Vous êtes sur la page 1sur 181

PACT DES NORMES IFRS SUR LA GESTION DES RESULTATS

Cas des entreprises CAC40

Présenté par : Directeur de recherche :

M. ASSIDI Soufiene M. Le Professeur Mohamed Ali OMRI

Année Universitaire :

2009-2010

Dédicaces

Je dédie ce travail :

À mes très chers et adorables parents ;

À mes frères et soeurs ;

Pour leur sacrifice, leur compréhension, leur encouragement, leur patience et leur soutien
indéfectible sans lesquels je ne saurais soulever les défis et acquérir le courage et la
détermination pour poursuivre mes succès scolaires.

J'espère que vous trouvez en ces quelques lignes toute ma reconnaissance et ma gratitude
envers votre support sur tous les plans afin d'aller décidemment vers l'avant, éliminer les
entraves et consolider ma vigilance pour vouer le temps nécessaire à réaliser un vénérable
travail.

A mes chers professeurs et mes amis qui ne m'ont épargné aucun effort pour me soutenir en me
fournissant l'information nécessaire et complète au moment opportun. Ceci m'était un
catalyseur à donner de mon mieux et un outil précieux pour développer mon sens critique et
mes capacités d'anticipation.

Soufiene

Remerciements

Mes remerciements vont avant tout à ALLAH pour m'avoir accordé l'endurance et la patience
dans la réalisation de ce travail.

L'accomplissement de ce travail n'aurait sans doute pas été possible sans l'aide et le soutien de
plusieurs personnes auxquels j'essayerai d'exprimer ma profonde reconnaissance via ces
quelques lignes.

Je voudrais remercier en premier lieu le Professeur Mohamed Ali OMRI mon directeur de
recherche pour ses conseils très précieux et avisés qui m'ont permis de progresser et de
chercher toujours le meilleur.

Je tiens à exprimer ma reconnaissance aux membres du jury pour avoir accepté de juger ce
modeste travail.

Je tiens aussi à adresser mes plus vifs remerciements aux Professeurs Abdelwahed OMRI,
Abdessatar ATI, Malek SAIHI et Hatem MANSALI qui m'ont soutenu durant les moments difficiles.

Soufiene

SOMMAIRE

DÉDICACES 3

REMERCIEMENTS 4
SOMMAIRE 4

LISTE DES ABRÉVIATIONS 6

INTRODUCTION GÉNÉRALE 7

CHAPITRE 1: QUALITÉ D'INFORMATION ET NORMES IFRS 10

SECTION 1 : CONTRIBUTION DES NORMES INTERNATIONALES DANS L'ENVIRONNEMENT


ÉCONOMIQUE 12

SECTION 2 : COMPORTEMENT MANAGÉRIAL ET QUALITÉ D'INFORMATION 19

SECTION 3 : ANALYSE EMPIRIQUE DE LA QUALITÉ D'INFORMATION EN PRÉSENCE DES NORMES


IFRS DANS LE CADRE DES CAC 40. 29

CHAPITRE 2: IMPACT DES NORMES IFRS SUR LA GESTION DES RÉSULTATS 37

SECTION1 : GESTION DE RÉSULTAT : CONCEPT ET MESURE 39

SECTION 2: INFLUENCE DES NORMES IFRS SUR LA GESTION DES RÉSULTATS 50

SECTION 3 : ANALYSE EMPIRIQUE DE L'EFFET DES NORMES IFRS SUR LA GESTION DES RÉSULTATS
DANS LE CADRE DES CAC 40 62

CHAPITRE 3: PRÉSENCE DES ANALYSTES FINANCIÈRES ET NORMES IFRS 69


SECTION 1: RÔLE DES ANALYSTES FINANCIERS DANS LA GESTION DES RÉSULTATS 70

SECTION 2 : IMPACT DE LA PRÉSENCE DES ANALYSTES SUR LA GESTION DES RÉSULTATS 80

SECTION 3: ETUDE EMPIRIQUE DE L'IMPACT DE NOMBRE D'ANALYSTE SUR LA GESTION DES


RÉSULTATS. 87

CONCLUSION GÉNÉRALE 94

BIBLIOGRAPHIE 97

LISTES DES TABLEAUX 109

LISTES DES FIGURES 110

ANNEXES 111

TABLES DES MATIÈRES 134

Liste des abréviations

AMF : Autorité des Marchés Financiers

CESR : Comite Européen des régulateurs des valeurs mobilières


CNC : Conseil National de Comptabilité

CRC : Conseil National de Comptabilité

FASB: Financial Accounting Standard Board

IAS: International Accounting Standard

IASB: International Accounting Standard Board

IASC: International Accounting Standard Committee

IFRIC: international financial Reporting Issues Committee

NCI: Normes Comptable Internationale

OICV-IOSCO: Organisation Internationale des Commissions de Valeurs Mobilières

PCG : Plan Comptable Générale

PCGA : Pratiques Comptables Généralement Admis

PER: Price Earning Ratio

RCI : Référentiel Comptable International


SFAF : Société Française des Analystes Financiers

SFAF: Société Française des Analystes Financiers

SIC : Comite Consultatif de Normalisation

U.E : Union Européenne

USGAP: United States Generally Accepted Accounting Principales

Introduction générale

Nous assistons, ces dernières décennies à des mutations qui caractérisent les pays de l'Union
Européenne (UE) et ceux présents par l'engagement dans la course pour l'uniformisation du
langage comptable. Tous les Etats membres sont imposés à adopter les normes comptables
internationales IFRS à partir du 1er janvier 2005 et ce par la publication de la réglementation
numéro 1606/2002 du 19/07/20021(*).

En plus, la préparation de ces pays et spécifiquement la France à cette obligation nécessite


plusieurs efforts à cause de la grande divergence entre les normes internationales et le plan
comptable français.

Par ailleurs, la France se situe dans un système de gouvernance orienté réseaux ce qui explique
l'importance des parties prenantes et devant l'accélération de l'internationalisation et de la
mondialisation, tels sont les phénomènes qu'a connus l'économie au cours des dernières
années.

Les normes IFRS sont devenues une solution pour les acteurs économiques pour pouvoir
convenablement se comparer et se concurrencer sur le marché mondial sans tenir compte des
divergences réglementaires financières et comptables.
Ces multiples divergences ont fait ressortir la nécessité de trouver une solution afin
d'harmoniser les référentiels comptables.

De plus la multiplication des scandales financiers, comme ceux d'Enron, Worldcom, a perturbé la
confiance des investisseurs. Ainsi, l'accroissement de la transparence pour l'investisseur et le
renforcement des moyens de contrôle est un objectif visé dans le monde en quête d'amincir la
divergence entre les normes.

De ce fait et afin de réduire les différences entre les référentiels comptables nationaux, les
professionnels de la comptabilité et de l'audit, issus de plusieurs pays, à savoir les Etats Unis et la
France ont crée en juin 1973 un comité privé connu sous le nom IASC2(*) dont les objectifs
étaient d'établir et de publier les normes comptables acceptables sur les plans nationaux.

Les entreprises seront contraintes de se réorganiser et obligées de publier une information


pertinente et minimiser le pouvoir du dirigeant. Les changements dans le passage aux IFRS ont
ainsi une influence notable sur la qualité de l'information financière et le comportement du
dirigeant. En se comportant de la sorte, les dirigeants mettent leurs propres intérêts au-dessus
de ceux des employés et des bailleurs de fonds, et contribuent ainsi aux pertes encourues par
plusieurs parties prenantes (Culpan et Trussel, 2005).

Les récents scandales financiers illustrent la mauvaise conduite managériale et les


comportements non éthiques au sein des entreprises (Culpan et Trussel, 2005 ; Chih et al.,
2008), ce qui est de nature à remettre en cause les systèmes de gouvernance des entreprises et
de la divulgation de l'information financière.

Le rôle de l'information comptable prend ainsi une importance significative lors de l'introduction
de la notion de conflit d'intérêt entre dirigeants et actionnaires. Ces conflits résultent
notamment d'une asymétrie d'information entre le mandataire et le mondant sur la qualité de
l'information financière dans la théorie d'agence (Jensen et Meckling, 1976). En effet, les
dirigeants sont considérés comme les agents internes, ce qui explique le fait qu'ils soient les
mieux informés. Le facteur de l'information montre que le comportement du dirigeant est
opportuniste et lui permet de profiter de son avantage informationnel pour maximiser son
propre bien-être au détriment de celui des actionnaires externes. La divulgation de l'information
comptable de manière fiable devrait alors permettre de réduire les coûts associés aux conflits
d'intérêts.

La prise en compte de ces conflits d'intérêts permet également d'expliquer une des principales
motivations de la gestion de résultat comptable. Les dirigeants sont également incités à profiter
des opportunités fournies par les nouvelles lois ou les changements des systèmes comptables
(Dechow et Skinner, 2001) pour s'attirer les faveurs des actionnaires, afin de négocier une
rémunération plus élevée des avantages ou des bonus.

Notre présente étude vise alors à examiner l'impact de l'adoption des normes IAS/IFRS sur
l'environnement des CAC 40. Une attention particulière sera accordée à la qualité de
l'information publiée, la gestion des résultats et finalement le nombre d'analystes.

La problématique de notre recherche est la suivante: Quel est l'impact des normes IFRS sur la
gestion des résultats ?

Ainsi, pour apporter des éléments de réponse à notre problématique, le travail comportera trois
chapitres. Dans le premier chapitre, nous tenterons de présenter la qualité de l'information
comptable et les normes IFRS. Le deuxième chapitre sera consacré à l'impact de l'adoption des
normes IFRS sur la gestion des résultats. Le troisième chapitre, se focalisera sur l'importance de
la présence de l'analyste dans la réduction de l'opportunisme managérial.

Chapitre 1: Qualité d'information et normes IFRS

Introduction

L'importance de l'information à incité plusieurs chercheurs à examiner l'adoption des IAS/IFRS et


leurs effets sur la qualité de l'information et le timing de sa publication d'une manière plus
rapide que celle des normes locales.

Le marché financier est considéré aujourd'hui comme étant le noyau de l'économie moderne. Ce
qui nécessite un langage commun pour sa mondialisation. L'adoption des normes comptables
internationales pour les comptables et les gestionnaires est considérée par certains chercheurs
comme une révolution dans le monde des affaires. Il est admis que l'objectif essentiel de la
comptabilité est de fournir une information de qualité qui permette aux utilisateurs des états
financiers d'apprécier pleinement les situations des entreprises. Les exigences minimales de la
loi comme la loi de Sarbanes Oxley3(*) aux États-Unis et la Loi de Sécurité Financière en France
sont considèrées comme des moyens de protection des investisseurs. De ce fait, ils ont obligé les
entreprises à publier le plus d'informations possible dans les documents comptables.

En effet, plusieurs scandales dans le monde -nous citons Enron, World Com, Vivendi ...- ont été
attribués -au moins en partie- à la divulgation d'information falsifiée et à la présentation erronée
des comptes. Cette forte asymétrie d'informations entre les managers et les parties prenantes
des entreprises s'explique par le développement des marchés financiers et la relation d'agence
proposée par Jensen et Meckling, 1976.

En outre, la décision de l'Union Européenne d'adopter obligatoirement et intégralement les


normes IFRS à compter de 2005 pour les comptes consolidés des sociétés

cotées en bourse a reflété un changement dans l'environnement de l'application de ces normes


et le degré de développement des pays. Ceci va aussi influencer les caractéristiques juridiques et
comportementales ainsi que plusieurs variables des normes internationales.4(*)

Les dirigeants sont inclinés pour divulguer des informations comptables d'une manière
volontaire pour informer les parties prenantes sur la situation de la firme. Cependant,
l'information comptable divulguée varie d'une entreprise à une autre. De ce fait, les entreprises
ont tendance à divulguer les bonnes nouvelles plus que les mauvaises (Aboody et Kaznik, 2000).
En outre, ils ont tendance à fournir une information permettant de réduire la variabilité des
bénéfices ou qui influence l'évaluation des stocks de la firme et par conséquent maximiser les
recettes (Holthausen, & Larcker, 1999). Par ailleurs, la position volontairement objective de la
théorie positive de la comptabilité, consistant à focaliser la recherche sur les documents
comptables produits, ne nous semble pas complètement satisfaisante pour appréhender
globalement un phénomène. Ainsi, nous estimons qu'il est important de diversifier les méthodes
de collecte des données afin d'adopter une approche à la fois objective et compréhensive des
choix comptables. À travers les divulgations volontaires de l'information, le gestionnaire va
présenter pour les parties prenantes le chemin futur de la firme et sa place financière (Skinner,
1994), et fournit aussi des explications quant aux méthodes de comptabilité employées. La
divulgation de l'information comptable d'une manière volontaire va réduire l'asymétrie de
l'information et améliore la communication entre les directeurs, les actionnaires et les prêteurs
(Conover, Miller, and Szakmary, 2008).
Dans ce chapitre, nous allons souligner la contribution des normes internationales dans
l'environnement économique des entreprises. Nous décrierons également le comportement
managérial et sa relation avec la qualité de l'information. Une tentative d'analyse de la qualité de
l'information à travers les normes IFRS sera aussi présentée.

Section 1 : Contribution des normes internationales dans l'environnement économique

Les normes IFRS sont délivrées par l'International Accounting Standards Board (IASB),
anciennement connu comme International Accounting Standards Committee (IASC). Le principal
objectif des normes IFRS est de développer un langage comptable commun, de haute qualité,
compréhensible et applicable.

En effet, les normes comptables internationales exigent une qualité élevée, des informations
transparentes et comparables dans les états financiers et les autres rapports pour aider les
participants dans le capital des entreprises dans tous les marchés mondiaux et autres utilisateurs
de prendre des décisions économiques (Epstein et Mirza, 1999).

La mise en oeuvre des IFRS permet de réduire l'asymétrie d'information entre les investisseurs
informés et ceux mal informés. Par exemple, l'IAS1 «présentation des états financiers» a besoin
des informations sensibles, telles que la gestion des jugements et des hypothèses tout en
formant les politiques comptables de l'entité ainsi que des sources d'incertitude d'estimation qui
ont une incidence importante sur les états financiers de l'entité. Ces informations doivent être
divulguées et signalées de manière appropriée dans les rapports annuels.

De telles informations ont pu être une clef de décision de ce fait. La réduction de l'incertitude et
l'asymétrie d'information limiterait la communication entre les gestionnaires et les autres parties
intéressées, comme les actionnaires, les prêteurs, les autorités de surveillance, et les analystes
etc. D'après la théorie d'agence, le problème de l'asymétrie de l'information entraînerait
également une baisse des coûts de capitaux propres et aussi les coûts dettes.

Les avantages de la mise en oeuvre des normes IFRS incluent principalement l'harmonisation de
la comptabilité et de la pratique comptable des pays, ce qui engendre une

meilleure comparabilité entre les entreprises. Ces avantages incluent aussi la baisse des coûts de
transaction et l'amélioration de l'investissement international. Ces IFRS aideront les investisseurs
à prendre des décisions financières éclairées et à établir des prévisions de performance future
des entreprises (Street et al., 2000).

Suite à cette valeur ajoutée, la majorité des places boursières (comme Londres, Francfort, Zurich,
Hong Kong, Amsterdam et Rome) ont accepté la préparation d'états financiers des sociétés
étrangères cotées selon les IFRS.

Essentiellement, l'adoption des IFRS dans le contexte de l'Allemagne donne un signe positif sur
la qualité et la transparence des informations (Tendeloo et Vanstraelen, 2005). Dans un chemin
similaire, (Daske et Gebhardt., 2006) ont montré que les entreprises qui adoptent
volontairement les normes IFRS ont tendance à afficher une meilleure qualité des informations
divulguées que les entreprises qui utilisent les normes locales.

Leuz et Verrecchia, (2000) ont soutenu que l'utilisation des IFRS devrait conduire à une
diminution d'asymétrie de l'information et du coût du capital. Par conséquent, il serait plus facile
pour les entreprises de les mettre en oeuvre pour obtenir la dette et les capitaux propres et
accédant rapidement aux marché financiers.

Le relèvement des exigences de divulgation d'information financière de qualité qui découlent


des normes IFRS implique que l'adoption des IFRS donne un signal positif et plus de
renseignements aux investisseurs. Aussi la disposition de divulgations d'informations comptable
de qualité aurait tendance à réduire les possibilités de la manipulation du résultat et d'accroitre
l'efficacité du marché boursier, (Leuz, 2003).

L'asymétrie d'information et les coûts de dettes ont tendance à diminuer grâce à la gestion
efficace dans l'entreprise. D'autres mandataires ont considéré que l'adoption des IFRS se
rapporte à la rentabilité élevée, l'émission d'actions ou du capital de la dette dans le délai
d'adoption, les pactes de la dette, les différences entre les produits nationaux selon les PCGR et
les IFRS (Ashbaugh, 2001).

Plusieurs auteurs ont montré que les effets des IFRS ont tendance à avoir un impact positif sur
les rendements des actions, les adoptants d'actions et autres mesures liées à la performance
financière. La réponse du marché boursier suite à la mise en oeuvre des normes IFRS peut être
associée à la contribution dans les indicateurs par rapport aux GAAP nationaux. Les coûts
potentiels de l'adoption des IFRS impliquent des coûts de transition de domestiques PCGR aux
IFRS et les coûts de conformité pour les entreprises et l'exécution de la réglementation autorités
( Daske, and Gebhardt, 2006).

Ball et al., (2000) ont mis en évidence que l'incitation des réglementations pour l'adoption des
normes IFRS dans les entreprises aurait également tendance à être associés à la conformité,
diminue les coûts et augmente la transparence des informations.

1.1. Normes IFRS et la culture d'entreprises

1.1.1. Contexte Américain

Les normes comptables internationales relèvent d'une conception anglo-saxonne ceci explique
plusieurs différences en de nombreux points de pratique dites continentales. C'est pourquoi il
convient de préciser les grands principes sous-tendant les normes IAS/IFRS. Cette étape
préliminaire est indispensable afin de cerner correctement la transition vers les normes IAS/IFRS.

Dans les entreprises ayant une propriété dispersée et où le patrimoine de dirigeant est limité a
sa participation de son capital humain (et parfois d'une participation limitée, et non diversifiée),
il y a une diminution de la manipulation et on obtient une information qui sert à l'intérêt de tous
les actionnaires.

Suite à la performance des normes IFRS, les études effectuées ont montré que 32% des
entreprises américaines trouvent que les normes IFRS sont plus intelligibles que les normes
américaines USGAAP au niveau de la prise de décision. Ceci a encouragé des pays développés à
mettre en place des plans qui leurs permettent d'appliquer ces normes.

C'est le cas par exemple de l'Union Européenne en 2001. Ces encouragements d'appliquer ces
normes ont fini par devenir une obligation en 2005.

1.1.2. Contexte européen

En Europe, le dirigeant est averse au risque car les propriétés sont concentrés et le manager
participe d'une part importante dans le capital. Ceci met en relief le problème d'asymétrie
d'information. Vu que les normes IFRS sont devenues obligatoires dans le contexte européen,
cette réglementation de la firme a fait que le résultat net a le plus d'importance aussi bien pour
les actionnaires actuels que potentiels. Dans ce même axe, Beaver et al., (1980) ont stipulé que
parmi toutes les informations, le résultat reçoit le plus d'attention pour toutes les parties
prenantes. D'où l'adoption des normes va changer les traditions des sociétés européennes.

1.2. Normes IFRS et apport informationnel

L'adoption des normes IFRS en Europe est un changement dans le monde des affaires qui a
permis une meilleure lisibilité et comparabilité des comptes des sociétés cotées entre elles, tout
en facilitant l'accès aux marchés financiers internationaux. Ceci nécessite une bonne marge de
fiabilité des données comptables publiées. De ce fait, (Dumontier et Marghraoui, 2007) ont
attribué à l'amélioration du contenu informationnel des données comptables aux règles plus
strictes et à la publication des informations plus détaillées.

Les normes IAS/IFRS ont la vocation de s'appliquer à l'ensemble des entreprises de grande taille
et effectuant des états financiers consolidés, et donne des avantages certains pour les
investisseurs puisqu'elles favorisent l'émergence des marchés financiers actuels et augmenter
l'espace d'investissement. A travers les différentes règles imposées par les normes IFRS et leurs
apports considérables dans le monde des affaires, les normalisateurs internationaux (IASB)
viennent de publier un exposé-sondage sur les IFRS applicables aux PME (IFRS for Small and
Medium-size Entities)5(*). La pertinence des informations comptables selon le référentiel
international semble justifier l'utilisation importante des états financiers comme supports
recommandés dans la traduction de la réalité économique et financière.

Les principes comptables traditionnels étaient fondés sur la méthode du coût historique dans
leurs comptabilisation et le principe de prudence, ce qui influence la qualité de l'information
comptable et diminue sa valeur intrinsèque. Un véritable changement de la philosophie
comptable tourné uniquement vers l'utilisation de la notion de juste valeur qui est différente du
référentiel traditionnel ce mène a un changement qui va influencer la structure de gestion.

Le développement des standards comptables a permis un changement notable dans la valeur et


la qualité de l'information et la nature de gestion des entreprises. Le but étant d'améliorer
l'information fournie aux investisseurs pour les aider à comprendre la situation des entreprises
et les assister dans une prise de décision adéquate dans leurs investissements.
1.2.1. Passage du coût historique à la juste valeur

Le principe du coût historique a le mérite de la simplicité : « à la date d'entrée dans le


patrimoine de l'entreprise les biens acquis à titre onéreux sont enregistrés à leur coût
d'acquisition ».

Casta et Colasse, (2001) ont montré que la valeur historique est fondée sur la réalité d'une
transaction et autorise une valorisation unique. Toutefois, le principe du coût historique
présente des limites et altère la possibilité de comparer des entreprises pourtant proches
économiquement mais ayant fait des choix stratégiques ou comptables différents, comme celui
de la croissance interne, celui de la réévaluation des biens, ou celui de la croissance externe.

Les normes IFRS proposent donc d'abandonner le principe du coût historique et de valoriser les
actifs et passifs à leur juste valeur. Cette notion peut être appréhendée par la valeur de marché
pour un actif négociable sur un marché ou par la valeur des flux financiers (cash flows) futurs
pour un actif non négociable sur un marché.

A l'inverse du principe précédent, La notion de la juste valeur introduite par la le référentiel


international a fait l'objet de plusieurs recherches. Certains auteurs montrent que la notion de la
juste valeur va traduire la réalité économique, la comparabilité et la transparence des rapports
des entreprises par rapport au coût historique et va réduire la manipulation comptable (Barth et
al., 2008 ; Holthausen et Watts, 1983).

La juste valeur devrait donc simplifier l'analyse financière de l'entreprise du fait que la plupart
des postes sont évalués sur la base des flux de trésorerie futurs actualisés. Ainsi l'évaluation
d'une entreprise serait directement intégrée dans ses comptes IAS/IFRS. Toutefois, la juste valeur
se voit reprocher de privilégier une vision à court- terme de la firme et d'entraîner par ses
variations une plus grande volatilité de la valeur des capitaux propres et du résultat.

De même, (Ouvrard, 2006) a précisé que l'utilisation d'une mesure de chiffre comptable
reposant sur la notion de la juste valeur entraine une augmentation de la volatilité des résultats.
Cette variation est considérée comme une incitation de la manipulation comptable. Dans le
même sens, la notion de la juste valeur va influencer la stabilité de la performance des firmes
mesurées en comptabilité et un recours massif à la gestion des résultats pour réduire la volatilité
de cette variabilité (Barth et al., 1994).
En revanche, le surplus des normes IFRS, dans le secteur économique et financière sont
considéré parmi les causes de la crise financière en 2008 6(*) (Ghosh et Olsen, 2009).

1.2.2. Primauté de la réalité économique sur l'apparence juridique

Les normes IFRS retiennent la primauté de la réalité économique sur l'apparence juridique. Une
transaction ou un contrat est comptabilisé et présenté dans les états financiers conformément à
sa réalité économique ce qui permet aux utilisateurs de recevoir une information de qualité.

L'approche par la substance économique rejette donc l'évaluation fondée sur la convention ou
sur l'apparence et se donne pour but de mieux traduire la réalité économique de l'entreprise,
Ces deux nouveaux concepts transforment la finalité même du compte de résultat et du bilan. En
effet, Le compte de résultat contient des rubriques qui nous indiquent la rentabilité de
l'entreprise et le bilan, basé sur des valeurs de marché, intégrant les actifs immatériels de
l'entreprise devient l'élément central de la communication financière de l'entreprise et le reflet
du poids économique de la firme.

