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En 1812, la Grande Armée n’a jamais aussi bien porté son nom. Napoléon a en effet
regroupé pour l’expédition de Russie la plus formidable concentration de troupes jamais
réunies sous un même commandement.
Sa mise sur pied nécessita près d’une année et demie de travail dont témoignent les
milliers de lettres adressées en 1811 et 1812 à Clarke, Berthier, Lacuée ou Davout1.
1
Ainsi Clarke a reçu entre janvier 1811 et juin 1812 : 1844 lettres, Berthier : 794, Lacuée : 387 et Davout : 343,
le prince Eugène « seulement » 166.
2
Cette lettre publiée par la Correspondance de Napoléon Ier publiée par ordre de l’empereur Napoléon III (n°
17 000) a largement été tronquée notamment des paragraphes concernant les prévisions d’un futur conflit avec
un ennemi que Napoléon ne cite pas mais que l’on devine. Lettre à Clarke du 6 octobre 1810 (copie
d’expédition, S.H.D, D.A.T., 17 C 323).
3
Lettre de Napoléon à Clarke du 13 février 1811 (copie d’expédition, S.H.D, D.A.T., 17 C 324).
4
Lettre de Napoléon à Clarke du 19 avril 1811 (Correspondance 17630 ; copie d’expédition, S.H.D, D.A.T., 17
C 324)
5
Lettre de Napoléon à Clarke du 8 juin 1811 (copie d’expédition, S.H.D, D.A.T., 17 C 324)
6
Lettre de Napoléon à Clarke du 24 juin 1811 (copie d’expédition, S.H.D, D.A.T., 17 C 324)
7
Lettre à Lacuée, du 2 janvier 1812, n° 29642.
8
Lettre de Napoléon à Clarke du 9 janvier 1812, n° 29703
9
Lettre de Napoléon à Berthier du 16 janvier 1812, n° 29762.
10
Parrallélement à la mise sur pied de la Grande Armée, Napoléon organise la garde nationale destinée à ne pas
sortir de France et le cas échéant à servir de réserve pour la Grande Armée ou l’armée d’Espagne (voir
notamment les lettres nos 29799, 29824, 29825).
Le 3 mars, dernière étape de cette longue mise en place, et notamment pour permettre
l’intégration des contingents alliés, Napoléon instruisit Berthier que les corps d’observation
étaient supprimés et qu’à compter du 1er avril, on utiliserait des numéros pour les identifier1.
L’armée, dite « des Vingt Nations » était déjà au centre de l’Allemagne. En juin, elle était
prête à entrer en campagne et comptait 680 145 hommes.
Avec cette (très) Grande Armée, Napoléon inaugura une nouvelle forme
d’organisation fondée sur le groupement de plusieurs corps sous le commandement d’un
général en chef.
À l’entrée en campagne, trois grandes masses avaient été formées :
- 1er, 2e, 3e corps, garde impériale, 1er et 2e corps de cavalerie, sous l’autorité directe
de Napoléon ;
- 4e, 6e corps et 3e corps de cavalerie sous les ordres du vice-roi d’Italie, Eugène de
Beauharnais ;
- 5e, 7e, 8e corps et 4e corps de cavalerie, sous les ordres du roi de Westphalie,
Jérôme Bonaparte.
Ces masses étaient complétées par deux flancs gardes : le 10e corps de Macdonald et le
corps autrichien de Schwarzenberg.
Le système des corps d’armée avait été esquissé sous le Consulat et avait pris toute sa
dimension lors de la campagne de 18052. L’objectif de Napoléon était qu’ils puissent avoir
une autonomie et une capacité de résistance suffisantes pour manœuvrer isolément mais qu’au
moment opportun, ils puissent être réunis pour obtenir un avantage décisif sur le champ de
bataille. Ce système avait prouvé son efficacité lors des campagnes de 1806 à 1809 et n’avait
pas connu depuis de réelle évolution.
En 1812, les effectifs de la Grande Armée et les distances séparant les unités rendirent
nécessaire un changement d’organisation, presque d’échelle. Les armées auxiliaires (Eugène
et Jérôme) étaient censées permettre à la masse principale d’évoluer sans craindre pour ses
flancs ni ses arrières. Napoléon, durant les premiers jours de la campagne, les utilisa à des
feintes ou des démonstrations pour tromper les Russes, et les forcer à se placer dans une
situation qui devait faciliter la tâche de l’armée principale3.
Une fois la campagne engagée l’organisation de la Grande Armée évolua. Suivant les
besoins et les nécessités, des divisions furent détachées du corps auquel elles étaient affectées
et placées dans un autre4. De même, un corps provisoire put être constitué pour optimiser les
manœuvres stratégiques.
Le système de départ fut complètement réformé début juillet. Napoléon dut s’adapter
aux insuffisances des commandants d’armée. Ainsi Jérôme dut confier le commandement de
son armée à Davout5 tandis qu’Eugène perdait le commandement du 6e corps au profit
d’Oudinot6.
1
Lettres de Napoléon à Berthier du 3 mars 1812, n° 30111
2
Voir l’étude réalisée par Gabriel Madec dans le volume 5 de cette Correspondance générale, p. 961 et
suivantes.
3
Colonel Camon, La guerre napoléonienne, précis de campagnes, préfacé par Jacques Garnier, réed. Librairie
historique Teissèdre, 1999, p. 281.
4
Voir les lettres nos 31421, 31518 et 31531 qui montrent par exemple les changements d’affectation de la
division Claparède.
5
Voir notamment n° 31243.
6
D’après le Lt-colonel Sauzey (Les Allemands sous les aigles françaises. V. Nos alliés Bavarois, 1910, Librairie
militaire R. Chapelot et Cie, p. 216) c’est après la revue passée par Napoléon dans les environs de Vilna que le
corps bavarois de Gouvion Saint-Cyr fut retiré du commandement d’Eugène. La correspondance publiée ci-
dessus (n° 31238, 31247) montre qu’Eugène conserva son autorité sur le 6e corps au moins jusqu’au 19 juillet.
Le 3 août le transfert fut effectif et le 6e corps passe sous le commandement d’Oudinot. (voir ci-dessous, n°
31399).
Par la suite les opérations entraînèrent le regroupement des forces. À Vitebsk, le 4e
corps d’Eugène intégra le gros des forces françaises, puis à Smolensk c’est Davout qui opéra
son regroupement. Après le 20 août, le schéma classique des corps d’armée fut remis en
place. Si la recherche de la bataille décisive resta le but fondamental de l’action de Napoléon,
les effectifs, le terrain d’opération et la stratégie n’étaient alors plus les mêmes qu’à l’entrée
en campagne. Du système des armées mis en place en juin, seules les deux armées de flancs
garde (Macdonald renforcé d’Oudinot et Gouvion Saint-Cyr au Nord et Schwarzenberg et
Reynier au Sud) remplirent parfaitement leurs fonctions de couverture des ailes.
Napoléon innova sous la pression de la force qu’il avait regroupée. Il ne pouvait, en
théorie, entrer personnellement dans tous les détails des mouvements et de l’administration.
L’inexpérience des commandants d’armées, la logistique bien trop lourde à mettre en place
pour de telles masses en déplacement permanent, ainsi que les lacunes du renseignement
entrainèrent l’échec du système1 qui en définitive n’avait été qu’esquissé.
François Houdecek
1
Jacques Garnier, « 1810 : vers un changement de stratégie militaire », in 1810, le tournant de l’Empire, Actes
du colloque du 8 et 9 juin 2010, Nouveau Monde édition/Fondation Napoléon, Paris, 2010, p. 398.
L’ordre de bataille que nous reproduisons ici est la transcription en organigramme du
livret de situation de l’Empereur rédigé à Vitebsk le 1er août 1812. Il est conservé au Service
Historique de la Défense de Vincennes sous la cote C2 701. Photographie plus ou moins
précise, il présente les commandements et la composition de la Grande Armée choisis par
Napoléon au moment de l’entrée en campagne.
Ce livret de situation est la compilation par les services du major général1 des états
datés du 25 mai au 1er août fournis par les commandants des corps d’armée. Ce document de
plusieurs centaines de pages donne l’état nominatif et numérique de tous les personnels
administratifs ou militaires2 employés dans les corps et les places relevant de la Grande
Armée. En principe établi tous les 15 jours, il est complété par les feuilles d’appels qui
parviennent au quartier général impérial. En période d’opérations il est donc plus un état
nominatif que numérique. Loin d’être un document figé dans le temps, il est évolutif. Les
changements d’affectation des généraux ou des unités, les morts, les congés, certains
mouvements et d’autres détails y sont portés à l’encre rouge au fur et mesure des évolutions et
ce jusqu'à l’établissement du livret suivant. Mais la qualité du document dépend des
informations fournies par les commandants de corps d’armée. Lorsqu’ils tardent trop à fournir
leurs situations l’Empereur ne manque pas de leur en faire le reproche. Si le cadre général est
imprimé sur ordre de Napoléon, en revanche la standardisation met en lumière le manque
d’uniformité dans la composition des états-majors et dans l’administration des corps ainsi que
certaines approximations dans leurs effectifs.
1
En temps de paix ce livret est rédigé par le ministère de Guerre (voir la lettre de Napoléon à Clarke du 3 janvier
1812, n° 29644, où Napoléon demande la première rédaction d’un état de la Grande Armée en constitution). En
période d’opération, Clarke reste chargé d’établir ceux des divisions militaires et des réserves.
2
Nous avons transcrit le plus fidèlement possible les noms propres figurant sur le livret de situation, en en
corrigeant au mieux l’orthographe. Devant l’immensité de la tâche nous n’avons pas pu vérifier toutes les
orthographes et si erreur il y a, elle a été commise par les secrétaires du XIX e siècle.
