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La diode est formée par la juxtaposition d’un semi-conducteur de type P (« trous » libres)
et d’un semi-conducteur de type N (électrons libres). La jonction se situe au niveau de la
séparation des deux cristaux.
- Au repos
- En blocage
Le générateur est connecté en sens inverse. Le champ électrique ainsi formé renforce
le champ électrique à l’état de repos. Les électrons et les trous sont repoussés dans
leurs zones respectives.
NB : Il existe différents type de diodes suivant les applications. Citons les diodes de
redressement, les diodes pour signaux, les diodes Zéner, Schockley, Tunnel, Gunn,
Varicap, Shottky, LED, etc.
1.4 Présentation
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1.6 Données principales
En examinant la fiche technique ci-dessus, on peut voir que les données du constructeur
sont:
La plupart des multimètres numériques possèdent une fonction « diode » qui permet de
tester rapidement le fonctionnement. Dans le sens passant, le multimètre indique la
tension directe de la diode pour un courant faible (0,3V pour le germanium et 0,7V pour
le silicium). En sens bloquant, le multimètre indique l’infini comme pour une résistance
de très grande valeur.
Lorsqu’une diode est incapable de soutenir le courant direct qu’on veut lui imposer, il est
possible de faire une mise en parallèle de deux ou de plusieurs diodes. En pratique, cela
risque cependant de créer un problème de par la dispersion des caractéristiques d’un
échantillon de diodes d’un même type. Comme on peut le voir ci-dessous, les
caractéristiques des diodes en sens passant peuvent différer quelque peu. C’est que les
résistances dynamiques ne sont pas toujours rigoureusement identiques. Pour une même
tension appliquée, la diode qui a la caractéristique la plus verticale va conduire
davantage. Son échauffement aura pour effet de réduire sa tension directe et d’encore
augmenter sa conduction. Il y aura donc claquage par emballement thermique.
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La solution à ce problème consiste à placer en série avec les diodes des résistances de
faible valeur. Elles auront pour effet d’équilibrer les courants dans les différentes diodes.
En effet, si une diode conduit plus que les autres, la tension qui apparaît aux bornes de la
résistance en série va réduire automatiquement la tension directe de cette diode et donc
réduire son courant direct. Ces résistances doivent être bien calculées pour éviter qu’elles
ne dissipent trop d’énergie.
De même lorsqu’une diode ne peut supporter la tension inverse qu’on veut lui appliquer,
on peut effectuer une mise en série de deux ou de plusieurs diodes mais il faut veiller à
bien répartir les tensions aux bornes de chacune des diodes. En effet, dans un échantillon
de diodes identiques, la résistance inverse équivalente peut différer quelque peu. Il faut
donc imposer la répartition de la tension inverse totale en installant un pont diviseur en
parallèle sur les diodes:
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Ce sont les transistors les plus anciens. Ils sont encore très utilisés, surtout pour les puis-
sances relativement élevées. La figure ci-dessous donne le symbole des deux types de
transistors, NPN et PNP. Ces composants comprennent 3 bornes: l’émetteur, le collecteur
et la base, et sont constitués de semi-conducteurs N et P.
En l’absence de courant dans la base, chaque transistor se comporte comme deux diodes
en opposition. On peut en déduire qu’il ne peut passer de courant entre émetteur et
collecteur.
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Par contre, si l’on fait passer du courant entre base et émetteur, on constate qu’un courant
beaucoup plus important peut passer entre collecteur et émetteur: une jonction a été en
quelque sorte détruite. Le rapport entre les deux courants peut être de 10 à 100. On peut
le comparer à un robinet qui laisse passer plus ou moins d’électrons.
Le premier quadrant montre les différents courants de collecteur obtenus pour différentes
valeurs du courant de base. Le second quadrant montre le rapport constant qui existe
entre le courant de collecteur et le courant de base. Ce rapport est le gain en courant du
transistor et se note β. Le troisième quadrant montre la relation entre IB et VBE : on
retrouve la caractéristique d’une diode en sens passant.
