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invariants (SLI)
III-1 Définitions
III-1 Définitions
1 Système
Interne : On décrit l’état d’un système par n (ordre de système) variables internes xi (appelée variable d’état) qui
constituent le vecteurs d’état : x t 1
xt
xn t
La sortie du système s’écrit :
st fxt , et , t equation différenti elle vectoriell e du 1er ordre x fx, e, t
équation d'observatio n équation d'état
Externe : C’est une approche des systèmes faisant intervenir les paramètres externes du systèmes (évidemment !),
c’est-à-dire e(t), s(t) et l’état initial x(0). La sortie du système s’écrit :
Réponse forcée : sf t fe 0, x0 0, t Pour un système linéaire invariant (SLI) il y a séparabilité :
4 Invariant
5 Linéarité
si s1 fe1 ,0 et s2 fe2 ,0
si e 1e1 2e2
s 1s1 2s2
Les SLI sont descriptibles par une équation différentielle linéaire invariantes : bis aie
i i
En appliquant la TL : i 0 i 0
TL e i pi .Ep Entrée causale
TLs p .Sp p s0 p s0 s
i i i1 i2 n 1
0
La deuxième TL est un peu plus compliquée car le système existait avant t=0 et produisait déjà une sortie à laquelle on
commence à s’intéresser à t=0. On a ici une expression particulière de l’état initiale :
s0
s0
x0
s n1 0
Cependant on s’intéresse plus aux propriétés et qualités intrinsèque d’un système qu’au calcul de s(t). Aussi on va définir une
représentation indépendante des conditions initiales : La réponse impulsionnelle ou la transmittance (domaine de Laplace)
La Réponse Impulsionnelle f(t) est la réponse forcée à 0 d’un système initialement au repos
n m
Soit e 0 bifi ai0 i
i 0 i 0
n m
TL bi .pi .Fp ai .pi évidemment : ft TL1 Fp
i 0 i 0
m
a .p i
i
Fp i 0
n
b .p
i 0
i
i
Réponse forcée d’un système à une entrée e(t) : sf t ft et ft.et tdt
Dans l’équation différentielle on trouve à la place de e i t e i t T avec T : retard
TL e i t T e -pT .pi .Ep
m
a .p i
i
Fp i 0
n .e -pT
b .p
i 0
i
i
Un SLI est stable si pour un entrée bornée et A et non nulle alors il lui correspond une sortie
bornée st B
ft e ck t
e alt cos bl t l
k l
On voit que :
Si les parties réelles sont toutes négatives, alors la réponse 0 quand t , le système revient à sa position d’équilibre,
le système est stable.
Si un des pôles réels est positifs, le systèmes est instable. Il est de type divergent exponentiel.
Si un des pôles complexes est à partie réelle positive, le systèmes est instable. Il est de type oscillatoire divergent.
p
2
1 1
TL1 sin .t .t. cos .t Le système diverge là encore.
p 2
2 2
2 2
1 1
TL1 2 sin .t
p
2
Le système est oscillant pur de pulsation . Il diverge pas mais oscille toujours. La sortie est donc bornée !. On dit que le système
est juste oscillant .
Comme nous l’avons vu précédemment, la stabilité d’un système passe par la détermination des pôles de sa fonction de
transfert (F(p)). Ce calcul peut être compliqué et long. C’est pourquoi nous donnons dans la suite deux règles rapides pour
savoir si un système est stable ou non.
On peut démontrer qu’une condition nécessaire de stabilité est que tous les coefficients de D(p) soient du même signe.
Cette condition devient suffisante pour les systèmes du premier et du second ordre.
Critère de Routh-Hurwitz
Ce critère permet d’établir la stabilité d’un système encore à partir des coefficients de son dénominateur. Il permet aussi
de déterminer si le système est juste oscillant et dans le cas d’un système instable, il donne le nombre de pôle à partie
réelle positive.
Enoncé du critère :
Si tous les éléments de la 1ère colonne (pivots) sont de même signe
Stabilité et donc
Re[pi] < 0
S’il y a changement de signe, il y a pôle à partie réelle >0
Instabilité
Une ligne de zéros indique la présence de racines imaginaires pures et le caractère juste
oscillant du système. Ces racines sont les zéros de l’équation auxiliaire : a1 p m a2 p m2 0
Pour continuer le calcul on remplace cette ligne par :
pm a1 a2 a3 pm a1 a2 a3
p m1 0 0 0 p m1 m.a1 2
m 1 .a m 2.a 3
Si l’on trouve un pivot nul, on peut continuer en le remplaçant par . Les caractéristiques du
système seront déduites en le faisant tendre vers 0.