De même, le compte de résultat et le bilan deviennent cohérents avec les indicateurs de pilotage
et la valeur de l'entreprise. Ainsi, la valorisation des actifs à la juste valeur a un impact sur les
bilans des entreprises et risque d'entraîner une volatilité accrue du résultat et des capitaux
propres.

Devant l'importance de l'information comptable, les normes comptables internationales mettent


l'accent sur la pertinence de l'information publiée. Ceci s'explique par plusieurs études
antérieures ont montré que les documents comptables évaluées selon les normes IFRS sont plus
pertinentes et réalistes ce qui leur donnent une supériorité aux normes locales.

La réalisation de la fiabilité de l'information ne peut pas être si les gestionnaires et


spécifiquement le dirigeant va adopter les contraintes imposées par l'environnement (Daske et
al., 2008) et les modifier pour satisfaire toutes les parties prenantes.

La flexibilité des normes IFRS va permettre au dirigeant d'employer plusieurs stratégies face à
ces changements pour augmenter manipuler les résultats et nuise l'information. De même, les
accruals comptables posent plusieurs problèmes au niveau d'accélération des délais des revenus
ce qui peut aider de faire une divulgation des informations privées pour les investisseurs (Healy
et Palepu, 2001).

Christie et Zimmerman, (1994) ont étudiées le problème l'asymétrie d'information entre le


dirigeant, qui est considéré comme opportuniste, et les parties prenantes qui manque plus
d'information. Le dirigeant pourrait faire une discrétion qui n'est pas observable car elle a
respecté toutes les règles et les normes en vigueur. Mais, la flexibilité des normes IFRS permet
d'augmenter le pouvoir des auditeurs à détecter de telles manipulations comptables. Toutefois,
le comportement des gestionnaires est associé à des arrangements contractuels, tels que
l'indemnisation, régimes et conventions d'emprunts ainsi que les prix des actifs, l'asymétrie
d'information, des agences et des coûts politiques (Francis et al., 2005 ; Lambert, 2001).

Section 2 : Comportement managérial et qualité d'information

La préparation des états financiers exige souvent un exercice de jugement (Jensen et Meckling,
1976) ce qui montre que les normes comptables contiennent un espace pour les gestionnaires et
les auditeurs. En association avec la souplesse dans les rapports financiers ce qui donne aux
entreprises une certaine marge de manoeuvre dans la mise en oeuvre de la réglementation
comptable. En revanche, on peut cependant avoir des situations opportunistes (Healy, 1985;
Dechow et Sloan, 1991; Dye, 1998). De telles situations doivent être traitées par le suivi des
actions des gestionnaires et l'utilisation des prévisions des analystes financiers de la
performance future des entreprises.

Cependant, le processus de suivi peut être coûteux et dans certains cas non réalisables (Lamont,
1997). L'utilisation des emprunts va conduire à des coûts d'agence plus bas puisque les
entreprises doivent répondre à certains paiements d'intérêts et des accords de la dette, alors ils
seront surveillés par les banques, les institutions financières, les agences de notation.

Les gestionnaires ont utilisé des méthodes comptables discrétionnaires dans le but d'améliorer
la société notamment les résultats financiers et leur rémunération (Christie et Zimmerman,
1994; Bushee, 2001).Il s'en suit, donc, que le calendrier des gains et des pertes de
reconnaissance est important (Balsam et al., 1995). Dans certains cas, les gestionnaires
structurent leur choix de méthode comptable afin de transférer les gains de «bonnes» exercices
comptables à des «mauvaises années».
Cependant, les entreprises reportent la constatation des revenus sur les périodes comptables
futures pour réduire la charge d'impôt de la période courante. De même, les entreprises sont
généralement plus désireuses de communiquer la bonne information, alors qu'ils ont tendance à
retarder l'annonce de mauvaises informations (Aboody et Kaznik, 2000).

Les gestionnaires qui ont droit aux stock-options ou aux systèmes de primes tendent à utiliser
des méthodes comptables discrétionnaires afin d'accroître la valeur de leur rémunération des
périodes actuelles et futures (Tendeloo and Vanstraelen, 2005).

Les gestionnaires ont également une influence sur les indicateurs comptables afin de se
conformer aux exigences de la réglementation comptable ou de la dette des clauses restrictives
qui sont ancrées dans leur accords de prêt, et d'éviter ainsi les risques de détresse financière ou
de violation du pacte de la dette (Sweeney, 1994).

En effet, les influences des gains de l'entreprise et la réalisation des objectifs souhaitable va
aboutir à un calendrier de divulgation des bonnes et mauvaises nouvelles d'information.

Les managers se sont également arrangés à gérer les données comptables signalées en vue
d'influencer le comportement ou la réponse des tiers, tels que les autorités de marché, la
réglementation organes, les actionnaires, les prêteurs, pour éviter aussi d'être soumis au
contrôle et à l'investigation (Schatt et al., 2009). Ceci viserait à donner des signaux positifs aux
participants au marché et à lisser la relation entre l'entreprise et les parties prenantes (Easton et
Harris, 1991).

Les considérations ci-dessus ont tendance à être plus intenses pour les grandes entreprises, qui
sont financièrement visibles et facilement observables sur le marché (Jiraporn et al., 2008a).
D'autre part, Jiraporn et al., (2008b) ont montré que l'amélioration de la situation financière
d'une entreprise pourrait également être atteinte grâce à la diversification des entreprises. Leurs
résultats montrent en particulier une relation négative entre une combinaison de diversification
industrielle et la gestion des résultats des entreprises.

Les mesures comptables sont étroitement associées aux rendements des actions car elles
expriment la performance financière des entreprises, ceci explique par la réaction de marché et
la sensibilité des cours vue aux informations publiées (Kothari, 2005).
2.1. Caractéristiques de l'information comptables7(*)

Le référentiel comptable international est affiché d'un cadre conceptuel pour l'information
financière et comprend l'ensemble des normes et des interprétations. De ce fait, l'information
comptable au sein de référentiel international sera utile pour les investisseurs pour prendre les
décisions les plus éclairées. Cette information comptable d'après les IFRS doit être intelligible,
pertinente, fiable et comparable. Nous tenterons de développer dans ce qui suit, ces principales
qualités de l'information.

2.1.1. Intelligibilité

L'information comptable doit être facilement comprise par les utilisateurs, le récepteur de
l'information doit avoir une connaissance des affaires et de la comptabilité. Donc il ne faut pas
exclure une information utile de faite quelle est difficile à comprendre.

2.1.2. Pertinence

L'information est dite pertinente quand elle peut influencer les décisions des utilisateurs en les
aidant à évaluer les conséquences financières des événements. Pour que l'information puise être
pertinente, les normes IFRS ont introduit la notion de l'importance relative de l'information: une
information ne doit être divulguée que si elle apporte des éléments utiles à la prise de décision.

2.1.3. Fiabilité

L'information est fiable quand elle est affranchie d'erreurs significatives

Elle doit respecter ces cinq critères :

L'image fidèle : Le principe de l'image fidèle est l'un des rapports des normes IFRS. Une
information est dite fidèle quand elle est confrontée à la vérité.

La vérifiabilité : Pour être vérifiable et objective, toute information doit être justifiée par des
preuves et des faits réels.
La neutralité : Elle ne doit pas être orientée vers un but prédéterminé et ne doit pas influencer
les utilisateurs à agir dans une direction particulière.

La prudence : Ceci a été démontré par la norme IAS37 que les provisions ne seront
comptabilisées que si elles satisfaisaient les conditions bien particules.

L'exhaustivité : L'information présentée doit être exhaustive dans le sens ou elle reflète d'une
manière fidele et complète la situation de l'entreprise.

2.1.4. Comparabilité

Les états financiers d'une société doivent permettre aux utilisateurs de les comparer dans le
temps avec d'autres sociétés dans le but de relever les différences entre les informations qu'ils
fournissent et d'identifier les tendances et établir les prédictions.

Monisme et dualisme de l'information comptable : La comptabilité française et internationale


divergent à bien des égards et en particulier au niveau de la conception de la formation de
l'information comptable. Dans la mesure où nous nous intéressons à la mise en application des
normes comptables internationales d'origines anglo-saxonnes appliquées en France. De ce fait,
Richard et Colette, (2005) ont estimé que la différence essentielle est associée au problème de
représentation du cycle d'exploitation : les anglo-saxons ont une approche moniste tandis que
les français ont une approche dualiste.

2.2. Normes IFRS et sources d'information

La qualité de l'information est un terrain fertile après l'adoption des normes IFRS qui sont
souvent désignées comme une révolution ou encore un changement de paradigme non pas aux
niveaux comptable et financier uniquement mais aussi aux niveaux opérationnel et décisionnel.
Ce qui incite plusieurs entreprises d'adopter les normes IFRS d'une manière volontaire puisque
leurs normes ont des avantages par rapport aux normes locales. Ces entreprises justifient ce
choix par le fait que ces normes illustrent une fiabilité incomparable avec celles déjà citées au
niveau de la pertinence des informations comptables et délivrent alors une information plus
économique et permettent davantage de comparabilité. De fait que, au niveau de la prise de
décision et le à rôle jouer par le dirigeant et vue la qualité de l'information comptable et
financière, les sociétés se sont trouvées attirées à appliquer ces normes (Mazars 2007).

2.2.1. Évaluation des actifs

La notion de la juste valeur n'est pas nouvelle mais elle est la base des normes internationales
comme nommé par (Mistral, 2003), la «pierre angulaire »des travaux des normes IFRS. Toutefois,
il en a limité le champ d'application. Casta et Colasse, (2001) ont montré que le champ
d'application relativement large au regard des enjeux et des problèmes multiples qui ont
soulevée de l'application de cette notion.

L'IASB avait rejeté l'idée que tous les actifs et les passifs soient évalués à leur juste valeur, selon
la méthode dite la juste valeur. Il limité ce champ d'application de la juste valeur aux actifs et
passifs pour lesquels il existait a priori un marché, certains actifs et passifs financiers et quelques
immobilisations. Pour la liquidité, elle est au coeur des travaux récents car elle représente une
nécessité pour les investisseurs. Dans le cas où l'hypothèse où les marchés ne fonctionneraient
pas comme en théorie, qu'ils seraient par exemple par absence de liquidité, des substituts à la
valeur de marché, et notamment une valeur d'utilité (value in use) obtenue à l'aide de modèles
actuariels ont été proposés (Christopher et al., 2010),

2.2.2. Développement de marché

L'adoption des normes IFRS à travers le monde traduit la supériorité des marchés financiers et
des besoins des investisseurs dans l'élaboration des normes comptables. En effet, les nouvelles
normes s'éloignent du PCG car le système comptable français tient compte de toutes les parties
prenantes par contre les normes IFRS donne une priorité aux investisseurs ce qui est considéré
par les chercheurs comme des normes orientés vers le marché.

Le développement de marché est un objectif ultime pour les entreprises a l'échelle


internationale, de ce fait la demande d'une information de qualité et les incitations par les
investisseurs pour prendre des décisions. Dans le même sens Leuz et al., (2003) ont montré que
le développement de marché et son augmentation diminue la gestion des résultats.

En effet, La Porta et al., (1998) ont rapporté que le développement économique a été
généralement associé avec un plus grand développement de marché financier, de meilleure
institution et de grandes capacités de la mise en application de la loi. Les nouvelles normes
mettent plutôt l'accent sur la pertinence de l'information pour les investisseurs. Cette
orientation vers la pertinence boursière vise à assurer que les états financiers reflètent la
performance et la situation des entreprises

2.2.3. Gestion de résultat et communication financière

Après l'adoption des normes IFRS, en Europe, la manipulation des comptes représente un champ
d'investigation vaste car l'asymétrie d'information est devenue très importante pour toutes les
parties prenantes et spécifiquement les actionnaires. L'information comptable est utilisée dans
les décisions d'octroi de crédits bancaires, pour financer le cycle d'exploitation ou les
investissements des entreprises. Ces décisions se prennent généralement après une analyse des
données comptables de l'entreprise (Charreaux, 2000). Ainsi, les dirigeants peuvent être tentés
de présenter une situation financière favorable qui consiste à faire apparaître une capacité de
remboursement de l'emprunt, et un faible risque pour se financier au moindre coût. Une telle
manipulation va également permettre de transférer de la richesse des banques vers les
actionnaires des entreprises.

La baisse du coût du financement par dettes s'avère très intéressant pour les actionnaires, pour
au moins deux raisons :

La première tient à l'existence d'un effet de levier, donc d'une rentabilité des capitaux propres
investis plus forte, à condition que la rentabilité économique excède le coût des dettes.

La seconde raison réside dans la conservation des bénéfices privés pour les actionnaires de
contrôle en cas de financement par dettes.

Les chercheurs qui se sont intéressés à la relation entre manipulation comptable et endettement
ont essentiellement vérifié si les entreprises financées par emprunt obligataire manipulent les
comptes pour respecter certaines clauses contractuelles, dénommées bond covenants nous
citons Labelle, (1990).

2.2.4. Choix comptables et divulgation d'information

La compréhension des choix d'options comptables après la transition vers les normes
internationales pose plusieurs problèmes. De ce fait, le référentiel international laisse aux
préparateurs des comptes la possibilité d'appliquer deux traitements différents pour une même
opération économique. La description et l'explication du positionnement des groupes français au
sein de cette marge discrétionnaire sont particulièrement intéressantes pour comprendre
l'application des normes IAS/IFRS.

En effet, ces choix ont une dimension stratégique incontestable puisque leurs effets vont
marquer la structure des états financiers pour de nombreuses années. Ainsi, réévaluer les actifs
immobiliers ou affecter les écarts actuariels en capitaux propres sont des choix structurant le
bilan pour l'avenir. Les choix comptables sont d'autant plus stratégiques qu'ils sont réputés
définitifs a cause de ce multiple choix qui influence la qualité de l'information divulgué. Nous
remarquons aussi que les normes internationales augmentent l'espace géographique d
investissement pour les investisseurs ce qui met en évidence le rôle de l'information face aux
multiples choix comptables.

2.2.5. Volatilité des bénéfices

Plusieurs études ont été menées en ce qui concerne la conversion aux IFRS. La plupart des
études ont comparé la qualité des bénéfices avant et après la transition aux IFRS. En analysant
l'impact de l'adoption des IFRS, Daske et al,. (2007) ont constaté que les entreprises ayant un
engagement à la transparence de l'expérience des états financiers ont des liquidités de marché
plus élevée et un faible coût du capital.

Toutefois, Barth et al., (2008) a exploré si les normes comptables internationales (IAS) appliqués
par les sociétés non américaines sont comparables aux PCG américains appliqués par les
entreprises américaines en termes de pertinence de valeur. En effet, le document montre que
les PCG américains ont généralement un niveau de pertinence plus élevé que la valeur des
entreprises non américaines appliquant les normes IAS. Aussi les chercheurs ont abordé la
qualité de bénéfice avant et après la transition aux IFRS. Ils ont prouvé que la gestion des
résultats est inférieure après l'adoption des normes IFRS.

Des études récentes ont analysé l'association entre l'adoption volontaire des normes IFRS et le
rôle des gains comptables dans l'évaluation des performances internes. Ils ont trouvé que les
IFRS est un meilleur outil pour l'évaluation du rendement interne des entreprises. En ce qui
concerne la transition IFRS, plusieurs études se sont penchées sur l'importance de la divulgation
de la réconciliation de normes locales conformes aux PCGR et les IFRS.
Hung et Subramanyam, (2007) ont étudié l'impact du passage aux normes IFRS pour les
entreprises qui adoptent volontairement des normes IFRS en Allemagne et montrent que la
valeur comptable des capitaux propres semble être une valeur pertinente et génère des gains
considérables.

Horton et Serafeim, (2009) montrent que le marché réagit aux rapprochements IFRS au
Royaume-Uni de ce faite l'information doit être divulguée par les documents transitoires
requises par les normes IFRS.

2.2.6. IFRS est un moyen de croissance

Christensen et al., (2008) ont constaté que les réactions du marché est similaire à l'harmonie des
données, et rapprennent que l'adoption des normes IFRS pour les entreprises du Royaume-Uni
affecte la croissance des entreprises. Dans le même sens, Skinner et Sloan, (2001) ont montré
que les entreprises en croissance et ayant un manque de fiabilité de résultat influencent la
réaction des marchés boursiers dans la période de la publication des résultats. L'application des
normes IFRS permet aux entreprises cotées de présenter un jeu unique de documents financiers
reconnus par l'ensemble des places financières.

Ces normes ont apporté une réelle mutation comptable en introduisant deux nouveaux concepts
: la juste valeur et la substance économique. L'intégration de la juste valeur et la primauté de la
substance économique étaient vivement souhaitées par les marchés financiers qui trouvaient
que les documents comptables produits par les entreprises cotées étaient trop éloignés de leur
réalité économique. Le dirigeant disposants des ressources de l'entreprises peuvent modifier les
prix des actifs ce qui rendre la fonction de contrôle très difficile par les investisseurs.

2.2.7. Information est un instrument de connaissance et de communication

L'accès à l'information pose un problème selon la taille de la firme et la quantité de l'information


divulguée. De ce fait, l'information est utilisée comme un moyen qui influence l'environnement
d'une manière positive ou négative. Mais elle, n'a pas le même poids pour les investisseurs dans
les PME que celle dans les grandes entreprises ceci explique que les grandes entreprises est
disponible publiquement et pourrait être obtenu avec des coûts inférieurs que celle sur les
petites entreprises (Dargenidou et al., 2009).

L'information pose un problème pour les petits investisseurs car les grands investisseurs qui sont
sophistiqués sont plus capables de détecter la gestion de résultat suite à leurs priorités et leur
connaissance de la fiabilité de l'information. Afin d'adopter des normes IFRS le phénomène de la
gestion de résultat est resté un souci pour les chercheurs. Lo, (2007) a constaté qu'il faut définir
le champ d'application, comprendre les spécificités et accorder l'attention aux principaux
changements.

La qualité des résultats comptables est plus générale dans l'environnement économique, mais la
qualité des états financiers est donc très intéressante pour les différents utilisateurs comme la
prise de décision quant aux objectifs d'endettement l'entreprise (va contracter un emprunt ou
non), ou une autre situation bien déterminée. Le développement de l'éthique au sein des
entreprises est également un facteur susceptible d'améliorer la transparence de l'information
comptable.

Le champ des répercussions potentielles des IFRS ne se limite pas aux états financiers, mais
englobe également les données sur la gestion de l'entreprise en rapport avec les indicateurs clés
de performance, l'information de gestion et la rémunération fondée sur la performance.

Dans ce qui suit nous allons essayer de tester l'hypothèse suivante :

H1 : La qualité de l'information s'améliore après l'adoption des normes IFRS

Section 3 : Analyse empirique de la qualité d'information en présence des normes IFRS dans le
cadre des CAC 40.

3.1. Présentation de l'échantillon et des données

L'échantillon est composé de 36 entreprises françaises cotées en bourse. Les entreprises sont
cotées dans la bourse CAC40. En excluant les trois sociétés qui ont des spécificités comptables
(des sociétés financières). Par souci d'homogénéité, nous allons veiller a ce que les entreprises
de notre échantillon soient industrielles mais opérant dans divers secteurs activités (industrie,
agroalimentaire pharmaceutique etc.)

Nous avons collecté les données des rapports annuels des entreprises pendant la période 1999 à
2008 et nous avons construire une base de données relative aux informations financières et
comptables.
3.2. Variable pour l'analyse de l'échantillon

La variable dépendante

AQ (accruals qualité) la qualité de l'information comptable

De nombreuses études montrent que la gestion du résultat comptable est notre proxy de la
qualité de l'information comptable. Elle sera mesurée par la notion d'accruals totaux. Pour ce
faire, nous allons tout d'abord définir les accruals puis nous calculons les accruals pour chaque
entreprise i et année t.

Par définition, les accruals correspondent à l'ensemble des ajustements comptables qui
permettent de passer d'une comptabilité d'engagement à une comptabilité de trésorerie.

Résultat net= flux de trésorerie liés à l'activité + accruals

Ou accruals = Résultat net - flux de trésorerie liés à l'activité

Les accruals totaux selon l'approche directe se présentent comme suit :

AT = ATD + ATND

AT: accruals totaux;

ATD : accruals totaux discrétionnaires ;


ATND : accruals totaux non discrétionnaires.

Pour déterminer les accruals discrétionnaires nous allons adopter le modèle de Kothari et al.,
(2005) qui suggèrent que les firmes gèrent leurs résultats en prenant en considération les
performances passées et actuelles de la firme. Ce modèle se présente comme suit :

ATit /TAit-1= â1 (1 / TAit-1)+ â2 (? (CAit-CCit) / TAit-1)+ â3 ( IMMit/ TAit-1)+ â4 ROAit + ?it

AND = somme des accruals totaux de t-1

Les variables indépendantes

Variables

Définitions

Mesures

IFRS

Représente le système comptable utilisé

= 1si les normes IFRS sont appliquées ; 0 sinon


Croissance

Croissance

Taux de croissance des Actifs

Variation des bénéfices

Variation des bénéfices

Bénéfice de l'année t moins t-1

Taille

Taille de l'entreprise

logarithme de la capitalisation boursière

Dettes

Dette

Total des Dettes sur capitaux propres

Tableau1 : Variables indépendantes du modèle 1


3.3. Spécificité de modèle

AQit= â0 + â1 ?BNit + â2 IFRSit + â3 TAILLEit + â4 CROISSANCEit + â5 DETTEit + åit

3.4. Test empirique résultats et interprétation

Variables

Observation

Moyenne

Ecart type

Min

Max

AQ

360

-0 ,0460698

0,086451
-0,8816944

0 ,6159701

?BN

360

11,45219

3,931432

1,231

16,91371

TAIL

360

7,38632

0, 5162006
6,173573

8,91791

CROI

360

0,5140159

6.795071

-1,01178

125.2609

DETT

360

0,6024857

0,3749126

0,0341552
3,288881

Tableau 2: Statistiques descriptives du modèle 1

Ce tableau révèle que toutes les variables ont des moyennes positives sauf la variable accruals
qualité (variable dépendante) possède une moyenne négative et un écart type faible. Chose qui
prouve que cette variable est de faible volatilité. Les autres variables ont des écarts types faibles.

Variables

Fréquences

Pourcentages

=1

IFRS

=0

144

216
40%

60%

Tableau 3 : Tableau des Fréquences du modèle 1

Au terme de ce tableau 40% des entreprises de notre échantillon appliquent les normes IFRS.
Cela signifie l'importance de l'application de ces normes pour notre contexte.

Variables

AQ

?BN

IFRS

TAIL

CROI

DETT

AQ
1,0000

?BN

-0,0117

1,0000

IFRS

0,0237

0,0487

1,0000
TAIL

-0,0961

0,3415

0,1020

1,0000

CROI

0,0325

0,0520

-0,0495

0,2120
1,0000

DETT

0,0082

0,1044

-0,0886

0,2231

0,0047

1,0000

Tableau 4: Matrice de corrélation du modèle 1

Nous constatons que la variable dépendante accruals totaux est négativement corrélée avec les
deux variables variation des bénéfices et la taille de l'entreprise. En revanche, les variables IFRS,
croissance et dette sont positivement corrélées avec les accruals totaux. Mais il est à noter que
ce tableau nous fournit une idée sur les signes des coefficients de corrélation entre la variable
dépendante et les variables indépendantes.
Figure 1 : Variation de la qualité des accruals

A noter aussi qu'à partir du graphique ci-dessus, on constate que les accruals totaux augmentent
avant l'adoption des normes IFRS et diminue après 2005.

Pour tester l'hypothèse de notre étude, nous devons présenter, tout d'abord les modèles
économétriques appliqués pour ce type des données (Panel).

Dans le cas d'une modélisation des données de Panel, il y a des procédures qui sont utilisées
pour l'estimation des coefficients.

La méthode de moindres carrés ordinaires (MCO) : cette procédure de régression est,


généralement, utilisée pour des données individuelles (cross-section) ou des données
temporelles. Mais pour notre étude cette méthode reste insuffisante puisqu'elle ignore la double
dimension.

Test de stationnarité Augmented Dickey-Fuller (ADF) :

Avant de faire l'estimation de notre modèle il faut faire le test de stationnarité des variables,
sachant que dans ce test la probabilité est nulle en différence première. Pour notre échantillon
nous avons effectuée la première différence.

