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1.1.1.

1 Système de traitement des eaux usées


Le traitement des eaux usées peut se baser sur les procédés plutôt naturels, à savoir en exploitant
les puissances auto-épuratrices de la nature, et des procédé plutôt artificiel ; à savoir les
techniques bien développés comme tamisage, flottation, boue activées, etc…, qui présentent
dans une certaine mesure, l’amplification artificiel d’un processus naturel d’épuration. Le but
est de décomposer biochimiquement les matières non séparables par décantation et n’ont pu
être éliminé par les procédés mécaniques.
a) Le lagunage naturel

Dans le cadre d'un traitement dit naturel des eaux usées, plusieurs méthodes ont été exposées
avec une efficience assez élevée selon les circonstances locales. C'est surtout les conditions
géotechniques, la disponibilité de superficie et les facteurs économiques qui jouent un rôle
décisif dans I'évaluation d'un système approprié. D'une manière générale les traitements
naturels nécessitent relativement beaucoup d'espaces. De plus, étant donné que I'épuration
anaérobie se déroule sur le fond des bassins qui sont en contact de I'air, des nuisances d'odeurs
peuvent en résulter par le dégagement de gaz vers la surface.

Le lagunage est un procédé couramment utilisé en dans le monde pour I'épuration des eaux
usées. Malgré I'importance des superficies nécessaires surtout pour des villes plus grandes, le
lagunage présente généralement un avantage en comparaison avec le procède d'une station
biologique classique en raison de son exploitation simplifiée. La série des étangs de lagunage
se compose généralement d'un bassin anaérobie (qui réduit " surface totale), d'étangs facultatifs
non aérés ou aérés artificiellement et d'étangs de maturation.

i. Etang anaérobie
II sert à la séparation des matières à décanter des eaux usées brutes et a la décomposition des
boues décantées. Comme le milieu est surtout anaérobie, des dégagements d'odeurs pourront se
produire. Ces étangs sont dimensionnés pour un temps de séjour d'un jour au minimum pour le
débit de temps sec, ce qui donne un volume spécifique d'environ 0,5 m3 par habitant (un volume
de 0,15 m3/hab. de boue inclus) ou bien une charge spécifique de 100 g/m3.j.

Le rendement en DBO, est ainsi d'environ 40 %. L'optimum est généralement atteint avec un
temps de rétention de 5 jours qui donne une réduction d'environ 60 % de DBO. L'etanchéisation
du fond n'est nécessaire qu'en cas de sols perméable. L'évacuation des boues ne devrait être
effectuée que tous les 5 a 6 ans.

ii. Etang facultatif

Ce type d'étang est surtout utilise pour le traitement biologique des eaux usées. L'oxygène
nécessaire provient partiellement du transfert a travers l’interface air/eau et par les activités
photosynthétiques des algues (aération biogène). Bien que l’absorption d'oxygène pour les
algues puisse être largement plus élevée que celle pour la surface, cet apport d'aération est à
négliger car pendant I'hiver l’aération biogène est fortement réduite.

Sur la base de la relation entre rapport en oxygène et la consommation d'oxygène le rapport


entre les couches d'activité aérobie et anaérobie est une fonction de la charge polluante. Des
bassins non aérés avec un étang anaérobie peuvent être dimensionnes d'une façon générale avec
une surface spécifique de 10 m²/hab., qui s'élèvera sans étang anaérobie jusqu'a 15 m²/hab. (120
kg/j de DBO5 par hectare).
Un dimensionnement plus exact peut être développe a partir des différents modèles empiriques.

Etant donne que I'étang doit être maintenu dans des conditions plutôt aérobies que anaérobies,
la concentration de l’effluent dans la marge de 50 a 70 mg DBO5/l, et la profondeur de 1 à 1,5
m, la surface requise est alors calculée en fonction du débit journalier, de la concentration de
I'effluent, de la profondeur et de la température moyenne du mois le plus froid. Le degré
d'épuration est fonction de la température de l’eau à traiter puisque les activités des micro-
organismes se réduisent avec une température plus froide.

iii. Etang de maturation:


Les étangs de maturation sont charges par des eaux usées qui ont déjà subies un traitement
biologique. Ils seront d'une épuration plus intensive et peuvent par exemple aussi être raccordes
a la fin de la filière d'un traitement conventionnel. Pour être sur d'obtenir un effluent avec une
OBO5 de 25 mg/l, deux étangs en série seront nécessaires, chacun avec un temps de rétention
de 5 à 7j. Cela suppose que la concentration de I'effluent (c'est-à-dire I'effluent d'un étang
facultatif) est inférieur a 75 mg/l. D’autres sources parlent d'un temps suffisant de 1 à 5 j et
d'une profondeur de 1 à 2 m. La réduction exigée des bactéries d'origine fécales (E-coli) est un
autre critère important pour dimensionner des étangs de maturation. Etant donné que la
dégradation est encore fonction de la température moyenne du mois le plus froid, le nombre des
E-coli fécaux de I'effluent peut être calculé a partir de la formule de Marais.
En résumé, le lagunage naturel se compose généralement des phases suivantes:
 dégrilleur
 dessableur/ déshuileur (option)
 étang anaérobie (option)
 étangs facultatifs
 étangs de maturation