Master - Automatique - Chap. III 11
Réponse forcée d’un SLI stable
Régime transitoire
CI 0 Régime libre
e=0
Préambule :
Excitation Système Réponse Régime Naturel
CI = 0 Régime Forcé
e0 Régime Permanent
La réponse d’un système peut être décomposée en deux : Régime Libre : CI 0 et e = 0
Régime Forcé : CI = 0 et e 0
Le Régime Forcé est aussi décomposé en deux : Régime Naturel
Régime Permanent
Si l’on part de l’état de repos, c’est notre cas, le régime transitoire n’est composé que du régime naturel. Autre avantage il est
possible de faire l’étude de la réponse d’un système à l’aide de la transmittance car CI=0
pt
combinaiso n linaire de e i
i Partie permanente sp(t)
Si F p est stable F p 0 quand t
Fjω e jt
rjω p jω Fpe pt
p jωp jω p jω 2j
F jω e jt
r jω
2j
On peut aussi noter : F jω Fω e jF ω F(j) est la TF de f(t) ou la TL prise pour p=j
Fω
sp t
2j
e j ωt F ω
e jωt F ω
sp t Fω sinωt Fω
Intérêt de ce résultat
Np Np
Fp 2
p r jp r j p 2r r2 2 m : représente le facteur d’amortissement
1 0 : représente la pulsation caractéristique
Un système de second ordre s'écrit : 2
p p
1 2m
0 0
02 r2 2
st t 2Cert cos t 2Ce m0t cos t
r
m
0 Domaine de Z
Domaine de P
+ rapide + rapide - amorti
Im(p) Instable
- rapide
Re(p)
Stable
r
Stable Instable
-j
Système stable = pôles dans le demi plan de gauche de p Système stable = pôles à l’intérieur du cercle unité
Le système est d’autant plus amorti que le pôle s’éloigne de Le système est d’autant plus amorti que le pôle est près de
l’axe Im(p). l’origine O.
Le système est d’autant plus rapide que le pôle s’éloigne de Le système est d’autant plus rapide que le pôle s’éloigne de
l’axe Re(p). l’axe Re(Z)
Master - Automatique - Chap. III 15
3 Représentations graphiques
a La représentation de Bode
Deux courbes : A 20Log F
en fonction de Log
F
F
F
Re(F)
c La représentation de Black
A
elle est orientée selon les croissants
en degrés
Fp Kp
0
Log
1 1 2 Re
2 Log
phase
2 2
1
2 1 1
1 p 1 p 1 p
1 p
1 2 4 8 16 Log
45 26.5 14
7 3 Master - Automatique - Chap. III 17
2
p p
Second ordre Fp 1 2m
0 0
1
0 Re
2 Log
m
2
phase
1
2
Log 1
A
Retard pur Fp e pT avec T 0
Im
gain
Log Re T
1
phase
T Log
m=1
m=0.4
m=1
m=0.4
Les systèmes numériques ou purement discret transforment une suite d’échantillons d’entrée e(kT) en une suite
d’échantillons s(kT), par exemple : processeur effectuant un algorithme de filtrage numérique
Système
e(kT) s(kT)
Numérique
Les systèmes échantillonnés qui sont des systèmes physique donc des systèmes à temps continu mais dont la variable
d’entrée e(t) est générée par une suite d’échantillons e(kT) issu d’un processeur, et dont on ne prélève que des échantillons de
sortie s(kT) à partir de s(t) aux même instants kT.