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On obtient ce qu’on appelle une droite de charge statique dont l’équation est obtenue
comme suit :
Lorsque le courant de base est maximum, le transistor est en saturation : il laisse passer le
courant comme le ferait un interrupteur fermé. Seule la résistance de collecteur limite le
courant. Lorsque le courant de base est nul, le transistor est bloqué : il se comporte
comme un interrupteur ouvert. La tension à ses bornes équivaut la tension d’alimentation.
Pour un courant de base moyen, il est possible d’amener le transistor à un point de repos
à mis chemin entre la saturation et le blocage (point A). Ce point de repos permet
d’amplifier un signal sinusoïdal injecté dans la base via un condensateur de couplage
(amplificateur Classe A).
2.4 Présentation
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2.5 Fiche technique
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2.6 Données principales
NB: lorsqu’on donne deux valeurs limites du gain, la valeur théorique la plus probable est
la moyenne géométrique des deux autres.
L’utilisation d’un transistor de puissance ne peut se faire que par la connaissance de son
aire de sécurité qui est définie dans le quadrant IC = f(VCE). Elle délimite la zone à
l’intérieur de laquelle le transistor peut fonctionner sans subir de dégradations. Elle est
délimitée par quatre courbes:
(1)
Ic maximum admissible.
(2)
hyperbole de puissance
maximale.
(3)
tension de claquage
collecteur-émetteur.
(4)
zone de limitation par second
claquage.
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Le second claquage est assez particulier. C’est un phénomène destructif qui apparaît
quand l’énergie absorbée par le transistor dépasse une valeur critique. Il est en fait dû à
l’accumulation de charges électriques au sein du transistor suite à l’importance du champ
électrique qui lui est imposé (VCE élevée). L’apparition du second claquage est
caractérisée par une brusque décroissance de la tension collecteur-émetteur et par
l’apparition d’une faible résistance dynamique. On doit distinguer le second claquage en
polarisation directe et en polarisation inverse. Il est important de prévenir ce genre de
claquage. Nous y reviendrons dans le volet consacré aux protections.
Les puissances réalisables avec cette technologie sont encore faibles aujourd’hui: de
l’ordre de quelques kilowatts avec des tensions moteur ne dépassant guère 300V. De plus,
le claquage peut se produire de façon inexpliquée malgré le surdimensionnement du
transistor et les précautions prises. On réservera le transistor bipolaire aux applications
basses puissances et si possible basses tensions.
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2.8 Test de fonctionnalité
Si on prend l’exemple d’une structure NPN, il suffit de vérifier à l’aide d’un multimètre
utilisé en ohmmètre si on est bien en présence de deux jonctions PN entre base-émetteur
et entre base-collecteur : des résistances moyennes RBE et RBC en appliquant la borne +
sur la base et des résistances infinies REB et RCB en appliquant la borne – sur la base.
D’autre part, entre collecteur et émetteur, la résistance doit être infinie quelle que soit la
polarité du multimètre.
Pour une bonne répartition des courants, la mise en parallèle des transistors nécessite
l’utilisation de résistances d’émetteur :
Ces résistances doivent être telles que la chute de tension à leurs bornes soit au moins
égale à VBE. Comme dans le cas des diodes, la régulation de courant se fait de façon
automatique.
2.10 Protection
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On peut pour cela:
Utiliser une diode placée en antiparallèle sur la charge (diode de roue libre) ;
Utiliser une VDR en parallèle sur le transistor dont la tension de réaction est située
entre la tension de service et la tension de claquage ;
Utiliser un réseau RC en parallèle sur la charge.
3. TRANSISTOR IGBT
L’IGBT est un transistor dont la conduction est amorcée et désamorcée en appliquant
une tension appropriée sur la gâchette (la base). Comme dans un transistor
conventionnel, les trois bornes sont nommées collecteur C, émetteur E et base B. Les
caractéristiques dans l'état passant et l'état bloqué sont montrées à la figure ci-dessous.
