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Ajp-Jphystap 1909 8 393 0
Ajp-Jphystap 1909 8 393 0
giration
M. Bertin
Par M. BERTIN.
FIG. 1. FIG. 2.
l’an ole de 1’orientation de la voilure, supposé très petit. Soit U (fig. 2),
la vitesse absolue du vent, à laquelle nous attribuerons diverses direc-
tions faisant avec AB un angle variable «. La vitesse relative U,. du
vent par rapport au navire, qui produit la pression sur la voile, est
la résultante de U et de V; soit i son angle avec l’axe AB, c’est-
-
’
à-dire avec la vitesse V, la dérive étant nulle. Nous avons dans le
triangle OVU,. :
FIG. 3.
et
FIa 4.
~
de translation verticale.
La valeur de la poussée F se modifie notablement par l’effet des
girations.
En effet, soit ~ l’angle d’attaque de l’air par le plan sustentateur
dans la marche uniforme, rectiligne, horizontale, la poussée susten-
tatrice est, d’après la formule empirique usuelle,
(1) Les aviateurs cherchent, avec raison, à rapprocher le plus possible la direc-
tion de la résistance à la marche de celle de la poussée des hélices. On n’aper-
çoit pas de motif engageant à rapprocher aussi, l’un de l’autre, les deux points
D et G. Le changement angulaire d’assiette longitudinale résultant des change-
ments de position de D, qui correspondent à des changements de vitesse oi4
d’angle d’attaque, sont, eneuet, d’autant plus grands que h est plus petit; ils sont
inversement proportionnels à h. La stabilité longitudinale, comme la stabilité
transversale, gagne donc aux augmentations de valeur de h.
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Pendant la giration, l’angle de dérive 6 et l’inclinaison p autour de
l’axe de l’aéroplane resté horizontal, influent, l’un et l’autre, sur
l’angle d’attaque, qui devient i. L’angle de la normale au plan sus-
tentateur avec la verticale change également et devient -f. La poussée
est alors :
’
poussée Q, une partie qui est, de beaucoup, la plus importante.
La détermination des deux angles zet y résulte d’une formule de
trigonométrie sphérique connue, ces deux angles étant les angles
plans opposés à un dièdre connu, dans deux trièdres où les deux
angles plans adjacents au dièdre donné sont également connus. La
formule est :
male ~.
FIG. 5.
et 1t
et?2013
2013
2013
qui nous donne pour les valeurs 92’ 93 des inclinaisons ~-, 1 correspon-
dant aux deux maximum, positif et négatif, de F~ :
avec la condition
pour
pour
pour
pour
404
Nous pouvons ajouter les deux points 9 _ + 1° et , - ’1~°, pour
lesquels R est égal à l’unité, c’est-à-dire où F serait égal à F~, si la
vitesse v1 était égale à Vo.
FIG.
férentes s’entrecoupant.
En multipliant toutes les ordonnées R’ par sin ~, nous obtenons
une nouvelle courbe, tracée en traits pleins sur la 8, qui repré-
sente, au coefficient constant Ph près, la valeur du moment de sta-
bilité M correspondant à chaque inclinaison T.
Sur la courbe des R’ sin Cf, il serait difficile de déterminer avec
précision l’angle g¡’2 correspondant au maximum de M. Cet angle se
calcule algébriquement en égalant à zéro la dérivée, par rapport à
FIG. 7.
406
1" de
valeurs de 9 :
FIG. 8.
et
FIG. 9.
~
Le chiffre de -
Par M. A. DUFOUR.
1. -
HISTORIQUE.