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A.
I . Αγαθός, Εσθλός, Εΰς, Ενηής, Καλός, Καλός χάγαθός,
Κρήγυος, Χαΐος, Χρηστός, Σπουδαίος, Επιαχης, Αρυρωι/,
Κείνος.
2. Αγαν, Αίαν.
ΑΓΑΝ (αγιιν), cumme nimis en latin a signifié d'abord beau
coup, tr is , fo r t, d’où, par extension, et plus souvent, il ex
prime l’excès et se rend par trop .· llïoiv άγαν άσχαλλι ταρασσομί-
vuv πολιΐΐτών Kùpvt* pitnjv 3’ ίρχον τήν όίόν, meatρ ιγώ, Thcogn.
Sent. 219, ne t'abandonne à aucun excis dans les troubles po
litiques, 6 Cyrnus; mais suis toujours le juste milieu comme
moi. Ούχ àpiexu Si pot ri λιyipivov pc3iv ôyav Stiyàp τού; ys
χαχούς ôyav ρισιϊν, Aristot. Rhet. I I , 21, le mot rien de trop, ne
me plait pas; car certainement il fa u t haïr les méchants avec
excès.
AÎAN', poétique, dans Homère sous la forme ionienne λί$v,
beaucoup, très, fort t Où3t λί»ν ï\iapt, , àràp où3’ tvptia rirvxrat,
/ / . X III, 243 , elle n est ni trcs-étroite, ni très-large. Ούτω τόλίαν
ϊσσον ίηαινώ τού poJiv ôyav, Eur. Hippol. 263, ainsi le mot beau
coup me plaît moins que la maxime rien de trop. Par la suite
il a clé employé par les prosateurs alliques dans le même sens
qu’ôyav : Kai roi λίαν αρούύμοι; oi σύμμαχοι συρβιβονλιύχασιν üpïv,
ώ; χρή M»iffêvnv άφίντας, ποιήσασβαι rqv tipr,vr,o, Isocr. Archid.
ΑΓΑ Ν ΆΚ ΤΕΙΝ . 5
125, et certet les alliis se sont trop pressis en vous conseillant
dabandonner Messine et de faire la paix.
3. Αγοαιχχτεϊν, Αχθεσδβι, Χεμεσάν, Νεμεσίζεσθχι,
Aσχοάχοοι, Σχετίιάζειν, Χαλεπχίνειν, ΠαΘοκνεσΘαι.
ΛΓΑΝΑΚΤΕΪΝ, souffrir, en parlant île la douleur des dents :
Οπερ το των οδοντογνοόντων πάθος περί τούς iSi-ηας γίγνεται, όταν
άρτι γόωοι, χνϋοίς τι χαί αγαχάχττ,οις περί τά ονλα, ταντόν Si πί—
πονβιν 4 τον πτερογνεΐν άρχομίνον ψνχή * ζεΐ τε χα» άγαναχτιί χαί
γαργαλίζεται γόουοα τά πτερά, Plat. Pheedr. 251, c, le mal
qiiéprouvent ceux qui poussent des dents lorsqu'elles poussent
d ijà , un grattement et un agacement des gencives, Pâme qui
commence à pousser des ailes souffre la mime chose. Mlle éprouve
une chaleur, un agacement et un chatouillement en poussant ses
ailes. Au figuré s'indigner : Αγαναχτόσας τ ί τόλμη αλτών, Xen.
Hellen. V, 3 , 3 , indigni de leur audace. On lni trouve la signi·
fication active au propre : Ttvè« Si yam... άγοηαχτεϊν τονς όάόντας,
ει λίθος tin, iv τ$ ίιαμασοίισιι, Dioscorid. V , 84, quelques-uns di
sent qu'à Γitat de pierre elle agace les dents dans la mastication.
ΑΧΘΕΣΘΑΙ (άχθος), Are chargé d’un poids : ÀU’ ότι Si xoOn
ντ&ς ίχθετο τοϊαι νΐεοθαι, Od. XV, 457, mais lorsque le vaisseau
profond f u t chargé pour leur retour. Au figuré s Oi St ÉW.cvtç μαλα
ίχβοντο ότί τούς τι πολεμίους ίπεποιίχεοαν Οραοντίρους, Xcn. E x
pedit. V, 4 , 18, et les Grecs furent tres-affligès d’avoir eux-
mimes rendu les ennemis plus hardis.
ΝΕΜΕΣΛΝ et ΝΕΜΕΣίΖΕΣΘΑΙ, de νίμεοις, faire un reproche
ju ste, avoir une juste indignation , dans Homère : Ον yàp εγώ
νεμεοώ Αγαμίμνονι, II. IV , 413 ,je nefais pas de reproche à Aga
memnon.
ΑΣΧΑΛΑΑΝ (άχος), exprime une indignation mêlée de dou
leur, Are fâ c h i ou affligi ; Où νψιοίζομ' Αχαιούς άσχαλάαν παρά
νονοί, II. I I , 297, j e ne m’indigne pas si les Grecs gimissent
près des vaisseaux.
