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Grammaire hébraïque
La grammaire hébraïque (hébreu: יִרְבִע קּוּדְקִּד, diqdouq ivri,
examen méticuleux de la langue hébraïque[1] ) est l'étude
systématique des règles qui régissent l'hébreu.
Longtemps demeurée réservée à l'hébreu biblique, elle a connu
une évolution rapide au cours du XXe siècle, l'hébreu redevenant
une langue parlée après être demeurée liturgique et littéraire.
La langue hébraïque est partiellement analytique car elle exprime
les formes datives, ablatives et accusatives à l'aide de prépositions
plutôt que par des variations morphologiques. La flexion joue
cependant un rôle majeur dans la formation des verbes, la
déclinaison des prépositions à l'aide de suffixes pronominaux, la
construction génitive des noms, et la formation du pluriel des
noms et des adjectifs.
Aperçu historique
L'hébreu (hébreu : תיִרְבִע ןֹוׁשָל, lashon ivrit, langue hébraïque) est une
langue sémitique parlée par les Hébreux, descendants selon la Bible du
patriarche Eber. Leur langue est proche des dialectes cananéens de leurs
voisins immédiats, Cananéens et Phéniciens, et des dialectes des
habitants des colonies par eux fondées, dont Carthage en Afrique du
Nord. Considéré par les enfants d'Israël comme « langue de sainteté
( ׁשֶדֹקַה ןֹוׁשָלlashon haqodesh), avec laquelle fut créé le monde[2] , c'est
en cette langue principalement qu'est rédigée la Bible.
Initialement conçue comme une technique accessoire de l'exégèse
biblique, visant à lire avec exactitude toutes les subtilités du Texte
révélé[3] , elle devient, au Moyen Âge, un champ d'étude indépendant,
étroitement associé à l'exégèse juive de la Bible d'une part, à la poésie
hébraïque d'une autre utilisé entre autres pour la composition de poèmes,
liturgiques ou profanes, en hébreu.
Elle peut d'ailleurs être considérée comme la seule science
spécifiquement juive du Moyen Âge, car bien que son étude ait été
Portail ( רַעַׁשšaʿar) du Talmud de Babylone
fortement stimulée par l'exemple de la philologie arabe, et modelée sur
elle, elle conserve un caractère propre, en grande partie du fait de sa
relation à la Massore, un recueil de traditions d'écriture et de prononciation du texte biblique.
La Réforme protestante marque un grand changement dans son histoire, introduisant l'étude de l'hébreu biblique dans
le monde chrétien.
Grammaire hébraïque 2
Avec la Haskala, équivalent juif du mouvement des Lumières, puis surtout avec la montée vers la terre d'Israël de
Juifs venus d'horizons divers sans partager une langue commune, naquit et se répandit l'hébreu moderne
principalement mis en forme et adapté à l'ère actuelle par Eliézer Ben Yehoudah. Les mécanismes de cette
renaissance linguistique ont été particulièrement étudiés par Noam Chomsky[4] .
Prononciation de l'hébreu
Phonétique
La phonétique analyse une langue[5] ()ןֹוׁשל, conçue comme système de sons fondamentaux, les phones, d'un point
de vue formel indépendant de son pouvoir de communication. Elle étudie la phonation, production des phones, et
l'acoustique, leur perception auditive. La phonétique hébraïque se focalise sur les sons propres à la langue utilisée par
les fils d'Abraham, qu'elle classe en trois groupes fondamentaux : les tenouot[6] ( )תֹועּונתassimilées à des voyelles,
les cheva[7] ( )אושet ḥatoufot[8] ( )תֹופּוטחqualifiés d'euphonèmes, et les itzourim[9] ( )םירּוצעassimilés à des
consonnes.
Phonologie
La phonologie étudie comment les signes vocaux nommés phonèmes se combinent pour donner voix aux mots et
aux phrases d'un langage utilisé comme outil de communication entre les hommes d'une même culture. L'étude
phonologique de l'hébreu permet de bien entendre (au sens d'écouter et de comprendre) la ivrit[10] ()תירבע, langage
du peuple de la Bible. Ainsi, la manière dont l'hébreu construit des radicaux dérivés guezarot[11] ( )תֹורזגà partir de
racines chorachim[12] ( )םישרשqui contiennent certains types de phonèmes spéciaux (des gutturales gueroniot[13]
( )תֹוינֹורגpar exemple) dépend de règles purement phonologiques[14] .