L'équipement nécessaire comporte essentiellement :


 dégrilleur
 machines pour le raclage des boues et I'entretien des digues éventuellement aération
pour dessableur.
b) Le lagunage aéré
La conception de ce type de procédé d'épuration permet une solution capable de rassembler au
mieux les avantages du lagunage et du procède des boues activées. Pour une amélioration de la
capacité des étangs de lagunage ou bien pour diminuer les superficies nécessaires, des procédés
de dégradation naturels peuvent être intensifiés par une aération artificielle et un brassage.
Ce processus correspond alors au procédé des boues activées dans lequel la teneur en boues en
suspension avec 50 mg/1 - 200 mg/l, est maintenu au plus bas par rapport au procédé actif a 3-
4 mg/l. Toutefois un recyclage de boue n'est pas prévu.

Pour les lagunages aérés différents procédés d'aération sont possibles :


 Aérateur flottant (axe horizontal ou vertical)
 Aérateur submersible (hélices)
 Aérateur submersible (pompe)
 Aérateur a pression.

Les bassins d'eaux usées aérés possèdent une grosse capacité tampon vis-à-vis des variations
brusques de charges occasionnées par les afflux de l'industrie et de l'artisanat. Parallèlement
une élimination du phosphore par précipitation simultanée des phosphates s'effectue aisément
dans ce système.
Le système contient généralement les phases suivantes :

 Dégrilleur
 Dessableur, dégraisseur
 Bassins anaérobies (éventuellement)
 Bassins aérés
 Bassin décanteur secondaire, ou
 Décanteur secondaire et stabilisation des boues, ou
 Étang de maturation

Le système préconise une stabilisation des boues au moyen d'un apport d'énergie maintenu au
plus bas. A cet effet, le lagunage sera conçu de façon à réaliser un écoulement en piston assez
important pour pouvoir maîtriser les apports spécifiques en énergie des différents étangs. Cet
écoulement en piston pourra être atteint soit par le biais d'un étang qui sera conçu comme un
chenal, soit au moyen d'une série de deux bassins complets.

En principe on peut prévoir trois dimensionnements du lagunage aéré :

i- Lagunage aéré avec faible charge et bassin décanteur secondaire sans stabilisation
séparée des boues. Avec une charge volumique de 20 g DBO5/m3.j il est nécessaire de
disposer de bassins de grands volumes, à la retenue des boues durant plusieurs années.
ii- Lagunage aéré avec forte charge et décanteur secondaire avec stabilisation séparée des
boues. Avec une charge volumique de 80 g DBO5/m3.j. Les boues produites doivent
subir une nouvelle stabilisation en milieu aérobie pendant 4 à 19 jours, afin d'éviter les
dégagements d'odeur et les problèmes d'hygiène. Ce système s'apparente au procédé des
boues activées sans le recyclage des boues.
iii- Lagunage aéré avec forte charge et utilisation d'un étang de maturation sous forme de
bassin décanteur secondaire. Les données de base de la construction et de I'exploitation
correspondent a celles du système précèdent, sous réserve qu'il faut prévoir dans ce cas
une phase de maturation. Cette dernière nécessitera la conception de 2 étangs au moins
disposes en série et permettant une retentions de 5 à 10 jours. L'extraction des boues
sédimentées est effectuée à deux niveaux :
 au niveau des bassins aérés lorsqu'elles sont bien décantées au fond,
 au niveau de la clarification finale, en continue, avec une stabilisation peu
avancée.

En résumé il est clair que la réduction en surface, en comparaison avec le lagunage naturel,
donne des résultats similaires a ceux du traitement a boues activées avec une surface encore
plus réduite. Contrairement aux systèmes avec étangs d'eaux usées, dans les installations de
boues activées, de lits bactériens etc.., on procède à la recirculation des boues; ceci engendre
une concentration plus élevée de boues activées et ainsi un besoin plus réduit en volume aéré.
c) Aération prolongée

Ce système représente un procédé a boues activées à très faible charge qui permet la
stabilisation des boues, sans séparation et durant de longues périodes de séjour dans le bassin
d'aération. Le système d'aération prolongée comporte les phases de traitement et d'entretien
nécessaires suivants :
 dégrilleur avec grille (nettoyage, évacuation, container)
 dessableur, dégraisseur avec aérateurs (évacuation
 chenal d'oxydation ou bassin d'aération avec aération prolongée
 décantation secondaire avec circulations des boues (racleurs, pompes)
 épaississeur (racleur)
 déshydratation mécanique (presse a bandes) ou lits de séchage

II se différencie du lagunage aéré par le fait que les boues séparées issues du bassin d'activation
sont, pour la plupart, recyclées en tête du même bassin. Cet artifice permet de travailler avec
des concentrations en boues importantes (4 à 5 g/l) d'ou la puissance du procédé. Le recyclage
des boues et la taille du bassin d'activation font que l’âge des boues est très avancé et que celles-
ci, bien oxydées (mais nécessitant beaucoup d'énergie), ne requièrent pas de stabilisation
indépendante.