ΣΧΕΤΛίλΖΕΙΝ (σχέτλιος), se plaindre i Où Stï οχετλιάζειν xal
βοάν, Aristoph. Plut. 477, il ne fa u t pas se plaindre ni crier.
ΧΑΛΕΠΑΐΝΕΙΝ (χαλιπός), Are fâché ou irriti ; Oî Jà οτρατι&ται
6 Α ΓΓΕΛ Ο Σ.
έχαλίπαινον τοϊ; στρατογοίς, Xen. A nab. 1 , 4 , 1 2 , les soldats
étaient irrités contre les généraux.
ΠΑΘΑίΝΕΣΘΑΙ (πά θο ;), furnie plu* réc en te , être ému ou
affecté : Xytibv yàp άς iv Apthu irâyo, mp't yivov και γβρμάχων àyu-
νιζόμινο;, ΰπιργνώς ϊπαΟήνατο, Luc. 2 , 429 , car comme s’il etîl
plaidé une cause de meurtre au de poison dans Γaréopage, il était
fortement ému.
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ÀTEÎPEIN (* « )i rapprocher, réunir, rassemblet·, souvent en
parlant des personnes dans Homère et les poètes tragiques t Πβλ-
liws îx nolit» βορήτορας &νίοας àytipaç xai xùvaç, Hom. 11. JX f
54 O , ayant rassemblé des chasseurs et des chiens de plusieurs
villes. En parlant des choses, amasser, ramasser, dans Iloirtèie
et dans Hérodote : Ô ftiv M a πύλύν jSisto» x«l jevobt àytlp*n,
Od. I I I , 3 01, lit, celui-ci amassant des vivres et de fo r ; d’où
il signifie encore, dans un sens absolu ( faire ta collecte, faire
la quête, demander Γauiutfne t àoâ«p ·( rp parpi άγιίροντι*, L ut.
Pseudom., comme ceux quifo n t ta quête pour la miré des dieux.
Au figuré , animer, ranimer t ô t /»» άνώγιι Τρωοίν Îvpiv byit/ieu,
II. V, 5 θ9 , qui lui ordonne de ranimer le courage des Troyens.
Âr» ΡτλΖΕΙΝ {àyipfot) >foire la collecte en parlant d’un men
diant « h\V âpa οί xàyt xipîiov tfoato flupft χρτ,ραχ’ άγυρτάζ«ιν *«).-
1
ini yalav ίόντι. Oil. XIX , 2 8 4 il lui sembla plus avanta
geux de ramasser de t argent en parcourant beaucoup de pays.
ΑθΡΟίΖΕΙΝ ( ίθρβος), proprement rendre serré, presser l’un
contre l ’autre, d’où rassembler des hommes et surtout des sol
dats, une armée t daus Thucydide et dans Xénophon, qui se
serrent très-rarement d’àyilp» dans ce sens ; en terme de tac
tique faire setrer les rangs, réunir, rallier t lis‘νχία* ύ χ η nSpnopi-
vot, Xen. Hellen. V I , 5 , 8 , ils serrèrent les rangs et se tinrent
tranquilles. Αθρο(ζη τούς ίαντοΰ «al owxéxxtxai, Xen, An. 1 ,1 0 ,
fl, i/ rallie tes soldats et les met en bataille.
ÀrEAÀZÊI*» (àyi).iî), rassembler en troupeau, attrouper; con
gregare; principalement usité au pa>sif àytla'teÿai, aller par
troupes, vivre en troupe, en parlant des animaux : Αγιάζονται
< Ψ*
it, Α1ΈΙΡΕΙΝ.
i t αί τ* γάτται χαι ai Tpuyovs;, jurist. An. V III, 12, les pigeons et
les tourterelles se réunissent aussi par troupes.
ΣΥΛΛΕΓΕΙΣ, Je σόν et Χίγω , colligere, proprement recueillir
île tous côtés, rassembler, amasser, cueillir Jcs fruits , amasser
ce qu’on a cueilli, recoller. Au figuré, convoquer, lever une
armée : Aiô 0uia; «γώ σννίΧιξα, Herod. V II, 8 , 1 , c’est pour
cela que je vous ai convoqués, Ιτράτηρ* σννίΧιξιν άπ6 τούτων
τών χρτ,ρ,ίτων, Xen. A n, 1, 1 , 0 , tV leva une armée avec cet
argent.
ÀOAAÎZETN (άοΧΧή;), rassembler: έρχιο σύν Ονέισσιν άοΧΧίσασα
γιραϊα;, II. N I, 270, viens avec des victimes après avoir ras
semblé les matrones. Ce verbe est poétique ainsi que les deux
suivants.
ÀAlZELN (άλι;), réunir en grand nombre : Χρησμών imites;
ηάντας il; îv ά/ίσα;, Eur. Heracl. iO-I, avant réuni tous les
devins qui débitent des oracles.
ΟΜΗΓΥΡίΖΕΣΘΑΙ ( όμήγυρι;) , convoquer à une assemblée : ΛXV
άγιτ» πριν xtïvov όμηγνρίσασβαι Αχαιού;, Od. XV I, 376, mais
allez avant qu’il ait convoqué les Achéens à ΐ assemblée.