Orthophonie
L'orthophonie, prononciation correcte de la langue, est la conclusion pratique de ces deux études complémentaires
de la tradition orale des différentes communautés juives au fil des temps. Pour y atteindre le hazzan étudiera
préalablement la découpe des mots en syllabes havarot[15] ()תֹורבה, la pose de l'accent tonique neguina[16] ()הניגנ,
et surtout la cantillation à l'aide des teamim[17] ()םימעט.
Écritures
Les systèmes d'écriture de l'hébreu, qui dérivent de la calligraphie du phénicien, ont évolué au fil des temps, et se
présentent aujourd'hui sous deux aspects, l'écriture carrée utilisée en imprimerie, et l'écriture dite cursive utilisée par
les soferim pour les documents manuscrits. L'écriture de l'hébreu par des moyens informatiques a permis l'évolution
de ces deux types fondamentaux vers une grande diversité de polices de caractères hébreux contemporains
hybrides[18] .
Grammaire hébraïque 3
Orthographes
L'orthographe de l'hébreu biblique[19] utilisait un alphabet qualifié abjad qui notait les consonnes à l'exclusion de
toute voyelle ou euphonème. L'évolution de l'hébreu classique introduisit dans l'orthographe l'usage de caractères
isotoniques qui pouvaient être utilisés normalement (ils signalaient alors une consonne) ou fonctionner comme
matres lectionis[20] .
• Exemple :
L'orthographe massorétique introduisit dans l'écriture de l'hébreu l'usage de signes diacritiques en marge du texte
pour signaler sa vocalisation[21] . Elle écrit les signes isotoniques qui appartiennent à la racine, mais ignore les autres
qu'elle remplace par des points marginaux, créant ainsi ce que la tradition nomma écriture défective.
• Exemple :
L'orthographe de l'hébreu moderne utilise une écriture pleine qui remplace systématiquement les niqoudim
vocaliques par les caractères isotoniques utilisés en fonction de voyelle, souvent redoublés lorsqu'utilisés en fonction
de consonne.
• Exemple :
Translittération
La translittération de l'hébreu en caractères phonétiques permet au lecteur, même peu familier du système
massorétique d'écriture des voyelles, de lire au premier abord un texte hébreu de manière phonologiquement très
précise.
• Exemple : le mot שגד, orthographié ׁשֵגָּדpar les massorètes, se translittère ainsi : [dāgēš].
Transcription
La transcription francophone devrait tendre à rendre la prononciation exacte de chaque phonème hébreu par des
lettres ou combinaisons de lettres utilisées pour signaler un phonème similaire en français courant. Une grande
anarchie semble pourtant régner dans ce domaine, qui mélange à plaisir les transcriptions francophones,
anglophones, germanophones, ou même des transcriptions purement fantaisistes.
Morphologie
Cette partie de la grammaire hébraïque, la morphologie de l'hébreu, étudie successivement les notions de morphème,
de trait grammatical, d'utilitaire grammatical, et de mot lexical (qui comprend les verbes et les noms de l'hébreu).
Morphèmes
La linguistique nomme morphème l'unité élémentaire qui fonde la morphologie de l'hébreu. Le morphème partage
avec le phonème le fait d'être un élément sonore, et se distingue de lui par le fait d'être signifiant.
Traits grammaticaux
Le morphème signale un caractère spécifique du mot[22] ( )הלמqui l'intègre, relativement à un trait grammatical. Le
genre, le nombre, la personne, la fonction, le mode, la voix, l'aspect et le temps sont les huit traits grammaticaux de
la langue hébraïque qu'étudie la morphologie de l'hébreu.
Grammaire hébraïque 4
Utilitaires grammaticaux
La morphologie de l'hébreu décrit aussi la formation des utilitaires grammaticaux, à savoir ces mots et parties de
mots correspondant à ce que la grammaire du français nomme prépositions, pronoms, démonstratifs et possessifs.
Mots lexicaux
L'analyse des mots en lexèmes, racines et radicaux mène ensuite la morphologie de l'hébreu à reconstruire les
paradigmes verbaux et nominaux de la langue hébraïque. Elle aborde sous ce titre la conjugaison du verbe et la
flexion du nom en hébreu.
Verbe hébreu
Pour passer du thème verbal au verbe conjugué, il convient de présenter d'abord le prototype verbal, de décrire
ensuite la structure des conjugaisons, de présenter enfin quelques verbes spéciaux.
Prototype verbal
L'article en épigraphe présente de trois manières le prototype verbal, schématique, structurelle, et traditionnelle.