Test de Hausman :

Ce test a pour objet de faire le choix entre le modèle à effet fixe (Fixed Effect Model) et le
modèle à effet aléatoire (Random Effect Model). Le premier modèle tient compte de
l'hétérogénéité de l'échantillon et nous introduisons une variable muette pour chaque
entreprise captant le passage d'une firme à une autre. Alors que dans le second, nous tenons
compte de tout risque de l'hétérogénéité dans le comportement et ceci nous amène à
décomposer le terme d'erreur en deux composantes.(?it=ui +Vit )
H0 : Cov(xit, ui) =0 modéle à effets aléatoires Donc le test Hausman H1 : Cov(xit, ui) ?0 modéle à
effets fixes

Le test de Hausman suit une loi de Chi deux qui prend la valeur de 9.84 avec une probabilité de
0.0798. Ce test est donc, significatif au seuil de 10%. Nous appliquerons la spécification en effet
fixe pour notre échantillon.

Teste de Lagrange :

Nous avons effectué le test de Multiplicateur de Lagrange pour démonter la présence d'une
hétérogénéité aléatoire dans notre échantillon. Ce test est non significatif (Chi deux est de 0.16)
ce qui montre que la non présence d'un effet aléatoire.

En définitive nous retenons l'estimation avec effet fixe.

AQ

Coefficient

Std. Error

t-Statistic

Prob

CROI
0.055668***

0.006461

8.61

0.000

IFRS

-0.036007**

0.016830

-2.13

0.0333

TAIL

0.461891***

0.052808

8.74
0.0000

Dett

-0.017897

0.34323

-0.52

0.6025

?BN

0.04005*

0.020438

1.96

0.072

Cons
0.006739

0.005856

1.15

0.2509

***: significativité à 1% ** significativité à 5% * significativité à 10%

Tableau 5 : Résultat des régressions de la qualité d'information et normes IFRS

Nous présentons les résultats empiriques donnés par le logiciel utilisé

D'après ce tableau nous pouvons remarquer qu'il existe une relation négative et significative
entre la variable IFRS et les accruals totaux au seuil de 5% ceci indique que l'utilisation des
normes internationales améliore la qualité des informations comptables publiées ce résultats et
contradictoire avec les études de Hung et Subramanyan, (2007 ) et aussi l'étude de Lapointe et
al., (2006).

La taille des entreprises a une relation positive et significative avec les accruals totaux au seuil de
1% ce qui montre que la taille des firmes utilisant les IFRS ayant une capacité des informations
de qualité ceci est n'est pas cohérant avec Iatridis, (2008a) et corrobore les résultats de Hung et
Subramanyan,( 2007 ).

Le coefficient de la variable croissance est positif et significatif au seuil de 1%. Ceci suggère que
les entreprise qui connaissent une croissance de leurs chiffre d'affaire sont également celle qui
enregistre les accruals totaux les plus élèves. En effet la croissance du chiffre d'affaire entraine le
plus souvent une augmente de BFR et par conséquence une augmente des accruals totaux (Hung
et Subramanyan, 2007).
La variation des bénéfices a une relation positive et significative avec les accruals totaux au seuil
de 10% ce qui montre que les firmes utilisant les IFRS augmente le résultat par les informations
fiables nous montrons que les normes IFRS avec les bénéfices augmente la qualité d'information
ce résultat est corrobore avec l'études de Dechow et al., 1994 et Xiong, 2006).

Conclusion

L'objectif de ce chapitre vise à étudier l'impact de l'adoption des normes internationales (IFRS)
sur la qualité de l'information comptable et financière dans les entreprises CAC 40.

Nos résultats montrent que l'adoption des normes IFRS augmente la qualité des informations
publiées. Ce qui nous permet de conclure que l'adoption des normes IFRS a un impact positif sur
la transparence et la fiabilité des informations communiquées ce qui augmente la croissance et
la variation des bénéfices. Ces résultats confirme notre hypothèse que l'adoption des normes
IFRS améliore la qualité de l'information ce qui coïncide avec les travaux de Pae et al., (2006) ;
Hung et Subramanyan, (2007) ; Dechow et al., (1994 ) et Xiong, (2006).

Chapitre 2: Impact des normes IFRS sur la gestion des résultats

Introduction

Avec la globalisation des marchés financiers et le besoin d'un système comptable unique qui
facilite la comparaison et l'évaluation des entreprises cotées et d'harmoniser les pratiques
comptables. L'adoption des normes comptables IFRS par Les entreprises françaises cotées en
bourse devraient obligatoirement se prépare pour pouvoir présenter leurs comptes consolidées
selon les normes comptables internationales à partir de l'année 2005 pour inciter les
investisseurs d'augmenter leur champ d'investissement (Healy and Palepu, 2001; Leuz, 2003).

L'adoption de référentiel international indique que la qualité des outputs8(*) des documents
comptable est augmentée, ce qui offre une information de qualité et satisfait le besoin des
utilisateurs (Tendeloo and Vanstraelen, 2005). De même la conformité des normes IFRS et leur
application immédiatement par les entreprises françaises joue un rôle important dans le
développement de l'économie l'élargissement de marché de transaction.

L'obligation de l'adoption des normes IFRS, sans discussion qui a un effet sur le résultat et
l'environnement de l'entreprise d'une part, et d'autre part sur l'information publiée. Dans ce
changement radical, l'entreprise doit être plus polyvalente pour augmenter sa rentabilité
financière et la performance comptable et minimiser les risques financiers et économiques qui
suivent ce changement. D'autre part les chercheurs, ont concentré leurs études sur la gestion de
résultat en tenant qu'un facteur qui influence les résultats publiée et induire les décisions des
investisseurs.

La théorie politico-contractuelle a prouvé sa puissance et ses capacités explicatives en matière


d'explication des choix comptables. Cependant, de nombreux auteurs ont souligné ses manques
aussi bien axiomatiques que méthodologiques. En prenant rigoureusement en compte tous ces
paramètres, nous avons souhaité utiliser l'approche politico-contractuelle pour aborder le cas
particulier de la première adoption des normes comptables internationales.

En effet, il nous semble que si la théorie politico-contractuelle peut éclairer le phénomène de


façon considérable, son outillage ne peut nous permettre de saisir de manière globale la
première application des normes IAS/IFRS.

En outre, l'efficience contractuelle et l'opportunisme des managers sont des axes explicatifs très
ciblés et il nous semble qu'en nous focalisant uniquement sur les hypothèses de la théorie
politico-contractuelle, nous omettrions des voies d'explications. Ainsi, à l'instar, nous n'estimons
que l'action économique soit immergée dans un contexte social et ne peut être expliquée par les
seules motivations individuelles (François et al., 1999).

La position volontairement objective de la théorie positive de la comptabilité, consistant à


focaliser la recherche sur les documents comptables produits, ne nous semble pas
complètement satisfaisante pour appréhender globalement un phénomène.

De ce fait notre recherche porte sur les entreprises françaises donc il est important de présenter
dans ce chapitre le concept et la mesure de la gestion de résultat dans la première section et
nous expliquons l'influence des nouvelles normes internationales sur la gestion des résultats des
entreprises et nous examinons empiriquement cette relation dans la troisième section.

Section1 : Gestion de résultat : Concept et mesure


1.1. Définition de la gestion des résultats

La gestion du résultat est définie par Schipper, (1989) comme « l'intervention du dirigeant dans
le processus d'information financière pour s'approprier des gains personnels ». Cette définition
ne retient que des motivations opportunistes, aussi la définition de Degeorge, Patel &
Zeckhauser, (1999) qui ont considéré la gestion de résultat comme l'utilisation de la discrétion
managériale pour influencer le résultat diffusé auprès des parties prenantes.

Il est noté que la gestion du résultat respecte la normalisation comptable en vigueur. La


connaissance des déterminants de la gestion du bénéfice répond à la fois à des préoccupations
théoriques et pratiques. En terme académique, un des principaux courants théoriques visant à
expliquer la gestion du résultat et la théorie d'agence de la comptabilité développée par Watts et
Zimmerman (1978).

Les hypothèses avancées par l'école de Rochester ont été testées et partiellement validées aux
Etats-Unis (Jeanjean, 2001) .Toutefois son universalité est mise en doute. Ce qui incite plusieurs
chercheurs, par exemple Saada, (1995) a testé ces hypothèses dans le cas français. Cette étude
se distingue par la méthodologie utilisé qui repose sur le calcul des accruals discrétionnaires. En
terme pratique, une doute croissante se fait jour sur la fiabilité des états financiers ce qui a été
déclaré par le président de la SEC, J. Lewitt confirme ce point.

1.2.1. Instruments de la gestion des résultats

Le résultat comptable est décomposé en deux éléments à savoir la somme des flux de trésorerie
et des accruals, les dernières comprenant les produits et les charges calculés (dotations aux
amortissements, dotations et reprises de provisions, régularisations de charges et de produits...)
et les produits et charges décalés (constitutifs de la variation du besoin en fonds de
roulement).Par conséquent, la gestion des résultats peut s'effectuer soit en se basant sur les flux
de trésorerie (gestion réelle des résultats), soit en jouant sur les accruals (gestion comptable des
résultats).

La gestion réelle est fondée sur le choix du moment de prise de décision dans les phases
d'exploitation (ventes, dépenses de R&D...), les décisions de financement (remboursement
d'emprunt) et les décisions d'investissement (exemple, la cession d'un actif...).

En effet, la gestion réelle a un impact direct sur les flux de trésorerie de l'entreprise ce qui lui
permet difficile à détecter. La gestion des résultats à partir des décisions réelles est limitée. En
effet, le dirigeant est contraint par le souci d'optimisation des décisions à prendre par exemple la
date de la cession d'un actif et donc de transférer des résultats d'une période vers une autre. De
même, une production excédentaire sur un exercice modifie le résultat de l'exercice suivant.
D'autres recherches montrent que la GR peut s'effectuer à l'aide de la production vendue des
dépenses de recherche et développement (Bushee, 2001) ou des cessions d'actifs (Bartov, 2002).

Le cas des dépenses de recherche et développement semble constituer un exemple de décision


Sous-optimale, même si l'impact à long terme de ces dépenses est incertain. Contre dit, le
dirigeant à la possibilité d'optimiser la valeur de la firme et incité à prendre les meilleures
décisions possibles, indépendamment de leur incidence sur les résultats comptables.

Dechow, (1994) a montré que le niveau des flux de trésorerie d'exploitation constitue une bonne
mesure de la performance si l'on retient une période de plusieurs exercices. En revanche, sur un
exercice bien déterminé, cette mesure est handicapée par les problèmes de décalage de
trésorerie ce qui mené a préférer les résultats comptables. Toute fois, la gestion des résultats
effectuée à partir du choix des méthodes comptables comme le choix de la méthode
d'amortissement ou dans la mise en application de ces méthodes comme le choix de la durée de
vie des actifs ou l'évaluation d'une provision.

Les accruals de l'entreprise sont considérés comme une mesure de la GR et puisque les comptes
de résultat contiennent les amortissements et les provisions, ce résultat peut influencer celles de
plusieurs exercices et donc avoir un effet à long terme sur les comptes de l'entreprise. En
revanche, la gestion des produits et charges décalés produit un effet à court terme sur les
comptes de l'entreprise dans la mesure où ces éléments sont largement modifiables (Beneish,
1999).

Selon certains auteurs, la gestion des produits et charges décalés est plus probable que la
gestion des produits et charges calculés (DeFond et Jiambalvo, 1994; Dechow, 1994). D'ailleurs,
Kreutzfeldt et Wallace (1986) ont montré que les comptes de créances clients, de stocks, de
dettes fournisseurs et d'autres dettes sont (avec les comptes d'actifs immobilisés) les cinq
comptes où des erreurs sont le plus fréquemment signalées par les auditeurs dans le plan
comptable français ce qui explique que le plan comptable ne réduit pas la manipulation
comptable. En revanche, Les normes IFRS sont basée sur la juste valeur ce qui rend la gestion des
comptes provisionnels plus aisés que celle des comptes de produits et charges décalés.
En effet, les dirigeants sont les vrais responsables sur la divulgation de l'information car ils
disposent d'un grand nombre de choix comptables discrétionnaires afin de gérer les résultats.
Ceci montre que Le choix d'une variable comptable plutôt qu'une autre est déterminé par le
contexte de l'entreprise et les possibilités en matière de gestion des résultats (limitées par les
pratiques comptables sectorielles, par le coût de la gestion des résultats, par les décisions prises
antérieurement...). En particulier, les motivations et l'horizon de la gestion des résultats (court
ou long terme) vont orienter le dirigeant vers l'utilisation de telle décision de préférence à telle
autre.

1.1.2. Formes de gestion des résultats

La gestion du résultat comptable prend des formes :

La maximisation du résultat : Consiste à augmenter le résultat par rapport à son niveau réel,
suite à des incitations, ce qu'il cash une performance détériorée, éviter une clause contractuelle
ou maximiser la rentabilité. Ce phénomène se fait généralement pour un but opportuniste.

La minimisation du résultat : Se fait pour minimiser les coûts politiques quand la visibilité
politique est élevée. (Réduire les coûts fiscaux).

Le lissage du résultat : Les résultats sont lissés quand leur gestion a pour but de réduire la
volatilité du résultat. L'acte se fait pour diminuer les fluctuations du résultat en transférant les
sommes d'une année sur une autre.

L'apurement des comptes : S'appelle aussi nettoyage des comptes il s'agit de publier un résultat
qui n'a pas une relation avec les résultats économiques de l'entreprise, ce phénomène se
produira en cas de stress organisationnel tel que le changement de dirigeants.

1.2. Gestion des résultats : Bénéfique ou opportuniste

D'après Holthusen et al., (1983) il existe trois perspectives dans la gestion comptables par le
dirigeant à savoir :
La perspective contractuelle efficiente : Dans ce sens quand le dirigeant utilise une méthode
comptable permettant de réduire les coûts d'agence cette pratique devient opportuniste.

La perceptive informationnelle : Plusieurs auteurs nous citons Siregare, (2008) ont montré que
les dirigeants utilisent leur latitude discrétionnaire pour un but informationnel ceci va améliorer
la qualité de divulgation des informations comptables et financiers et pour augmenter la
transparence et réduire l'asymétrie d'information.

La perspective opportuniste : D'après la revue de littérature la dite perspective est à l' origine de
la notion de gestion de résultat pour plusieurs raisons. Watts et Zimmerman, (1986) ont trouvé
que les managers gérant le résultat d'une manière opportuniste afin de maximiser l'intérêt
personnel.

Baslam et al., (1995) ont expliqué que l'opportuniste de dirigeants se manifeste par l'utilisation
de la gestion des résultats à la hausse pour induire les investisseurs et montre que l'entreprise
qu'il dirige est en bonne situation et performante. Mais le phénomène de l'asymétrie
d'information a été provoqué par la relation négative entre la qualité de l'information et la
gestion des résultats. D'une manière générale l'entreprise représente une entité de l'économie
de telle façon chaque influence sur l'entreprise est une influence sur l'économie directement ou
indirectement

1.3. Normes IFRS et environnement français

En France, le droit est écrit et pour cela la normalisation dépend de pouvoirs publics,
l'élaboration des règles comptables passe par deux organisme. Le CNC (conseil national de la
comptabilité) et le CRC (comité de la réglementation comptable)

Conseil national de la comptabilité (CNC) est lié à des instances relevant des pouvoirs publics, a
pour vocation :

Émettre des recommandations et des avis dans le domaine de la comptabilité sur toutes les
dispositions des différents secteurs économiques qui les transmettent à l'organisme de la CRC
pour décider l'acceptation ou l'adoption ou pas. A
Comité de la réglementation comptable :

Il est composé de 15 membres issus de pouvoirs publics et d'instances professionnelles. En tant


qu'instance de décision, ce comité a pour mission :

D'établir les normes comptables sous formes de réglementation, au vu des recommandations du


CNC qui sont ensuite homologuées par des arrêtes ministérielles et par conséquent de mettre à
jour le plan comptable général.

D'homologuer en français les normes internationales, le référentiel comptable français (plan


comptable général).

Référentiel comptable français :

Il est caractérisé par un plan comptable très détaillé basé sur des règles juridiques très précises
inspirées du code de commerce qui impose des règles de comptabilisation, de présentation,
d'évaluation et une nomenclature des comptes.

Selon plusieurs chercheurs l'adoption des normes comptables internationales IFRS va se traduire
par un bouleversement de la comptabilité française celle-ci due aux divergences entre le RCI et
le PCGD comme ce qui expliquer par (Gérald, 2005). Les chercheurs donnent les principaux
divergences sont :

La France, est un pays de droit écrit, la profession comptable est dominée par l'état et
l'élaboration des normes est régie par des lois et des réglementations, De même les normes
comptables du PCG ceux-ci est contrairement au RCI sont basées sur des règles strictes et
uniformes et ne laissent pas la place à l'interprétation et au jugement professionnel. Les normes
françaises sont aussi très liées à la fiscalité et d'autre par le PCG ne comporte pas un cadre
conceptuel, L'information comptable est orientée vers une multitude d'utilisateurs et
notamment les banques, l'état et les investisseurs et non pas uniquement pour les investisseurs
comme les normes IFRS.
La qualité de l'information comptable dans le plan comptable général en France est différente du
référentiel comptable international. Toutes fois, Reydel, (2005) a énoncé que le principe de
prééminence du fond sur la forme pour les contrats de location de financement est retenue par
la réglementation 1999-02 du RCI relative aux comptes consolidés, mais comme étant une
méthode de référence et non pas une obligation en IFRS9(*). Ce qui laisse l'application de cette
méthode rare. Il a remarqué aussi bien que le principe de prudence est évoquer par différentes
textes comptables en France et ce, contrairement au RCI ou il n'a pas un principe systématique.

Le RCI a introduit la notion de la juste valeur et alors que la méthode de coût historique en
France, le coût historique sans réévaluation et la stabilité de l'unité monétaire constituent les
principes fondamentaux de la comptabilité. L'application de la juste valeur est le principe
fondement du RCI c'est en fait le passage d'une approche juridique et historique a une approche
économique plus proche de la réalité.

Casta et Colasse, (2001) a montré que la juste valeur est plus souvent la valeur de marché pour
montrer l'équité. Le problème n'étant pas la valeur soit équitable mais aussi pertinente. D'après
l'IASB le montant pour lequel un actif pourrait être échange ou un passif éteint entre deux
parties bien informées consentantes et agissant dans des conditions concurrence normale
IAS1610(*). Par contre, l'évaluation au coût historique consiste à respecter la valeur nominale
comptabilisée lors de la transaction. D'autre part la juste valeur est considérée par Mistral,
(2003) comme la pierre angulaire des normes IFRS.

Giordano-Spring et al., (2007) ont expliqué que la juste valeur concrétise le rejet de la prise en
compte de l'intention managériale dans la valorisation des éléments portés au bilan, ceci est
considéré comme une marge de manoeuvre.

Dans cette conception, la valeur financière possèderait une neutralité dont manquerait la valeur
comptable empreinté par les choix discrétionnaires (et supposée opportuniste) des managers.
Pour approcher la juste valeur d'un actif ou d'un passif, il existe trois solutions :

· Lorsque l'actif ou le passif peut être échangé sur un marché, la juste valeur est le prix de
marché. On parle alors de « mark to market ».
· Lorsque, à défaut, il existe un actif ou passif similaire échangé sur un marché, la juste valeur est
le prix de cet élément similaire.

· Lorsque l'observation des prix de marché est inopérante, la juste valeur est déterminée en
utilisant une technique d'évaluation cohérente avec les méthodologies d'évaluation économique
généralement acceptées et souvent fondées sur l'actualisation des flux de trésorerie futurs.
Nous parlons dans ce cas de valeur « market to model ».

Ensuite, s'il n'existe pas de marché liquide et pertinent pour évaluer un actif ou un passif, les
préparateurs des comptes doivent déterminer la juste valeur en recourant à des méthodes
d'actualisation et des modèles mathématiques. Or, Mullenbach, (2008)11(*) a dénoncé les
risques d'incertitudes, de variations et de manipulations de ces méthodes. La détermination de
la juste valeur d'un actif ou d'un passif, quelle que soit la méthode, va donc donner lieu à la
constatation d'une variation de valeur. La fluctuation entre deux arrêtés de comptes est traitée
différemment selon la nature de l'élément évalué.

Au niveau des stocks options : En France, les stocks options sont attribués aux dirigeant ou aux
salaries font partie des engagements hors bilan, par contre les normes IFRS2 impose leur
comptabilisation en charge.

Au niveau du goodwill : La norme IFRS3 définie le goodwill comme l'écart entre le cout
d'acquisition et la juste valeur des actifs et passifs de la société reprise, Interdît sont
amortissement et impose de recalculer sa valeur recouvrable a chaque clôture a l'aide de teste
de dépréciation.

Disle et Noel., (2007) ont montré que l'entreprise doit présenter les documents comptables
selon le référentiel comptable internationale pour produire une image fidele et attirante et pour
ne pas tromper les investisseurs, suite à ces divergences, les normalisateurs comptables français
devaient se préparer pour adopter les IFRS. De même, Cazavan-Jeny et Jeanjean, (2007) ont
examiné également les décisions de retraitement volontaire fait lors de la conversion aux IFRS
pour les entreprises françaises, semblable à cette étude, mais axée sur le changement des
capitaux propres. En outre, ont trouvé que l'adoption des normes facultatives sont utilisées pour
réduire l'écart entre les capitaux propres en normes françaises versus capitaux propres selon les
normes IFRS et à masquer l'endettement des entreprises.

Capkun et al., (2008) ont analysé la transition obligatoire européenne du local PCGR aux IFRS. Ils
ont trouvé que le rendement des actifs (ROA) est sensiblement plus élevé selon les normes IFRS
par rapport aux GAAP locaux ce qui explique le pouvoir des normes internationales à la gestion
de résultat.

La littérature suggère que les dirigeants ont tendance à prendre part à la gestion du résultat a
diminue la possibilité de variation de la convention de la dette. Avec les contrats d'endettement
ils ont ne tendance d'améliorer les résultats quand les bénéfices tombent au- dessous de lien
inférieur ou augmentent au-dessus de lien supérieur désigné par le plan de la prime, les
dirigeant peuvent être inclinés et Sélectionner les méthodes de la comptabilité revenu -
décroissantes (Degeorge, Patel, & Zeckhauser, 1999). Aussi les dirigeants des entreprises
peuvent utiliser l'augmentation des accruals discrétionnaires pour nuire à la réalité de
l'entreprise (Sweeney, 1994). De même peuvent influencer les accruals dans un effort
d'améliorer leur réputation et la compensation bénéficie (Shuto, 2007).

Il est rapporté que les dirigeants peuvent quelques fois emploi l'intérêt accumulés
discrétionnaires pour consolider la valeur de firme plutôt que leur compensation directoriale
(Christie et Zimmerman, 1994). Les mesures qui peuvent être prises contre opportunisme du
dirigeant est le rôle du comité d'audit, la conformité des normes comptables, Ce qui considères
comme des mécanismes de gouvernement et de protection de l'investisseur (Laux et Laux,
2008). Ce qui pose le débat de l'efficacité des mécanismes de contrôle et son rôle dans la
réduction de la manipulation comptable du dirigeant après l'adoption des normes IFRS.

Les Entreprises ont l'intention de réaliser des meilleurs chiffres d'affaires dans la période
principalement autour de la question et atteindre un coût de capital inférieur (Hirshleifer et al.,
2004). Les managers peuvent être courbées pour diriger le résultat de bas en haut avant la date
d'obtenir un financement, plus facilement et sur les meilleurs termes.

Dans certains cas, les contrats d'endettement peuvent mener le dirigeant agir dans une manière
opportuniste, par lequel ils adoptent Les politiques de croissances des revenues qui renforcent
leur compensation, même si ils affectent la richesse d'actionnaires négativement. Par exemple,
le dirigeant va augmenter dans les premières années les frais de recherche et de développement
et par la suite leur compensation (Zahra, 1996).

La recherche s'est focalisée sur l'impact de la mise en oeuvre du référentiel comptable


international IAS/IFRS dont l'objectif principale de donner une information pertinente aux
investisseurs.de même ses normes Sont considérées comme une révolution dans le domaine de
la comptabilité et la diffusion des informations comptables. Toutefois, Iatridis, (2008a) a montré
que les firmes adoptent les normes IAS/IFRS sont plus pertinente que les firmes utilise les
normes locales de ce faite les normes IFRS augmente le contenu informationnel des documents
publiées et renforce la fiabilité pour les investisseurs. Mais le dirigeant responsable d'une
manière précise sur la gestion de l'entreprise et devant la variabilité des revenues et les
changement dans les choix comptables donc il est obligé dans ces travaux d'influence le résultat
pour montrer sa réputation Shuto, (2007 ) . Ptersen, (2009) a montré que le dirigeant va gérer le
résultat d'une manière opportuniste pour protéger les bénéfices de l'entreprise est ceci par les
méthodes comptables autorisées.