IVMBIBÀZEtN, proprement assembler deux pièces de bois,
en parlant des menuisiers; au figure, rapprocher: Εγώ μ«ν ovv
xai biopai xai ξομβονΧιύω ξνμβηναι ύρά; ύσιζιρ ύπό διαιτητών ημών
ξυμβιβαζίντων *ίς τ6 μισόν, Plat. Protag. 337, e , pour mot donc
je vous prie et votes conseille de vous concilier comme si nous
étions des arbitres nommés pour vous rapprocher.
ΣΥΝΑΓΕΙΣ, rapprocher, réunir, par opposition à disperser .*
EÎoxti iè toi; στρατηγοί; oùx άσγαΧί; ιΐναι διασχηνο0», αΧ/ά συνα-
γαγιιν τύ στράτωμα πάλιν, Xen. An. IV, 4 , 10, les généraux
jugèrent alors qu’il n’était pas sûr de disperser les quartiers,
mais qu’tlfa lla it de nouveau réunir t’armée. Réunir en assem
blée , convoquer : Συνάγιιν ϊχχλησίαν, Plut. 1 , 972, f , convoquer
une assemblée. Au figuré, réunir des eunemis, réconcilier : Στα
σιάζοντας τού; άίιΧγοΰς ή μήτηρ συνάγιιν ΐπιιράτο, Herodian. IV,
3 , 9 , la mère tâchait de réconcilier les frères brouillés.
Α ΓΕΛ Η . 17
16 . Âyvfgctv, KaQxlpuv.
Ces deux verbes expriment le même résultat, mais des moyens
d ’action differents. Dans les liturgies grecque et romaine, Àrsf-
ZE1N était purifier au moyen de l’eau , et ΚΑΘΑίΡΕΙΝ, enlever
les souillures par le moyen du feu : Διά ri τχν yapovpiyr.i auri
ffίαι πυρός xai véaroc χάιύουσι;.... ή ίιότι τà irûp xaOaipet, xal το
vfttp άγνίζιι ; Plut. Quasi. Rom. I, 263, e, pourquoi veulent-ils
que Γépousée touche le fe u et Veau? est-ce parce que le fe u
enlève les souillures et que Γeau purifie?
ΑΓΟ ΡΑ . 23
1 7. kyvoûv, Â uyιγνοΰν.
ΑΓΝΟΕίΝ, ne pas connaître, ignorer : Οΐραι Si at πολλά ptptp-
viv όπως («À Vî 9çî σιαντόν άγνοών τι των εις στρατηγίαν ώγιλίρων,
X en. Memor. I l l , 5 , 2 3 , je crois que tu prends beaucoup de
soin pour ne pas paraître ignorer quelque chose de tout ce qui est
utile à ta rt de commander. Tô Si άγνοείν εαυτόν, xal à p i οιδι
ίοξάζιιν Tt xal οιεσβαι γιγνώσχειv, ΐγγυτάτω ρανία; ΐλογίζετο είναι,
AVn. /Vrm. 1 1 1 ,9 ,6 , /«air s ’ignorer soi-même, et croire et s'ima
giner connaître ce qu’on ne sait pas, c’est, disait-il, être très-pris
de la folie.
ΛΜΦΙΓΝΟΕΙΝ, être dans le doute, dans tincertitude sur un
fait ou *nr iiu point : Καί ô τι ίποίουν i p fιγνόουν, Xen. Anab. II,
5 , 8 , et ils étaient incertains sur ce qu’ils feraient.
1 8. Αγνός, Καθαρός.
ΑΓΝΟΣ, pur, η plus de rapport à la pureté intérieure et essen
tielle , ou morale ; dans Homère , mais seulement dans l’Odyssée,
c’est l’épilhèle de Diane, de Proserpine et de quelques autres
déesses ; chaste: Χρυσόβρονος Λρτιρις αγνή, Od. X , 123, la chaste
Diane au trône d’or. Dans Pindare c’est i’épilliète d’Apollon,'
on du soleil, dont la lumière était considérée comme ce qu’il y a
de plus pur : Zàva xal αγνόν Απόλλωνα, Pindar. Pyth. IX , 112,
Jupiter et le pur Apollon.
ΚΑΘΑΡ0Σ, ci, όν, pur, exprime davantage la pureté extérieure
et corporelle, qui était aussi uccessaire pour accomplir les céré
monies du culte : Âv p i xaSapi; ç τάς χεϊρα; γόνου, Plat. Leg.
IX , 864, e , s'il n’a les mains pures et non souillées de sang.
Aeï xaOapày xal αγνήν Jiaaivtiv τήνγαρ«6εΐταν, Plut. Quarst. Rom.
I , Γépousée doit rester pure et chaste.
V
Α ΓΟ ΡΑ . 25
on appelle terties dans la nouvelle comédie les endroits où se
vendaient les esclaves. Cet emploi du mot χυχλος vient, à ce
qu’ajoute Harpocralion, de l’usage où étaient les acheteurs de
former un cercle dans l’endroit du marché destiné à cette vente.