Verbes spéciaux
Parmi les verbes spéciaux se détache le verbe être. Le verbe avoir n'existe pas en hébreu, qui utilise une périphrase.
Nom hébreu
Pour passer du thème nominal au nom apte à intégrer une phrase il convient de présenter, d'une part, les morphèmes
préfixés déterminatif, ablatif, conjonctif, locatif, datif (ou directionnel), et comparatif et, d'autre part, les
morphèmes suffixés (tels les suffixes marquant le genre). Il convient aussi de différencier les états absolu et
construit du nom. L'article en épigraphe[23] détaille ces différents aspects de la morphologie du nom hébreu.
Grammaire hébraïque 5
Adjectifs
épithète
attribut
comparatif/superlatif
Nombres
efes . efes . . 0
ekhad . akhat . . 1
shnayim . shtayim . . 2
shloshah . shalosh . . 3
arba'ah . arba' . . 4
khamishah . khamesh . . 5
shishah . shesh . . 6
shiv'ah . sheva' . . 7
shmonah . shmoneh . . 8
tish'ah . tesha . . 9
asarah . eser . . 10
Grammaire hébraïque 6
Adverbes
Adverbes interrogatifs
Quelques adverbes interrogatifs sont :
• mi qui
• mah quoi
• meʾayin d'où, de quelle origine
• ʾeyfoh où, en quel endroit
• meʾeyfoh d'où, de quel endroit (usage vernaculaire)
• lamah pourquoi
Adverbes négatifs
Pour exprimer une négation l'hébreu utilise le morphème adverbial négatif אֹלloʾ , dérivé de l'araméen אָלlāʾ ,
qui précède toujours le mot qu'il veut nier. Cet adverbe se traduit en français par « non » ou par « ne pas ».
• Exemple : à la question ʾatah David ? es-tu David, peut répondre la phrase négative loʾ, ʾani loʾ David non, je ne
suis pas David.
Syntaxe
La syntaxe de l'hébreu a pour objet de composer différents םיִטָּפְׁשִּמmishpatim. Est טָּפְׁשִּמmishpat ce qui procède
d'un jugement, tel un édit ou l'énoncé d'une sentence. Mais l'usage linguistique de ce terme se restreint et recouvre
les notions d'énoncés, de phrases, de propositions qu'étudie aussi la grammaire du français. L'hébreu considère ces
éléments syntaxiques d'abord et principalement comme des énoncés qu'il qualifiera, ensuite, selon leurs relations
réciproques de coordination ou de subordination.
Comme טָּפְׁשִּמmishpat est un nom générique traduit par énoncé, le יִרָּקִע טָּפְׁשִּמmishpat ‘iqari (littéralement
l'énoncé « éradiqué » par analyse d'un énoncé plus large) est l'énoncé-racine qui correspond à ce que la grammaire
française nomme proposition principale d'une phrase complexe. Et le כרֻמ טָּפְׁשִּמ
ְ ָּ בmishpat mourkhav est l'énoncé
composé, assemblé, « attelé », la phrase complexe qui littéralement « met en selle » les différentes propositions
subordonnées ou coordonnées à l'énoncé-racine.
Les propositions subordonnées sont aussi des םיִטָּפְׁשִּמmishpatim, qualifiés cette fois de םיִלֵפְטtfèlim, c'est-à-dire
des énoncés imputés, ou pour mieux dire attachés à l'énoncé principal (le יִרָּקִע טָּפְׁשִּמmishpat ‘iqari) afin de former
avec lui cet énoncé complexe plus large qu'est le בָּכְרֻמ טָּפְׁשִּמmishpat mourkhav.
L'énoncé טָּפְׁשִּמmishpat est le résultat final d'une syntaxe bien menée. Ce phénomène syntaxique terminal est
qualifié, en cours d'analyse, de בָּכְרֻמmourkhav complexe, de ‘ יִרָּקִעiqari principal, de לֵפָטtafel subordonné. Et
selon d'autres propriétés encore, expliquées plus loin.
Au premier degré d'intégration syntaxique des mots, ceux-ci se regroupent donc en syntagmes. Chaque syntagme est
qualifié selon la catégorie du mot-noyau qu'il intègre, et selon la fonction grammaticale dite aussi fonction
syntaxique exercée par ce mot-noyau au sein de la phrase.
Exemples :
• Un syntagme sera dit verbal, nominal, pronominal, si son noyau est un verbe, un nom, un pronom, ou un autre
syntagme verbal, nominal, pronominal.