Les valeurs limites de la tension ECE et du courant IC dans le collecteur sont aussi
indiquées.
Comparés aux GTO, les BJT, MOSFET et IGBT peuvent initier et interrompre la
circulation du courant d'anode avec une plus grande rapidité. Cela permet à ces semi-
conducteurs de fonctionner à des fréquences beaucoup plus élevées. Il en résulte une
diminution de la grosseur, du poids et du coût des appareils utilisant ces valves. Les
fréquences maximales typiques sont indiquées dans les différentes fiches techniques.
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4. TRANSISTORS MOSFET
4.1 Principe de fonctionnement
Le transistor MOSFET (Metal Oxyd Semiconductor Field Effect Transistor) est un composant
très important en électronique de puissance. L’énergie nécessaire pour assurer la commande est
particulièrement faible et contrairement aux thyristors, la conduction s’arrête dès qu’on cesse
d’agir sur la commande. On appelle amplification en puissance le rapport entre la puissance de
sortie et la puissance d’entrée.
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Si on applique à la grille une tension nulle ou négative, on remarque que le semi-conducteur
comporte deux jonctions « diode» suivant le schéma ci-dessous. Aucun courant ne peut passer
entre la source et le drain. Le transistor est bloqué.
La tension de grille minimale qui provoque la création d’un canal de conduction s’appelle la
tension de seuil et se note VGS(th), « th » étant le diminutif de threshold (seuil en anglais).
Cette tension varie de 1 à 5V. En deçà de cette valeur, aucune conduction n’est possible.
NB : Il existe d’autres types de transistors MOS utilisés pour le traitement de signaux faibles,
mais nous ne pouvons ici les détailler tous.
4.2 Présentation
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4.3 Fiche technique
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4.4 Données principales pour la mise en œuvre
D’après la fiche technique ci-dessus, on peut découvrir le symbole, la forme du boîtier, les
valeurs maximales, les caractéristiques électriques à 25°C et enfin les caractéristiques de la
diode de roue libre incorporée.
On peut aussi découvrir l’aire de sécurité, la caractéristique de transconductance (qui donne les
valeur de ID en fonction de la valeur de VGS appliquée), la caractéristique de drain et enfin le
schéma permettant la mesure des temps de réaction.
Lorsqu’on souhaite utiliser le transistor en commutation, il faut d’abord vérifier s’il supportera
bien le courant maximum qu’on veut lui imposer ainsi que la tension maximale à l’état de
blocage. Ensuite, il faut déterminer la tension de grille qui va permettre d’assurer la saturation.
Pour cela, il suffit de tracer la droite de charge sur le graphique reprenant les caractéristiques de
drain et de lire la tension VGS donnant le moins de tension VDS. Il faudra aussi vérifier la
puissance que l’élément peut dissiper.
NB: Il est préférable de toujours utiliser un pont diviseur pour envoyer l’impulsion de
commande. La résistance du bas permet une liaison galvanique de la grille avec la masse et la
résistance du haut protège la grille en cas de court-circuit.
4.5 Protection
Les TEC de puissance sont spécialement conçus pour la commande des moteurs. En plus d’une
bonne tenue aux pointes de courant et une vitesse de réaction appréciable, ils ne nécessitent pas
de circuits de blocage. De plus, ils sont équipés d’une diode de roue libre incorporée dans le
boîtier et dont il faut quand même vérifier les limites de fonctionnement.
Pour la protection contre les surtensions, on installera une VDR ou un réseau RC.
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5. THYRISTORS
5.1 Généralités
JA : jonction d’anode
JC : jonction de
commande
JK : jonction de
cathode
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5.3 Explication de l’amorçage
L’amorçage du thyristor peut s’expliquer par la théorie des deux transistors imbriqués.