0
30. -Îi/Jî, Αίίτ,ς, Αϊίωνεΰς, Π/ 'jTMy, Ταρταρο;, Ερζζ,ος,
Ενεροι, Ζόφος, Ιΐλΰσιον πείίον.
5 7. Αλλος, Ετερος.
59. Αλμυρός,
Αλίπαστος, ΑλΛ
ίσλμπταηεις
, Α λρ ώ ίη;, À λμυρώίης,
ρτος, Ταριχηρο'ς, Ταριχευθείς, Τα-
Αλυκο'ς,
Ρ*/.°ί·
ΛΛΜΥΡ0Σ, ά, (άλα®), Ie salé, en parlant de la mer s Érip&iOi il
Jia Χάρν€4ι; iuvôv άνιρρο&$τ,σί Οχιχσσκς aJyjpbv ΰίωρ, Oil. X II,
2 36, et ile l’autre côté la divine Charybde engloutit d’une ma-
ΑΛΜΥΡΟΣ. 81
niire effrayante [onde salée de la mer. Salé, 2° euparlanttiw
\inudessόψα χρόσννίσχιοάσβαι «στίνοξέαxalSpiuia χαί
Si όσα
άλρνρά·τανταyàpίπΐσίτο»rt αγ«ιχαίtri πλ»ιστονàoxtï, Xm.
Cjr. VI, 2, II,//fani (torter avec soi toutes sortes tTaliments
acides, acres et salés ; car ils excitent à manger et suffisent tris-
longtemps.
ΑΛΜΗΕΙΣ, ισ σa, synonymepoétiqued’àipupô;, nesetrouve
queclansEschyleiÀνάπόλϋρρντονάλρήινταπόρον,Æsch. Siijtpl.
84(3,sur lesJiots agités de la(daine salée.
ΑΛΜΩΔΗΣ (ό ,il), salé, salin,salsnginosus, dansHippocrate
etdansThéophrastesF.rtitayttvτοϊςάλρώίισιyvoptvaϊχ«ιν
άλρνρίατινάονχάλογον,Theophr. Cans. Plant. VI, 10,8, car
ι7 naturel que ce qui (tousse dans les lieux salins contienne
quelqueprincipe salin. T aùtt)iêSàjiy χλρΰ3t;txtûvόγβαλρώ νiOtv
ίάχνονόάχρυον,Hippocr. de Morb. -vulg. IV, 1134,a,ce septième
jour une larme salée et dere sortit desyeux.
Α ΜΥΡΟΔΗΣ (ό
λ , ό), salé, thinsHippocrateenparlantd’un
genredefièvres: Πυριτοιάλρυρώίιι;, Hippocr. Morb. vulg. VI,
M&b, fièvres salées, q uelesm édecinsm odernescroieutêtre
lesfièvresbilieuses. Salsuginrux enparlantticslieux: Διότι
γιλιίόοοϊνιξχωρίαάλρυρώίΐ), Tliropbr. Cans, plant. Ill, 17,2,
c'est pourquoi tepalmier aime les lieux salsugineux.
Α ΚΟΣ ( 4 ,ό ) , d
λυ ’àX;, de ta mer, marin, dansAristophane:
NéτόνnoTidüτόνάψυχόν,Aristoph. Lys. 404,par Neptune le
marin. D ansGalîeuil estsynonymed’àlpwpôç: Διαγέρι poitv
άλρυρόνi άψ υχόνόνοράζινovtivaχορόν,Galen, de Air. Bil. Ill,
160,f, il n'importe peu de nommer salé ou marin un suc quel
conque.
ΑΛΙΠΑΣΤΟΣ (4 , ô ) , (άλς, πατσω),saupoudre, assaisonné de
sel, salé, m arine,seditdesm etsoudesviaudesseulement:
Αλίπαστω νSi κριώ νpvopovtûtt4τχςxupulio;troterircΑριστορένχ;
ίνΔιονϋσρ, Atken. XIV,658, le (toète comique Aristoméne
fait mention de viandes salées dans [.« >«]Bacchus.
ΑΛίΣΠΑΡΤΟΣ (άλς, σ πιίρω),où [on a semé du sel; onsemait
duseldanslescham psdel’ennemi,etdanslesvillesqu’onvou*
lait détruire;usagedontontrouvedesexemplesdanslaplus
6
82 ΑΛΜΥΡΟΣ.
haute antiquité. Ainsi, dans le livre des Juge», on voit Abîmé—
lech s’emparer do Sichem et lui infliger ce traitement : Kal rfey
r i h ï xaCifti xal fairltpcv αυτό» άλα;, J utile. 9 , 4 5 , et il détruisit
la ville et jr sema du set. On semait aussi du sel dans les terri
toires consacres anx dieux, et dans les lieux qui avaient été en
vahis et occupes quelque temps par les barbares : de là , suivant
Eustatbe (1827, 6 1 ), les auteurs cnmiques avaient coutume
d’appeler άλΓσπάρτονς ceux qui étaient maltraités ou affectés de
quelque mal incurable.