Les longues périodes de séjour hydrauliques provoquent une haute maturation des boues, ce qui
garantit une large nitrification. Quoiqu'il en soit ce phénomène contribue à accroître la
consommation d'oxygène et par conséquent augmente la consommation d'énergie. Ceci a pour
conséquence, que dans le décanteur secondaire, il se produit souvent une dénitrification avec
formation correspondante de boues superficielles. Afin d'éviter ce phénomène soit le temps de
séjour des décanteurs secondaires devra être diminué, soit la dénitrification peut être intégrée
dans le système de traitement. Dans les zones anoxiques non aérées, une dénitrification poussée
également aura lieu. La dénitrification est nécessaire en raison des prescriptions des normes
internationales qui exige une élimination poussée de l’azote. A part cela, la dénitrification est
requise pour des raisons d’exploitation car :

 Le phénomène des boues flottantes lors du traitement secondaire dû à une dénitrification


non contrôlée peut être évité.
 Une part considérable d’énergie d’aération peut être économisée.

Une élimination du phosphore peut être aussi effectuée dans le système avec un traitement
simultané.

Les durées de séjour dans les bassins d'aération atteignent 1 à 1,5 jours. L'aération prolongée
est normalement dimensionnée pour des charges massiques < 0,1 kg DBO5/kg MS, ce qui
correspond pour une concentration de liqueur de 3,5 a 5 kg MS/m3 à une charge volumique
d'environ 0,3 a 0,5kg DBO5/m3.j.

Quelle que soit la conception géométrique considérée, le procède nécessite, une séparation des
boues par décantation dans des ouvrages indépendants du bassin d'activation, des moyens
auxiliaires, ainsi que de l’énergie pour le recyclage des boues en retour. Les boues produites
étant relativement fines, la clarification finale doit être dimensionnée pour une charge
superficielle variant de 0,5 à 1,0 m/h

En fait il s'avère que l’aération prolongée classique offre de manière importante une certaine
souplesse d'exploitation, car elle permet d'adapter plus facilement le volume d'activation aux
conditions de charge, lesquelles peuvent largement varier entre la mise en service et l’horizon
de saturation.

d) Boues activées

Le procédé des boues activées se distingue principalement de celui de l’aération prolongée


(boues activées a très faible charge) par :
 la nécessité d'une décantation primaire
 un temps de Séjour total d'une durée plus courte
 une masse de micro-organismes inférieurs
 une stabilisation séparée des boues

Le système contient principalement les phases suivantes:


 dégrilleur
 dessableur, dégraisseur
 décantation primaire
 bassin de boues activées
 décantation secondaire avec re-circulation des boues
 stabilisation des boues dans les conditions aérobie ou anaérobie après épaississement
 déshydratation mécanique - ou lits de séchage
La stabilisation des boues peut être entreprise en milieu aérobie dans un bassin de stabilisation
séparé ou bien en milieu anaérobie dans un digesteur. L'inconvénient de la stabilisation aérobie
se situe surtout au niveau du besoin énergétique.

Le décanteur primaire devrait être dimensionne pour une charge superficielle de 1 ,5 à 2,0 m/h
en temps sec et peut aller jusqu'a 2,5 à 3 m/h en temps de pluie. A ce stade, la réduction en
DBO5 peut atteindre un taux de 25 à 30 %.

En ce qui concerne le dimensionnement des bassins d'aération, il faut tenir compte de l’objectif
de l’épuration : oxydation élevée du charbon organique ou nitrification/dénitrification.

En résumé, le procédé des boues activées a moyenne charge s'avère être un procède performant.
Toutefois, il est à noter que le procédé est plus sensible que p.ex. l’aération prolongée, et aussi
plus complexe (avec la digestion anaérobie), mais, avec le personnel qualifié, cet aspect ne doit
pas être surestimé.

e) Lits bactériens

Comme les boues activées, le procède des lits bactériens est une méthode d'épuration souvent
pratiquée dans le domaine de l’assainissement et jusqu'a nos jours.

Le lit bactérien se compose essentiellement d'un radier de lit bactérien, d'un mur extérieur, de
matériaux de remplissage et d'appareils destines a la répartition régulière des eaux d'égout sur
toute la surface du lit bactérien.

Le matériau de remplissage doit être dur et résistant et ne doit pas s'effriter. Les matériaux
suivants peuvent être utilises : les roches naturelles ou artificielles et les scories qui n'ont pas
une surface trop lisse. Le matériau de remplissage en plastique est plutôt approprié à l'épuration
des eaux fortement chargées, par exemple, des eaux industrielles. A la surface du matériau de
remplissage s'établit le film biologique (gazon). C'est pourquoi des matériaux à granulométrie
à la surface supérieure fines, sont préférables pour l'épuration biologique. Par ailleurs avec une
granulométrie trop fine, l'espace entre les grains (indice des vides) diminue et le risque de
colmatage sera plus grand. Le passage de l'air à travers la roche sera plus difficile.
La ventilation naturelle dans le lit bactérien résulte de la différence de température entre l'air
extérieur et l'intérieur du lit bactérien. Cet effet de ventilation peut être renforcé par un courant
d'air artificiel.