Abréviations et symboles
er
Napoléon I
Corps d’armée
Corps d’armée
Corps d’armée
Corps d’armée
LA MAISON DE L’EMPEREUR1
Placé dans son entourage immédiat, le cabinet est la véritable cellule de travail et de
renseignements de l’Empereur. Il regroupe les secrétariats dont la mission principale est
l’élaboration et la rédaction des ordres et instructions. Méneval est chargé de la
correspondance impériale. Le cabinet possède également un service d’espionnage, dirigé par
Lelorgne d’Ideville, chargé de la collecte de renseignements, et un bureau topographique,
sous la direction de l’ingénieur géographe Bacler d’Albe (deux adjoints l’assistent), chargé
entre autres des relevés de terrain et de la cartographie.
1
Ce chapitre consacré à la Maison de l’Empereur a été réalisé en collaboration avec Pierre Branda, auteur de
Napoléon et ses hommes. La Maison de l’Empereur, Fayard, 2011.
Napoléon
Cabinet de l’Empereur
Secrétaire du cabinet
Aides de camp Méneval/Mounier/De Ponthon
(J.A.B.) Law de Lauriston - Lebrun - Haxo Cabinet topographique
Equipages
Mouton - Rapp – Ségur - Durosnel C.Esc Bacler d’Albe
Van Hogendorp - comte de Pac - Sanguszko Renseignements
Lelorgne d’Ideville
Officiers d’ordonnance Interprète Chambellans
Gourgaud - Montmorency - Montaigu Gal Sokolnicki
Christin – Le Clément de Taitegnies - Desaix
De Caraman - Moreton de Chabrilland Service
Mortemart de Rochechouart - Atthalin de la bouche
D’Hautpoul - Galz de Malvirade
(A.J.A.) Law de Lauriston - Pr. d’Arenberg
Service
Equipage de campagne de la chambre
(selles et attelages)
Piqueurs
Sous piqueurs
Pages
Ecuyers
Général écuyer Cdt. : Gal Fouler
1
Voir la lettre du 14 janvier 1812 à Duroc (n° 29749)
nécessite donc une organisation très importante. Les voitures et les chevaux appartiennent,
dans la mesure du possible, aux écuries de la Maison. Le logement est préparé par les
fourriers du palais. En toutes circonstances, l’office se procure les victuailles destinées à
l’Empereur tandis que la cuisine prépare ses plats. La sûreté rapprochée de Napoléon est
assurée par des détachements spéciaux de la Garde (gendarmes d’élite, chasseurs à cheval,
grenadiers…). Le cabinet et tous les domestiques de la Chambre font également partie du
voyage. Enfin, élément essentiel, une partie du Trésor de la couronne suit le convoi.
Jamais Napoléon n’emmena autant d’équipages avec lui que pour la campagne de
Russie : 600 hommes, 500 chevaux et pas moins de 50 voitures comme en témoigne la note
sur la composition des équipages reproduite en annexe. Rien ne fut oublié, à l’exemple des
vins et alcools. Les fourgons impériaux contenaient au départ de Paris pas moins de 3 464
bouteilles de vins et liqueurs, 155 kilos de gruyère, neuf gros sacs de café, 230 litres de
vinaigre, 36 kilos de chocolat, 227 kilos de gros lard ou encore 50 kilos de moutarde 1. Parmi
les milliers de bouteilles figuraient 422 bouteilles de Chambertin et 257 bouteilles d’eau-de-
vie. Grâce à sa Maison, l’Empereur resta servi et la plupart du temps logé comme un
souverain en dépit des circonstances. S’il marcha quelques fois dans la neige à côté de ses
hommes, il fut très loin de partager leur quotidien. La troupe maugréa sans doute devant ce
spectacle inconvenant. Se rendant compte de son erreur, Napoléon ordonna l’année suivante
de former des équipages plus simples.
L’ÉTAT-MAJOR GÉNÉRAL
Ce que l’état-major personnel de Berthier n’est pas en mesure d’accomplir est géré par
un personnel nombreux composé des adjudants commandants et de cinquante-huit officiers du
grade de colonel à celui de lieutenant. Ils animent une série de bureaux chargés de la gestion
des mouvements, des effectifs, de la police, des évacuations…
1
A.N. O2 16, folios 346 à 354.
2
Lettre 29859.
3
Dont fait partie le célèbre mémorialiste peintre et alors général du génie Lejeune.
En plus des services de bureaux, l’État-major général regroupe un certain nombre de
services techniques notamment le service topographique de l’armée dirigé par le général
Sanson qui a sous ses ordres les indispensables ingénieurs géographes dirigés par le chef de
bataillon Boclet.
Les états-majors généraux des armes de soutien (artillerie et génie), complètent l’État-
major général de l’armée.
L’artillerie est commandée en chef par le général La Riboisière, premier inspecteur
général de l’arme. Son chef d’état-major est le général Charbonnel. Ils sont assistés par le
colonel Marion, nommé sous-chef d’état-major, ainsi que 11 adjoints, chefs de bataillon ou
capitaines. Relèvent de l’artillerie :
- les équipages de ponts1 qui sont dirigés par le célèbre général Éblé,
- les équipages de sièges de Magdebourg et Dantzig, commandés respectivement par
les généraux Taviel et Darancey,
- l’artillerie dans les places et dépôts de communications.
L’état-major général du génie est dirigé par le général Chasseloup-Laubat, directeur
général du génie de l’armée d’Italie. Son chef d’état-major est le colonel Liédot, qui sera tué
devant Vitebsk le 27 juillet, et sera remplacé par le directeur du parc Puiniet de Montfort2.
L’état-major du génie est complété de 9 adjoints du grade de colonel à celui de lieutenant.
Nempde-Dupoyet sous-directeur du parc du génie au début de la campagne passe directeur
après Vitebsk. L’encadrement du parc est complété de 2 capitaines adjoints.
Enfin, des troupes sont affectées à la sécurité du quartier général impérial3 :
- le bataillon de Neufchâtel4,
- les guides de l’état-major général,
- la gendarmerie impériale.
1
Voir ci-dessous la composition complète des équipages de pont et de siège.
2
Les mémoires de Puiniet de Montfort sur la campagne de 1812, sont en cours de publication par François
Houdecek et Michel Roucaud.
3
Des détachements des troupes de ligne peuvent être affectés à la sécurité du quartier général impérial ainsi à
Moscou le 25 septembre des détachements des 2e d’infanterie badois, des dragons saxons (régiment Albrecht),
du 28e chasseurs ou des chasseurs polonais assurent la garde rapprochée des membres de l’État-major général.
(S.H.D., D.A.T. C² 523).
4
Formé en 1807, le bataillon de Neufchâtel est rappelé d’Espagne pour prendre part à l’expédition de Russie.
Resté en Prusse à l’été, il arriva le 7 octobre à Smolensk. Le bataillon tint garnison dans la ville avec le corps de
Victor jusqu’au passage de la Grande Armée en retraite le 14 novembre. Il participa ensuite aux batailles de
Krasnoé et de la Bérézina, marchant avec la jeune garde (Alfred Guye, Le bataillon de Neuchâtel, dit des
Canaris, au service de Napoléon, 1807-1814, À la Baconnière, Neuchâtel, 1964, p. 162). Il est à noter que
Martinien (A. Martinien, Tableaux par corps et par batailles des officiers tués et blessés pendant les guerres de
l’Empire (1805-1815), Paris, Éditions militaires européennes, sans date, p. 496) parle d’un capitaine Jeanrenaud
blessé à la Moskowa.
Major général Cabinet du major général
Aides de camp du
major général Mal Alexandre Berthier Ord. Secrétaire intime : Le Duc
Lejeune – Flahaut – Pernet C.E.M. Bailly de Monthion Chargé du mvt. : Salamon
Montesquiou-Fezensac (R.A.J.) Cdt petit Q.G. Gal Guilleminot I.a.R. : Denniée fils
D’Astorg – Bongars C.d.G. : Guillabert/Ravenel
Montesquiou-Fezensac (A.A.A.) Ingénieur-géo. : Sion
De Noailles – Lecoulteux Commandant du G.Q.G Vmstr : Ph. Rieggert
Gal A. de Caulaincourt Employé près Berthier :
Service topographique Gal Girardin
Gal Sanson / C.Bat Boclet Adjudant comandant
Ingénieurs géographes Puton - Simonin - Aubert
Michal La Bretonnière
Pr. Hohenzollern-Hechingen
E.M. Génie
Gendarmerie impériale Gal Chasseloup
Falkowski - Pinthon - de Fernig
Gal Lauer Théry - Dupuy de Saint-Florent C.E.M. : Cel Liédot
Vaguemestre général Meynadier - Hulot d’Osery - Loriné Dir. Parc : Cel Monfort
Lt. Coutant
Force publique
Officiers « à la suite »
Weber
Généraux : Rapp - Milhaud
Administration du quartier gal impérial Baraguey d’Hilliers E.M. Artillerie : Gal La Riboisière
Ordonnateur en chef : Joinville Lanchantin - Heyligers C.E.M. : Gal Charbonnel
Inspecteur aux revues : Vilain Franceschi - Bertrand Parc : Col Neigre
Service de santé : Chardel (méd.) ; Barthiez - de Saint Hilaire Ponts : Gal Eblé
Saulnier/Demarbaix (chir.) ; Ruchet (pharm.) Lambert - Jalras - Corsin Equipage de siège : Dantzig : Gal Darancey
Services : Duloir (v.pain) ; Accoyer (v.viande) Normand - Godard - Fabre Magdebourg : Gal Taviel
Thévenard (fourrages) Evers - Margaron Artillerie des places et dépôts
Cavalerie
9e corps Mal Murat
1er corps 4e corps J. Bonaparte 10e corps
Mal Victor C.E.M. : Belliard
Mal Davout Pr. Eugène Mal Macdonald
1er corps
5e corps Gal Nansouty
6e corps
Pr. Poniatowski Corps prussien 11e corps
2e corps Gal De Grawert Mal Augereau
Mal Oudinot Gal Gouvion St-Cyr 2e corps
Gal Montbrun
7e corps
Gal Reynier Division Princière
Corps autrichien Gal Carra St-Cyr 3e corps
3e corps
Pr. Schwarzenberg Gal Grouchy
Mal Ney
8e corps
Gal Vandamme Division danoise 4e corps
Gal Ewald Gal Latour Maubourg
ADMINISTRATION GÉNÉRALE
Le troisième organisme qui peut être rattaché au quartier général impérial -sans en
faire directement partie- est constitué par les services administratifs. En partie formé d’agents
civils, qui sont placés sous la direction de l’intendant général de la Grande Armée le général
Dumas qui a succédé à Daru le 25 février 1812. Les ordonnateurs et commissaires des guerres
ont été désignés en janvier 18121 et doivent avoir rejoint leur poste en mars2. Les services de
l’intendant sont divisés en 4 sections : subsistances, hôpitaux, équipages et secrétariats
(personnel, habillement, fonds). Chacune de ces sections est gérée par un ordonnateur ou un
commissaire des guerres.