ΤΑΡΙΧΗΡ0Σ, à , i t , salé, en parlant des poissons t Η των
Χ«λών όρινήρω» ή tûv ταριχπρω» σιλούρω», .ithen. I l l , 118, ou
de beaux poissons à demi salés, ou de silures salis.
ΤΑΡΙΧΕΤΘΕίΣ, proprement, salé, embaumé. Platon se sert de
ce participe en parlant du procédé employé par les Kgyptieus
pour la conservation des cadavres : Συρπισόν γάρ r i σώρα xai
ταριχίυβόν, ώσπτρ «t «v Αίγυπτο· ταριχ«υΟίντ»{ ολίγου όλο» pinu άρή-
χάνον όσον χρόνον, Plat. Phtetlr. 8 0 , c , ear te corps desséché
et embaumé comme k s cadavres embaumés en Égypte, se con
serve presque tout entier on ne saurait dire combien de temps.
Hérodote nous a conservé le précieux détail des opération»
usitées pour l’embaumement des corps chez les Egyptiens. On
voit que le sel était un des principaux ingrédients employés
dans cette préparation < Ταδτα Si ποιόσκντι; ταριχιϋουσι νίτρο»
χρύψαντις r,pipai έβόορήχοντα, Herodot. I I , 86 , après cela ils le
salent note du nitre, dont ils le couvrent pendant soixante et dix
jours. Presque tous les peuples de l'antiquité ont pratiqué l’art
d’embaumer, et l’on donne pour preuve de l’habileté des Égyp
tiens dans ce genre, que leurs momies et celles des Guanches,
anciens habitants des Canaries, selon quelques historiens d’ori
gine égyptienne , sont les seules qui aient traverse jusqu’à nous
une longue série de siècles. Mais il est à présumer que l’influence
du climat n’a pas été la moindre cause de la conservation mira
culeuse des momies.
TÀPIXOS, eeç (τό), ordinairement, poisson salé, salaison:
Èirl t*î ; πύλαισιν, où τό τάριχος ώνιον, Aristoph. Equit. 1247,
aux portes oil l’on vend la salaison. Est employé par Hérodote
ΑΑΦΓΓΟΝ. 83
pour un cor/h embaumé, momie ι Οτι xal τιβνιύ; xal τάβιχοί ιών,
ίνναμιν irpiç θιΰ« ίχ ιι τόν άΐιχίοντα τίνισίαι, Herodot. IX , 119,
/«irce ÿue, quoique mort et embaiwié, il a, par la permission des
dieux, la puissance de punir quiconque l ’offense.
6 8 . Ανατέλλειν, Επιτέλλειν.
6 9. Ανατολή, Επιτολνί.
ΑΝΑΤΟΛΗ, τ,ς ( à) , est seulement le lever du soleil, suivant les
grammairiens; cependant on le voit dans Platon pour tous les
astres : ΔΟσιώς τ< xal άνατοΧϋ; ΐΧίου xal τών άΧΧων άστροιν, Plat.
Politic. 2 6 9, a , du lever et du coucher du soleil et des autres
astres. Quelquefois seul par ellipse, comme en français, le
levant, Vorient : Απ’ άνατοΧά; ιπΐ ΐύσ ιν, Tim. I.ocr. 96 , d , du
levant au couchant. Plus souvent an pluriel : ΑπΑ τών άνατοΧών
6
ώςπρ&ς τάς ίΟτιις, Palyb. I l l , 37, , du levant au couchant.
ΕΠΙΤΟΛΗ, üc(ô), lever d’un astre ou d’une constellation :
Oi θύννοι xal ξι?(αι οΐβτρώαι π tpi Κυνό; ίπ ιτοΧήν, Bristol. Hist,
anint. V III, 19, les thons et les espadons sont tourmentés du
taon au lever du Chien. Et plus élégamment au pluriel : Kat
intti i πά» ίξιίργαοτο πιρΐ Apxrovpou ιπιτοΧάΐ, Thuc. 1 1 ,7 8 , et
lorsque tout f u t achevé au lever <VArcturus. Cette distinction,
observée peut-être par les anciens auteurs, a clé méconnue par
In suite, comme on le voit par l’exemple cité de Platon , et par
celui-ci d’Aristote, qui se sert aussi d’àvaroXü en parlant des
constellations : ΔιΑ πιρΐ Ορίωνο; άνατοΧόν ράΧιοτα γίνιται wgvtpta,
Aristot. Meteorol. I I , 5 , 2 , c’est pourquoi au lever d'Orion sur
tout les vents se calment. Snivant d’autres ( Schol. Aral. 137)
άνατοΧύ est le lever d’une constellation entière, et ίπιτοΧί le
• lever de l’étoile principale d’une constellation, comme YArcturus
appartenant au Bouvier, ou les Pléiades au Taureau ; enfin, selon
d’autres encore, ΙπιτοΧί se dirait du lever delà constellation qui
en suit immédiatement une autre.
