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Sanae Zriouel
University Sultan Moulay Sliman
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INGENIEUR D’ETAT
Par
Sanae Zriouel
Département
ELECTROMECANIQUE
Option : Electromécanique
Sujet :
Etude de l’impact de retour de courant de traction
électrique sur la consommation énergétique des sous
stations et la mise au point des solutions amélioratives
Jury :
Mr. Said Guedira Président du jury (ENSMR)
Mr. Hassane Hamdi Directeur du projet (ENSMR)
Mr. Abdelkhalek Razi Parrain industriel (ONCF)
Mr. Abdennebi El Hasnaoui Membre du jury (ENSMR)
Année universitaire : 2013/2014
Dédicace
i
Remerciement
Je remercie toutes les personnes qui ont conttribué de prés ou de loin à l’élaboration de ce
projet. Je cite en particulier :
Mes professeurs Hamdi et M. El Hasnaoui, mes encadrents à l’ENIM, pour avoir suivi de
façon continue mon travail, pour le temps précieux qu’ils m’ont consacré et pour les conseils
judicieux qu’il m’ont apportés.
Mon parrain M. Bendnaiba pour ses conseil qui m’ont orienté et aidé à mener à terme mon
projet.
Mr A. Razi pour son aide en termes de visites et des tournées qui m’ont été très utile.
Mes remerciements s’adressent également à tout le personnel du service maintenance caté-
naireet sous station à l’ONCF pour sa coopération en particulier M. Bouarouro, M. Ramzi et
M. Azzabi.
Que les membres du jury M. Guedira, Hamdi, M. El Hasnaoui et A. Razi, trouvent ici
l’expression de mes remerciements pour avoir voulu examiner et juger ce travail.
Je témoigne particulièrement notre très profonde gratitude aux enseignements du départe-
ment Electromécanique et au corps professoral de l’ENIM.
ii
"La théorie, c’est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c’est quand tout
fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien
ne fonctionne... et personne ne sait pourquoi !"
Albert Einstein
Résumé
L’office national des chemins de fer s’est lancé dans plusieurs projets pour réduire sa consom-
mation en énergie électrique, l’objet de ce travail est d’étudier et améliorer le circuit de retour
de traction, qui a un impact direct sur la consommation des sous stations.
Le travail mené dans ce stage, est scindé en deux parties. La première partie définit les caracté-
ristiques de l’infrastructure ferroviaire, constituant le circuit de traction, à savoir : Sous station,
caténaire, voie et le circuit de retour. Quant à la deuxième partie, elle est consacrée à l’étude
technique détaillée du circuit de retour, ainsi que la mise en évidence des différents facteurs,
mis en jeu, et agissant sur le fonctionnement de ce circuit, et donc sur la consommation de
l’énergie de traction.
A l’issue de ce projet, on a pu définir le rôle du circuit de retour dans la traction électrique,
ainsi que les méthodes amélioratives, qui peuvent être mises en œuvre dans le but d’optimiser
l’énergie électrique consommée dans l’ensemble des sous stations du réseau ONCF.
iv
Table des matières
Résumé iv
Introduction 1
2.2.5 Caténaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
2.2.6 Pantographe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
2.3 Etude de circuit de retour . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
2.3.1 Circuit de Voie (CdV) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
2.3.2 Circuits de retour . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
2.3.3 Maintenance des installations de circuit de retour . . . . . . . . . . . . . 31
2.4 Etude de la chute de tension . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
2.4.1 Chute de tension . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
2.4.2 Caractéristiques des chutes de tensions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
2.4.3 Calcul de la chute de tension . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
2.5 Calcul du courant de retour . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
2.6 Simulation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
2.6.1 Hypothèses de calcul . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
2.6.2 Impact du nombre de trains sur la consommation . . . . . . . . . . . . . 43
2.6.3 Impact du courant de retour sur la consommation . . . . . . . . . . . . . 44
2.7 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
Bibliographie 68
vii
Table des figures
viii
Table des figures
ix
Table des figures
3.8 Consommation de l’énergie heures pleines en kWh de traction par les sous
stations en 2014. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
3.9 Consommation de l’énergie heures creuses en kWh de traction par les sous
stations en 2014. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
3.10 Consommation de l’énergie de traction par la sous station de Rabat Agdal en
2013 dans tous les intervalles de temps. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
3.11 Consommation de l’énergie de traction par la sous station de Rabat Agdal en
2014 dans tous les intervalles de temps. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
3.12 Facturation de la consommation d’énergie de traction par la sous station de
Rabat Agdal en 2013 dans tous les intervalles de temps. . . . . . . . . . . . . 57
3.13 Facturation de la consommation d’énergie de traction par la sous station de
Rabat Agdal en 2014 dans tous les intervalles de temps. . . . . . . . . . . . . 57
3.14 Capteurs à effet Hall. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
x
Liste des tableaux
3.1 Nombre de trains qui passent et s’arrêtent dans les gares dans tous les inter-
valles de temps. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54
3.2 Consommations annuelles en kW h et Montants payés depuis 2010. . . . . . . 58
3.3 Consommation du 1er trimestre 2014 en kW h et montants payés. . . . . . . . 58
3.4 Facturation prévisionnelle de la consommation énergétique du 2ème trimestre
2014 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
3.5 Récapitulation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
3.6 Caractéristiques des capteurs à effet Hall de traction. . . . . . . . . . . . . . . 61
xi
Introduction générale
1
Introduction générale
circuit de retour et d’optimiser la consommation des sous stations. Pour atteindre ces objectifs
de recherche, ce mémoire est organisé en trois chapitres :
Le premier chapitre donne une présentation générale de l’Office National de Chemin de Fer,
depuis sa création jusqu’au moment, ainsi que l’organigramme général de l’ONCF et le référen-
tiel des missions attribuées au pôle infrastructure et circulation dans le quelle nous avons eu
l’occasion d’effectuer notre stage de fin d’étude.