Les normes comptables internationales expliquent que la valorisation à la juste valeur augmente
la manipulation comptable de ce faite Eccher and healy, (2003) compare la pertinence de
l'information comptable publiée avant et après l'IFRS et montre que les informations préparées
selon les IFRS n'est pas pertinente et la variation des résultats peut induire les décisions
managériale et laisser le dirigeant dans une phase très turbulente pour les modifications
comptables et la conservation des résultats.

En revanche d'autres chercheurs ont prouvé que l'adoption des IAS/IFRS à un impact positive sur
la qualité de l'information et sa pertinence en mettre en relief l'évaluation avec la méthode de
juste valeur.

1.4. Choix comptables et les IFRS

Barth et al., (2008) ont analysé que les firmes qui adoptent les IAS/IFRS donnent une marge de
manoeuvre pour le dirigeant ceci s'explique par l'augmentation des choix comptables et les
pressions effectués sur le dirigeant. L'avantage de l'adoption des normes IFRS a été discuté
largement dans plusieurs sociétés de contexte différent qui ont appliqués d'une manière
facultative ces normes.

Mais, l'adoption des normes IFRS représente un changement fondamental dans la vie des
entreprises en ce qu'il prend acte des conséquences de la mondialisation par une sensibilisation
de la protection des intérêts des investisseurs et en accordant la priorité au principe de fair
value12(*). Quelques études se sont intéressées à la première application des normes
comptables Internationales. Principalement, c'est la compréhension des déterminants des choix
qui sont étudiés (Cazavan-Jeny et Jeanjean, 2007 ; Cormier, Demaria et Teller, 2007 ;Dufour,
2008). Ces choix sont essentiellement tributaires du niveau d'endettement, de l'impact sur le
rendement de l'actif, de la taille de la firme, de la cotation sur une bourse étrangère, de la
présence de blocs de contrôle et de stocks options et le secteur d'activité.

En ce qui concerne l'impact sur la valorisation boursière de l'adhésion au référentiel Comptable


IAS/IFRS, Lapointe-Antunes et al., (2006) ont montré, dans le contexte suisse, que le phénomène
de lissage du résultat est atténué pour les firmes qui adhèrent au référentiel international et que
les accruals anormaux (manipulations comptables) sont moins valorisés par le marché boursier
suisse. Ensuite, l'étude de Leuz et Verrecchia, (2000), dans le contexte allemand, montre que
l'adoption volontaire du référentiel IAS réduit l'asymétrie d'information et le coût du capital des
entreprises.

Section 2: Influence des normes IFRS sur la gestion des résultats

2.1. Motivations de la gestion du résultat

Plusieurs motivations peuvent inciter la direction d'une entreprise à s'adonner à la pratique de la


gestion de résultat comptable. Certaines se rapportent à la théorie positive de la comptabilité,
qui repose sur l'utilisation des chiffres comptables pour gérer des enjeux contractuels, et
concernent principalement le contrat d'endettement, le contrat de rémunération et les coûts
politiques.

En outre, ces incitations classiques développées par la théorie positive de la comptabilité, il


existe plusieurs autres motivations pour la gestion de résultat comptable à savoir : le lissage des
résultats, les premiers appels publics à l'épargne, le changement de contrôle, les négociations
d'un contrat de travail, la volonté de minimisation de l'impôt et l'augmentation ou la diminution
de la performance financière.

Par ailleurs, en dépit de la difficulté de détection de la gestion des résultat comptable , la


littérature fait ressortir plusieurs approches pour mesurer le comportement discrétionnaire du
gestionnaire dont l'approche basée sur les accruals, la méthode d'accruals unique, la méthode
des changements comptables, et la méthode de distribution des résultats.
La méthode la plus utilisée est la méthode des accruals discrétionnaires qui suppose que les
gestionnaires utilisent la latitude dont ils bénéficient pour certains accruals comptables comme
un moyen de la gestion de résultat comptable (Jones, 1991).

Les accruals comptables sont constitués d'accruals discrétionnaires qui sont soumis à la volonté
du gestionnaire et d'accruals non discrétionnaires qui sont économiquement déterminés. Cette
méthode nécessite, par conséquent, une séparation des accruals en composantes
discrétionnaires et non discrétionnaires. Nous nous intéressons dans le cadre de cette étude à la
GRC par les accruals, étant largement acceptés dans la littérature en tant que proxy approprié de
ce construit.

Dans son article « commentary on Earnings management », Schipper, (1989) a considéré la


gestion des résultats comme étant une intervention délibère du dirigeant dans le processus
d'information externe dans le but de s'approprier de gains personnels. Cette définition a été
considérée pour les chercheurs en comptabilité comme une base d'explication de la gestion des
résultats.

D'autres parts, Comier, Mangnon et morard, (1998) définissent la gestion du résultat comme une
intervention de la part de la direction d'une entreprise dans le processus de présentation de
l'information financière en vue d'obtenir un gain au détriment des autres parties.

Degeorge, Patel et Zeckhauser, (1999) ont défini la gestion du résultat comme étant l'utilisation
de la discrétion managériale pour influencer le résultat diffusé auprès des parties prenantes.

D'autres part, les chercheurs considèrent la gestion des résultats comme une manipulation
active des résultats comptables dans le but de crée une impression altérée de la performance de
la firme. Pour cela il n'y a pas une définition commune de la gestion des résultats dans la
littérature de ce faite les chercheurs utilisent plusieurs expression pour décrire le même
phénomène ou ses différents aspects.

2.2. Différence entre gestion et manipulation des résultats comptables

Plusieurs auteurs ont montré qu'il existe une différence entre les ajustements comptables et la
manipulation comptable. Selon eux, la gestion des résultats révélés quand les dirigeants ont le
choix entre plusieurs procédures comptables et la possibilité d'interpréter les règles et les
principes en respectant l'intérieur d'un référentiel comptable bien déterminé. D'autres
chercheurs ont trouvé que la gestion des résultats se traduit par les choix de politiques
comptables des firmes pour déterminer des objectifs managériaux très spécifiques.

Dechow et Skinner, (2000) 13(*) ont définissent la gestion du résultat comme « la gestion de
résultat ne peut pas considérée comme une fraude car elle se pratique dans le respect des
principes comptables généralement admis ». En effet dans la plupart des référentiels comptable,
laissent une marge d'interprétation et la possibilité de choisi une option parmi plusieurs pour
comptabiliser une opération. Dans la même ligne, Davision et al., (2005) ont défini la gestion du
résultat comme un processus par le quel on prend des mesures négociés dans les PCGA afin
d'arriver a un niveau de résultat souhaité.

Dans notre recherche nous avons la notion de référentiel international qui est basé sur des
principes ou plusieurs options comptables qui nécessitent obligatoirement le jugement
professionnel de ceux qui élabore les états financiers. Mais suite à plusieurs recherches dans ce
thème d'autres chercheurs considèrent cette pratique est un acte frauduleux.

Lo. K, (2008) ont considéré la gestion du résultat comme une activité frauduleuse et criminelle
puisqu'elle implique un méfiant potentiel, un conflit et une sottise. Ceci montre que la
manipulation hors le respect du référentiel est un acte très dangereux. D'autres parts, par
comparaison entre la gestion du résultat et la fraude d'audit Brown, (2004) a montré que ce sont
deux concepts très proches.

Les études qui traitent la gestion des résultats à travers la notion des cash flows, se focalisent
généralement sur les activités d'investissement tels que les dépenses de recherche et
développement ou la cession des actifs (Roychowdhury, 2006). Il s'agit de gérer le résultat à la
hausse par la vente d'un actif dans un exercice ou le chiffre d'affaire sur la vente est en baisse.

2.3. Mesures de la gestion du résultat

Il y a donc un intérêt à disposer d'un indicateur synthétique qui permet de saisir l'ensemble des
manipulations comptables. C'est ainsi que le concept d'accruals s'est imposé comme indicateur
synthétique par excellence de la gestion des résultats. Comme le font remarquer Cormier et al.,
(1998) « une telle approche semble logique puisque les accruals représentent une mesure
globale de la stratégie de divulgation comptable de l'entreprise et, de ce fait, sont plus
susceptibles de refléter une décision stratégique de la part des dirigeants d'une entreprise que
simplement l'étude du choix d'une pratique comptable en particulier »14(*).

Le premier chercheur qui à utiliser les accruals comme indicateur de mesure de la gestion des
résultats est Healy (1985). Il définit les accruals comme l'ensemble des « ajustements
comptables aux cash-flows de l'entreprise permis par les organismes de normalisation ...».
Autrement dit, les accruals correspondent aux produits et charges qui n'ont pas généré de flux
de trésorerie au cours de l'exercice au titre duquel ils ont été comptabilisés (Chalayer et
Dumontier, 1996). L'approche par les accruals permet de saisir l'ensemble des manipulations
comptables. Pour Cormier et Magnan (1995) les accruals mesurent l'incidence globale de tous
les choix comptables effectués par les gestionnaires et ils sont plus susceptibles de refléter la
gestion stratégique des résultats que la dichotomie (changement de politique comptable). Un
changement des accruals qui vise à gérer le résultat est plus susceptible d'être utilisée par les
dirigeants car il est plus difficile de déceler ce changement de méthode comptable par les autres
parties prenantes.

Les accruals totaux qui correspondent à la différence entre le résultat net comptable publié et
les flux de trésorerie liés à l'activité, peuvent être scindés en deux composantes : les accruals
manipulés qui correspondent aux charges et produits discrétionnaire constitutifs de la variation
du besoin en fonds de roulement et les accruals calculés qui correspondent aux charges et
produits calculés (dotations aux amortissements et aux provisions nettes des reprises Les
dirigeants peuvent manipuler à la hausse les accruals décalés, par exemple, en comptabilisant
des créances encore incertaines, ou encore, en différant la comptabilisation des dettes jugées
certaines.

Les accruals calculés sont susceptibles d'être manipulés à la hausse, par exemple, en jouant sur
le taux ou la durée des amortissements, ainsi que sur la méthode d'amortissement (linéaire
versus dégressif), ou encore, en minorant le montant des provisions et en majorant les reprises
de provisions.

Bien que le niveau des accruals soit observable, les investisseurs sont incapables de connaitre
parfaitement la part discrétionnaire, c'est-à-dire celle qui est « gérée ». Etant données les
spécificités de certaines industries et les conditions économiques, certains ajustements
comptables sont nécessaires et par conséquent attendus par les investisseurs. Ainsi, les
industries à forte capitalisation sont celles qui présentent un niveau de dotation aux
amortissements le plus élevé, et les entreprises à fort taux de croissance affichent un niveau de
chiffre d'affaires dépassant les recettes encaissées correspondantes

2.4. Revue de littérature et développement d'hypothèse

La revue de littérature indique que l'adoption de référentiel international IFRS a une impacter
sur la gestion des résultats des entreprises cotées en bourse. En effet, Hung et Subramanyan,
(2007) ont montré que Les normes IFRS contribuent a l'améliorer la qualité de l'information
publier et augmenter la quantité divulguer et sa transparence et ceci permet de réduire
l'asymétrie d'information et les couts d'agence qui a été montrer par (Pae et al., 2006) qui sont
selon la théorie des motivations de la gestion des résultats et par conséquence la réduction des
pratique comptables de la gestion opportuniste des résultats.

D'autre part, Chritensen et al., (2008) ont montré que l'adoption des normes IFRS va réduire la
manipulation du résultat et limite le gestionnaire dans son domaine .Dans le même sens,
Lapointe et al., (2006) ont examiné, dans le contexte de suisse que le problème de la gestion des
résultats comptables par les accruals discrétionnaires est attenue pour les entreprises qui
adhérent le RCI et aussi que ces accruals sont moins valorises, après l'application des IFRS.

Luez et Verrechia, (2000) ont avancé que l'adoption des normes comptables international réduit
l'asymétrie de l'information et le coût du capital des entreprises et ajoutent de même que pour
les entreprises qui adoptant ces normes, la gestion des résultats et la latitude discrétionnaire des
managers sont réduits. Mais les recherches récente de Iatridis, (2008b) et Daske et al., (2008)
ont montré que l'adoption des normes IFRS permettent une amélioration de la rentabilité, le
taux de croissance, de la liquidité d'investissement des entreprises ce qui réduit le recours a la
gestion de résultat pour augmenter ces indicateurs.

Mais l'objectif de la comptabilité internationale est le développement du marché financier par


les informations privilège aux investisseurs de ce fait Hung et al., (2007) indique que les pays ou
le moyen de protection des investisseurs est faible l'adoption des IFRS devin une nécessite
puisque dans ces pays la pratique de la gestion des résultats est très élèves et la qualité des
documents comptables sont faible et non satisfait les investisseurs.

En revanche Paananen, (2008) a expliqué que la transition aux normes IFRS ne permet pas
l'amélioration de la qualité des états financiers des firmes et la gestion opportuniste du résultat.

Pour le choix du contexte, Comier et Martinez, (2006) ont trouvé dans ces travaux sur le contexte
français que le choix des normes IFRS augmente la marge de manoeuvres de dirigeant par
rapport au lissage des résultats dans le but de réduire les écarts entre les prévisions annonces et
le résultat réel dans le cas de l'introduction en bourse. Le travail précédente a été justifier par
( Stolowy et Jeanjean, 2008) qui ont résulté que l'application des normes IFRS ne réduit pas la
gestion des résultats, aussi ont montré que l'adoption des IFRS n'est pas suffisante pour
contrôler les actions du dirigeant.

Plusieurs études trouvent que les principes comptables introduites par les IFRS participant dans
le phénomène de la gestion des résultats dans cette sous section nous allons énoncer la plus
part des principes comptables.

2.4.1. Principe de prééminence de fond sur la forme

Reydely, (2005) a expliqué que le but de ce principe est de mieux traduire la réalité économique
et de valoriser la transparence des comptes. selon la normes IAS17 contrat de location qui
explique le principe de comptabiliser le bien louer d'un actif du preneur dans le cadre de contrat
de location et de financement au lieu de l'inscrit en engagement or bilan et selon certain
chercheurs l'inscription du bien loue en engagement hors bilan est une méthode choisi pour
gérer le résultat a la hausse donc la capitalisation du bien et son amortissement permet de
réduire le phénomène.

2.4.2. Normes IFRS et objectif boursier

Les normes comptables IAS/IFRS a un objectifs boursier, en effet même si les informations
comptables ont pour but d'être utile pour chacun des utilisateurs des états financiers, il semble
qu'une présentation oriente vers les besoins des investisseurs ait été privilégiée. Ce qui vise à
faciliter la prise de décision pour les investisseurs.

Horton et Serafein, (2008) ont montré qu'au cours de l'introduction en bourse le dirigeant va
manipule le résultat de telle sorte la publication des états financiers va attire la convoites des
investisseurs et par la suite augmente le cours de l'action.
Skinner et Sloan, (2001) ont approuvé que les entreprises en croissance qui ont des problèmes
de fiabilité dans les résultats publiées donner un effet négatif sur le rendement des titres et sur
la valeur de marche boursière. Nobes et Plastikanova, (2006) mettent en évidence l'adoption des
normes IFRS a pour but de renforcer la transparence des comptes des entreprises pour meilleur
efficacité de marché financiers mondiaux. Capkun et al., 2008) ont analysé la transition
obligatoire européenne ont trouvé que le rendement des actifs est sensiblement plus élève si on
appliqué les normes IFRS.

2.4.3. Capitalisation des frais de recherche et de développement

La norme IAS38 relative aux immobilisations corporelles impose la capitalisation des frais de
développement si les conditions de cette application sont remplies. Selon plusieurs auteurs la
capitalisation de ces frais de développement entrainer une amélioration de la transparence et de
pertinence des informations et imposera aux firmes de publiées les informations stratégiques
sur leur activités et réduit l'asymétrie informationnelle et la gestion des résultats (Barneto,
2005 ; Landry et Callimici, 2004).

D'autres auteurs ont trouvé que la capitalisation des frais de recherche et de développement est
choisie comme une méthode de gestion des résultats. De même Markarian et al.,(2008) ont
approuvé que les dirigeants juger si les conditions de capitalisation des frais sont réunis selon la
norme IAS38 celui-ci peut décider de capitaliser ces frais afin de pouvoir gérer le résultat.

2.5. Etudes empiriques antérieures

Plusieurs études en examinant la relation entre l'adoption de normes IFRS et la gestion des
résultats. Dans cette section nous allons présenter quelles études et formuler par la suite
l'hypothèse de notre recherche. Chen et al., (2009) ont testé l'impact de l'adoption des normes
IFRS sur la gestion des résultats sur un échantillon de l'union européenne. Les auteurs ont
mesurés la gestion des résultats à travers la variabilité de résultat net divise par la variation des
cash-flows et la régression des accruals discrétionnaires.

Leurs études comparatives entre la période pré-adoption des normes s'étalé de 2000 à 2004 et
la période poste-adoption s'étalant de 2005 à 2007 montrent que la variabilité des chiffres est
plus élève après l'adoption des normes IFRS ce qui implique l'augmentation de la gestion des
résultats après l'adoption des normes IFRS. Toute fois ces chercheurs ont trouvé que l'adoption
des IFRS augmente la gestion des résultats et ne réduise pas la pratique comptable opportuniste.
Dans ce sens (Barth et al., 2008) ont mettent évidence que l'impact de l'adoption des normes
IFRS sur la gestion des résultats

Ils ont choisi de mesurer la gestion des résultats à travers :

La variabilité de la variation des résultats nets divisée par les cash-flows d'exploitation.

La variabilité de la variation des résultats nets divise par le total d'actif.

L'examen de la corrélation entre le modèle des accruals totaux et ce lui des cash-flows
d'exploitation.

Les autres propose que l'adoption des normes IFRS réduit la gestion des résultats suite a
l'amélioration de la qualité de l`information financière. Ils ont testés l'hypothèse sur un
échantillon de 327 entreprises.

La variabilité du résultat net sur le cash flow dans la période après l'adoption des IFRS est
significativement supérieure, a l'ordre de 5% par rapport a celle avant l'adoption.

Les autres concluent que la variabilité des chiffres varie plus fréquemment avec les normes IFRS
est pour cela le recourt a la norme IFRS n'est pas un moyen de minimisation de la manipulation
comptable. La corrélation entre les accruals totaux et le cash flow d'exploitation est moins
négative dans la période post adoption des IFRS (-0,54) par rapport à celle dans la période post
adoption (-0,57).

Mais en général les auteurs trouve que les IFRS c'est moyen de gouvernance pour minimiser la
gestion des résultats.

Dans le contexte Allemagne, Tendeloo et Vanstraelen, (2005) les deux chercheurs ont trouvé que
les firmes qui adoptent les normes IFRS vont engager moins de gestion de résultat que les
normes locales.
Les auteurs utilisent 212 entreprises allemand et trouvent que les normes IFRS n'est pas associes
avec la gestion des résultats est ce qui est non conforme a l'hypothèse de recherche.

D'après l'étude d'Iatridis, (2008) sur l'effet de l'adoption des normes IFRS sur la gestion des
résultats. Pour cela, il a mesure la gestion des résultats par la variabilité de la variation du
résultats net ,la variabilité de résultat net divise par la variation des cash flow d'exploitation par
l'examen de la corrélation direct entre les accruals discrétionnaires et la cash-flows de la matrice
de corrélation par la régression des accruals discrétionnaires.

Les études comparative entre les années avant l'adoption des normes IFRS 2004 et l'année après
l'adoption des IFRS 2005, mène sur un échantillon de 241 entreprises du Royaume unie, montre
que : La corrélation entre les accruals discrétionnaires et les cash-flows d'exploitation en 2005
est significativement positive proche de 0,104 par rapport à celle en 2004 -0,470.

Cette corrélation positive indique selon l'auteur, que les firmes adoptant les IFS ne se référant
pas à la gestion des résultats pour améliorer les cash flows.

Le dirigeant dans cette procédure va éviter certain clause contractuelle et maximiser la


rentabilité indexée sur le résultat. Pour cette raison la gestion de résultat se fait d'une manière
opportuniste.

Le Barnea et al., (1975) ont montré que les résultats plus lisses pour prédire les futurs résultats,
et affirme que ce lissage est utile pour la budgétisation interne et dans réduire la nature
aventureuse perçue parmi étrangers. Cependant, autres auteurs dépouillez-vous salaire qui lisse
dans une lumière moins favorable. Leuz et al., (2003) lissage de résultats de la vue comme un
appareil a utilisé par les initiés pour obscurcir leur consommation d'avantages du contrôle privés.

Nous décrivons la méthodologie de ce chapitre nous allons tout d'abord commencer par la
présentation notre échantillon puis nous allons présenter notre modèle économétrique et les
variables spécifiques pour les testes et finalement nous présentons les résultats et les
interprétations
H2 : les normes IFRS diminue la gestion du résultat comptable

Section 3 : Analyse empirique de l'effet des normes IFRS sur la gestion des résultats dans le cadre
des CAC 40

3.1. Présentations de l'échantillon et des données

Nous avons prendre le même échantillon du premier chapitre.

3.2. Variables retenues pour l'analyse de l'échantillon

La variable dépendante :

ACCD : les accruals discrétionnaires constituent la variable dépendante dans notre modèle
Comme dans l'évolution de la littérature les accruals sont considère comme le proxy de la
mesure de la gestion de résultat nous avons utilisé le modèle de ( Kothari et al., 2005)

Les variables indépendants :

Variables

Définition

Mesure

IFRS

Représente le système comptable utilisé


= 1si les normes IFRS sont appliquées ; 0 sinon

Crois

Croissance

Taux de croissance des Actifs

Renta

Rentabilité de l'entreprise

Resultat d'exploitation /chiffre d'affaire (net Margin )

Taill

Taille de l'entreprise

Se calcule par le logarithme de total actifs

Dett

Dette

Dette sur capitaux propres


CfE

cash flow d'exploitation

Cash flow d'exploitation /total actif

IFRS*Renta

Variable composée

IFRS * rentabilité

IFRS*Crois

Variable composée

IFRS*croissance

IFRS*Dett

Variable composée

IFRS* dette
Tableau 6 : variables indépendantes du modèle 2

3.3. Spécificité du modèle

Notre modèle est inspiré du travail de Iatridis, (2009) et présenter comme suit :

ACCDit =â0 + â1 IFRSit +â2 Croissanceit +â3 Rentabilitéit+â4 Tailleit +â5 Detteit +â6Cash
flowit+â7 IFRS*Rentabiliteit + IFRS*Croissanceit +â9 IFRS*detteit +åit

3.4. Test empirique, résultats et interprétation

Nous avons effectué les statistiques descriptives des variables

Variables

Observation

Moyenne

Ecart type

Min

Max

ACCD
360

-0,03442

0,12216

-0,98080

0 ,74437

Croi

360

0,56984

6,78830

-0,97562

125,2609

Rent %

360
8,6344

20,07586

-0,63103

275,6764

Taill

360

0,60589

0,41937

0,03415

3.66093

Dett

360
0,60248

0 ,37491

0,03415

3,28888

Cfxp %

360

11,01967

1,577148

8,212839

19,01231

IFR*Rent%

360

4,918336
20,22206

-0,63103

275,676

IFRS*Croi

360

0,06413

0,44836

-0,89631

7.56486

IFRS*Dett

360

0 ,22681
0 ,362328

2,72795

Tableau 7 : statistiques descriptives du modèle 2

Ce tableau révèle que toutes les variables ont des moyennes positives sauf le variable accruals
discrétionnaires (variable dépendante) possède une moyenne négative et un écart type faible.
Ceci prouve que cette variable est de faible volatilité. Les variables dette et ifrs*dette ont des
moyennes faibles et des écarts types élevé ceci explique que ces variables ayant une volatilité
faibles.

Variables

Fréquences

Pourcentages

=1

IFRS

=0

144
216

40%

60%

Nous avons observé 40% des entreprises de notre échantillon ayant des accruals discrétionnaires
faibles

Tableau 8 : Tableau des fréquences du modèle 2

Vbles

AC

IFRS

Croi

Rent

Taill

Dett
CFep

IF*Rent

IFRS*croi

IFR*dett

ACC

1.00

IFRS

-0,023
1.00

Croi

-0,041

-0,049

1.00
Rent

-0,038

0,148

-0,011

1.00

Taill

0,002

-0.051

0,001
-0,111

1.00

Dett

0.012

-0,074

0,003

-0,123

0,913

1.00
Cfep

0,058

0,078

-0,016

0,086

-0,050

-0,053

1.00

IF*Rent

-0.038
0,298

-0,010

0,9621

-0,095

-0,109

0,076

1.00

IFRS*croi

0,014

0,175

0,055

0,092
-0,087

-0,076

0,042

0,117

1.00

IFR*dett

-0,010

0,767

-0,042

0,023

0,335

0,341
0,064

0,138

0,068

1.00

Tableau 9 : Matrice de corrélation du modèle 2

Ce tableau présenté une corrélation négative est faible entre la variable indépendante (accruals
discrétionnaires) et les variables dépendantes (IFRS, Croissance, Dette, IFRS*Rentabilité et
IFRS*dette). Par contre les variables dépendantes (cash flows, dette, Taille, IFRS*Croissance) sont
corrélé avec les accruals discrétionnaires positivement.