Au départ de la structure de base du thyristor, on imagine une découpe des deux couches
intermédiaires et une séparation de deux nouvelles structures comme ci-dessous:
Comme on peut le voir, on obtient deux transistors bipolaires PNP et NPN raccordés entre eux
de la façon suivante:
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Les deux transistors sont et restent bloqués tant qu’il n’existe aucun courant de base. La
conduction d’un transistor dépend de la conduction de l’autre. Voyons à présent l’effet d’un
courant de gâchette qui revient à envoyer un courant de base dans le transistor T2. A ce
moment T2 va permettre la conduction de T1. Ce dernier à son tour va entretenir la conduction
de T2 même après la disparition du courant de gâchette. Les deux transistors entretiennent
mutuellement leur conduction. Il y a eu amorçage.
C’est la caractéristique qui donne l’évolution du courant principal vis à vis de la tension
d’anode. Le courant de gâchette étant le paramètre constant:
Point de retournement (B) : point où la tension atteint une valeur maximale juste avant le
phénomène d’avalanche et ce, dans des conditions de gâchette bien spécifiées.
IH I nominal
1 mA 1A Mesures effectuées à 25°C, gâchette
100 mA 200 à 300 A déconnectée.
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Remarques:
- La présence d’un courant de gâchette réduit la tension de retournement.
- Pour un courant de gâchette suffisant, l’état passant apparaît sans retard, le thyristor est alors
l’équivalent d’une diode.
Comme on le voit, il existe plusieurs zones qui donnent différentes qualités d’amorçage:
Cette dernière zone est limitée par l’hyperbole de puissance qu’on ne peut en aucun cas
dépasser.
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On peut définir :
VGT et GI: tension et courant de gâchette au-dessus desquels l’amorçage peut être considéré
comme certain.
VGD et IGD: tension et courant de gâchette en dessous desquels il n’y a aucun amorçage.
Il faut donc concevoir un système d’amorçage capable de fournir à la fois une tension
supérieure à VGT et un courant supérieur à IGT tout en ne dépassant pas l’hyperbole de
puissance.
On définit :
Le temps de retard est voisin de 1 µsec, il diminue lorsqu’on augmente l’intensité du courant de
commande, il augmente aux basses tensions d’anode et dépend de la température. Le temps de
croissance varie de 1 à 6 µsec.
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On définit aussi le temps de blocage (tq). C’est le temps nécessaire pour que la jonction de
commande JC redevienne capable, après annulation du courant d’anode, de soutenir une tension
inverse élevée. Dans de bonnes conditions (courant direct nul), tq va de 5 à 60 µsec. Mais s’il
subsiste un courant direct plus petit que IH quand on inverse la tension, tq peut monter à 1
msec.
5.7 Présentation
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5.8 Fiche technique
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D’après la fiche technique ci-dessus, il faut surtout considérer les valeurs suivantes :
D’une manière plus technique, le montage ci-dessous utilise les principales caractéristiques du thyristor pour
en tester l’état, bon ou mauvais.
Une lampe, dont la résistance ne sera pas trop élevée, signalera la conduction du composant. Si sa résistance
était trop élevée, elle ne laisserait pas passer un courant supérieur au courant d’accrochage d’intensité IH, quel
que soit le thyristor testé.
Une lampe de 12 V/ 0,3 A, permettra même à des thyristors au courant d’accrochage un peu élevé de rester
passants une fois amorcés. De plus, comme la résistance du filament d’une lampe est beaucoup plus faible
quand il est froid qu’à sa température nominale, nous sommes assurés de dépasser largement l’intensité du
courant d’accrochage.
En fermant S1, ouvert au repos, le thyristor doit se débloquer et la lampe s’allumer. Le bouton poussoir une
fois relâché, la lampe reste allumée. Pour l’éteindre à nouveau, il faut court-circuiter le thyristor à l’aide de S2.
Le courant qui le traverse s’annule, le thyristor se désamorce donc et quand S2 est relâché, la lampe s’éteint.
