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LUXEL
770 Avenue Alfred Sauvy
Bât. Latitude Sud
34 470 PEROLS
Tel : 04 67 64 99 60
Fax : 04 67 73 24 30
Rapport d'Étude d'Impact
Projet de parc photovoltaïque
Commune d’Aubusson
Ancienne décharge – lieu-dit « Les Bruyères »
Septembre 2018
Étude d'Impacts – Projet de centrale photovoltaïque à Aubusson – Lieu-dit " Les Bruyères " - Les préalables de l'étude
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Étude d'Impacts – Projet de centrale photovoltaïque à Aubusson – Lieu-dit " Les Bruyères " - Les préalables de l'étude
Le présent dossier a pour objet l’évaluation des conséquences sur l’environnement de l’implantation d’une unité de d'ingénierie, d'Assistance à Maitrise d'Ouvrage ou de Maitrise d'œuvre.
production d’électricité à partir de l’énergie radiative du soleil - communément dénommée "parc solaire
photovoltaïque" - sur la commune d’Aubusson, au droit d’une ancienne décharge au lieu-dit « Les Bruyères », Au-delà de la maîtrise technique des installations photovoltaïques, LUXEL assoit son activité de développement de
dans le département de la Creuse (23). projets sur un service interne intégrant l’ensemble des savoirs-faire nécessaires : DAO/CAO, juridique et
Ce projet sera composé d’un parc et s’étendra sur une superficie totale d’environ 3,1 ha pour une puissance installée administratif et ingénierie environnementale. LUXEL dispose aujourd'hui d’un portefeuille de projets avancés
d’environ 2 MWc. (dossiers ayant fait l’objet d’un arrêté préfectoral d’autorisation de construire ou en élaboration de dossier de permis
de construire) pour une puissance totale de plus de 200 MWc.
La méthodologie employée pour rédiger cette étude d'impacts est celle définie par le code de l'environnement. Un
Fin 2017, le groupe LUXEL exploite une puissance cumulée de 150 MWc constitués de centrales au sol, toitures,
résumé non technique, présenté en début d'étude réunit les constatations, propositions et conclusions présentées
ombrières et serres. Parmi ces 150 MWc, 120 MWc sont issus du portefeuille de développement de la société.
dans l'étude d'impact proprement dite, de façon synthétique.
La double activité photovoltaïque du groupe LUXEL (développement et exploitation) garantit à la fois une activité
stable dans le temps, et un savoir-faire pertinent pour la conception et le développement de nouveaux projets.
Parc solaire photovoltaïque de Saint-Martory (31)
Le groupe LUXEL en bref
Chiffre d’affaire 2015 26 M€
5 M€ de services et 21 M€ de production, gérés par les sociétés projets
Résultats aux appels d’offres tarifaires Août 2018 : Lauréat pour 5 centrales au sol représentant une puissance
« CRE » et « CRE simplifié » ces 3 installée de 21,6 MWc à l’appel d’offres CRE 4 session 4. La
dernières années mise en construction s’entendra jusqu’en juillet 2020.
Mai 2018 : Lauréat pour 17 toitures de moyenne puissance à l'appel d'offres
CRE simplifié de mars 2018, pour une puissance totale de 4
700 kWc à construire avant fin 2019.
Février 2018 : Lauréat pour 3 centrales au sol représentant une puissance
Source : LUXEL, 2010 installée de 8,1 MWc à l’appel d’offres CRE Innovation
session 1. La mise en construction s’entendra jusqu’en février
2020.
Mai 2017 : Lauréat pour 18 toitures de moyenne puissance à l'appel d'offres
A. Présentation du maître d’ouvrage CRE simplifié de mars 2017, pour une puissance totale de
a) La société Luxel 6 500 kWc à construire avant fin 2019
LUXEL est une société française, indépendante, fondée en 2008 par son actuel président, Bruno SPINNER et basée Avril et juillet 2016 : Lauréat pour 18 toitures de moyenne puissance à l'appel
d'offres CRE simplifié de mars 2017, pour une puissance
à Pérols (Languedoc-Roussillon). En tant que producteur indépendant d’énergie, LUXEL conçoit, réalise et exploite
totale de 3 500 kWc à construire avant fin 2017
des centrales photovoltaïques de grande puissance en France et dans les DOM.
Décembre 2015 : Lauréat pour 11 centrales au sol représentant une
LUXEL a basé sa croissance sur un développement maîtrisé de projets de production d'électricité photovoltaïque, puissance installée de 63 MWc dans le cadre de l’appel
et applique une stratégie d'auto-capitalisation, permettant de consolider sa capacité d'entreprendre. d’offre CRE 3 (décembre 2015) en construction jusqu’à fin
Elle emploie à ce jour 35 personnes pour assurer son activité sur l'ensemble du territoire national. 2017
Le savoir-faire et les compétences techniques des équipes LUXEL représentent une plus-value importante sur la Septembre 2015 : Lauréat pour 18 toitures de moyenne puissance à l'appel
performance des installations photovoltaïques développées et exploitées. Ces atouts sont également une garantie d'offres CRE simplifié de septembre 2015, pour une
de maîtrise de toutes les étapes, depuis le développement des projets jusqu'à la phase d'exploitation. Par ailleurs, puissance totale de 3 746 kWc à construire avant fin 2017
les projets sont conçus avec des approches techniques et financières optimisées basées sur la recherche de la
meilleure performance technique et économique dans le temps.
b) Un partenariat fort entre Luxel et la CPV SUN 40
Entre 2016 et 2017, LUXEL finalise la construction 28 centrales supplémentaires, dont 11 parcs solaires, pour une
puissance de 65 MWc (correspondant aux lauréats CRE 3 et CRE simplifié 09/2015) Afin de dissocier l’activité des parcs photovoltaïques en production et l’activité de LUXEL (développement de projets
Plus de 260 MWc en service ont fait l’objet de l’expertise technique des équipes LUXEL, pour des missions et prestations techniques), LUXEL crée une société « fille » propre à chaque portefeuille de projets photovoltaïques.
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C’est le cas de la CPV SUN 40 pour le parc photovoltaïque d’Aubusson. • Au titre du code forestier, tout défrichement nécessite l’obtention d’une autorisation préalable, accordée par
Ainsi au regard de l’instruction du permis de construire, la société LUXEL agit en tant qu’assistant à maitrise le préfet, au titre des articles L 311-1 et suivants du code forestier. Une étude d’impact est applicable aux
d’ouvrage pour le compte de la CPV SUN 40. Néanmoins pour garantir une continuité dans les échanges locaux, défrichements et premiers boisements d’un seul tenant soumis à autorisation et > 25 ha (article R 122-8 du
LUXEL reste le correspondant privilégié pour l’instruction du permis de construire. code de l’environnement), une enquête publique doit également être réalisée. Les défrichements de
superficie inférieure sont dispensés d’étude d’impact (R 122-5) mais doivent produire une notice d’impact
LUXEL sera par la suite chargé, pour le compte de la CPV SUN 40, de la construction et de l’exploitation du parc (R 122-9). L’autorisation de défrichement doit être obtenue préalablement à la délivrance de l’autorisation
photovoltaïque. administrative pour la réalisation des travaux (L 311-5 du code forestier).
a) La CPV SUN 40 Dans le cadre de la centrale solaire présentée ici, la petite surface déboisée (0,17 ha) correspond à des
La CPV SUN 40 est une société à responsabilités limitées créée par la société LUXEL pour porter l’autorisation de jeunes bois spontanés de moins de 20 ans. Le projet n’est donc pas soumis à une procédure
construire, les droits à vendre l’électricité et le bail foncier de la centrale photovoltaïque d’Aubusson. Ces trois régelementaire de défrichement.
autorisations ne sont pas (ou difficilement) transmissible dans le temps, seul l’actionnariat de cette société peut
évoluer à l’avenir sans compromettre la viabilité de ces 3 autorisations.
d) L'urbanisme
• La procédure de déclaration de projet instituée par la loi du 27 février 2002 relative à la démocratie de
B. Le contexte réglementaire proximité a initialement été conçue pour les travaux et aménagements des personnes publiques,
Trois thématiques principales concernant les procédures réglementaires ont été identifiées en lien avec le projet : susceptibles d’affecter l’environnement (transposée dans le Code de l’Environnement), et donc soumis à
enquête publique. Peu de temps après, la loi d’orientation pour la ville du 1er août 2003 a ajouté la
« déclaration de projet » au Code de l’Urbanisme. Cette déclaration permet aux collectivités, leurs
b) L'énergie groupements et les établissements publics fonciers et d’aménagement, de se prononcer sur l’intérêt général
d’une « action ou opération d’aménagement » au sens de l'article L. 300-1 du Code de l'urbanisme
• Réalisation d’une Demande de raccordement au réseau public selon les termes du décret 29/07/1927 (qui
(opération de requalification urbaine, création d’un centre de quartier, aménagement d'un pôle commercial,
précise que les travaux de raccordement sont réalisés sous la responsabilité du gestionnaire de réseau tout
réalisation d'une aire d'accueil des gens du voyage, projet de construction d'un équipement collectif etc…).
comme les demandes d’autorisations de travaux) ; de la Loi 2000-108 du 10 février 2000 ; du décret 2001-
Le but premier est la mise en compatibilité du document d’urbanisme (SCoT, PLU).
365 du 26 avril 2001 relatif aux tarifs d’utilisation des réseaux publics de transport et de distribution
d’électricité ; du décret 2002-1014 du 19 juillet 2002 relatif aux tarifs d’utilisation des réseaux publics de Le projet de parc solaire sur la commune d’Aubusson, de par sa nature, fait l’objet d’une déclaration de
transport et de distribution de l’électricité ; et enfin du décret 2003-229 du 13 mars 2003 relatif aux projet.
prescriptions techniques générales de conception et de fonctionnement pour le raccordement des • Réalisation d’un permis de construire pour le parc photovoltaïque au sol. La surface totale des installations,
installations de production au réseau public de distribution d’électricité. les types d’ouvrages et caractéristiques sont inclus de manière précise à la demande de permis de
• Obtention du Certificat d’obligation d’achat conformément au décret 2000-1196 du 06 décembre 2000 ; à construire. Ce permis devra être instruit par les services instructeurs de la Préfecture (permis d'État) au titre
l’arrêté du 31 août 2010 fixant les conditions d’achat de l’électricité produite par des producteurs bénéficiant de la réglementation en matière de production d’électricité.
de l’obligation d’achat.
Le projet de parc solaire d’Aubusson fait l’objet d’une demande de permis de construire.
c) L'environnement – l'aménagement
• Réalisation d’une étude d’impact sur l’environnement conformément au décret 77-1141 modifié du C. Le contexte énergétique
12 octobre 1977. Les parcs solaires photovoltaïques font partie de la liste des aménagements, ouvrages ou
travaux soumis à une procédure d’étude d’impact figurant dans le tableau annexé à l’article R122-2 du code
de l’environnement. Ces installations ne sont pas mentionnées, par ailleurs, dans la liste des a) Emission de CO2 et réchauffement climatique
aménagements faisant l’objet d’une dispense pour cette procédure.
L'Organisation Météorologique Mondiale (OMM) a annoncé en octobre 2016 que l’année 2015, pour la première
• Réalisation d’une Évaluation Appropriée des Incidences, définie par l'article L.414-4 et précisé par l'article fois, les concentrations mensuelles de CO2 dans l'atmosphère ont dépassé le seuil symbolique de 400 parties par
R.414-19 du code de l'Environnement, concernant les programmes ou projets de travaux, d'ouvrage ou million (ppm) en moyenne à l’échelle du globe.
d'aménagement dont la réalisation est de nature à affecter de façon notable un site Natura 2000 au regard
En juin 2016, la NASA constate que mai 2016 est le 370° mois consécutif où il fait plus chaud que la moyenne de
de ses objectifs de conservation de certains habitats naturels ou espèces ayant justifié son intégration au
1951-1980. Depuis octobre 2015, les températures moyennes de la surface du Globe ont toujours été supérieures
réseau Natura 2000.
d’un degré.
• Application de la Loi n°76-663 du 12 juillet 1976 dite de protection de la nature, en lien à la puissance du
projet supérieure à 250 kWc.
b) Une transition énergétique en marche
• Application du décret n°2009-1414 du 19 novembre 2009 relatif aux procédures administratives applicables
à certains ouvrages de production d’électricité, dispensant les systèmes inférieurs ou égaux à 250kWc de Le Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC) a conclu, le 9 mai 2011, "que près de
la déclaration d’exploiter et précisant les procédures d’urbanisme pour les systèmes posés au sol 80% de l’approvisionnement mondial en énergie pourrait être assuré par des sources d’énergies renouvelables d’ici
(déclaration préalable, permis de construire, étude d’impact, enquête publique). L’autorisation d’exploiter au milieu de ce siècle si l’effort est soutenu par des politiques publiques adéquates". Ce scénario permet de contenir
ainsi qu'une étude d'impact est sollicitée pour un parc photovoltaïque au sol dont la puissance crête est l’augmentation de la température moyenne dans le monde en-deçà de 2°C au XXIème s. conformément aux accords
supérieure à 250 kilowatts. Le projet présentement étudié relève donc de cette procédure. de Cancún1.
1 Syndicat des Énergies Renouvelables, 11 mai 2011, Dernier rapport du GIEC : confirmation du potentiel des énergies renouvelables, Communiqué de presse
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En parallèle des accords de Paris sur le climat du 12 décembre 2015 ayant pour objectif de limiter le réchauffement
climatique à 1,5°C, la loi sur la transition énergétique a été votée le 18 aout 2015. Cette loi a notamment comme Parc solaire photovoltaïque de la Pomarède (11)
objectif de porter à 32 % la part des énergies renouvelables dans la consommation énergétique finale en 2030
(contre 13% en 2010).
Le site d’Aubusson a été choisi en fonction de la faible valeur écologique du lieu et du bassin de raccordement. La
présente étude d'impact développe le choix du site dans le chapitre dédié III - 1 : Choix du projet le plus respectueux
de l’environnement et economiquement viable (page 93).
Des échanges avec le propriétaire ainsi que les collectivités territoriales sont ensuite engagées afin d'évaluer la
faisabilité du projet et affiner le choix du site.
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Sommaire
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4.5.1 La consommation d’énergie en Nouvelle-Aquitaine 79 2.2.1 Effets du projet sur le contexte socio-économique 104
4.5.2 La production d’énergie en Nouvelle-Aquitaine 80 2.2.2 Effets du projet sur le cadre de vie et la santé 104
4.6 Cadre de vie et santé 81 2.2.3 Effets vis-à-vis de la circulation routière 105
4.6.1 Qualité de l’air en Nouvelle-Aquitaine 81 2.2.4 Effets sur les zones archéologiques 105
4.6.2 Ambiance sonore et vibratoire lumineuse 81 2.2.5 Compatibilité du projet avec les documents de planification 106
4.6.3 Ambiance lumineuse 81 2.2.6 Risques naturels et technologiques 106
2.2.7 Organisation et gestion du chantier 107
5. Analyse paysagère 82 2.2.8 Raccordements 108
5.1 Situation paysagère du projet 82 2.3 Les impacts sur le paysage et mesures associées 109
5.1.1 Grands ensembles paysagers 82 2.3.1 Impacts depuis les axes de transport 109
5.1.2 Contexte paysager d’Aubusson 82 2.3.2 Impact depuis les habitations 109
5.1.3 Eléments structurants du paysage de l’aire d’étude 83 2.3.3 Impact depuis les monuments historiques 110
5.1.1 Points de vue remarquables identifiés dans le PLU de la commune 83 2.3.4 Synthèse des impacts et mesures sur le paysage 110
5.1.2 Le patrimoine culturel et historique de la commune 84 2.4 Les impacts sur le milieu naturel et mesures associées 111
5.2 Analyse des influences visuelles 85 2.4.1 Impact du projet sur les espaces d’inventaires 111
5.2.1 Vues paysagères depuis le site 85 2.4.2 Evaluation des incidences sur les sites Natura 2000 111
5.2.2 Analyse des zones d’influences visuelles proches 86 2.4.3 Impacts sur la flore et les milieux 111
5.2.3 Analyse des zones d’influences visuelles éloignées 89 2.4.4 Impact potentiel sur la faune 114
5.3 Synthèse du contexte paysager initial 90 2.4.5 Mesures associées aux impacts sur le milieu naturel 115
6. Synthèse de l'état initial 91 2.4.1 Synthèse des impacts résiduels concernant le milieu naturel 116
2.5 Impacts en phase démantèlement et remise en état 117
Chapitre III - Analyse des incidences du projet et mesures associées 92 2.6 Les effets cumulatifs 117
1. Choix du projet le plus respectueux de l’environnement et economiquement viable 93 3. Les modalités de suivi des mesures environnementales 118
1.1 Le choix de l’aire d’étude 93 4. Vulnérabilité du projet au changement climatique et à des risques d’accidents ou de catastrophe
1.1.1 Le choix d’un terrain dégradé : économiser l’espace et assurer l’utilisation durable des sols 93 majeurs 119
1.1.2 Le pré-diagnostic 93
1.1.3 Synthèse 95 5. Synthèse des impacts sur l'environnement, mesures et coûts associés 122
1.2 Définition du projet d’implantation 95
1.2.1 Variantes d’aménagement 96 Méthodologie et problèmes rencontrés 127
1.3 Solutions de substitution raisonnables examinées 98
L’équipe affectée à l’étude 133
2. Impacts du projet liés à la construction, à l’exploitation et au démantèlement de l’installation
photovoltaïque 99 Conclusion 135
2.1 Effets sur le milieu physique 99
2.1.1 Effets sur le climat, la qualité de l’air et l’énergie 99 Bibliographie 137
2.1.2 Effets sur la géologie et la topographie 100
2.1.3 Les impacts sur le contexte hydraulique 101 Annexes 141
2.2 Effets sur l’environnement humain 104
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ICPE : Installation Classée pour l’Environnement 1 GWc = 1 000 MWc = 1 000 000 kWc = 1 000 000 000 Wc
PPRI : Plan de Prévention des Risques Inondation Production (kWh) = Puissance installée (kWc) x Productible (kWh/kWc)
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Le résumé non technique, ici présenté, synthétise l’ensemble du document et réunit les constatations, propositions et conclusions présentées
dans l’Etude d’Impact. Il propose ainsi au plus grand nombre un accès facilité à ces informations parfois techniques. La démarche de l’étude
d’impact est fondée sur la prise en compte du contexte local dans le domaine écologique, socio-économique et paysager. Elle s’appuie ainsi
sur des investigations de naturalistes, paysagistes et de généralistes de l’Environnement.
Après avoir établi un diagnostic du site et de ses abords, sont analysées les incidences potentielles du projet et sont proposées les mesures
correctives au projet ou de réduction d’impact.
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A. Description du projet
a) Localisation
Le site du projet d’implantation du parc photovoltaïque au sol est localisé sur la Commune d’Aubusson, dans le
département de la Creuse (23). Le projet se situe au niveau du lieu-dit « Les Bruyères », au droit d’une ancienne
décharge publique, à l’ouest de la commune. Cette décharge a accueilli des ordures ménagères et déchets inertes
depuis la fin des années 1960 jusqu’en 2001. Elle a fait l’objet de travaux de réhabilitation et se présente aujourd’hui
comme une friche herbacée entourée de zones boisées.
La zone de projet (unité foncière maitrisée) correspond à la parcelle BL n°33 et a une surface de 5,27 hectares. Elle
appartient à la commune d’Aubusson mais est gérée par la communauté de communes Creuse Grand Sud.
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b) Caractéristiques du projet En phase d’exploitation, l’entretien de l’installation consistera essentiellement à entretenir la végétation et à vérifier
périodiquement les équipements électriques. La télégestion du parc sera assurée par LUXEL depuis le centre
► Les rangées de modules photovoltaïques d’exploitation de Pérols (Hérault).
Le projet aura une surface clôturée d'environ 3,1 ha et une puissance crête installée cumulée d’environ 2 MWc. Il
utilise environ 10 458 modules photovoltaïques à base de silicium polycristallin. Les structures porteuses, en acier, c) Projet d'implantation
sont orientées plein sud et inclinées de 20°. Elles sont fixées sur des supports lestés hors sol. Les hauteurs des Le plan de masse ci-après illustre l’implantation du parc photovoltaïque défini sur la base du projet d’aménagement.
tables seront ne dépasseront pas 3 mètres et les rangées de modules sont espacées de 3 à 8 mètres. La surface Les chiffres techniques du projet sont repris ci-dessous sous forme de tableau synthétique.
du sol couverte par les panneaux est d’environ 0,98 hectares, soit 32% de l’emprise clôturée.
Parc solaire d’Aubusson
► Les locaux techniques Surface au sol couverte par les
Surface cadastrale 5,27 ha Environ 0,98 ha
Le parc photovoltaïque est équipé de 2 postes de transformation qui permettent le passage en courant alternatif et modules
- 2 postes de transformation
l’élévation de la tension. Les onduleurs seront de type décentralisé, fixés à l’arrière des tables et répartis de façon Surface clôturée Environ 3,1 ha Nombre de locaux
homogène sur l’ensemble du site. Ces équipements sont disposés sur le site de manière à minimiser les longueurs - 1 poste de livraison
de câbles et donc limiter les pertes électriques, et faciliter la maintenance. Les postes de transformation sont répartis
Nombre de modules Environ 5190 Surface des locaux techniques Environ 35 m²
de manière homogène sur l’ensemble du site.
Un seul poste de livraison sera installé à l’entrée nord du parc, en limite de clôture afin de permettre à Enedis d’y Puissance unitaire des
390 W Clôture Environ 583 ml
accéder depuis l’extérieur. modules envisagés
En tout, la surface de plancher occupée par les locaux techniques est de 35 m². Environ 326 ml de voirie en graviers
Puissance installée Environ 2,02 MWc Linéaire de voirie
Environ 390 ml de pistes périphériques
► Accès au site et configuration de la voirie à l’intérieur du parc
L’accès au site se fait par la route D941 puis la route communale de Saint-Marc-à-Frongier. A noter qu’il existe une
autre possibilité d’accès au site, directement depuis la RD941, en contrebas de l’ancienne zone de stockage des
déchets. Les accès existants sont compatibles avec le passage des camions et ne nécessitent pas de travaux
particuliers.
A l’intérieur du site, une une voirie principale desservira les postes de transformation (326 mètres linéaires). Une
bande de 4 mètres de large est laissée libre entre la clôture et les tables, afin notamment de permettre aux services
d’incendie et de secours (SDIS) de pouvoir intervenir sur l'ensemble du parc en cas de départ incendie.
► Raccordement électrique
Des câbles hors sol disposés sur des plots et protégés sous capots relieront les postes de transformation jusqu’au
poste de livraison en limite du site. Celui-ci sera raccordé au poste-source d’Aubusson. La pose d’environ 1,8 km
de câble enterré sera nécessaire pour raccorder le parc au réseau de distribution électrique existant.
► La construction
L’ensemble des phases de préparation du site, de montage des structures et de raccordement durera environ 4
mois.
► Le démantèlement
Un état des lieux sous contrôle d'huissier sera réalisé avant la construction du parc photovoltaïque, ainsi qu'après
le démantèlement. Cela permet d'entériner sans contestation possible, la restitution du site dans son état initial,
comme mentionné dans le contrat de bail. A la fin de la durée de vie de la centrale (30 ans en moyenne), l'ensemble
des composants du parc sera démonté conformémelnt aux éxigences de la commission de régulation de l’énergie
(paragraphe 6.7 de l’appel d’offre CRE du 11 décembre 2017). Ils font l'objet d'un premier tri sélectif sur site (mise
en place de bennes) selon les matériaux de composition, et sont acheminés vers les centres de récupération ou
retraitement les plus proches. Dans chaque cas, les traitements seront à minima effectués en conformité avec les
réglementations en vigueur au jour du démantèlement.
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► Climat
Le climat d’Aubusson est de type océanique altéré par l’altitude, avec une température moyenne annuelle comprise
entre 7,7°C et 15,2°C. Le niveau de précipitation (1023 mm/an et 135 jours de pluie par an) est plus élevé que la
moyenne nationale, avec des précipitations réparties tout au long de l’année.
L’insolation annuelle a une durée de l’ordre de 1 900 heures et le productible solaire estimé est d’environ 1 229
kWh/kWc/an ce qui correspond à des valeurs satisfaisantes.
b) Le milieu humain et le cadre de vie
► Géologie
Le territoire communal est compris dans une vaste zone de roches granitiques. Selon les documents de ► Population et démographie
réhabilitation de la décharge, les sols au droit du site sont constitués (depuis la surface) : Aubusson est la sous-préfecture du département de la Creuse. La ville comptait 3 591 habitants en 2014 pour une
- D’une couche de terre végétale, densité de 187 habitants/km² (source : INSEE). Depuis 1975, la démographie de la commune est en baisse avec
- De matériaux argileux d’une épaisseur de 20 à 40 cm, une diminution de l’ordre de 1,8% par an.
- De remblais issus de la carrière du Thym (Commune de Moutier Rozeill) d’une épaisseur moyenne de L’habitat d’Aubusson est principalement constitué de résidences principales (70%) et est équitablement réparti entre
30 cm, les maisons (49%) et les appartements (51%).
- D’ordures ménagères compactées,
- Du substratum rocheux. ► Activités économiques et emploi
► Contexte hydraulique et hydrogéologique Aubusson est mondialement connue pour les tapisseries qui, jusqu’au début du 20e siècle, formaient la principale
activité de la ville. Le secteur public (administration, enseignement, santé, action sociale) est celui qui emploie
Le ruisseau de la Gâne passe à proximité immédiate au nord du site, en aval hydrologique, puis longe la RD941 aujourd’hui le plus de personnes (52% des postes salariés).
pour rejoindre la Beauze, à environ 1 km à l’est du site.
En 2014, Aubusson comptait 58% d'actifs ayant un emploi et 14,4% de chômeurs, et accueillait environ 326
Le site se situe au droit de la nappe souterraine réferencée FRGG055 par le BRGM « Massif central bassin versant entreprises. Dans l’environnement proche du site, on recense :
de la Creuse ». Il s’agit d’une nappe libre s’écoulant dans le socle métamorphique.