Le second chapitre décrit les éléments constituants le circuit de traction (sous station, caté-
naire, voie et circuit de retour de courant), puis, on évoque de façon détaillée la constitution
des sous stations ainsi que la description du fonctionnement de chaque équipement électrique
(haute et basse tension), à savoir : la position dans le circuit, le rôle , les grandeurs physiques
et électriques, les seuils de protection. . . etc. Ensuite, on étudie le circuit de retour et le circuit
de voie ainsi que l’aspect de leur fonctionnement. Enfin, on présente une étude théorique du
phénomène de chute de tension dans la caténaire, avec le calcul du courant de retour et la
simulation du courant dans le circuit de traction.
Le dernier chapitre traite une approche pratique pour l’optimisation de la consommation éner-
gétique des sous stations, on expose dans un premier temps les mesures de courant de retour
pour les sous stations Rabat Agdal, Skhirat et Mansouriah, puis on représentera les consom-
mations des sous station de la ligne Mansouriah Sidi Yahia, les différents facteurs qui ont un
impact sur la consommation des sous stations seront évoqués par la suite, finalement on va
illustrer quelques solutions amélioratives qui peuvent jouer un rôle important dans le processus
de l’optimisation de l’énergie électrique consommée dans l’ensemble des sous stations du réseau
ONCF.
2
Chapitre 1
3
Chapitre 1. Présentation de l’Office National des Chemins de Fer
L’ONCF emploie actuellement environ 10000 agents, gère et exploite un réseau de 1907km de
ligne dont 1537km à voie unique 80% et 370km à double voie. Ce réseau comporte également
528km de voies de service et 201km de lignes d’embranchement particulier reliant diverses
entreprises au réseau ferré national. A noter que 53% de la longueur du réseau est électrifiée à
3200 volts continus, alors que 904km sont exploités en traction diesel.
4
Tableau 1.1 – Organisation de l’ONCF.
Chapitre 1. Présentation de l’Office National des Chemins de Fer
• Pôle Développement :
Ce pôle est chargé de la concrétisation du projet T GV ainsi que de la valorisation du patrimoine
de l’ON CF de manière à en faire un axe de développement et de profit pour l’office. Il est chargé
également de la réalisation du projet RER.
• Pôle Voyageurs :
Ce pôle est chargé d’accompagner le développement du transport classique voyageur et d’intro-
duire le transport à grande vitesse. Il a aussi pour mission d’accroître l’activité de l’office pour
le transport de proximité et d’assurer l’exploitation du transport du type RER.
• Pôle Fret & logistique :
Ce pôle est chargé du développement commercial de l’ON CF sur ses marchés traditionnels
(Fret et Phosphates) et de renforcer son positionnement dans la logistique.
Ces deux pôles sont par ailleurs tenus de développer des synergies avec les filiales de l’ON CF
notamment Supratours pour le Pôle voyageurs et Carré pour le Pôle Fret et Logistique.
• Pôle Infrastructure et Circulation :
Ce pôle est chargé des activités d’infrastructure et de circulation dans la continuité par rapport
à l’existant tout en veillant à garantir la disponibilité, la sécurité et la qualité de l’infrastructure
ferroviaire.
• Pôle Maintenance Matériel :
Ce pôle assure la maintenance du matériel roulant et intervient vis-à-vis des Pôles Voyageurs
et Fret & Logistiques comme un prestataire interne. Il définit la politique de maintenance et
élabore ses règles, sa consistance, sa périodicité et décide de l’aptitude du matériel à circuler.
• Pôle Sécurité & Contrôle :
Ce pôle veille sur l’animation du management de la sécurité et de la sûreté ainsi que les aspects
de contrôle. Il pilote aussi les démarches transverses : qualité, environnement et les fonctions
d’audit et d’inspection.
• Directions Supports :
Les directions Supports se chargent de mettre à la disposition des pôles les moyens nécessaires
à l’exercice de leurs missions. Il s’agit des directions suivantes :
• Finances et Contrôle de Gestion ;
• Stratégie et Communication ;
• Ressources Humaines et Affaires Juridique ;
6
1.1.5 Représentation du PIC
• Système d’Information ;
• Département Global Sourcing rattaché au Chargé de mission auprès du Directeur Général.
7
Chapitre 1. Présentation de l’Office National des Chemins de Fer
8
1.1.7 Problématiques et méthodologie
9
Chapitre 1. Présentation de l’Office National des Chemins de Fer
10
Chapitre 2
11
Chapitre 2. Etude théorique et simulation du circuit de retour
• Les caténaires.
• Le pantographe.