• Un syntagme sera dit sujet, complément d'objet, complément circonstanciel, si son noyau est un mot ou un autre
syntagme exercant cette fonction dans la phrase.
• On distinguera par exemple un syntagme pronominal sujet d'un syntagme nominal complément circonstanciel. De
nombreuses variantes se présentent au cours de l'analyse syntaxique d'une phrase.
En première analyse de l'énoncé טּוׁשָפ טָּפְׁשִמmishpat pashout, la phrase indépendante, l'hébreu distingue deux
syntagmes qu'il qualifie de אּוׂשָנnasouʾ (épousé ou porté) et de אֵׂשֹונnosèʾ (épousant ou portant).
Le noyau du syntagme אּוׂשָנnasouʾ étant un verbe, le linguiste parlera de syntagme verbal en fonction de prédicat du
sujet (il convient de distinguer les notions logique et linguistique de prédicat).
Le noyau du syntagme אֵׂשֹונnosèʾ pouvant être un nom ou un pronom, il s'agit d'un syntagme nominal ou
pronominal en fonction de sujet du verbe.
Le grammairien hébreu synthétise en un mot les notions de composition syntaxique (assimilée à un mariage) et de
fonction grammaticale (le sujet supporte le verbe, le verbe est supporté par un sujet).
Le אּוׂשָנnasouʾ syntagme verbal prédicat contient , outre le verbe, différents satellites qu'il nomme chacun אָּׂשֻמ
mousaʾ. Ce terme dérive de la même racine אׂשנnsʾ et signifie déporté (divorcé, détaché du verbe qu'il complète).
Ces satellites sont des syntagmes de catégorie nominale ou pronominale dont la fonction ressemble à celle du
complément d'objet du verbe en français.
Enfin, les syntagmes nominaux ou pronominaux sujet אֵׂשֹונnosèʾ ou complément אָּׂשֻמmousaʾ peuvent contenir des
satellites םיִאַוְלlwaʾim, littéralement des accompagnateurs, qui sont des syntagmes de différentes catégories
(nominale, adjectivale, adverbiale, pronominale) en fonction de complément du nom ou du pronom qui est noyau du
syntagme qui les incorpore.
Syntagme sujet
Un type particulier de טּוׁשָפ טָּפְׁשִמmishpat pashout est la phrase nominale, d'usage fréquent en hébreu. Ce טָּפְׁשִמ
mishpat, caractérisé par l'absence de syntagme verbal, compose deux syntagmes nominaux, un אֵׂשֹונnosèʾ et un
אּוׂשָנnasouʾ averbal, puisque dénué de noyau verbal. Plusieurs phrases nominales peuvent être coordonnées entre
elles.
• Exemple : ʾani David vzoṯ haḥaverah sheli Ruṯ se traduit : Je suis David et celle-ci est mon amie Ruth.
La traduction transforme ces deux phrases nominales hébraïques en phrases verbales françaises qui utilisent le verbe
être pour noyau. La répugnance de l'hébreu à utiliser ce verbe au présent (prérogative divine oblige) explique la
construction hébraïque à l'aide de syntagmes nominaux.
La phrase nominale permet aussi de suppléer l'absence de conjugaison verbale au temps présent en hébreu, par
juxtaposition d'un אֵׂשֹונnosèʾ nominal ou pronominal sujet et d'un אּוׂשָנnasouʾ dont le noyau est un participe
présent, forme nominale du verbe.
• Exemple : David ḥoshev , littéralement « David pensant » pourrait se rendre en français par « David est pensant »
qui se traduit par le présent français « David pense ».
Ce dernier exemple ramène la notion de prédicat linguistique à celle plus étroite du prédicat logique étudié en
philosophie médiévale : David est ici le sujet auquel est attribué le prédicat logique pensant.
• Voir aussi : Prédicat (linguistique) .
Stylistique
La stylistique est une science linguistique parallèle à la grammaire qui, sans s'intégrer à elle, la complète. Cette
section d'étude stylistique de l'hébreu se limite à quelques notions élémentaires, comme l'ordre des mots dans la
phrase.
Hébreu biblique
L'hébreu biblique n'est pas uniforme, et la langue du Livre d'Esther lu durant la fête de Pourim est fort différente de
celle de la Genèse (Bereshit en hébreu).
• Hébreu classique
La linguistique considère hébreu classique la langue homogène qu'était l'hébreu pré-exilique. Cet état de langue fut
transmis oralement jusqu'à la destruction du premier Temple, en 586 avant l'ère courante. Au retour de l'exil
babylonien, et vraisemblablement sous l'impulsion de Ezra, commença l'écriture des textes anciens de la tradition
hébraïque.
