pied dans l’univers féodal
du devoir et de la fidélité vassalique.
Wauquelin ne rappelle pas leur devoir aux vassaux seulement, mais aussi
aux puissants, et notamment aux princes leur devoir de largesse. L’un des
quatre proverbes que Wauquelin introduit de son propre chef dans le roman
intervient au moment où les peuples du monde entier se sont rassemblés à
Babylone pour rendre hommage à Alexandre en lui apportant des présents :
« Et pource est ung mot veritable qui se dit Date et dabitur vobis, qui est a dire
en françois ‘Donnez et on vous donnera’25. » Le proverbe en latin donne à la
parole du narrateur un caractère savant, il permet au narrateur de se poser en
traducteur, en intermédiaire entre la parole savante et son public, mais surtout
il l’autorise à rappeler leur responsabilité aux princes. Cette phrase est reprise
de l’Évangile de saint Luc (6,38). Le sermon de Jésus sur la générosité est
adapté aux idéaux médiévaux de largesse du souverain. L’un des seuls
proverbes qui sorte du contexte spécifiquement guerrier dans le roman prend
son sens dans un contexte de société féodale dans laquelle la largesse n’est pas
seulement générosité, elle est prudence. Elle est pour le prince une vertu plus
nécessaire que la prouesse, puisqu’elle lui permet d’y suppléer, en rassemblant
ses vassaux autour de lui et en s’assurant de leur fidélité. Cela nous renvoie à
la culture de la cour de Bourgogne et à la commande que passa le duc à
Wauquelin d’un nouveau Roman d’Alexandre dans l’idée qu’il en ferait un
miroir de prince26.
Le roman s’adresse donc aux chevaliers et aux puissants, mais il ne
s’adresse qu’à eux. Tout nivellement par le bas est interdit. Marcien déclare
par exemple à Clarvus : « Vous sçavez que jamais ne doit preudomme faillir a
autre.27» La comparaison avec les sources, Les Vœux du Paon28, nous apprend
que cette phrase sentencieuse était originellement prononcée par le valet de
Clarvus. Dans le roman de Wauquelin, le proverbe est la parole des chefs et le
véhicule d’une sagesse princière. Il ne peut ni ne doit se trouver dans la bouche
d’un valet, c’est donc à Marcien, le fils du roi Clarvus, que revient le droit de
le proférer. Wauquelin change le schéma actanciel du passage pour éliminer
l’outrecuidant qui s’approprie une parole réservée aux nobles, et l’attribue à un
locuteur digne de cet emploi. Un glissement équivalent existe quelques lignes
plus haut, les paroles de Marcien : « Nulz qui a paour des fueilles ne doit aller
au bos29» étaient originellement adressées au valet, mais Wauquelin a choisi de
destiner le proverbe aux seules oreilles du roi Porus.
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« Ainz orrez del pleidier ! / Vous en verrez ançois cinc cens escus
percier, / Et des noz et des vos maint pasmer et plaier. Assez avons oï
de tieus gens menacier/ Qui mauvés cuer avoient por estor commencier/
Et au fouir du champ estoient li premier32.»
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Les proverbes dans les Faicts et Conquestes d’Alexandre…
Et la le roy [Alixandre] qui aultrefois avoit oït dire des truffes dames
Phesonnas, ly demanda, pourche qu’elle juoit a Porus son amy par
amours, se il seroit mat ou en l’angle ou en la roye, si en fu la damme
ung paul honteuse, mais elle n’en feist que rire34.
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« Pour laquelle cause, […] nous te loons […] que tu retournes ariere
en la terre dont tu y es venus et ne veulle adrechier ton outrageulx
desirier es lieux ou tu scés que tu n’as nulle seignourie, ne avoir ne l’y
peulz par droite raison41. »
Il semble que cela soit un point commun aux adversaires d’Alexandre dans
le roman d’être bernés par leurs propres mots, et toujours dans leur usage des
proverbes. Quand Darius demande à ses barons de ratifier l’humiliant
compromis auquel il est arrivé - proposer à Alexandre d’épouser sa fille et lui
donner la moitié de son royaume -, il se donne des allures de magnanimité et
qui est mis en demeure de nier.» C’est cette négation implicite et attendue qui donne au
proverbe sa force coercitive. « Il n’y a pas de contenu spécifiquement proverbial. Le
caractère affligeant de la sagesse des nations est signe de rhétorique et non de sens : en
réduisant le vrai à son expression la plus commune, c’est l’adversaire que l’on entend
anéantir. » Voir E. HICKS, « Proverbe et polémique dans le Roman de la Rose », dans
Richesse du proverbe…, op. cit., vol. 1, p. 113.
40 FCA, 168, 25-26.
41 Ibid., 168, 26-31.
42 Ibid., 169, 38-41.
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d’indulgence : « Le sage doibt estre pour le fol amender et […] le fol se paine
toudis de tourbler et d’empeschier le sage43 ». Darius se pose comme sage, par
opposition à un Alexandre belliqueux et déraisonnable, au moment même où
sa capitulation pourrait le discréditer aux yeux de ses troupes. Toutefois,
l’allusion presque anecdotique, dans la phrase suivante, à la « suttilité »
d’Alexandre, subtilité qui lui a déjà permis de se jouer une fois de lui et de
venir le narguer dans son camp, est reconnaissance du pouvoir de l’ennemi.
Elle vient inverser l’opposition que Darius a mise en place entre sagesse et
folie et discréditer ses propres paroles.
Le roman demande donc une lecture attentive : le héros s’y impose tant par
les armes que par sa maîtrise de la parole, il arrive à convaincre ses soldats,
dupe Porus et se révèle toujours supérieur à ses ennemis, accréditant ainsi l’un
des derniers proverbes du roman : « Fors vault aucunes fois moult peu sans
engin44. »
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Sur ces mots, il lance un dernier assaut contre Alexandre. Cette intervention
de Marcien n’existait pas non plus dans les Vœux du Paon. Wauquelin met en
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