Lorsque le lit bactérien est peu chargé, le mucilage forme une couche plus terreuse à travers
laquelle les eaux d'égout peuvent passer. De temps en temps les boues sont repoussées. Les
matières introduites sont dans leur majorité minéralisées et le rendement est alors bon. Quand
le lit bactérien est fortement chargé, il ne se forme pas de boue terreuse mais plutôt une boue
visqueuse, qui cause des colmatages. Quand la charge est davantage plus grande, la boue formée
est rincée.

Pour accroître le rendement du lit bactérien, on procède à un recyclage d'effluent, clarifie ou


non, en tête du lit. Avec cette circulation on peut atteindre n'importe quelle charge superficielle
hydraulique et n'importe quelle concentration d'entrée. Toutefois la charge volumique ne doit
pas dépasser, de l'eau mélange, de 150 g/m3 (sinon les couches supérieures deviennent trop
fortement chargées).

La recirculation maintient également la charge hydraulique (équilibre des variations


journalières) et entraîne un rafraîchissement des eaux d'égout affluant.

Les lits bactériens ont été utilisés fréquemment dans le passé et souvent combines a d'autres
systèmes, par exemple, comme phase primaire du traitement des boues activées dans le cas de
grandes quantités d'eaux usées industrielles ou dans le cas d'agrandissement de systèmes
surcharges, comme complément pour des étangs d'eaux usées non aérés. Les installations de
lits bactériens sont des systèmes peu encombrants qui engendrent des boues bien épaissies.

Ce système contient les installations suivantes:

 dégrilleur
 dessableur,
 dégraisseur
 décantation primaire
 lit bactérien avec re-circulation
 stabilisation des boues en aérobie ou en anaérobie
 déshydratation des boues ou lit de séchage
En ce qui concerne le dimensionnement, les données de base sont les suivantes :

 Remplissage de matière synthétique 150 m2lm3


 Charge volumique DBO5 0,6 kg/m3/j

L'exploitation des lits bactériens présente les caractéristiques suivantes:

 Son exploitation relativement simple : malgré un recyclage des eaux un peu délicat et les
problèmes engendres par les ajustements répètes de remplissage du lit
 Une consommation énergétique réduite
 Une tolérance aux perturbations avec reprise rapide du système après celle-ci.
 Une production de boues diminuée : ce qui entraîne une réduction des dimensions des lits
de séchage ou de digestion comparable au système des boues activées.
 La nécessité de stabiliser les boues séparément.
 Le risque de prolifération des mouches sur le lit bactérien, dans un climat aussi chaud que
celui de l’Algérie; la présence de mouches comporte un risque potentiel de contagions
pathologiques.
 Un coût d'investissement comparable a celui du procédé a boues activées.

En réalité, le procédé des lits bactériens était beaucoup plus utilisé dans le passe, mais,
actuellement, c'est le procédé des boues activées qui est pratique et ceci pour plusieurs raisons:
l’exploitation y est plus sûre et plus aisée, possibilités d'extension pour un traitement tertiaire
avec sensiblement le même rendement et les mêmes coûts.
1.1.1.2 Traitement tertiaire

Pour le cas de la station d’épuration de la ville de Babar, les exigences impose qu’une
élimination poussée de l'azote s'avérera nécessaire pour éviter des impacts négatifs sur le milieu
récepteur (retenue du barrage). De même une élimination poussée du phosphore est
indispensable à l'heure actuelle.

Concernant la charge bactériologique de l'effluent, une diminution s'avérerait nécessaire pour


un rejet direct dans la retenue du Barrage. Une réduction de la charge bactériologique pourra
être aussi intéressante dans le cas de la réutilisation direct des rejets traités en agriculture sans
toutefois pousser le traitement pour éliminer l’azote et le phosphore.

Le pouvoir épurateur de la station vis-à-vis du phosphore sera amélioré par la mise en œuvre
d'une précipitation chimique simultanée de phosphates ou bien d'une déphosphoration
biologique. La réduction de l'azote sera assurée par les procédés de la nitrification et de la
dénitrification.
a) Réduction de l’azote

La diminution des effets négatifs de l’azote sur le milieu récepteur (réduction de l’oxygène
et/ou risque d'eutrophisation) par une réduction azotique dans l’effluent peut être atteinte par la
nitrification et la dénitrification. Avec la nitrification, se produit l’oxydation de l’azote
inorganique et d'ammoniaque, tandis que la dénitrification réduit le nitrate à l’azote gazeux qui
se dégage vers l’atmosphère.

