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Généralement sh < sv, mais on peut trouver sh > sv qui peuvent être le résultat de mouvement
tectonique (mouvement orogéniques), l’érosion, les irrégularités topographiques, le gonflement
des roches, les variations de température, les modifications chimiques.
Des valeurs de sh négatives sont exceptionnelles, et sont dues à des perturbations locales
(cavités), la résistance à la traction est toujours très faible et souvent nulle à cause des
discontinuités, on peut admettre que la limite inférieure de sh est 0
Les contraintes induites peuvent être déterminées en se basant sur les théories de la stabilité des
constructions en utilisant les modèles mathématiques ou des modèles réduits, la précision
dépendra de la valeur des modèles considérés.
A. Galerie circulaire
L’examen de la répartition des contraintes au voisinage d’une excavation de forme circulaire, montre que:
Les contraintes radiales ( sr ) en manque d’appui du coté vide sont nulles aux bords.
Les contraintes tangentielles (st) croissent et tendent vers une valeur maximale qui peut
dépasser la résistance de la roche,
On s’éloignant dans le massif, l’intensité de (st) diminue, et à partir d’un certain point elle
n’excède plus la limite d’élasticité du matériau.
C’est le cas le plus simple à traiter analytiquement, les équations de mécanique sont résolues en
déformation plane.
Hypothèse de calcul
Est
: R2
r 0 (1 )
r2
en contrainte R2
0 (1 2 )
r
z 0
1 n 0 R 2
r
E r
En déformation
b. Galerie circulaire en milieu élasto-plastique isotrope
On définit:
rp 2 Rc r kp 1
r 0 f ( 0 ) r ( ) 1
r2 kp 1 R
rp 2 Rc r
0 f ( 0 ) 2 kp( ) kp 1 1
r kp 1 R
1
2 0 ( kp 1) Rc kp 1
rp R .
kp 1 Rc
B. Méthode convergence confinement
C’est une méthode de calcul de l’interaction entre le massif excavé et son soutènement, simple
et suffisante, si elle sacrifie:
La géométrie de l’ouvrage
Elle permet par contre de tenir compte des facteurs jugés plus importants sur l’équilibre final
du complexe rocher - soutènement:
La déformabilité du terrain
La raideur du soutènement
Le comportement est élastique linéaire et la courbe pression déplacement p=f(u) est linéaire
du A au point B
Il peut se former autour de la cavité un phénomène de rupture (ou mise en plasticité), qui
augmente la déformation (portion BC)
Puisque le soutènement est mis en place en retard / à l’excavation, son chargement par le
terrain ne commence que lorsque le déplacement du terrain est déjà à uso,
Le point D à l’intersection des deux courbes caractéristiques définit l’état d’équilibre.
La pression sur le revêtement au D doit être comparé à la pression maximale M que peut
supporter le soutènement
Si le temps n’a pas d’influence sur le revêtement, les point D2 et D3 sont respectivement les
points d’équilibre au temps t et au temps infini
b. Définitions préliminaires
Confinement: application d’une pression sur les parois d’un tunnel, pour limiter les
convergences.
0 p
Taux de déconfinement du terrain: l
0
Calcul Analytique
2C. cos
Rc
1 sin
p 1 sin
kp tg 2 ( )
4 2 1 sin
Méthode convergence confinement
Milieu élastique 1 n 0
ue R
E
si s0 > Rc/2 : k
E
2G
1 n
Soit 1 kp. 3 Rc
1 3 1 3
sin C. cos
2 2
Rc 2 Rc
Pa ( 0 ) ( 0 )(1 sin )
2 kp 1 2
Pa =s0(1-sinf)-C.cosf ou
Rc
kp 1
0 Pa C 0
la sin 0 cos
0
kp 1
l n 0
ue R
: ua = la.ue avec
E
a 1
1 n 1 rp (l )
u (l ) la 0
2 a 1.R
E a 1 R
Cette formule permet de tracer point par point la courbe caractéristique u=f(p) pour p < Pa
et que pour a = 1 rp (l )
2
u (l ) u a
R
2. Galerie rectangulaire
Le creusement d’une galerie en direction des bancs permet de conserver la continuité des
bancs traversés, ce qui entraîne un comportement presque identique sur toute la longueur de
la voie.
Dans une telle situation les bancs du bas toit s’infléchissent vers le vide sous leur propre
poids, cette flexion augmente avec la largeur de la voie, au front et aux piédroits, le toit est
soumis à une force de cisaillement dont l’intensité augmente avec la profondeur.
La flexion des bancs vers l’excavation les libère du poids propre des couches supérieures, qui
est transmis sur les piédroits de la couche excavée
Cette nouvelle situation provoque le développement d’une voûte de pression dont les culées
reposent sur les piédroits et en avant de la voie.