- Les locaux d’une entreprise de BTP à 280 m au nord du site,
Les captages d’eau potable des sources de La Villatte, appartenant à la commune d’Aubusson, sont localisés à - Une concession automobile à 500m au nord-ouest du site,
proximité du projet, à l’est. Ce réseau de 12 captages permet d’alimenter la commune en eau potable. L’aire d’étude - Les fonderies Fraisse et diverses entreprises à 1,2 km à l’est du site, dans le fond de la vallée de la Beauze.
est partiellement concernée par le périmètre de protection rapprochée de ces captages. Cette zone est soumise à
des prescriptions décrites dans l’arrêté préfectoral de Déclaration d’Utilité Publique (DUP) n°2007-0927 en date du Environ 30% du territoire communal est dédié à l’agriculture, principalement des prés pour bovins. Les zones
9 août 2007. agricoles les plus proches se situent au sud-ouest du site (immédiatement de l’autre côté de la route communale).
Il s’agit de prairies.
Le projet de parc photovoltaïque a été dimensionné de façon à être conforme à l’arrêté préfectoral
Les sites touristiques et de loisirs de la commune sont situés à plus d’un kilomètre du projet.
de déclaration d’utilité publique.
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► La Faune
Les relevés ont permis de recenser 100 espèces animales, soit une diversité biologique globale plutôt faible. Les
principaux enjeux correspondent à :
- Une faune diversifiée de chiroptères, utilisant l’aire d’étude uniquement comme territoire de chasse ou
comme axe de déplacement (absence de gîtes) ;
- Un oiseau nicheur déterminant Znieff, le Pouillot siffleur, liés aux boisements de chênes, observé en
dehors du périmètre du projet ;
- quelques insectes des friches et ourlets herbacés.
En termes de continuités écologiques, le site de l’ancienne décharge s’insère dans un secteur à dominante naturelle,
entouré de zones boisées et de haies bocagères, qui jouent un rôle de corridor écologique, en particulier pour
l’avifaune et les mammifères.
Carte de synthèse de la sensibilité écologique du site
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d) Le paysage
► Le contexte paysager
Le site est localisé à l’ouest de la commune d’Aubusson, sur le versant du vallon de la Gâne, en bordure nord du
plateau de la Villatte, dans un environnement à dominante agricole (prairies d’élevage).
Vue 3D de l’aire d’étude dans son environnement (source : Google Earth, 2017)
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Le tableau ci-après synthétise l’ensemble des mesures prises au stade de la conception du projet pour éviter ou
réduire les effets de l’aménagement sur l’environnement, tout en garantissant la faisabilité technico-économique du
projet.
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MILIEU PHYSIQUE
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MILIEU HUMAIN
✓ Opérations de génie civil et d’entretien des
C et E Effet sur le fonctionnement économique local Ⓣ espaces verts préférentiellement sous-traitées CC A
localement
E Nuisances sonores Ⓟ -
Information : affichage en mairie et signalisation
C Augmentation de la circulation et état des routes Ⓣ routière
CC R
Accès et circulation à proximité du site - Circulation
E engendrée par l'entretien du parc Ⓟ -
Patrimoine et
archéologie C Effet sur le patrimoine et les zones archéologiques Ⓣ -
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Raccordement C Ⓣ -
Raccordement d’électricité au réseau de distribution
(création de 1,8 km de câbles) ✓ Enfouissement des lignes de raccordement
E Ⓟ électrique
CC E
PAYSAGE
MILIEUX NATURELS
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Impacts sur la faune et ses habitats en phase ✓ Réalisation des travaux de défrichement hors
C Ⓣ CC E
chantier – insectes, avifaune période de nidification
✓ Circulation des engins de chantier limitée aux
voiries prévues à cet effet CC R
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Ce chapitre a pour objet dresser une description générale du projet et de ses composants. Il s’agit de présenter les principales
caractéristiques du projet et des phases qui le composent (construction, maintenance, exploitation). La maîtrise des caractéristiques et des
étapes du projet permet de repérer les éléments clés, afin d’améliorer les processus et les démarches propres au développement du projet.
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Historiquement, le site a servi de décharge d’ordures ménagères. Cette activité a démarré à la fin des années 1960
(sur des terrains antérieurement agricoles). Elle s’est terminée en 2001. Des travaux de réhabilitation ont ensuite
été menés sous la maitrise d’ouvrage du SIVOM d’Aubusson, conformément à l’arrêté préfectoral de cessation
d’activité en date du 28 juin 2001.
Le site se présente aujourd’hui comme une friche herbacée. Il appartient à la commune d’Aubusson, mais sa gestion
est sous la responsabilité de la communauté de commune Creuse Grand Sud. Il correspond à la parcelle cadastrale
n° BL 33 qui a une superficie de 5,27 hectares.
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La société LUXEL projette d’aménager un parc solaire afin de produire de l’électricité dans la commune d’Aubusson Un parc solaire, également appelé centrale photovoltaïque au sol, est un ensemble de panneaux solaires implantés
dans le département de la Creuse (23). au sol. L’architecture de cette infrastructure s’articule autour de l’installation de modules photovoltaïques disposés
Le parti d’aménagement émane d’une étude approfondie portant à la fois sur les choix technologiques et techniques soit sur des structures fixes orientées plein sud, soit sur des structures mobiles disposées sur des trackers mono
mais également sur l’intégration paysagère et environnementale du projet. ou bi-axial.
Ce projet permettra de valoriser le gisement solaire et de concourir, à satisfaire l’objectif national défini dans le plan
de développement des énergies renouvelables de la France issu du Grenelle de l’Environnement et de la Loi de 2.1.3 Les composants d’une centrale photovoltaïque au sol
transition énergétique.
Chaque cellule photovoltaïque produit un courant électrique continu en réponse au rayonnement solaire.
Les structures porteuses
Dans un panneau (ou module photovoltaïque), les cellules sont montées en série, ce qui permet d’obtenir des
Les modules sont fixés sur des structures support, fixes ou mobiles, adaptées aux conditions du site et organisées
tensions plus élevées car les tensions produites s’ajoutent et le courant total est augmenté.
en rangées. L'ancrage au sol des structures peut être fait de plusieurs manières : soit par pieux directement
Les panneaux sont quant à eux montés en dérivation ou en parallèle. L’intensité fournie est alors plus importante enfoncés dans le sol (vissés ou vibro-foncés), soit avec des fondations en béton (plots, longrines) ou encore par
puisqu’elle correspond à la somme des intensités produites par chaque panneau. Ce système permet de minimiser des fondations lestées (bac lesté posé à même le sol).
la perte de puissance en cas d’ombrage, par rapport à un montage en série.
Le choix entre les différentes fondations est dicté par les caractéristiques géotechniques du sol. Néanmoins, il
L’ensemble constitue donc un montage mixte série-dérivation permettant d’optimiser au mieux le rayonnement convient de s’assurer que les fondations retenues auront un impact limité sur l’environnement du site. Certaines
solaire capté. techniques pourront alors être favorisées au détriment d’autres.
Le générateur : le champ de modules photovoltaïques
2.1.2 Définition d'une centrale photovoltaïque Composés de cellules photovoltaïques, les modules captent les photons issus de l'énergie solaire et les
transforment en électricité (courant continu 30 à 40 volts) selon le principe vu précédemment. Ils sont orientés de
Une installation photovoltaïque, également appelée centrale photovoltaïque ou centrale solaire, peut être réalisée
manière à avoir la meilleure inclinaison face aux rayonnements du soleil.
sur des bâtiments (toiture, façade…) ou au sol. Dans tous les cas, et quelle que soit la puissance installée, le
système fonctionne selon le même principe. Actuellement, il existe sur le marché deux grandes familles en matière de photovoltaïque aux caractéristiques
différentes : la première est à base de silicium cristallin, et la deuxième correspond aux couches minces.
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- Les panneaux solaires à base de silicium cristallin sont les plus anciens. Ils se décomposent en plusieurs
variantes : Monocristallin et Polycristallin. Ces deux technologies sont aujourd’hui relativement proches en
termes de coût et de rendement.
- Les couches minces sont plus récentes, et constituent la deuxième génération de technologie
photovoltaïque. Il s’agit entre autres : du Silicium amorphe (a-Si), du Cuivre / Indium / Sélénium (CIS), du
Cuivre / Indium / Gallium / Sélénium ou encore du Tellurure de Cadmium (CdTe).
De manière générale, les cellules de deuxième génération possèdent un coût de production inférieur aux cellules
de première génération du fait des matériaux utilisés et de leur mode de production, mais offrent un rendement
moindre et présentent une toxicité pour certains éléments (cadmium), notamment en phase de recyclage.
Les onduleurs
Les postes onduleurs assurent la conversion du courant basse tension continu généré par les panneaux
photovoltaïques en courant basse tension alternatif. Leur nombre est proportionnel à la taille du projet.
En fonction de la taille du projet, plusieurs systèmes peuvent être envisagés :
- La technologie "string" consiste à positionner plusieurs onduleurs de faible puissance directement en fin de
rangée de modules et à l’arrière des structures supports.
- Les onduleurs centralisés, quant à eux, sont installés dans des locaux dédiés ou au niveau des postes de
transformation.
Les transformateurs
Le transformateur élève la tension en sortie de l'onduleur, entre 15 et 20 kilovolts pour une injection de l’électricité
sur le réseau de distribution électrique. Ils sont répartis de manière homogène selon leur niveau de tension, afin de
diminuer les pertes sur le réseau basse tension. Ils regroupent en moyenne 3 750 à 7 500 modules.
Dispositif de surveillance intégré
Le poste de livraison
Situé après les onduleurs et les transformateurs, le poste de livraison constitue le point de jonction avec le réseau
de distribution grâce à d’autres câblages souterrains.
Le poste de contrôle de l’exploitant ou du fournisseur d’électricité
Le réseau électrique moyenne ou haute tension d’Enedis
La sécurisation du site
Un parc photovoltaïque au sol n'est pas un site accessible librement, à la fois pour des raisons de sécurité des
personnes, pour des raisons de valeur des équipements en place, et du fait qu'il s'agit d'un site de production, dont
le flux doit être interrompu le moins souvent possible.
Il est donc indispensable d'en limiter l'accès, et d'assurer une surveillance en continu des éventuelles intrusions ou
incidents. Ainsi, l’ensemble du périmètre est protégé par une clôture, garantissant la sécurité des équipements
contre toute tentative de vandalisme et d’accès aux parties sensibles du site.
Un système de surveillance à distance (caméras infrarouges et/ou de détecteurs de mouvements) permet de
détecter les intrusions ou tentatives d'intrusions, et d'alerter en temps réel la société de surveillance.
Source : LUXEL
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2.2 Les composants du parc solaire technologiques, environnementales et réglementaires pourront potentiellement conduire à sélectionner une autre
typologie que celle pressentie aujourd’hui.
Les options technologiques ont un impact direct sur l’aménagement du projet. Elles conditionnent l’occupation et la
valorisation du foncier disponible, dans un contexte où les projets photovoltaïques peuvent entrer en compétition
avec d’autres vocations de l’espace (zones naturelles, espaces boisés, espaces agricoles…). 2.2.1.2 La composition des panneaux photovoltaïques cristallins
De plus, l’emploi de solutions technologiques éprouvées, pour lesquelles les rendements sont connus, permet de Tous les fabricants de modules photovoltaïques à base de silicium cristallin utilisent un procédé d’encapsulation
garantir la performance dans le temps des installations photovoltaïques. Les projets de parcs solaires s’appuyant similaire. En résulte une certaine homogénéité dans le type de
sur des financements à long terme, il convient de s’adosser à des technologies sur lesquelles l’on dispose d’un modules photovoltaïques disponibles.
retour d’expérience d’une durée à minima comparable. Un module photovoltaïque type (cf. figure ci-contre) se présente
LUXEL fonde ses choix sur : sous la forme d’un laminé (cellule photovoltaïque surmontée
d’une résine éthylène vinyle acétate et d’une plaque de verre de
- Les possibilités techniques offertes par le terrain d’implantation ;
3 à 4 mm d’épaisseur en face avant et une feuille de Tedlar en
- La limitation de l’influence visuelle de l’installation ;
face arrière ) encadré par un cadre aluminium d’une cinquantaine
- La réduction de l’impact au sol par le choix d’une solution technique adaptée ;
de millimètres d’épaisseur (), et protégé dans un joint étanche ().
- Une garantie de restitution des terrains à long terme par un démantèlement facilité.
Les modules photovoltaïques ont une surface généralement
comprise entre 1 et 2,5 m² pour une puissance électrique allant de
2.2.1 Les modules 130 à 435 Watts.
2.2.1.1 L’emploi de solutions stables et éprouvées
Aujourd’hui, il existe un grand nombre de technologies photovoltaïques, qui peuvent se classer en deux catégories : 2.2.1.3 Les modules photovoltaïques
les technologies à base de silicium cristallin et les technologies à couches minces. Le projet présenté intègre des modules à base de silicium cristallin,
Les technologies à base de silicium apportent une certaine garantie en matière de retour d’expérience. En effet, le dont les caractéristiques sont typiquement dans les normes de
silicium photovoltaïque existe depuis plus de 50 ans et son rendement progresse d’année en année. Il bénéficie l’industrie photovoltaïque avec une surface de 2,16 m². Il s’agit d’une
globalement des progrès de toute la filière silicium en matière d’approvisionnement et de recherche, filière qui hypothèse de conception qui pourrait évoluer en phase de réalisation. Cependant les caractéristiques des modules
représentait plus de 90% de la production mondiale de modules photovoltaïques en 2014. resteront dans les limites précédemment citées afin de garantir que le projet soit réalisé dans des conditions
En termes de performance, la stabilité des modules à base de silicium cristallin est connue sur plus de 25 ans. Cela équivalentes à celles présentées dans cette étude.
n’est pas le cas pour les technologies à base de couches minces (CdTe et CIS notamment), sur lesquelles le retour A ce stade, les modules retenus ont une largeur unitaire d’environ 1 mètre sur 2 mètres de long et 5 cm
d’expérience industriel est inférieur à dix ans. De plus, ce type de cellule photovoltaïque a parfois recours à des d’épaisseur, et pesent 25 kg. Ils sont constitués de 128 cellules au silicium cristallin interconnectées en série et
composants toxiques comme le Tellure de Cadmium (CdTe). Cependant, cette typologie de module présente un protégées par un sandwich face avant en verre. Le cadre est en aluminium (cf. vue ci-contre). Ces modules satisfont
bilan carbone plus performant. pleinement aux spécifications des essais ESTI (laboratoire Européen) et aux normes internationales CEI 61215
Le tableau ci-dessous recense les performances des différentes technologies actuellement disponibles, et leurs et 61730. Conformément aux normes CEI 61212 et 61646, chaque module porte clairement et de façon indélébile,
implications en matière foncière et de gaz à effet de serre (Source : EPIA). les indications suivantes : identification du fabriquant, référence du modèle, numéro de série et caractéristiques
électriques principales. Ces modules offrent une garantie de puissance nominale de 90% à 10 ans et de 80% à
Couches minces Silicium cristallin 25 ans.
Amorphe CdTe CIS Mono Poly
Rendement des cellules (STC) 16-17% 14-15%
6-7% 8-10% 10-11%
Rendement des modules 13-15% 12-14%
Surface requise par kWc 15 m² 11 m² 10 m² 7 m² 8 m²
Puissance potentielle sur 1 ha 0,27 MWc 0,36 MWc 0,40 MWc 0,57 MWc 0,5 MWc
Surface nécessaire pour développer 1 MWc 3,75 ha 2,75 ha 2,5 ha 1,75 ha 2 ha
Bilan CO2
(Gas à effet de serre en kg eq CO2/kWc) – - 311 – 346 - 374 -
données constructeur2
Favoriser des projets qui proposent des modules à haut rendement surfacique permet d’afficher un rendement
minimum de 130Wc/m². Le choix de la technologie cristalline s’avère donc la moins consommatrice de surfaces
pour une même production.
Dimensions et vue d’un panneau photovoltaïque (Source : Sunpower, 2017)
Parmi l’ensemble des modules disponibles, LUXEL oriente son choix vers des modules mono ou poly-
cristallins, technologie éprouvée, rentable et moins consommatrice de surface pour une même production.
Néanmoins, le choix définitif des modules sera fait en phase de préparation des travaux. Les évolutions
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2.2.2 La technologie de support des modules 2.2.3 Les compositions des tables supports
Le choix de la technologie de support des modules représente le premier et principal levier concernant Les structures fixes se composent de rails de support en acier galvanisé fixés sur des pieux également en acier
l’aménagement d’un parc solaire : optimisation de la puissance installée et du productible, insertion paysagère, galvanisé.
contrainte technique, etc.
Le tableau suivant présente les différentes solutions techniques envisageables.
Fixe table basse Fixe table haute Mobile – 1axe Mobile – 2axes
Caractéristiques techniques
Fondations béton
Support Pieux battus ou autres Pieux battus ou autres Pieux battus ou autres
obligatoires
Indépendante pivotant
Variable selon la
Tables De 10 à 20 m De 10 à 20 m verticalement et
technologie de suivi
horizontalement
Hauteur max. 2,5 m 4m
Fixe entre 1,5 m et 2,5 m 4m
Hauteur min. 0,7 m 0,7 m
Optimisation de la Optimisation de la Compromis puissance Optimisation du
Valeur technique
puissance installée puissance installée installée / productible productible
Meilleure performance Meilleure performance Surcoût d’installation et de Surcoût d’installation et
Critère financier
économique économique maintenance de maintenance
Contraintes d’ancrage et géotechnique
Ancrage superficiel Ancrage superficiel Ancrage superficiel Ancrage béton
Type ancrage
suffisant, suffisant, suffisant nécessaire
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Vue de profil des rangées de panneaux photovoltaïques pour le projet photovoltaïque (Source : LUXEL, 2018)
sur pieux battus sur pieux forés bétonnés sur plots béton sur supports lestés
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la phase de financement.
L’onduleur contribue à la fiabilité de la gestion du réseau, et comprend un dispositif de détection de panne de chaîne
ainsi qu'un disjoncteur électronique de chaîne. On distingue principalement deux catégories d'onduleurs : les
onduleurs string, et les onduleurs centraux.
Le choix entre ces deux technologies prend en compte plusieurs éléments : la puissance installée, les spécificités
du site (topologie, nature du terrain, portance du sol, insertion paysagère…), les conditions d’exploitation et de
maintenance ainsi que les contraintes d’approvisionnement des matériels.
Le tableau ci-après compare les deux technologies pouvant être utilisées.
Eléments de
Onduleurs String Onduleurs centraux
sélection
Poids réparti sur l’ensemble du site
Test de résistance à l’arrachage des pieux (Source : LUXEL, 2010) Poids localisé à l’emplacement d’implantation
Caractéristiques Adaptation à la topographie du site et des
Impacts sur le sol et le sous-sol
du site panneaux
L’ancienne décharge réhabilitée nécessite : Système optimisé sur des sites homogènes
Impact nul sur le sol et le sous-sol
- De ne pas modifier le système de couverture du dôme pour préserver l’étanchéité, Optimisation du système y compris pour des
- De limiter la charge d’appui au sol pour éviter les phénomènes de tassement et poinçonnement. panneaux situés à l’ombre Panneaux avec un ensoleillement homogène
Productible Perte importante de production en cas de
Cela exclut toute solution d’ancrage des installations par pieux battus. Il est donc nécessaire de choisir un dispositif Dilution des pertes en cas de problème technique
problème technique
de lestage. Le lestage doit être dimensionné de façon à garantir une résistance à l’arrachement (vent) tout en limitant Perte de production ciblée et réduite
les effets de tassement des déchets et de poinçonnement de la membrane étanche. Maintenance conséquente liée au nombre
L’option retenue pour les supports est la pose au sol de tables en acier galvanisé sur bacs lestés. important d’onduleurs Intervention par onduleur facilitée et centralisée
Contrainte Perte réduite en cas de défaut Meilleure détection des pertes de production
La solution la plus adaptée au site correspond à l’implantation fixe sur supports lestés, avec des d’exploitation
structures à hauteur réduite. Remplacement d’un onduleur facile (accessibilité Remplacement d’un onduleur complexe
et portabilité)
Onduleurs d’une puissance unitaire de 1000 kWc
Onduleurs de dimension réduite : 0,8 m * 0,6 m *
Dimension à 1600 kWc et placés dans un local d’environ 30
0,4 m d’une puissance unitaire d’environ 20 kV
2.2.7 Les boites de jonction m² et d’environ 3 m de haut
Un à deux postes onduleurs par local de
Les boites de jonction permettent d’assurer le regroupement de 8 à 24 séries de 20 à 24 modules (string). Le câblage Regroupement d’onduleurs fixés sur les structures
Implantation transformation situés au cœur du parc solaire et
depuis les modules jusqu’aux boîtes de jonction est effectué en aérien dans des chemins de câbles situés à l’arrière supports des panneaux photovoltaïques
desservis par les voiries internes
des tables de modules.
A ce stade, pour le parc solaire d’Aubusson, la solution technique privilégiée est la pose d’onduleurs
string. Les onduleurs seront donc situés sous les modules et, de ce fait ne consommeront pas
d’espace. De plus, cette solution permet de limiter la charge d’appui au sol.
Eléments constitutifs d’une boite de jonction Boite de jonction, onduleurs et câbles à l’arrière des panneaux
(Source : LUXEL, 2010) (Source : LUXEL, 2010)
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Afin de prévenir de tout risque de pollution par déversement accidentel, ces locaux techniques disposent d’un bac
de rétention permettant de récupérer l’huile contenue dans le transformateur. Ce bac situé sous le transformateur,
récupère la totalité du volume d’huile du transformateur (la quantité dépend de la puissance du transformateur).
Le diélectrique utilisé (huile) est de type IEC 60296.
3 Conducteurs en aluminium rigide reliant des circuits, servant de point d'arrivée au courant et le répartissant entre les divers circuits à alimenter.
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4 5
Décret n°2008-386 du 23 avril 2008 Décret n° 2003-229 du 13 Mars 2003
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solution de raccordement envisagée est la réalisation d’une extension à partir du départ HTA « Foire » (issu du 2.4 L’accès au site et la configuration des voies
poste-source d’Aubusson). Ce raccordement aura une longueur de 1,8 km et sera souterrain, en câble 150 mm²
Aluminium.
A la date de la réalisation de la pré-étude simple en juillet 2017, l’évaluation indicative des délais de réalisation du
raccordement était de 6 mois. Le coût du raccordement était estimé à :
190 617 € HT + TVA 20% = 38 123 €, soit 228 740 € TTC
Il est important de noter que l’étude définitive de raccordement du projet ne peut être établie par ERDF
qu’à compter de l’obtention du permis de construire (pièce à fournir pour le dossier de demande).
Depuis la ville d’Aubusson, l’accès au site se fait par la route D941 puis la route communale de Saint-Marc-à-
Frongier. Les accès existants sont correctement dimensionnés pour permettre le passage des camions lors de la
phase de travaux. Aucun chantier d’aménagement n’est à prévoir à l’extérieur du site.
A noter qu’il existe une autre possibilité d’accès au site, directement depuis la RD941, en contrebas de l’ancienne
zone de stockage des déchets.
Tracé de la solution de raccordement (Source : Pré-étude simple Enedis, Luxel 2017) A l’intérieur du site, une voirie interne sera aménagée de manière à permettre le déchargement du matériel, la
livraison des postes techniques par un poids-lourd avec sa grue, et l’intervention des services de secours incendie.
Un espace libre de 4 m sera laissé entre les tables et la clôture sur toute la périphérie, permettant l’accès aux
2.3.2 Le réseau France Télécom véhicules incendie.
Le site sera raccordé au réseau téléphonique depuis le réseau existant le plus proche et sera réalisé sous la maîtrise
d’œuvre de France Télécom.
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une clôture d’une hauteur de 2 mètres. Si l’état de la clôture existante le permet, celle-ci sera laissée en place ;
dans le cas contraire, et dans les zones non clôturées, une clôture sera aménagée. Elle sera en acier galvanisé
avec des mailles plastifiées (couleur vert foncé, RAL 6003 ou équivalent) afin d’intégrer au mieux la clôture dans
l’environnement. De plus, la galvanisation et la plastification sont des éléments qui préviennent la formation de
rouille.
Les piquets de fixation de la clôture seront ancrés dans le sol par des soubassements bétonnés.
Mixe en place de la clôture : pose des ancrages, des piquets et du maillage – Source : LUXEL 2010-2011-2013
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Les portails peuvent recevoir des détecteurs bivolumétriques extérieurs. Si l’intrusion se prolongeait, des moyens
d’intervention physique seraient déployés.
Par ailleurs, une signalétique renforcée sera mise en place sur tout le pourtour de la clôture pour signaler
l’interdiction d’accéder au site.
Mât de surveillance - Source : LUXEL, Signalétique de sécurité sur la clôture - Source : LUXEL, 2011
2010
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Le plan de masse ci-après illustre l’implantation du parc photovoltaïque défini sur la base du projet d’aménagement. Les chiffres techniques du projet sont repris ci-dessous sous forme de tableau synthétique.
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3.1.1 Phase de préparation du site Une information préalable des riverains sera réalisée
par le biais de panneaux (sur site et en mairie). Il sera
Différentes actions pourront être menées pour préparer de manière optimale l’installation de panneaux
installé une signalisation en phase de chantier (en
photovoltaïques :
bord de voirie) et l’accompagnement des convois
• La sécurisation du site et mise en place de la clôture délimitant le futur parc exceptionnels sera automatiquement réalisé.
Convoi exceptionnel : Transport des locaux techniques
Source : Luxel
La sécurisation du parc s’avère essentielle pour éviter que le chantier ne s’étende en dehors du site mais surtout
pour délimiter la zone des travaux et restreindre l’entrée sur le site des personnes ne travaillant pas sur celui-ci.
Cette phase incluera la pose d’une nouvelle clôture autour de l’emprise des installations photovoltaïques, et si 3.1.2 Phase de montage des structures photovoltaïques
besoin la réfection de la clôture existante.
• Préparation des chemins de câbles hors sol
• Préparation du terrain et terrassements Le câblage des modules est réalisé par cheminement le long des châssis des modules. Le raccordement aux postes
électriques sera fait par le bais de chemins de câbles hors sol, qui longeront les voiries dans la mesure du possible.
Aucun terrassement ou nivellement ne sera nécessaire sur le dôme de l’ancienne décharge. A l’angle sud-ouest du
Cette technique permet de respecter les contraintes liées à la préservation de la couverture de la décharge, car elle
site, un défrichement et un modelage ponctuel du terrain sera nécessaire, mais aucune opération de terrassement
ne nécessite aucun déplacement de terre.
d’envergure n’est envisagée.