ΑΝΔΡΕΙΑ
Λ
’ ΑΠΗΝΙΙ. m
Δί*ΡΟΣ , ον (4), pour οι yόρος, de ovo, yipitv, qui porte deux
personnes ; dans l'Iliade, proprement, siège du char de combat
( ippu) sur lequel étaient assises deux personnes, le conducteur
(ηνίοχος) et le.guerrier qui se tenait à sa droite (π«ρα?άτο;), et
n’était occupé qu’à combattre: ϊΐας Ποιάροιο.... άνω λά?ι ιιν ivi
Sifpu t όντας, II. V, 159, il surprit drus f ils de Priam montis
sur le mime siège. D’o ù , par une synecdoque très-fréquente, le
char même : Πιντςχοντα S’ Λον tlfp ους, /l. X I , 748 ,/ ’ai pris cin
quante chars. Dans l’Odyssée, chariot ou char de voyage: Eî 4’
ι$Λιις πιζός, πάοα toc δϊψρο; τι xal ίπποι, Od. I l l , 3 2 4 , mais si
tu veux par terre, voici un rhar et des chevaux.
ΖΕΥΓΟΣ, ιος (τό),__ proprement, joug; d’o ù , par extension,
attelage de bêtes de toute espèce, et même de plus de deux;
d’où, par une synecdoque naturelle, le char même : Πότιρον
ΐπιατάαινον ίνιοχιίν ιπΐ ζιΰγος λαδιίν χριϊττον ô p i ίπιστάρινον,
1
Xen. Mem, I , , 9 , s'il est mieux de prendre pour son char
un homme qui sache conduire ou un qui ne le sache pas. Le
nombre de quatre chevaux est déterminé par le contexte dons
ce passage de Platon : Πολύ y» pâilm ή it τις νρών ίπποι, i ξννω-
pii ι, i ζιύγιι νινϊχχχιν Οίνρπιόην, Plat. A pol. 3 6 , d , bien plu
tôt certes que si quelqu'un de vous, avec un cheval, ou un simple
attelage, ou un attelage double, avait remporté la victoire à
Olympie.
ΙΠΠΟΙ (οί), et plus souvent au féminin (a i), les cavales que
les anciens regardaient comme plus propres h l’attelage et ù la
guerre. Ce mot est quelquefois synonyme d’âppa dans l’Iliade,
et par synecdoque se prend i 1· pour le char et I’nttelnge réunis :
Ξάνβον πλί,το ρόος χιλάΐων ΐπιρίξ ίππων τι χαί άνίοών, II. X X I,
16, les ondes frémissantes du Xanthe étaient encombrées de
2
chars et de guerriers dans une horrible mêlée; ®pour le char
seul : Αίιτάρ i·/ ίρως, ών ίππων ίπιίάς, Λα?’ r,vta, II. V, 328 ,
mais ce héros, itant monté sur son char, prit les rênes.
0ΧΟΣ, ιος (τό), poétique, ne s’emploie guère» qu’au pluriel
οχιά, char de combat : Εξ όχίων άλτο χαράζι, II. IV, 419, il
sauta de son char à terre. La forme poétique 0ΧΟΣ, ou ( ) se 6
trouve aussi daus un hymne homérique et dans les tragiques.
118 ΑΠΟΙΚΙΑ.
Eschyle s’en sert en parlant des chariots des Scythes, peuples
nomades : Ol ηλιχτάς στ tyaç πιάάρσιοι ναίουσ’ iir’ ιύχύχλοις ίχοις ,
Æ sekyl. Prom. 710, qui habitent des maisons tressées itérées
sur des ehariots bien roulants. ,
ΟΧΗΜΑ, ατος (τό), de ίχί*>, en général tout ce q u i se rt à
transporter, & v o itu rer, voiture, vehieulum i Tüv yi iiritim πολύ
ipuïi ljr‘ άσραλιστίρου όχίματοί ΐσμίν, Xen. A n . I l l , 2 ,1 9 , pour
nous, nous sommes sur une voiture beaucoup plus sûre que les
cavaliers.
PÉAA ou ΡΕΔΗ, ης ( ij) , synonyme d ’âjrüva, c h a rio t, rh e d a ,
dans le Nouveau Testament : Rat tmrav xai fu S i» , A pec. X V III,
1 3 , des c h ev a u x , des ehariots.
ΣΑΤίΜΗ, ης ( é ) , de σάττιιν, chariot dans les hymnes hom é
riques : Πρώτη τίχτονα; άνίρας Ιπιχθονίους liiîaÇ tv ποιίίσαι σατίνας
τι xat άρματα ποιχίλα χαλχώ , Hymn, in V ener. 1 3 , la première
elle enseigna aux mortels artisans àfabriquer des chariots et des
chars.
ΣΪΝΩΡΙΣ, (}β; ( ή ), de συναίριιν, attelage de deux chevaux,
bigà; d’où , char attelé de deux chevaux : Tü it άλλω Ιτιι, & {y
Ολυμπίάς τρίτη xal ικινηκοστή, jj προστιθιίσα ξυνοιρίς ivlxa Eviayipov
άλιίβυ, Xen. Hellen. 1 , 2 , 1 , Fannie suivante, oit tomba la
quatre-vingt-treizième olympiade, dnns laquelle le ehar dtÉva-
goras tFÉlie remporta la victoire.