La « direction territoriale » gère les places et dépôts rattachés à la Grande Armée3.
Le quartier général impérial dispose de sa propre administration dirigée par
l’ordonnateur Joinville qui est susceptible en cas de besoin de remplir les fonctions
d’intendant général.
1
Lettre à Lacuée du 5, 23 janvier 1812
2
Lettre à Lacuée du 7 mars 1812
3
Claude Chambon qui reste porté sur les états a obtenu un congé d’un an en février 1812, il reprendra du service
en 1813.
Subsistances Inspecteur aux revues
Jacqueminot (ord.) Inspecteur en chef : Vienot-Vaublanc
C.d.G. Duplaa/Delaunay Sous-inspecteur : Drolenvaux
2 adjoints Habillement : Vilain
Inspecteur des réserves de cavalerie :
Hôpitaux
Lamer
Ricard (ord.)
C.d.G. Petitod
2 adjoints
Subsistances
Equipages Intendant général (régisseurs)
Cetty (C.d.G.) Gal Dumas vivres-pain : Bagieu/Teubell
2 adjoints Payeur : Bernard vivres-viande : Valette
fourrages : Aumont
Secrétariats
Chef : Combes (ord.) Régisseur des hôpitaux
Personnel : D’Hervey (C.d.G.) Bourdin/Courtin
Habillement : Lajard (C.d.G.)/1 adj.
Fonds : Pichaud (C.d.G.)/2 adjoints
2 adjoints
Administration du Service de Santé
quartier général impérial Chirurgien chef : Larrey
Direction territoriale Joinville Médecin chef : Desgenettes
Chambon (ord.) Pharmacien chef : Laubert
LA GARDE IMPÉRIALE
INFANTERIE DE LA GARDE
Infanterie
Artillerie Adm. & Sout.
Mal Mortier Génie Gendarmerie I.a.R. : Lasalle
Gal Noury Gal
Nempde Gal Rouin
C.E.M. Meynadier C.E.M. C.Bat Sautereau C.d.G. : Delaneuville
3e XX Légion du
1re XX Mal Lefebvre
2e XX grand-duché
Gal
Delaborde 2nd : Gal Curial
Gal Roguet de Varsovie
C.E.M. Plendoux C.E.M. Boyer E.
Gal Claparède
C.E.M. Briatte
1re X 1re X Chasseurs à pied
Gal Berthezène Gal Boyeldieu Gal Boyer de Rebeval 1re X
4e voltigeurs 5e voltigeurs 1er voltigeurs 1er tirailleurs Gal Clopicky
Nagle Sicard Mallet Lenoir 1er chasseurs 2e chasseurs
6e voltigeurs : Rousseau Flanqueurs : Pompejac Gal Gros Maj Rosey
1er rgt. de la 2e rgt. de la
2e X Grenadiers
2e X Gal Michel (C.E.)
Vistule Vistule
Gal Lanusse Kasinowski Michalowski
Gal Lanabère
4e tirailleurs 5e tirailleurs 1er grenadiers 2e grenadiers 3e rgt. de la Vistule
Robert Hennequin C.Bat Lauréde Maj Harlet Fondzielski
Fusilliers cha. Fusilliers gre.
6e tirailleurs : Carrè 3e grenadiers
Vrigny Bodelin
Gal Tindal
Artillerie Chasseurs portugais
Artillerie Artillerie
Col Brumauld de Villeneuve Col Loulé
C.Bat Henrion 8e d’artillerie 13e, 14e cies Col Boulart
canonniers conscrits 4e cie 4e bat. du train 6e cie Nlle Garde 3e cie
Train 5e cie 7e bat. du train 2e cie Vlle Garde 1re, 2e, 3e, 4e cies Adm. & Sout.
C.d.G. : Michelet
Genie Génie Génie
Cpt Suhard Cpt Lucotte Cpt Fournier
CAVALERIE DE LA GARDE
1
Lettre à Bessières du 2 avril 1812, n° 30364.
2
Le 4e régiment de la légion de la Vistule ne rejoindra la Grande Armée qu’en novembre à Kovno.
3
Lettre de Napoléon à Berthier du 31 mai 1812 « portugais ».
4
Début août le régiment est encore en Allemagne, on le retrouve en octobre à Moscou (S.H.D., D.A.T., C 2 523)
5
À Vilna, la cavalerie de la Garde s’enrichira d’un 3e régiment de chevau-légers (décret des 5 et 7 juillet 1812).
6
Les 5es escadrons des deux régiments de chevau-légers ont été formés à partir de mars 1812, mais n’ont pas
rejoint en juin.
Cavalerie
Mal Bessières
C.E.M. Soulages
1re X 4e X
Gal Guyot Gal Krasinski
Chasseurs
Mamelouk 1er chevau-légers
à cheval
Kirmann Konopka
Lion
2e X 5e X
Gal Saint-Sulpice Gal Colbert
Dragons 2e chevau-légers
Letort Colbert (E)
3e X
6e X
Gal Walther
Gal Durosnel
Artillerie
Gal Desvaux de Saint-Maurice
1er art. à cheval 1er, 2e cies
7e bat. pal du train 2e, 3e cies
I.a.R. : Sabatier
C.d.G. : Charamond
La Garde comme tous les corps d’armée dispose d’artillerie répartie dans ses divisions. Si la
e
3 division est dotée d’artillerie de la jeune et vieille garde, les autres divisions sont en revanche
renforcées de régiments de la ligne. Pour l’essentiel l’artillerie de la jeune Garde est constituée en
réserve permettant de constituer une « grande batterie » les jours de bataille.
Un état du matériel de la Garde daté du 31 juillet 1812 1 dénombre un total général de 176
bouches à feux, 1 001 voitures, 57 829 coups d’obusiers et 1 224 000 cartouches d’infanterie.
1
L. G. F. Fabry, Campagne de Russie (1812), 11 août – 19 août, Paris, 1903, p. 347.
2
Les parcs (artillerie ou génie) permettent d’alimenter les unités en outils, poudres, munitions, etc… suivant les
besoins des unités.
Parc du génie
Davout est à la tête du 1er corps de la Grande Armée. Il est composé de 5 divisions1
d'infanterie, pour un effectif à l’entrée en campagne de 69 776 hommes sous les armes ce qui
en fait le corps le plus important de la Grande Armée.
Romeuf, chef d’état-major de Davout, est secondé de l’adjudant commandant Briatte,
sous chef de l’état-major général ainsi que par 6 capitaines adjoints d’état-major. Le quartier
général est commandé par le chef de bataillon Pariset. Sont portés à la suite de l’état-major du
1er corps : le général de brigade Beaupré, le général Pamplona, détaché au corps portugais du
2e corps ainsi que du général Roussel d’Hurbal, détaché à la division de cavalerie légère du 1er
corps de réserve.
Le dépôt général du 1er corps est à Dantzig sous les ordres du capitaine Simand.
XXX
Adm. & Sout. Service de santé
1er corps Artillerie : Gal Pernety I.a.R. : Delecourt Med. pal : Gilbert
Maréchal Davout ol
C.E.M. : C Gerdy Génie : Gal Haxo Gendarmerie Ord. : Boerio Chir. pal : Paulet
C.E.M. : Romeuf second : Gal Baltus C.E.M. Prévost de Vernois Gal Saunier C.d.G. : Thomas Pharm. pal : Bruloy
mstr
D.G. parc : Gal Jouffroy V : cpt. Servan Dir. hôpit. : Ducrost
2e X 2e X 2e X 2e X 3e chasseurs
2e X 1er chasseurs
Gal Gratien Gal Van Dedem Gal Desailly Gal Freiderichs Gal Teste Méda
Michault de
St. Mars
17e de ligne : Vasserot 33e de ligne : Pouchelon 12e de ligne : Thoulouze 85e de ligne : Piat 57e de ligne : Charrière
3e X
3e X 3e X 3e X 3e X Gal Guyardet
Gal Bonnamy Gal Dufour Gal Gérard E. Gal Leguay
61e de ligne : Bouge
30e de ligne 2e badois Rgt Joseph 2e inf.