Pour le lagunage naturel les abattements moyens annuels d’azote des installations de lagunage
naturel s’établissent à 60-70 % et peuvent dépasser 75 % en période estivale. L’influence
saisonnière est très marquée sur l’élimination de l’azote. En sortie de lagunage, l’azote se
trouve essentiellement sous forme d’azote ammoniacal. Des écarts extrêmes de concentrations
entre le maximum en hiver et le minimum en été peuvent atteindre un facteur 10, (par exemple
: 3 mg/l en été et 35 mg/l en hiver). L’ammoniaque rejetée durant la période hivernale est
augmenté du relargage de la couche de dépôts d’autant plus que l’épaisseur de sédiments est
importante (vieillissement des installations). L’azote organique particulaire est lié au rejet
d’algues. Il n’est présent qu’en faibles concentrations ainsi que les nitrites et nitrates. Un lit
d’infiltration-percolation sur sable placé à l’aval du lagunage devrait améliorer la qualité du
rejet sur les MES, mais également sur la DCO filtrée et l’ammoniaque (nitrification partielle
dans l’épaisseur du lit).

Pour le lagunage aéré, en situation de sous-charge importante, la nitrification peut être presque
complète. Dans ce cas, il n’y a, en général, qu’une dénitrification très partielle, les contraintes
de brassage conduisant à l’absence de périodes d’anoxie.
En situation intermédiaire, une nitrification incomplète est obtenue principalement pendant la
saison chaude, la dénitrification dépendant de l’affinage du réglage des temps d’aération
toujours délicat à réaliser sur ce type de station d’épuration.

Pour le procédé de lit bactérien, la nitrification peut être assurée par le procédé de lit à deux
étages, mais pour assurer la dénitrification il faut faire appel à d’autres techniques très
complexes de lits bactériens (Lits non aérés ou noyés) ou faire appel à un étage de boues
activées en amont.
Quant aux procédés de boue activée, pour assurer la nitrification qui se produit dans la partie
aérobie de l’étape biologique, l’âge de boue, le temps de rétention dans les bassins d'aération et
apport de l’aération, devront être plus élevés par rapport à la réduction de la charge organique
en DBO5. Dans le procédé de la dénitrification, quatre variantes principales peuvent être vues,
à savoir la dénitrification en amont, la dénitrification simultanée, intermittente-alternante et la
dénitrification en aval des bassins aérobies de l’étape biologique. Les procèdes de la
dénitrification en amont et en aval requissent des bassins séparés d'un milieu anoxie (forme de
cascades), tandis que la dénitrification simultanée s'utilise dans un bassin mixte ou bien plus
souvent avec un chenal d'oxydation (forme de carrousel).

Les chenaux d'oxydation se caractérisent souvent par des gradients faibles des concentrations
d'oxygène et par cela l’efficacité de la dénitrification peut être diminuée, si l’apport en oxygène
est trop fort et donc les zones anoxie trop petites.

Par contre, les cascades nécessitent des agitateurs dans les bassins anoxies pour maintenir les
boues en suspension et en outre, des pompes de recirculation interne. Cependant, la capacité de
la dénitrification avec recirculation interne pour le même volume est plus grande.

Le génie civil d'un chenal d'oxydation est plus coûteux, tandis que les cascades avec la
recirculation interne exigent plus d'équipement. Globalement, les coûts d'investissement
paraissent dans le même ordre de grandeur.
b) Réduction du phosphore
Réduction par précipitation chimique :
C’est la voie d’élimination du phosphore la plus pratiquée en dans le monde. Il s’agit d’une
précipitation des phosphates par des sels de fer ou d’aluminium, ou encore par de la chaux. On
obtient alors des précipités insolubles de phosphates métalliques, comme le montrent les
réactions chimiques suivantes :

Dans le procédé les sels de fer ou d’aluminium sont dosés dans les eaux usées soit au niveau
des bassins d'aération soit a la sortie des bassins favorisant la précipitation du phosphore sous
forme de phosphates métalliques complexes aisément décantable. Ce procédé de la précipitation
simultanée, qui est d'ailleurs le plus utilisé, est retenu, car il offre par rapport à la précipitation
en amont ou en aval les avantages suivants :
 grande efficacité des floculants par la recirculation des sels métalliques avec les boues,
 les sels métalliques empêchent la formation des boues flottantes,
 exigences inférieures du génie civil de la STEP.

II faut noter que ce procédé entraîne néanmoins une production de boues additionnelles de
l'ordre de 30 % des boues secondaires en excès (boues mixtes, biologique et phosphore) devant
être traitées et éliminés. En cas d'un stockage anaérobie des boues (p.ex. dans des épaississeurs
avec un temps de rétention trop élargi), il faudra tenir compte d'un re-largage éventuel du
phosphore. Des risques négatifs sur le fonctionnement ne sont pas a craindre, puisque dans une
station biologique à faible charge volumique organique telle que proposée, un tel dosage
n'affecte pas le pouvoir épurateur de l'étape biologique.