• Pose des matériels
• Création de la voirie nécessaire à l'accès aux véhicules de livraison, dans le périmètre du site
La pose des structures et des modules sur supports lestés
Une voirie interne sera créée afin de faciliter la circulation des engins amenés à fréquenter le site et de permettre la
livraison et l’accès aux différents postes électriques. En raison des contraintes géotechniques, les fondations lourdes (supports lestés) seront privilégiées sur la totalité
du site. Cette solution permet de limiter l'impact sur la structure au sol et d'empêcher ainsi toute perforation de la
La création de cette voie de circulation est effectuée par excavation de 10 à 20 cm de terre végétale de surface (en couverture du massif de déchets.
aucun cas les matériaux argileux sous-jacents ne seront touchés), de la mise en place de géotextile puis de grave Les supports lestés sont disposés dans les rangées à l'aide d'engins légers (pelleteuses).
non traitée (compactée). La voirie sera en matériau poreux afin de conserver la perméabilité du sol et de ne pas
influer sur les ruissellements naturels. Environ 326 m de linéaire de voirie seront créés depuis l’entrée du parc
vers les locaux techniques.
Par ailleurs, une bande périphérique de 4 m de large sera laissée libre entre le bord de la plateforme et les tables,
afin notamment de permettre aux services d’incendie et de secours (SDIS) de pouvoir intervenir sur l'ensemble du
parc en cas de départ incendie.
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La technologie photovoltaïque est une technologie à faible maintenance. Ainsi les interventions sont réduites à
l’entretien du site et à la petite maintenance. Ces prestations sont assurées par une société locale.
Pour maitriser les interventions sur le site et pour pouvoir assurer la meilleure intégration du projet dans son
environnement, une attention particulière doit être apportée aux éléments suivants.
3.2.1 Le traitement végétal du site
L’entretien de la végétation est plus fréquent en début de vie du parc puis devient après deux ou trois saisons
beaucoup plus restreint compte-tenu de l’aménagement végétal réalisé. Ensuite, un entretien ponctuel s’avérera
nécessaire pour contrôler le développement de la végétation sous les panneaux. Les zones herbacées font l’objet
d’un entretien régulier par éco-pâturage ovin ou tonte mécanique. Il n’y a pas d’utilisation de produits
phytosanitaires.
Les sites de production d'électricité solaire sont dotés d’un système de mesure et de communication permettant la
télégestion et la télésurveillance du site.
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Les centaines de points de mesures internes aux onduleurs permettront à l’opérateur de disposer d’informations en
temps réel sur le fonctionnement du générateur et de faciliter la maintenance.
Deux types de mesures sont enregistrés :
- Celles permettant le contrôle de la production de l’installation (historique de production),
- Celles pouvant faciliter la maintenance (mesures instantanées et historique des pannes).
Les valeurs instantanées et cumulées sont visualisables sur place par liaison série ou à distance par liaison modem
intégrée. Par ailleurs, la fourniture du système d’acquisition de données inclue le logiciel d’exploitation permettant 3.3.2 La télégestion
le transfert et l’exploitation des données sur un PC. Le système dispose de plusieurs interfaces de communications La centrale de télégestion est disposée à l’intérieur du poste de livraison et connectée au réseau France Télécom.
standard RS323 ou RS485.
Il est possible de visualiser à distance et agir à distance sur toutes les données transmises via une plateforme
L’acquisition de données (cf. figure) permet, entre autres, de faire un suivi de : web, permettant de surveiller et exécuter des manœuvres sur entre autres :
- La puissance, le courant, la tension et la fréquence en sortie de chaque onduleur, - La production du site
- La puissance, le courant et la tension en entrée de chaque onduleur, - La configuration et le fonctionnement des onduleurs
- L’énergie potentielle et produite, - L’état du raccordement au réseau de distribution d’électricité.
- L’ensoleillement en Wh/m², les températures ambiantes et des modules photovoltaïques,
- Des alarmes de fonctionnement. 3.4 La fin de vie du projet
Les informations enregistrées sont automatiquement rapatriées et gérées sous forme de synoptiques et de tableaux 3.4.1 Le démantèlement
détaillés et compréhensifs. Il s’agit d’une véritable plate-forme SCADA (Supervision, Control & Data Acquisition) qui 3.4.1.1 Une obligation contractuelle
permet à l’opérateur de virtuellement contrôler le fonctionnement de la centrale à distance.
Le démantèlement de la centrale est encadré contractuellement par la procédure d’obtention du tarif d’achat de
l’électricité (appel d’offre national de la Commission de Régulation de l’Energie) et le bail emphytéotique signé avec
le propriétaire.
La durée de vie du parc solaire est supérieure à 30 ans. Le bail emphytéotique signé avec le propriétaire des
terrains prévoit le démantèlement des installations en fin de bail. Un état des lieux sous contrôle d'huissier sera
réalisé avant la construction du parc photovoltaïque, ainsi qu'après le démantèlement. Cela permet d'entériner
sans contestation possible, la restitution du site dans son état initial, comme mentionné au contrat de bail.
3.4.1.2 La constitution d’une caution solidaire
Les garanties de réversibilité du site font l’objet d’une obligation contractuelle comme mentionné précédemment
mais s’ajoute à celle-ci la constitution d’un cautionnement solidaire au nom du propriétaire pour le
démantèlement des structures dès la mise en service de l’exploitation. Ce cautionnement peut revêtir la forme d’une
assurance, ou dans le cas de l’appel d’offre national, selon le cahier des charges, la forme de garantie bancaire à
première demande.
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Les fonds nécessaires à la remise en état du site sont provisionnés dès la phase de financement du projet. Ils sont déchets issus des EEE8; l'ensemble des matériels électriques et électroniques seront injectés dans cette filière.
évalués en fonction de deux paramètres : le site et les équipements mis en place. Les fonds s'élèvent généralement Dans le cas d’un parc photovoltaïque, les modules, les onduleurs, les boitiers de raccordements, les matériels
à une somme d'environ 5 000 à 7 000 € par MWc installé. informatiques et téléphoniques, les caméras de surveillance, les boitiers relais, les câbles pourront être concernés.
La provision est réalisée au nom du propriétaire des terrains. Lui seul sera en mesure de lever cette caution, au cas En ce qui concerne les panneaux solaires, les matériels sélectionnés pour la construction de la centrale
où l'exploitant de la centrale ne serait pas en mesure de réaliser le démantèlement. photovoltaïque sont choisis en intégrant la problématique du recyclage pour la fin de l'exploitation du site. Ainsi,
LUXEL veille à s'approvisionner auprès de fabricants membres de PV Cycle, qui s'engagent à
3.4.1.3 Les actions menées lors du démantèlement
procéder à la collecte et au retraitement des modules.
Tous les composants du parc sont démontés et sont acheminés, après tri sélectif, vers les filières de retraitement
et/ou récupération les plus proches. Les adhérents à PV Cycle s'engagent à réaliser un minimum de collecte de 65% de leurs modules
Les composants nécessitant un recyclage spécifique (modules, transformateurs, onduleurs, équipements installés. Les installations de grande puissance font l'objet d'une commande directe au fabricant
informatiques) seront traités conformément à la directive DEEE6. et sont donc clairement et aisément localisables. LUXEL a eu recours au groupe REC (membre
fondateur de PV Cycle) pour la réalisation de ses neufs projets construits en 2010. Il faut préciser
En fin d’exploitation le site reprend sa configuration initiale, autrement dit :
que le gisement de matériel à recycler reste pour l’instant très faible en raison de la durée de vie des parcs pouvant
- Les modules sont récupérés et retraités, être supérieure à 30 ans.
- Les éléments porteurs sont recyclés,
- Les locaux techniques et le câblage font également l’objet d'un démantèlement,
- La parcelle sera revégétalisée.
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Les Déchets Industriels Banals (DIB) représentent l’ensemble des déchets non-inertes et non dangereux produits
par l’activité industrielle. On peut recenser les plastiques, métaux, textiles, bois ainsi que d’autres déchets inclus
dans cette catégorie. Dans le cas de la centrale photovoltaïque, il s’agit principalement des déchets d’emballage de
matériel. Les DIB peuvent être recyclés.
• Les métaux
On y trouvera principalement les supports de fixation des modules (profilés acier galvanisé) et les ancrages (bacs
en acier galvanisé), les éléments de clôtures (acier laqué et ferrailles), le mât de support de la caméra de
surveillance (acier galvanisé).
L'acier galvanisé est reconnu pour sa longue durée de vie et son taux élevé de recyclabilité. La filière de recyclage
est d'ailleurs bien organisée et performante.
Les composants (acier et zinc) sont "séparables", ce qui permet la réutilisation des deux matériaux d'origine. Ainsi,
les ferrailles d'acier galvanisé sont considérées comme une source alternative de matières premières brutes
permettant d'économiser les ressources naturelles. Les ferrailles sont envoyées en fonderie pour séparer les deux
composants. Le zinc, plus volatile que l'acier, est récupéré dans les poussières du four, et réutilisable à 80%.
Après recyclage, les deux métaux retrouvent leurs propriétés physiques et chimiques d'origine.
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Ce chapitre a pour objet de décrire l’état actuel du site et de l’environnement du projet ; il s’agit de repérer les facteurs sensibles afin d’améliorer le projet pour
assurer son insertion optimale dans son environnement : cette description est effectuée en référence aux effets prévisibles du projet et le niveau
d’approfondissement de chacun des thèmes étudiés est justifié en conséquence.
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1. LE SCENARIO DE REFERENCE
En application du décret n°2016-1110 du 11 août 2016, l’étude d’impact doit comporter « une description des aspects pertinents de l'état actuel de l'environnement, dénommée “scénario de référence”, et de leur évolution en cas de mise
en œuvre du projet ainsi qu'un aperçu de l'évolution probable de l'environnement en l'absence de mise en œuvre du projet, dans la mesure où les changements naturels par rapport au scénario de référence peuvent être évalués moyennant
un effort raisonnable sur la base des informations environnementales et des connaissances scientifiques disponibles ».
Ainsi, le tableau suivant présente les éléments significatifs de l’état actuel du site au regard du projet de parc solaire envisagé, et compare l’évolution probable du site sans la mise en œuvre du projet et avec la mise en œuvre du parc.
L’état actuel de l’environnement du projet est détaillé par thématique dans les paragraphes suivants du chapitre II.
Milieux Naturels
Le site correspond à une ancienne décharge réhabilitée. L’ancienne Au niveau de l’ancienne plateforme de déchets, la nature du sous-sol limite La centrale photovoltaïque a été conçue dans l’objectif de
plateforme est occupée par une friche graminéenne ; les alentours sont les potentialités d’évolution de la flore ; l’habitat restera en l’état de friche réduire au maximum les incidences négatives du projet sur le
Habitats naturels occupés par une chênaie mixte à bouleaux, sans intérêt patrimonial herbeuse, avec potentiellement une prolifération des plantes invasives. milieu naturel.
particulier (évolution spontanée d’anciennes zones agropastorales).
Au niveau des pourtours de la plateforme, en l’absence d’intervention Au niveau de la zone d’implantation des modules, grâce à un
Le site est exclu de tout zonage environnemental réglementaire. humaine, on peut supposer un développement des arbres et arbustes, entretien régulier du site, un espace ouvert de type prairie sera
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Environnement humain
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La base de données BASIAS recense les sites industriels, abandonnés ou non, susceptibles d’engendrer une
pollution de l’environnement.
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Le site du projet est référencé dans cette base au titre de l’ancienne décharge d’ordures ménagères, à ce
jour réhabilitée en terrain vague (n° BASIAS LIM2300063).
De nombreux autres sites BASIAS sont présents sur la commune d’Aubusson, mais ils sont situés à distance du
projet (plus de 700 m), principalement dans les vallées de la Beauze et de la Creuse. Il s’agit en majorité de dépôts
de liquides inflammables (carburants).
2.3 Climatologie
Zonage climatique dans le département de la Creuse – source : Météo France et Conseil régional du Limousin, 1989
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Le productible solaire estimé au niveau du site du projet, pour des panneaux cristallins inclinés à 20° est de 1 229
kWh/kWc/an, ce qui correspond à des valeurs satisfaisantes, légèrement supérieures à la moyenne nationale.
Les caractéristiques climatologiques locales ne présentent pas de sensibilité limitant la réalisation du
projet.
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- Comment préserver et restaurer des milieux aquatiques vivants et diversifiés des sources à la mer ? Milieux
aquatiques
- Comment partager la ressource disponible et réguler ses usages ? Comment adapter les activités humaines
et les territoires aux inondations et aux sécheresses ? Quantité de l’eau
- Comment s’organiser ensemble pour gérer ainsi l’eau et les milieux aquatiques dans les territoires, en
cohérence avec les autres politiques publiques ? Comment mobiliser nos moyens de façon cohérente,
équitable et efficiente ? Gouvernance
Au vu de la nature du projet et des composantes hydrauliques du site, les incidences du projet d’implantation du
parc photovoltaïque sur l’environnement aquatique seront très faibles, voire nulles, tant d’un point de vue qualitatif
que quantitatif.
Le projet est compatible avec le SDAGE Loire-Bretagne 2016/2021.
Etat d’avancement des SAGE dans le périmètre du SDAGE Loire-Bretagne (source : Agence de l’eau Loire Bretagne, 2018)
2.4.5.2 SAGE
Le bassin versant de la Creuse n’est pas soumis à l’élaboration d’un SAGE (Schéma d’Aménagement et de Gestion 2.4.6 Synthèse des enjeux hydrologiques
des Eaux). Thématiques Remarques Sensibilité initiale
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3.2 Habitats naturels Liste et statuts des habitats recensés sur le site
Unités Code Code Code Rareté
L’analyse des photographies aériennes historiques (voir plus bas) a montré que la zone du projet correspond à une Habitats VPR
cartographiques Corine Eunis DH Région
ancienne zone agropastorale, abandonnée dans les années 1960, puis prgressivement exploitée en décharge
d’ordures ménagères et en terrain de motocross jusqu’au début des années 2000. Les peuplements vagétaux Chênaie mixte à Bois de Chênes pédonculés et
41.51 G1.81 / Commun faible
présents sur l’aire d’étude ont donc une cinquantaine d’années pour les composants les plus anciennes (boisements Bouleaux de Bouleaux
en lisière de la route à l’ouest) et une petite dizaine d’années pour les composantes les plus récentes (bassin, friches Landes médio-européennes à
Fourrés 31.841 F3.14 / Commun faible
herbeuses). Cytisus scoparius
Friches graminéennes
Friches
pionnières des sols 87.2 E5.13 / Commun faible
graminéennes
moyennement secs
Friches vivaces à hautes
Friches nitrophiles herbes bisannuelles (bardanes, 87.1/87.2 I1.5 / Commun faible
armoises) sur sol eutrophe
Prairie mésophile
Pâturages continus 38.11 E2.11 / Commun faible
pâturée
Lagunes et réservoirs
Bassin 89 J5 / Commun faible
industriels, canaux
Code DH=Code Directive Habitats ; Rareté Région=Rareté en Limousin ; VPR=Valeur Patrimoniale Régionale
6 unités de végétation ont été dénombrées sur le périmètre d’inventaire, avec une dominance de friche graminéenne
au droit de l’ancienne zone de stockage de déchets, où est prévue l’implantation des panneaux solaires.
Les unités de végétation recensées sur le site, leur code Corine Biotope et Eunis, et leurs statuts patrimoniaux sont
indiqués ci-après. Unités de végétation inventoriées
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• La prairie pâturée
Cet habitat a été cartographié du fait de sa proximité avec l’aire d’étude. Il est situé au sud et à l’ouest de l’aire
d’étude, autour de la route qui mène au village de Saint-Marc-à-Frongier.
• Bassin de rétention
Situé au nord du site, en contrebas des friches graminéennes, il constitue l’habitat aquatique le plus proche de l’aire
d’étude. Il s’agit d’un bassin artificiel équipé d’une bâche étanche.
Genêt à balai - Cytisus scoparius (Les Snats, 08/06/2017)
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3.3 La flore
Bassin de rétention sur bâche plastique au nord du site (Les Snats, 08/06/2017)
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Distribution par catégories patrimoniales des espèces végétales recensées sur le site
Oseille des prés (Rumex acetosa) Lotus des marais (Lotus pedunculatus)
Rubus ulmifolius Ronce à feuilles d'orme R LC Fourrés arbustifs 20-50 pieds
Friche graminéenne Friche graminéenne Dipsacus fullonum Cabaret des oiseaux PC LC Friche nitrophile 10-20 pieds
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3.3.3 Description des espèces végétales patrimoniales • La Ronce à feuilles d’Orme (Rubus ulmifolius) : intérêt patrimonial moyen
Elle semble être la principale espèce de Ronce sur le site, où la plupart des individus observés présentaient des
• La Gesse hérissée (Lathyrus hirsutus) : intérêt patrimonial fort
feuilles à 5 folioles, à forte pilosité blanchâtre à la face inférieure, avec des tiges pourvues d’aiguillons forts et
C’est une plante assez commune en France dans les régions de plaine en dessous de 1000 mètres d’altitude. Elle recourbés. Comme pour l’espèce précédente, le statut de cette Ronce est mal connu à l’échelle régionale (notée
se rencontre habituellement dans les friches argilo-calcaires, sur les bermes de bords de routes ou aux pieds des « Rare » mais « non menacée » par le Conservatoire Botanique du Massif Central). Elle n’a pas été
haies sur des sols généralement alcalins ou neutres. Elle est globalement rare en Limousin, excepté dans le bassin systématiquement pointée sur le site, du fait de la complexité de ce groupe taxonomique en Limousin ; la carte de
de Brive en Corrèze où elle est assez commune. Sur le site, quelques pieds ont été notés dans la friche graminéenne répartition ci-dessous ne donne qu’un aperçu de sa répartition.
centrale lors des prospections de juin 2017.
Tige et feuille de la Ronce à feuilles d’orme (photos hors site) et répartition en France (d’après Rameau et al., 1989)
La Gesse hirsute (08/06/2017) : répartition dans le Centre-Ouest (d’après www.ofsa.fr) et localisation sur le site
• La Crépide à feuilles de Pissenlit (Crepis vesicaria subsp. taraxacifolia) : intérêt patrimonial moyen
Elle est commune en France dans les prairies mésophiles, les marges des
champs cultivés et les bords de chemins, mais plus localisée en Limousin, en
particulier dans le département de la Creuse où elle semble assez rare.
Quelques pieds de cette Astéracée ont été notés dans la partie centre-est de
l’aire d’étude, en bordure de la friche graminéenne (voir carte suivante).
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Parmi ces trois espèces, la Lapsane intermédiaire présente une population assez importante sur le site, de l’ordre
de 100 à 200 pieds, dispersés principalement au sein de la friche graminéenne centrale. C’est une espèce apparue
récemment dans la région, non répertoriée dans l’atlas de la flore vasculaire du Limousin publié en 2001 (Brugel et
al., 2001), et actuellement connue surtout du nord du département de la Creuse (voir carte ci-dessous). Elle semble
assez dynamique sur le site, où le stade de friche herbeuse, fauchée tardivement dans la saison, semble lui être
favorable.
Inflorescences de la Lapsane
intermédiaire (25/08/2017)
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3.3.5 Conclusion sur la flore Treize espèces de mammifères ont été recensées sur le site, soit une diversité globale faible à moyenne, mais avec
de fortes disparités entre groupes mammalogiques. Parmi ces derniers, les chiroptères constituent le groupe le
Au total, les prospections floristiques ont permis de recenser 181 espèces végétales, soit une richesse
mieux représenté, en partie à cause d’une pression d’observation assez élevée lors des inventaires. À l’inverse, la
floristique moyenne à faible, liée à l’homogénéité des habitats dominants (friches et chênaie mixte). Au
faible représentation des micromammifères (insectivores et rongeurs de petite taille) est due à un biais
plan patrimonial, le site compte 1 espèce rare et classée « en danger » sur la liste rouge régionale (la Gesse
méthodologique, car aucune campagne de piégeage n’a été menée sur le site.
herissée), 3 plantes assez rares mais dont le statut n’est pas bien connu à l’échelle régionale, et 9 autres
espèces peu communes en Limousin, mais considérées comme non menacée au niveau de la liste rouge La proportion relativement élevée des chiroptères s’explique par la proximité relative du site avec la zone urbanisée
régionale. En revanche, aucune espèce protégée ou déterminante pour les Znieff n’a été recensée sur le d’Aubusson, qui est susceptible d’offrir des possibilités de gîtes significatives pour la plupart des espèces de
site. chauves-souris détectées sur le site. L’analyse de l’activité des chiroptères au cours d’un cycle nocturne complet
(nuit du 8 au 9 juin 2017) montre en effet que le nombre de contacts enregistré sur le site croît depuis le crépuscule
jusqu’au milieu de la nuit, pour ensuite diminuer à l’approche de l’aube. Ce type de répartition de l’activité nocturne
traduit une arrivée assez tardive des chiroptères sur le site, qui revêt un certain intérêt trophique, mais où les
possibilités de gîtes sont très limitées.
3.4 La faune
La liste des espèces animales, la correspondance nom français - nom scientifique et le statut de rareté sont donnés
en annexe 2.
LR Monde
Rareté 23
Dir Hab
France
Rareté
région
Statut
Znieff
LR Fr
Groupe Nom scientifique Nom français
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région. À la lumière des données récentes (détecteurs d’ultrasons munis de dispositifs d’expansion de temps), il
semble que cette espèce soit relativement bien répartie, et capable de s’adapter à des milieux assez divers, avec
une préférence pour les zones boisées de feuillus (Barataud & Giosa, 2012).
Sur le site, 10 contacts de Barbastelle ont été enregistrés en tout au cours de la nuit du 8 au 9 juin 2017, dont 7
contacts entre 1h et 2h du matin, mais aucun autre contact lors des écoutes manuelles effectuées en juin et en août.
Il s’agit donc d’une espèce à caractère occasionnel sur le site, où les possibilités de gîte restent très réduites
(linteaux de porte de grange, anfractuosités dans les bâtiments ou les ouvrages d’art…).
Le Grand Rhinolophe (photo hors site) répartition en Limousin (d’après gmhl.asso.fr, mise à jour du
18/12/2016)
Sur le site, un seul contact a pu être recueilli au cours de la nuit du 8 au 9 juin 2017 (à 4h du matin). Il s’agit donc
là aussi d’une espèce à caractère très occasionnel sur le site.
Le Petit Rhinolophe (photo hors site Répartition en Limousin (d’après gmhl.asso.fr, mise à jour du
18/12/2016)
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• L’Oreillard gris (Plecotus austriacus) : intérêt patrimonial moyen avec plusieurs espèces liées à des habitats périphériques et observées en vol au-dessus du site (Bondrée apivore,
Choucas des tours, Faucon hobereau, Grand Corbeau, Hirondelle rustique, Martinet noir, Milan noir, Pic noir).
L’Oreillard gris est une espèce difficile à distinguer de l’Oreillard roux (Plecotus auritus) aussi bien sur les plans
morphologiques qu’acoustiques, les deux espèces n’ayant été séparées qu’à la fin des années 50. Aussi le statut
de rareté et la répartition des deux Oreillards restent, encore aujourd’hui, entachés d’une certaine imprécision. Tableau des oiseaux recensés sur le site
D’après les données de l’atlas du GMHL (2000), l’Oreillard roux serait plus fréquent que l’Oreillard gris à l’échelle
LR France
LR Monde
Rareté 23
Dir Hab
régionale, avec cependant de nombreuses observations qui restent indéterminées entre les deux espèces.
France
Rareté
région
Statut
Statut
Znieff
L’Oreillard gris est plus fréquemment détecté en période de reproduction, en particulier lors de la recherche de gîtes Nom scientifique Nom français
dans le bâti (combles d’églises, notamment), tandis que les données concernant l’Oreillard roux proviennent surtout
de recensements hivernaux dans les cavités. Au plan écologique, l’Oreillard gris est souvent noté en secteurs
urbains, alors que l’Oreillard roux serait plutôt une espèce rurale, d’où les appellations « d’Oreillard des villes » et Prunella modularis Accenteur mouchet N C C 3 LC LC
« d’Oreillard des champs » parfois utilisées pour ces deux espèces.
Pernis apivorus Bondrée apivore S AC AC 3 LC O1 LC
Sur le site, la distinction entre les deux espèces a été effectuée sur la base des critères Emberiza citrinella Bruant jaune N C C 3 VU LC
acoustiques mis en évidence par Barataud (2008), notamment la durée du signal, la
valeur des fréquences initiales et terminales, et la mesure du maximum d’énergie pour Buteo buteo Buse variable S C TC 3 LC LC
la fréquence fondamentale et pour la première harmonique. Là encore, il s’agit d’une Corvus monedula Choucas des tours S C C LC O2 LC
espèce à caractère occasionnel sur le site puisqu’un seul contact a pu être recueilli
Corvus corone Corneille noire S C TC LC O2 LC
dans la nuit du 8 au 9 juin 2017 (à 01h15).
Cuculus canorus Coucou gris N C C 3 LC LC
Sturnus vulgaris Étourneau sansonnet S C TC LC O2 LC
Falco subbuteo Faucon hobereau S AR AR 3 LC LC
Oreillard gris (photo hors site)
Sylvia atricapilla Fauvette à tête noire N C TC 3 LC LC
Sylvia borin Fauvette des jardins N AC AC 3 NT LC
• Chiroptères d’intérêt patrimonial faible : 4 espèces Garrulus glandarius Geai des chênes N C C LC O2 LC
Les quatre autres espèces de chiroptères détectées sur le site sont communes ou assez communes à l’échelle Muscicapa striata Gobemouche gris M AC AC 3 NT LC
régionale, mais bénéficient d’une mesure de protection (article 2) sur l’ensemble du territoire national. Parmi ces 4 Corvus corax Grand corbeau S C AC Xsc LC LC
espèces, la Sérotine commune et le Murin de Daubenton ont une activité faible sur le site, la première n’ayant été Certhia brachydactyla Grimpereau des jardins N C TC 3 LC LC
détectée qu’en juin 2017.
Turdus viscivorus Grive draine N TC TC LC O2 LC
La Pipistrelle commune et la Pipistrelle de Kuhl, en revanche, forment le noyau dur du peuplement puisqu’elles
représentent 97% du nombre total de contacts enregistrés au cours des différents suivis nocturnes, avec une Turdus philomelos Grive musicienne N C TC LC O2 LC
répartition sensiblement équivalente entre ces deux espèces. Ces deux chiroptères ont un caractère fortement Hirundo rustica Hirondelle rustique S TC TC 3 NT LC
anthropophile (qui apprécie le voisinage de l’homme), et trouvent probablement dans les zones urbanisées
Hippolais polyglotta Hypolais polyglotte N C C 3 LC LC
proches du site une offre en gîtes significative.