48e de ligne Napoléon 21e de ligne 127e de ligne 108e de ligne
Buquet Bocklin Hessoise
Groisne
De Tschudy Fr. Teullé Schaeffer Achard
Gall
4e X
Artillerie Gal Longchamp
Artillerie Artillerie Artillerie
C.Bat Raindre C.Bat Cabrié
7e art. à pied 1re cie Col Pelgrin C.Bat Thévenot 111e de ligne : Juillet
7e art. à pied 2e cie 7e art. à pied 3e cie 7e art. à pied 9e cie
1er d’art. à chev. 7e cie
3e d’art. à chev. 5e cie 3e d’art. à chev. 4e cie 5e d’art. à chev. 2e cie
Ouvriers et gardes
Ouvriers et gardes
Artillerie
Ouvriers et gardes Ouvriers et gardes
1er pal du train 1re, 2e cie
9e pal du train 4e, 6e cie 1er pal du train 3e, 6e cie
C.Bat Klie
1er pal du train 1re, 4e cie
7e art. à pied 16e cie
Génie
Génie Génie Génie 6e d’art. à chev. 2e cie
Cpt Girardin
3e bat. de sapeurs 6e cie
Cpt Pontagny Cpt Teissier Cpt Mittiliot Ouvriers et gardes
5e bat. de sapeurs 5e cie 2e bat. de sapeurs 3e cie 9e pal du train 2e, 4e cies
12e bat. équipages 4e cie 5e bat. de sapeurs 9e cie
12e bat. équipages 4e cie 12e bat. équipages 1er, 3e cies 12e bat. équipages 4e cie Génie
Adm. & Sout. Cpt Finot
C.d.G. : Adm. & Sout. Adm. & Sout. Adm. & Sout. 2e bat. de sapeurs 5e cie Adm. & Sout.
Decrevecoeur I.a.R. : Marignier I.a.R. : Malraison I.a.R. : Albitte 12e bat. équipages 3e, 5e cies I.a.R. : Lemonier
C.d.G. : Jourdeuil C.d.G. : Sol C.d.G. : Burget C.d.G. : Fromentin
St. Charles
1
Spécificité des 1er et 2e corps, une partie des brigades se compose de 5 bataillons d’un même régiment dont le
e
6 est resté en Allemagne commandé par le major. Elles sont néanmoins commandées par un général de brigade.
Seuls 22 régiments sur les 138 que compte l’armée française sont à 6 bataillons, les autres restent à 5 bataillons
conformément au décret du 18 février 1808.
Réserve d’artillerie1 Parc d’artillerie
Col Bode Directeur : Col Saint-Vincent
1er d’artillerie à pied : 3e et 17e cies Sous-directeur : Maj François
7e d’artillerie à pied : 6e cie 1er bat. principal du train : 1re, 5e, 6e cies
9e d’artillerie à pied : 11e et 14e cies 3e bat. principal du train : 6e cie
Ouvriers d’art. : 7e cie 9e bat. principal du train : 1re, 2e, 3e, 4e, 5e, cies
Parc du génie Train des équipages
C.Bat Prost 12e bataillon : 1re, 3e, 4e, 5e, 6e cies
5e bat. de sapeurs : 8e cie Soldats d’ambulance : 3e cie
Train du génie : 1re cie
2e CORPS D’ARMÉE
Le 2e corps est commandé par le maréchal Oudinot. Il compte, au 1er juin, 37 139
hommes sous les armes. Ce corps a été formé en janvier 1812 par le dédoublement du corps
d’observation de l’Elbe. Si tous les corps ont une ou deux brigades de cavalerie légère, le 2e
corps compte en plus une division de cuirassiers (3e sous Doumerc) qui a été détachée de la
réserve de cavalerie.
Deux adjudants-commandants secondent le chef d’état-major : Grundler, sous chef
d’état-major, et de Bissy. Ils sont assistés de six capitaines adjoints. Le chef d’escadron
Duclos commande le quartier général.
1
En 1812, chaque division dispose d’une batterie à pied de 8 pièces (6 pièces de 6 et 2 obusiers) et une batterie à
cheval de 6 pièces (4 pièces de 6 et 2 obusiers). L’artillerie de chaque corps est complétée par une réserve de 2
batteries à pied et d’un parc pour approvionner les unités.
XXX
2e corps Adm. & Sout.
Service de santé
Maréchal Oudinot Med. pal : Caratéry
Artillerie : Gal Dullauloy Génie : Col Blein Gendarmerie I.a.R. : Barthe
C.E.M. Chir. pal : Cupiomont
Cdt en second : Aubry C.E.M. : Bodson C.Esc Ravier C.d.G. : Deschamps
Gal de Lorencez Pharm. pal : Reynaud
C.E.M. : Maj. Tamisier de Bar C.Bat Picot-Moras Vmstr : Lavidière
Dir. hôpit. : Delavacque
6e XX 8e XX 9e XX Cavalerie légère
Gal Legrand Gal Verdier
3e XX
Gal Merle 5e X
C.E.M. C.E.M. C.E.M. Cuirassiers Gal Castex
Adj.Cdt Montfalcon Adj.Cdt Nairaud Adj.Cdt Borelli
Gal Doumerc
C.E.M. 23e chasseurs 24e chasseurs
1re X 1re X Lanougarède Amiel
1re X Barthiez de St-Hilaire
Gal Albert Gal Raymond Vivès
Gal Amey 6e X
26e léger : Guéhéneuc 11e léger : Casabianca 1re X Gal Corbineau
3e Croate 4e Suisse
Gal Berkheim
2e X 2e X
Joly D’Affry 20e chasseurs e
7 chasseurs
Gal J.C. Moreau Gal Pouget 4e cuirassiers : Dujon Lelièvre de
St-Chamans
la Grange
2e X 8e chevau-légers
56e de ligne : Lejeune 2e de ligne : Wimpfen 2e X
Gal Candras Lubienski
Gal Lhéritier
3e X 2e Suisse
1er Suisse
Gal Maison 3e X Castella
Raguettly
de Berlens 7e cuirassiers : Dubois
Gal Valentin
19e de ligne : Aubry
124e
3e X 3e X
37e de ligne
Mayot
de ligne
Gal Coutard Gal Oullenbourg
4e X Hardyau
Gal Pamplona Artillerie 123e de ligne 3e Suisse 3e chevau-
14e cuirassiers
légers
3e Portugais
128e C.Bat Levis Avizard Thomasset Trip
Lebrun
de ligne 5e art. à pied 15e cie
Martigny Artillerie
Metzinger 3e d’art à chev. 1re cie
Artillerie
Artillerie Ouvriers 17e cie C.Bat Châteaubrun
3e bis du train det. 1re, 5e cie 7e art. à pied 4e cie C.Bat Norguet
C.Bat Bogaert 2ed’art. à chev. 5e cie 6e art. à chev. 1re, 3e cie
5e art. à pied 6e cie Génie Ouvriers 17e cie 8e bis du train det. 1re cie
3e d’art à chev. 6e cie Cpt Ripoud Lasalle 8 bis du train det. 3e, 5e cie
e 8e bis du train det. 2e, 6e cies
Ouvriers 17e cie 5e bat. de sapeurs 4e cie
3e bis du train det. 1re, 3e cie 6e bat. équip. militaires Génie
Génie Cpt Paulin Adm. & Sout.
Adm. & Sout. 1er bat. de sapeurs 5e cie
Cpt Coffinhal I.a.R. : Quérillac
I.a.R. : Marcotte 6e bat. équip. militaires 6e cie
3e bat. de sapeurs 4e cie C.d.G. : Cetty
Adm. & Sout. C.d.G. : Hubert Adm. & Sout.
I.a.R. : Jacquinet I.a.R. : Massabeau
C.d.G. : Garnier C.d.G. : Millouain
3e CORPS D’ARMÉE
4e CORPS D’ARMÉE
1
Avec les réorganisations de mi juillet, Junot passera à la tête du 8 e corps.
L’état-major du corps, dirigé par Dessolle, est complété des adjudants-commandants
Durieu (sous-chef d’état-major), Asselin et Bourmont. Le quartier général est commandé par
le chef de bataillon Tombes, et le général Plauzonne commande les troupes du quartier
général.
Le 1er dépôt du corps est à Glogau et est commandé par le chef de bataillon Girard, le
2e dépôt est à Thorn sous les ordres du chef de bataillon Lavergne.
Les bataillons des vélites du prince Borghèse et des vélites de la Grande-Duchesse de
Toscane sont attachés à ce corps. En juin, ils sont encore à Berlin.
XXX
Adm. & Sout.
4e corps I.a.R. : Labarrière
Pr. Eugène Artillerie : D’Anthouard Gendarmerie
Génie : Poitevin Ord. : Joubert
Vice-roi d’Italie Cdt en 2nd : Couin Lt. Christophle
C.E.M. : C.Bat Daulé C.d.G. : Siauve/Guillon/Lambert
C.E.M. : Dessole C.E.M. : C.Bat Berthier
Vmstr : C.Bat Collot
Cdt en 2nd : Junot
14e XX 15e XX
13e XX Garde Royale Cavalerie légère
Italiens
12e X
Gal Delzons Gal Broussier Gal Guyon
Gal Pino
C.E.M. Adj.Cdt C.E.M. Gal Lecchi C.d.G : Leflo
Boisserolle-Boisvilliers Adj.Cdt Blanquet C.E.M.
Ff. C.E.M.