Concernant le choix du floculant, il est retenu le sulfate d'aluminium (AI2 SO3, 18H2O) qui offre
les avantages suivants :
 le dosage peut être limité à environ 200 g/m3,
 production inférieure des boues supplémentaires en comparaison avec des sels ferriques,
 le métal lui-même ne joue pas un rôle actif dans les mécanismes d'eutrophisation ce qui
est le cas du fer,
 éventuellement le phosphore absorbé sur l'hydroxyde d'aluminium peut être séparé sous
forme de phosphates de calcium et d'aluminium récupéré sous forme d'aluminate de
sodium,
 l'utilisation des sels d'aluminium permet également l'élimination d'une partie de la DCO
et de l'azote organique et minéral.

En conséquence, les ouvrages complémentaires requis pour une élimination poussée des
phosphates par une précipitation simultanée préconisée peuvent être limites aux éléments
suivants :
- bâtiments et équipements de stockage et de préparation des solutions chimiques à doser
avec silos de stockage, unités de préparation des solutions, réacteurs,
- agrandissement des épaississeurs gravitaires,
- agrandissement des lits de séchage et des aires de stockage des boues séchées.

Réduction biologique :
Dans le cas d'une élimination biologique du phosphore, le métabolisme des bactéries fait
intervenir le phosphore au niveau des phénomènes régissant le stockage ou l’utilisation de
l’énergie. Schématiquement, le stockage d’énergie par une bactérie se traduit par un
appauvrissement du milieu en phosphore.
A contrario, l’utilisation d’énergie entraîne une augmentation de la concentration en phosphore
dans le milieu. Parallèlement à ces phénomènes, il a été mis en évidence une sur assimilation
du phosphore suite à un stress de la biomasse. Exposée à une alternance de conditions aérobies
et anaérobies, la biomasse assimile du phosphore plus qu’elle n’en consomme. Il suffit alors de
soutirer de la biomasse pour éliminer du phosphore.
Ce procédé est favorisé par des températures élevées des eaux usées et des concentrations
élevées en DBO5, ce qui est le cas en Algérie.
Les points clé de la déphosphoration biologique sont exposés dans ce qui suit :

La biomasse déphosphorante: L’alternance des conditions anaérobies/aérobies modifie


l’équilibre enzymatique des bactéries, et induit des phases de suraccumulation de phosphore.

Le substrat : Le rapport optimum DBO5/P à maintenir doit être supérieur à 30/1. Il est à noter
que la déphosphoration est en général placée en début de filière afin qu’il n’y ait pas de substrat
à apporter, l’effluent en contenant suffisamment.

L’apport en oxygène : Afin d’homogénéiser la zone anaérobie, il est nécessaire de procéder à


un mélange ; celui-ci doit être contrôlé dans la mesure où un apport trop important d’oxygène
dans cette zone limite le rendement d’élimination du phosphore. Par contre, l’aération du bassin
aérobie doit apporter suffisamment d’oxygène pour garantir la sur assimilation du phosphore ;
il est préconisé de maintenir une concentration d’au moins 2 mg O2/l.

La concentration en nitrates : Les nitrates, NO3-, peuvent avoir une action inhibitrice sur la
biomasse : présents en trop forte concentration, la dénitrification est favorisée aux dépens de la
déphosphoration. Il est donc nécessaire de procéder à une dénitrification poussée lorsque l’on
réalise le traitement de l’azote. Il est à noter la possibilité de coupler les deux traitements,
notamment par intégration d’un bassin anoxie en amont du bassin anaérobie. La provenance
des nitrates peut être de deux ordres : apport direct par les eaux usées, ou bien via la recirculation
des boues dans le cas de stations nitrifiantes.

Le temps de séjour dans la zone anaérobie : Il dépend des caractéristiques de l’effluent,


notamment de sa DCO, du taux d’oxygène dissous et de sa biodégradabilité. Il ne doit pas être
trop long car l’apport en oxygène doit être limité ; il ne doit pas être trop court non plus, car on
limiterait alors le rendement du procédé. En général, on considère des durées comprises entre
4 et 6 h (temps calculé sur le débit moyen).

La production de boues : Ce procédé n’entraîne pas de surproduction de boues biologiques.


Les ouvrages complémentaires requis pour une élimination biologique des phosphates peuvent
être limites aux éléments suivants :
- bassins complémentaires anaérobies en tête des bassins d'aération avec l'équipement
nécessaire (pompes, conduites, etc.),
- bassins complémentaires anoxies en aval des bassins d'aération avec I’ équipement
nécessaire (pompes, conduites, etc.),

Recommandations :
La déphosphoration biologique est un procédé particulièrement délicat à mettre en œuvre. Son
efficacité dépend d’un suivi régulier et rigoureux qui peut être assuré seulement dans des
installations assurant la présence permanente d’agents d’exploitation.