Apus apus Martinet noir S C C 3 NT LC
Turdus merula Merle noir N C TC LC O2 LC
3.4.1.3 Conclusion sur les mammifères :
Aegithalos caudatus Mésange à longue queue N C C 3 LC LC
Treize espèces de mammifères ont été notées sur le site, dont 8 chiroptères qui utilisent la zone
d’étude comme terrain de chasse, régulier ou occasionnel. Parmi ces chiroptères figurent 3 espèces Parus caeruleus Mésange bleue N C TC 3 LC LC
inscrites à l’annexe 2 de la Directive Habitats (intérêt communautaire), mais donc l’activité reste très Parus major Mésange charbonnière N C TC 3 LC LC
marginale au sein de l’aire d’étude, le peuplement de chauves-souris étant largement dominé par deux Parus cristatus Mésange huppée N C AC 3 LC LC
espèces anthropophiles (Pipistrelle commune et Pipistrelle de Kuhl).
Milvus migrans Milan noir S C C 3 LC O1 LC
Dendrocopos major Pic épeiche N TC TC 3 LC LC
3.4.2 L’avifaune Dryocopus martius Pic noir S C C 3 LC O1 LC
Picus viridis Pic vert S C C 3 LC LC
3.4.2.1 Résultat des inventaires
Au total, 41 espèces d’oiseaux ont été recensées sur la zone d’études au cours des différentes campagnes de Pica pica Pie bavarde S TC TC LC LC
terrain, dont 38 espèces lors des relevés EFP et 3 autres notées à la faveur des prospections multigroupes. 27 Columba palumbus Pigeon ramier N C TC LC O2-O3 LC
espèces parmi les 41 recensées peuvent être considérées comme nicheuses sur le périmètre d’étude ou ses Fringilla coelebs Pinson des arbres N C TC 3 LC LC
abords immédiats. Les 14 autres espèces se reproduisent en dehors de la zone d’étude, ou fréquentent le site lors
des périodes de migrations ou simplement au cours de déplacements à hauteur de l’aire d’étude. Anthus trivialis Pipit des arbres N C TC 3 LC LC
Avec 41 espèces dénombrées, la diversité du peuplement d’oiseaux peut être considérée comme relativement Phylloscopus sibilatrix Pouillot siffleur N AR PC Xsc 3 NT LC
faible. Le peuplement observé correspond à un cortège assez typique des zones boisées à semi-ouvertes, Phylloscopus collybita Pouillot véloce N C TC 3 LC LC
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LR France
LR Monde
Rareté 23
Dir Hab
France
Rareté
région
Statut
Statut
Znieff
Nom scientifique Nom français
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Intérêt patrimonial : En rouge=fort à très fort En bleu=moyen à fort En vert=faible à moyen Couleuvre à collier dans la friche
graminéenne fauchée (soirée du
25/08/2017)
La faible diversité observée est à mettre en relation avec l’absence de milieux aquatiques permanents ou
temporaires sur le site, et le peu d’intérêt des habitats pour les reptiles. La Grenouille rieuse a été notée au niveau
du bassin de rétention d’eau localisé en contrebas du site (quelques individus). Pour les reptiles, les effectifs
observés sont très faibles : 1 individu en bordure de route le long du site pour le Lézard des murailles, mais aucune
observation dans l’enceinte grillagée. Pour la Couleuvre à collier, un seul individu a été observé lors des Carte de localisation des observations de reptiles et amphibiens
prospections nocturnes du mois d’août, les fortes températures diurnes ayant probablement incité cette espèce à
chasser de nuit. Celle-ci trouve refuge dans les anfractuosités du sol au niveau de la friche graminéenne, dont le
sous-sol offre probablement de nombreuses possibilités d’abri (ancienne zone de stockage de déchets). 3.4.3.2 Intérêt patrimonial
Les trois espèces observées sont communes ou assez communes à l’échelle régionale mais bénéficient d’une
mesure de protection au niveau national (enjeu faible).
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LR Monde
Rareté 17
Dir Hab
France
Rareté
région
Statut
Znieff
LR Fr
LR Monde
Rareté 17
Groupe Nom scientifique Nom français
Dir Hab
France
Rareté
région
Statut
Znieff
LR Fr
Groupe Nom scientifique Nom français
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Sur le site, il a été observé dans le prolongement du fourré arbustif qui s’étend au sud-est de l’aire d’étude, un peu
en dehors des limites du projet. Ce papillon est généralement favorisé par les coupes d’éclaircie et la formation
• Le Criquet des Pins (Chorthippus vagans) : intérêt patrimonial moyen
d’ourlets en bordure de boisements, qui permettent à sa plante hôte (différentes espèces de Violette) de se
développer. C’est également un criquet à optimum estival, plus fréquent dans la partie méridionale de la région, avec toutefois
une répartition qui reste assez morcelée en Limousin. C’est une espèce des lisières et ourlets plutôt secs, à
végétation plus ou moins clairsemée et si possible bien exposée. Sur le site, il a été repéré par ses stridulations
dans la partie sud-est de la friche graminéenne, à hauteur de la lisière avec la chênaie mixte, et ne semble pas très
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Le Criquet des Pins (photo hors site) : répartition en Limousin (d’après www.faune-limousin.eu)
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Le Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE) de la région Limousin a été adopté par arrêté
préfectoral le 2 novembre 2015. Dans ce cadre, un atlas géographique des trames vertes et bleues a été établi à
l’échelle 1/100 000, dont un extrait est présenté ci-dessous.
Le site du projet n’est pas inclus dans un réservoir de biodiversité ou un corridor écologique identifié par le SRCE.
Il est toutefois situé en lisière d’un corridor du milieu boisé.
En effet, le site de l’ancienne décharge s’insère dans un secteur à dominante naturelle, entouré de zones boisées
et de haies bocagères, qui jouent un rôle de corridor écologique, en particulier pour l’avifaune et les mammifères.
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Nombre
Intérêt patrimonial
Groupe d’espèces
Diversité Appréciation globale
taxonomique (habitats)
recensées Fort Moyen Faible
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4. L'ENVIRONNEMENT HUMAIN
4.1 Activités humaines secteur public (administration, enseignement, santé, action sociale) qui emploie le plus de personnes, avec
52% des postes salariés.
4.1.1 La population d’Aubusson D’après les données INSEE en 2014, la commune totalisait plus de 1 163 actifs ayant un emploi, soit 58%,
Aubusson est la sous-préfecture du département de la Creuse. Elle est la 3e ville du département en nombre pour un taux de chômage de 14,4% (plus élevé que la moyenne départementale qui est de 9,1%). Les retraités
d’habitants, après Guéret et La Souterraine. Elle appartient à la communauté de communes Creuse Grand représentent 10,3% de la commune.
Sud, qui regroupe 26 communes.
Aubusson compte 3 591 habitants en 2014 pour une densité de 187 habitants/km², soit environ 29 % de la
population de la communauté de communes (12 388 habitants). Depuis 1975, la démographie de la
commune est en baisse avec une diminution de l’ordre de 1,8% par an. Près de 42% de la population de la
commune a plus de 60 ans.
D’après les statistiques 2015 de l’INSEE, la commune compte environ 326 entreprises. Le secteur des
commerces, transports et services divers domine avec 65% du nombre d’établissements. Par contre, c’est le
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Le tableau suivant présente les thématiques abordées et les orientations définies dans le SRCAE :
Thématiques Orientations
- Faire vivre le SRCAE et assurer sa déclinaison dans les
territoires,
Management du système - Sensibiliser les limousins et leur transmettre une culture du
changement climatique en vue de l’appropriation des enjeux et
de l’évolution des comportements.
Plus d’une quarantaine de vestiges archéologiques sont recensés par la DRAC sur la commune d’Aubusson, Le SRCAE est un document stratégique : les plans d’actions qui en découlent relèvent des Plans Climat
datant de la préhistoire (époque chalcolithique) au moyen-âge. Toutefois, étant donné l’usage historique du Énergie Territoriaux (PCET).
site comme décharge, la sensibilité archéologique au droit de cette zone est considérée comme très faible à
nulle.
4.3.2 Le Plan Climat Energie Territorial (PCET) pour la Creuse
Le plan Climat Energie pour la Creuse a été définitivement approuvé en octobre 2015. Sur la base d’un état
des lieux, il envisage un scénario de mise en œuvre basé sur l’atteinte du facteur 4 de réduction des émissions
en 2050, au travers d’un programme de 27 actions (2015-2020). Cela représente un objectif de baisse de 2%
par an des émissions des gaz à effets de serre.
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Le PCET de la Creuse évalue le potentiel des énergies renouvelables à 919 GWh dans le département, dont pays ». Cette convention définit 15 objectifs stratégiques répartis en 3 orientations :
284 GWh pour pour le solaire. L’objectif est d’atteindre un taux d’indépendance énergétique de 68%. 1) Assoir un développement durable du Pays sur la valorisation de ses spécificités
2) Développer les facteurs de « bien-âtre » sur le Pays Sud Cresois
La collectivité du Pays Sud Creusois, dont fait partie Aubusson, s’est également engagée dans une démarche 3) Préparer et structurer la stratégie à long terme du territoire.
volontaire d’élaboration d’un Plan Climat Air-Energie (PCEAT) en 2017. Il est en phase de préfiguration.
Il n’existe pas à ce jour de schéma de cohérence territoriale (SCoT) sur le territoire, mais son élaboration fait
partie des objectifs de la 3e orientation du contrat de pays.
4.3.3 Les Agenda 21
4.3.3.1 L'Agenda 21 en Limousin
4.3.6 Le Plan Local d'Urbanisme d’Aubusson (PLU)
L’agenda 21 de la région Limousin a été élaboré dès 2005 de manière conjointement avec le Schéma
d’Aménagement et de Développement Durable du Territoire (SRADDT). Soucieuse d’être exemplaire, la La commune d’Aubusson est doté d’un Plan Local d’Urbanisme révisé en avril 2008. Ce document définit la
région Limousin a adopté en 2007 un Agenda 21 interne qui propose un programme d’actions sur le destination générale des sols et les règles de construction sur le territoire communal.
fonctionnement interne de la collectivité et réparti sous 3 grands thèmes : Le territoire couvert par le PLU est divisé en quatre catégories d’occupation : les zones urbaines (U), les zones
- Gestion des ressources humaines et communication interne ; à urbaniser (AU), les zones agricoles (A), et les zones naturelles et forestières (N).
- Préservation de l’environnement et des marchés publics ;
- Qualité du service public et communication extérieure. Le site est compris dans 2 zonages :
Adapté en juin 2009, l’Agenda 21 devient le programme opérationnel du SRADDT qui définit à travers sa - La majorité de la parcelle est localisée en zone Agricole (A). Le règlement de cette zone autorise « les
charte les orientations sur les politiques de la région. Parmi les 3 défis majeurs identifiés, figure en numéro 2 constructions nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif ».
celui sur les enjeux énergétiques et climatiques avec le programme d’actions suivant : - Une partie de la parcelle à l’est est localisée en zone naturelle, en secteur protégé (Np) en raison de
− Faire de la lutte contre le changement climatique un levier de développement économique ; la présence d’un périmètre de protection de captage d’alimentation en eau potable. Le règlement de
− Réduire la dépendance énergétique des Limousins aux énergies fossiles ; cette zone stipule qu’aucune construction n’est autorisée à l’exception des constructions nécessaires
− Préparer le Limousin aux changements induits par les évolutions climatiques. à l’exploitation des captages.
Il est à noter que parmi les mesures de l’Agenda 21, il est prévu de substituer les énergies fossiles par des
énergies renouvelables (solaire, bois, géothermie, éolien…). Par ailleurs, le règlement précise que les constructions doivent être édifiées à au moins 35 m de l’axe de la
RD941 (ex RN 141), et à au moins 10 m des autres voies publiques.
4.3.3.2 L'Agenda 21 en Creuse L’aire d’étude n’est pas concernée par des servitudes d’utilité publiques mentionnées dans le PLU.
La démarche d'Agenda 21 dans le département de la Creuse a été relancé en février 2016. Concernant la
thématique énergie, les pistes d'actions suivantes ont été identifiées :
- Augmenter l'indépendance énergétique du département,
- Promouvoir les énergies renouvelables,
- Promouvoir les économies d’énergie,
- Développer le rôle d’exemplarité de la collectivité.
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4.3.7 Le cadastre correspondant à un besoin collectif de la population ». A ce titre, le parc solaire d’Aubusson, ayant pour
objectif de répondre à un besoin collectif de la population, est une installation assurant un service
Le périmètre du projet correspond à la parcelle cadastrale n° BL 33 qui a une superficie de 5,27 hectares. Elle
d’intérêt général.
appartient à la commune d’Aubusson, mais sa gestion est sous la responsabilité de la communauté de
commune Creuse Grand Sud.
4.4 Risques naturels et technologiques
• Risque d'inondation
La commune d’Aubusson est concernée par un Plan de Prévention des Risques Naturels Inondation (PPRI)
approuvé en fevrier 2005, vis-à-vis des crues de la Creuse.
Le site du projet, éloigné de la vallée de la Creuse, n’est pas concernée par le risque d’inondation.
• Risque Sismique
Aubusson est situé dans une zone de sismicité faible (zone 2/5), selon le zonage sismique entré en vigueur
le 1er mai 2011 (art D.563-8-1 du code de l’environnement).
• Risque incendie
4.3.2 Un projet d’intérêt collectif D’après le Dossier Départemental des Risques Majeurs de la Creuse (DDRM), la commune d’Aubusson n’est
Le parc photovoltaïque d’Aubusson vise à produire et injecter sur le réseau électrique public la totalité de la pas considérée comme située dans une région particulièrement exposée aux risques d’incendie de forêt, et
production électrique via les émissions radiatives du soleil. Le parc solaire projeté participe au service public ce notamment grâce à son climat. Conformément à l’article L231-6 du code foremstier, le département n’est
de l’électricité tel que défini par l’article 1er de la loi 2000-108 du 10 février 2000 relative à la modernisation et pas soumis à l’élaboration d’un plan départemental de protection des forêts contre l’incendie.
au développement du service public de l’électricité. L’aire d’étude est néanmoins située dans un secteur partiellement boisé.
La notion d’équipement collectif se définit comme « toute installation assurant un service d’intérêt général
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Répartition sectorielle de la consommation de la grande industrie en 2016 (source : RTE) Concernant les énergies renouvelables, la région Nouvelle-Aquitaine s’est fixée un objectif ambitieux :
raccorder un total de 5 848 MW d’éolien et de solaire à l’horizon 2020. Au global, à fin 2016, la région atteint
65 % de ses objectifs éolien et solaire, en incluant les projets ayant fait une demande de raccordement mais
pas encore raccordés (« file d’attente »), soit près de 3 850 MW.
Il est bon de préciser que la région Nouvelle-Aquitaine dispose du plus grand parc photovoltaïque en France
Evolution des pointes de consommations à l’échelle de la région Nouvelle Aquitaine (source : RTE) (1 734 MW). Cette région accueille près 26% du parc solaire national sur son territoire.
Avec une puissance de 8 041 MW, la pointe* de consommation enregistrée en 2016 (le mercredi 17 février à Le facteur de charge moyen est de 15% en Nouvelle-Aquitaine en 2016, soit 0,6% de plus que la moyenne
9h) est en baisse de 12,6 % par rapport à 2015. C’est la pointe la plus basse de ces 9 dernières années. nationale.
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4.6 Cadre de vie et santé La Creuse est le 1er département français en termes de qualité de l’air (ex-aequo avec la Corrèze).
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5. ANALYSE PAYSAGERE
Les espaces de l’unité de paysage « les collines d’Aubusson / Bellegarde » (source : Atlas paysager du Limousin)
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- Le plateau de la Villatte
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- Le cœur de la ville d’Aubusson (secteur 1), incluant les jardins en terrasse et coteaux en continuité,
- Les quartiers urbanisés entre le début du XIXe siècle et 1950 (secteur 2)
5.1.2 Le patrimoine culturel et historique de la commune
- Les quartiers urbanisés depuis 1950 (secteur 3), intégrés à la zone de protection en raison de leur situation
Les sites les plus touristiques de la ville sont liés à l’histoire de la tapisserie. D’ailleurs, en 2009, l’UNESCO a inscrit en continuité et en co-visibilité avec le bâti ancien
la « tapisserie d’Aubusson » sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. - Les coteaux de Chabassière à l’ouest de la ville, coteaux des Granges et des Buiges au nord du centre
Le centre historique d’Aubusson possède une richesse patrimoniale, comme en témoigne les nombreux monuments ancien, coteau et plateau du Mont, coteaux et plateau du Marchedieu (secteur 4), visibles depuis le
historiques classés ou inscrits : Chapitre.
Au sein du périmètre de la ZPPAUP, des prescriptions particulières s’appliquent en matière d’architecture et
- L’ancienne église Saint-Jean de la Cour (12e et 16e siècle),
d’aménagement paysager, de manière à protéger ou mettre en valeur les espaces à intérêt patrimonial. La ZPPAUP
- La manufacture de tapisserie Hamot puis Saint-Jean (19e siècle)
se substitue aux servitudes des abords des monuments historiques classés ou inscrits.
- L’ancienne manufacture de tapisserie Castel, puis Goubely (19e siècle)
- La manufacture de tapisserie Braquenié (19e siècle), actuellement citée internationale de la tapisserie
- La maison dite « des Vallenet » (15e siècle) Le site du projet se situe en dehors de tout périmètre de protection du patrimoine. Il n’y a pas de
- Pont sur la Terrade (17e siècle) covisibilité constatée entre les monuments historiques et le site étudié.
- La tour de l'Horloge (Moyen-Age)
- La Maison Corneille ou du Vieux Tapissier, actuellement Musée des Arts et Traditions populaires (15e siècle)
- Les vestiges du château (11e siècle)
- Une maison à pans de bois et encorbellement dans la Grand-Rue (15e siècle)
- La fontaine de l’ancienne halle (Moyen-Age)
- La fontaine de la place d’Espagne (Moyen-Age)
La commune a institué dans ses documents d’urbanisme une zone de protection du patrimoine architectural,
urbain et paysager (ZPPAUP) qui comprend :
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5.2.2 Analyse des zones d’influences visuelles proches 5.2.2.1 Voies de circulation à proximité du site
Une étude des points de vue éventuels dans un rayon de 500 m autour du site a été conduite. Depuis la RD941, qui passe dans le fond de vallon en contrebas du site, aucune visibilité n’est constatée vers
le site du projet en raison de la topographie et des zones boisées qui forment un masque visuel.
Depuis la route de Saint-Marc-à-Frongier, qui longe la parcelle du projet au sud, une vue sur la zone boisée de
la parcelle est visible au-delà de la clôture. En revanche, la plateforme enherbée (ancien stockage de déchets) n’est
pas perceptible, mis à part au droit même du portail d’accès.
❷ Vue panoramique vers le site depuis la route de Saint-Marc-à-Frongier (source : Luxel, 15/01/2018)
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❸ vue vers le site depuis le bas de la RD17 : aucune visibilité (source : GoogleEarth)
❺Vue vers le site depuis les habitations de la route de Saint-Cloud : visibilité partielle (source : Luxel, 15/01/2018)
❹Vue vers le site depuis la zone d’habitation le long de la RD17 : aucune visibilité (source : Luxel, 15/01/2018)
❻ Vue vers la colline de Saint-Cloud depuis la plateforme du site (zoom) : visibilité partielle sur quelques maisons
(source : Luxel, 15/01/2018
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• Le quartier de La Chassagne ❽ Vue vers le site depuis la route de Blessac sur le plateau de La Chassagne (source : Luxel, 15/01/2018)
Cette zone d’habitat relativement dispersée est localisée sur le plateau faisant face à l’ancienne décharge, de l’autre
côté du vallon de la Gâne, à peu près à la même altitude que cette dernière.
Des visibilités partielles sont identifiées depuis certaines habitations du sud et ouest du hameau ancien, ainsi que • Domaine de la Villate
de manière pus éloignée depuis les habitations sur la ligne de crête longeant la route de Blessac. Là aussi, la Cette ferme est située à environ au sud-est du projet, sur le plateau dominant le site. Depuis les bâtisses ; il n’y a
présence de zones boisées sur tout le pourtour du projet et de haies bocagères près des maisons limite la perception pas de covisibilité possible du fait de la topographie et des zones boisées entourant la ferme. Depuis la route d’accès
visuelle du site. à ce domaine, la forêt au sud de la plateforme est perceptible.
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❶ Vue vers le site depuis le chemin de la Chaumière, au lieu-dit « la chaumière » = aucune visibilité
❸ Vue vers le site depuis le château de Chabassière = aucune visibilité ❹ Vue vers le site depuis le lieu-dit « les Granges » = aucune visibilité
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Le site se présente comme une friche enherbée entourée de zones boisées. Il est localisé sur le versant au sud du vallon de la Gâne, en bordure nord du plateau de la Villatte, dans un environnement à dominante agricole (prairies
d’élevage). Le principal enjeu concerne les visibilités partielles depuis certaines habitations du quartier de La Chassagne et de la route de Saint-Cloud, sur le versant opposé du vallon par rapport au site (à quelques centaines de mètres).
En l’état actuel, la présence de zones boisées sur tout le pourtour du projet et de haies bocagères près des maisons limitent en partie la perception visuelle vers le site. Une attention particulière devra être portée sur l’intégration du projet
depuis la route de Saint-Marc-à-Frongier bordant le site au sud. Aucune covisiibilité n’existe depuis la RD941, passant en fond de vallon au nord du site, et constituant un axe pénétrant majeur de la ville d’Aubusson (axe Limoges - Clermont-
Ferrand).
Les vues lointaines sont très limitées : elles n’existent qu’en direction du nord-est, vers les collines à l’est du centre-ville d’Aubusson (Saint-Maixant et Saint-Amand), depuis lesquelles le site est à peine perceptible du fait de la distance.
Avantages Contraintes
• Présence de masques visuels naturels : situation en bordure de plateau, nombreuses zones boisées • Visibilité proche partielle depuis des habitations à quelques centaines de mètres nord et nord-est
sur le pourtour du projet. (plateau de La Chassagne, route de Saint-Cloud).
• Aucune visibilité depuis la RD941 au nord du site. • Visibilité proche depuis la route de Saint-Marc-à-Frongier (sur la zone boisée au sud du site uniquement,
• Site en dehors de tout périmètre de protection du patrimoine. Aucune présence d'éléments pas sur l’ancienne plateforme de déchets). Cette route est peu passante, n’étant utilisée que pour la
patrimoniaux, culturels, historiques ou de loisirs à forte empreinte paysagère à proximité. desserte locale.
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Étude d'Impacts – Projet de centrale photovoltaïque à Aubusson – Lieu-dit " Les Bruyères " - Chapitre II – Facteurs susceptibles d’être affectés : état initial de l’environnement
AVANTAGES CONTRAINTES
MILIEU PHYSIQUE
• Les caractéristiques climatologiques locales ne sont pas à l’origine de sensibilités limitant le projet.
L’insolation est satisfaisante. • Les caractéristiques géotechniques de la décharge réhabilitée sont à prendre en compte dans la conception
de la centrale. En particulier, la couverture étanche en argile doit être maintenue.
• L’ancienne plateforme de déchet présente une surface régulière, en légère pente vers le nord. Aucun
accident topographique n’interdit la réalisation du projet. • Présence d’un bassin de décantation et d’un ruisseau en aval immédiat du site.
MILIEU HUMAIN
• Requalification d’une ancienne décharge d’ordures ménagères.
• Les documents de planification du territoire sont favorables au développement du photovoltaïque (SRCAE
• Présence de zones d’habitations à quelques centaines de mètres du site.
Limousin, PCET Creuse, Agenda 21).
• Le site est partiellement inclus dans un périmètre de protection de captage d’alimentation en eau potable.
• Risques naturels et technologiques faibles.
• Absence d’habitations à proximité immédiate.
CONTEXTE PAYSAGER
• Présence de masques visuels naturels : situation en bordure de plateau, nombreuses zones boisées sur le • Visibilité proche partielle depuis des habitations à quelques centaines de mètres nord et nord-est (plateau
pourtour du projet. de La Chassagne, route de Saint-Cloud).
• Aucune visibilité depuis la RD941 au nord du site. • Visibilité proche depuis la route de Saint-Marc-à-Frongier (sur la zone boisée au sud du site uniquement,
pas sur l’ancienne plateforme de déchets). Cette route est peu passante, n’étant utilisée que pour la desserte
• Site en dehors de tout périmètre de protection du patrimoine. Aucune présence d'éléments patrimoniaux,
locale.
culturels, historiques ou de loisirs à forte empreinte paysagère à proximité.
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Étude d'Impacts – Projet de centrale photovoltaïque à Aubusson – Lieu-dit " Les Bruyères " - Chapitre III - Analyse des incidences du projet et mesures associées
Ce chapitre propose pour chacun des thèmes analysés dans l’état initial, d’examiner les effets du projet et d’apporter des mesures destinées
à réduire, supprimer voire compenser les effets défavorables par des réponses adaptées. Il décrit également comment la prise en compte des
contraintes techniques, réglementaires et environnementales a permis d’aboutir à une localisation pertinente et à un aménagement optimal.
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Étude d'Impacts – Projet de centrale photovoltaïque à Aubusson – Lieu-dit " Les Bruyères " - Chapitre III - Analyse des incidences du projet et mesures associées
Tout projet de parc solaire comporte plusieurs phases, du choix du terrain au montage final de l’opération. Le Le raccordement est l’élément indispensable pour que la production d’énergie soit intégrée au réseau électrique
diagnostic s’inscrit en amont du projet dans la phase de développement. Il a pour but de faire un inventaire, le plus national. Ainsi, ce facteur prépondérant est l’un des premiers pris en considération lors du diagnostic préalable d’un
exhaustif possible, des contraintes réglementaires, environnementales, physiques ou d’autres types pouvant exister projet de parc solaire au sol.
sur le site choisi. A l’échelle départementale, le territoire de la Creuse dispose d’un réseau organisé selon les différents bassins de
Si les parcs solaires sont portés par des opérateurs privés, on ne peut contester que par nature, ils contribuent à vie en présence et donc bien réparti sur l’ensemble du territoire.
l’intérêt collectif. Le choix de LUXEL dans son processus de développement d’un projet de parc photovoltaïque A l’échelle locale, la zone étudiée, se situe à proximité du poste source d’Aubusson (extension d’environ 1,8 km à
consiste à associer le plus possible la majorité des acteurs publics tels que les différents services de l’Etat (DDT, prévoir).