Adj.Cdt Galimberti
Cpt Badalassi 9e chasseurs 19e chasseurs
Ste-Suzanne Vincent
1re X
1re X
Gal Alméras 1re X Infanterie 13e X
Gal Huard de St Aubin Gal Th. Lecchi
Gal Fontana Gal Villata
84e de ligne 8e léger 9e de ligne 18e léger C.d.G. : Montegazza
1er léger 2e de ligne Garde
Pégot Serrant Vautré Gaussard Vélites royaux
Della Forre Dulbois d’honneur 2e chasseurs 3e chasseurs
Bataglia Moroni italiens italiens
2e
X Banco Rambourg
2e X Rgt. Rgt. de
Gal Roussel Gal Bertrand de Sivray 2e X d’infanterie conscrits
Gal Guillaume Maj. Crovi Peraldi
92e de ligne 1er Croate Rgt Espagnol
35e de ligne Cavalerie
Lanier Sliwarich Joseph Nap. Rgt. Dalmate 3e de ligne
Penant
Tschudy Lorot Lévié Gal Triaire
3e X 3e X Dragons de Dragons de
Gal Pastol de Tussac 3e X
la garde la Reine
Gal Dembowski Jacquet Narboni
106e de ligne : L. Bertrand 53e de ligne : Grobon
3e léger : D’Arèse Artillerie
Artillerie Artillerie C.Bat Clémen
C.Bat Demay Artillerie
C.Bat Hermann Art. à pied
2e art. à pied 9e cie 2e art. à pied 7e cie C.Bat Milo Art. à cheval 1re, 2e cies
4e art. à chev. 2e cie 4e art à chev. 3e cie 1er art. à pied 14e cie Ouvriers 2e cie ; Train d’art.
Ouvriers 10e cie Ouvriers 10e cie 1er art à chev. 2e cie
7e bis du train det. 2e, 3e cies 7e bis du train det. 1re, 6e cies Ouvriers 2e cie Génie
Train 3e, 4e cies
Génie Génie Cpt Ruggierri
Cpt Repeccaud Génie 1er bat. de sapeurs italien 4e cie
Cpt Morlaincourt
1er bat. de sapeurs 7e cie 1er bat. de sapeurs 2e cie
Cpt Beleredi Adm. & Sout.
9e bat. équip. mil. 1re cie 9e bat. équip. mil. 3e cie 1er bat. de sapeurs 6e cie I.a.R. : Belfort
1er bat. équip. mil. 2e cie
C.d.G. : Gini
Adm. & Sout. Adm. & Sout. 1er bat. équip. mil. 1er, 3e cies
I.a.R. : Brission T. Adm. & Sout.
C.d.G. Dériard
I.a.R. : Magin I.a.R. : Fantuzzi Compagnie de marine
C.d.G. : Pichot C.d.G. : Barss Gendarmerie d’élite
6e CORPS D’ARMÉE
C’est en mars que le contingent bavarois prend le nom de 6e corps de la Grande
Armée. Il est commandé par le général Gouvion Saint-Cyr1 et fort de 24 727 hommes sous les
armes2. Par ailleurs, il faut ajouter au contingent bavarois les deux régiments de la 17e
division de cavalerie légère qui ont été détachés au 3e corps de la réserve de cavalerie.
XXX
6e Corps Adm. & Sout.
Gal Gouvion St-Cyr Ord. : Boehm
Artillerie C.d.G. : Foresti
C.E.M. : Albignac Génie
Gal von Colonge Vmstr : Maj von Douve
19e XX 20e XX
Cavalerie légère
Gal Deroy Gal De Wrede 21e X
C.E.M. C.E.M.
Gal Seydewitz
Maj Gravenreuth Col de Comeau
3e chev-légers 6e chev-légers
1re X 1re X Elbracht Dietz
Gal von Sieben Gal de Vincenti
22e X
1er de ligne 9e de ligne 2e de ligne 6e de ligne Gal Preysing
Ströhl La Motte Spauer Deroy
1er bat. léger : Gedoni 2e bat. léger : Wreden 4e chev-légers 5e chev-légers
Seyssel Maj. Gaddum
X2e 2e
X
Gal de Raglovich Gal Beckers
3e
X 3e X
Gal Rechberg Gal Dalwigk
8e de ligne 13e de ligne
Haussmann Schlossberg 5e de ligne 11e de ligne
6e bat. léger : Palm Habermann Dalwig
5e bat. léger : Buttler
Artillerie
Maj Lamey Artillerie
Batterie lég. de 6 : 1re, 3e cie Lt.Col von Zoller
Batterie à pied de 6 : 11e cie Batterie lég de 6 : 2e, 4e cie
Batterie à pied de 12 : 6e cie Batterie à pied de 6 : 5e, 8e cie
Train : 1re, 3e cie Batterie à pied de 12 : 4e cie
Train : 2e, 4e cie
Génie
Cpt Von Edlinger Génie
Adm. & Sout. Adm. & Sout.
Cpt Hazzi
C.d.G. Grunthaler C.d.G. : Amann
1
Lettre de Napoléon à Eugène du 8 fevrier, n° 29948.
2
Les régiments d’infanterie sont à 2 bataillons et un bataillon de dépôt de 1 224 hommes chacun, chacun étant
composé de 6 compagnies. Les régiments de chevau-légers sont à 1 068 hommes.
COMMANDEMENT DU ROI JÉRÔME1 : 5e, 7e ET 8e CORPS D’ARMÉE
5e CORPS D’ARMÉE
Le 5e corps est le corps polonais du grand-duché de Varsovie, il est commandé par le
prince Poniatowski et compte, au 1er juillet, 15 322 hommes sous les armes.
Le chef d’état-major Fiszer est secondé par l’adjudant-commandant Rautenbrauch et
quinze adjoints d’état-major.
.
XXX Artillerie & Génie
Gal Pelletier Adm. & Sout.
5e Corps Commandant le QG
Génie I.a.R. : Hryniewicz
(Polonais) Cdt en 2nd : Mallet Col Szumlanski Ord. : Wasilewski
Pr. Poniatowski C.E.M. artillerie
C.E.M. : Bureau topo. Quartier m. : Maj Axamitowski
Col Ridell
C.E.M. : Gal Fiszer C.Bat A. Potocki Lt.Col Alphonse Vmstr Gal : C.Bat Domanski
16e XX
18e XX
Gal Zayonchek 17e XX Cavalerie légère
C.E.M. Gal Kaminiecki
dt
Adj.C Weyssenhoff Gal Dombrowski C.E.M. 18e X
C.E.M. Adj.Cdt Wierzbicki
Adj.Cdt Cedrowski Gal Kamienski
1re X
1re X 4e chasseurs à cheval
Gal Mielzynski 1re X Dulfus
Gal Bieganski
Gal Axamitowski
3e de ligne 15e de ligne 19e X
2e de ligne 8e de ligne Gal Tyszkiewicz
Zakrzewkski Miakowski
1re de ligne 6e de ligne Krokowiecki Stuart
Malachowski Siorawski
2e X 1er chasseurs 12e lanciers
Prienwenbrowski Arzyscinki
Gal Piotrowski 2e X 2e X
Gal Zottowski Gal Grabowski
20e X
13e de ligne 16e de ligne
Zyrmiski Czartoryski
12e polonais Gal Sulkwowski
14e de ligne 17e de ligne Weissenhoff
Siemianowski Hornowski
5e chasseurs 13e hussards
Artillerie
C.Bat Sowinski Artillerie Artillerie Kurnatowski Folinski
Col Uszynski
Art. à pied 3e, 12e cies C.Bat Gugenmus
Ouvriers det. 3e cie Art. à pied ½ 3e, 4e, 5e cies
Art. à pied ½ 1re, 10e, 11e cies
Ouvriers det. 5e cie
Ouvriers det. 3e cie
Génie Génie
C.Esc Bulawicki Génie
Cpt Kado
Sapeurs ½ 3e cie Cpt Pradzynski
Sapeurs ½ 3e cie
Sapeurs ½ 3e cie
1
Note sur le livret de situation : « L’état-major de l’aile droite de l’armée est dessous sa majesté le roi de
Westphalie rentré dans ses états, le général Marchand passe au commandement de la 25e division d’infanterie les
5e et 8e corps passent sous les ordres du prince d’Eckmühl et le 7 e corps reste à Slonim pour couvrir le grand-
duché de Varsovie. »
7e CORPS D’ARMÉE
Le 7e corps est composé du contingent saxon. D’abord sous les ordres du général
saxon Edler de Lecoq, il est confié, en mars, au Français Reynier1 qui avait déjà commandé
des Saxons durant la campagne de 1809. Avec près de 20 000 hommes (17 188 sous les
armes), le contingent saxon représente les deux tiers de l’armée du royaume de Saxe à la fin
de 1810.2 Il est à noter qu’il compte également la brigade de cavalerie Thielman qui a été
détachée aux 3e et 4e corps de la réserve de cavalerie en avril 1812.
XXX
e
7 corps Adm. & Sout.
(Saxons) Génie Intendant (s.I.a.R.) : Ryssel
Artillerie
Gal Reynier Col Brulley des Hallières (fr.) C.d.G. : Albanico/Haelfig
C.E.M. (fr) : Adj.Cdt Gressot Lt.Col von Hoyer
Cdt en 2nd (sax.) Damm Médecin chef : Raschig
C.E.M. (sax) : De Langenau
21e XX
22e XX Cavalerie
Gal Edler de Lecoq
C.E.M. 23e X
Gal De Funck Gal von Gablenz
Lt.Col von Koppenfels
C.E.M.
Lt.Col von Zeschwitz
Rgt. de Uhlans du Rgt. de chevau-
1re X prince Clémens légers de Polenz
Gablenz Hann
Gal De Steindel 1re X
Gal De Klengel Rgt. de hussards
Rgt. du prince Rgt. du prince Engel
Frédéric Clemens
Boblick Mellentin Rgt. de
Rgt. du Roi
Niesemeuchel Artillerie
Bat de grenadier Göphardt
Vogel Batterie à cheval
Maj von Liebenau Rothe
Bat. de grenadier
Maj vonBrause
2e X
Gal De Nostitz
2e X
Rgt. du prince 1er léger Gal De Sahr
Antoine saxon
Ryssel Egidy Bat. de 2e léger
grenadiers saxon
Maj von Spiegel Tettenborn
Bat. de grenadier
Artillerie Maj. Anger
Maj von Grossman
1re batterie à cheval
1re batterie à pied Artillerie
Parc de division Maj Auenmuller
Sapeurs saxons 2e batterie à pied
3e batterie à cheval
Réserve d’artillerie
2e et 4e bat. à pied
Parc d’artillerie Lt.Col Hausmann
Train du parc Maj von Jennecker
Pontonniers
Équipage
1
Lettre de Napo à Berthier 3 mars 1812.