Les principaux avantages de la déphosphoration biologique sont une demande nulle en réactif,
une production de boues proche de celle d’un traitement conventionnel et un coût de
fonctionnement faible. En revanche, elle exige un bassin d’anaérobiose, une gestion rigoureuse
des boues afin d’éviter tout relargage intempestif de phosphore et ne permet pas une élimination
poussée du phosphore. Le rendement d’élimination du phosphore est très largement lié à la
composition des eaux usées: une forte concentration en DCO facilement assimilable étant
favorable à la déphosphoration biologique. Les rendements obtenus avec un procédé de
déphosphoration biologique sont de l’ordre de 50 à 60%. Ceci est loin d’être suffisant pour
satisfaire aux normes.
Les atouts majeurs de la déphosphoration physico-chimique sont un rendement d’élimination
du phosphore élevé et une mise en œuvre aisée. Cependant, elle se caractérise par un coût de
fonctionnement non négligeable et une production de boues supplémentaires importante.
Un traitement du phosphore aussi efficace qu’avec la voie physico-chimique seule peut être
obtenu par voie combinée.
Nous recommandons de coupler la déphosphoration biologique à une précipitation chimique
permettant d’éliminer le phosphore restant.

1.1.1.3 Présélection des procédés d’épuration


Pour aboutir à une préselection de deux systèmes appropriés pour la station d’épuration de la
ville de Babar, une comparaison plutôt technique sera envisagé dans le présent paragraphe. Au
paragraphe 2.3.3.3 une évaluation plus détaillée technico-économique des ces deux systèmes
retenus sera élaborée pour parvenir à la solution d’ensemble recommandée décrite au
paragraphe 2.3.4
Pour cette évaluation, les systèmes de traitement suivants seront examinés et classés, à savoir :
1. Lagunage
2. Boue activées à faible charge
3. Boue activées à moyenne charge
4. Le lit bactérien
Les critères d’évaluation préalables à la sléction sont les suivants :
 L’encombrement
 La complexité du procédé
 La sécurité d’exploitation
 Capacité de rendement
 Traitement et élimniation des boues
 Les émissions potentielles
 Integration de traitement tertiaire
Dans ce qui suit, les différents procédés possible d’un traitement des eaux usées résiduaires
seront éxaminées. Pour retenir la solution la plus appropriée pour la reduction des charges
polluantes, une préselection des processus les plus favorables pour les conditions spécifiques
de la ville de Babar devra être entreprise, afin d’examiner et évaluer de façon plus approfondie
les varaintes retenues. Ce qui permettra d’aboutir finalement à un classement justifiant la
solution la plus appropriée.
a) Critères d’évaluation

i. L’encombrement
La liste des systèmes d’épuration ci-dessus montre l’ordre décroissant des besoins en surface
pour les divers systèmes de traitement.
Contrairement aux systèmes artificiels dont les besoins en surface pourront être estimés d’une
manière assez précise selon les experiences et en fonction de la capacité de traitement, le besoin
en surface pour un traitement par lagunage n’est pas automatique, car il dépend de plusieurs
facteurs climatiques. La superficie préconisée pour le lagunage naturel peut être estimé à 5-12
héctares, tandisque le système de boue activées nécessitera une surface de autour de 3 ha.

ii. Complexité du procédé


Afin d’assurer le bon fonctionnement de la filère de traitement des eaux résiduaires, il ne sera
pas suffisant de réaliser une station sophistiquée, mais il faudra également présenter une
solution qui puisse permettre une exploitation quotidienne rationnelle.
En comparant les différents procédés, le lagunage présente sûrement l’avantage d’une
exploitation et d’un entretien plus facile. Par ailleur, il ne faut pas négliger les travaux réguliers
nécessaires pour entretenir les digues, l’évacuation de boues et matières superficielles ainsi que
l’évacuation des algues. Avec le lagunage aéré, l’exploitation des aérateurs sera une charge
supplémentaires.
Les procédés de l’aération prolongée et des boues activées sont des systèmes relativement
complexes, toutefois, le premier système est plus avantageux en terme d’exploitation car le
traitement de boues à stabiliser se fait au niveau d’un même bassin d’aération.
Par rapport aux autres systèmes, la méthode des boues activées à moyenne charge est considérée
comme étant la plus sensible aux perturbations causées par des variations brusques de charges,
des rejets toxiques, des pannes de machines ou des difficulté d’exploitation.

iii. Sécurité d’exploitation


En général, les systèmes de traitement avec un temps de séjour élevé dans les bassins
biologiques est en mesure de réagir comme un tampon en cas d’une surcharge temporaire. Ce
sont donc surtout les lagunages et d’une manière moindre les boues activées à faible charge.
En ce qui concerne la capacité des systèmes à integrer des affluents toxiques, tous les procédés
en aérobie utilisant des surfaces plus importantes sont plus performants.
iv. Capacité de rendement
Toutes les alternatives donneront des résultats suffisant avec un rendement épuratoire dépassant
90% en terme d’élimination des matières carbonées. Pour ce qui est de la dimunition de la
charge bactériologique, les système avec temps de séjour élevé sont sont plus adaptés, sinon un
traitement complémentaire sera envisagé.

v. Traitement et élimination des boues


Dans un procédé avec une décantation séparée des boues, les boues produites peuvent être
extraites d’une façon continue, soit par un épaississement et une stabilisation, soit par un
épaississement et un conditionnement éventuel après aération prolongée (Boues activées à très
faible charges). L’opération d’évacuation des boues n’empêche pas donc le fonctionnement de
la station d’épuration.
Dans les bassins anaérobie facultatif du lagunage, la sédimentation des boues ne peut être
prévue de façon précise. Néanmoins l’évacuation devra être effectuée tous les 3 à 6 ans, selon
les besoins. Pendant cette période, le bassin en question sera mis hors service. Sur le plan
hygiénique, la stabilisation anaérobie des boues est plus avantageuse.