• Hébreu post-exilique
A partir de la remontée de la Grande Assemblée à Jérusalem, après l'exil à Babylone, les écrits hébreux successifs
subissent l'influence des diverses langues du Moyen-Orient ancien, et surtout celle de l'araméen, bien que les lettrés
s'appliquaient à imiter l'hébreu classique qui n'était plus vernaculairement parlé.
• Hébreu moderne
Fondamentalement l'hébreu moderne, parlé aujourd'hui en Israël, diffère peu de l'hébreu classique.
• Grammaire de l'hébreu biblique
Grammaticalement, l'usage du waw renversif est propre à cet état de langue, qui permet le passage au perfectif d'un
verbe conjugué à l'imperfectif, et vice-versa.
Hébreu mishnaïque
L'hébreu mishnaïque (hébreu ל״זח ןושלlashon Hazal, litt. langue de nos Sages de mémoire bénie) est l'état de la
langue hébraïque utilisé au premier millénaire de l'ère courante par les Tannaïm, docteurs de la Mishna. Cet hébreu
se caractérise par une intrusion progressive de l'araméen dans les commentaires talmudiques de la Loi. À l'hébreu
mishnaïque succédera l'hébreu rabbinique dit aussi hébreu médiéval.
Voir aussi
Articles connexes
• Hébreu
• Shorashon
Bibliographie
Grammaires
• Hans Bauer et Pontus Leander, Historische Grammatik der Hebraischen Sprache des Alten Testaments, 91 pages,
Georg Olms, Hildesheim, édition originale 1918, réédition 1965 (ISBN 3487054795)
• Shmuel Bolosky, 501 Hebrew Verbs, fully conjugated in all the tenses in a new easy-to-learn format
alphabetically arranged by root, 910 pages, Barron's Educational Series, Inc., New York, 1996.
• Jacob Élisée Cellerier (fils), Élémens de la grammaire hébraïque, suivis des principes de la syntaxe hébraïque,
traduits librement de l'allemand Wilhelm Gesenius, Sestié fils, Manget et Cherbuliez, Genève, 1820
• Orna Lieberman, Hébreu d'aujourd'hui, grammaire, Biblieurope, 2001
Grammaire hébraïque 10
• Marie-Paule Feldhendler, Grammaire pratique de l'hébreu israélien, Éditions Ellipses, Paris, 2003
• Wilhelm Gesenius, Hebräische Grammatik, 1813 (28th edition by Emil Kautzsch ; English translation by Arthur
Ernest Cowley, 1910 ; 29th edition [incomplete] by Gotthelf Bergstrasser, 1918-29)
• Paul Joüon, Grammaire de l'hébreu biblique, 624 pages, Pontificio Istituto Biblico, 1996 ISBN 8876534989
• Bartholomaeus Keckermann, Systema grammaticae Hebraeae, sive, sanctae linguae exactior methodus.
Hanoviae: Antonius, ca. 1600
• Mayer Lambert, Éléments de grammaire hébraïque, Paris, 1890
• Eliyahou Reichert, L'hébreu israélien. Précis de grammaire, Didier Devillez-Institut d'Etudesdu Judaïsme,
Bruxelles, 2008
• Baruch Spinoza, Abrégé de Grammaire hébraïque, tr. fr. Joël et Jocelyne Askénazy, Vrin, 2006 (3ème éd. revue
et augmentée).