• Les rails.
12
2.2.2 Généralités sur les Installations Electriques de Traction
Toutes les sous-stations ont été construites et/ou rénovées à une série de caractéristiques com-
munes qui se décompose en trois postes principales : deux postes extérieures et un poste intérieur
détaillés comme suit voir la figure suivante [2].
13
Chapitre 2. Etude théorique et simulation du circuit de retour
• Les sectionneurs tripolaires HT : Ce sont des organes de sécurité chargés d’isoler, par rapport
au réseau HT, l’ensemble des installations de la sous station, pour permettre au personnel
d’exploitation d’y accéder sans danger. Ces sectionneurs sont du type à 3 colonnes, à rupture
brusque et ne sont jamais manœuvrés en charge. Ils sont au nombre de deux, puisque la sous
station est alimentée par deux lignes d’arrivée, dans le sens d’assurer tout le temps la redondance
[2].
• Les combinés de mesure TC-TT : Ce sont des équipements conçus pour aboutir à l’information
14
2.2.2 Généralités sur les Installations Electriques de Traction
15
Chapitre 2. Etude théorique et simulation du circuit de retour
16
2.2.2 Généralités sur les Installations Electriques de Traction
• La self de lissage : Appelée aussi bobine d’amortissement, elle a pour rôle d’amortir les
ondulations du courant redressée. Installée en série sur le circuit de puissance.
C’est une self sans fer ayant une section suffisante étudiée pour supporter l’intensité débitée
par le groupe redresseur sans échauffement [2].
• Le shunt résonnant : Le rôle d’un shunt résonnant est de réduire l’amplitude des harmoniques
d’un courant redressé, situés dans la bande vocale, qui créent des perturbations par induction
dans les circuits téléphoniques. Le shunt résonnant est constitué d’une self et d’une capacité en
série, installée à la sortie du redresseur entre positif et négatif protégé par fusible à microcontact
[2].
17
Chapitre 2. Etude théorique et simulation du circuit de retour
• Poste extérieur 3kV : Il inclut les équipements sous tension 3KV courant continu disposés
à l’extérieur du bâtiment de la sous-station. Ce poste comprend :
• Sur le toit du bâtiment au droit de chaque traversée de sortie de départ feeder 3KV un
Parafoudre 4KV pour chaque feeder. Ces parafoudres ont pour rôle de protéger le départ contre
les surtensions d’origine atmosphérique par la conduction de la surcharge de la tension vers la
terre.
• Un portique de départ 3kV vers les lignes caténaires sur lequel sont installées les section-
neurs A et les sectionneurs C.
Les sectionneurs dits «A» ont pour rôle d’alimenter et isoler sécurité les lignes caténaires, ils
sont commandés électriquement.
Les sectionneurs «C» ont pour rôle de réaliser les mises en dérivation des départs en cas de
nécessité.
Ces sectionneurs sont à ouverture en charge et les principales caractéristiques sont : IN : 3000A,
UN : 7, 2kV [1].
18
2.2.2 Généralités sur les Installations Electriques de Traction
• Relais de masse : Pour la sous station, on pose généralement 2 relais de masse pour
protéger les installations normalement isolées, un pour les feeders et l’autre pour le groupe
redresseurs.
Le principe de fonctionnement de ce type de relais consiste en liaison de la masse au négatif,
ce relais est posé sur cette liaison et détecte le passage du courant dans le sens masse-négatif.
Une fois ce courant atteint 80A, l’ordre (avec signalisation sonore et lumineuse) est donné aux
disjoncteurs de la sous station de déclencher, jusqu’à détection de l’origine de la masse mise
sous tension accidentellement puis réarmement avant de rétablir [2].
19
Chapitre 2. Etude théorique et simulation du circuit de retour
Le réglage des paramètres de la sécurité dans les DDL, de type Sepcos Pros S, fera l’objet
de notre étude, le bon choix des paramètres de protection du DDL, ne peut qu’améliorer les
fonctionnalités de cet équipement et augmenter sa fiabilité [2].
• Essai de ligne (EDL) : L’équipement EDL mesure la résistance de la ligne avant d’auto-
riser l’enclenchement du disjoncteur du feeder, Lorsque la résistance de la ligne est inférieure à
la valeur de la résistance réglée, sur l’EDL, l’appareil interdit la fermeture du disjoncteur [2].
20
2.2.2 Généralités sur les Installations Electriques de Traction
2.2.5 Caténaire
La caténaire est l’élément principal pour la traction électrique. Dérivé d’un mot latin qui
signifie chaînette. Désigne un mode de suspension du fil de contact. En pratique, s’applique
à l’ensemble des fils, câbles et toutes pièces diverses sous tension distribuant le courant aux
engins moteurs. Elle est composée de plusieurs conducteurs comme illustré sur la figure 2.15
[2] :
21
Chapitre 2. Etude théorique et simulation du circuit de retour
• Les pendules : ils assurent une connexion équipotentielle le long de la caténaire. Par la
connexion qu’ils établissent avec le fil de contact ils annulent l’effet de chaînette du fil porteur.
L’effet de chaînette fait courber les conducteurs sous l’action de leur propre poids. En suppri-
mant cet effet ils assurent un contact régulier au pantographe et donc la continuité électrique.