vi. Les émissions potentielles


Les impact potentiels d’une station d’épuration sont surtout les odeurs, le bruit, et les insectes
qui peuvent géner la population environnante.
Généralement, les systèmes présentant de grandes surfaces de contact entre l’eau et
l’atmosphère risque d’émettre des odeurs et d’accroitre les risque de prolifétaion des
moustiques. De même, sans protections adéquates, les lits bactériens peuvent favoriser la
prolifération des mouches.
Les systèmes de traitement par boues activées risquent de dégager des odeurs en cas de
mauvaise exploitation ou en cas de surcharge exceptionnelle notamment au niveau du
traitement aérobie des boues.
En ce qui concerne les émission sonore, cas des stations mécanisées, celles-ci peuvent devenir
incommodantes sans mesures de protections adéquates.

vii. Intégration d’un traitement tertiaire


Tous les système ont la souplesse d’integrer le traitement des substances nutritives de l’azote,
soit au niveau de lagunage facultatif soit au niveau du bassins d’activation de l’aération
prolongée, soit encore par l’agrandissement des bassins d’aération à boues activées.
Au niveau du phosphore, tous les procédés qui présentent dans le sours des traitement une zone
turbulante et aérée, peuvent être étendus par une précipitation des phosphores sans trops grandes
modifications. Au niveau du lagunage, la dégradation partielle du phosphore est faisable dans
les bassins facultatifs et de maturation par la production biogène.
Pour ce qui est de la dimunition de la charge bactériologique, les système avec temps de séjour
élevé sont sont plus adaptés, sinon un traitement complémentaire sera envisagé.
En fait, il s’avère que l’aération prolongée offre de manière importante un certaine souplesse
d’exploitation, car elle permet d’adapter plus facilement le volume d’activation aux conditions
de charge, lesquelles peuvent largement varier entre la mise en service et l’horizon du projet.
b) Evaluation technique des procédés
Pour évaluer les procédés de traitement, on a procédé préalablement à une pondération des
critères de sélection comme suit :
 L’encombrement (pondération 2)
 La complexité du procédé (pondération 2)
 La sécurité d’exploitation (pondération 2)
 Capacité de rendement (pondération 3)
 Rendement énergétique (pondération 2)
 Traitement et élimniation des boues (pondération 1)
 Les émissions potentielles. (pondération 2)
 Integration de traitement tertiaire (pondération 3)
Les systèmes de traitement sont ensuite discutés sur la base des aspect techniques et
environnementaux décrits ci-dessus et notés de la manière suivantes :
 Système recommandé : 5 points
 Solution meilleures, bonne aptitude : 4 points
 Estimation moyenne, aptitude satisfaisante :3 points
 Système à moindre aptitudes : 2 points
 Système non recommandable : 1 point
Ceux-ci donne le résultat suivant pour la future station d’épuration de la ville de Babar.

Boues activé Boues activé Lagunage


Lit Aération
Critères stabilisation stabilisation
bactérien prolongée Aéré facultatif
aérobie anaérobie
Encombrement (x2) 10 10 10 10 6 4
Complexité (x2) 8 8 6 8 8 10
Sécurité (x2) 8 8 8 10 8 10
Rendement (x3) 12 15 15 15 9 9
Rend.Energéitique (x2) 8 6 8 6 6 10
Elim.Boues (x1) 2 4 6 6 3 5
Emissions potentielles (x2) 6 4 6 6 4 4
Traitement tertiaire (x3) 6 9 9 9 6 6
Total points 60 64 68 70 50 58
Il s’avère évident que globalement les deux variantes boue activée moyenne charge et aération
prolongée, sont comparables et d’une qualité similaire avec un avantage pour la l’aération
prolongée en termes de complexité et sécurité d’exploitation.
Par ailleurs, l’aération prolongée n’est pas surement la solution la plus économique. Une
comparaison technico-économique décidera sur le choix du procédé à retenir.
L’exposé et la comparaison entre les différents mode de traitement des eaux useés donnés ci-
dessus, ont permis pour proposer pour la future STEP de la ville de Babar deux procédés de
traitement à savoir :
 Procédé de boues activées à très faible charge (Aération prolongée)
 Procéde de boues activées à moyenne charge avec stabilisation anaérobie des boues.
Il est important de rappeler les exigences concernant la qualité de l’éffluenet à rejeter dans le
milieu récepteur, retenu du barrage. C’est pourquoi, il serait indispensable de pousser le
traitement au stade tertiaire. Donc un traitement de l’azote et du pohosphore ainsi qu’un
traitement d’affinage par filtration et désinfection par rayon UV ou chloration seront à prévoir
afin d’obtenir un effluent ayant une qualité en conformité avec les exigences du projet.

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