Figure 2 : Variation des Accruals discrétionnaires

D'après cette figure nous avons remarqué que la gestion de résultat diminue après l'année 2005.

Pour tester l'hypothèse de notre étude, nous devons présenter, tout d'abord les modèles
économétriques appliqués pour ce type des données (données de Panel). Dans le cas d'une
modélisation des données de Panel, il ya des procédures sont utilises pour l'estimation des
coefficients.

La méthode de moindres carrés ordinaires (MCO) : cette procédure de régression est


généralement utilisées pour des données individuelles (cross section) ou des données
temporelles elle peut aussi utilises pour des données de panel. Mais pour notre donnée elle
présenté une mauvaise manière de faire puisqu'elle ignore la double dimension.

Test de stationnarité(ADF) :

Avant de faire l'estimation de notre modèle nous avons testé la stationnarité des variables, ce
qui montre que les variables sont stationnaires à la première différence.

Test de spécification :

Nous avons effectué les deux tests de spécification pour spécifier la meilleure estimation. Nous
remarquons que le test d'Haussman est non significatif alors que le deuxième test de
Multiplicateur de Lagrange est significatif au seuil 1%, ce qui signifie que l'estimation retenue est
de type aléatoire.

Variables

Coefficient

Std. Error

t-Statistic

Prob.

IFRS
-0.058871**

0.029733

-1.98

0.0491

Croi

0.000785***

0.000214

3.66

0.0003

Rent %

0.21044*

0.10871
1.93

0.0532

Taill

0.014526

0.023881

0.60

0.5434

Dett

-0.017265

0.030370

-0.56

0.5701

Cfep %
-0.004939*

0.002698

-1.83

0.0680

IFRS*Rent

-0.000313

0.000833

-0.37

0.7076

IFRS*Croi

-0.006267

0.009539
-0.65

0.5116

IFRS*dett

0.006453**

0.12488

1.99

0.048

0.014903

0.032047

0.46

0.6422

***significative à 1% ** significative à 5% *significative à 10%


Tableau 10 : Résultats des Régressions des normes IFRS et GR

Au terme de ce tableau, nous constatons qu'il existe une relation négative et significative entre la
variable IFRS et les accruals discrétionnaires au seuil de 5% ceci indique que l'utilisation des
normes internationales diminue la gestion des résultats. Ce résultat conforme notre hypothèse
et corrobore les résultats des études de la pointe et al., (2006) et Iatridis(2008a).

La croissance des entreprises a une relation positive et significative a l'ordre de 1% ce qui montre
que la manipulation comptable n'augmenter pas la valeur des firmes et ce contredit des études
de Chen et al., (2009) et Iatridis, (2008).

La profitabilité des firmes CAC40 a une relation positive et significative au seuil de 10% ceci
indique que les entreprises rentable sont celles qui gèrent les résultats a la baisse et ceci
corrobore avec l'étude de Chen et al., (2009).

La variable taille n'est pas significative et ceci montre que la taille des firmes n'a pas d'effet sur la
gestion opportuniste des résultats ce résultat a été démontré par plusieurs chercheurs Iatridis,
(2008) et Chen et al., (2009).

Le tableau du résultat de régression montre que la variable cash flow est reliée positivement et
significativement avec les accruals discrétionnaires au seuil de 10%, la faiblesse des normes IFRS
n'entraine pas une augmentation de la gestion de résultat et par la suite l'introduction des
normes IFRS améliorer le cash flow des entreprises.

Le coefficient de la variable IFRS*dette est positif et significatif avec les accruals discrétionnaires
au seuil de 5%. Ceci suggère que les entreprises ayant adopté les normes IFRS et qui sont les plus
endettes, sont celle qui gérèrent les résultats a la hausse. ce résultat peut être interpréter ainsi :
Les entreprises gérèrent les résultats a la hausse a fin de respecter les clause contractuelles de
dettes ( Defond et al., 1994).

Conclusion
Nous avons étudiés dans notre chapitre l'impact des normes IFRS sur la gestion des résultats
dans les entreprises CAC 40.

En mesurant la gestion des résultats par les accruals discrétionnaires et par l'examen de
corrélation entre les accruals discrétionnaires et les normes IFRS et d'autres variables nos
résultats ont montrent que l'adoption des normes IFRS réduit la manipulation d'une manière
partielle car il y a d'autre facteurs comme l'endettement, l'évaluation des actifs et les indicateurs
de performance qui peuvent induire la qualité de gestion et augmenter la manipulation
comptable.

La gestion des résultats comptables est un procédures très difficiles a éliminer malgré l'existence
de plusieurs moyenne de gouvernance et la promulgation des lois.

Chapitre 3: Présence des analystes financières et normes IFRS

Introduction

Depuis les récents scandales financiers qu'a connu le monde, l'intérêt pour le gouvernement
d'entreprise et ses mécanismes et leurs effets sur la performance des entreprises ont pris une
dimension nationale qu'internationale du premier rang.

Suite au développement des marchés financiers dans le monde économique la présence des
agents externes devient importante pour protéger les investisseurs contre plusieurs risques nous
citons, l'auditeur et l'analyste financier ...

L'adoption des normes IFRS pour l'élaboration des comptes consolidés a influencé les pratiques
de la gestion des entreprises ainsi que les états financiers. Ceci n'est pas sans influencer sur les
analystes financiers qui sont les premiers utilisateurs des états financiers.

De nombreux débats sur l'impact des normes internationales sur le comportement des acteurs
économiques tels que les investisseurs, les émetteurs, les analystes ...etc.

De ce fait, Shane et al., (2008) mettent en évidence, que suite a son activité principale
notamment les prévisions des résultats futurs, les analystes financiers contribuent à améliorer la
transparence des informations financières et la réduction des pratiques opportunistes de la
gestion de résultats.

D'autres études empiriques mettent en évidence un comportement de gestion des résultats de


la part des dirigeants des entreprises cotées afin d'atteindre les prévisions des analystes
financiers ( Affes et houssein, 2008)

Nous allons au cours de ce chapitre présenter l'importance des analystes financiers dans la
première section et dans la deuxième section nous décrivons l'impact des analystes sur

Le comportement opportuniste et nous tentons d'analyser empiriquement le rôle des analystes


dans la réduction de la gestion de résultat des entreprises.

Section 1: Rôle des analystes financiers dans la gestion des résultats

La communauté financière est composée de plusieurs acteurs qui ont chacun son rôle et sa
responsabilité. Parmi ces acteurs nous notons les analystes financiers qui jouent un rôle
important dans le marché financier.

La littérature récente s'est focalisée sur l'impact des prévisions des analystes et les
recommandations d'achat ou de vente des titres et les décisions d'investissement mais peu de
recherches ont été menées sur le rôle des analystes dans le gouvernement de l'entreprise et la
gestion des résultats (Degeorge, Jeanjean et Stolowy, 2007).

L'effet de suivi des analystes ou plus précisément l'effet du nombre des analystes suivant une
entreprise sur la gestion des résultats reste encore flou et non encore précis car il semble que
l'existence des analystes exerce un effet immoral sur la gestion des résultats et peut offrir soit
une incitation soit une contrainte a ce comportement opportuniste ou tout simplement ces deux
effets peuvent se compenser pour résulter en un effet nul.

La fonction des analystes sur le marché comme des intermédiaires est devenu de plus en plus
importante. Selon la société française des analystes financiers SFAF15(*), l'analyste peut occuper
plusieurs types de fonctions :

Les analystes corporate fusions acquisitions leurs mission consiste à trouver des idées de
fussions acquisition et cession. Il détecte les opérations de marché comme l'augmentation de
capital...

Les analystes corporate private equity consiste à gérer les fonds de son employeur. Il valorise
l'entreprise en privilégiant l'approche industrielle et stratégique.

Analyste corporte activité primaire capture la qualité des sociétés cotées et non cotées, en vue
d'opération de marché.

Analyste sell-side consiste à chercher et interpréter les informations économiques, comptables


et stratégiques et financières propres aux sociétés.

Analyste Buy -side consiste à centraliser et organiser la diffusion des informations.

Analyste crédit doit apprécier la qualité de crédit ou la qualité de secteur présenté sur le marché.

1.1. Fonctions des analystes financiers

D'une manière générale, il est remarquer que la mission de l'analyste consiste à collecter les
données privées et publiques sur les sociétés à travers plusieurs sources informationnelles telles
que les documents comptables, informations stratégiques, les rencontres privées avec le
dirigeant ou les autres parties dans l'entreprise, la présence dans l'assemble générale et le
contacte avec les membres après avoir ramassé tous les informations nécessaires. La dite
analyste va élabore une recommandation et proposes des prévisions qui doivent être précises et
objectifs que possible (Degeorges,et al., 2005 ).

Devant l'importance de cette fonction dans l'entreprise plusieurs pays ont décidé d'organiser
cette profession par exemple la fédération européenne des analystes cet organisme qui a pour
fonction de cadre la mission il regroupe 14 analystes dans les 24 pays membres parmi ces
membres SFAF.

Créée depuis 1996, la SFAF regroupe aujourdhui1600 membres français.

1.2. Présences des analystes financiers

Les analystes financiers représentent un lien indispensable entre l'entreprise et les investisseurs
dans les différents secteurs d'activités, de part leurs mission ils contribuent à réduire l'asymétrie
d'information et les coûts d'agence (Healy et Palepu, 2001) ceci s'explique par l'analyste à aider
d'augmenter la fiabilité de l'information divulguée.

Hope, (2002) et Yu, (2008) ont montré les analystes financiers participent à l'amélioration de la
transparence des informations publiées pour que l'entreprise augmente sa performance et par
la suite minimise la manipulation comptable.

De même, Yu, (2008) a montré que la liquidité de l'entreprise augmente en présence d'un
nombre élevé des analystes, mais d'autre chercheur trouvent que les analystes ayant pour
objectifs de collecter les informations de l'environnement, aussi que les analystes financiers sont
des mandataires de la richesse. En effet, la présence d'un nombre bien déterminé des analystes
augmente la fiabilité des informations divulgué et améliore la structure financière des
entreprises, dans le sens ou leur ratio financier diminue.

1.3. Utilité des analystes financières

La mission de l'analyste est une base des informations et une source de décision pour les
investisseurs de ce fait la littérature montre que les recommandations et les prévisions émises
par les analystes a un contenu informationnel assez important.

Shane et al., (2008) ont montré que le contenu informationnel se fait à travers les études de la
réaction de marché et le changement des décisions des investisseurs car la réaction de marché
et liées intimement aux informations divulguées.

(Graham et al,. 2005) ont montré que les analystes influencent les décisions des investisseurs de
ce faite d'autre auteurs mettent en évidence une stratégie d'investissement fondée sur un
consensus de recommandations des analystes offrait aux investisseurs des rentabilités
anormales.

Asquith et al., (2005) ont montré que le marché financier réagit considérablement aux prévisions
des analystes, ce ci est du que les investisseurs penses que les analystes se sont des agents très
compétant et ayant une grande connaissance sur le marché et aussi doués dans l'analyse de la
pertinence de l'information disponible et en plus ils valorisent la capacité des analystes de
collecter une large variété des informations non disponible sur le marché.

D'autre part les capacités requises des analystes financiers aidant de traiter efficacement afin de
déduire une prévision des résultats précises. De même si les analystes valorisent l'effort des
informations privées le marché va réagir plus fortement la période précédente (Jegadeech et
Kim, 2006 ).

Les recommandations des analystes jouent un rôle primordial s'explique par le rapport de
Womack, (1996) qui a montré que les prix de l'action réagissent dans le sens des
recommandations des analystes au moment de leurs publications. Les changements va
influencer les décisions de la direction, de ce fait le dirigeant perçoivent les analystes comme un
des groupes les plus importants qui affectant le prix de l'action des sociétés (Graham et al,.
2005).

L'importance de l'analyste dans les marchés financier a incité les chercheurs de comparer l'utilité
des prévisions des analystes financiers par rapport aux annonces des résultats.

Corvig et Low., (2004) ont montré que la réaction de marché Japonais est beaucoup plus
importante lors des missions des prévisions des analystes que lors des annonces des résultats et
ce vu que ce marché se caractérise par des divulgations d'informations peu fréquentes, les
auteurs concluent que la pertinence des annonces des résultats est modeste relativement aux
prévisions des analystes financiers.

Si l'analyste modifié les choix des investisseurs et les prévisions influence la prise de décision
donc est un outil de grande valeur pour les investisseurs.
1.4. Facteurs améliorant la fonction des analystes financiers

Suite aux scandales financiers le rôle des analystes a été remis en cause, de ce faite plusieurs
facteurs peuvent nuire a la qualité des analystes financiers à savoir les méthodes de valorisation
utilisées la non adoption de la comptabilité qui est le système d'information la base des
prévisions des analystes et le changement des facteurs économiques et la nouveauté de système
comptable internationales.

L'expérience joue un rôle non négligeable de ce faite les analystes vont être capable d'identifier
plus précisément les spécificités comptable et financiers des sociétés ainsi que les erreurs
antérieur son considère comme un moyen d'apprentissage et d'augmentation de la compétence
de ces travaux.

Ils vont aussi incorporer dans leurs prévisions toutes informations disponibles et utiles et celle-ci
seront de faite plus exacte (Jacib et al., 1999) dans ce sens l'accroissement de l'expérience des
analystes auront un accès plus facile a la direction et savoir les informations privés qui ne sont
pas disponible s sur la marché et augmenter la qualité de leurs prévisions.

Plusieurs chercheurs ont trouvé qu'il existe une relation négative entre l'exactitude des
prévisions de l'analyste et le nombre d'entreprises et de secteurs suivi par lui .l'analyse d'une
seul entreprises va permet a l'analyste de comprendre son fonctionnement et faire des
prévisions très proche de la réalité.la participations des analystes dans un secteur économique
bien déterminer ,il pourrait comprendre ses spécificités et les similarités caractérises les
entreprises quoi lui appartient et améliorer ainsi ces prévisions (Brown, 2005).

1.4.1. Affiliation dans les sociétés de bourse

La taille de l'entreprise représente un critère pour l'appartenance des analystes à des sociétés de
fait que Les analystes ont un impact sur les marchés boursiers pour celles qui appartient a des
grandes sociétés en revanche les analystes qui appartient a des entreprises de petite taille ne
peut pas influencer

la présence des analystes financiers a un effet sur les cours boursiers ceci a été démontre par
Hong et Kubik ,(2003), en effet les sociétés de grand taille sont capable de présenter a leurs
analystes des meilleur conditions et des outils base sur des donner très vaste et pus détaille pour
conduire a bien leur mission en pus suite a leurs crédibilité et a leur réputation et a leur canaux
de distribution les analystes émises par ces grand sociétés de bourse ont plus d'influence sur le
marché boursier .

Orput (2004) a déduit de son travail que les sociétés cotées en bourse et ayant une capacité
financière nécessaire recrute les meilleurs analystes.

1.4.2. Comptabilité en faveur des analystes financiers.

Malgré que plusieurs études aient montré que l'incorporation des bénéfices antérieurs améliore
les prévisions des analystes financiers et celle considères comme une base de travail (Barth et
al., 2004)

Le résultat de l'année précédente des sociétés est pris en compte dans la détermination de
résultat futurs remise cause que cette estimation est fausse.

Etant donné que les managers utilisent plusieurs facteurs pour déterminer le montant du
résultat de l'entreprise, par exemple la gestion ou la manipulation des résultats ce qui influence
le montant de résultat utilise par l'analyste et nuire ces prévisions (Barth et al., 2001).

De ce faite le problème de la fiabilité du résultat joue un rôle important et minimise l'utilisation


de ce variable comme une base pour estimer le résultat futur.

Les changements économique et l'introduction des normes comptables internationales IFRS a un


effet sur le fonctionnement de l'analyste financier pour cela plusieurs recherches ont considère
que l'introduction des normes internationales améliore la mission des analystes.

Les analystes déclarent que l'application des normes comptable IFRS par les sociétés françaises a
présenté pour eux un progrès sur plusieurs points :

Les normes IFRS c'est un cadre comptable complet et plus a jour et qui tient compte les
mutations de l'environnement économique de divulgue une information financière et comptable
plus détaille ce qui aider les analystes à donner une prévision très proche de la réalité et
augmente son importante dans l'entreprise.

L'apport des normes international IFRS de la notion de la juste valeur représenter un terrain
fertile de la recherche en science comptable de point de vue des chercheurs. Ces chercheurs
mettent en évidence que l'utilisation de la juste valeur en adoptant les normes IFRS devrai
simplifier l'analyse financière de l'entreprise la plus part des postes sont évaluer sur la base de
flux de trésorerie actualisés l'évaluation de entreprises sera intégrée directement dans les
comptes présenter selon le référentiel international.

Hodgdon et al., (2008) ont trouvé que l'adoption des normes IFRS et l'obligation de divulgue ces
informations selon ce référentiel a une relation négative avec les erreurs de prévisions des
analystes de même Hope, (2002) a trouvé que l'obligation de divulgation d'une information sur
les méthodes comptables utilisées, imposés par les normes IFRS va réduire l'incertitude des
investisseurs et diminue la manipulation comptable et permet aussi de réduire les erreurs de
prévisions des analystes. Aussi, Ashbaugh et al., ( 2001) ont expliqué que les normes IFRS réduit
les erreurs et améliore la qualité des prévisions et aide les investisseurs d'augmenter les
bénéfices.

1.5. Suivi des analystes et contrainte à la gestion des résultats

Les analystes sont des acteurs sur le marché participant au contrôle à l'évaluation et à la
diffusion de l'information financière. Ils disposent de connaissances économiques et financières
permettant d'appréhender l'entreprise sous tous ses angles.

En effet, l'analyste financier a été défini par Eli Cohen, (1997) comme « un ensemble de
concepts, de méthodes et instruments qui permet de formuler une appréciation relative a la
situation financière d'une entreprise, aussi aux risques qui affectent au niveau et à la qualité de
ses performances »16(*). La théorie assignée aux analystes une fonction de contrôle de l'équipe
dirigeante. Elle fournit des informations sur la qualité de management et sur les perspectives de
la firme.

L'évaluation a la juste valeur va influencer les conventions de la dette ce qui implique qu'il y a la
volatilité dans La majorité des mesures comptables, comme le bénéfices et la liquidité (DeFond
et Jiambalvo,1994 ; Sweeney, 1994).

Dans le même sens, la variation des mesures comptables fournit aussi un signal négatif de
performance d'entreprise avec implications défavorables pour le comportement de la stockes de
l'entreprises, la crédibilité et la réputation du dirigeant (Holthausen, Larcker, & Sloan, 1995).

Devant la variabilité des indicateurs d'évaluation, les directeurs peuvent être motivés à manipulé
les comptes (Lambert, 2001) pour ne trouver pas des problèmes au niveau de prises des
décisions.

La littérature suggère que les dirigeants ont tendance à prendre part à la gestion du résultat a
diminue la possibilité de variation de la convention de la dette. Les directeurs peuvent utiliser
l'augmentation des accruals discrétionnaire (Sweeney, 1994). Dû au fait que les contrats de la
compensation exécutifs sont souvent Basé sur les documents comptables (Healy, 1985), les
directeurs peuvent L'influencer les accruals dans un effort d'améliorer leur réputation et la
compensation bénéficie (Shuto, 2007).

Les directeurs avec les contrats d'endettement ayant tendance d'améliorer les résultats quand
les bénéfices tombent en dessous le lien inférieur ou augmentent au-dessus le lien supérieur
désigné par le plan de la prime, les dirigeant peuvent être inclinés et Sélectionner les méthodes
de la comptabilité revenu - décroissantes (Degeorge, Patel, & Zeckhauser, 1999). Il est rapporté
que les dirigeant peuvent quelque fois l'emploi intérêts accumulés discrétionnaires pour fortifier
la valeur de firme plutôt que leur compensation directoriale (Christie et Zimmerman, 1994).

Dans les certains cas, les contrats exécutifs comptabilité - basés peuvent mener Directeurs agir
dans une manière opportuniste, par lequel ils adoptent Les politiques de croissances des
revenues qui renforcent leur compensation, même si ils affectent la richesse d'actionnaires
négativement. Par exemple, PDG qui serve leurs dernières années pour augmenter les frais de
recherche et de développement et par la suite leur compensation (Zahra, 1996).

Les analystes sont considère comme un outil de mécanisme de gouvernance externe en jouant
le rôle des contrôleurs externe des dirigeants. ils analysent l'entreprises, son environnement, sa
qualité de management .leur existence facilite la compréhension et la diffusion des informations
fiable et réduit donc les couts d'agence par une interprétation fiable et rigoureuse des signaux
émises par l'entreprise.

Jensen et Mecking,( 1976) ont affirmé que les analystes réduisent les couts d'agences en effet
l'analyste financier se voit assigne une importante fonction celle de la contribution à la bonne
gouvernance de l'entreprise et contraint ainsi toute décision de gestion des résultats car il est
capable de détecter toute manipulation et comportement opportuniste du manager.

Dyck et al., (2005) ont trouvé que les analystes sont plus capables de détecter les fraudes de
manipulations que la SEC et les auditeurs. De même (Healy et Palepu, 2001 ) ont affirmé que les
informations publiées par les intermédiaires financiers tel que les analystes permettent de
détecter l'opportunisme des dirigeants dans les rapports annuels.

Donc l'existence des analystes financiers suivant une entreprise est considérer comme un
mécanisme de limitant la latitude managériale et peut ainsi avoir une influence sur la gestion des
résultats.

Ces dernières possèdent certains caractéristiques et assument certaines rôles qui leur
permettant d'être des contrôleurs efficaces contre la gestion des résultats comptables.

De même toute information diffusée par les analystes doit être fiable et pertinente parce qu'ils
peuvent subir une perte de réputation importante en cas de fraude ou de manipulation élevée.
Ils amènent à contrôler la qualité du management est détecter tout opportunisme car leur
réputation et leur capital humain valoriser avec la précision et l'efficacité de leur analyse.

Section 2 : Impact de la présence des analystes sur la gestion des résultats

Les analystes ce sont des agents externe, et en sous basent sur la théorie concernant la relation
entre les analystes financiers et la gestion de résultat indique que cette relation peut être
négative dans le cas ou les analystes agissent comme des contrôleurs externe des actions de
dirigeants et son comportement contribuer ainsi à réduire la gestion de résultat d'une manière
non déterminer (Healy et palepu, 2001; Han et al., 2009).

Nous allons dans ce qui suit présenter l'impact de l'analyste sur la gestion des résultats.
La comptabilité est un système d'information pour toutes les parties prenantes. En effet, elle
contribue à la transparence de l'information publiée aux investisseurs et pour réaliser cet
objectif il ya plusieurs acteurs qui participe, comme Les analystes qui peuvent imposés des
disciplines aux dirigeants ce qui aider à augmenter les profits et réduire le levier financier et
augmenter la liquidité ce qui ramène a la limite de la gestion opportuniste des résultats, dans ce
cas l'analyste joue un rôle dans le gouvernement de la firme (Knyazeva, 2007 ).

Yu, (2005) a avancé que l'analyste peut être mieux performant dans le contrôle de la réaction
des dirigeants et plus avantageux que les mécanismes de gouvernance traditionnels de plus avec
leur expertise financières et comptables et leur connaissances dans le domaine des affaires il est
capable de détecter d'une manière précis les manipulations existants dans les états financiers
d'autre part les informations privés collecter par les analystes va être diffusent pour toutes les
parties prenantes .

Les analystes peuvent avoir si les comptes des sociétés reflètent l'image fidele de l'entreprise ce
qui lui permet de connaitre les éléments faible dans ces documents et par la suite détecter la
gestion opportuniste du dirigeant et contribuer à la réduire (Yu,2008).

Degorges et al., (2007) ont expliqué que le fait de suivie de près la direction et observer tout les
changements qui exécute dans la gestion de l'entreprise peut en lui-même détourner les
dirigeants de gère le résultat d'une manière opportuniste.