• Isolateur de section : sert à réaliser la discontinuité électrique et à isoler séparément les
lignes caténaires des voies de communication des voies secondaires.
• Le feeder : participe à l’alimentation et à la distribution du courant de traction
• Le câble de protection aérien : est un conducteur installé en tête des pylônes de la
caténaire, qui assure la mise au rail de tout défaut dû à un contact accidentel de la caténaire
avec une masse métallique.
Les lignes aériennes de traction électrique appelées «lignes de contact» ou «caténaires» ont
deux fonctions :
• Transporter depuis les sous stations d’alimentation jusqu’aux pantographes des engins
moteurs, l’énergie nécessaire à la traction des trains.
• Assurer le glissement régulier des pantographes sans choc.
2.2.6 Pantographe
Le pantographe capte le courant sur la caténaire et le transmet à la locomotive.
22
2.2.3 Etude de circuit de retour
Le pantographe est un assemblage de tubes articulés ou non, fixé sur le toit d’une locomotive
au moyen d’isolateurs. Il assure un contact permanent quelque soit la hauteur du fil de contact
grâce à son déploiement variable [2].
Aux deux extrémités du CdV, des joints, électriques ou mécaniques, empêchent la propagation
du signal émis par un CdV sur les CdV voisins.
23
Chapitre 2. Etude théorique et simulation du circuit de retour
• Constitution
Le circuit de voie comporte généralement :
• Deux files de rails d’une partie de voie, montés sur traverses isolées et limitées électrique-
ment à leurs extrémités.
• Un émetteur alimenté par une source de courant continu ou alternatif, envoie dans les deux
files de rail un signal de forme convenable (continu, alternatif codé, impulsion etc.. . . suivant la
technologie utilisée). Cet émetteur est branché à une extrémité de la voie limitée par des joints
isolés ; l’émission à la voie se fait par des organes spéciaux adaptés. A l’autre extrémité de cette
portion de voie ou zone isolée les signaux reçus en l’absence de circulation alimentant, par une
transformation appropriée, un récepteur qui les modifie ou les amplifie pour exciter ensuite un
relais spécial dans des conditions de sécurité très élevées [3].
• Fonctionnement
• Retour du courant de traction :
Le courant principal I de retour du courant de traction se divise en deux courants sensiblement
égaux à I/2 qui se propagent dans chacune des files de rails et traversent les demi enroulements
(N/2 spires) de chaque CI en sens opposés. Le flux résultant dans le noyau magnétique de
chaque connexion inductive (CI) est donc pratiquement nul. De ce fait, celle-ci constitue une
impédance très faible et le courant de retour de traction franchit les joints isolants à travers les
points milieux des CI sans chute de tension appréciable [3].
• Courant de signalisation :
Le courant de signalisation se boucle par les deux files de rails montées en série et parcourt,
dans le même sens, la totalité de l’enroulement barre de chaque CI qui se comporte comme une
inductance à forte impédance. L’enroulement fil fin bobiné sur le même circuit magnétique sert
de secondaire de transformateur pour recueillir le courant de signalisation [3].
24
2.2.3 Etude de circuit de retour
Une continuité parfaite du circuit de retour doit être réalisée sans interruption même en cas
d’intervention. Le chemin emprunté par le courant de retour étant, en premier lieu, constitué
25
Chapitre 2. Etude théorique et simulation du circuit de retour
par les files de rails, la conductibilité et la continuité de celles-ci doivent être les meilleurs
possibles. Toutefois, pour la réalisation du circuit de retour, les voies ont été classées en deux
catégories :
• Voies du type A les voies assurant la liaison électriques directe entre les barres de retour de
deux sous-stations successives ou de la barre de retour de la dernière (extrémité d’électrifica-
tion). Ce sont donc toutes les voies principales V1, V2 et bis ou certaines voies des circulations
qui sont effectivement raccordées directement à la sous-station par l’artère de retour.
• Voies du type B toutes les autres voies pour lesquelles le circuit de retour est branché en
dérivation sur les voies du type A.
Les voies de type A sont toujours reliées aux sous stations. Les voies de type B sont raccordées,
en un point au moins, aux voies de type A.
Le circuit de retour peut être :
• Monorail s’il comporte un fil de rails isolé et un fil "masse" dit fil "retour" sur voies électrifiées.
Le fil "retour" sert à la fois au CdV et au retour du courant de traction [4].
26
2.2.3 Etude de circuit de retour
bascule et des appareils de dilatation qui assure la continuité électrique du circuit de retour sur
chaque file de rails et dans les appareils de voie.
• Les liaisons transversales destinées à mettre en parallèle, soit les deux files de rails d’une
même voie, soit deux ou plusieurs files de rails appartenant à des voies différentes.
• L’équipement des sections de rails isolées notamment celles des circuits de voie de signa-
lisation, qui assure le passage du courant de traction au droit des joints.
• Les artères de retour, qui assurent la liaison des rails de roulement aux barres négatives des
sous stations [4].
Toutes les connexions de rail à rail (sauf la connexion provisoire) sont soudées au rail par pro-
cédé de soudo-brasure oxyacétylénique ou procédé aluminothermique. On distingue trois types
de connexions :
• Les connexions de rail à rail soudées sur le champignon.