2
Commandant Sauzey, Les Allemands sous les Aigles françaises, vol. 3, Les Saxons dans nos rangs, Paris, 1907.
8e CORPS D’ARMÉE
XXX
Artillerie & Génie
8e corps Gal Allix Adm. & Sout.
(Westphaliens) C.E.M. Maj von Pfulh Gendarmerie I.a.R. : Dupleix
Gal Vandamme Cdt en 2nd le génie Cpt von Kalm Vmstr : Debiehl
C.E.M. : Revest Col Ulliac
Cavalerie légère
23e XX 24 XXe 24e X
Gal Hammerstein
Gal Tharreau C.d.G : Reiche
C.E.M. Gal Ochs
ol
C von Borstell C.E.M.
ol
C Humbert 1er hussards 2e hussards
Zandt Hessberg
1re X
Gal Damas 1re X Brigade de réserve
Gal Le Gras Wolff
2e de ligne 6e de ligne Garde Gardes du Chevau-légers
Chasseurs corps de la Garde
Fullgraff Ruelle 5e de ligne
carabiniers Lallemant Muller
Gissot
3e bat. léger C.Bat Hessberg
C.Bat von Hessberg Chasseurs
Maj Picot
1er bat. léger
2e X Grenadiers Tauschenplatt
Col Wickenberg Maj Muldner
7e de ligne 3e de ligne 2e X
Smallian Bernard Gal Danloup Verdun
2e bat. léger
Bödicker 1er de ligne 8e de ligne
Plesmann Bergeron
Artillerie
C.Bat Nummers Artillerie
Art. à pied det. 3e, 5e cie Art. à pied det. 3e, 6e cie
Train Artillerie légère
Train
1
Avec le départ de Jérôme Bonaparte, plusieurs officiers quittent la Grande Armée à sa suite. Ainsi Vandamme
et Pierre Chabert (un temps chef d’état-major du 8e corps) sont remplacés dans leurs postes par Junot et son état-
major.
COMMANDEMENT DU MARÉCHAL VICTOR : 9e CORPS ET 1re DIVISION DE
RÉSERVE
9e CORPS D’ARMÉE
Mis sur pied à partir du 3 avril1, le 9e corps est aux ordres du maréchal Victor. En juin
son état-major est à Berlin2 et il forme la seconde ligne la Grande Armée. Au 1er juillet, il est
fort de 33 190 hommes sous les armes dont 13 714 Allemands (26e division d’infanterie3 30e
et 31e brigade de cavalerie) et 7 489 Polonais4.
1
Voir lettre à Berthier du 3 et avril 1812, n° 30374.
2
Il sera début septembre à Vilna et fin septembre à Smolensk.
3
La brigade de Hesse est commandée nominativement par le prince Émile de Hesse. Ce dernier fit en réalité le
début de la campagne au sein de l’état-major de Napoléon. Il ne prit la tête de sa brigade que lors de la retraite.
4
La 28e division polonaise est composée de trois régiments rappelés d’Espagne pour prendre part à la campagne
de Russie.
5
Voir lettre n° 29638.
10e CORPS D’ARMÉE ET CORPS PRUSSIEN
Le 10e corps est commandé par le général Macdonald depuis le 30 avril1. Il est
composé des Polonais de la 7e division d’infanterie du général Grandjean. Macdonald exerce
également son autorité sur le corps prussien commandé par le général von Grawert. Ce dernier
a été mis à la disposition de Napoléon en vertu de l’accord franco-prussien de février 1812.
Frédéric-Guillaume III devait fournir à la France 20 000 hommes qui devaient rester réunis
dans un même corps et défendre les provinces prussiennes.
XXX
XXX
10e corps
Corps prussien Adm. & Sout.
Maréchal Macdonald
Grawert Ord. : Ribbentrop
C.E.M. : Terrier
Yorck Artillerie Génie C.d.G. : Reiche/Prescher
C.E.M. : Col von Roder Maj von Schmidt Maj Markof Altentein/Marck
7e XX Postes : Buchner
Gal Grandjean
C.E.M. Infanterie
Nowicki Cavalerie
Service de santé
Gal Maj von Kleist Gal Maj von Massenbach Chir : Boltzke/Buttner
1re
X C.E.M. Kyckpusch
Gal Ricard
3e X 2e X 27e X
Gal Bachelu Lt.Col von Horn Col De Kykbusch/Jenneret
Rgt. de hussards Rgt. de hussards
1er Westphalien 11e polonais 4e rgt 6e rgt n° 1 n° 3
Oskierka Clebowski Zielinsky Carnal Maj von Cosel Col von Eicke
5e rgt
Artillerie
Schmalensee
Farjous
1er art. à pied 6e cie
Artillerie
1er art. à cheval 1re cie
Maj von Fiebig I
En 2nd Maj von Fiebig II
Art. à pied : ½ batteries de 12 ;
Génie 4 batteries de 6
Riencourt Artillerie à cheval : 3 batterie
1er bat. de sapeurs 4e cie 5 colonnes de train
À compter du 1er juin, le maréchal Augereau est mis à la tête des quatre divisions de
réserve de la Grande Armée2 qui prend le nom de 11e corps seulement en juillet1. Il est
1
Voir lettre de Napoléon à Berthier du 30 avril, n° 30524.
2
Le corps de réserve de la Grande Armée fut mis sur pied à compter du mois de mai (voir notamment la lettre à
Clarke du 3 mai, n° 30564).
composé de demi-brigades provisoires, de régiments de marche et des régiments de conscrits
réfractaires2.
Ces troupes placées en réserve ont notamment un rôle de force de dissuasion contre
une éventuelle action de l’armée russe stationnées en Finlande.
XXX
11e corps Adm. & Sout.
Artillerie I.a.R. : Lecouturier
Maréchal Augereau Génie
Gal Bourgeat Ord. : Trousset
C.E.M. : Ménard Col Mutel
C.E.M. : Maj. de Coston C.d.G. : Rivaud
C.E.M. : C.bat. Treussart
Cdt en 2nd : Gal Gunkel
CORPS AUTRICHIEN3
Le corps autrichien est mis sur pied et intégré à la Grande Armée (sans en faire partie
réellement) suite au traité franco-autrichien du 14 mars 1812. François Ier devait réunir un
contingent de 30 000 hommes qui devaient restés groupés sous un commandement autonome.
Cet armée est composée de régiments polonais et hongrois, qui furent réunis en Galicie dès le
mois de mai.
1
Voir lettres de Napoléon à Berthier du 1er juin et 4 juillet, n° 30758 et 31098.
2
Les régiments de Belle-Île, de Walcheren, de l’île de Ré et de la Méditerranée.
3
L’état de situation du corps autrichien ne fait pas partie du livret de situation conservé au S.H.D., il a été
reconstitué avec l’étude autrichienne de Ludwig von Welden, Der fedlzug der osterreicher gegen Russland im
jahre 1812, Vienne, 1870.
XXX
Troupe d’état-major
Corps autrichien Parc et hôpital Oberlieutenant
Adm. & Sout.
Pr. Schwarzenberg Artillerie : Gal Schmelzern
Adj.Gal : Col von Gollner Baillet de Latour
C.E.M. Gal-Maj Stutterheim Gal Morchtenberg
Feld-Mal-Lt von Pfanzeltern
Division de santé Infanterie
Dragon
X 2e 2e X 2e X
2e X
Gal-Maj Gal-Maj Mohr Gal-Maj Wrede
Gal-Maj Pflacher
Hesse-Hombourg (Ph.)
Beaulieu Duka Warasdiner Riesch Levenehr
7e chasseurs dragons dragons
Kreutzer
Colloredo Hiller
Hesse-Hombourg Blankenstein hussards
hussards
3e
X Artillerie
Gal-maj Gal-Maj
Pr. A. von Liechenstein Wachter von Wachtenbourg
artillerie
Kirchenbetter Prezczinsky Manœuvre d’artillerie
grenadiers grenadiers
Génie
Esterhazy Davidovich Pionniers
Pontonniers
ARTILLERIE
1
Parc général d’artillerie
ol
Directeur : C Neigre
at
Sous-directeur :C.B Le Roy, Pano, Pyll, Jecquea
8 capitaines employés au parc
er e ie
1 d’artillerie à pied 10 c
e e ie
2 d’artillerie à pied 21 c
e e e ies
5 d’artillerie à pied 17 et 22 c
e e ie
9 d’artillerie à pied 8 c
e ies
Ouvriers d’artillerie 15 et 18 c
1
Les parcs de chaque corps (artillerie ou génie) permettent d’alimenter les unités en outils, munitions etc…
suivant les besoins des unités. Lorsque les corps se trouvent réunis, ils conservent leurs parcs respectifs mais
s’approvisionnent aux parcs généraux de l’armée.
Les équipages de ponts sont dirigés par le général Éblé. À l’entrée en campagne
compte tenu du nombre de cours d’eau à traverser, trois équipages sont constitués commandés
chacun par un chef de bataillon : Peyerimhoff (1er), Chapuis (2e) et Larue (3e). Sept capitaines
sont adjoints aux différents équipages qui serviront dès l’entrée en campagne pour la traversée
du Niémen sur trois ponts1 jetés dans la nuit du 23 au 24 juin 1812.