La valorisation des titres sur le marché est un objectif ultime, de ce fait plusieurs chercheurs ont
éprouvé que les analystes s'éloignent de l'entreprise qui utilisent fréquemment la gestion des
résultats ce qui ramène a la contribution de la réduction de ce pratique car les entreprises suis
par un nombre faible d'analystes sont dévalorises sur le marché et diminue leur part stratégique.

Mais l'information pertinente a un impact de ce faite Dyck et al., ( 2006) ont avancé que la
diffusion des informations privés par les analystes est une forme de détection des fraudes et
d'encouragement de la réduction de la gestion des résultats pur l'entreprise selon ces auteurs les
analystes sont parmi les contrôleurs les plus rapides de la détection des fraudes et ce qui
explique la comparaison entre les analystes et les auditeurs externe ce qui a été montré que les
analystes détectent plus de deux fois que les auditeurs.
En revanche, les analystes subissent des pressions dans sa mission de différentes sources qui
peuvent remettre en cause leur résultat dans la détection et la limitation de la gestion des
résultats comptables de l'entreprise qui permet l'analyste en situation de dépendance (Yu,
2008).

2.1. Analystes financiers et incitation à la gestion du résultat

Plusieurs recherches ont examiné les motivations de la gestion des résultats en se référant aux
hypothèses de la théorie positive dans le même cadre ,Degorge et Zechkhauser,(

1999) ont ajouté une nouvelle perspective de motivations de la gestion des résultats celle de
l'atteinte de certain seuils appelé gestion par les seuils (threshold management)

Jeanjean, (2001) a évoqué la gestion par les seuils comme « une préférence du manager pour
une configuration du résultat motivée par un désir d'atteindre certains seuils »17(*)

Degorge,et al., ( 1999) ont identifiées trois seuils dans la procédure de la gestion des résultat
parmi les quels nous citons les prévisions des analystes en effet le marché exerce une certaine
pression sur le manger pour réaliser des objectifs.de même ( Yu,2006) explique que le
gestionnaire va atteindre les prévisions des analystes concernant le résultat de l'exercice.

Les analystes sont considérées ainsi comme les acteurs de la gestion de résultat.ces dernières
subisses une pression pur publier des prévisions des bénéfices opportunistes ou d'ignorer tout
comportement opportuniste .cet optimisation a été expliquer par la littérature par le désir des
analystes de faire une relation avec les responsables .d'autre part l'analyste peut jouer un Rolle
dans la publication des information et des prévisions pour augmenter le cours sur le marché ce
qui donne une réaction favorable.

Toute publication des bénéfices qui sont inferieur a celui prévue par les analystes sera perçue
par le marché comme une mauvaise nouvelle et va réagir négativement .cela montre que
l'analyste peut crée une pression excessive sur les dirigeants pour gérer les résultats.
Kothari, (2001) a montré que les bénéfices doivent être évalués d'une manière croissante pour
augmenter la valeur de la firme et ne pas perdre ses affaires et leurs clients.

Donc l'analyste élabore ses conseils et ses études en ayant pour objectifs l'intérêt de destinataire
(clients, institutionnels...) est donc toujours va anticiper une situation favorable en publiant les
prévisions optimistes

2.2. Rémunération des analystes financiers

L'analyste c'est un agent externe lie par un contrat d'agence avec son employeur doit agir dans
l'intérêt de ce dernier pour augmenter la rentabilité de la firme ,de même plusieurs recherche
montrent que les honoraires des analystes et leur avancement dépendent du degré d'optimiste
des prévisions et les analyses et no leurs objectifs Dechow,(2000) , en effet les avancement et
l'exactitude des prévisions et les analyses passes importe peu dans la récompense des analystes
ce ci à été explique par Hong et Kubik., (2003) d'autre les auteurs montrent que la rémunération
de l'analystes et une motivations pour réduire la gestion du résultat.

2.3. Dépendance informationnelle en vers les gestionnaires

Pour pouvoir publier des analystes de bonne qualité et des prévisions très proche de la réalité il
faut réduire la pratique de la gestion opportuniste de dirigeant les analystes donc sont besoin
des informations privées et précis sur la société étant donner que ces informations sont détenue
par le dirigeant les analystes son obliges de faire des bonnes relations pour connaitre toutes les
informations nécessaires ce ci mettre l'analyste devant une situation difficile.

Le dirigeant se trouvé dans l'obligation d'émettre des prévisions conformes aux intérêts des
dirigeants et de ne pas révéler l'existence de la gestion de résultat de peine de perdre des
informations prives on disponible sur le marché au contraire il doit préserver une bonne
réputation a l'égard des investisseurs par la publication des informations transparente et exactes
qui permet l'investisseur de changer son avis (Yu, 2008).

Barth et al. (2003) ont considérées l'accès aux informations privées des gestionnaires de
l'entreprise comme étant la clause principale de la mauvaise valorisation des accruals par les
analystes.
De même, Lim, (2001) a stipulé que la dépendance informationnelle réduit la franchise de
l'analyste qui craint de perdre une source essentielle dans la publication des analystes presque
exacte ce si s'explique par la non révélation des accruals par les analystes.

2.4. Impact des prévisions des analystes sur la gestion des résultats

Les analystes exercent une pression sur les managers et participer a l'augmentation de la
pratique de la gestion des résultats comptables, en effet les dirigeants qui n'arrivent pas à
attendre ces prévisions vont le faire en gérant leurs résultats a la hausse Affes et Houssein ,
2008 ;Roychowdhury, 2006 Pour les investisseurs et analystes financiers.

Un questionnaire été déposé en 2007, porté sur 1500 analystes financiers de l'Union
Européenne et a montré que 78% de ces derniers trouvent les IFRS plus pertinents lors de
l'analyse financière.

55% des entreprises européennes ont positivement réagi et d'une façon directe lors de
l'établissement de ces normes.

Lopez et al,.(2002) ont expliqué que Le but d'atteindre les prévisions des analystes s'explique par
le faite que les investisseurs attachent une plus grande importante aux prévisions des analystes
et le mettre comme un objectifs a attendre et les prennent en considération dans le processus
de l'évaluation de l'entreprise.

Toutefois la relation entre le marché et les investisseurs et le résultat publiée, Matsumoto,


(2002) a avancé que les firmes cotées sur le marché financier ne doivent pas publiée des
résultats négatifs contradictoires avec les attentes des investisseurs

Mais selon des recherches avancée que les la gestion opportuniste après l'adoptions des normes
IFRS augmente et diminue la valeur de la firme et à d'autre part un impact sur le montant des
cashs flows futurs (Roychowdhury, 2006).

2.5. Analystes financiers et gestion informationnelle


Plusieurs études empiriques ont traité l'impact des analystes financiers sur la gestion des
résultats et pour cela nous allons traiter quelles études et plus précisément les plus récentes au
niveau de ce problème.

Etant donné que l'analyste constitue le lien entre investisseurs et les managers donc celle-ci va
favorise les informations les plus transparentes pour exercer un contrôle et limiter la gestion de
résultat comptable.

Han et al.,(2009) ont effectué une étude sur l'impact de nombre des analystes dans le processus
de la gestion des résultats celle-ci est mené sur un échantillon de 30 pays non Américaines a
cause la spécificité de ce contexte et la non adoption des normes IFRS dans la période de 1992 à
2006 et mesure la gestion de résultat par la valeur absolue des accruals discrétionnaires cette
étude montre que le services des analystes augmente dans le cas ou les entreprises publies des
informations non précises ,de même ont montré que le nombre des analystes et associe
négativement a la valeur absolue des accruals discrétionnaires ce qui permet de conclure qu'en
présence d'un nombre élevé des analystes, le dirigeant à tendance de minimiser la manipulation
comptable et divulguer une information de qualité.

Il trouve que cette association est forte dans les pays ayant une spécificité juridique et où
l'asymétrie informationnelle et forte, la protection des investisseurs est élevée et économie
développer et les informations publiées sont la base de prises de décisions adéquate.

Ceci montre que dans un environnement bien déterminé les dirigeants ont une tendance à gérer
les accruals d'une manière opportuniste pour améliore la situation de l'entreprises et leur image
sur le marché financier.

Yu, ( 2008) test l'impact des analyste sur la gestion de résultat sur un échantillon d'entreprise
pendant la période 1998 et 2002 il a utilisé la valeur absolue des accruals discrétionnaire comme
mesure de la gestion de résultat et la méthode de moindre carré ordinaire (OLS) pour estimer le
modèle il a trouvé que la relation entre l'ampleur des analystes financiers et la valeur absolue
des accruals discrétionnaire est significativement négative a l'ordre de 1% ce qui permet de
conclure que le nombre des analyste qui suit une entreprise est élevé plus la tendant ce a
réduire la gestion des résultats
Ce résultat montre le rôle important de l'analyste financier entant que contrôleur externe de la
direction de l'entreprise. De ce fait l'auteur montre que le nombre d'analyste la performance des
entreprises, son taux de croissance, réduit la volatilité des chiffres et améliore le fonctionnement
de l'entreprises et en agissant sur plusieurs facteurs, les analystes réduisent la gestion de résultat
d'autre part Affes et al., (2008) ont montré que le dirigeant recours a la gestion de résultat pour
améliore les prévisions des analystes et aussi la volonté de dirigeant d'atteindre les objectifs des
analystes

Jeanjean et al., 2009 ; Degeorges et al., 2008 ont mesure le degré de suivi des entreprises par les
analystes par la taille ,la performance ,le taux de croissance et la volatilité de cours des actions
qui représente les meilleurs indicateurs . De même leurs études montrent plus les pays
développes plus la présence et le suivi des analystes a un impact sur la gestion de résultat. Ce qui
nous menons a proposer l'hypothèse suivant.

H3 : Nombre d'analyste diminue la gestion de résultat comptable des entreprises CAC 40.

Pour valider notre hypothèse nous allons représenter dans la troisième section l'étude
empirique qui est inspiré du travail de Yu (2008).

Section 3: Etude empirique de l'impact de nombre d'analyste sur la gestion des résultats.

3.1. Présentation de l'échantillon et des données

Dans l'analyse de l'effet des analystes sur la gestion de résultat nous allons utiliser le même
échantillon du premier chapitre.

3.2. Variables retenues pour l'analyse de l'échantillon

La variable dépendante

Pour valider notre hypothèse nous allons nous inspiré du modèle de travail de Yu, (2008) qui
utilise la valeur absolu des accruals discrétionnaires comme une variable dépendant et l'analyste
coverage comme variable indépendant et autres variables de contrôle. Pour mesure les accruals
nous avons utilise le modèle de kothari, (2005) qui est considère par les chercheurs le plus
sophistiqué car il tient compte la performance de la firme sa formule est citée dans le premier
chapitre.

De ce faite, Les accruals discrétionnaires =accruals totaux - les accruals non discrétionnaires

Les accruals non discretionnaires

DACit=(ATit-ANDit ) /TAit

Les variables indépendantes

Dans notre travail nous utilisons le modèle de (Yu, 2008) pour chercher le nombre d'analystes en
fin de l'année dans une firme.

Rcoverage : Est considère par l'auteur comme le résidu de l'équation suivante

Analyst coverage = taille + ROA + croissance + volatilité cash flow +Constante.

Les variables de contrôles

Variables

Définition

Mesure

Taille
Taille de l'entreprise

Se calcule par le logarithme de la capitalisation boursière

ROA

La rentabilité comptable

Bénéfice net / capitaux propres

Croissance

Croissance

Taux de croissance des Actifs

Cash flow

cash flow d'exploitation

Cash flow d'exploitation /total actif

Constante
Terme résiduel

Apres la régression

Tableau 11 : variables indépendantes du modèle 3

Variable

Taill

Cash

Croi

ROA

Rcov

Taill

1,000
Cfep

-0,046

1,000

Croi

0.001

-0,165

1,000

ROA

-0,246
0,096

-0,038

1,000

Rcov

-0,054

0,034

0,035

-0,1121

1,000

Tableau 12 : Matrice de corrélation du modèle 3

Il ya une corrélation positive en la variables Rconverage et les cash flows et la croissance des
entreprises CAC 40.

Variable
Coefficient

Std. Error

t-Statistic

Prob.

Taill

-3.73

-1.13

3.29

0.2582

Cfep

-3.41

-17.85916
1.91

0.0000

Croi

1.30

1.755

1.35

0.9923

ROA

2.21

3.08

0.72

0.4714

C
4.555

2.12

2.15

0.0000

Tableau 13: Résultats de Régressions pour obtenir les nombres des analystes

Le résultat de régression de ce modèle monte que la constante a un coefficient positive est


significative a l'ordre de 1%.

3.3. Spécificité du modèle

| accd_kit | = áit+ â residuel coverage it + ë V contrôle it +åit

á t : effet fixe de temps ; åit : terme d'erreur

Variables

Définition

Mesure
Taill

Taille de l'entreprise

Se calcule par le logarithme de la capitalisation boursière

ROA

La rentabilité comptable

Bénéfice net / capitaux propres

Croi

Croissance

Taux de croissance des Actifs

Cfep

cash flow d'exploitation

Cash flow d'exploitation /total actif

Cons
Terme résiduel

Apres la régression

Tableau 14 : variables indépendantes du modèle 4

Variable

Observation

Moyenne

Ecart type

Min

Max

| accd |

360

0,082
0,096

0,0007

0,9897

RESI

360

0,453

0, 564

0,654

10,654

ROA

360

4,875
4,251

0,04577

24,400

Croi

360

0,569841

6,788301

-0, 97562

125,2609

Cfep

360

10,02006

1,590379
7,204885

18,52261

Taill

360

0,60589

0,419378

0,03415

3,6609

Tableau 15: Statistique descriptive du modèle 4

Variables

Taill

ROA
Croi

Cfep

|accd|

Taill

1,000

ROA

-0.2471

1,000

Croi
0,001

-0.0390

1,000

Cfep

-0.046

0.116

-0.016

1,000

|accd|

-0,0975

0,0213
-0,0272

0,0267

1,000

Tableau 16: Matrice de corrélation du modèle 4

La valeur absolue des accruals discrétionnaires est corrèle négativement avec la taille et la
croissance ce qui explique que la manipulation comptable influencé le développement
économiques des firmes et les gestionnaires utilisant les accruals pour manipuler le résultat.

3.4. Test empirique résultats et interprétation

Figure3 : Variation de la valeur absolue des Accruals discrétionnaires

Pour estimer ce modèle, nous avons utilisé le logiciel approprié vu sa performance dans
l'estimation des régressions portant sur les donnes de Panel. Nous avons recours a la régression
linéaire généralisée. En plus l'estimation des données en panel permet de spécifier si l'effet
individuel observable est fixe ou aléatoire. Pour tester nous avons d'abord effectué le test de
stationnarité et nous trouvons que nos les variables sont stationnaire aussi nous avons appliqué
le teste d'Hausman et ce de Multiplicateur de Lagrange. Nous avons dés lors constaté que nous
devons privilégier l'adoption d'un modèle à effet aléatoire. Ceci est expliqué par la valeur de Chi
(2) qui est significative au seuil 5%.

Variable
Coefficient

Std. Error

t-Statistic

Prob.

Cons

-0,00018***

0,00339

4,14

0,0000

ROA

-0,00018***

0.00214

-3,09
0.0009

Croi

-0.000371

0.000754

-0.49

0.6234

Cfep

0.062101**

0.030756

2.01

0.0442

Taill
-0.020837

0.012547

-1.66

0.0977

***significativé à 1% ** significativé à 5% * significativé à 10%

Tableau 17: Résultats de régressions des nombres d'analystes et GR

D'après ce tableau nous pouvons remarquer qu'il existe une relation négative et significative
entre la variable R.coverage résidus et la valeur absolue des accruals discrétionnaires au seuil de
1% ceci indique que l'augmentation des nombre d'analyste entraine une réduction de la gestion
des résultats ce résultat confirme notre hypothèse et corrobore avec les travaux de Yu (2008) et
de Hang et al., (2009).

La variable ROA est liée négativement et significativement avec la valeur absolue des accruals
discrétionnaires au seuil de 1%. Ce résultat peut être interpréter ainsi : les entreprises non
rentables sont celles qui gèrent le plus les résultats ceci est corrobore avec les travaux de
Degeorge et al., (2007).

Par ailleurs le coefficient associes a la variables la variable Cfex et positif et significatif au seuil de
5%. Ceci suggère que les entreprises qui génèrent les cash flows d'exploitation élevés sont
également qui gèrent le plus les résultats. Ceci corrobore avec les travaux de littérature
antérieure de Gul et al (2003).

Conclusion
Nous avons étudié dans ce chapitre l'impact des normes IFRS sur la présence des analystes
financiers dans les entreprises CAC 40.

En mesurant la gestion des résultats par la valeur absolue des accruals discrétionnaires et par
l'examen de corrélation entre la valeur absolue des accruals discrétionnaires et le nombre
d'analyste par firmes d'autres variables nos résultats nous montrons que la présence des
analystes dans l'entreprise réduit la manipulation et limite le pouvoir discrétionnaires des
dirigeants.

Ce résultat confirme notre hypothèse et corrobore avec les travaux de Yu (2008) et de Hang et
al., (2009) ce qui montre que la valeur des agents externe comme l'analyste peut participer à la
gouvernance des entreprises.

Conclusion générale

Le travail présenté a pour intérêt d'expliquer l'impact des normes IFRS sur la gestion des
résultats dans les sociétés cotées en bourse CAC40 tout en interprétant l'impact de ces normes
sur la qualité de l'information financière et comptable, leurs effets sur le comportement des
gestionnaires et l'influence des analystes financiers sur la gestion opportuniste du dirigeant.

Objectifs de la recherche :

L'objectif de notre recherche est d'étudier la qualité de l'information comptable avant et après
l'adoption des normes IFRS.

Notre deuxième objectif est d'étudier l'impact de l'adoption des normes IFRS sur le
comportement de gestion des résultats.

Notre troisième objectif est d'examiner si le suivi des entreprises par les analystes financiers
permet de contraindre le comportement de gestion des résultats.

En effet, notre choix du contexte français est basé sur les mutations qui caractérisent la France,
comme un pays appartenant à l'union européenne, ceci suite à l'obligation de l'adoption des
normes IFRS en 2005 et les changements de l'environnement des entreprises.

En fait, les sociétés du CAC40 sont caractérisées par la préparation des états financiers
consolidés, ce qui montre que la comptabilité a une place importante dans le fonctionnement du
marché financier. Les changements après l'adoption des IFRS va élargir le champ d'application
des dirigeants et par la suite leurs pouvoirs décisionnels.

Nous avons présenté dans un premier chapitre la théorie positive de la comptabilité qui insiste
sur l'importance des informations de qualité pour les investisseurs afin de leur permettre de
prendre les décisions adéquates d'investissements. Puis, nous avons exposé une synthèse des
études empiriques testant la relation entre la qualité de l'information mesurée par le proxy «
accruals quality » et les normes IFRS. Les résultats obtenus montrent que l'adoption des normes
IFRS fait augmenter la qualité de l'information comptable.

Ensuite, nous avons présenté l'utilité de la théorie d'agence dans l'explication de l'opportunisme
du dirigeant suite à l'adoption des normes IFRS. Les résultats montrent que l'adoption des
normes IFRS participe à l'amélioration de la qualité de l'information comptable. Ce résultat
parait logique du moment où l'espace discrétionnaire du dirigeant va diminuer. Les études
empiriques montrent que les normes IFRS ne limitent pas d'une manière générale le pouvoir
discrétionnaire du dirigeant.

Nous sommes parvenus à montrer que l'évaluation à la juste valeur dans le contexte français
pose un grand problème pour les comptables ainsi que les financiers car elle influence les
indicateurs de mesure et par la suite la nature de décision.

Pour en finir, nous avons essayé de présenter le rôle des analystes financiers comme des agents
externes et leurs effets sur la décision du dirigeant dans l'entreprise. En effet, nous avons mené
notre analyse empirique sur la mesure de la présence des analystes par le terme résiduel du
modèle analyste coverage et la valeur absolue des accruals discrétionnaires et nous avons trouvé
que l'analyste réduit la manipulation comptable par l'utilisation des documents comptables dans
la réalisation de ses prévisions.

Néanmoins, comme toute recherche notre travail présente des limites. D'une part, la taille de
notre échantillon est réduite car l'étude est limitée au contexte français. Ceci s'explique par
l'indisponibilité des données pour les autres pays de l'UE. D'autre part, le travail ne prend en
considération que les sociétés ayant des spécificités comptables bien définies à savoir les
amortissements et les provisions.

Il serait donc intéressant d'intégrer dans de futures recherches les variables de gouvernance qui
reflètent les traits comportementaux des dirigeants ainsi que d'autres mesures de la gestion du
résultat.

Bibliographie

Aboody, D., and R. Kaznik, (2000)," CEO Stock Option Awards and the Timing of Voluntary
Corporate Disclosures", Journal of Accounting and Economics Vol 29, pp. 73-100.

Affes.H.,and Houssein.M.,(2008), "Do managers manage earnings to `just meet or beat' analyst
forecasts? Evidence from Australia", Journal of international Accounting Auditing and Taxation.

Aglietta M. et Rebérioux A. (2004), " Dérives du capitalisme financier, "Albin Michel.

Ashbaugh.H.,and Pincus.M.,(2001), "Domestic accounting standards international accounting


standards and the predictability of earnings, " Journal of Accounting Research, vol 39, pp. 417-
434.

Ball, R., Kothari, S. and Robin, A. (2000), "The effect of international institutional factors on
properties of accounting earnings". Journal of Accounting and Economics, Vol 29, pp. 1-51.

Barth, M. (1994), "Fair value accounting: Evidence from investment securities and the market".
Accounting Review, Vol. 69, pp 1-25.

Barth. M and Bushman.R., ( 2003)," Discussion of Compensation policy and discretionary


disclosure, "Journal of Accounting and Economics, Vol 34, pp . 311-318.
Barth.M.,Landsman.,and Lang.M.,(2008), "International Accounting Standards and Accounting
Quality, " Journal of Accounting Research, Vol 46 pp 467-498.

Bartov, E.,D. Givoly, and C. Hayn.( 2002), " The rewards for meeting-or-beating earnings
expectations, "Journal of Accounting and Economics, Vol 33, pp 173 - 204.

Bartov.E and Mohanram. P(2004), " Private Information, Earnings Manipulations, and Executive
Stock-Option Exercises, " The Accounting Review, Vol. 79, pp 889-920.

Baslam .I.M Haw ;Lilien ,S,B .,( 1995), " Montated Accounting changes and managerial discretion,
" Journal of Accounting and Economics Vol 20, pp 3- 29.

Baslam, S., (1998), "discretionary accounting choices and CEO compensation contemporary, "
Accounting review, pp. 291-298.

Bayle E. et M. Schwartz, (2005), "A quoi servent les analystes financiers, "Revue d'économie
financière, Vol 81, pp 211-235.

Beaver, W.H.,Lambert, R., Morse, D., (1980), "The information content of security prices", Journal
of Accounting & Economics 2, pp 3-28.

Beneish, M.D. (1999), "Incentives and Penalties Related to Earnings Overstatements That Violate
GAAP.Forthcoming, " the Accounting Review, vol. 74.

Botosan, C.A., Plumlee, M.A., (2002), "A Re-examination of disclosure quality and the expected
cost of capital", Journal of Accounting Research, Vol 40, pp.21-40.

Brown, L.D., Higgins, H.N., (2001), "Managing earnings surprises in the US versus 12 other
countries", Journal of Accounting and Public Policy Vol 20, pp 373-398.

Brown, M Caylor(2005), " A temporal analysis of quarterly earnings thresholds: Propensities and
valuation consequences",The Accounting Review

Bushee, B., (2001), "Do institutional investors prefer near-term earnings over long-run value? ",
Contemporary Accounting Research,vol 18 pp 207-246.

Bushee,(2001), " Financial accounting information and corporate governance",

Journal of Accounting and Economics, Vol 32, pp 237-333.

Capkun, V., A. Cazavan-Jeny, T. Jeanjean and L. Weiss, (2007), " Mandatory transition to IFRS: a
value relevance analysis, " Working Paper, HEC Paris and ESSEC.

Capkun, V., Cazavan-Jeny, A., Jeanjean, T., Weiss, L.A. (2008), "Earnings Management and Value
Relevance During the Mandatory Transition from Local GAAPs to IFRS in Europe."SSRN. Com.

CastaA, J.-F., Colasse, B., (2001), " Juste valeur : enjeux techniques et politiques, " Ed. Economica.

Cazavan-jeny.A, T. Jeanjean (2007), "Levels of voluntary dislosure in IPO prospectuses: An


empirical analysis",Review of Accounting and Finance, Vol. 6 pp.131-149.