• Agnès Tichit, Hébreu biblique. Grammaire de base et introduction aux fêtes juives. Textes expliqués. Exercices et
corrigés, Langues et cultures anciennes, Éditions Safran, Bruxelles, 2007, (ISBN 978-2-87457-008-7)
• Agnès Tichit, Le verbe en hébreu biblique. Conjugaisons, exercices et corrigés, Langues et cultures anciennes,
Éditions Safran, Bruxelles, 2004, (ISBN 2-9600469-6-X)
• Jean Touzard, Grammaire hébraïque abrégée, Gabalda (1re édition : 1905)
• Jacob Weingreen, A Practical Grammar for Classical Hebrew, Oxford University Press, 2nd edition (June, 1959)
ISBN 0-19-815422-4
• Jacob Weingreen, Hébreu biblique : Méthode élémentaire, Beauchesne, 2004
Dictionnaires
• Dictionnaire Brown-Driver-Briggs, ISBN 1-56563-206-0
• Marchand Ennery, Dictionnaire hébreu-français (première édition : 1827), Colbo, 1981
• Nathaniel Philippe Sander et Isaac Léon Trenel, Dictionnaire Hébreu-Français, 811 pages, réimpression de
l'édition de Paris de 1859, Slatkine reprints, Genève, 2005
Références
[1] Cf. Sander & Trenel, Dictionnaire hébreu-français page 128
[2] Bereshit Rabba 18:4
[3] Voir T.B. Sanhédrin 99a, Soucca 28a, Houllin 4a et Sifra sur Lev. 18:5 & 20:8 pour l'usage général du mot diḳdouḳ dans la tradition
tannaïtique ; pour son sens particulier de prononciation exacte et correcte du Texte, duquel est dérivé l'usage actuel, voir Mishna Berakhot 2:3
et T.J. Berakhot 4d (42)
[4] Noam Chomsky, Aspects of the theory of syntax, MIT Press, 1965
[5] orthographe massorétique : ןֹוׁשָל, translittération phonétique : [lāšōn], transcription francophone : lachon, traduction littérale : langue, idiome,
donnée par les professeurs Sander & Trenel, opus citatum, page 329.
[6] ce mot dérive de la racine עונmouvoir, trembler, vibrer, citée par Shmuel Bolozky dans 501 Hebrew Verbs fully conjugated page 412 (voir
bibliographie).
[7] de la racine chaldéenne ( אושSander & Trenel, opus citatum page 735) dérive la racine hébraïque ( הושShmuel Bolozky op.cit. page 766).
[8] ףָטֲהau singulier (Brigitte Donnet-Guez Grammaire de l'hébreu facile et pratique page 25, voir bibliographie), ce mot dérive de la racine
( פטחSander & Trenel op.cit. page 176).
[9] de la racine ( רצעShmuel Bolozky op.cit. page 534).
[10] orthographe massorétique : תיִרְבִע, translittération phonétique : [ʿiḇərīṯ], transcription francophone : ivrit, traduction littérale : hébraïque,
ce mot dérive de la racine רבעsignifiant traverser (Shmuel Bolozky op.cit. page 501).
[11] orthographe massorétique : תֹורָזְּג, translittération phonétique : [gəzārōṯ], transcription francophone : guezarot, traduction littérale :
dérivées.
[12] orthographe massorétique : םיִׁשָרָׁש, translittération phonétique : [šorāšīm], transcription francophone : chorachim, traduction littérale :
racines, (Brigitte Donnet-Guez, op.cit. page 22, note la prononciation exceptionnelle de ce mot).
[13] orthographe massorétique : תֹוִיִנֹורְּג, translittération phonétique : [gərōniyiōṯ], transcription francophone : gueroniot, traduction littérale :
gutturales.
[14] Shmuel Bolozky op.cit. page V de l'Introduction, distingue les structures chlemim (intactes) et guezarot (dérivées).
[15] orthographe massorétique : תֹורָבֲה, translittération phonétique : [həḇārōṯ], transcription francophone : havarot, traduction littérale : ....
[16] orthographe massorétique : הָניִגְנ, translittération phonétique : [nəgīnāh], transcription francophone : neguina, traduction littérale : ....
[17] orthographe massorétique : םיִמָעְט, translittération phonétique : [ṭəʿāmīm], transcription francophone : teamim, traduction littérale : ....
Grammaire hébraïque 11
[18] Zippy Lyttleton et Tamar Wang, Colloquial Hebrew page 23 (voir bibliographie), offrent quelques exemples d'écriture hybride dans
l'étiquetage de produits commerciaux et leur publicité. Les articles de la presse israélienne, accessibles d'un clic par Google, nous montrent
aussi des caractères alphabétiques évolués.
[19] état de langue considéré comme hébreu classique.
[20] mères de lecture, traduction littérale de hèm haqria.
[21] voir Nikkoud
[22] ce terme hébreu vient du chaldéen [ הָּלִמmillāh] (voir Sander & Trenel op.cit. page 367).
[23] détaché du présent article de Grammaire hébraïque scindé le 1 août 2008.
[24] http:/ / sites. univ-provence. fr/ oriental/ abthis/ pages/ cours/ philippe/ page/ tablematiere. htm
[25] http:/ / www. jewishencyclopedia. com/ view. jsp?artid=411& letter=G& search=grammar
Sources et contributeurs de l'article 12
Licence
Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 Unported
http:/ / creativecommons. org/ licenses/ by-sa/ 3. 0/