27
Chapitre 2. Etude théorique et simulation du circuit de retour
• Liaison transversales
Ces liaisons ont pour but :
• de répartir le courant entre des voies différentes.
• de rendre équipotentielles les deux files de rails d’une même voie lorsque cela est possible
(voies non munies de CdV).
28
2.2.3 Etude de circuit de retour
29
Chapitre 2. Etude théorique et simulation du circuit de retour
30
2.2.3 Etude de circuit de retour
rail correspondantes pour détecter la présence du train à son passage par l’aiguille et permettent
en même temps la continuité des courants de traction.
• Connexion du retour dans un circuit de voie sans jointes isolantes
La caractéristique plus significative dans ces circuits, en ce qui concerne l’électrification, est
qu’ils n’ont pas besoin de jointes isolantes pour la séparation électrique entre les circuits de
voie, et donc le courant de retour de traction circule par les deux rails, dans les trajets, et aussi
dans les stations.
La connexion du négatif du redresseur peut se réaliser dans les stations équipées avec ce type
de circuits, dans les propres voies générales. Pour ne pas occuper les circuits de voie, on choisira
un seul rail par voie, et on unira toutes les voies entre elles, en les connectant après avec la
terre et avec le négatif du redresseur dans la sous station.
• Feeders négatifs
La fonction des feeders négatifs est donc celle de refermer le circuit électrique du courant de
traction. La section des feeders négatifs sera la même que les sorties des redresseurs de la sous
station. Le retour du courant de traction à la sous station se réalisera avec des câbles de cuivre
isolés depuis les rails à travers un puits de négatifs avec mise à la terre. Le puits de négatifs se
connectera avec le négatif du sectionneur bipolaire de chaque groupe.
• Courant vagabond
Le sol représente aussi involontairement un chemin de retour. Les rails de roulement ou l’éven-
tuel troisième rail ne sont qu’imparfaitement isolés du sol, et permettent de ce fait une cir-
culation partielle du courant de traction dans le sol. Ces courants circulant à travers le sol
sont appelés courants vagabonds. Ils sont particulièrement néfastes au bon vieillissement des
installations, car ils participent grandement à la corrosion des structures métalliques enterrées
à proximité des voies et des sous-stations de traction [1].
31
Chapitre 2. Etude théorique et simulation du circuit de retour
32
2.2.4 Etude de la chute de tension
33
Chapitre 2. Etude théorique et simulation du circuit de retour
Où
R1 = RCat1 + Rr1 et R2 = RCat2 + Rr2
Ici, I1 et I2 sont des inconnues. I est connu, il s’agit du courant tiré par la locomotive.
I = I1 + I2
R2 R1
I1 = I. et I2 = I.
R2 + R1 R2 + R1
34
2.2.4 Etude de la chute de tension
Ce qui donne :
R1 R2
U = E1 − I.
R2 + R1
R1 R2
RAB =
R2 + R1
R0 .d.R0 .(D − d)
=
R0 .d + R0 .(D − d)
R0 .d.(D − d)
=
D
R0 .λ.D.(D − λ.D)
RAB =
D
= λ (1 − λ) .R0 .D
Ce qui donne :
∆U = RAB .I = λ (1 − λ) .I.R0 .D
35
Chapitre 2. Etude théorique et simulation du circuit de retour
Donc
∆U
= f (λ) = λ (1 − λ)
I.R0 .D
La représentation de f (λ) est donnée sur la figure suivante.
Figure 2.32 – Courbe de la chute de tension du modèle sans poste de mise en parallèle.
La valeur maximale de f (λ) qui égal 0.25 est atteinte pour λ = 0.5. Pour cette valeur la chute
de tension est donc maximale.
• Modèle avec poste de mise en parallèle
Dans ce cas entre deux sous stations A et B il y a un poste de mise en parallèle et un train qui
consomme l’intensité I.
36
2.2.4 Etude de la chute de tension
Pour ce modèle on distingue deux cas : le cas où la locomotive est située entre la sous-station
de début de secteur et le poste de mise en parallèle et le cas où la locomotive est située entre
le poste de mise en parallèle et la sous-station de fin de secteur. Le cas analysé est celui d’une
locomotive sur la voie 1. Le courant passe par la voie 1 seulement et rencontre une résistance
R1 . Il rencontre une résistance R2 jusqu’au poste de mise en parallèle. Le courant est considéré
comme uniformément réparti sur les 2 voies après le poste de mise en parallèle.
Comme pour le modèle sans poste de mise en parallèle, on regroupera les caténaires et le rail
en tant que résistances séries. Ce qui conduit au schéma équivalent suivant :
R
Re3 = R2 +
3
R1 .Re3
U = E1 − (I. )
R1 + Re3
37
Chapitre 2. Etude théorique et simulation du circuit de retour
R0 . (2 − 3λ) λD
Re4 =
2
Ce qui donne :
(2 − 3λ) λ
∆U = Re4 .I = R0 .I.D
2
Donc
∆U (2 − 3λ) λ
0
=
R .I.D 2
L’étude est restreinte pour λ variant de 0 à 0.5 car il existe une symétrie axée sur D/2. La
courbe peut-être obtenue sur l’intervalle [0.5; 1] par symétrie. La représentation de f (λ) est
donnée sur la figure suivante.