Système échantillonné
1 SLI Numériques
Système
Réponse impulsionnelle : réponse forcée a une entrée 0, soit f(kT) la RI 0 f(kT)
Numérique
Le système sera invariant, si il répond à iT par f(kT-iT)
Le système sera linéaire, si pour l’excitation suivante e eiT iT il répond par s eiT fkT iT
i i
Réponse forcée : s(kT)=e(kT)*f(kT)
Transmittance en Z : TZRI TZfkT FZ
Réponse forcée
SZ
SZ EZ .FZ FZ
EZ
Les RII (réponse impulsionnelle infinie) ou système récursifs obtenus par transposition
analogique numérique
Les RIF (réponse impulsionnelle finie) obtenus par filtrage passe-bas. Il n’y a pas d’équivalents
analogique.
i 0
i
i
Prenons la transformée en Z des deux nombre en utilisant le théorème du retard : TZsk i Z .SZ
i
n m n m
iZ iSZ iZ iEZ
isk i iek i
TZ
i 0 i 0 i 0 i 0
m
SZ
Z i
i
Rapport de Deux polynômes en Z
FZ i 0
Pour trouver la RI il suffit de faire la TZ-1 de F(Z)
EZ n
Zi 0
i
i
Pour faire la mise en œuvre (au niveau du processeur) d’un tel système il suffit de transformer l’équation aux différences
en équation de récurrence en isolant l’échantillon de sortie le plus récent
n m
1 m n
iski ieki sk
i 0 i 0
0 i 0
e
i k i
i1
isk i
Équation de récurrence
Un système F(Z) est causal si sa réponse impulsionnelle (RI) est causal, donc si F(Z) sous sa forme polynomiale ne comporte
pas de puissance positive de Z. En effet, puissance positive de Z avance dans le temps
FZ fkT Z k
k 0
Stabilité
Ce qui a été dit pour les systèmes analogiques est transposable aux systèmes numériques RII
F(Z) est la TL de la réponse impulsionnelle pour Z=epT, les pôles pi de la transmittance doivent être à partie réelle <0, donc
les pôles de F(Z), Zi e piT e riT e jiT devront être tels que Zi 1 , c’est-à-dire à l’intérieur du cercle unité.
Test de Stabilité
On peut utiliser le critère de Routh Hurwitz dans la mesure où l’on trouve un changement de variable qui fait correspondre
au cercle unité en Z, un demi plan gauche en W, on utilise pour cela la transformée bilinéaire :
Z 1 1W
W ou encore Z
Z 1 1W
En conclusion, on transforme F(Z) en F(W) et on applique le critère de Routh-hurwitz au dénominateur de F(W) .
On peut transposer ce qui a été fait pour les systèmes analogique, aux système RII
La réponse forcée se sépare en une réponse transitoire et une permanente :
FZ
résidus de EZ si k 0
pôles de
F Z Z
Z
pôles de E Z
+ amorti - rapide
périodique Stable
apériodique
Master - Automatique - Chap. III 29
Systèmes échantillonné
Soit un système analogique de transmittance F(p) dont l’entrée est fournie par un convertisseur numérique analogique CNA :
e(t) s(t)
e(kT) CNA F(p) CAN s(kT)
e(t) s(t) T
Interpolateur
e(kT) F(p) s(kT)
I(p)
F(Z)
Le signal e(t) est un signal quantifié résultant d’une interpolation. L’interpolateur est, sauf cas exceptionnel, un bloqueur
d’ordre zéro (cf I-3-2)
0
B0 Réponse impulsionnelle du B0
T t
1 e pT
B0 p
b0 t ht ht T
TL
1 Z 1
On peut aussi écrire : B0 p On constate que la transmittance d’un
p bloqueur est mixte en p et Z
e(t) s(t)
ek B0 F(p) sk
1 Z 1
B0 p
p
xk
Fp s(t)
ek 1Z 1
sk
p
Fp
TZ
p
Fp
FZ 1 Z 1 .TZ
p
1
FZ 1 Z 1 .TZ
p1 p
Master - Automatique - Chap. III 31
1 1 1
On sait que : TZ résidus de
p1 p pôles de 1 p1 p 1 - Z -1e pT
FZ 1 - Z
-1 1
1
Z 1 Z
Z
p 1 p
1 - Z -1 T
Z Z 1 T
1 1 - Z -1e Z - e
1 1
-1 pT
1 p 1 - Z e p0 p 1 - Z e
-1 pT
1
p
T
1e
1 1 FZ T
1 - Z 1 - Z -1e T
-1 Ze
On choisitT tel que Tr=mT avec m entier. Pour calculer la transmittance en Z il suffit donc de multiplier la transmittance
en Z sans retard par Z-m.
Fp m
FZ 1 Z 1 .TZ .Z
p