ΤέθΡΙΠΠΟΝ, ου ( τ 6), neutre de l’adjectif τίβριππος , à quatre
ehevâttx, employé quelquefois comme substantif, par ellipse de
ÇiOyo; ou άρμα, attelage ou char à quatre chevaux, quadrige t
Rat yixac ΠυθοΙ xat Ισθμοί xai Λ’ιμία τιθρίτπτοις τι xal χώησι , Plat.
Lys. 2 05, c , et les victoires remportées A Delphes, à FIsthme
et à N im ie , avec les quadriges et les chevaux.
TETPAOPÎA, ας ( é ) , p o étiq u e, quadrige : θίρωνα i t τιτραβ-
ρίας ίνιχα νιχαρίρου ytyuvarios oiri, Pind. Olymp. 2 , A, c’est
Thiron dont ma voix doit célébrer le quadrige victorieux.
8 2 . Αποικία, Κληρουχία.
ÀnOIRlA, a ; ( ή ) , d ’âirotxo;, émigration ; nom donné aux a n
ciennes colonies grecques : Ωστι xat Ις luviav νστιροτ <*ς ούχ
ΛΠΟΙΚΟΣ. 119
ικανής τής Αττικής, άκοιχίας ίξίιτιμψαν, Thucyd. 1 , 2 , rfe sorte
que par la suite, ΓAitiquc n étant plus suffisante, ils envoyèrent
des colonies en Ionie.
ΚΛΗΡΟΥΧΙΑ, ας (ή ), partage au sort, diitribution de terre»
faite à ceux qu’on envoyait dans les colonies; d’o ù, par exten
sion , les colonies memes, les colons que les républiques de U
Grèce établissaient dans les rentrées dont elles voulaient s’as
surer, ou pour repeupler les villes détruites. C'est ainsi que les
Athéniens, s'étant emparés de Mélos, après un long siège, l’an
416 avant J. C., passèrent nu fil de l’épée tous les hommes en
état de porter les armes; fait qu’aucune considération politique
ue peut justifier, quoique Isocrate ait essayé de le faire envi
sager sous un outre point de vue : Xnip ων irperôxu τού; tZ ypo-
4
νοΟντας μιγάλην χάριν fyyiv πολύ μάλλον τάς χλ>-,ροοχίας ΐμίν
ονιι&ζιιν, ά; ίμιίς it; τάς ίρυμουμίνας τών πόλιων yiAaxf); ίνιχα τ*ν
χωρίων, άλλ’ où ίιά πλιονιξίαν ΐξιπίμκομιν, Isoer. Paneg. 3 1 ,
c’est pourquoi ceux qui pensent bien doivent nous savoir un g ri
infini, au lieu de nous fa ire des reproches, au sujet de ces
colonies que nous avons envoyées dans les cités détruites, dans
un but de conservation des lieux, et non dans des vues tTintérêt.
Λ
ΑΡΝΕΙΣΘΑ1. 137
τρυψάΐιια, II. X I , 3 5 2 , le f e r f u t détourné du fe r , et n'atteignit
p at la belle peau, car le casque Varrûa. Ce verbe, quoique
poétique, a été employé uuc fois par Xénophon : Ovièv προφασίζο
μαι την ήλιχίαν, αλλά xai άχράζιιν νγοϋμαι ΐρύχιιν in ' ίμαντον r i
χαχά, Xen. Xnab. I H , 1 ,2 5 ,je ne m’excuserai point sur mon
âge, au contraire, je me crois assez vigoureux pour éloigner de
moi tous les dangers.
ΚΡΓΕΣΘΑΙ, proprement, tirer à soi, se trouve dans Homère
comme synonyme du précédent : Αλλ’ evx οίωνοΐσιν «ρΟσσατο Κόρα
μίλαιναν, U . I I , 8 5 9 , mais à l'aide des augures il n’écarta pas
la noire destinée.
ΧΡΑΙΣΜΕΐΝ (χράα), proprement, être utile, servir .· Ton
3’ ovti δυνίισομαι άχνύμινός ιτιρ χραιομιϊν, II. 1 ,5 8 8 , mais alors
je ne pourrai, maigri tonte ma douleur, [\']£tre utile en rien. On
le trouve quelquefois , dans l'Iliade, construit avec un accusatif,
comme les verbes «λίξιιν et àpivsiv, dont on l ’a jugé h tort
synonyme : Uç âpa rot; ovtiî ίύνατο χραισμίσαι ολιΟρον Τρώων ,
II. X I, 120, ainsi donc pas un seul Troyen ne put leur venir
en aide contre la mort.
100. Αρχνί, A in * .
ÀPXH, ï ; ( a ) , principe .· Εκούσια 5i λίγιται, βτι y αρχή τών
σνναλλαγράτων τούτων ίχούσιοί, Aristot. Ethic. Nicom. V, 5 , elle
s'appelle volontaire parce que le principe de ces conventions est
volontaire.