Cela ne fonctionne bien sûr que si l’intensité du courant de gâchette est assez grande. La résistance de gâchette
doit donc être choisie en conséquence. Si nous supposons une chute de tension de 2 V entre gâchette et
cathode, une résistance de 180 Ω laissera passer un courant de 100 mA à l’activation de S1.
La plupart des thyristors sains se laisseront donc amorcer. Si nous avons à faire à un thyristor dont le courant
de gâchette est plus important, nous aurons toujours la ressource de diminuer la résistance. Attention toutefois,
si la résistance est trop petite, la puissance moyenne admissible, PGAV risque d’être dépassée.
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Il existe différentes techniques d’amorçage pour les thyristors. De la plus simple à la plus
sophistiquée, on peut citer :
Les deux dernières sont les plus couramment utilisées en électronique de puissance pour la
commande des moteurs par thyristors. Elles seront largement abordées dans les applications.
6. THYRISTORS GTO
6.1. Structure et fonctionnement
Un gate turn-off SCR est, comme son nom l’indique, un thyristor blocable par la gâchette.
Une impulsion de courant positive débloque le composant, une impulsion négative le bloque.
On le voit sur le symbole ci-dessous, ce fonctionnement est symbolisé par une double
gâchette.
Le déblocage du GTO est celui du thyristor classique: une impulsion de courant d’intensité
IGT suffisante sur la base du NPN fait conduire celui-ci. La conduction du NPN entraîne celle
du PNP qui accentue celle du NPN, etc. Le thyristor est amorcé :
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Pour le blocage, on s’arrange pour qu’une tension de gâchette négative fasse descendre
l’intensité du courant de conduction IT en dessous du seuil de maintien IH du thyristor. Sur la
figure ci-dessous, le courant IT = I1 + I2 arrive directement sur la base de T1.
Si la résistance intérieure de sortie vers la gâchette est assez faible, le potentiel négatif
dérivera un courant d’intensité I2 = IG tel que le courant restant I1 sera inférieur au courant de
maintien IH. Le thyristor se bloquera.
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7. TRIACS
7.1 Généralités
On retrouve la même caractéristique que pour le thyristor dans les quadrants I et III:
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7.3 Amorçage
La figure ci-dessous montre de quelles manières les deux thyristors vont pouvoir s’amorcer:
Comme on vient de le voir, il est logique d’amorcer Th1 par impulsion négative et d’amorcer
Th2 par impulsion négative, ce qui donne lieu aux amorçages dans les quadrants I et III.
Cependant, ce ne sont pas les seuls moyens d’amorcer un triac : il est possible d’amorcer Th1
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par impulsion négative (quadrant II) et d’amorcer Th2 par impulsion positive (quadrant IV).
Autant dire de suite que ces amorçages doivent être considérés comme mauvais et très mauvais.
Cependant, certains dispositifs sont amenés à travailler dans les quadrants I et IV. C’est le cas
d’un amorçage au départ de circuits digitaux. Cela peut fonctionner à condition de fournir VG
et IG en suffisance. Le constructeur donne pour les 4 quadrants les tension VGT et courant IGT
qu’il faut appliquer au minimum.
7.5 Présentation
Bien qu’il n’atteint pas des dimensions aussi imposantes, un triac se présente comme un
thyristor (boîtier TO220 ou modèles à vis et écrou).
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7.7 Données principales pour la mise en œuvre
D’après la fiche technique ci-dessus, il faut en premier lieu examiner VDRM max et IT max.
Les conditions d’amorçage dans les 4 quadrants sont établies par la connaissance des tensions
VGT et courants IGT.
Comme pour les thyristors, il existe toute une série de techniques qui permettent l’amorçage
d’un triac. Nous retiendrons principalement l’amorçage par circuit déphaseur qui nécessite
l’emploi d’un transformateur à point milieu et l’amorçage par diac qui est un composant
bidirectionnel à seuil. Le diac est en fait un triac sans gâchette mais qui présente un seuil
d’avalanche pour une tension relativement réduite. Il est mis en série avec la gâchette du triac.
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