DREAL, etc.), les collectivités (communes, intercommunalités…), les chambres consulaires et toutes les personnes
susceptibles d’être intéressées par ce type de projet. Selon la base de données Caparéseau, en mars 2018, le poste d’Aubusson a les caractéristiques suivantes :
Le site de l’ancienne décharge d’Aubusson a été avant tout sélectionné en raison de son caractère artificialisé. Un - Une puissance en énergie renouvelable déjà raccordée de 16 MW,
pré-diagnostic multicritère a permis dans un deuxième temps de dresser l’inventaire des atouts, potentialités et - Une puissance des projets d’installations de production d’énergie renouvelable en file d’attente de 7,9 MW,
contraintes réglementaires environnementales, physiques et techniques du territoire, afin de conforter le choix du - Et une capacité d’accueil réservée au titre du S3REnR qui reste à affecter de 1,7 MW.
site.
Ainsi, le choix d’un terrain favorable à l’implantation d’une centrale photovoltaïque au sol revient à répondre à Préservation de la biodiversité
l’ensemble des critères suivants :
Afin de préserver le patrimoine naturel, les zonages environnementaux (réseau Natura 2000, réserves naturelles,
- Proposer un projet viable techniquement et économiquement
arrêtés de biotope, Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique) sont pris en compte dans les
- Économiser l’espace et assurer l’utilisation durable des sols
critères de choix d’implantation.
- Protéger le patrimoine culturel et naturel
- Maîtriser les risques naturels Les secteurs hors sensibilité environnementale sont privilégiés.
Aucun zonage écologique réglementaire n’intercepte l’aire d’étude. Le site Natura 2000 le plus proche
est situé à près de 10 km de distance.
1.1.1 Le choix d’un terrain dégradé : économiser l’espace et assurer l’utilisation durable des sols
L’usage des sols est un critère décisif dans le choix des sites susceptibles d’accueillir un projet de centrale
photovoltaïque. LUXEL porte une attention particulière au cours de la phase de prospection afin de privilégier des Prise en compte du patrimoine culturel
sites artificialisés ou à faible potentialité au regard de la valeur agronomique des sols. Ainsi, les conflits d’intérêt liés
Afin de minimiser les risques d’impact sur le patrimoine architectural et paysager, un inventaire préliminaire à
notamment à la concurrence avec le foncier agricole et la compatibilité avec les règles d’urbanisme sont pris en
l’échelle départementale et locale est réalisé. Les secteurs hors contrainte réglementaire majeure sont ainsi
compte en amont de la phase de développement du projet.
privilégiés.
Les terrains correspondent à une ancienne décharge fermée depuis 2001, qui se présente actuellement comme
Le site est situé en dehors de tout périmètre de protection du patrimoine. Aucun paysage inscrit ou
une vaste friche. La valorisation photovoltaïque de ce type de terrain est soutenue par l’Etat, à travers l’attribution
classé ne se situe à proximité du projet.
de points de bonus environnementaux dans le cadre des appels d’offres tarifaires (cahier des charges en vigueur
datant du 11 décembre 2017).
Maîtriser les risques naturels et technologiques
1.1.2 Le pré-diagnostic Au cours de la phase de prospection, un inventaire des risques naturels majeurs est réalisé, en particulier pour les
risques pour lesquels la faisabilité du projet pourrait être remise en cause.
Afin de ne pas fausser les jugements ou leur appréciation par omission d’enjeux ou de critères fondamentaux du
La commune d’Aubusson est couverte par un Plan de Prévention des Risques Naturels Inondation mais le site du
territoire, un diagnostic préalable permet de dresser l’inventaire des atouts, potentialités et contraintes
projet n'est pas en zone inondable. Aucun autre PPRN n’est mis en place sur la commune.
réglementaires environnementales, physiques et techniques d’un territoire. C’est la méthodologie choisie par LUXEL
pour optimiser le projet, en croisant ces différents éléments de connaissance.
Le gisement solaire
L’ensoleillement représente un critère fondamental pour assurer la pérennité d’un projet photovoltaïque. Le
département de la Creuse dispose d’un gisement solaire convenable pour permettre l’installation de la centrale,
dans des conditions efficaces de production.
D'après les estimations obtenues, le site de projet aurait une productivité d’environ 1 230 kWh/kWc/an, pour un
système fixe orienté plein sud et incliné à 20°.
Le site présente des conditions d’ensoleillement satisfaisantes pour l’exploitation d’un parc solaire.
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Au sein de cette emprise, à l’issue de la finalisation de l’état initial sur l’environnement, l’aménagement intérieur a
Conclusions de l'étude de pré-diagnostic par thématique été adapté de manière à permettre une meilleure intégration du projet dans l’environnement.
Localisation Le tableau ci-dessous synthétise l’ensemble des mesures prises au stade de la conception du projet pour éviter ou
✓ Gisement solaire valorisable réduire les effets de l’aménagement sur l’environnement, tout en garantissant la faisabilité technico-économique du
géographique
projet.
Politiques en vigueur ✓ SRCAE Limousin : objectif de 55% de production d’énergie renouvelable Thématique État initial Option conceptuelle
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• Scénario 3 retenu : « respect des prescriptions du périmètre de protection des captages AEP et des
contraintes environnementales »
Ce scénario permet de maintenir une puissance installée viable, tout en respectant les prescriptions liées à la
protection de la ressource en eau. Ainsi, sur la partie du site située dans la zone de protection rapprochée de
protection de captage AEP :
- Il n’y aura pas d’implantation de voirie. Seul un espace de 4 m sera laissé libre entre les tables
photovoltaïques et la limite de la plateforme, pour permettre l’accès aux engins de secours en cas d’incident.
- Il n’y aura pas d’implantation de locaux techniques.
- Les panneaux seront uniquement implantés sur le dôme de l’ancienne décharge ; le boisement au sud sera
totalement évité. Ainsi aucun défrichement ne sera nécessaire.
- Aucun terrassement ou excavation des sols en place ne sera nécessaire pour implanter les tables. Le sens
d’écoulement des eaux de surface ne sera donc pas modifié.
De plus, le choix des structures lestées directement posées au sol et l’installation de chemins de câbles hors sol
sur l’ensemble du projet permet de garantir l’absence d’altération de la couverture argileuse de la décharge. Le
risque de transfert d’eau souillée par les déchets est donc maitrisé.
Ce scénario est apparu comme le meilleur compromis technico-économique et environnemental.
En première approche, afin de permettre la plus grande rentabilité énergétique possible, il a été étudié la possibilité
de poser des rangées de modules sur la totalité de l’emprise du projet, en prenant en compte les talus du dôme de
la décharge. En particulier, ce scénario envisageait de défricher une grande partie de la zone boisée au sud du site.
La distance entre les rangées de panneaux a été étudiée de manière à être la plus courte possible, tout en évitant
une partie des effets d’ombrages.
Cependant, ce scénario d’aménagement n’est pas apparu acceptable d’un point de vue environnemental, car il ne
prend pas en compte les contraintes de servitudes liées aux captages d’alimentation en eau potable, ni les enjeux
naturels.
L’évitement total de l’ensemble du périmètre de captage impliquerait la suppression de 2 250 modules, ce qui
équivaut à retirer plus de 43% de la puissance possible sur le site. Dans ces conditions, la suppression de toute
installation photovoltaïque au droit du périmètre de captage rapproché ne permet pas d’aboutir à un projet
économiquement viable. Il n’est pas possible de maintenir le projet tout en évitant totalement ce secteur.
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1) Scénario 1 initial « maximisation de la puissance installée » 2) Scénario 2 « exclusion totale de la zone de protection AEP
3) Scénario 3 retenu
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Considérant :
- D’une part, la nature des sols correspondant à une ancienne décharge d’ordures ménagères, impliquant
des risques d’instabilité des terrains et de pollution des sols,
- D’autre part, la présence de servitudes sur une partie du site, liées à la protection des captages d’eau
potable,
Les possibilités de redéveloppement du site sont fortement limitées.
La solution de substitution consistant à laisser le site en état sans développer de projet est analysée en détail dans
le chapitre II- 1 «Le scenario de reference». Cette option ne permet toutefois pas de contribuer à la réduction des
émissions de gaz à effet de serre.
La mise en place d’un parc photovoltaïque a donc tout son sens sur le lieu de l’ancienne décharge
d’Aubusson. Il apparait comme la meilleure solution pour valoriser cette friche tout en respectant les
contraintes environnementales locales.
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Le parc solaire constitue une réponse environnementale pertinente à la problématique de la production d’énergie Toutefois, contrairement aux installations sur les toits, les installations photovoltaïques au sol bénéficient d’une
propre, dans un contexte où la consommation d’électricité ne cesse d’augmenter. meilleure ventilation à l’arrière et chauffent donc moins. Les supports en acier galvanisé sont moins sujets à
Il convient néanmoins d’analyser les différents impacts, qu’ils soient négatifs ou positifs, lors de sa réalisation (effets l’échauffement.
temporaires) et de son exploitation (effets permanents). Malgré la réversibilité du site après démantèlement des Impact négatif permanent irréductible faible
installations en fin d’exploitation (durée de 21 ans renouvelables), les effets liés à l’exploitation du parc solaire ont
donc été considérés comme permanents par le maître d’œuvre, afin de ne pas les minimiser.
Une distinction est également apportée pour mieux appréhender les effets directs et indirects du projet sur • Formation "d’îlots thermiques"
l’environnement.
Les surfaces modulaires sont sensibles à la radiation solaire, ce qui entraîne un réchauffement rapide et une
Ce chapitre propose donc, pour chacun des thèmes analysés dans l’état initial, d’examiner les effets du projet et élévation des températures. Les températures maximales peuvent atteindre 50° à 60° selon les saisons et
d’apporter des mesures destinées à réduire, supprimer voire compenser les effets défavorables par des réponses l’ensoleillement. La couche d’air qui se trouve au-dessus des panneaux se réchauffe en raison de cette hausse des
adaptées. températures (par ailleurs indésirable du point de vue énergétique). L’air chaud ascendant occasionne des courants
Conformément aux décrets d’application successifs de la loi n°76-629 du 10 juillet 1976 relative à la protection de de convexion et des tourbillonnements d’air.
la nature, intégrée au Code de l’Environnement, ce chapitre présente : Il ne faut pas s’attendre à des effets de grande envergure sur le climat par ces changements
- Les impacts directs, indirects, temporaires et permanents, du parti d’aménagement sur l’environnement, microclimatiques, même si ces changements de température peuvent influencer positivement ou négativement à
- Et s’il y a lieu, les mesures envisagées pour supprimer, réduire ou compenser les éventuelles conséquences petite échelle l’aptitude des surfaces à devenir des habitats pour la faune et la flore. En effet, ces phénomènes sont
dommageables du projet sur l’environnement. très localisés au niveau de la surface du parc photovoltaïque proprement dit. De plus, la surélévation des bas de
La phase de chantier comprend la mise en place et la réalisation des travaux de construction jusqu’à l’achèvement panneaux à environ 0,8 mètre accroît encore davantage l’effet de ventilation naturelle des modules.
de l’installation. Impact négatif permanent irréductible faible
Les travaux de démantèlement en fin de vie de la centrale sont du même type que les travaux de construction. Les
impacts liés à cette phase sont considérés comme étant similaires aux travaux de construction, et sont donc inclus
dans la description des impacts en phase chantier, sauf mention contraire.
• Économie de gaz à effet de serre
Les émissions polluantes d’un parc solaire photovoltaïque sont inexistantes du fait de l’utilisation du rayonnement
Les mesures de réduction, de suppression ou de compensation des impacts sont indiqués dans un encadré solaire.
en fin de paragraphe. - Le projet contribuera donc à économiser l’émission de 870 tonnes équivalent de CO2 par an environ,
- Les effets positifs sur le climat restent cependant mal connus et difficiles à apprécier, notamment en ce qui
concerne leur ampleur. Mais il est indéniable que les gaz à effet de serre participent au réchauffement
climatique ;
2.1 Effets sur le milieu physique - En limitant ces émissions, le parc solaire d’Aubusson participe, à son échelle, au maintien de l’équilibre
climatique et à la lutte contre le réchauffement climatique.
2.1.1 Effets sur le climat, la qualité de l’air et l’énergie Impact positif permanent fort
2.1.1.1 Impacts du projet liés à la construction – phase chantier
La phase chantier demande une concentration non négligeable d’engins de construction et de véhicules de transport
dont les gaz d’échappement peuvent temporairement être source de pollution et de nuisance sur la qualité de l’air • Effets sur les ressources énergétiques
à l’échelle du site. La puissance produite par une installation photovoltaïque est liée à la quantité de lumière captée par celle-ci. La
Il est cependant à noter que la phase de construction s’étalant sur une durée de 4 mois, l’ensemble des engins de productivité du générateur dépend directement du gisement solaire du lieu d’implantation.
chantier ne sera pas présent en même temps. Avec un ratio de 1 230 kWh/kWc/an environ, la commune d’Aubusson bénéficie d’un gisement solaire assurant
Impact négatif temporaire irréductible très faible une productivité satisfaisante des infrastructures projetées.
Cette installation répond également aux objectifs fixés par le Grenelle de l’environnement et participe au
développement de la part des énergies renouvelables dans la production nationale d’énergie, nécessité devenue
2.1.1.2 Impacts sur le climat, la qualité de l’air et les ressources énergétiques – phase exploitation absolue et bien stipulée dans le "Grenelle de l’Environnement". Dans un contexte de "crise énergétique", cette
installation permet de réduire la part des autres sources de production électrique, polluantes et dites non
• Changement de la fonction d’équilibre climatique local des surfaces renouvelables (électricité produite à partir du charbon, du pétrole, du gaz, du nucléaire). Elle permet donc de lutter
La construction dense de modules sur des surfaces est susceptible d’entraîner des changements climatiques contre le réchauffement climatique mondial par la réduction des émissions de gaz à effet de serre (CO2), dont
locaux. Les mesures ont révélé que les températures en-dessous des rangées de modules pendant la journée sont environ 28,8 % sont issus de la production et la transformation des énergies non renouvelables en Europe en 201511.
nettement inférieures aux températures ambiantes en raison des effets d’ombrage. Pendant la nuit, les températures La production d’énergie solaire est effectivement devenue aujourd’hui sur le plan mondial, et notamment pour
en dessous des modules sont, en revanche, supérieures de plusieurs degrés aux températures ambiantes. Il ne l’ensemble des pays développés, un des principaux objectifs en matière de politique environnementale.
faut cependant pas en déduire une dégradation majeure des conditions climatiques locales. En France, cette nécessité est rappelée dans le rapport de synthèse du groupe "lutter contre les changements
11 source : Datalab – comissariat général ai développement durable – chiffres clés du climat – édition 2018
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Étude d'Impacts – Projet de centrale photovoltaïque à Aubusson – Lieu-dit " Les Bruyères " - Chapitre III - Analyse des incidences du projet et mesures associées
2.1.3 Les impacts sur le contexte hydraulique 2.1.3.2 Étude des incidences quantitatives - en phase chantier
2.1.3.1 Généralités En phase travaux, une modification modérée de la couverture des sols est prévisible, dû au retrait temporaire des
espèces végétales au droit de la zone de chantier, et au défrichment et au terrassement ponctuel des sols au sud-
La création d’un parc photovoltaïque peut entraîner plusieurs effets sur l’eau (souterraine par infiltration ou
ouest. Cependant, le chantier ne nécessitant pas d’engins lourds, les impacts seront essentiellement observés au
superficielle par ruissellement). Cette incidence peut être soit qualitative (bien que cet aspect soit ici très limité) soit
niveau des futures zones de voiries et d’implantation des locaux techniques (cf. incidences en phase exploitation).
quantitative.
Celles-ci sont situées en dehors du périmètre de protection des captages AEP.
De façon théorique, les impacts potentiels peuvent s’exprimer en termes de :
Les impacts en termes de ruissellement en phase chantier sont donc limités.
- Modification de l’écoulement des eaux superficielles, augmentation de l’érosion,
Impact négatif temporaire réductible faible
- Destruction de certains milieux ou espèces sensibles ou d’intérêts en relation avec la présence plus ou
moins prégnante d’eau (zones humides), Mesures associées :
- Pollution chronique : polluants répandus et entraînés dans les eaux de ruissellement de façon récurrente - Conservation de la topographie d’origine : Aucun remaniement de terrain conséquent ne sera réalisé sur la zone
(gasoil, huile de moteur, herbicides répandus pour entretien des espaces, etc.), de projet. Les caractéristiques des structures utilisées pour l’installation des modules permettent de s’adapter à
- Pollution accidentelle provenant d’un rejet d’effluent polluant lors d’un évènement ponctuel. la configuration des terrains. La topographie originelle ainsi respectée ne modifiera pas le sens des
écoulements.
- Respect des prescriptions s’appliquant dans le périmètre de protection de captage d’eau potable : voir tableau
L’aire d’étude du projet d’Aubusson présente un contexte sensible vis-à-vis de la ressource en eau
au chapitre III-2.2.5.1, page 106 « compatibilité du projet avec les servitudes liées au périmètre de protection
souterraine, car elle est partiellement située dans un périmètre de protection rapprochée de captages
rapprochée des captages d’eau potable ».
en eau potable.
Du fait de la présence d’une couche imperméable argileuse couvrant l’ancienne décharge et d’un
système de récupération des lixiviats, les eaux souterraines ne sont pas directement affectées par le Impact résiduel négatif temporaire faible
projet. Les incidences éventuelles sur les eaux superficielles concerneront essentiellement les LUXEL, de par le nombre de projets qu’elle a déjà développé, a pu constater le retour naturel de la végétation sur
talwegs de part et d’autre du dôme de la décharge, et dans une moindre mesure le ruisseau de la Gâne les sols dégradés en phase travaux. Le site de Murles dans l’Hérault en est un très bon exemple. Il a été constaté
en aval. Au vu de la topographie locale, les écoulements depuis le site de projet ne sont pas sur ce site une reprise rapide de la végétation spontanée typique des milieux méditerranéens.
directement dirigés vers les captages en eau potable voisins.
Occupation du sol
Estimation du Estimation du
% surface coefficient de % surface coefficient de
ruissellement ruissellement
Surface couverte par les panneaux* 32% 0,403
Postes de livraison, transformateurs,
0,11% 1
onduleurs
Voirie lourde interne (graviers) 5% 0,5
Plateforme de l'ancienne décharge
74,7% 0,33 38% 0,33
(pente entre 5 et 10%)
Zones boisées 25,3% 0,15 20% 0,15
Prairie herbacée 5% 0,2
- La mise en suspension de particules fines du sol pouvant être responsables de colmatage du fond des - Réduction : En cas de pollution avérée, les effluents et/ou les sols superficiels pollués seront pompés ou
cours d’eau et des habitats aquatiques. Le risque vis-à-vis du ruisseau de la Gâne en aval du site reste excavés et évacués vers un centre de traitement approprié.
faible étant donné qu’aucun remaniement significatif des sols ne sera réalisé. Le bassin de rétention aura
une fonction de décantation des particules fines pour une partie des eaux de ruissellement ; Surveillance et entretien du site :
- Les rejets des eaux de ressuyage des bétons frais. Ce type de rejet est limité, il concerne uniquement les - Réduction : LUXEL effectue une veille régulière et périodique de ses installations afin de contrôler visuellement
fondations de la clôture ; l’état de la centrale elle-même et de ses abords. Le cas échéant, des recherches sont engagées si
- Les rejets accidentels d’hydrocarbures liés à des incidents concernant les engins de chantier (collisions, accidentellement ou chroniquement des produits potentiellement polluants étaient relevés (déchets solides et/ou
rupture de flexibles, etc.). Les flux de polluants dégagés seraient toutefois peu importants ; liquides). De plus, lors d’épisodes climatiques de nature exceptionnelle, les techniciens chargés du site réalisent
- Les opérations d’entretien des engins de chantier, de lavage des toupies béton. un examen plus approfondi des ouvrages et signalent toute anomalie éventuelle.
Impact négatif temporaire réductible faible - Réduction : L’ensemble du périmètre de l’installation est par ailleurs fermé par une clôture interdisant l’accès
des personnes non habilitées à pénétrer dans le site.
Mesures associées : Voir paragraphe suivant Impact résiduel négatif temporaire très faible
- réduction : interdiction de laver les toupies béton sur le site. Le béton sera livré prêt à l’emploi dans des bétonnières.
Impact résiduel négatif temporaire faible
2.1.3.5 Analyse réglementaire vis-à-vis de la nomenclature « Eau »
• Incidences en phase exploitation Le parc solaire induit une imperméabilisation inférieure à 1 ha et il n’y a pas de modification sensible des conditions
de ruissellement. Le projet n’est donc pas concerné par la rubrique 2.1.5.0 « Rejet d’eaux pluviales dans les eaux
Pollution chronique :
douces superficielles ou sur le sol ou dans le sous-sol, la surface totale du projet, augmentée de la surface
La pollution chronique des eaux de ruissellement peut notamment résulter du trafic des véhicules, des activités de correspondant à la partie du bassin versant naturel dont les écoulements sont interceptés par le projet » de la loi
chargement et de déchargement, des activités de mécanique et d’entretien, etc. sur l’eau.
Le trafic sur l’installation en phase d’exploitation est ponctuel. L’entretien de l’installation ne nécessite aucun produit
potentiellement polluant pour la qualité des eaux. Le risque de pollution chronique est considéré comme négligeable.
Le projet n’intercepte pas de lit mineur d’un cours d’eau. Il n’est donc pas concerné par la rubrique 3.1.1.0
Pollution saisonnière : « Installations, ouvrages, remblais et épis, dans le lit mineur d'un cours d'eau, constituant un obstacle à l'écoulement
Aucun produit particulier utilisé de manière saisonnière (sels de déneigement par exemple ou produits des crues ou un obstacle à la continuité écologique ».
phytosanitaires) n’est nécessaire pour l’exploitation du parc solaire.
Impact nul Le projet n’est pas situé dans le lit majeur d’un cours d’eau. Il n’est donc pas concerné par la rubrique 3.2.2.0
« Installations, ouvrages, remblais dans le lit majeur d'un cours d’eau ».
Pollution accidentelle :
Ce type de pollution intervient lors d’un déversement de produits toxiques, polluants ou dangereux. Le risque est Aucune zone humide n’a été identifiée sur les terrains du projet ou aux abords immédiats. Le projet n’est donc pas
cependant plus important en phase travaux. concerné par la rubrique 3.3.1.0 « Assèchement, mise en eau, imperméabilisation, remblais de zones humides
ou de marais ».
Dans ce type de pollution s’inscrivent aussi les pollutions engendrées par les eaux d’extinction d’incendie.
Bien que toutes les mesures nécessaires soient prises pour prévenir ce genre de risque (entretien du site,
espacement des panneaux, paratonnerre…), un incendie d’origine criminelle ou accidentelle pourrait se produire
dans l’enceinte du projet ou à ses abords. Lors d’un tel évènement, la majeure partie de l’eVA (acétate de vinyle),
servant de matériau d’enrobage dans le module, sera libéré. Le silicium sera capturé dans le verre fondu. Une partie
négligeable de silicium sera portée aux extrémités basses du panneau par l’écoulement des vapeurs et/ou de
l’aérosol d’eVA. La couverture végétale sous-jacente suffira pour capter cet écoulement succinct. Au pire des cas,
la partie de terre souillée serait extraite et traitée selon un procédé adapté. Par conséquent, le risque sanitaire ou
environnemental que représentent les incendies, suite à un bris de verre accidentel ou à une lixiviation, est quasi-
nul.
Le risque de pollution accidentelle liée à une fuite depuis les locaux techniques reste très limité : ces postes
disposent d’un bac de rétention permettant de récupérer l’huile contenue dans le transformateur. De plus, ils sont
positionnés en dehors du périmètre de protection des captages d’eau potable.
Impact négatif temporaire réductible très faible
Mesures associées :
Réduction du risque de pollution :
- Suppression : Aucun stock de produits polluants présents sur le site
- Suppression : Interdiction d’utiliser des produits phytosanitaires.
- Réduction : Les véhicules amenés à circuler sur le site et ses abords feront l’objet d’inspection régulière par leur
propriétaire.
- Suppression : Les véhicules ne seront en aucun cas nettoyés sur le terrain.
- Réduction : En cas de pollution accidentelle, des kits de dépollution seront disponibles sur le site. Ceux-ci sont
utilisés si une fuite est détectée avant que la pollution n’ait eu lieu.
2.2 Effets sur l’environnement humain parcellaire agricole. Le projet actuel n’entre donc pas en concurrence avec les usages agricoles.
Impact nul
2.2.1 Effets du projet sur le contexte socio-économique
2.2.1.1 Impacts du projet en phase chantier
2.2.2 Effets du projet sur le cadre de vie et la santé
La phase chantier du projet d’une durée d’environ 4 mois a peu d’impacts négatifs sur l’environnement humain.
Ces impacts concernent essentiellement les nuisances sonores et visuelles. Bien au contraire, un chantier de cette 2.2.2.1 Bruit, vibrations, odeurs et émissions lumineuses – phase chantier
ampleur permet d’avoir une incidence positive sur le secteur économique pendant la durée du chantier puisqu’il Le chantier du parc solaire d’Aubusson devrait durer environ 4 mois.
permet de faire appel à différentes entreprises suivant le découpage en lots du chantier, tout en augmentant la
demande en hébergement. Il est même possible de faire appel à des gens en recherche d’emploi pour des missions Pendant cette période, il faut s’attendre à des bruits liés aux activités des véhicules de transport et au montage des
précises. infrastructures avec les engins de construction. Le nombre total de camions est estimé à 53 pour toute la durée du
chantier, sans dépasser 5 camions par jour lors des pics d’activité (approvisionnement du matériel). Il n’existera pas
de terrassement significatif sur le site. La circulation des engins occasionne des nuisances sonores et des émissions
• Le fonctionnement économique
de poussière diffuses, notamment par temps sec.
Aucun commerce n’est présent à proximité immédiate du site. Les activités voisines sont essentiellement agricoles. Ces nuisances sont limitées dans le temps (heures et jours de travail) et l’espace (projet et abords
La tenue du chantier n’aura donc aucun effet négatif sur l’organisation des activités économiques. A l’échelle de la immédiats).
commune, la durée du chantier aura en revanche un impact positif en termes de fréquentation des commerces
notamment pour le secteur de la restauration et de l’hôtellerie. En effet, le chantier soulèvera le besoin d’héberger Aucune habitation n’est située à proximité immédiate du site. Les habitations les plus proches (situées à environ
en résidence hôtelière, plusieurs dizaines d’ouvriers pendant une durée d’environ 4 mois. 230 m au nord du site) pourraient potentiellement être modérément affectées par la tenue du projet.