Figure 2.35 – Courbe de la chute de tension du modèle avec poste de mise en parallèle.
38
2.2.5 Calcul du courant de retour
On en déduit que la chute de tension f (λ) est maximale (f (λ) = 0.165) pour λ = 0.33. Si
nous comparons ce résultat avec celui de sans poste de sectionnement, nous remarquons que la
valeur de chute de tension avec le poste de sectionnement est inférieure à la valeur de la chute
de tension sans poste de sectionnement. Ceci montre que le poste de sectionnement a diminué
la chute de tension.
Avec :
E : Tension à vide au secondaire du redresseur des groupes traction (exprimé en Volt).
RGT : Résistance et Inductance interne des groupes tractions (exprimé en mΩ).
L = Lself + LGT : où LGT est l’inductance interne des groupes tractions et Lself est l’inductance
39
Chapitre 2. Etude théorique et simulation du circuit de retour
Avec :
Req = RGT + Rcat + Rvoie
Et
Leq = L + Lcat
40
2.2.6 Simulation
dI
E = Rtot + Ltot +U
dt
Avec :
Req1 .Req2
Rtot =
Req1 + Req2
Et
Leq1 .Leq2
Ltot =
Leq1 + Leq2
Théoriquement, la valeur maximale du courant de retour I(t) est atteint lorsque t tends vers
l’infini (régime permanent), cette valeur est calculée :
E−U
Imax =
Rtot
la résistance du circuit étant trop faible, alors le courant maximal circulant peut atteindre des
valeurs assez élevées.
2.6 Simulation
Les simulations de système sont intéressantes, car elles évitent de multiplier les essais expéri-
mentaux et les prototypes, souvent coûteux en temps comme en argent. Depuis une cinquantaine
d’années, le leitmotiv du domaine des simulations est d’apporter des outils rapides et spécialisés
à un corps de métier. A l’heure actuelle, il existe plusieurs types de logiciel de simulation des
réseaux électriques qui sont très largement utilisées dans la communauté scientifique, et parmi
ces logiciels on trouve PSIM qui est un logiciel de simulation de systèmes de puissance, rapide,
précis et facile. Il est constitué de deux programmes :
• PSIM : Dessin du schéma et simulation (Calcul des variables).
• SIMVIEW : Tracé des courbes.
41
Chapitre 2. Etude théorique et simulation du circuit de retour
• La majorité des trains électriques de l’ONCF mu par un moteur à courant continu et puisque
aucune connaissance relative au moteur à courant continu n’est requise pour sa résolution nous
avons assimilé le train par un récepteur de courant constant I, où I = 450A.
• Résistance et impédance de la caténaire dans le tronçon :
• La résistance de la caténaire entre deux sous stations est calculée par [2] :
18, 8.d
Rcat =
S
Lcat = 1, 3.d(enmH)
42
2.2.6 Simulation
longues rails soudées, avec un armement qui varie entre rails modernes de type 60 et rails
classiques de type 54.
La résistance de la voie entre 2 sous stations est calculée par :
0, 9.d
Rvoie =
2.p
Figure 2.39 – Circuit électrique équivalent entre la sous station de Rabat Agdal et Skhirat en présence
d’un seul train.
43
Chapitre 2. Etude théorique et simulation du circuit de retour
44
2.2.6 Simulation
Nous avons effectué une simulation dans les cas : 1, 2 et 3 trains afin de savoir l’impact du
nombre de train sur la consommation. Ensuite, nous avons tracé la tension au borne de train
en fonction de temps. Or, nous avons pu déduire que plus le nombre de train augmente plus
la valeur de tension au borne de train diminue ce qui implique que nous avons une chute de
tension est donc la consommation augmente.
45
Chapitre 2. Etude théorique et simulation du circuit de retour
• Défaut à Skhirat
En cas d’un défaut au niveau de l’artère de retour de la sous station Skhirat. l’évolution de la
tension au borne du train en fonction de temps est donné comme suit :
Après cette simulation électrique, nous avons exécuté des défauts au niveau de l’artère de retour
de la sous station Rabat Agdal et Skhirat et afin d’étudier l’impact de retour de courant sur
la consommation. De ce fait nous avons remarqué d’après les courbes de tension en fonction
46
2.2.7 Conclusion
de temps que quand le câble de l’artère est endommagé c’est à dire l’existence d’une grande
fuite la tension reconnait un chut ce qui explique l’augmentation de la consommation de la sous
station. En conclusion, on peut dire que l’amélioration du circuit de retour parait nécessaire si
l’on veut optimiser la consommation des sous stations.
2.7 Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons donné quelques notions générales sur le circuit de traction
et nous avons étudié le circuit de retour. Nous avons présenté ensuite le calcul de la chute de
tension et le courant de retour. Finalement, une étude de l’impact du courant de retour sur la
consommation énergétique des sous stations a été proposée.
47
Chapitre 3
48
3.3.2 Mesure du courant de retour traction
49
Chapitre 3. Evaluation et amélioration de la consommation des sous stations
Figure 3.2 – Consommation de l’énergie totale en kWh de traction par les sous stations en 2013.
Figure 3.3 – Consommation de l’énergie totale en kWh de traction par les sous stations en Janvier fevrier
mars avril 2014.