Charreaux.G.,(1997), "Vers une théorie du gouvernement des entreprises: le gouvernement des


entreprises, "Paris Economica, pp 421-469.

Chen .H.,Tang .Q.,Jiang .Y., and Lin.Z.,( 2009), " Mondatory IFRS Adoption Accounting Quality :
Evidence from the European Union. " www.ssrn.com.
Chih H.L., Shen C.H. et Kang F.C. (2008), "Corporate Social Responsibility, Investor Protection, and
Earnings Management: Some International Evidence, " Forthcoming Journal of Business Ethics,
Vol 79: pp179-198,

Christensen,H, V Nikolaev(2008), " Who Uses Fair-Value Accounting for Non-Financial Assets
Following IFRS Adoption, "Working paper University of Chicago.

Christie, A. A., & Zimmerman, J. L. (1994), " Efficient and opportunistic choices of accounting
procedures: Corporate control contests", The Accounting Review, Vol 69, pp 539-560

Christopher.S., Mary, E and Edward.J (2010), "Market Reaction to the Adoption of S in Europe,
"Accounting Review Vol 85 pp 31-61.

Conover C.; Miller R and Szakmary A. (2008), "The timeliness of accounting disclosures in
international security markets", International Review of accounting.

Cormier D et Magnan M (1995), " la gestion stratégique des résultats : le cas des firmes publiant
des prévisions lors d'un premier appel public à l'épargne, " comptabilité contrôle audit Vol 1 pp
45-61.

Cormier, D., and Martinez, I., (2006),"The association between management earnings
forecasts",.ssrn.com.

Cormier, D., Demaria, S,Teller, R., (2007), "First time adoption of IFRS, management",
Contemporary Accounting Research, 18:pp 207-246.

Corvig.V.,Low.BS., and Melvin.M.,(2004), " A Yen is not a Yen :LIBOR/LIBOR and the deeminats of
the Japan Premium, " Journal of financial and Quantitative Analysis Vol 39,pp193-208.

Culpan et Trussel (2005), " Applying the Agency and Stakeholder Theories to the Enron Debacle,
": An Ethical Perspective Business and Society Review, Vol. 110, pp. 59-76.

Daske H., Gebhardt G. et McLeay S. (2006), "The distribution of earning relative to targets in the
European Union", Accounting & Business Research 36 (3): 137-168.

Daske H., Hail .L, Luez ., and Verdi.R., (2008), "Mandatory IFRS reporting around the world:early
evidence on the economic consequences ",Journal of Accounting Research Vol 46 pp 115-154.

Daske, H. / Gebhardt, G. (2006), "International Financial Reporting Standards and Perceptions of


Disclosure Quality Abacus,Vol 42, , pp 461-498.

Davidson, J Goodwin-Stewart, P Kent (2005), "Internal governance structures and earnings


management, " Journal Accounting and Finance, - papers.ssrn.com

Dargenidou. C, S Mcleay , X Buiding , R Dr (2009), " Information Asymmetry and Accounting


Conservatism, " Journal of Business, Finance & Accounting Vol 34.

Dechow P. (1994), "Accounting earnings and cash-flows as measures of firm performance,


"Journal of Accounting and Economics, Vol 18, pp. 3-42.

Dechow P. et Skinner D. (2000), "Earnings management: reconciling the views of accounting


academics, practitioners, and regulators, " Accounting Horizons, Vol14, pp. 235-250.

Dechow P., Sloan R. et Sweeney A. (1995), "Detecting earnings management", The Accounting
Review, Vol 70, pp193-225.

Dechow, P., and R. Sloan, (1991), " Executive incentives and the horizon problem: An empirical
investigation", Journal of Accounting & Economics 14, pp 51-89.
Defond, M. L. et Jiambalvo, J. (1994). "Debt Covenant Effects and the Manipulation of Accruals",
Journal of Accounting and Economics, pp145-76.

DeFond, M. L., & Jiambalvo, J. (1994), " Debt covenant violation and manipulation of accruals",
Journal of Accounting and Economics, Vol 17, pp 145-176.

Degeorge .F.,Ding .Y.,Jeanjean .T.,and Stolowy.H.,(2007), "the impact of analyst following on


earnings management :monitoring or consensusfixations? internationnal evidence", working
paper.

Degeorge .F.,Ding and Stolowy.H.,(2008), " analyst monitoring financial developpement", series
disponibles sur le site SSRN.

Degeorge, F., Ding, Y., Jeanjean, T. and R. Stolowy, (2005), "Can Analysts Curb Earnings
Management? International Evidence",Working Paper HEC Paris.

Degorge. F ,Patel,J., and Zechkhauser,H.,( 1999), " Earnings management to exceed thresholds",
Journal of Business Vol 72 pp 1-33.

Ding Y. Jeanjean T. and H. Stolowy (2009), " Observations on measuring the differences between
domestic accounting standards and IAS: A reply", Journal of Accounting and Public Policy,
Forthcoming.

Disle, C., Noel, C., (2007), "La révolution des normes IFRS : une convergence de la comptabilité
vers la finance", La revue des sciences de gestion, Vol.17, pp.17-27.

Doukas, J., McKnight, P., & Pantzalis, C. (2005)."Security analysis, agency costs, and UK
characteristics", International Review of Financial Analysis, Vol 14 pp 493-507.

Dufour, (2008) "Les fiances publiques et la dette du Québec. Finances Publiques",Working paper.
Dumontier,P et Marghraoui,R,.(2007), "L'adoption des normes IFRS ameliore-t- elle le contenue
informatif des chiffres comptables ?université paris dauphine", working paper.

Dyck .A., Morse ., and Zingales .L.,( 2006) "Who blows the wistle on corporate fraud? " Working
paper.

Dye, R. (1998) "Earnings management in an overlapping generations model, earnings


management, and stock market valuation: Evidence from French IPOs", International Journal of
Accounting, Vol.41, pp.209-236.

Easton P.D. et T.S. Harris (1991), "Earnings as an Explanatory Variable for Returns ", Journal of
Accounting and Economics, Vol. 29, pp. 19-36.

Eccher and Healy, (2003) ," International Accounting Standards and Accounting Quality", Journal
of European Accounting.

Elie Cohen( 1997), "Service Public ,Secteur Public: CAE La Documentation Française Paris (avec
HENRY Claude) ", working paper

Epstein, B.J., Mirza, A.A., (1999), "Interpretation and Application of International Accounting
Standards".Wiley, New York.

Francis, J and LaFond, R., (2005), " The market pricing of accruals quality", Journal of Accounting
and Economics, Vol 39, pp295-327.

François D, Jayendu .P and Richard.Z., (1999), "Earnings management to exceed thresholds",


Journal of Business Vol 72, pp1-33.

Ghosh, D and Olsen.,(2009), " Environmental uncertainty and managers' use of discretionary
accruals", Accounting, Organizations and Society, Vol 34, pp 188-205.
Gietzmann, M. and M. Trombetta.,(2003), " Disclosure Interactions: Accounting policy choice and
voluntary disclosure effects on the cost of raising outside capital", Accounting and Business
Research Vol 33, pp 187-205.

Giordano-Spring S. et Lacroix M. (2007), "Juste valeur et reporting de la performance : débats


conceptuels et théoriques", journal de Comptabilité Contrôle Audit.

Graham .J.R., Havey .C.R., and Rajgopal .S.,(2005), "the economic implications of corporate
financial reporting", Journal of Acounting and Economics vol 40 p73.

Han.S.,Kang.T.,Lobo.,and OO.Y.,(2009), "International Evidence on analyst Monitoring and


Earnings Management: The Roles of Corporate Disclosure and National culture", Working paper.

Healy ,P.M (1985), "The effect of bonus schemes on accounting decisions `Journal of Accounting
and Economics pp. 85-107.

Healy, P., & Palepu, K. (2001), " Information Asymmetry, Corporate Disclosure, and the Capital
Markets: A Review of the Empirical Disclosure Literature", Journal of Accounting and Economics,
Vol 31, pp 405-440.

Healy, P.M., Wahlen, J.M., (1999), "A review of the earnings management literature and its
Implications for Standard Setting",working paper.

Hirshleifer, D., Hou, K., Teoh, S. H., & Zhang, Y. (2004), " Do investors overvalue firms with
bloated balance sheets? ", Journal of Accounting and Economics,Vol 38, pp 297-331.

Hoang Vinh Hung.(2001), "Management of Social Houses in Hanoi- Coping with Demographic
and Social Changes", Paper presented in University Scientific seminar.

Hodgdon .Ch., Tondkar.R.H.,Harless.D.W.,and Adhikari.A.,(2008), "Complaince with IFRS


disclosure requirements and individual analysts'forecast errors ,Journal of international
Accouting Auditing and Taxation pp. 1-13.

Holthausen .R.W., and Watts .R., (2001), "The relance of value relevance literature for financial
accounting standard setting",Journal of Accounting and economics vol 31 pp 3-75.

Holthausen .R.W.,(1990), "Accounting method choice : Opportunistic Behavior ,Efficient


contracting ,and information Perspectives",Journal of Accounting and Economics Vol 12 pp 207-
218.

Holthausen, R. W., & Leftwich, R. W. (1983), "The economic consequences of accounting choice",
Journal of Accounting and Economics, Vol 5, pp 77-117.

Holthausen, R., Larcker, D., Sloan, R. (1995), "Annual bonus schemes and the manipulation of
earnings", Journal of Accounting and Economics, Vol. 19, pp.29-74..

Hong.H., et Kubik.J., (2003)'analyzing career concerns and biazed forcasts' journal of finance
vol58,pp 313-351.

Hope.O.K., (2002)'disclosure practices ,enforcement of accounting standard and analysts


forecast accruracy:an international study' Journal of Accounting Research, Vol41, pp235-272.

Horton et Serafeim(2009), Market Reaction to and Valuation of IFRS Reconciliation


Adjustments:the Bottom Line working paper .

Horton, J and Serafeim, G,(2009) Security Analyst Networks, Performance and Career Outcomes
Working paper.

Horton, J., Serafeim, G.and Serafeim,I.(2008).Does mandatory IFRS adoption improve the
information,environnement?Workingpaper,
Horton,C, Serafeim,G and Serafeim (2008) ",Does Mandatory IFRS Adoption Improve the
Information Quality", working paper ssrn.com.

Hui, C. F. Lo and M. X. Huang (2008), "Earnings Management Opportunistic or Beneficial? An


Agency Theory Perspective", International Review of Financial Analysis, Vol 17, pp 622-634.

Hung. Mo (2000), "Corruption and Economic Growth Journal of Comparative Economics", Vol 29,
pp. 66-79.

Hung, M., & Subramanyam, K. (2007),"Financial statement effects of adopting international


accounting standards: The case of Germany", Review of Accounting Studies, Vol 1, pp. 21-48.

Iatridis .G, and Kadorinis ,(2009), " Earnings management and firm financial motives: A financial
investigation of UK listed firms", International Review of Financial Analysis, Vol 18, pp,164-173.

Schipper, L Vincent (2003), "A review of the earnings management literature and its implications
for standard setting", Accounting Horizons vol 13 pp 365-383.

Iatridis, G, (2008a), "Accounting disclosure and firms' financial attributes; Evidence from the UK
stock market", International Review of Financial Analysis, vol 17, pp 219-241.

Iatridis, G. (2008b), "Implementation of international financial reporting standards and the


quality of financial statement information; an investigation of earnings management and value
relevance", (working paper).

Iatridis.G (2010), " International Financial Reporting Standards and the quality of financial
statement information, " International Review of Financial Analysis.

Jacob .J., Lys.T., and Neale .M., (1999), "Expertise in forecasting performance of security
analysts", Journal of Acounting and Economics Vol 28 , pp, 27-50.
Jeanjean T. (2001), "Incitations et contraintes à la gestion du résultat", Comptabilité, contrôle,
audit, vol 1, pp. 61-76.

Jeanjean, T et Stolowy, H., (2008), "Do accounting standards matter? An exploratory analysis of
earnings management before and after IFRS adoption", Journal of Accounting and Public Policy,
Vol 27, pp, 480-494.

Jegadeesh.N; and Kim.W.,(2006) , "Value of analyst recommendations :internal evidence",


Journal of financial Markets Vol 27, pp, 274-309;

Jensen M.C., et W. H.Meckling , (1976), " Theory of the firm: Managerial behavior, agency costs
and ownership structure", Journal of Financial Economics, Vol. 3, pp, 305-360.

Jiraporn, P., Kim, Y., & Mathur, I. (2008), "Does corporate diversification exacerbate or mitigate
earning management? ", International Review of Financial Analysis Vol17, pp1087-1109.

Jiraporn, P., Miller, G., Yoon, S., & Kim, Y. (2008), "Is earnings management opportunistic or
beneficial ? An agency theory ", International Review of Financial Analysis Vol 17, pp 622-634.

Jones J. (1991), "Earnings management during import relief investigations", Journal of


accounting research, vol 29, pp. 193-228.

Kaznik, R.et B.Lev(1995).to warn or not warn :Management disclosure and earnings
management,Journal of Accounting Research Vol 37, pp 57-81.

Knyazeva.D.,(2007) Corporate gouverance Analyst following and firm Behavior SSRN.com

Kothari, S. P.; A. Leone; and C. Wasley. (2005), "Performance Matched Discretionary Accrual
Measures",Journal of Accounting and Economics Vol 39, pp. 163-97.

Kreutzfeldt,R., and Wallace.,W(1986), " Error characteristics in audit populations : Their profile
and relationship to environomental facteurs ,auditing", Journal of Practice Theory pp, 20-43.

Labelle R.,( 1990), "Bond Covenants and Changes in Accounting Policy: Canadian Evidence",
Journal of Accounting and Economics, vol 23, pp. 309-337.

Lambert,R.(2001), "Contracting theory and Accounting", Journal of Accounting and Economics


Vol 32 pp . 3-87.

Lamont, O., (1997), "Cash flow and investment: evidence from internal capital markets", Journal
of Finance vol 52, 83-110.

Lantto, A. and Sahlström, P. (2009), " Impact of International Financial Reporting Standard
adoption on key financial ratios, " Journal of Accounting and Finance, Vol. 49, pp. 341-361.

La pointe, P., Cormier, D., and Gay.,S ,(2006), "On the relationship between voluntary disclosure,
earnings smoothing the value-relevance of earnings,"The European Accounting Review, vol 15,
pp. 465-505.

La Porta, R., Lopez-De-Silanes, F., Shleifer, A., Vishny, R., (1998), "Law and finance", Journal of
Political Economy vol 106, pp,1113-1155.

Laux, C., & Laux, V. (2008), " Board committees, CEO compensation, and earnings management",
pp. 1-43. ssrn. com.

Leuz et Verrecchia, (2000), "The economic consequences of increase disclosure",Journal of


Accounting Research,vol 4, pp,445-472.
Leuz, C., Nanda, D., Wysocki, P.D.,( 2003), "Earnings management and investor protection: an
international comparison", Journal of Financial Economics Vol 69, pp, 505-527.

Levitt, A. (1998), " The numbers games. Speech delivered at the NYU Center for Law and
Business, New York", working paper

Lim.T., (2001), "Rationality and analysts forecast bias", Journal of finance, Vol 56, pp, 369-385.

Lo, K. (2008), "Earnings management and earnings quality", Journal of Accounting &Economics,
Vol 45, pp 7-35.

Lundstrum, L. (2003), "Firm Value, Information Problems and the Internal Capital Market",
Review of Quantitative Finance and Accounting, Vol 21, pp, 141-156.

Markarian et Bohdjalian, (2009), " Les fraudes commises par les dirigeants: tour d'horizon et
leçons", UQAM - Cahier de recherche, cifo.uqam.ca

Matsumoto, D., (2002), "Management's incentives to avoid negative earnings surprises",The


Accounting Review, Vol 77, pp, 483-514.

Markarian,G and Pozza.L(2008), " Earnings management in family firm evidence from R&D cost
capitalization in Italy", family Business Review ,Vol 21, pp. 71-88.

Mazars. (2005a), "IFRS: enquête européenne".

Mistral, J., (2003). "Rendre compte fidèlement de la réalité de l'entreprise. Remarques sur la
réforme comptable et la qualité de l'information financière", La documentation française Vol 42.
pp.57-99.
Mullenbach,J.-L., (2008),"La crise financière cache-t-elle une crise des normes comptables ?" Les
Échos, p.15.

Nobes, C., Parker, R., (2006), "Comparative international accounting, ninth ed. Pearson Prentice-
Hall, Harlow. or beneficial? An agency theory perspective", International Review of Financial
Analysis, vol 17, pp. 622-634.

Nohel, T. and V. Tarhan (1998), "Share Repurchases and Firm Performance: New Evidence on the
Agency Costs of Free Cash Flow", Journal of Financial Economics, pp, 187-222.

Ouvard.S.,(2006),"La présentation de la performance en normes IFRS: enjeux et perspectives",


Cahiers électroniques du Crecci, n°22.

Paananen, M. Hamberg & M.-Marton, J. (2005), "The implementation of IFRS in Europe and
accounting quality",Working paper.

Paananen, (2008), " The Value Relevance of IFRS: The Case of Turkey A Turel - Acta",
Universitatis Danubius.Economica, - journals.univ-danubius.

Pae.J.,Thoronto.D and Welker.M., (2006), "IFRS Adoption and Accounting Quality", A Review
European Accounting Review, Forthcoming SSRN.com

Petersen (2009), " Managing earnings management: Compensation committees' treatment",


working paper

Reydel,S,(2005), " La convergence du droit comptable français vers les normes IAS",.ssrn.com

Richard , J., Colette, C., (2005), " Système comptable français et normes IFRS", Ed. Dunod.
Roychowdhury.S.,(2006), " Earnings management through real activities manipulation, " Journal
of Accounting and Economics, Vol 42 , pp 335-370.

Saada,T, (1995), " Les déterminants des choix comptables :étude des pratiques françaises et
comparaison franco-américaine", comptabilité contrôle audit Vol 2, pp52-74.

Schatt . A - Post-Print, (2009 ), " L'influence des facteurs institutionnels sur la politique
d'information financière des entreprises",Journal Comptabilité Contrôle Audit.

Schipper,. K(1989) ,"Commentary on earnings management", Accounting Horizons,Vol 3, pp 91-


102.

Shuto, A. (2007), "Executive compensation and earnings management: Empirical evidence from
Japan", Journal of International Accounting, Auditing and Taxation, Vol 16, pp 1-26.

Skinner, D. (1994). "Why firms voluntary disclose bad news", Journal of Accounting Research, Vol
32, pp. 38-61.

Skinner, D. et Sloan, R.,(2001), "Earning Surprises, Growth Expectations and Stock Returns : Don't
Let an Earnings Torpedo Sink Your Portfolio", Review of Accounting Studies(forthcoming).

Stickel, (1995), " Quelle utilité de l'analyse financière pour la gestion de portefeuille? ", la Revue
du financier

Street, D. L., & Bryant, S. M. (2000), "Disclosure level and compliance with IASs: A comparison of
compliance with and without U.S. listings and filings", International Journal of Accounting, Vol
35, pp. 305-329.

Stulz, R., (1999). International Portfolio Flows and Securities Markets. Working Paper 993, Fisher
College of Business. The Ohio State University, Columbus, OH.
Sweeney, A. P. (1994), "Debt-covenant violations and managers' accounting responses", Journal
of Accounting and Economics, Vol 17, pp. 281-308.

Tendeloo and Vanstraelen,( 2005), "Earnings management under GAAP versus IFRS",European
Accounting Review,Vol. 14.

Teoh, S., Welch, I., Wong, T., (1998), " Earnings management and the underperformance of
seasoned equity offerings",Journal of Financial Economics vol 50, pp 63-99.

Watts.R.,and Zimmerman.j.,(1976), "Toward a positive theory of the determination of accounting


standards ",the Accounting review,Vol53, pp. 112-134.

Womack (1996)," Vers une analyse financière indépendante? "Journal of Finance, vol. 51 pp.
137-168.

Xiong.Y.,(2006), "Earnings management and its meauserment ;a theoritical prerspective", Journal


of Americain Academy of Business,Vol 9,pp. 214-219.

Yu, Q., Du, B.and Sun, Q. (2006, " Earnings management at rights issues thresholds. working
paper.

Yu.F.,(2005), "Corporate governance and earnings management`.Unpublised", Working


paper,University of Chicago.II.

Yu.F.,(2008), "Analyst coverge and earnings management",Journal of Financial Economics ,Vol 88,
pp. 245-271.

Zahra, S. A. (1996), "Governance, ownership, and corporate entrepreneurship",The Accounting


Review, Vol 74, pp. 425-457.

Ouvrages :

Reydel.S, (2005) ," Maitrise l'essentiel des IFRS " Cabinet RMS.Reydel.

Barneto,P( 2005), " Les normes IAS / IFRS : application aux Etats Financiers, " Editions DUNOD,
collection Gestion Sup, 300 pages, février 2004 - (ISBN 2 10 007308 7).

Gérard (2004), " International Financial Reporting Standards" Ed. Francis Lefebre.

Listes des Tableaux

Tableau 1 : Variables indépendantes du modèle 1.............................................30

Tableau 2: Statistiques descriptives du modèle 1..............................................31

Tableau 3 : Tableau des Fréquences du modèle 1..............................................31

Tableau 4: Matrice de corrélation du modèle 1................................................32

Tableau 5 : Résultat des régressions de la qualité d'information et normes IFRS....34

Tableau 6 : Variables indépendantes du modèle 2............................................. 62

Tableau 7 : Statistiques descriptives du modèle 2..............................................63


Tableau 8 : Tableau des fréquences du modèle 2...............................................64

Tableau 9 : Matrice de corrélation du modèle 2................................................64

Tableau 10 : Résultats des Régressions des normes IFRS et GR............................66

Tableau 11 : Variables indépendantes du modèle 3............................................88

Tableau 12 : Matrice de corrélation du modèle 3..............................................88

Tableau 13: Résultats de Régressions pour obtenir les nombres des analystes.........89

Tableau 14 : Variables indépendantes du modèle 4...........................................89

Tableau 15: Statistique descriptive du modèle 4..............................................90

Tableau 16: Matrice de corrélation du modèle 4.............................................90

Tableau 17: Résultats de régressions des nombres d'analystes et GR....................91

Listes des figures

Figure 1 : Variation de la qualité des Accruals...............................................32

Figure 2 : Variation des Accruals discrétionnaires...........................................65


Figure 3 : Variation de la valeur absolue des Accruals discrétionnaires ................ 90

Annexes

1. Liste des normes IAS/ IFRS

IFRS 1

Première application des normes IFRS

IAS 21

Effets de variations des cours de monnaies étrangères

IFRS 2

Paiement en actions

IAS 23

Couts d'emprunts

IFRS 3

Regroupement des entreprises


IAS 24

Information relatives aux parties liées

IFRS 4

Contrats d'assurance

IAS 26

Comptabilité et rapports financiers des régimes de retraite

IFRS 5

Actifs non courants destines a être cédés, abandon d'activités

IAS 27

Etats financiers consolidés et individuels

IFRS 6

Prospective et évaluation des ressources minérales

IAS 28
Participations associes

IFRS 7

Instruments financiers : information à fournir

IAS 29

Information financière dans les économies hyper inflationnistes

IFRS 8

Secteurs opérationnels

IAS 31

Participations dans les co-entreprises

IAS 1

Présentation des états financiers

IAS 32
Instruments financiers : information à fournir et présentation

IAS 2

Stocks

IAS 33

Résultat par actions

IAS 7

Tableau des flux de trésorerie

IAS 34

Information financière intermédiaires

IAS 8

Méthodes comptables, changements d'estimations et corrections d'erreurs

IAS36

Dépréciations d'actifs
IAS 10

Evénements postérieurs à la date de clôture

IAS37

Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels

IAS 11

Contrats de construction

IAS38

Immobilisations incorporelles

IAS 16

Immobilisations corporelles

IAS39

Instruments financiers : comptabilisation et évaluation


IAS 17

Contrats de locations

IAS40

Immeubles de placements

IAS 18

Produits des activités ordinaires

IAS41

Agriculture

IAS 19

Avantages au personnel

IAS 20

Comptabilisation des subventions publique et informations à fournir sur l'aide publique

2. Liste des entreprises CAC 40


Accor

Sanofi aventis

Air liquide

Suez environnement

Alcatel-lucent

Total

Alstrom

Vallorec

Arcelor mital

Veolia environnement

Bouygues

Vinci

Danone
Vivendi

Essilor

Gaz de France

France telecom

France telecom

GDZ suez

AXA

Air France KLM

DXIA

Carrefour

CAP GEMIMI

L'oreal
Lagardère

LVMH

Schneider electric

Lafarge

Stimcroelectronics

Michelin

Unibail -rodamco

PPR

Renault

Peugeot

sain gobain

3: Résultats des estimations

Etude empirique du modèle 1: Qualité d'information et normes IFRS


Variable | Obs Mean Std. Dev. Min Max

-------------+------------------------------------------------------------------

aq | 360 -.04606 .086451 -.88169 .61597

bn | 360 12.42039 2.172793 0 16.91371

Taille | 360 7.38632 .516200 6.173573 8.91791

Croissance | 360 .51401 6.795071 -1.01178 125.2609

Dette | 360 .60248 .3749126 .03415 3.288881

| aq bn ifrs taille croiss~e dette

-------------+-------------------------------------------------------------------

aq | 1.0000

bn | -0.0117 1.0000

ifrs | 0.1237 0.0487 1.0000

taille | -0.0961 0.3415 0.1020 1.0000


croince | 0.0325 0.0520 -0.0495 0.2120 1.0000

dette | 0.0082 0.1044 -0.0886 0.2231 0.0047 1.0000

Fixed-effects (within) regression Number of obs = 360

Group variable: id Number of groups = 36

R-sq: within = 0.4719 Obs per group: min = 1

between = 0.3721 avg = 9.3

overall = 0.3210 max = 10

F(5,292) = 10.73

corr(u_i, Xb) = 0.0343 Prob > F = 0.0000

-------------------------------------------------------------------------------------

aq | Coef. Std. Err. z P>|z| [95% Conf. Interval]

-------------+----------------------------------------------------------------------
cronce | .05668 .006461 8.61 .000461 -.0005134 .002254

ifrs | -.036007 .016830 -2.13 .03330 .0067601 .046170

taille | .461891 .052808 8.74 .000012 .049839 -.004714

dette | -.017897 .602504 -0.52 .034323 .013905 .037544

bn | .036942 .020438 0.55 .072076 -.0037697 .005550

_cons | .006739 .005856 1.15 .250923 -.0275929 .279895

Random-effects GLS regression Number of obs = 360

Group variable: id Number of groups = 36

R-sq: within = 0.1505 Obs per group: min = 1

between = 0.2523 avg = 9.3

overall = 0.1731 max = 10

Random effects u_i ~ Gaussian Wald chi2(5) = 68.46

corr(u_i, X) = 0 (assumed) Prob > chi2 = 0.0000


--------------------------------------------------------------------------------------

aq | Coef. Std. Err. z P>|z| [95% Conf. Interval]

-------------+-----------------------------------------------------------------------

croice | .0057900 .000653 8.91 0.0052 -.0006836 .001877

ifrs | -.0242343 .009238 -2.62 0.009 .0061283 .042340

taille | .0112319 .010406 1.08 0.337 -.0421488 -.001355

dette | -.001770 .036266 -.49 0.11 .2000031 .342163

bn | .0009113 .002198 0.41 0.679 -.0033983 .005221

cons | .1019346 .071894 1.42 0.156 -.0389765 .242845

---- Coefficients ----

| (b) (B) (b-B) sqrt(diag(V_b-V_B))

| eq1 . Difference S.E.