Impact positif temporaire faible Impact négatif temporaire réductible modéré
Mesures associées : Pendant la phase de construction de l’installation ainsi que pendant l’exploitation de la Mesures associées
- Réduction : Port de protection auditive pour les Transport des locaux techniques
centrale, les opérations de génie civil et la gestion des espaces verts seront préférentiellement sous-traités
localement. travailleurs lors des travaux sur le sol
- Réduction : Information des riverains : Les riverains
• Le tourisme et les activités de loisirs seront informés du calendrier du chantier et des
horaires de travail par les voies de communication
Les pôles touristiques et de loisirs de la commune sont tous situés à plus de 1 km du site, sans covisibilités. telles qu’un affichage en mairie. Concernant les
Impact nul horaires de travail, toute demande de dérogation
devra faire l’objet d’une procédure spécifique
d’approbation à déterminer en fonction de
2.2.1.2 Impacts du projet en phase exploitation l’organisation et du suivi des chantiers mise en place
par la Maîtrise d’Ouvrage. De manière générale, les
• Le fonctionnement économique horaires de chantier se limiteront aux journées et
horaires habituels.
L’accueil d’une installation de production d’électricité photovoltaïque sur la commune d’Aubusson correspond à
l’implantation d’une activité industrielle propre et non polluante, qui s’accompagnera de retombées financières - Réduction : Limitation de la poussière : En cas de Source : Luxel
directes et indirectes pour les collectivités, leur population, et les riverains du site. En effet, la location du terrain par période sèche, lors du passage des poids-lourds
le maitre d’ouvrage apportera des recettes à la Communauté de Communes Creuse Grand Sud, actuel exploitant transportant les matériaux, un système diminuant la dispersion de ces poussières (bâchage ou arrosage des
des terrains. De plus, le développement du projet donnera lieu au versement de la Contribution Economique bennes) pourra être mis en place.
Territoriale. Impact résiduel négatif temporaire faible
Impact positif permanent fort
Le projet sera implanté sur un site dégradé où il n’est pas envisageable de réaliser des constructions à usage • Risque de de choc électrique
résidentiel. Le projet de parc solaire ne constitue donc pas un obstacle au développement de la commune en termes
de croissance urbaine et de logement. Au contraire, elle permettra de subvenir aux besoins en électricité d’une Les chocs électriques et les brûlures sont des effets directs des champs électromagnétiques impliquant un contact
grande partie de la population. entre une personne et des objets métalliques se trouvant dans le champ. A 50 Hz, le seuil de perception tactile du
courant est compris entre 0,2 et 0,4 mA. Le seuil physiologique, correspondant à un choc sévère ou une difficulté à
Impact nul
respirer, est compris entre 12 et 23 mA. La directive 2004/40/CE du 29 avril 2004 sur les risques liés aux champs
électromagnétiques définit les valeurs déclenchant l’action à partir desquelles des mesures de prévention doivent
être mises en place afin de réduire l’exposition. Elle établit la valeur de 1 mA comme valeur déclenchant l’action vis-
• L’activité agricole à-vis des courants de contact.
De même, du fait de l’historique du terrain, l’usage agricole au droit de l’aire du projet n’est pas opportun. la parcelle Le moyen de prévention le plus efficace contre l’exposition aux rayonnements électromagnétiques est
concernée n’est pas classée dans le PLU comme une zone agricole est n’est pas recencée dans le registre l’éloignement12. Le parc est mis en sécurité par des clôtures et par un système de surveillance, ce qui permet d’en
déduire que le public est assez protégé par rapport à l’ouvrage électrique. La population habitant ou circulant à
12 INRS, 2008, 4 p.
proximité sera néanmoins avertie par des pictogrammes d’information de la présence du parc photovoltaïque et des 2.2.3 Effets vis-à-vis de la circulation routière
risques éventuels. Les interventions techniques à effectuer près des câbles conducteurs seront confiées à du
personnel habilité. Les câbles aériens seront néanmoins étiquetés.
Impact nul 2.2.3.1 En phase chantier
Le nombre de poids-lourds impliqués dans la construction du parc solaire est évalué à environ 53, sur une période
• Champs électriques et électromagnétiques de 16 semaines (soit en moyenne 14 camions par mois) – voir Chap. II paragraphe 3.1.1.
Le chantier engendrera donc une circulation supplémentaire faible à l’échelle du bassin de vie du site et
Certaines mesures, prises dès la conception du projet, permettent de limiter significativement l’intensité des champs
des voies de communications environnantes, pendant les heures et les jours de travail.
électromagnétiques, comme la réduction de la longueur des câbles, ou encore le raccordement à la terre.
La chaussée des axes empruntés ne sera pas dégradée par la fréquentation des poids-lourds.
− Réseau électrique continu Les camions emprunteront les voies suivantes :
Le réseau électrique continu s’étend des panneaux photovoltaïques aux onduleurs et est distribué par des câbles - RD941 : la circulation liée au chantier est négligeable à l’échelle du trafic sur cette voie servant de liaison à
isolés. Les tensions normales d’utilisation n’excèdent pas 800V et les courants transités sont inférieurs à 300A. Les l’échelle départementale et d’axe pénétrant vers le centre-ville.
champs électriques et magnétiques rayonnés par les supports conducteurs s’annulent par les dispositions prises - La route de Saint-Marc-à-Frongier, qui a un trafic très faible.
lors du câblage (polarités des câbles regroupées et boucles inductives supprimées). Le réseau continu ne présente Impact négatif temporaire réductible faible
donc aucun danger de rayonnement électromagnétique.
Mesures associées :
− Convertisseurs Toutes les mesures sur les accès et les déplacements destinées à limiter la gêne et à en réduire la durée font partie
Les onduleurs assurant la conversion d’énergie sont confinés dans des armoires électriques métalliques reliées à intégrante de la réflexion initiale et seront prise en compte dans l’organisation du futur chantier.
la terre. Il peut exister quelques fuites électromagnétiques de niveau très faible dans un spectre de fréquence Une signalisation sera mise en place, avec notamment l’accompagnement des convois exceptionnels et l’étude du
inférieur à 1MHz mesurable à un ou deux mètres des équipements. Ces rayonnements ne présentent pas de danger tracé de sorte à éviter le passage dans le centre des villes et villages.
pour les opérateurs des équipements qui les essayent et les mettent en service.
Une information préalable sera réalisée pour le démarrage de la phase chantier par l’intermédiaire de panneaux
affichés sur le site et en mairie. Des panneaux de signalisation sur la chaussée seront également mis en place.
− Réseau électrique haute tension
La Maîtrise d’Ouvrage s’engage à financer tous les travaux de remise en état de la chaussée s’il s’avérait que le
Les lignes sont conventionnelles (câbles torsadés blindés limitant les rayonnements électromagnétiques) et passage des convois liés au chantier avait dégradé la voie publique.
transitent des courants inférieurs à 100A. Elles sont enterrées selon les mêmes pratiques réalisées par Enedis en
milieu urbain. Le réseau électrique haute-tension ne présente donc aucun danger de rayonnement Impact résiduel négatif temporaire faible
électromagnétique.
Les puissances de champ maximales pour postes électriques sont inférieures aux valeurs limites 13 à une distance
2.2.3.2 En phase exploitation
de quelques mètres. A une distance de 10 mètres de ces transformateurs, les valeurs sont plus faibles que celles
de nombreux appareils électroménagers.
• Circulation engendrée par l’entretien du parc photovoltaïque
Impact nul
En phase exploitation, un parc solaire ne demande aucun personnel sur place et n’accueille pas de public. Seuls
quelques véhicules légers (voitures de service ou camion de type fourgonnette) sont susceptibles de circuler pour
2.2.2.3 Nuisances sonores – phase exploitation la maintenance du parc solaire.
Les phénomènes de striction et les ventilateurs engendrent un bruit continu dans les transformateurs et les Impact nul
onduleurs.
Le choix d’onduleurs décentralisés de petite taille, ne nécéssitant pas de ventilation, permet de limiter fortement le 2.2.4 Effets sur les zones archéologiques
niveau d’émission sonore comparé à des onduleurs centraux.
Au vu du de l’historique du site (décharge) et étant donné que le projet ne donnera pas lieu à des affouillements ou
Les locaux électriques abritant les transformateurs sont donc les sources les plus bruyantes sur le parc solaire. Le
des percements du sol, aucun impact sur le plan archéologique n’est attendu.
bruit d’un transformateur en fonctionnement est d’environ 70 dB(A). Suivant la règle de propagation des ondes
acoustiques en champ libre (décroissance de 6 dB par doublement de distance), à une distance de 10 m le bruit Impact nul
résiduel est de 49 dB(A) ce qui correspond, pour une fréquence de 1 000 Hz, à l’intensité sonore d’un lave-linge ou
d’une conversation courante.
En période nocturne, l’installation photovoltaïque ne fonctionnant pas, aucun bruit ne sera généré.
13 Valeurs limites d’exposition du public aux champs électromagnétiques définies dans le décret n°775 du 3 mai 2002.
2.2.6.2 Risque incendie Le site du projet ne se situe pas à proximité d’activités industrielles et n’est pas concerné par le risque de transport
En tant qu’installation électrique, le parc solaire pourrait être créateur d’un risque incendie. de matière dangereuse.
Différentes origines d’incendie sont possibles : Impact nul
- Une signalisation du risque électrique à l’entrée du parc et l'affichage des coordonnées de l'exploitant, Réduction : port de protection auditives pour les opérateurs lors des travaux bruyants.
- Un affichage des consignes de sécurité et du plan du site, Impact résiduel négatif temporaire faible
- La mise en place d’un téléphone sur le site,
- des pistes de 3 m de large minimum avec des rayons de courbures conformes aux préconisations du SDIS,
- une aire permettant le retournement / déchargement des camions d’intervention, 2.2.7.3 Organisation des chantiers – occupation temporaire des sols
- un portail avec une serrure à clef normalisée Services Publics.
La réalisation des travaux du parc solaire nécessitera la mise en place d’une base vie/travaux et d’une zone de
dépôts temporaires.
Réduction : Limitation des risques de propagation du feu aux milieux environnants : Une bande minimale de 5 m En effet, la législation du travail impose la mise à disposition aux personnels de chantier d’installations sanitaires et
sera laissée libre entre les panneaux et la périphérie du site. Sur une bande de 10 m autour des installations, les sociales (vestiaires, réfectoires, infirmerie, toilettes, douches…). Ces installations seront dimensionnées en fonction
zones boisées seront débroussaillées et si besoin un élagage ponctuel de la strate arbustive et buissonnante sera du nombre et du temps de présence sur les lieux des personnels évoluant dans chacune des zones
réalisé. correspondantes. De plus, la mission de coordination des chantiers nécessite de disposer de locaux accueillants,
temporairement ou en continu, les différents intervenants (maître d’ouvrage, entreprise...) et des infrastructures
connexes (stationnements notamment).
Le SDIS 23 sera contacté à l'issue des travaux afin de mettre à jour les documents graphiques et le cas échéant un L’emprise du chantier sera restreinte à l’emprise du projet (voir emprise clôturée au plan de masse). Le calendrier
plan d'intervention en cas d'incendie. du chantier et les horaires de travail respecteront les lois et règlements en vigueur ainsi que les prescriptions
Impact résiduel négatif permanent faible préfectorales s’il y a lieu.
Impact temporaire irréductible faible
Base de vie sur un chantier de parc photovoltaïque 2.2.8.2 Raccordement de la centrale au réseau de distribution électrique
Selon la pré-étude simple (PES), la solution de raccordement consisterait en la création de 1,8 km de câble
souterrain reliant le poste de livraison au poste HTA « Foire » (voir paragraphe I - 2.3 « Le raccordement du parc
Bungalows
(réfectoire et solaire »). Ces câbles passeront le long des voies de circulation existantes.
vestiaire) Les travaux seront conduits par Enedis. Ils nécessiteront la création d’une tranchée de 1 m de profondeur maximum,
Sanitaires sur environ 1 m de large au plus.
Parc autonomes
photovoltaïque
• Phase de travaux de raccordement
Les impacts potentiels liés à la phase de raccordement du parc solaire au réseau électrique sont les suivants :
Clôture
- Modification potentielle de la nature du sous-sol (suite au remblaiement des tranchées), limitée en
profondeur.
- Perturbation temporaire de la circulation routière ;
- Nuisances sonores et émissions de poussières pendant le chantier.
Impact négatif temporaire irréductible faible
2.2.8 Raccordements
2.2.8.1 Raccordement aux réseaux en phase chantier
Le chantier ne nécessite pas de relier la base de vie/chantier aux réseaux d’eau. Il ne générera pas de rejets d’eaux
usées.
Le poste de livraison sera quant à lui relié au réseau de télécommunication local.
La base de vie / chantier sera alimentée en électricité par le réseau existant. Celui-ci bordant le site, aucune
modification ne sera nécessaire.
Impact nul
Les impacts d’une centrale photovoltaïque sur le paysage varient dans l’espace. Ils sont liés à l’environnement local,
à la taille du projet, à la disposition des installations ainsi qu’à leurs caractéristiques physiques et à l’insertion du
projet dans le site. Il est également important de rappeler que l’implantation d'une centrale photovoltaïque est
parfaitement réversible dans le paysage, et que celui-ci retrouvera son état initial après démantèlement du parc.
Les impacts peuvent être classés en trois catégories :
- Modification du paysage depuis les axes de transport : nombreuses personnes concernées mais
visibilité sur le site limitée dans le temps, même si elle peut être fréquente (visibilité fugace sur le site).
- Modification du paysage depuis les habitations : peu de personnes concernées mais le cadre de vie est
modifié de manière durable, le temps de l'exploitation de la centrale.
- Modification du paysage depuis les espaces culturels et patrimoniaux : plus ou moins de personnes
concernées selon les sites et leur fréquence de visite, mais cadre paysager modifié de manière durable, le
temps de l’exploitation de la centrale.
Localisé en bordure de plateau dans un environnement à dominante forestière et agricole, le site est globalement
peu visible grâce aux masques visuels naturels existants. Le principal enjeu concerne les visibilités partielles depuis
certaines habitations du quartier de La Chassagne et de la route de Saint-Cloud, sur le versant opposé du vallon
par rapport au site (à quelques centaines de mètres). Une perception est également potentiellement possible depuis
la route de Saint-Marc-à-Frongier bordant le site au sud.
Les vues lointaines sont très limitées : elles n’existent qu’en direction du nord-est, vers les collines à l’est du centre-
ville d’Aubusson (Saint-Maixant et Saint-Amand), depuis lesquelles le site est à peine perceptible du fait de la
distance.
Les reportages photographiques détaillés sont présentés dans l’analyse paysagère de l’état initial
(paragraphe II -5.2, à partir de la page 85).
zones boisées sur tout le pourtour du projet et de haies bocagères près des maisons limite la perception visuelle du 2.3.4 Synthèse des impacts et mesures sur le paysage
site.
Grâce au maintien d’une lisière boisée sur les pourtours de la future centrale solaire, le projet sera très peu
Comme pour la route de Saint-Cloud, une légère artificialisation d’une petite partie du panorama avec une vue sur perceptible. Les impacts résiduels sont limités à une visibilité partielle et très furtive depuis la route communale de
l’arrière des panneaux est à prévoir. Saint-Marc-à-Frongier, et une perception lointaine sur l’arrière des panneaux solaires depuis quelques maisons de
Impact négatif permanent réductible modéré la route de Saint-Cloud (D17) et du lieu-dit La Chassagne.
Les locaux techniques (poste de livraison et locaux de transformation) seront traités en enduit de couleur vert foncé
Mesures associées :
(RAL 6011 ou équivalent) pour une meilleure intégration dans le paysage.
Evitement – Maintien d’une lisière boisée sur les pourtours de la centrale
Réduction – Locaux de transformation compacts, traité en enduit de couleur vert foncé
Impact résiduel permanent négatif faible
Exemple de poste de livraison et poste de transformation sur un parc solaire (source : Luxel, 2017)
• Domaine de la Villatte
Il n’y a pas de covisbilité entre cette ferme et le site.
Impact nul
Les mesures associées aux impacts sur le milieu naturel sont décrites dans des paragraphes qui leur sont
dédiés en fin de partie.
Un faible impact sur le sol et le couvert végétal lors de l’ancrage des pieux et pose de structures
(Parc de Saint-Aubin de Blaye) – Source : Luxel, 2013
Impacts faibles sur un terrain humide suite à la pose des structures et modules - Source : Luxel, 2013 Photographie aérienne du site en 2000 : la zone à défricher (encadré jaune) n’est pas boisée et fait partie de la zone
d’exploitation de la décharge – source : IGN
• Terrassements et excavations
Aucun terrassement ne sera réalisé sur l’emprise de l’ancienne décharge, si ce n’est un léger décapage de surface
au niveau des voiries semi-perméables. Les talus de la plateforme seront conservés. Il n’y aura pas de tranchées
réalisées, les câbles passeront dans des chemins hors sol.
Impact négatif temporaire irréductible faible
• Défrichement
Une petite partie des modules sera installée sur une zone actuellement boisée au sud-ouest de la parcelle. Ces
arbres n’étant pas compatibles avec l’exploitation d’un parc solaire, ils seront défrichés préalablement à l’installation
des modules. La surface à défricher occupe environ 0,17 ha. Le milieu concerné par le défrichement est une chênaie
mixte à bouleaux, avec des ronces en sous-bois, correspondant à une évolution spontanée d’une ancienne zone
exploitée dans le cadre de la décharge. Il ne constitue pas un habitat naturel d’intérêt communautaire et ne possède
pas d’intérêt écologique.
Les arbres plus anciens, alignés le long de la route au sud-ouest, seront conservés. Photographies de la zone à défricher – source : Luxel, janvier 2018
S’agissant de jeunes bois de moins de 20 ans, cette opération de défrichement est exempte d’une procédure
d’autorisation, conformément à l’article L342-1 du code forestier.
• Circulation des engins de chantier
La circulation des engins du chantier perturbera la végétation par la perte des espèces localisées sur les zones de
passage des véhicules et par le tassement du sol limitant la repousse de la végétation, mais aussi par la dispersion
de poussières susceptibles de recouvrir et perturber la végétation. Néanmoins, cet impact restera temporaire car
uniquement lié à la phase des travaux et très réduit car limité à quelques zones restreintes, et notamment aux zones
qui seront par la suite aménagées (voiries, zone de livraison).
Impact négatif temporaire réductible faible
Mesures associées – voir description détaillée au paragraphe III - 2.4.5 (page 115):
- Réduction : Circulation des engins de chantier limitée aux voiries prévues à cet effet
Impact résiduel négatif permanent faible
Suite aux travaux de construction, la végétation herbacée recolonisera naturellement les zones modifiées par les
travaux. L’entretien de la végétation du site se fera à priori par éco-pâturage ovin, en utilisant des races locales non 2.4.3.4 Synthèse
destinées à l’alimentation et en respectant le seuil maximal de 1,4 UGB/ha/an imposé par l’arrêté de protection des
La conception même du projet, les mesures de réduction, et le mode d’entretien permettent de préserver les milieux
captages d’eau potable. Dans le cas où cette option ne pourrait pas être mise en place, l’entretien du site se fera
et habitats présents.
par fauchage manuel. Aucun produit phytosanitaire ne sera utilisé.
En raison des mesures prises lors des phases de travaux et d’exploitation du site, les modifications
L’entretien du site permettra également de contrôler la propagation des espèces végétales invasives.
d’occupation du sol auront un impact globalement faible sur les habitats et la flore à enjeux identifiés
Impact négatif permanent réductible faible sur le secteur.
Le projet apportera une diversification des habitats qui sera positif en termes de biodiversité.
Mesures associées – voir description détaillée au paragraphe III - 2.4.5 (page 115):
- Evitement : Maintien d’une lisière boisée sur les pourtours du site
- Réduction : Recréation d’un couvert végétal herbacé
- Réduction : Entretien de la végétation par éco-pâturage ovin (ou fauchage manuel)
Impact résiduel négatif permanent faible
14 D’après le guide sur la prise en compte de l’environnement dans les installations photovoltaïques au sol (l’exemple allemand), traduit par le MEEDD, en janvier 2009
• Chiroptères
2.4.4.3 Impact indirect sur la faune par la modification des habitats en phase d’exploitation
L’entretien d’une végétation herbacée permettra de conserver les potentialités du site pour les chiroptères en
L’occupation de surfaces par des constructions ou installations et les chasse. Aucun éclairage nocturne ne sera présent sur le site.
changements d’utilisation du sol qui leur sont liés sont susceptibles
d’entraîner des effets tant positifs que négatifs sur la faune. Impact nul
• Avifaune • Insectes
Une fois la centrale photovoltaïque en place et les travaux achevés, le Les enjeux entomologiques sont globalement modérés sur la zone d'étude. Les espèces patrimoniales sont
site conservera son rôle potentiel de lieu de nidification et d’alimentation. inféodées à des habitats herbacés mésophiles.
Les suivis au sein d’installations photovoltaïques allemandes révèlent Les lisières et ourlets périphériques seront maintenus. L’entretien d’une végétation herbacée permettra de
que de nombreuses espèces d’oiseaux peuvent utiliser les zones entre conserver les potentialités d’accueil du site pour les insectes, oiseaux et chiroptères en chasse.
les modules et les bordures d’installations photovoltaïques au sol Impact nul
comme terrain de chasse, d’alimentation ou de nidification. Les oiseaux
continueront certainement à nicher et à s’alimenter dans les zones Mesures associées – voir description détaillée au paragraphe III - 2.4.5 (page 115):
Avifaune présente sur une - Réduction : Entretien de la végétation par éco-pâturage ovin (ou fauchage manuel)
boisées en périphérie du site.
centrale photovoltaïque
En automne et en hiver, des bandes de passereaux élisent parfois
domicile (dortoir) sur ces sites.
• Reptiles et amphibiens
Impact positif permanent faible
Le maintien d’un milieu ouvert sera favorable aux espèces évoluant dans ce type de milieu. Les installations pourront
Mesures associées – voir description détaillée au paragraphe III - 2.4.5 (page 115): d'autre part représenter un nouvel habitat potentiel pour le lézrd des murailles.
- Réduction : Entretien de la végétation par éco-pâturage ovin (ou fauchage manuel)
Impact nul
• Mammifères terrestres
Les surfaces d’installations des modules offrent un environnement attrayant pour les petits mammifères grâce aux 2.4.5 Mesures associées aux impacts sur le milieu naturel
zones protégées de la pluie et à la végétation herbacée entretenue entre les modules.
Impact positif permanent faible
2.4.5.1 Mesures d’évitement
En général, l’impact principal après aménagement concernant les mammifères est la mise en place d’une clôture
tout autour de l’installation, excluant partiellement le site de son environnement. Si la clôture empêche les animaux • Maintien d’une lisière boisée sur les pourtours du site
de pénétrer dans l’enceinte, le risque est double : la perte de territoire exploitable pour les plus grandes espèces et
le risque de pullulation de certaines espèces dans l’enceinte (micromammifères) si leurs prédateurs ne peuvent y Les zones boisées présentent un enjeu de conservation au regard des mammifères terrestres, des chiroptères et
pénétrer. de l’avifaune.
Dans le cas du parc solaire d’Aubusson, la perte d’habitat pour les grands mammifères est à relativiser au regard Comme expliqué au paragraphe III - 1.2 « Définition du projet d’implantation », l’aménagement du site a été adapté
des espaces boisés conservés sur l’aire d’étude et des bois présents autour de celle-ci. de façon à limiter le déboisement, en particulier au sud de la parcelle, où la topographie relativement plane aurait
pu être favorable à l’implantation de panneaux solaires. Cette mesure permet en particulier d’éviter d’impacter les
Impact négatif permanent réductible faible possibilités d’alimentation pour les chauves-souris à hauteur du projet, en conservant les lisères existantes. Le
Mesures associées – voir description détaillée au paragraphe III - 2.4.5 (page 115): maintien d’une bande boisée continue sur les pourtours du site assure la liaison entre les matrices forestières
adjacentes, permettant ainsi le maintien d’un corridor de chasse fonctionnel pour les chiroptères.
- Reduction : Clôture adaptée au passage de la faune
Impact résiduel négatif permanent faible
• Réaménagement de la RD990 entre le carrefour de la Seiglière et le lieu-dit « la Clide » sur les communes
d’Aubusson et Moutier-Rozeille
2.6 Les effets cumulatifs
Le projet prévoit de reprendre le tracé actuel de la RD990 à hauteur de 70%. Les principaux travaux prévus
concernent la création d’une voie de dépassement (1,3 km de long) et le réaménagement total du carrefour de la
2.6.1.1 Les projets identifiés
Seiglière. Le projet traverse un territoire avec de nombreuses sensibilités : réseau hydrographique de qualité,
Conformément à l’article R122-5 du code de l’Environnement, les projets pris en compte pour évaluer les effets nombreuses zones humides, espèces protégées, paysage… Le tracé retenu, reprenant majoritairement la route
cumulés sont : existante, permet d’éviter la majorité des impacts
- « Ceux qui ont fait l’objet d’une étude d’incidence environnementale au titre de l’article R.181-14 et d’une Au vu de la distance entre le futur parc solaire et ce projet d’aménagement, et de l’absence de liens hydrologiques,
enquête publique ; biologiques ou paysagers, il n’y a pas d’effets cumulés attendus.
- Ceux qui ont fait l’objet d’une évaluation environnementale au titre du présent code et pour lesquels un avis de Impact cumulé nul
l’autorité environnementale a été rendu public.
Sont exclus les projets ayant fait l’objet d’un arrêté mentionnant un délai et devenu caduc, ceux dont la décision • Autres projets de production d’énergies renouvelables à l’échelle départementale
d’autorisation est devenue caduque, dont l’enquête publique n’est plus valable ainsi que ceux qui ont été
officiellement abandonnés par le maitre d’ouvrage. » Plusieurs autres projets de production d’énergie phtovoltaïques ont été recensés sur le département de la Creuse,
notamment à :
L’inventaire a été établi sur la base des projets ayant fait l’objet d’un avis de l’autorité environnementale publié sur
le site officiel de la Préfecture de la Creuse et celui de la DREAL Nouvelle-Aquitaine à la date du 29/01/2018, et - Saint-Médard-la-Rochette (15 km au nord),
situés à Aubusson ou les communes limitrophes. - Lavaleix-les-Mines (17 km au nord-ouest),
- Flayat (35 km au sud-est),
Le seul projet identifié dans ce périmètre concerne l’aménagement d’un tronçon de la route départementale 990 sur - La Souterraine (75 km au nord-ouest, développé par LUXEL),
les communes d’Aubusson et de Moutier-Rozeille. Ce projet est actuellement en phase de lancement des travaux. - Saint-maurice-la-Souterraine (80 km au nord-ouest).