AÎTlA, ας (it), causes άς ipa πίσι πάντων αύτι) ορθών τι χαι
χαλών αιτία, Plut. Polit. V II ,5 1 7 , c , quelle est pour tous la
cause de tout ce qui est droit et beau.
10
146 ΑΡΧ Η .
6
ÀNÔHTOZ ( , h ), d'à el votu, au passif, incompréhensible t
Âfpaex’ ci* άνόβτα ίιίπλιχι θαυρατά ipya, Horn. Hymn. Merc.
80, il fa isait un tissu d’ouvrages étonnants, inexprimables et
incompréhensibles. Avec le sens actif dans Platon t H 4v άνίράσιν
ovtoüc άνοΑτοι;, ύσηιρ ot nuibif, Plat. Gorg. 161, d , ou parmi
des hommes aussi irréfléchis que le sont les enfants.
66
ΑΣΎΝΕΤΟΣ ( , ), qui ne comprend pas, dépourvu de con
ception i Où yàp τοσοντον àovwrec τίγοχ' Ιγώ, Eur. Phcen 1612,
carje ne suis pas assez dépourvu de conception.
ΛΣΊΓΝήΜΟΝ (6, 4':, synonyme poétique du précédent : El f
4
άξυν ρ*ιν οίσα ρή ίίχτ) λόγον, Æsch. si gam. 1068 , s i , ne com
prenant pas [cette langue], tu ne conçois pas mes paroles.
ΗΛίθΙΟΣ ( 6 ,4 ) , sot, vanus t ifoiflioç i t xal il τι; ofrret iiA tin
ιτλοΰτον pci tv ίπιστάρινος &ξιιν τι αγαθό; «ΐναι, Xen. Mem. IV,
1 , 5, «f c’est encore dire sot que de croire qu’avec la richesse, et
sans rien savoir, on pourra passer pour un homme de mérite.
ΜΩΡΟΣ, ρά (ρ ά ω ) , qui est emporté ou aveuglé par scs désirs ;
d’o ù , fo u , au figuré : Air/m o n ροιρός ptv tlv il τις ο&ται
p4 paOàv x i t· ώγίλιρα xal xà βίαβιρά xin πραγράταιν Suepahatatat,
164 ΒΑΛ1Σ1Σ.
Xcn. Mem. IV, 1 , 5 , disant qu'il fa u t 6 refo u pour s’imaginer
que sans instruction l'on pourrait distinguer les choses utiles de
celles qui sont nuisibles.
ΝΗΠΙΟΣ (4, 4 ), de v4 et «tiriï», qui ne parle p a s, épi
thète de irai; pour désigner le premier âge , infans : Παϊί' fai
χίλπω ΐχουσ’ άταΧάψρονα, vfaiov αντως, II. V I, 400, tenant sur
son sein Venfant tendre, tout à fa it enfant. Cette épithète est
d’un usage très-fréquent dans Homère, qui très-souvent s’en
sert en épiphonème, avec l’idée de dérision ou de commisération
que nous attachons aussi au mot enfant, dans le style familier,
pour caractériser l ’imprudence, l’étourderie, la faiblesse : Πιιβο-
ρινος ρύθοισιν Απόλλωνος.... νήπιο;, II. X X , 295, confiant dans
les paroles d'Apollon.... insensé!
ΝΗΠΤΤΙΟΣ (4, h ), de v4 et νπύω, synonyme de la même
famille, est surtout usité comme une appellation injurieuse dans
l’Iliade, et comme nous dirions enfant, embryon : Nwrvrn, τί vu
τόξον ίχιΐζ άνιρώλιον αΰτως ; II. X X I, 474, enfant! pourquoi
portes-tu ainsi un arc inutile?
ΠΑΡΗΟΡΟΣ ( 4 ,4 ) , noin du cheval de surcroît qu’on joignait
&l’attelage ordinaire, cheval de volée; de là , au figoré, extra
vagant t Èirù eûrt παρήορος οΰί' àteifpm ίσθα πόρος, II. X X III,
60 3 , puisque tu n’as jamais été ni extravagant ni écervelé. Sous
la forme dorienne ΠΑΡΑΡΟΣ dans Théocrite : T«v ’ 4 νόραρος8
Τήνος iff’ ϊσ χα τα γάς 0 * 6 ’ ivSùv, T h eocr.'W , 8 , cet extravagant
est venu prendre ce logis au bout du monde.
B.
112. Βάίισις, Βάδισμα, Βαδισμάς, Βάσις, Βαθμός, Ιθμα.
βΑδ ΙΣΙΣ, su; (4 ), mouvement de marcher, marche s Κινήσιως
Siajopai χάτ’ ιϊίος, ιττήοις, βάίισις, άλσις, Aristot. Eth. Nie. X ,
Z , il y a des différences de mouvement suivant l ’espèce, le vol,
la marche, le saut.
ΒΑΔΙΣΜΑ, ατος ( τ ο ), effet ou mouvement de la m a rc h e, dé
marche .* Αλλά pb-j moi y i toü ip.où βαδίσματος 4 τής ίιβλίχτου