-------------+----------------------------------------------------------------

croisce | .05668 .00579 .05089 .0256394

bn | .036942 -.0242343 .012713 .0012319

ifrs | -.024234 .0009113 .023323 .0026421

dette | -.017897 -.001770 -.01612 .0101931

------------------------------------------------------------------------------

b = consistent under Ho and Ha; obtained from xtreg

B = inconsistent under Ha, efficient under Ho; obtained from xtreg

Test: Ho: difference in coefficients not systematic

chi2(5) = (b-B)'[(V_b-V_B)^(-1)](b-B)

= 9.84

Prob>chi2 = 0.0798

(V_b-V_B is not positive definite)


Breusch and Pagan Lagrangian multiplier test for random effects

aq[id,t] = Xb + u[id] + e[id,t]

Estimated results:

| Var sd = sqrt(Var)

---------+-----------------------------

aq | .0079685 .0892667

e | .0066036 .0812624

u|00

Test: Var(u) = 0

chi2(1) = 0.16

Prob > chi2 = 0.6927

Etude empirique du modèle 2: Normes IFRS et gestion du résultat


Variable | Obs Mean Std. Dev. Min Max

------------- +--------------------------------------------------------------------

accd_k | 360 -.034426 .122163 -.9808009 .7443

croissance | 360 .569841 6.788301 -.9756227 125.2609

profitabilit | 360 8.634400 20.075860 -.6310300 275.6764

taille | 360 .605896 .419378 .0341552 3.6609

levrage | 360 .602485 .374912 .0034150 3.2888

Cash | 360 11.01967 1.577148 8.212839 19.0123

profitabli~s | 360 4.918336 20.222060 -.631030 275.6764

ifcroiss | 360 .0641394 .448361 -.896317 7.5648

ifrlevrage | 360 .122189 .329340 0 2.7279

| accd_k ifrs croiss~e profit~t taille levrage cash

-------------+---------------------------------------------------------------------------
accd_k | 1.0000

ifrs | -0.0233 1.0000

croissance | 0.0411 -0.0493 1.0000

profitabilit | -0.0383 0.1491 -0.0115 1.0000

taille | 0.0020 -0.0540 0.0010 -0.1119 1.0000

levrage | 0.0132 -0.0773 0.0031 -0.1240 0.9142 1.0000

cash | 0.0588 0.0762 -0.0165 0.0858 -0.0468 -0.0493 1.0000

profitabli~s | -0.0383 0.2983 -0.0104 0.9621 -0.0962 -0.1098 0.0760

ifcroiss | 0.0148 0.1754 0.0554 0.08721 -0.0875 -0.0769 0.0423

levrage | -0.0102 0.0767 0.0231 0.3350 0.341 1.0000 -0.0643

| profit~s ifcroiss levrage

-------------+---------------------------
profitbli~s | 1.0000

ifcroiss | 0.1178 1.0000

levrage | -0.138 0.068 1.0000

Fixed-effects (within) regression Number of obs = 360

Group variable: ent Number of groups = 36

R-sq: within = 0.1780 Obs per group: min = 6

between = 0.1543 avg = 7.4

overall = 0.1413 max = 10

F(9,222) = 0.71

corr(u_i, Xb) = -0.4375 Prob > F = 0.6995

------------------------------------------------------------------------------------------

accd_k | Coef. Std. Err. z P>|z| [95% Conf. Interval]

-------------+---------------------------------------------------------------------------
ifrs | -.0246726 .0096084 -2.57 0.011 -.0057622 .043583

croisnce | .3140822 .161414 1.95 0.053 -.0040334 .6321977

profitbilit | .0005364 .0014138 0.38 0.704 -.0022346 .0033073

taille | .0144128 .0382839 0.38 0.707 -.0606223 .0894478

cash | -.0049507 .004155 -1.19 0.233 -.0130945 .003193

proabli~s | -.0003029 .0014492 -0.21 0.834 -.0031433 .0025375

ifcros | -.0061978 .0148235 -0.42 0.676 -.0352513 .0228557

levrge | -.0180318 .0429128 -0.42 0.674 -.1021393 .0660757

_cons | .0156289 .048055 0.33 0.745 -.0785573 .109815

Random-effects GLS regression Number of obs = 360

Group variable: ent Number of groups = 36

R-sq: within = 0.4901 Obs per group: min = 10


between = 0.6430 avg = 10.0

overall = 0.5703 max = 10

Random effects u_i ~ Gaussian Wald chi2(8) = 3.09

corr(u_i, X) = 0 (assumed) Prob > chi2 = 0.9285

-------------------------------------------------------------------------------------------

accd_k | Coef. Std. Err. z P>|z| [95% Conf. Interval]

-------------+-----------------------------------------------------------------------------

ifrs | -.058871 .029733 -1.98 0.0941 -4.539062 4.690386

croissance | .000785 .000214 3.66 0.0003 -.0636778 .079189

prtabilit | .0210044 .10871 1.93 0.0532 1.010623 1.070186

taille | .014526 .023881 0.60 0.5434 5.353062 6.713565

levrage | -.017526 .030370 -0.56 0.5701 -7.103724 5.574715

cash | -.0004939 .002698 -1.83 0.0680 -.9585417 .430451


probli~s | -.000313 .000833 -0.37 0.7076 -.0130945 .003193

ifcroiss | -.006267 .009539 -0.65 0.5116 -.6830548 6.402178

ifrvrage | .006453 .032688 1.99 0.0048 .922653 2.863893

_cons | .0149093 .032047 0.46 0.6422 .94024 .718268

---- Coefficients ----

| (b) (B) (b-B) sqrt(diag(V_b-V_B))

| eq1 . Difference S.E.

-------------+----------------------------------------------------------------

ifrs | -.058871 -.0246726 .0588495 .0385626

croince | .000785 .3140822 -.0000806 .0004119

profiilit | .0210044 .0005364 .0008235 .0020131

taille | .014526 .0144128 .0299021 .0813487


levrage | -.017526 -.0180318 -.0681129 .0851662

cash | -.0004939 -.0049507 -.0085122 .0269796

prabli~s | -.000313 -.0003029 -.0012538 .0017414

ifcroiss | -.006267 -.0061978 .0231808 .0395474

------------------------------------------------------------------------------

b = consistent under Ho and Ha; obtained from xtreg

B = inconsistent under Ha, efficient under Ho; obtained from xtreg

Test: Ho: difference in coefficients not systematic

chi2(8) = (b-B)'[(V_b-V_B)^(-1)](b-B)

= 9.43

Prob>chi2 = 0.3070

Breusch and Pagan Lagrangian multiplier test for random effects

accd_k[ent,t] = Xb + u[ent] + e[ent,t]


Estimated results:

| Var sd = sqrt(Var)

---------+-------------------------------

accd_k | .014924 .1221636

e | .0154479 .1242897

u|00

Test: Var(u) = 0

chi2(1) = 11.88

Prob > chi2 = 0.000

Etude empirique du modèle 3: Détermination de nombre analystes par firme

Variable | Obs Mean Std. Dev. Min Max

-----------+----------------------------------------------------------------------
rcov | 360 5.613889 2.418205 1 9

taille | 360 .6058965 .419378 .03415 3.6609

roa | 360 4.378594 1.927911 .40764 9.2317

croissce | 360 .5698414 6.788301 -.97562 125.2609

cash | 360 11.01967 1.577148 8.2128 19.0123

| taille cash croissce roa rcov

--------+---------------------------------------------------------

taille | 1.0000

cash | -0.460 1.0000

croince | 0.0015 -0.165 1.0000

roa | -0.246 0.0960 -0.3822 1.0000

rcov | -0.054 0.3479 0.3514 -0.1121 1.0000

Fixed-effects (within) regression Number of obs = 360


Group variable: ent Number of groups = 36

R-sq: within = 0.3485 Obs per group: min = 1

between = 0.2994 avg = 8.2

overall = 0.2001 max = 10

F(4,32) = 9.72

corr(u_i, Xb) = -0.5571 Prob > F = 0.0000

-----------------------------------------------------------------------------------------

rcov | Coef. Std. Err. t P>|t| [95% Conf. Interval]

-------------+-------------------------------------------------------------------------

taille | -.098447 .5209622 -0.19 0.851 -1.159612 .9627184

cash | 1.053572 .2001723 5.26 0.000 .6458343 1.46131

croince | .0189151 .2915541 0.06 0.949 -.5749612 .6127914


roa | -.084959 .1014965 -0.84 0.409 -.2917006 .1217826

_cons | -7.841406 2.450555 -3.20 0.003 -12.83302 -2.849788

Random-effects GLS regression Number of obs = 360

Group variable: ent Number of groups = 36

R-sq: within = 0.6950 Obs per group: min = 1

between = 0.7592 avg = 8.2

overall = 0.5941 max = 10

Random effects u_i ~ Gaussian Wald chi2(4) = 41.27

corr(u_i, X) = 0 (assumed) Prob > chi2 = 0.0000

------------------------------------------------------------------------------------------

rcov | Coef. Std. Err. z P>|z| [95% Conf. Interval]

-------------+----------------------------------------------------------------------------

cash | .6390153 .1580866 4.04 0.000 .3291714 .9488593


taille | -2.475195 1.075196 -2.30 0.021 -4.58254 -.3678497

croince | -.6266269 .5946893 -1.05 0.292 -1.792196 .5389427

roa | .3182828 .127994 2.49 0.013 .0674191 .5691464

cons | -2.810399 1.690312 -1.66 0.096 -6.12335 .5025514

---- Coefficients ----

| (b) (B) (b-B) sqrt(diag(V_b-V_B))

| eq1 . Difference S.E.

-------------+----------------------------------------------------------------

taille | -.098447 -2.475195 2.376748 .154578

cash | 1.053572 .6390153 .4145566 .1227909

crance | .0189151 -.6266269 .645542 .004578

roa | -.084959 .3182828 -.4032418 .201548


------------------------------------------------------------------------------

b = consistent under Ho and Ha; obtained from xtreg

B = inconsistent under Ha, efficient under Ho; obtained from xtreg

Test: Ho: difference in coefficients not systematic

chi2(4) = (b-B)'[(V_b-V_B)^(-1)](b-B)

= -95.73 chi2<0 ==> model fitted on these

data fails to meet the asymptotic

assumptions of the Hausman test;

see suest for a generalized test Estimated results:

| Var sd = sqrt(Var)

---------+-----------------------------

rcov | 3.754878 1.937751

e | .3682473 .6068338
u|00

Test: Var(u) = 0

chi2(1) = 25.90

Prob > chi2 = 0.0000

Etude empirique du modèle 4: Présence des analystes et gestion du résultat

Variable | Obs Mean Std. Dev. Min Max

-------------+-------------------------------------------------------------

accd_k | 360 .0823296 .0965164 .0000897 .9808

taill | 360 -.0344268 .1221636 -.9808009 .7443

croissace | 360 .5698414 6.788301 -.9756227 125.2609

casvolatile | 360 10.02006 1.590379 7.204885 18.5226

taille | 360 .6058965 .419378 .0341552 3.6609


| accd_k taille croissce cash roa

-----------+--------------------------------------------------------

accd_k | 1.0000

taille | -0.0975 1.0000

croissce | -0.0272 0.0010 1.0000

cash | 0.0252 -0.0468 -0.0165 1.0000

roa | 0.0213 -0.2471 -0.0390 0.1161 1.0000

Fixed-effects (within) regression Number of obs = 360

Group variable: ent Number of groups = 36

R-sq: within = 0.350 Obs per group: min = 10

between = 0.277 avg = 10.0

overall = 0.290 max = 10

F(4,320) = 0.28
corr(u_i, Xb) = -0.0589 Prob > F = 0.8904

-----------------------------------------------------------------------------------------

accd_k | Coef. Std. Err. t P>|t| [95% Conf. Interval]

-------------+|--------------------------------------------------------------------------

resid| -.000180 .00339 -4.14 0.0000 -.0563903 .0763608

roa| -.0000856 .0014517 -0.27 0.0090 -.0032416 .0024704

croisse | -.0003361 .0007685 -0.44 0.6621 -.001848 .0011758

cash | .0049878 .0108671 0.46 0.6472 -.0163923 .0263678

taille | -.0147646 .0187175 -0.79 0.0443 -.0515895 .0220603

_cons | .0386739 .1209548 0.32 0.7495 -.1992931 .2766409

Random-effects GLS regression Number of obs = 360

Group variable: ent Number of groups = 36


R-sq: within = 0.531 Obs per group: min = 10

Between = 0.618 avg = 10.0

Overall = 0.571 max = 10

Random effects u_i ~ Gaussian Wald chi2(4) = 2.84

corr(u_i, X) = 0 (assumed) Prob > chi2 = 0.5848

---------------------------------------------------------------------------------------

accd_k | Coef. Std. Err. z P>|z| [95% Conf. Interval]

-------------+------------------------------------------------------------------------

resid| -.00018 .00339 -4.14 0.0001 -.0563903 .0763608

roa | -.000014 .00214 -3.09 0.0009 -.0029102 .0019695

croissce | -.000371 .000754 -0.49 0.6234 -.0018230 .0010878

cash | .062101 .030756 2.01 0.0442 -.0062750 .0094527

taille | -.020837 .012547 -1.66 0.0977 -.0485797 .0057565


_cons | .0386739 .12095 0.32 0.3495 -.1992931 .2766409

---- Coefficients ----

| (b) (B) (b-B) sqrt(diag(V_b-V_B))

| eq1 . Difference S.E.

-----------+-------------------------------------------------------------------------

roa | -.0003856 -.0004703 .0000848 .0007468

croisce | -.0003361 -.0003676 .0000315 .000198

cash | .0049878 .0015889 .0033989 .0100993

taille | -.0147646 -.0214116 .006647 .0125778

b = consistent under Ho and Ha; obtained from xtreg

B = inconsistent under Ha, efficient under Ho; obtained from xtreg

Test: Ho: difference in coefficients not systematic


chi2(4) = (b-B)'[(V_b-V_B)^(-1)](b-B)

= 0.55

Prob>chi2 = 0.9688

Breusch and Pagan Lagrangian multiplier test for random effects

accd_k[ent,t] = Xb + u[ent] + e[ent,t]

Estimated results:

| Var sd = sqrt(Var)

---------+-----------------------------

accd_k | .0093154 .0965164

e | .00883 .0939682

u | .0006461 .0254188

Test: Var(u) = 0

chi2(1) = 3.97
Prob > chi2 = 0.046

Tables des Matières

DÉDICACES 3

REMERCIEMENTS 4

SOMMAIRE 4

LISTE DES ABRÉVIATIONS 6

INTRODUCTION GÉNÉRALE 7

CHAPITRE 1: QUALITÉ D'INFORMATION ET NORMES IFRS 10

INTRODUCTION 10

SECTION 1 : CONTRIBUTION DES NORMES INTERNATIONALES DANS L'ENVIRONNEMENT


ÉCONOMIQUE 12

1.1. NORMES IFRS ET LA CULTURE D'ENTREPRISES 14

1.1.1. Contexte Américain 14

1.1.2. Contexte européen 15


1.2. NORMES IFRS ET APPORT INFORMATIONNEL 15

SECTION 2 : COMPORTEMENT MANAGÉRIAL ET QUALITÉ D'INFORMATION 19

2.1. CARACTÉRISTIQUES DE L'INFORMATION COMPTABLES 21

2.1.1. Intelligibilité 21

2.1.2. Pertinence 21

2.1.3. Fiabilité 21

2.1.4. Comparabilité 22

2.2. NORMES IFRS ET SOURCES D'INFORMATION 22

2.2.1. Évaluation des actifs 23

2.2.2. Développement de marché 23

2.2.3. Gestion de résultat et communication financière 24

2.2.4. Choix comptables et divulgation d'information 25


SECTION 3 : ANALYSE EMPIRIQUE DE LA QUALITÉ D'INFORMATION EN PRÉSENCE DES NORMES
IFRS DANS LE CADRE DES CAC 40. 29

3.1. PRÉSENTATION DE L'ÉCHANTILLON ET DES DONNÉES 29

3.2. VARIABLE POUR L'ANALYSE DE L'ÉCHANTILLON 29

3.3. SPÉCIFICITÉ DE MODÈLE 31

3.4. TEST EMPIRIQUE RÉSULTATS ET INTERPRÉTATION 31

CONCLUSION 36

CHAPITRE 2: IMPACT DES NORMES IFRS SUR LA GESTION DES RÉSULTATS 37

INTRODUCTION: 37

SECTION1 : GESTION DE RÉSULTAT : CONCEPT ET MESURE 39

1.1. DÉFINITION DE LA GESTION DES RÉSULTATS 39

1.2. GESTION DES RÉSULTATS : BÉNÉFIQUE OU OPPORTUNISTE 42

1.3. NORMES IFRS ET ENVIRONNEMENT FRANÇAIS 43

1.4. CHOIX COMPTABLES ET LES IFRS 49


SECTION 2: INFLUENCE DES NORMES IFRS SUR LA GESTION DES RÉSULTATS 50

2.1. MOTIVATIONS DE LA GESTION DU RÉSULTAT 50

2.2. DIFFÉRENCE ENTRE GESTION ET MANIPULATION DES RÉSULTATS COMPTABLES 52

2.3. MESURES DE LA GESTION DU RÉSULTAT 53

2.4. REVUE DE LITTÉRATURE ET DÉVELOPPEMENT D'HYPOTHÈSE 55

2.5. ETUDES EMPIRIQUES ANTÉRIEURES 58

SECTION 3 : ANALYSE EMPIRIQUE DE L'EFFET DES NORMES IFRS SUR LA GESTION DES RÉSULTATS
DANS LE CADRE DES CAC 40 62

3.1. PRÉSENTATIONS DE L'ÉCHANTILLON ET DES DONNÉES 62

3.2. VARIABLES RETENUES POUR L'ANALYSE DE L'ÉCHANTILLON 62

3.3. SPÉCIFICITÉ DU MODÈLE 63

3.4. TEST EMPIRIQUE, RÉSULTATS ET INTERPRÉTATION 63

CONCLUSION 68
CHAPITRE 3: PRÉSENCE DES ANALYSTES FINANCIÈRES ET NORMES IFRS 69

INTRODUCTION 69

SECTION 1: RÔLE DES ANALYSTES FINANCIERS DANS LA GESTION DES RÉSULTATS 70

1.1. FONCTIONS DES ANALYSTES FINANCIERS 71

1.2. PRÉSENCES DES ANALYSTES FINANCIERS 71

1.3. UTILITÉ DES ANALYSTES FINANCIÈRES 72

1.4. FACTEURS AMÉLIORANT LA FONCTION DES ANALYSTES FINANCIERS 74

1.5. SUIVI DES ANALYSTES ET CONTRAINTE À LA GESTION DES RÉSULTATS 77

SECTION 2 : IMPACT DE LA PRÉSENCE DES ANALYSTES SUR LA GESTION DES RÉSULTATS 80

2.1. ANALYSTES FINANCIERS ET INCITATION À LA GESTION DU RÉSULTAT 81

2.2. RÉMUNÉRATION DES ANALYSTES FINANCIERS 83

2.3. DÉPENDANCE INFORMATIONNELLE EN VERS LES GESTIONNAIRES 83

2.4. IMPACT DES PRÉVISIONS DES ANALYSTES SUR LA GESTION DES RÉSULTATS 84
2.5. ANALYSTES FINANCIERS ET GESTION INFORMATIONNELLE 85

SECTION 3: ETUDE EMPIRIQUE DE L'IMPACT DE NOMBRE D'ANALYSTE SUR LA GESTION DES


RÉSULTATS. 87

3.1. PRÉSENTATION DE L'ÉCHANTILLON ET DES DONNÉES 87

3.2. VARIABLES RETENUES POUR L'ANALYSE DE L'ÉCHANTILLON 87

3.3. SPÉCIFICITÉ DU MODÈLE 89

3.4. TEST EMPIRIQUE RÉSULTATS ET INTERPRÉTATION 90

CONCLUSION 93

CONCLUSION GÉNÉRALE 94

BIBLIOGRAPHIE 97

LISTES DES TABLEAUX 109

LISTES DES FIGURES 110

ANNEXES 111
1. LISTE DES NORMES IAS/ IFRS 111

2. LISTE DES ENTREPRISES CAC 40 112

3: RÉSULTATS DES ESTIMATIONS 113

TABLES DES MATIÈRES 134

* 1 La loi de sécurité financière française

* 2 Organisme international de comptabilité

* 3 La loi de sécurité financière Américaine

* 4 L'obligation de l'union européenne de l'adoption des normes IFRS

* 5 Des normes spécifiques aux petites et moyennes entreprises

* 6 Crise de subprimes (octroi de crédit sans garanties)

* 7 Les caractéristiques de l'information comptable selon les normes IFRS

* 8 Les états financiers.


* 9 Adopter les normes IFRS aux comptes consolidés

* 10 Immobilisations incorporelles

* 11 Mullenbach,J.-L., (2008),"La crise financière cache-t-elle une crise des normes comptables ",
Les Échos, p.15.

* 12 L'image fidele

* 13 Dechow P. et Skinner D. (2000), `Earnings management: reconciling the views of accounting


academics, practitioners, and regulators', Accounting Horizons, Vol 14, p. 239.

* 14 Définition des accruals selon Comier et al., (1998)

* 15 Organisme des analystes financiers dans le marché français

* 16 La définition de l'analyste financière selon Eli Cohen (1997)

* 17 Définition de la gestion de résultat par la notion de seuil

Vous aimerez peut-être aussi