Plus globalement à l’échelle départementale, plusieurs projets liés aux énergies photovoltaïques sont en cours. Pour tous ces projets, un impact cumulé positif est attendu en termes d’approvisionnement énergétique du territoire
et de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Impact cumulé positif
Les mesures suivantes seront mises en œuvre afin de s’assurer du suivi des engagements pris dans le cadre de
l’étude d’impact : En phase exploitation :
En phase travaux : - Le maître d’ouvrage effectuera une surveillance régulière des installations, afin de contrôler l’état de la
- le maître d’ouvrage réalisera régulièrement des visites de site pour assurer la bonne tenue du chantier centrale et ses abords.
d’un point de vue environnemental. Les points suivants seront notamment surveillés : - Suivi quantitatif et qualitatif de l’entretien de la végétation :
o Gestion des déchets o Au niveau de la strate herbacée, l’entretien sera effectué par éco-pâturage, ou à défaut par tonte
o Stockage des produits et matériels mécanique (2 à 3 fois par an environ), sans utilisation de produits phytosanitaires. Ces opérations
permettront de limiter la prolifération des espèces végétales invasives.
o Entretien des engins o Au niveau des pourtours boisés, un débroussaillage du sous-bois en bordure de la centrale sera
o Respect de l’emprise dédiée au chantier réalisé, en conformité avec les préconisations du SDIS 23, pour limiter les risques de propagation
d’incendie.
o Abords du chantier : propreté, signalisation
o Remise en état du site à la fin du chantier
- Une attention particulière sera portée sur le respect des engagements contractuels des fournisseurs vis-à-
vis du recyclage des matériaux et des produits (bons de pesée, bordereaux de suivi des déchets).
Rappelons en préambule que la nature même du projet de parc solaire participe à la lutte contre le changement L’évaluation du niveau d’exposition du territoire est basée sur les projections de climat présentées dans le SRCAE
climatique en permettant la production d’électricité d’origine renouvelable, comme présenté dans le paragraphe III Limousin, qui sont issues des travaux de MeteoFrance.
–2.1.1 « Effets sur le climat, la qualité de l’air et l’énergie ». La centrale solaire est conçue de manière à résister à la majorité des évènements climatiques habituellement
Les risques naturels sont généralement traités sur la base des expériences passées : on considère que les mêmes connus dans la région. Les composants les plus sensibles aux phénomènes météorologiques sont les appareils
causes engendrent les mêmes effets. Or le changement climatique introduit une caractéristique nouvelle ; électroniques à courant faible (automates, sondes, caméra…), qui servent à la télégestion de la centrale.
l’incertitude. Ce chapitre a pour but de présenter le comportement de la centrale solaire en cas d’évènement En cas d’évènement exceptionnel, la conséquence la plus grave pourrait être l’arrêt temporaire de la production
imprévisible (lié ou non au changement climatique) et les conséquences dans « le pire des cas ». électrique, soit liée à de la dégradation des installations, soit liée à la coupure de courant vers le réseau de
distribution public. Il n’est pas attendu d’effet direct sur des personnes (pas de présence humaine sur le site) ou sur
Conformément à la méthodologie proposée par la population. Il n’y aura pas d’incidences notables sur la pollution de l’air, des sols ou de l’eau.
l’ADEME15, le niveau de vulnérabilité est évalué en En cas de catastrophe naturelle reconnue par la Préfecture, l’indemnisation des dégâts est prise en charge par
combinant l’exposition (la probabilité d’occurrence et l’assurance.
l’importance d’un aléa) et la sensibilité (l’ampleur des
conséquences ou impacts) face à une perturbation ou
un stress sur les éléments étudiés en un temps donné.
Le tableau en page suivante présente l’analyse
détaillée de vulnérabilité.
Selon les données constructeur, les modules fonctionnent sur une plage de température
allant de -40°C à +85°C. Ils répondent à la norme IEC 61 215 garantissant la résistance des
Selon le SRCAE Limousin, d'ici 2030, les écarts à la modules aux conditions extérieures extrêmes.
vague de chaleur / température moyenne de référence pourraient varier Les éléments les plus sensibles sont les composants électroniques qui permettent le
++ moyen /
canicule +++ entre +0,8 et +1,3°C, plus marqués en été, et jusqu'à monitoring de la centrale (plage de fonctionnement de 0°C à 40°C) qui peuvent se couper ou
+3,5°C à l'horizon 2080. subir un vieillissement prématuré à cause de la chaleur. Un dispositif de sécurité coupe le
courant dans le transformateur lorsque la température de 110°C est dépassée à l'intérieur du
local.
Selon les données constructeur, les modules fonctionnent sur une plage de température
allant de -40°C à +85°C. Ils répondent à la norme IEC 61 215 garantissant la résistance des
modules aux conditions extérieures extrêmes.
Malgré l'augmentation moyenne des températures,
Les éléments les plus sensibles sont les composants électroniques qui permettent le
vague de froid / neige ++ la survenue de vagues de froid exceptionnelles est ++ moyen /
monitoring de la centrale (plage de fonctionnement de 0°C à 40°C) qui peuvent se couper ou
probable.
subir un vieillissement prématuré à cause du froid. Le gel peut créer des faux-contacts dans
les circuits électroniques. La neige posée sur les modules forme un écran qui empêche la
production d'électricité.
La production d'énergie est limitée lors des fortes nébulosités et des épisodes neigeux sur
les panneaux.
Des tests de résistance à l'arrachement et à la charge de la structure sont menés lors de la
construction de la centrale, qui est garantie conforme aux normes EN-1991-1-3 (résistance à
Tempête : vent, pluie,
+ + la neige) et NF EN-1991-1-4 (résistance au vent). faible
neige Selon le GIEC, à l'échelle mondiale, il faut s'attendre En cas d'évènement d'intensité exceptionnelle, des modules pourraient s'envoler ou des
à une fréquence et/ou intensité accrue des supports pourraient être arrachés. Des arbres voisins pourraient s'abattre sur le site et
évènements extrêmes. A l'échelle nationale selon endommager la clôture ou des panneaux. En cas de panne sur le réseau d'électricité public,
MeteoFrance, il n'est pas attendu d'évolution du la centrale ne pourrait plus injecter d'électricité et se couperait automatiquement. En cas de dégât important, les
nombre ou de la violence des tempêtes au cours du
installations endommagées
XXIe siècle, mais les incertitudes de modélisation
seront remplacées.
sont importantes. Ces phénomènes sont
relativement peu présents dans la région. D'après les modules sont conçus pour résister aux impacts de grêle (de l'ordre de 25 mm de
Grêle + les statistiques MeteoFrance, il y a en moyenne 0,4 + diamètre à 23 m/s). En cas d'évènement de forte intensité, des modules peuvent être brisés, faible
jour de vent à plus de 100 km/h par an. engendrant une perte de production.
Des parafoudres sont installés sur les onduleurs et les coffrets électriques, selon la norme
Foudre + + NF EN 62 305 et NF C 14-100. En tant que point haut, la caméra de surveillance est faible
l'élément le plus sensible à la foudre.
littoral : hausse du
niveau de la mer,
0 territoire éloigné des zones littorales
érosion littorale,
intrusion salée
Un projet de parc solaire ayant des impacts assez faibles puisqu’il s’agit d’installations légères, les principales mesures de réduction et de compensation des impacts sont mises en place en phase chantier.
Le choix du maître d’ouvrage a été, après adaptation de l’emprise des installations, d’intégrer au projet des mesures de réduction des impacts afin de diminuer au maximum l’impact environnemental du projet.
MILIEU PHYSIQUE
MILIEU HUMAIN
✓ Opérations de génie civil et d’entretien des
C et E Effet sur le fonctionnement économique local Ⓣ espaces verts préférentiellement sous-traitées CC A
localement
E Nuisances sonores Ⓟ -
Information : affichage en mairie et signalisation
C Augmentation de la circulation et état des routes Ⓣ CC R
routière
Accès et circulation à proximité du site - Circulation
E engendrée par l'entretien du parc Ⓟ -
Patrimoine et
archéologie C Effet sur le patrimoine et les zones archéologiques Ⓣ -
Raccordement C Ⓣ -
Raccordement d’électricité au réseau de distribution
(création de 1,8 km de câbles) ✓ Enfouissement des lignes de raccordement
E Ⓟ électrique
CC E
PAYSAGE
MILIEUX NATURELS
Impacts sur la faune et ses habitats en phase ✓ Réalisation des travaux de défrichement hors
C Ⓣ CC E
chantier – insectes, avifaune période de nidification
✓ Circulation des engins de chantier limitée aux
voiries prévues à cet effet CC R
Le coût total spécifiquement dédié aux mesures environnementales est estimé à environ 303 450 euros, dont 254 000 euros de surcoût lié à la non perforation du sol et 49 450 euros pour les autres mesures environnementales spécifiques,
y compris éco-pâturage pendant la durée d’exploitation.
En fonction de certains facteurs (pente, pluviométrie, érodabilité du sol), la modification de l’écoulement des eaux
A. Volet hydrologie de l’Etude d’Impact
pluviales suite à l’implantation du parc photovoltaïque pourrait augmenter la sensibilité du sol à l’érosion.
L’évaluation de l’impact des aménagements sur les écoulements s’appuie sur un diagnostic terrain et une analyse
hydrologique.
La grille de lecture présentée ci-après permet de déterminer cet aléa :
a) Le diagnostic terrain
Il a pour objectif d’identifier et de caractériser : Pente <10%* Pente >10%*
- Les bassins versants de la zone de projet et les directions d’écoulement, Couverture du sol non modifiée par le projet Sensibilité nulle Sensibilité faible
- Les exutoires et les milieux récepteurs (fossés, cours d’eau…),
- Les enjeux spécifiques (bâtiments, ouvrages hydrauliques…), Couverture du sol modifiée ** Sensibilité faible Sensibilité forte
- La pédologie. *Le coefficient de pente de 10% correspond à une sensibilité à l’érosion très faible avec une pluviométrie forte, sur un milieu
Une intervention sur le terrain au sens large (dont affluent récepteur) a permis de bien cerner l’existence, la nature avec une couverture permanente (INRA, IFEN, nov. 2002), ** Passage d’une couverture ligneuse à herbacée.
(intermittent ou permanent) et la sensibilité du réseau hydrographique. L’analyse du contexte hydraulique a été
détaillée. La couverture du sol ne sera globalement pas modifiée suite à l’implantation du parc.
Durant ce même terrain, une vigilance s’est portée sur le recensement éventuel de zones humides qui peuvent Au vu de l’orientation et de l’inclinaison de la pente moyenne inférieure à 10% au droit de l’implantation des
interférer avec le projet. panneaux, le site ne sera pas plus sensible à l’érosion après l’implantation du parc. Les caractéristiques techniques
d’écoulement des eaux pluviales ne seront donc pas développées dans l’étude d’impact.
f) L'hydrologie
La partie hydrologie présente successivement la ressource en eau superficielle (écosystèmes, usages,
écoulements, qualité, etc.) mais aussi les objectifs de qualité assignés aux cours d’eau concernés dans le cadre du
SDAGE, contrat de rivière etc.).
Les objectifs de qualité des eaux superficielles sont enfin mentionnés et serviront de référence pour évaluer les
incidences du projet.
Ces dates de prospections ont permis de couvrir convenablement les principaux groupes habituellement pris en L’inventaire de la flore a porté sur tous les habitats représentés sur le site et ses abords immédiats (friches, haies
compte dans les études réglementaires. Pour l’avifaune, les prospections ont été réalisées pendant la période de et fourrés, bermes et délaissés divers). En pratique, une liste générale d’espèces a été établie lors du premier
reproduction des oiseaux (passage de mai). Elles ont été réalisées en période un peu tardive pour l’herpétofaune passage sur le site (début juin 2017), puis complétée lors des prospections estivales du 25 août 2017. Au cours de
(reptiles et amphibiens). chaque campagne, les espèces remarquables observées ont été localisées au GPS différentiel (précision
Lors de la dernière campagne de terrain (fin août), une partie du site avait été fauchée, rendant ainsi plus difficile généralement < 10m), et la taille des populations estimée de façon semi-quantitative (surface occupée, nombre de
l’inventaire de la flore tardive sur la partie en friche. pieds).
3 – Mammifères
L’inventaire des mammifères s’appuie sur l’observation directe des animaux, lors des prospections
générales du site, et sur la recherche d’indices de présence (nids, cris, restes de repas, empreintes,
fèces, traces sur la végétation…). Pour les chiroptères, deux techniques de prospections
complémentaires ont été employées pour la détection des chauves-souris en vol : écoutes manuelles
sur points d’écoutes et transects, répartis sur le site, et enregistrements automatiques à l’aide d’un
détecteur autonome.
- Les écoutes manuelles ont été effectuées avec un détecteur Pettersson D240X (ci-contre)
fonctionnant en mode hétérodyne et expansion de temps et équipé d’un enregistreur
numérique Edirol R09. Les écoutes ont débuté à la nuit tombée et se sont prolongées pendant
Partie du site fauchée lors des prospections du la première partie de la nuit lors des campagnes de juin et d’août 2017.
mois d’août
- Les enregistrements automatiques ont été effectués avec un détecteur SM4bat FS (Full
Spectrum) de Wildlife Acoustics (ci-contre) capable de prendre en compte l’ensemble du
spectre acoustique des chiroptères, et programmé pour enregistrer les contacts de
Pour les différents groupes taxonomiques étudiés, des listes d’espèces aussi complètes que possible ont été chiroptères depuis le crépuscule jusqu’à l’aube (programme interne sunset to sunrise).
dressées au fur et à mesure des prospections de terrain. Les espèces présentant un intérêt patrimonial ont été
localisées avec précision, et leurs populations estimées de façon semi-quantitative (ordre de grandeur du nombre Les séquences enregistrées ont toutes été vérifiées manuellement, en s’appuyant sur la méthode d’identification
d’individus ou du nombre de pieds, surface occupée…). mise au point par Barataud (2012). En parallèle aux enregistrements, des prospections ciblées sur les habitats
favorables aux chiroptères ont été menées sur le site : recherche d’arbre à cavités, examen des bâtiments
abandonnés dans la partie centrale du site, et affût crépusculaire près du hangar où un potentiel non nul a été noté
c) Techniques d’échantillonnage utilisées (présence de parpaings creux).
Une attention particulière a été apportée aux zones susceptibles d'accueillir des populations d'espèces rares et/ou
protégées.
Sont énumérées ci-dessous les méthodes d’inventaire reconnues pour chaque groupe faunistique et floristique
étudié, qui ont été utilisées sur ce site. Les investigations de terrain ont été réalisées selon des méthodes
standardisées et reconnues de la communauté scientifique.
1- Habitats
En amont des inventaires de terrain, une pré-carte des unités de végétation est établie à partir de l’interprétation de
la photographie aérienne la plus récente (2014) et de la carte IGN au 1/25000ème. Cette pré-carte est ensuite Parpaing creux au niveau du hangar susceptible de
corrigée sur le terrain et des relevés qualitatifs de végétation sont effectués pour caractériser les groupements servir de gîte pour des chiroptères anthropophiles
végétaux présents sur le site.
> >
2 – Flore
Localisation des points d’écoute pour l’étude des chiroptères (source : Les Snats, 2017)
4 – Oiseaux
L’inventaire de l’avifaune nicheuse a été effectué à partir de la méthode de l’Echantillonnage Fréquentiel Progressif
(EFP), qui consiste en une série de relevés uniques (point d’écoute) d’une durée de 20 mn, pendant laquelle
l’observateur note toutes les espèces contactées en présence/absence, quelle que soit la distance de détection des
espèces (carte suivante).
Localisation des points d’écoute EFP pour l’étude de l’avifaune nicheuse (source : Les Snats, 2017)
Cette méthode standard a été complétée par la recherche systématique des espèces remarquables sur l’aire
d’étude, et par diverses observations effectuées lors des prospections multigroupes sur le site (cf. données brutes
en annexe 2). Le statut de nidification des espèces est apprécié sur la base des comportements observés sur le 5 - Herpétofaune (amphibiens et reptiles)
site (alarme, transport de nourriture, présence de jeunes non volants…), de la présence d’habitats favorables pour
la nidification et de la période d’inventaire. La prospection de l’herpétofaune repose sur plusieurs méthodes complémentaires :
- Prospections nocturnes à la lampe, et points d’écoute.
- Prospections diurnes à la jumelle.
- Pêche à l’épuisette et recensement des pontes, larves, et juvéniles.
- Observation des mouvements migratoires.
- Prospection des plages de thermorégulation pour les reptiles.
- Recherche d’indices de présence pour les ophidiens (mues)…
6 – Entomofaune (insectes)
Trois principaux groupes d’insectes ont été inventoriés sur le site : les odonates (libellules et demoiselles), les
lépidoptères rhopalocères (papillons de jour), et les orthoptères (criquets, sauterelles et espèces voisines).
Les insectes sont inventoriés par prospections « à vue » ou à l’aide de jumelles à mise au point rapprochée des
adultes en activité sur les fleurs (butinage) ou posés dans la végétation ou au sol. Les formes larvaires (juvéniles,
chenilles, chrysalides) observées sur le site sont également prises en compte dans l’inventaire. Ces prospections
sont effectuées préférentiellement aux heures chaudes de la journée, puis doublées par des prospections
crépusculaires et nocturnes. Ces dernières sont couplées avec les prospections réalisées pour les chiroptères, en
s’aidant d’un détecteur d’ultrasons en mode hétérodyne et expansion de temps pour la détection des sauterelles.
Des prospections ciblées sont également effectuées sur les arbres pour repérer d’éventuels indices de présence
(trous de sortie, sciure…) indiquant la présence de Coléoptères patrimoniaux (Grand Capricorne, Lucane…).
Intérêt
Échelles : Critères
d) Critères d’évaluation des enjeux écologiques patrimonial
Annexe 2 de la Directive Habitats (JO L 206 du 22.7.1992) ; annexe
Fort
1 – Flore Communautaire O1 de la Directive Oiseaux (si nicheur sur le site)
L’appréciation de l’intérêt patrimonial des espèces végétales s’est appuyée sur plusieurs critères hiérarchisés, qui Annexe O1 de la Directive Oiseaux (non nicheur) - Moyen
sont présentés dans le tableau ci-dessous :
Livre Rouge ou liste rouge avec statut de conservation « en danger »
Échelles : Critères Intérêt patrimonial Nationale - Fort
(EN) ou « Critique » (CR)
- Fort à très fort o La taille des populations de l’espèce sur l’aire d’étude ;
- Espèce Très Rare (TR) et Rare (R)
o L’abondance de l’espèce sur l’aire d’étude
- Espèce Assez Rare (AR) - Moyen à fort
Régionale o sa vulnérabilité à l’échelle locale
- Espèce Peu Commune (PC) - Faible à moyen o son utilisation de l’aire d’étude (reproduction, transit, alimentation…)
- Espèce Assez Commune (AC), Commune (C), Très - Non significatif
Commune (TC) ou Introduite (N) Ainsi, les facteurs de pondération et critères retenus permettent d’abaisser ou de remonter d’un niveau le statut de
patrimonialité obtenu suite à la bio-évaluation régionale.
Cette échelle de hiérarchisation des enjeux est propre au projet et au site, il ne s’agit en aucun cas d’une échelle
Combinés entre eux, ces différents critères permettent d’évaluer assez précisément les enjeux floristiques d’un absolue permettant une comparaison immédiate avec d’autres sites.
territoire. En effet, les outils de protections réglementaires sont bien moins développés pour les plantes que pour
les oiseaux, les mammifères, ou plus généralement pour la faune des vertébrés. La prise en compte d’une échelle
« expert » (classes de rareté départementale), et des publications botaniques récentes (Atlas du CREN de 2001,
Atlas en ligne de l’Observatoire de la flore Sud-Atlantique, bulletins de la Société Botanique du Centre-Ouest…)
permet de disposer d’arguments supplémentaires pour caractériser l’intérêt patrimonial des plantes, et définir ainsi C. Volet Paysager de l’Etude d’Impact
plus précisément la sensibilité floristique de la zone d’étude. L’étude paysagère est réalisée par la société LUXEL et a pour objet :
- Un état des lieux sur l'organisation des espaces à différentes échelles (département, région agricole,
2 – Faune commune),
- Une présentation des entités de la commune concernée et des caractéristiques paysagères (patrimoine
L’appréciation de l’intérêt patrimonial des espèces végétales s’est appuyée sur plusieurs critères hiérarchisés, qui naturel, historique, culturel)
sont présentés dans le tableau ci-dessous. A noter toutefois que les critères ne sont pas équivalents selon les - La définition des enjeux paysagers relatifs à l'aire d'étude,
groupes faunistiques, mais aussi selon les régions. D'une manière générale, les listes rouges (ou livres rouges) sont - Une analyse de la zone d'influence visuelle de l'aire d'étude,
beaucoup plus restrictifs pour l'avifaune par rapport aux autres groupes, les statuts de rareté étant au contraire - Une synthèse générale des enjeux paysagers relatifs à ce projet.
souvent sous-estimés pour l'entomofaune, moins connue.
Accès à l’information
Le diagnostic paysager a été réalisé à partir des éléments suivants :
- Recherche bibliographique sur le grand paysage environnant,
- Consultation des documents de planification et le cas échéant chartes paysagères, L’étude a été réalisée par Magali SAUTIER, chargée d’affaire environnement au sein de la société LUXEL. Les
- Consultation de l’unité départementale de l’architecture et du patrimoine de la Creuse (23), photomontages ont été réalisés par Lionel LEROY, cartographe projeteur au sein de la société LUXEL.
- Etude des sites remarquables et classés (monuments historiques) présents à proximité du projet à partir de
l’inventaire général du patrimoine culturel,
- Visites de terrain (07/03/2017, 16/01/2018) pour l'analyse du site, de son environnement et des ouvertures D. Analyse des impacts
visuelles présentes sur l'aire d'étude. L'analyse des impacts s'est déroulée en plusieurs étapes temps.
Une première analyse a été réalisée à partir de l'aire d'étude initiale.
Méthodologie
En fonction de cette première analyse et de la
L’expérience montre que les installations sont généralement visibles, en fonction du relief et de l’occupation du sol, précision du choix d'implantation déterminé en
dans un rayon de 3 km maximum, au-delà duquel leur perception est celle d’un "motif en gris". intégrant les contraintes techniques et
Suite aux visites de terrain et au reportage photographique, une zone d'influence visuelle proche a été définie. Celle- économiques, une aire d'implantation finale
ci correspond à la zone géographique dans laquelle le projet est potentiellement visible et où les infrastructures sont est déterminée.
clairement identifiables. Cette zone s'étend généralement entre 200 mètres et 500 mètres autour du site, cette L'analyse des impacts est alors complétée en
distance pouvant varier en fonction de la topologie et des masques visuels présents autour du projet. Elle comprend prenant en compte cette implantation finale.
en particulier les différents points de vue rapprochés depuis les axes routiers alentours, les habitations situées à
Les impacts sont ensuite classifiés en sept
proximité du projet, et les abords immédiats du site.
catégories en fonction des enjeux définis à
Les influences visuelles éloignées sont aussi identifiées et analysées en fonction de la topographie et des barrières l'état initial comme indiqué ci-contre.
visuelles.
Equipe d’intervention
Porteur de projet
Rédacteur général :
Rédaction LUXEL
Magali SAUTIER
générale 47 rue JA Schumpeter
Chargée d’affaires environnement LUXEL
34470 PEROLS
Tel: 04 67 64 99 60 770 Rue Alfred Sauvy
Plan de masse Projeteur / infographiste : Expertises Intervenants :
Fax: 04 67 73 24 30 Immeuble Latitude Sud
Photomontages Lionel LEROY paysagère et Magali SAUTIER
www.LUXEL.fr hydrologiques 34470 PEROLS
Cartographie Cartographe projeteur Chargé d’affaires environnement
Tel: 04 67 64 99 60
Fax: 04 67 73 24 30
www.LUXEL.fr
Les Snats
17 rue des Renaudins Chef de projet :
Expertise Faune- 17350 Taillebourg Marc CARRIERE
Flore-Habitats 05.46.90.20.13.
les-snats@wanadoo.fr
http://www.les-snats.com Un partenariat fort entre LUXEL et la CPV SUN 40
Afin de dissocier l’activité des parcs photovoltaïques en production et l’activité de LUXEL (développement de projets
et prestations techniques), LUXEL crée une société « fille » propre à chaque parc photovoltaïque. C’est le cas de la
CPV SUN 40 pour le parc photovoltaïque d’Aubusson.
Ainsi au regard de l’instruction du permis de construire, la société LUXEL agit en tant qu’assistant à maitrise
d’ouvrage pour le compte de la CPV SUN 40. Néanmoins pour garantir une continuité dans les échanges locaux,
LUXEL reste le correspondant privilégié pour l’instruction du permis de construire.
LUXEL sera par la suite chargé, pour le compte de la CPV SUN 40, de la construction et de l’exploitation du parc
photovoltaïque.
Conclusion
Le projet de parc solaire photovoltaïque au droit de l’ancienne décharge au lieu-dit « Les Bruyères » sur la commune Ce projet comporte différents impacts principalement en phase chantier mais aussi en exploitation, qu’il convient de
d’Aubusson est un projet qui participe au développement des énergies renouvelables et à l’atteinte des objectifs de nuancer au regard de la réversibilité des installations ainsi que de l’emprise réduite du projet.
réponse aux besoins énergétiques de sa région d’implantation. Le projet de parc solaire ne présente pas d’incidence négative sur :
C’est un réel projet de territoire et de développement durable pour la communauté de communes et plus - l’ambiance et les émissions sonores, car la production ne génère pas de bruit,
globalement pour le département. Les avantages pour les collectivités semblent importants, notamment en termes
de : - la pollution de l’eau car l’installation ne consomme pas d’eau et ne rejette pas d’eaux usées ni de polluants,
- la pollution de l’air car l’installation ne rejette pas de gaz et participe à la réduction des émissions de gaz à
- Renforcement du réseau de production énergétique de la région Nouvelle Aquitaine. L’autonomie
effet de serre,
énergétique est un avantage à l’échelle des communes, du département, de la région et de la nation ;
- la pollution du sol car l’installation ne rejette ni polluants ni déchets.
- Limitation des émissions de gaz à effet de serre. Les gaz à effet de serre sont à l’origine du réchauffement
climatique et des problèmes qui en découlent. La limitation du facteur aggravant est donc un avantage non Vis-à-vis des enjeux majeurs en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de production
négligeable ; d’énergie renouvelable, l’exploitation du parc solaire présente un impact positif sur l’environnement et la qualité du
cadre de vie de l’ensemble de la population.