50
3.3.3 Evaluation de la consommation la consommation des sous stations
D’après ces deux figures, nous remarquons que la sous station Rabat-Agdal est la première
consommatrice de l’énergie. Les sous stations : Kénitra, Sidi Bouknadel, Skhirat, Mansouriah
et Sidi Yahya sont placées par ordre décroissant de consommation d’énergie.
Précédemment, nous avons déduit à partir de la mesure du courant de retour dans les sous sta-
tions Rabat-Agdal, Skhirat et Mansouriah que la quantité du courant de retour est raisonnable.
De ce fait, nous concluons l’existence d’autres facteurs qui influencent sur cette consommation.
Pour cela, nous allons introduire la consommation totale de chaque sous station dans les heures
creuses pleines et pointes.
Figure 3.4 – Consommation de l’énergie des heures de pointes en kWh de traction par les sous stations
en 2013.
Figure 3.5 – Consommation de l’énergie des heures pleines en kWh de traction par les sous stations en
2013.
51
Chapitre 3. Evaluation et amélioration de la consommation des sous stations
Figure 3.6 – Consommation de l’énergie des heures creuses en kWh de traction par les sous stations en
2013.
Figure 3.7 – Consommation de l’énergie des heures de pointes en kWh de traction par les sous stations
en 2014.
52
3.3.3 Evaluation de la consommation la consommation des sous stations
Figure 3.8 – Consommation de l’énergie heures pleines en kWh de traction par les sous stations en 2014.
Figure 3.9 – Consommation de l’énergie heures creuses en kWh de traction par les sous stations en 2014.
Les figures ci-dessus présentent une classification des sous-stations selon leur consommation.
Elles montrent que la consommation de l’énergie est importante dans la période des heures
pleines et pointes ce qui ne peut être expliqué que par le passage dense des trains. Le tableau
suivant illustre les différents trains qui passent et s’arrêtent dans chaque gare dans tous les
intervalles de temps.
53
Tableau 3.1 – Nombre de trains qui passent et s’arrêtent dans les gares dans tous les intervalles de temps.
3.3.3 Evaluation de la consommation la consommation des sous stations
55
Chapitre 3. Evaluation et amélioration de la consommation des sous stations
Figure 3.10 – Consommation de l’énergie de traction par la sous station de Rabat Agdal en 2013 dans
tous les intervalles de temps.
Figure 3.11 – Consommation de l’énergie de traction par la sous station de Rabat Agdal en 2014 dans
tous les intervalles de temps.
Ce secteur montre que la consommation de la sous station Rabat Agdal pendant les heures
pleines et de l’ordre de 54%, alors que la consommation durant les heures pointes représente
environ 26% et la consommation durant les heures creuses représente près de 20% de la consom-
mation total de la sous station Rabat Agdal en 2014.
56
3.3.3 Evaluation de la consommation la consommation des sous stations
Donc plus les lignes sont pleines et les trains s’arrêtent et reprennent leur action plus la consom-
mation de la sous station augmente.
En conclusion, nous avons ajouté ci-dessous deux figures illustrant la facture de la sous station
Rabat Agdal dans tous les intervalles de temps des années 2013 et 2014.
Figure 3.12 – Facturation de la consommation d’énergie de traction par la sous station de Rabat Agdal
en 2013 dans tous les intervalles de temps.
Nous pouvons voir que nous avons comme informations, la facturation en DH de la consomma-
tion de la sous station Rabat Agdal dans tous les intervalles de temps en 2013. D’après la figure
ci-dessus, nous remarquons que la répartition de la facture de la sous station Rabat-Agdal dans
tous les intervalles de temps est très similaire à celle de la consommation. La facture totale de
la sous station Rabat Agdal, s’est chiffrée courant l’exercice 2013 à 20 Millions de DH pour
une consommation annuelle de 19GW h, dont plus que la moitié de la facture 54% est pour les
heures pleines. Alors que, 35% de la facture total représente les heures pointes et les heures
creuses représentent 11% de l’ensemble. La part des heures pleines est légèrement supérieure
car la plupart des trains s’arrêtent et reprennent leur action durant les heures pleines.
Figure 3.13 – Facturation de la consommation d’énergie de traction par la sous station de Rabat Agdal
en 2014 dans tous les intervalles de temps.
D’après cette figure, nous remarquons que la facture totale de la sous station Rabat Agdal
s’élève, en 2014, à 7M DH, dont 37% en heures de pointe, 51% en heures pleines et 12% en
heures creuses. En plus, la sous station Rabat-Agdal consomme l’énergie du fournisseur Rédal,
qui se caractérise par sa facturation élevée.
57
Chapitre 3. Evaluation et amélioration de la consommation des sous stations
Ce tableau nous montre que la consommation annuelle durant les 3 dernières années est res-
tée stagnée, on prévoit une consommation idem dans l’année en cours : P(prévision 2014)
= 306GW h. En outre, la consommation effective durant les 8 derniers mois de l’année 2013
était de 206GW h avec un montant payé d’environ 192M DH.
Par ailleurs, le tableau ci-dessous donne la consommation du 1er trimestre 2014 en kW h et
montants payés.