Équipage de ponts
al
G Eblé
C.E.M. Chapelle
at
Directeur : C.B Zabern
dt er at
C du 1 équipage : C.B Peyrimhoff
dt e at
C du 2 équipage : C.B Chapuis
dt e at
C du 3 équipage : C.B Larue
7 adjoints affectés aux équipages
er re e e ies
1 bat. de pontonniers 1 , 7 , 9 c
e e e e e e ies
2 bat. de pontonniers 2 , 3 , 4 , 5 , 6 c
e er e e e e e ies
8 bat. principal du train 1 , 2 , 3 , 4 , 5 , 6 c
e er e e e e e ies
9 bat. principal du train 1 , 2 , 3 , 4 , 5 , 6 c
e ies
Ouvriers d’artillerie 15, 18 c
Deux équipages de sièges ont été réunis à compter de janvier 18122 à Magdebourg et à
Dantzig.
1
Roger Martin, « Le passage du Niémen d’après les mémoires du temps », Revue du Souvenir Napoléonien, n°
405, p. 30-31.
2
Voir notamment les lettres nos 29629 et 29638.
Les trains des équipages furent militarisés en 1807, succédant ainsi à la compagnie
Breidt qui avait assuré cette mission essentielle qu’est le transport militaire. En vue de la
campagne de Russie, le train des équipages a connu de nombreuses réformes et
augmentations. Ainsi la confection et l’achat de voitures composant le train des équipages,
occupe une place importante dans la correspondance de Napoléon1. Les bataillons de train des
équipages étaient chargés de convoyer l’approvisionnement de l’armée, les effets
régimentaires mais également les effets personnels des officiers. L’équipage militaire du
quartier général, particulièrement important, emploie à lui seul 5 892 officiers et soldats ainsi
que 7 605 chevaux de trait.
e e e e e ies
2 bat. des équipages 3 , 4 , 5 , 6 c
e re e e ies
6 bat. des équipages 1 , 2 , 3 c
e e e e ies
9 bat. des équipages 4 , 5 , 6 c
e re e e e e e ies
10 bat. des équipages 1 , 2 , 3 , 4 , 5 , 6 c
e re e e e e e ies
14 bat. des équipages 1 , 2 , 3 , 4 , 5 , 6 c
e re e e e e e ies
15 bat. des équipages 1 , 2 , 3 , 4 , 5 , 6 c
e re e e e e e ies
16 bat. des équipages 1 , 2 , 3 , 4 , 5 , 6 c
e re e e e e e ies
17 bat. des équipages 1 , 2 , 3 , 4 , 5 , 6 c
e re e e ies
18 bat. des équipages 1 , 2 , 3 c
e re e e e e e ies
20 bat. des équipages 1 , 2 , 3 , 4 , 5 , 6 c
e re e e e e e ies
21 bat. des équipages 1 , 2 , 3 , 4 , 5 , 6 c
e re e e e e e ies
22 bat. des équipages 1 , 2 , 3 , 4 , 5 , 6 c
e re e e e e e ies
23 bat. des équipages 1 , 2 , 3 , 4 , 5 , 6 c
re e ies
Ouvriers du train des équipages militaires 1 , 2 c
re ie
Soldats d’ambulance 1 c
RÉSERVE DE CAVALERIE
L’état de situation dont nous disposons est celui du 15 juin. À cette date la concentration
des forces est en cours et tous les régiments2 ont encore des détachements en marche, à
l’image des escadrons de chevau-légers des divisions de cuirassiers qui sont toujours à Berlin.
Au début des opérations, les quatre corps de la réserve de cavalerie sont répartis dans les
corps d’armée et mis sous les ordres de leur commandant. Les 1re et 2e divisions (Nansouty et
1
Voir notamment les nos 30416, 30469 et 30700.
2
50 régiments de cavalerie (de ligne) sur les 88 que compte l’armée française sont engagés dans la campagne de
1812. Chaque régiment est à 5 escadrons (décret du 10 janvier), excepté les chevau-légers qui sont restés à 4
escadrons comme le prévoyait l’organisation de 1811. Le 5e escadron est celui de dépôt permettant ainsi de
recevoir et instruire les conscrits. Un escadron a un effectif théorique complet de 250 hommes, ce qui devait
assuré pour Napoléon un effectif de 850 à 900 sabres par régiment les jours de bataille (lettre de Napoléon à
Maret, 31 décembre 1811, Correspondance, n° 18403, Archives du Ministère des Affaires étrangères, M.D,
France, vol 1790, fol. 19.)
Montbrun) restent sous les ordres de Murat dans la masse principale, le 3e corps (Grouchy) est
affecté au corps du prince Eugène et le 4e à celui de Jérôme.
La cavalerie française est, au début des opérations, bien plus importante que celle de
l’armée russe. Mais dès les premières semaines, le rapport de force s’inversera. Les conditions
climatiques, les lacunes d’approvisionnement, les avances rapides sur de mauvaises routes, la
mauvaise gestion de Murat… entraîneront dès avant la retraite d’énormes pertes en chevaux.
XXX
1er corps Adm. & Sout.
Service de Santé Ord. : Clapier
de cavalerie Méd. : Forneri Dir. hôp. : Demars
Artillerie
Gal Nansouty Chir. : Bureau
C.E.M. : Maj Chopin Vivres-pain : Paris
Adj.Cdt Martial Thomas Phar. : Malapert Vivres-viande : Fournier
Fourrages : Doisy
1re XX 1re XX 5e XX
de cavalerie Légère de cuirassiers de cuirassiers
Gal Bruyères Gal Saint-Germain Gal Valence
C.E.M. C.E.M. C.E.M.
Adj.Cdt Tavernier Adj.Cdt Delaville Adj.Cdt Rossignol
3e X 1re X 1re X
Gal Jacquinot Gal Bruno Gal Reynaud
9e chevau- 2e cuirassiers
7e hussards 6e cuirassiers
légers Rolland
Eulner Martin
Gobrecht
4e X 2e X 2e X
Gal Piré Gal Bessières Gal Dejean
2e XX 2e XX 4e XX
de cavalerie légère de cuirassiers de cuirassiers
Gal Sebastiani Gal Watier Gal Defrance
C.E.M. C.E.M. C.E.M.
Adj.Cdt Bylandt Adj.Cdt Dupont d’Herval Adj.Cdt Mergez
2e X 1re X 1re X
Gal Saint-Géniès Gal Beaumont Gal Bouvier des Éclaz
7e X 2e X 2e X
Gal Burthe Gal Dornès Gal Chouard
16e X 3e X 3e X
Gal Subervie Gal Richter Gal Paultre
4e chevau-
2e chevau- 1er cuirassiers légers
1er Uhlans 3e chasseur 10e cuirassiers
légers Clerc Guesnon
prussiens wurtemberg. Franck
Berruyer Deschamps
De Werder Waldburg
10e hussards polonais
Vuinski Artillerie Artillerie
C.Esc Romangin C.Esc Marthez
Artillerie 1er art. à cheval 1re et 4e cies 2e art. à cheval 1re et 4e cies
Cpt Martinot 11e bat. bis du train 2e cie 11e bat. bis du train 4e cie
4e art. à cheval 1re cie Ouvriers/Grades d’art.
1er bis du train 3e cie
Adm. & Sout.
Adm. & Sout. I.a.R. : Chauvin
I.a.R. : Barberot
Adm. & Sout.
I.a.R. : Bremont C.d.G. : Vallongue
C.d.G.: Debry
C.d.G. : Emery
XXX
3e corps
de cavalerie Adm. & Sout.
Artillerie
Gal Grouchy Ord. : Boileau
C.E.M. : Maj Griois I.a.R. : Curial
Adj.Cdt de Jumilhac
3e XX
6e XX de cavalerie légère
de cavalerie
Gal Chastel
Gal La Houssaye C.E.M. Lacroix
C.E.M. Laforce
10e X
Gal Fr. J. Gérard
1re X
Gal Thiry
6e chasseurs 25e chasseurs
Le Dard N.Fr. Christophe
7edragons 23e dragons
Sopransi Briant
11e X
Gal Gauthrin
2e X
Gal Séron 6e hussards 8e chasseurs
Valin Ed. Périgord
4e XX 7e XX
de cavalerie légère de grosse cavalerie
Gal Lorge
Gal Rozniecki C.E.M. Castel
C.E.M. Szumlawski Hoyer
adjoint westphalien
1re X
28e X Gal Thielmann
Gal Dziewanowski
Gardes Cuirassiers
2e lanciers 7e lanciers du corps de Zastrow
polonais polonais De Leyser Trützschler
Piasecki Zawadzki 14e cuirassiers polonais
11e lanciers polonais Matadem
Potocki
2e X
29e X Gal Von Lepel
Gal Turno
1er cuirassiers 2e cuirassiers
3e lanciers 15e lanciers westphaliens westphaliens
polonais polonais Gilsa Bastineller
Radzymin Pac
16e lanciers polonais
Tarnowski Artillerie
C.Esc Mouillet
Art. Westphalienne 2e cie
Art. Saxonne 2e cie
Artillerie
C.Esc Schwerin
Art. polonaise 3e et 4e cies
Train Adm. & Sout.
I.a.R. : Goeury
C.d.G. : Huhne
Adm. & Sout.
I.a.R. : Radziciowski
C.d.G. : Garlicki
PLACES ET DÉPÔTS
Les arrières de la Grande Armée sont organisés autour des places qui forment les
dépôts des régiments engagés en Russie. Les places les plus importantes possèdent leur propre
garnison à l’image de Dantzig. Mais pour la majorité, les garnisons sont constituées de
troupes de réserve appartenant aux 9e et 11e corps ainsi que des dépôts généraux des corps
engagés sur le front.
Sur les arrières se trouvent également le corps auxiliaire danois et la division princière1
rattachée à la 32e division militaire. Ils sont placés sous les ordres du général Carra Saint-Cyr
qui commande à Hambourg. Les anciens départements hollandais ont été renforcés pour lutter
contre la contrebande sur les côtes mais surtout pour contrer un éventuel débarquement
anglais. Pour partie la division princière est positionnée dans les places de la Baltique en vue
d’une éventuelle opération russo-suédoise.