- Participation au développement des énergies renouvelables et au respect des objectifs fixés par l’Union
Européenne (avantages en termes d’image et d’économie) ; Les coûts collectifs des pollutions et nuisances semblent très faibles au regard de l’analyse des impacts du projet
- Sensibilisation de la population aux enjeux du réchauffement climatique et aux nécessaires économies sur l’environnement et sur la santé. En effet, le projet induit peu d’effets négatifs, au regard de ses effets positifs.
d’énergies ; Le parc solaire consommera très peu d’énergie et aura une production moyenne annuelle correspondant à la
- Renforcement de la position de la commune vis-à-vis du développement des énergies renouvelables ; consommation électrique de 2 080 habitants, soit environ 58% de la population d’Aubusson.
- Apport de revenus financiers pour l’économie locale par le biais de la vente du terrain par la commune L’installation permettra d’économiser environ 870 tonnes d’émission de CO2 par an, soit 15 200 tonnes sur vingt
d’Aubusson, et par la Contribution Economique Territoriale (ou de sa compensation) versée par l’exploitant ans (déduction faite des émissions en phase de construction).
de la centrale.
Ce projet a été conçu en intégrant l’ensemble des enjeux liés à l’aménagement du territoire et aux problématiques
de développement durable propres au lieu d’implantation. Ce projet répond favorablement au souhait de l’Etat, au
travers de l’appel d’offre national, de privilégier l’implantation de parcs solaires photovoltaïques sur des sites
dégradés. Le projet intègre toutes les contraintes liées aux servitudes d’utilité publique s’appliquant sur le site.
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Van Swaay, C., Cuttelod, A., Collins, S., Maes, D., López Munguira, M., Šašić, M., Settele, J., Verovnik, R., Verstrael, T., Warren, M., Wiemers, M. And Wynhof, I. 2010 - European Red List of Butterfies Luxembourg: Publications
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- Sites Internet :
Inventaire National du Patrimoine Naturel : http://inpn.mnhn.fr/accueil/index
Telabotanica : http://www.tela-botanica.org/site:accueil
Conservatoire Botanique Sud-Atlantique: http://www.ofsa.fr/public/consult_01_1.php
Fédération des Conservatoires botaniques nationaux : http://www.fcbn.fr/
Géoportail : http://www.geoportail.gouv.fr/accueil
UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) : www.iucnredlist.org
Faune Limousin : www.faune-limousin.eu/
Annexes
ANNEXE 1
Liste et statut des espèces végétales recensées sur le site
La nomenclature utilisée est conforme au référentiel taxonomique du Muséum National d’Histoire Naturelle, mis à jour en novembre 2016 : Taxref version 10.0. Ce référentiel est disponible sur le site de l’INPN à l’adresse suivante :
http://inpn.mnhn.fr/telechargement/referentielEspece/referentielTaxo
Pour chaque espèce, le code « CD_NOM » correspondant à l’identifiant unique du taxon dans le référentiel Taxref v10.0 est indiqué. Ce code permet de retrouver facilement les informations relatives à un taxon (nomenclature, répartition,
protection, illustrations…) sur le site de l’INPN en saisissant simplement le n° CD_NOM dans la barre de recherche du site.
Légende du tableau :
CD_NOM = code de l’espèce dans le référentiel Taxref v10.0.
Rareté région = Statut des espèces en Limousin : CC=Très Commun ; C=Commun; AC= Assez Commun ; PC=Peu Commun ; AR=Assez Rare ; R=Rare ; TR=Très Rare ; SMC=Statut Mal Connu ; N=Introduit ; N inv=Invasif en Limousin
(Bart et al., 2014).
LR Limousin = Liste Rouge Limousin (CBN Massif Central, 2013) : EN=En Danger ; VU=Vulnérable ; NT=Quasi-menacé ; LC=Risque faible ; DD=Données insuffisantes ; NE=Non Evalué.
ZH (Zone Humide) : x=espèce indicatrice de Zone Humide selon l’arrêté du 24 juin 2008
Intérêt patrimonial : En rouge=fort à très fort En bleu=moyen à fort En vert=faible à moyen En noir gras = espèces invasives
Rareté LR Rareté LR
CD_NOM NOM SCIENTIFIQUE Nom Français ZH CD_NOM NOM SCIENTIFIQUE Nom Français ZH
région Limousin région Limousin
79783 Acer pseudoplatanus Érable sycomore AC LC 87930 Cardamine hirsuta Cardamine hérissée C LC
79908 Achillea millefolium Achillée millefeuille CC LC 88569 Carex hirta Laîche hérissée AC LC
80591 Agrostis capillaris Agrostide capillaire C LC 88775 Carex pilulifera Laîche à pilules C LC
80759 Agrostis stolonifera Agrostide stolonifère C LC x 89200 Carpinus betulus Charme C LC
80990 Ajuga reptans Bugle rampante CC LC 89304 Castanea sativa Chataignier CC LC
81295 Alliaria petiolata Alliaire C LC 89619 Centaurea jacea Centaurée jacée SMC-C LC
82018 Amaranthus retroflexus Amarante réfléchie N inv 133108 Cerastium fontanum subsp. vulgare Céraiste commun CC LC
82637 Anemone nemorosa Anémone des bois C LC 90017 Cerastium glomeratum Céraiste aggloméré C LC
82757 Anisantha sterilis Brome stérile C LC 90356 Chaerophyllum temulum Chérophylle penché C LC
82922 Anthoxanthum odoratum Flouve odorante CC LC 90681 Chenopodium album Chénopode blanc C LC
83272 Arabidopsis thaliana Arabette de thalius C LC 91289 Cirsium arvense Cirse des champs C LC
83912 Arrhenatherum elatius Fromental élevé C LC 91327 Cirsium eriophorum Cirse laineux AC LC
84061 Artemisia vulgaris Armoise commune C LC 91382 Cirsium palustre Cirse des marais CC LC x
85418 Avenella flexuosa Foin tortueux C LC 91430 Cirsium vulgare Cirse commun C LC
85740 Bellis perennis Pâquerette CC LC 92242 Conopodium majus Conopode dénudé C LC
85852 Betonica officinalis Épiaire officinale C LC 92302 Convolvulus arvensis Liseron des haies C LC
85903 Betula pendula Bouleau verruqueux CC LC 92353 Convolvulus sepium Liset C LC x
86305 Brachypodium sylvaticum Brachypode des bois C LC 92606 Corylus avellana Noisetier CC LC
86490 Briza media Brize intermédiaire C LC 92876 Crataegus monogyna Aubépine à un style CC LC
86634 Bromus hordeaceus Brome mou C LC 93023 Crepis capillaris Crépide capillaire C LC
154743 Bryonia cretica subsp. dioica Racine-vierge C LC 133531 Crepis vesicaria subsp. taraxacifolia Crépide à feuilles de pissenlit AR LC
87501 Calluna vulgaris Callune CC LC 93860 Cynosurus cristatus Cynosure crételle C LC
Rareté LR Rareté LR
CD_NOM NOM SCIENTIFIQUE Nom Français ZH CD_NOM NOM SCIENTIFIQUE Nom Français ZH
région Limousin région Limousin
94164 Cytisus scoparius Genêt à balai CC LC 137097 Lapsana communis subsp. intermedia Lapsane intermédiaire N inv
94207 Dactylis glomerata Dactyle aggloméré CC LC 105201 Lathyrus hirsutus Gesse hérissée R EN
94503 Daucus carota Carotte sauvage CC LC 105247 Lathyrus pratensis Gesse des prés C LC
94995 Digitaria sanguinalis Digitaire sanguine C LC 105502 Leontodon hispidus Liondent hispide AC LC
95149 Dipsacus fullonum Cabaret des oiseaux PC LC 105817 Leucanthemum vulgare Marguerite commune CC LC
96180 Epilobium hirsutum Épilobe hérissé AC LC x 105966 Ligustrum vulgare Troëne AC LC
96271 Epilobium tetragonum Épilobe à tige carrée C LC 106499 Lolium perenne Ivraie vivace C LC
96667 Erica cinerea Bruyère cendrée C LC 106581 Lonicera periclymenum Chèvrefeuille des bois CC LC
96749 Erigeron canadensis Conyze du Canada N inv 106653 Lotus corniculatus Lotier corniculé CC LC
609982 Euonymus europaeus Bonnet-d'évêque C LC 106698 Lotus pedunculatus Lotus des marais CC LC x
97947 Fagus sylvatica Hêtre CC LC 106842 Luzula multiflora Luzule multiflore C LC
97962 Fallopia convolvulus Renouée liseron AC LC 107207 Malus domestica Pommier cultivé N
98717 Filipendula ulmaria Reine des prés CC LC x 107217 Malus sylvestris Pommier sauvage PC LC
98865 Fragaria vesca Fraisier sauvage C LC 107282 Malva moschata Mauve musquée C LC
98888 Frangula dodonei Bourgène CC LC x 107649 Medicago lupulina Luzerne lupuline C LC
98921 Fraxinus excelsior Frêne élevé CC LC 107795 Melampyrum pratense Mélampyre des prés C LC
99334 Galeopsis tetrahit Galéopsis tétrahit CC LC 107886 Melilotus albus Mélilot blanc PC LC
99373 Galium aparine Gaillet gratteron CC LC 108718 Molinia caerulea Molinie bleue C LC x
99473 Galium mollugo Gaillet commun CC LC 108996 Myosotis arvensis Myosotis des champs AC LC
99529 Galium saxatile Gaillet du Harz C LC 112739 Persicaria hydropiper Renouée Poivre d'eau C LC x
100052 Geranium dissectum Géranium découpé C LC 112745 Persicaria maculosa Renouée Persicaire C LC
100104 Geranium molle Géranium à feuilles molles C LC 113432 Picea abies Épicéa commun N
100142 Geranium robertianum Herbe à Robert CC LC 113522 Pilosella lactucella Épervière petite Laitue AC LC
100144 Geranium rotundifolium Géranium à feuilles rondes PC LC 113703 Pinus sylvestris Pin sylvestre C LC
100225 Geum urbanum Benoîte commune CC LC 113842 Plantago coronopus Plantain corne-de-cerf AC LC
100310 Glechoma hederacea Lierre terrestre CC LC 113893 Plantago lanceolata Plantain lancéolé CC LC
100519 Gnaphalium uliginosum Gnaphale des lieux humides C LC x 113904 Plantago major Plantain majeur CC LC
100787 Hedera helix Lierre grimpant CC LC 114114 Poa annua Pâturin annuel CC LC
101300 Heracleum sphondylium Patte d'ours CC LC 114297 Poa nemoralis Pâturin des bois C LC
102900 Holcus lanatus Houlque laineuse CC LC 114332 Poa pratensis Pâturin des prés C LC
103316 Hypericum perforatum Millepertuis perforé CC LC 114416 Poa trivialis Pâturin commun C LC
103320 Hypericum pulchrum Millepertuis élégant C LC 114595 Polygala vulgaris Polygala commun C LC
103375 Hypochaeris radicata Porcelle enracinée CC LC 114611 Polygonatum multiflorum Sceau de Salomon multiflore C LC
103514 Ilex aquifolium Houx CC LC 114658 Polygonum aviculare Renouée des oiseaux C LC
610646 Jacobaea vulgaris Herbe de saint Jacques C LC 115156 Populus tremula Peuplier Tremble C LC
104173 Juncus effusus Jonc épars CC LC x 115280 Potamogeton natans Potamot nageant PC LC
104353 Juncus tenuis Jonc grêle C 115470 Potentilla erecta Potentille tormentille CC LC
104397 Juniperus communis Genévrier commun C LC 115624 Potentilla reptans Potentille rampante C LC
104775 Lactuca serriola Laitue scariole AC LC 116012 Prunella vulgaris Herbe Catois CC LC
105017 Lapsana communis Lampsane commune CC LC 116043 Prunus avium Prunier merisier C LC
Rareté LR Rareté LR
CD_NOM NOM SCIENTIFIQUE Nom Français ZH CD_NOM NOM SCIENTIFIQUE Nom Français ZH
région Limousin région Limousin
116142 Prunus spinosa Épine noire CC LC 128123 Ulex minor Ajonc nain C LC
116216 Pseudotsuga menziesii Sapin de Douglas N 128268 Urtica dioica Ortie dioïque CC LC
116265 Pteridium aquilinum Ptéridion aigle CC LC 128476 Valerianella locusta Mache doucette PC LC
116759 Quercus robur Chêne pédonculé CC LC 128754 Verbena officinalis Verveine officinale C LC
116903 Ranunculus acris Bouton d'or CC LC 128801 Veronica arvensis Véronique des champs C LC
116952 Ranunculus bulbosus Renoncule bulbeuse C LC 128832 Veronica chamaedrys Véronique petit chêne CC LC
117201 Ranunculus repens Renoncule rampante CC LC x 128880 Veronica hederifolia Véronique à feuilles de lierre C LC
118073 Rosa canina Rosier des chiens C LC 128938 Veronica officinalis Véronique officinale C LC
119097 Rubus fruticosus Ronce de Bertram RR DD 129087 Viburnum opulus Viorne obier C LC
119149 Rubus idaeus Ronce framboisier AC LC 129109 Vicia angustifolia Vesce à folioles étroites SMC(AC?)
119373 Rubus ulmifolius Ronce à feuilles d'orme R LC 129147 Vicia cracca Vesce cracca AC LC
119418 Rumex acetosa Oseille des prés CC LC 129191 Vicia hirsuta Vesce hérissée C LC
119471 Rumex conglomeratus Patience agglomérée PC LC x 129298 Vicia sativa Vesce cultivée C LC
119473 Rumex crispus Rumex crépu AC LC 129305 Vicia sepium Vesce des haies C LC
119550 Rumex obtusifolius Patience à feuilles obtuses CC LC 129470 Vinca minor Petite pervenche C LC
119948 Salix atrocinerea Saule à feuilles d'Olivier CC LC x 129669 Viola riviniana Violette de Rivinus C LC
120717 Sambucus nigra Sureau noir CC LC 129997 Vulpia bromoides Vulpie queue-d'écureuil AC
717533 Schedonorus arundinaceus Fétuque Roseau AC LC
122246 Sedum rupestre Orpin réfléchi C LC
122745 Senecio vulgaris Séneçon commun CC LC
141165 Silene latifolia subsp. alba Compagnon blanc C LC
123568 Silene nutans Silène nutans AC LC
123683 Silene vulgaris Silène enflé C LC
124233 Sonchus asper Laiteron épineux C LC
124261 Sonchus oleraceus Laiteron potager C LC
125000 Stellaria graminea Stellaire graminée C LC
125006 Stellaria holostea Stellaire holostée CC LC
125014 Stellaria media Stellaire intermédiaire C LC
125295 Succisa pratensis Succise des prés C LC x
125355 Symphytum officinale Grande consoude PC LC x
717630 Taraxacum officinale Pissenlit CC LC
126035 Teucrium scorodonia Germandrée CC LC
126650 Tilia platyphyllos Tilleul à grandes feuilles AC LC
127029 Tragopogon pratensis Salsifis des prés PC LC
127294 Trifolium dubium Trèfle douteux C LC
127439 Trifolium pratense Trèfle des prés CC LC
127454 Trifolium repens Trèfle rampant CC LC
127613 Tripleurospermum inodorum Matricaire inodore AC LC
127864 Trocdaris verticillatum Carum verticillé C LC x
128114 Ulex europaeus Genêt C LC
ANNEXE 2
Liste et statut des espèces animales recensées sur le site
1 – Mammifères
Groupe CD_NOM Nom scientifique Nom français Rareté 23 Rareté région Znieff Statut France LR Fr Dir Hab LR Monde
Campagne du 25/08/2017 :
CD_NOM Nom scientifique Nom français PE1 Transect1 PE2 Total
79303 Pipistrellus kuhlii Pipistrelle de Kuhl 2 5 7
60479 Pipistrellus pipistrellus Pipistrelle commune 2 2
200118 Myotis daubentonii Murin de Daubenton 1 1
_total espèces 2 1 1 3
_total contacts 4 1 5 10
_temps (mn) 30 30 15 75
activité/h 4 2 20 8
2- Oiseaux
CD_NOM Nom scientifique Nom français Statut Rareté 23 Rareté région Znieff Statut France LR France Dir Hab LR Monde
3978 Prunella modularis Accenteur mouchet N C C 3 LC LC
2832 Pernis apivorus Bondrée apivore NON N AC AC 3 LC O1 LC
4657 Emberiza citrinella Bruant jaune N C C 3 VU LC
2623 Buteo buteo Buse variable NON N C TC 3 LC LC
4494 Corvus monedula Choucas des tours NON N C C LC O22 LC
4503 Corvus corone Corneille noire NON N C TC LC O22 LC
3465 Cuculus canorus Coucou gris N C C 3 LC LC
4516 Sturnus vulgaris Étourneau sansonnet NON N C TC LC O22 LC
2679 Falco subbuteo Faucon hobereau NON N AR AR 3 LC LC
4257 Sylvia atricapilla Fauvette à tête noire N C TC 3 LC LC
CD_NOM Nom scientifique Nom français Statut Rareté 23 Rareté région Znieff Statut France LR France Dir Hab LR Monde
4254 Sylvia borin Fauvette des jardins N AC AC 3 NT LC
4466 Garrulus glandarius Geai des chênes N C C LC O22 LC
4319 Muscicapa striata Gobemouche gris M AC AC 3 NT LC
4510 Corvus corax Grand corbeau NON N C AC Xsc LC LC
3791 Certhia brachydactyla Grimpereau des jardins N C TC 3 LC LC
4142 Turdus viscivorus Grive draine N TC TC LC O22 LC
4129 Turdus philomelos Grive musicienne N C TC LC O22 LC
3696 Hirundo rustica Hirondelle rustique NON N TC TC 3 NT LC
4215 Hippolais polyglotta Hypolais polyglotte N C C 3 LC LC
3551 Apus apus Martinet noir NON N C C 3 NT LC
4117 Turdus merula Merle noir N C TC LC O22 LC
4342 Aegithalos caudatus Mésange à longue queue N C C 3 LC LC
3760 Parus caeruleus Mésange bleue N C TC 3 LC LC
3764 Parus major Mésange charbonnière N C TC 3 LC LC
4361 Parus cristatus Mésange huppé N C AC 3 LC LC
2840 Milvus migrans Milan noir NON N C C 3 LC O1 LC
3611 Dendrocopos major Pic épeiche N TC TC 3 LC LC
3608 Dryocopus martius Pic noir NON N C C 3 LC O1 LC
3603 Picus viridis Pic vert NON N C C 3 LC LC
4474 Pica pica Pie bavarde NON N TC TC LC LC
3424 Columba palumbus Pigeon ramier N C TC LC O21-O31 LC
4564 Fringilla coelebs Pinson des arbres N C TC 3 LC LC
3723 Anthus trivialis Pipit des arbres N C TC 3 LC LC
4272 Phylloscopus sibilatrix Pouillot siffleur N AR PC Xsc 3 NT LC
4280 Phylloscopus collybita Pouillot véloce N C TC 3 LC LC
459638 Regulus ignicapilla Roitelet à triple bandeau N AC C 3 LC LC
4013 Luscinia megarhynchos Rossignol philomèle N C C 3 LC LC
4001 Erithacus rubecula Rougegorge familier N C TC 3 LC LC
3774 Sitta europaea Sittelle torchepot N C TC 3 LC LC
3439 Streptopelia turtur Tourterelle des bois N C C VU VU
3967 Troglodytes troglodytes Troglodyte mignon N C TC 3 LC LC
3978 Prunella modularis Accenteur mouchet N C C 3 LC LC
2832 Pernis apivorus Bondrée apivore NON N AC AC 3 LC O1 LC
4657 Emberiza citrinella Bruant jaune N C C 3 VU LC
2623 Buteo buteo Buse variable NON N C TC 3 LC LC
4494 Corvus monedula Choucas des tours NON N C C LC O22 LC
4503 Corvus corone Corneille noire NON N C TC LC O22 LC
3465 Cuculus canorus Coucou gris N C C 3 LC LC
4516 Sturnus vulgaris Étourneau sansonnet NON N C TC LC O22 LC
2679 Falco subbuteo Faucon hobereau NON N AR AR 3 LC LC
4257 Sylvia atricapilla Fauvette à tête noire N C TC 3 LC LC
CD_NOM Nom scientifique Nom français Statut Rareté 23 Rareté région Znieff Statut France LR France Dir Hab LR Monde
4254 Sylvia borin Fauvette des jardins N AC AC 3 NT LC
4466 Garrulus glandarius Geai des chênes N C C LC O22 LC
4319 Muscicapa striata Gobemouche gris M AC AC 3 NT LC
4510 Corvus corax Grand corbeau NON N C AC Xsc LC LC
3791 Certhia brachydactyla Grimpereau des jardins N C TC 3 LC LC
4142 Turdus viscivorus Grive draine N TC TC LC O22 LC
4129 Turdus philomelos Grive musicienne N C TC LC O22 LC
3696 Hirundo rustica Hirondelle rustique NON N TC TC 3 NT LC
4215 Hippolais polyglotta Hypolais polyglotte N C C 3 LC LC
3551 Apus apus Martinet noir NON N C C 3 NT LC
4117 Turdus merula Merle noir N C TC LC O22 LC
4342 Aegithalos caudatus Mésange à longue queue N C C 3 LC LC
3760 Parus caeruleus Mésange bleue N C TC 3 LC LC
3764 Parus major Mésange charbonnière N C TC 3 LC LC
4361 Parus cristatus Mésange huppé N C AC 3 LC LC
2840 Milvus migrans Milan noir NON N C C 3 LC O1 LC
3611 Dendrocopos major Pic épeiche N TC TC 3 LC LC
3608 Dryocopus martius Pic noir NON N C C 3 LC O1 LC
3603 Picus viridis Pic vert NON N C C 3 LC LC
4474 Pica pica Pie bavarde NON N TC TC LC LC
3424 Columba palumbus Pigeon ramier N C TC LC O21-O31 LC
4564 Fringilla coelebs Pinson des arbres N C TC 3 LC LC
3723 Anthus trivialis Pipit des arbres N C TC 3 LC LC
4272 Phylloscopus sibilatrix Pouillot siffleur N AR PC Xsc 3 NT LC
4280 Phylloscopus collybita Pouillot véloce N C TC 3 LC LC
459638 Regulus ignicapilla Roitelet à triple bandeau N AC C 3 LC LC
4013 Luscinia megarhynchos Rossignol philomèle N C C 3 LC LC
4001 Erithacus rubecula Rougegorge familier N C TC 3 LC LC
3774 Sitta europaea Sittelle torchepot N C TC 3 LC LC
3439 Streptopelia turtur Tourterelle des bois N C C VU VU
3967 Troglodytes troglodytes Troglodyte mignon N C TC 3 LC LC
EFP01
EFP02
EFP03
EFP04
EFP05
EFP06
EFP07
EFP08
EFP09
EFP10
CD_NOM Espèces Nom français
3- Amphibiens
CD_NOM Nom scientifique Nom français Rareté 17 Rareté région Znieff Statut France LR Fr Dir Hab LR Monde
444443 Pelophylax ridibundus Grenouille rieuse C C NAR3 LC 5 LC
4- Reptiles
CD_NOM Nom scientifique Nom français Rareté 23 Rareté région Znieff Statut France LR Fr Dir Hab LR Monde
78064 Natrix natrix Couleuvre à collier AC C NAR2 LC LC
77756 Podarcis muralis Lézard des murailles C C NAR2 LC 4 LC
5- Rhopalocères
CD_NOM Nom scientifique Nom français Rareté 23 Rareté région Znieff Statut France LR Fr Dir Hab LR Monde
608364 Aglais io Paon-du-jour (Le) C C
53754 Aglais urticae Petite Tortue (La) C C
54339 Aporia crataegi Gazé (Le) PC AC
219818 Boloria dia Petite Violette (La) AR PC
53623 Coenonympha pamphilus Fadet commun (Le) C TC
54417 Gonepteryx rhamni Citron (Le) C TC
53770 Limenitis camilla Petit Sylvain (Le) AC AC
53668 Maniola jurtina Myrtil (Le) C TC
219810 Melitaea parthenoides Mélitée de la Lancéole (La) PC AC
53595 Pararge aegeria Tircis (Le) C TC
219831 Pieris rapae Piéride de la Rave (La) C TC
54279 Polyommatus icarus Azuré de la Bugrane (L') AC TC
53741 Vanessa atalanta Vulcain (Le) C C
6- Orthoptères
CD_NOM Nom scientifique Nom français Rareté 23 Rareté région Znieff Statut France LR Fr Dir Hab LR Monde
66141 Chorthippus biguttulus Criquet mélodieux C C
66138 Chorthippus brunneus Criquet duettiste C C
66159 Chorthippus dorsatus Criquet verte-échine AR AR
66161 Chorthippus parallelus Criquet des pâtures C C
66134 Chorthippus vagans Criquet des Pins AR AR
66077 Chrysochraon dispar Criquet des clairières AC AC
65877 Conocephalus fuscus Conocéphale bigarré C C
66173 Euchorthippus declivus Criquet des mouillères AC AC
65910 Gryllus campestris Grillon champêtre C C
65636 Leptophyes punctatissima Leptophye ponctuée C C
65932 Nemobius sylvestris Grillon des bois C C
7- Odonates
CD_NOM Nom scientifique Nom français Rareté 23 Rareté région Znieff Statut France LR Fr LR Eur Dir Hab LR Monde
653281 Calopteryx splendens Caloptéryx éclatant AC AC LC LC
65262 Libellula depressa Libellule déprimée C C LC LC
65184 Platycnemis pennipes Agrion à larges pattes C C LC LC
65278 Orthetrum cancellatum Orthétrum réticulé C C LC LC
8- Autres observations
Groupe CD_NOM Nom scientifique Nom français Rareté 23 Rareté région Znieff Statut France LR France Statut Europe LR Monde
Coléoptère 8321 Cicindela campestris Cicendèle champêtre C C
Hétérocère 249151 Autographa gamma Gamma (Le) C C
Hétérocère 248765 Camptogramma bilineata Brocatelle d'or (La) C C
Hétérocère 248995 Chiasmia clathrata Réseau (Le) C C
Hétérocère 248771 Epirrhoe alternata Alternée (L') C C
Hétérocère 249776 Euclidia glyphica Doublure jaune (La) C C
Hétérocère 54773 Macrothylacia rubi Bombyx de la Ronce (Le) C C
Hétérocère 248516 Timandra comae Timandre aimée (La) C C
Hyménoptère 433589 Vespa velutina Frelon à pattes jaunes N N
ANNEXE 3
Arrêté préfectoral de Declaration d’utilité Publique concernant les captages d’eau potable de la Villatte (9 août 2007)