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Table des matières

1. Introduction ................................................................................................................................... 2
2. Composant ..................................................................................................................................... 2
3. Cycle thermodynamique ............................................................................................................... 2
3.1. Cycle théorique de baryton....................................................................................................... 2
3.2. Cycle réel ................................................................................................................................ 3
4. Utilisation du cycle baryton .......................................................................................................... 4
5. Avantages ....................................................................................................................................... 5
6. Inconvénients ................................................................................................................................. 5
7. Conclusion ...................................................................................................................................... 5

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1. Introduction
Le cycle de Baryton est un cycle thermodynamique à caloporteur gaz. Il tient son nom
de l'ingénieur américain George Baryton (1830–1892) qui l'a développé, bien que son invention
soit attribuée à Barber en 1791. Il est aussi connu sous le nom du cycle de Joule. Le cycle
d'Ericsson lui est similaire, bien qu'il utilise une source de chaleur externe et qu'il incorpore un
régénérateur.

2. Composant

Fig1. Composant de cycle de baryton

3. Cycle thermodynamique

3.1. Cycle théorique de baryton

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Fig.2. Diagramme Température-Entropie du Cycle théorique de baryton.

Une turbine à gaz est représentée par le diagramme de Baryton dans un diagramme TS.
1- Le processus1-2 représenté la compression isentropique.
2- Le processus 2-3 représenté la combustion isobare.
3- Le processus 3-4 représenté la détente isentropique.
4- Le processus 1-2 représente l'échappement isobare

3.2. Cycle réel

Fig.3. Diagramme Température-Entropie du Cycle réel de baryton

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En réalité, le processus 1-2 et 3-4 ne sont pas isentropique (adiabatique et réversible) a
100%. N'est pas adiabatique puisqu'une quantité non nulle de chaleur est échangée avec le
milieu extérieur ; puis pas réversible puisque la compression, comme la détente, se font de façon
brusque. Ainsi la correction a apporté est que durant ces deux processus, d'ailleurs durant tous
les processus thermodynamiques pour un système isolé, l'entropie augment. Par conséquent, un
décalage vers les entropies croissantes fait passer 2s en 2r et 4s en 4r. La compression réelle et
la détente réelle se font de façon irréversible, la combustion se fait de façon quasi-isobare ; le
rejet des gaz brulés reste isobare et la pression atmosphérique.

Le cycle réel se différencie du cycle idéal de la manière suivante :

Irréversibilité dans le compresseur et la turbine : Ces machines sont le siège de pertes par
frottements. Il s’ensuit que les températures réelles de sortie du compresseur et de la turbine
seront plus élevées que dans le cas idéal, à taux de compression ou de détente constant.
L’écart par rapport au cycle idéal peut être quantifié par les rendements isentropiques de
compression et de détente. Chutes de pression : nous avons supposé la combustion isobare.
Or, la chambre de combustion induit des pertes de charges et donc la pression de sortie de
chambre de combustion sera plus faible. De plus, la présence d’un filtre à l’entrée du
compresseur et d’un déflecteur à la sortie crée des pertes additionnelles.

Débit non constant : Le débit d’air qui parcourt le cycle réel ne peut pas être considéré
constant. En effet, à l’entrée de la turbine, il faut prendre en compte le débit de combustible.
En outre, une partie du débit d’air est utilisée pour refroidir la turbine.

Chaleurs massiques non constantes : Dans un cycle idéal, il est habituel de considérer CP et
CV constants, alors qu’en réalité ces valeurs dépendent de la composition chimique des gaz et
de la température.

Pertes mécaniques : Aucun accouplement mécanique n’est parfait et par conséquent l’arbre de
la machine est sujet à des pertes mécaniques.

4. Utilisation du cycle baryton


 Le cycle de baryton sert à la mise en rotation d’une machine tournante (par exemple
un alternateur pour produire de l’électricité).
 Le cycle de Baryton, encore appelé cycle de Joule, est le cycle de base des
installations comportant des turbines à gaz

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5. Avantages
 Le cycle de Baryton opère en dehors de la courbe de saturation pour éviter la formation
de liquide dans la turbine. Il permet de seulement refroidir un gaz en vue de sa
liquéfaction.
 Le travail est beaucoup plus grand que pour cycle de Rankine car on comprime un gaz
au lieu d’un liquide : V gaz>>V liquide, donc le travail vdP du compresseur est plus
grand.
 Travail de compression inférieur pour une compression refroidie (intercooler)
 L’efficacité du cycle supérieure, comme le prix et le poids de l’installation

6. Inconvénients
 Importance de WC par rapport à wt (≠ cycle de Rankine-Hirn)
 Puissance installée plus élevée que la puissance utile (effet aggravé par les-pertes)
 Pertes par dissipation visqueuse (rendements isentropiques)
 Pertes de charge (Compresseur, brûleur, turbine)
 Pertes mécaniques (Compresseur et turbine)

7. Conclusion
Le cycle théorique de Baryton, encore appelé cycle de Joule, est le cycle de base des
installations comportant des turbines à gaz, où la combustion se fait à pression constante
constant p. Les turbines à gaz ne sont pas restées à l’écart de ce qui se passe dans le domaine
du solaire. Au même titre que les moteurs Stirling, elles sont utilisées en conjonction avec des
concentrateurs dans les installations solaires.

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