1) Ouverts et fermés.
(a) Vrai ou faux : Si F ⊂ Rn est fermé et si O ⊂ Rn est ouvert, alors F \O = {x ∈
Rn : x ∈ F, x ∈ / O} est fermé ? Répondez simplement par ‘vrai’ ou donner un
contre-exemple.
(b) Vrai ou faux : Si A ⊂ Rn , alors int(adh(A)) = adh(int(A)) ? Répondez simplement
par ‘vrai’ ou donner un contre-exemple.
(c) Soient deux ouverts A, B ⊂ Rn tels que A ∩ B = ∅, et soit (xk )k≥1 une suite
d’éléments de A de limite x.
Est-il possible que x ∈/ A ? Justifier.
Est-il possible que x ∈ B ? Justifier.
(4 points)
(a) Vrai : F \O = F ∩ Oc et l’intersection de deux fermés est un fermé.
(b) Faux : Soit A = [0, 1] ⊂ R. Alors int(adh(A)) =]0, 1[ et adh(int(A)) = [0, 1].
(c) Il est possible que x ∈ / A. Exemple : la suite (1/k)k≥1 d’élements de A =]0, 1[
converge vers 0 ∈ / A. Il n’est pas possible que x ∈ B : comme B est ouvert, pour tout
x ∈ B, il existe r > 0 tel que B(x, r) ⊂ B, d’où A ∩ B(x, r) = ∅ car A ∩ B = ∅ ; donc
kx − xk k ≥ r pour tout k ≥ 1, ce qui montre que x ne peut être limite de la suite (xk ).
∆ = {p1 a + p2 b + p3 c : p1 , p2 , p3 ≥ 0, p1 + p2 + p3 = 1} ;
On a bien p1 ”, p2 ”, p3 ” ≥ 0 (car t ≥ 0 et 1 − t ≥ 0) et
1
(b) C’est le triangle dont les trois coins sont les points a, b, c.
(c) Etant donné p1 , . . . , pn ∈ R tels que p1 , . . . , pn ≥ 0 et p1 + · · · + pn = 1 (n ≥ 1), et
x1 , . . . , xn ∈ R2 , on a
3) Dans chacun des cas suivants, donner la position relative dans un voisinage de (0, 0),
du graphe de la fonction f : R2 → R et de son plan tangent en (0, 0) :
(a) f (x, y) = x2 − y 2 + cos x − cos y.
(b) f (x, y) = x2 + y 3 .
(c) f (x, y) = (g(x, y))p où g : R2 → R est une fonction convexe de classe C 2 à valeurs
strictement positives, et où p ≥ 1.
Justifier. Trois réponses possibles dans chaque cas : (i) ∃r > 0 tel que T (x, y) ≤ f (x, y)
∀(x, y) ∈ B((0, 0), r), (ii) même chose avec ≥ au lieu de ≤, (iii) ∀r > 0, ∃(x, y) ∈
B((0, 0), r), ∃(x0 , y 0 ) ∈ B((0, 0), r) tels que f (x, y) < T (x, y) et f (x0 , y 0 ) > T (x0 , y 0 ), où
T désigne le plan tangent en (0, 0).
(3 points)
(a) Cas (iii). En effet, on calcule
2−1 0
Hf (0, 0) =
0 −2 + 1
2
(c) Représenter les courbes de niveau 0, 1 et 4 de f , ainsi que son champ gradient le
long de ces courbes.
(4 points)
(a) Soit φ(t) = f (t, −t + b). Par hypothèse
∂f ∂f
φ0 (t) = (t, −t + b) − (t, −t + b) = 0.
∂x ∂y
(b) Comme φ0 (t) = 0 pour tout t, on a f (t, −t + b) = f (0, b) = b2 . Ensuite, on écrit
f (x, y) = f (x, −x + (y + x)) = f (0, y + x) = (x + y)2 .
(c) Courbe de niveau 0 : f (x, y) = (x + y)2 = 0 ⇔ y = −x (droite de pente −1 passant
par l’origine). Courbe de niveau 1 : f (x, y) = (x + y)2 = 1 ⇔ x + y = 1 ou x + y = −1
(deux droites de pente −1 passant par (1, 0) ou (−1, 0)). Courbe de niveau 2 similaire
(deux droites de pente −1 passant par (2, 0) ou (-2,0)). Le gradient s’annule le long de
la courbe de niveau 0 (minimum global de la fonction). Il est perpendiculaire aux autres
courbes, et pointe dans la direction (1, 1) sur les branches passant par (1, 0) et (2, 0), et
pointe dans la direction (−1, −1) sur les deux autres branches.
3
(a) Déterminer les points critiques de f . Représenter-les géométriquement.
(b) Déterminer leurs natures (en cas d’extremum, préciser local ou global).
(4 points)
(a)
∂f
(x, y) = x2 + y 2 − 1 = 0,
∂x
∂f
(x, y) = 2yx − y = 0.
∂y
On l’évalue aux 4 points critiques. Les deux points de coordonnée x = 1/2 sont tels que le
déterminant est négatif : ce sont des points cols. La matrice est définie positive au point
de coordonnée x = 1 : c’est un minimum local. La matrice est définie négative au point
de coordonnée x = −1 : c’est un maximum local. Les extrema ne sont pas globaux car
limx→+∞ f (x, 0) = − limx→−∞ f (x, 0) = +∞.