On peut remarquer, dans certains cas, des phénomènes analogues dans les bancs des murs,
qui se fléchissent intensivement dans l’excavation.
On retrouve autour d’une telle galerie, les trois zones mentionnées ci-dessus
Il est recommandé de :
Les contraintes dues seulement au poids propre des terrains qui recouvrent les chantiers
d’exploitation, sont énormes.
alors que la portée des étançons utilisés dans le soutènement des tailles est en général de
l’ordre de 20 à 80 tonnes et que leur densité de pose était entre 1 et 2 étançons par m²,
Les réactions donc offert par le soutènement sont dérisoires par rapport aux pressions
énormes qui règnent aux profondeurs, elles sont de l’ordre de 2 à 3% seulement pour les
exploitations minières d’Europe
Que se passe –t-il autour d’une taille en activité pour que le front de taille puisse être
maintenu ouvert avec un soutènement à aussi faible portance?
Le foudroyage
Hauteur du foudroyage H
Coup de charge
Plusieurs théories ont été développées pour expliquer la répartition des pressions autour
d’une taille:
Théorie de la voûte…etc.
C’est une théorie basée sur la différence de flexibilité entre les bancs, les bancs raide sont
moins résistants et prennent une flèche de flexion importante et se décollent rapidement suite
à un abattage.
La tenue de la taille dépend donc de la résistance du bas toit (BT), alors que le haut toit n’agit
que par son action sur le bas toit.
Les bancs non soutenus dans leur partie médiane provoquent des réactions d’appuis sur la
zone avant du front de taille, ce qui engendre une zone de surcharge qui se déplace avec le
front de taille. Cette forte pression provoque des fissurations préalables, alors qu’au-dessus du
front de taille la pression diminue nettement.
Cette répartition des contraintes permet de distinguer, selon Labasse, trois zones de pression
autour d’une taille :
Zone de forte pression séparée de la zone des terrains détendus par une
enveloppe SE, (Surface enveloppe des terrains détendus) ;
Cette théorie complète celle de Labasse, elle tient compte de l’ensemble des phénomènes
observés autour de la taille dans les trois dimensions, ce qui permet de mettre en évidence les
pressions sur les bordures des voies de tête et de base.
Dans cette théorie, Jacobi a mis en évidence une zone de hautes contraintes dynamiques en
avant de la taille, identique à celle décrite par Labasse.
Egalement sur les bords des voies de tête et de base, une zone de haute contrainte s’établit, les
auteurs ont montré que ces contraintes n’atteignent leur maximum que lorsque la taille a
progressé au moins d’une distance égale à sa largeur.
Tunnels au rocher
- Méthode d'excavation
• Le plan de tir doit être adapté pour limiter l'effet des tirs sur le terrain
encaissant et assurer un découpage soigné de la section.
• Des précautions doivent parfois être prises pour limiter les effets des
ébranlements sur les structures existantes (environnement urbain en
particulier).
La classification de Louis,
La classification de Franklin,
La classification de Weaver.
Classification de LOUIS
– Classification de FRANKLIN
– Vitesse sismique,
– Classification de K. Terzaghi
– C’est l’une des premières classifications des rochers encore par fois utilisée,
– Terzaghi pour le choix des soutènements des tunnels, classe les milieux
rocheux en neuf (9) catégories à partir d’une description de l’état du rocher,
sans aucune mesure.
– Dureté.
Nature de la roche Charge Hp Remarques
3 - Massive avec quelques 0 à 0.25B La charge peut changer brusquement d’un point à
joints un autre
S’il est situé au-dessus, les valeurs données pour les roches 4 à 6 devront être réduites de
50%
Tableau 2.3 : Hauteur de terrain décomprimé au-dessus d’un tunnel (in Bouvard al 1988)
Méthode de Protodiakonov
La théorie de Protodiakonov se base sur la forme de la voûte des terrains comprimés,
(Bouvard et al 1988). Cette voûte à une forme parabolique, sa hauteur Hp vaut :
• b= B+2Ht*tg(p/4-j/2)
• f est un coefficient de résistance, il est fonction des caractéristiques des matériaux, les
valeurs de f pour un terrain rocheux sont indiquées dans le tableau suivant:
Cette méthode est très satisfaisante pour des tunnels situés à des profondeurs H telle que : b/
(2f) < H < b/f
La classification de Z. Bieniawski
La classification N. Barton
La classification de A.F.T.E.S
L’état de l’altération
La classification de AFTES
VL*= vitesse théorique optimale obtenue pour la même roche par pondération des vitesses des
minéraux constitutifs de la matrice
Classification AFTES-SIMR de la matrice rocheuse selon la résistance en compression
Classe 1 2 3 4 5
Généralement pas
Boulons d’encrage
recommandé
nécessaire
+50mm de
béton projeté