1
Une partie de ces troupes rentreront dans la composition de la division Loison (4 bataillons du 29e de ligne, 2
du 113e, 1 du 3e, 2 du régiment de Francfort, le régiment des duchés de Saxe, les 5 e et 6e de la Confédération du
Rhin, plus 4 escadrons de dragons et hussards de la garde napolitaine) envoyée en décembre au devant de la
Grande Armée en retraite.
32e division militaire Division Danoise
Commande également
Gal Carra St-Cyr
Gal Ewald
Généraux Division princière Adj.Cdt
Gérit / Vachot / Lauberdière Adj.Cdt Boyer Pr. de Holstein Beck
1re X 1re X
7e cohorte de la
Gal Osten Gal Wegener
garde nationale de 1er ban
Infanterie
Rgt n° 4 Rgt n° 5 Inf. légère de
9e chevau-légers Maison ducale Maisons Anhalt Rgt. d’Oldenbourg Schleswig et de
dépôt de Saxe et de la Lippe Holstein
Rgt. n° 6
Cavalerie
11e bat. de vétérans Maisons de Schwartzbourg,
Waldeck et Reuss
4e, 5e, 6e cies Rgt. de hussards 3e rgt de Berg
Hoffmeyer Boisdavid
Cie de réserve départementale 2eX
Ems supérieur Gal Anthling 2e X
Bouche de la Weser Rgt d’infanterie Rgt d’infanterie Gal Dorrien
Bouche de l’Elbe du grand duché du grand duché
Infanterie
de Wurtzbourg de Franfort
Artillerie Cavalerie de Wurtzbourg
Rgt. de la Reine Rgt. de Sionie
Col Jacquesson
1er art. à pied 5e, 6e cie Rgt. de Schleswig Rgt. de Holstein
Canonniers gardes-côtes
Cavalerie
Génie Chasseurs de Rgt. de cavalerie
C.Bat Vinache Schleswig de Holstein
Magdebourg : au 1er août, lieu de garnison d’une partie des troupes d’Augereau : 11e,
12 et 17e demi-brigades, régiments de Walcheren, Belle-Île et de Ré ; 9e d’artillerie à pied,
e
ainsi que des isolés des différents corps soit plus de 14 000 hommes.
Dantzig1 : au 16 juillet, sont stationnés dans la place, les régiments composant la 26e
division d’infanterie (infanterie et cavalerie de Berg et de Bade), le régiment n° 5 de la
division princière, 3 compagnies du 5e d’artillerie à pied ainsi que la 18e compagnie du 8e, des
détachements d’artilleries polonaise, bavaroise et wurtembergeoise. Dantzig est également le
dépôt général du 1er corps (une partie est détachée à Stettin), de la Garde, du 17e équipage de
la flottille, du bataillon de l’Escaut (marine) et du 20e bataillon des équipages. La garnison
compte en tout plus de 14 000 hommes sous les armes
Stettin : est au 15 juillet le dépôt général du 1er corps d’armée (détachée de Dantzig)
ainsi que le lieu de garnison du 126e de ligne (12e division, 9e corps) et de plusieurs
détachements des 9e et 11e corps. Total de la garnison : 3 214 hommes sous les armes
Hanovre : est le dépôt général de la cavalerie, il est commandé par le général Bourcier.
Au 1er août le dépôt est fort de 3 731 cavaliers (officiers et soldats) de toutes les armes de la
cavalerie. En revanche, le dépôt ne contient que 1 317 chevaux montrant ainsi la difficulté à
se procurer des chevaux pour remonter la cavalerie et ce, dès le mois d’août.
1
Dans un premier temps confié à Rapp, Lagrange prit finalement la tête de la place de Dantzig le 1 er juillet.
Custrin : est au 15 juillet le dépôt général des 2e et 3e corps d’armée, ainsi que le lieu
de garnison du 3e bataillon de Wurtzbourg et de la 14e compagnie du 7e d’artillerie à pied.
Total de la garnison : 1 694 hommes sous les armes.
Glogau : est le dépôt du 4e corps d’armée et de plusieurs régiments d’artillerie dont la
Garde ainsi que le lieu de garnison du 2e régiment de la Méditerranée. Total : 2 374 hommes
sous les armes.
Plusieurs villes ne font pas l’objet d’organigrammes, le livret de situation ne donnant
pas assez de détails quant à leur organisation :
Kœnigsberg : commandée par le général Loison, la garnison est assurée par le
régiment saxon de Low.
Elbing : la garnison est constituée du régiment de Mecklembourg-Schwerin (2
bataillons) qui a été détaché du 1er corps de Davout soit 1 465 hommes sous les
armes.
Berlin : général Durutte, garnison des 1er et 2e bataillons du régiment de
Wurtzbourg ainsi que des 1res compagnies des 8e et 9e d’artillerie à pied et 6es
compagnies du 3e et 8e compagnies du premier.
Stralsund : général Morand, garnison du régiment n° 4 de la division princière,
du 1er léger du grand-duché de Hesse, du 4e de ligne westphalien ainsi que de la
17e compagnie du 8e d’artillerie.
1
Il est à signalé que parfois sur le livret de situation les états récapitulatifs des corps et celui situé en fin de livret
diffèrent suffisamment pour laisser à penser que les deux tableaux n’ont pas été rédigés au même moment ni
avec les mêmes états. Ainsi le 1er corps dans l’état récapitulatif le concernant compte 87 325 hommes présents
sous les armes contre 73 789 dans la récapitulation générale. Le premier est probablement celui du 15 juin (date
de l’état choisi pour la rédaction du livret) le second probablement plus tardif. Ne pouvant trancher nous avons
opté pour la feuille d’appel du 25 juin (S.H.D, D.A.T., C2 525).
2
État-major, 1er, 2e, 3e, 4e, 5e, 6e, 7e, 8e, 10e corps d’armée, corps autrichien, réserve de cavalerie (1er, 2e 3e et 4e
corps), Garde impériale (moins les troupes en marche), grand parc.
Présents sous les armes Détachés Absents Effectifs totaux
Aux hôpitaux
Chevaux
En arrière
Hommes
Hommes
Hommes
Chevaux
Chevaux
De selle
De trait
État-major général (1er août) 1 380 382 70 1 380 452
er
1 corps d’armée (25 juin) 69 776 5 169 5 732 1 301 239 8 268 32 79 377 11 140
e er
2 corps d’armée (1 juin) 37 139 4 454 2 877 894 243 6 605 23 44 661 7 574
e 1
3 corps d’armée (25 juin) 37 886 4 863 2694 1 773 630 3 308 45 43 012 8 187
4e corps d’armée (25 juin)2 44 798 4 402 5 655 999 421 2 594 2 48 393 10 478
5e corps d’armée (1er juillet) 35 312 4 448 4 463 1 332 497 3 794 40 438 9 408
e
6 corps d’armée (15 juin) 24 787 2 670 1 098 1 201 297 639 26 627 4 065
7e corps d’armée (1er juillet) 16 954 3 428 2 051 602 75 1 322 9 18 887 5 554
8e corps d’armée (1er juin) 16 592 1 916 800 384 74 1 021 7 18 004 2 790
e 3
10 corps d’armée (15 mai) 32 832 3 160 2 155 517 184 1 664 35 013 5 499
er
1 corps de cavalerie (15 juin) 12 077 12 290 724 1 103 915 388 13 507 13 929
e
2 corps de cavalerie (15 juin) 10 436 10 365 760 297 274 251 10 920 11 399
3e corps de cavalerie (15 juin) 9 676 9 835 616 746 693 288 10 659 11 144
e
4 corps de cavalerie (15 juin) 7 994 8 028 738 1 071 593 242 9 273 9 359
Garde impériale4 36 201 9 788 7 445 902 195 6 534 3 272 46 909 17 428
Grand parc d’artillerie et du
20 446 2 094 10 330 283 54 938 21 667 12 478
génie (1er juillet)
Corps autrichien (4 juin) 30 904 6 270 35 396 7 172
9e corps d’armée (1er juillet) 33 190 2 473 1 043 691 236 1 921 35 802 3 752
1re division de réserve
13 416 259 13 675
(1er juillet)
e
11 corps (15 juillet) 57 571 1 996 492 5 375 62 946 2 488
5
Troupes dans les places 7 102 170 112 63 13 474 93 7 732 295
Division princières (15 juin) 6 780 288 309 5 369 7 458 293
e
32 division militaire et division
12 132 822 1 207 500 4 12 636 2 029
danoise (15 juin)
Troupes en marche (1er juillet) 30 032 11 003 732 32 032 11 735
Dépôts général de cavalerie 3 741 1 317 3 741 1 318
Total 611 154 111 631 51 794 14 468 5 638 46 754 3 487 680 145 169 966
1
Feuille d’appel du 25 juin (S.H.D., D.A.T., C2 526)
2
Feuille d’appel du 25 juin (S.H.D., D.A.T., C2 526)
3
Compris le corps prussien.
4
Les effectifs de la Garde impériale donnés par le livret de situation ne reflètent pas la réalité sur le terrain mais
un état général de la Garde comprenant les soldats au dépôt de Dantzig ou de Paris. Nous reproduisons ici les
effectifs correspondant aux feuilles d’appel : 1re division (4 juillet) ; 2e division (14 juin) ; 3e division (19 juin) ;
division polonaise (4 juillet) ; division de cavalerie (1er juillet) ; réserve d’artillerie (1er juillet) ; parc d’artillerie
(1er juillet), parc du génie (1er juillet) ; troupes en marche pour rejoindre (1er juillet) (S.H.D., D.A.T., C2 523).
5
Situation dans les places entre le 15 juillet et le 1er août.