58
3.3.5 Solutions envisageables pour optimiser la consommation des sous stations
Comme le prix de l’électricité va être revus à la hausse, à partir du mois d’août prochain, alors
pour calculer le montant à payé dans les 8 prochains mois nous avons deux cas :
• 1er cas : Tarification actuelle : le montant à payer sera de l’ordre de 192M DH (mai+...+
décembre 2014).
• 2ème cas : Hausse des tarifs à partir du mois d’août.
Ce qui implique que la facturation prévisionnelle durant les huit prochains mois, en tenant
compte de la nouvelle tarification +4% (applicable à partir du mois d’Août), sera de : 171471441+
71147323 = 242618764M DH soit 243M DH à la place de 192M DH, écart à payer : 51M DH.
Le tableau suivant résume la facturation prévisionnelle de la consommation énergétique du 2ème
trimestre 2014 :
Le tableau suivant récapitule la consommation et la facturation des deux dernières années 2013
et 2014.
59
Chapitre 3. Evaluation et amélioration de la consommation des sous stations
Le tableau suivant présente les différentes caractéristiques des capteurs à effet Hall de traction.
60
3.3.5 Solutions envisageables pour optimiser la consommation des sous stations
61
Chapitre 3. Evaluation et amélioration de la consommation des sous stations
62
3.3.6 Conclusion
d’économie peuvent être réalisés rien qu’en s’attelant à affecter les locomotives électriques de
type à hacheurs, aux trains de marchandises ayant de multiples arrêts en cours de route (dé-
marrages fréquents) et ce pour éviter les appels de puissance excessifs au démarrage, cas des
machines classique non équipées de hacheurs.
En ce qui concerne la composition des trains, et comme premières actions s’inscrivant dans le
sens de réaliser des économies d’énergie, il y a lieu d’œuvrer dans le sens d’assurer une adéqua-
tion entre le tonnage dégagé et l’énergie consommée. Ceci exige :
• la redéfinition, pour chaque type d’engin moteur, la masse des trains correspondant à un
rapport minimal entre l’énergie consommée et le tonnage tracté ;
• le réexamen du tonnage minimal requis pour faire circuler un train.
Plus particulièrement, il est important d’améliorer le rapport « charge/tare des wagons », et ce
moyennant :
• un plan de remplacement des wagons aciers par ceux en alliage léger, dont la technologie de
fabrication est de mieux en mieux maîtrisée, et l’augmentation de la charge à l’essieu ;
• un plan d’amortissement des wagons à essieux et de toutes les unités donnant lieu à un faible
rapport « charge/tare ».
Le baromètre de mesure pour le suivi de l’apport de telles actions consiste à procéder à l’éva-
luation des rapports de la consommation de l’énergie électrique de traction et du tonnage tracté
pour des trains ayant des tonnages différents et assurés avec le même engin moteur.
3.6 Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons exposé les mesures de courant de retour pour les sous stations
Rabat Agdal, Skhirat et Mansouriah, puis nous avons analysé la consommation des sous station
de la ligne Mansouriah Sidi Yahia. Ensuite, nous avons présenté une prévision de la consom-
mation totale de l’ONCF ainsi la facturation de 2014. Enfin, nous avons présenté quelques
solutions amélioratives qui peuvent jouer un rôle important dans le processus de l’optimisation
de l’énergie électrique consommée dans l’ensemble des sous stations surtout après la hausse de
prix de l’énergie électrique.
63
Conclusion générale et perspectives
Au terme de notre stage intitulé : Etude de l’impact de retour de courant de traction élec-
trique sur la consommation énergétique des sous stations et la mise au point des solutions
amélioratives.
Nous sommes trés satisfaits des résultats obtenues qui valide notre étude d’un point de vue
technique, économique et environnementales.
Les travaux présentés dans ce mémoire contribuent principalement à l’amélioration de la consom-
mation énergétique du circuit de traction électrique, à travers une étude approfondie de l’infra-
structure ferroviaire, plus précisément, du circuit de retour de courant. Par ailleurs, ce projet
présente une analyse de la consommation énergétique des sous stations durant les dernières
années et met en évidence les différents facteurs qui influencent sur cette consommation et bien
évidement, les solutions qui peuvent être déployées pour son optimisation.
Au cours de notre travail, j’étais amené dans un premier temps une étude de pré-faisabilité en
tenant compte d’un certain nombre de contraintes technique et de temps.
Dans un second lieu, nous avons pu confirmer le rôle important que peut jouer le circuit de
retour de courant, dans le système de traction ferroviaire, son amélioration permet de réduire
remarquablement l’énergie consommée dans les sous stations et donc réduire la facture énergé-
tique, payée annuellement par l’ONCF.
Le processus d’optimisation énergétique repose sur plusieurs actions, l’amélioration de l’effica-
cité énergétique de l’infrastructure constitue l’élément clé dans ce processus, néanmoins, nous
suggérons l’ouverture sur les autres volets en relation avec actions engagées pour l’optimisation
de l’énergie électrique au sein de l’ONCF, on cite :
• Amélioration du rendement des sous stations
• La mise à niveau de machines électriques circulantes
• L’éco-conduite des trains
• La programmation des marches, en tenant compte des tranches horaires
64
Conclusion générale et perspectives
65
Annexe : Pince ampèremétrique F 15
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Bibliographie
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