Cour 1 Géody Externe

UNIVERSITÉ MOHAMED PREMIER - OUJDA
Faculté Des Sciences

Département De Biologie
Cours du module
Géodynamique
Externe
SVT S2
Prof. T. NACIRI
Année Universitaire 2016/2017
Merci de nous rendre visite sur

http://fso.umpoujda.com/
13/03/2017
Prof. NACIRI T.
M
Laboratoire Gîtes Minéraux, Hydrogéologie & Environnement
O
‫وجدة‬-‫جــــامعة محمـد األول‬
Faculté des Sciences - Université Mohammed Ier- Oujda
C
Géodynamique externe
A.
SVT, SVI et STU
2016/2017
JD
U
PO
M
.U
Chapitre 1
O
NOTIONS DE TOPOGRAPHIE ET
FORMES DU RELIEF
FS

1
13/03/2017
Contenu du chapitre 1
M
Rappel des notions de topographie : altitude ; latitude ; les
O
coordonnées d'un point ; nivellement ; reliefs ; différents types
de formes du relief à la surface de La Terre...
C
A.
JD
U
PO
Topographie ?
M
• La topographie permet de déterminer la

position et l'altitude de n'importe quel point
.U
situé dans une zone donnée, qu'elle soit sa

taille.
O
• La cartographie proprement dite est l'art

FS
d'élaborer et de dessiner les cartes qui ne doit

pas être confondue avec la topographie.

2
13/03/2017
Coordonnées géographiques ?
• Les coordonnées géographiques (ou
M
«repères géographiques») d'un lieu sur
la Terre, sont le plus souvent : la latitude,
O
la longitude et l’altitude (ou l'élévation).
C
A.
JD
U
PO
Les coordonnées géographiques

M
La latitude est une valeur

angulaire s'étendant de 0° à
l'équateur (plan qui coupe le
.U
globe en deux hémisphères ;

hémisphère nord ou boréale
et hémisphère sud ou
australe) à 90° aux pôles.
O
FS

3
13/03/2017
Les coordonnées
Longitude géographiques
La longitude est une valeur
angulaire, expression du
M
positionnement est-ouest
d'un point sur Terre.
Tous les lieux situés à la
O
même longitude forment
un demi-plan limité par
l'axe des pôles
C
géographiques, coupant la
surface de la terre sur un
A.
demi-cercle. L'arc allant
d'un pôle à l’autre est
appelé méridien.
JD
U
PO
Les coordonnées
Longitude géographiques
M
Le méridien de référence
est le méridien de
Greenwich (qui sert aussi
.U
de référence pour les

fuseaux horaires).
O
FS

4
13/03/2017
Exercices d’application (cf TD)

• I- Détermination de la longitude d’un III- Comment obtenir la distance entre
deux points connus ( A et B) en
M
lieu.
longitude et latitude sur la sphère ?
O
C
• II- Détermination de la latitude d’un
lieu.
A.
JD
U
PO
M
Les formes des reliefs à la

.U
surface de la Terre
O
- Le domaine continental
FS
- Le domaine margino-littoral
- Le domaine marin

5
13/03/2017
Surface de la Terre ?
M
O
C
A.
JD
U
PO
Surface de la Terre
M
.U
O
FS

6
13/03/2017
Domaine continental
- 3 unités morphologiques ou orographiques
M
O
C
A.
JD
U
PO
récapitulatif
M
.U
O
FS

7
13/03/2017
Les plaines
M
O
C
A.
JD
U
PO
Plaine
- Cours d’eau méandriforme
- vallée non encaissée
M
.U
O
FS

8
13/03/2017
Les plateaux
M
O
C
A.
JD
U
PO
Les montagnes
M
.U
O
FS

9
13/03/2017
Exemple de reliefs de plis

distinction entre la notion de structure tectonique, dans laquelle seule compte la géométrie plus
ou moins compliquée de l'ensemble des couches, et celle de relief structural résultat de l'érosion
M
O
C
A.
JD
U
PO
Réseau hydrographique
M
.U
O
FS

10
13/03/2017
Torrent
= Cours d’eau temporaire
M
O
C
A.
JD
U
PO
Torrent
M
.U
O
FS

11
13/03/2017
Cours d’eau permanent

En amont rectiligne
M
O
C
A.
JD
U
PO

En amont vallées en V et gorges ou canyons
M
.U
O
FS

12
13/03/2017

En amont Rapides et chutes
M
O
C
A.
JD
U
PO

En aval sinueux et vallée en U
M
.U
O
FS

13
13/03/2017
Le profil d’équilibre d’un cours d’eau
M
O
C
A.
JD
U
PO
Profil d’équilibre
M
.U
O
FS

14
13/03/2017
Lacs
M
O
C
A.
JD
U
PO
Lacs
M
.U
O
FS

15
13/03/2017
Chott ou playa
M
O
C
A.
JD
U
PO
Sebkha et Playa
M
Lac salé endoréique à précipitation Playa ou sebkha du Désert

évaporitique (Bolivie). (Danakil, Ethiopie)
.U
O
FS

16
13/03/2017
Domaine glaciaire
Calottes polaires ou inlandsis
M
O
C
A.
JD
U
PO
Domaine glaciaire
Iceberg
M
.U
O
FS

17
13/03/2017
Le domaine glaciaire : les glaciers
M
O
C
A.
JD
U
PO
Le domaine glaciaire
M
.U
O
FS

18
13/03/2017
Domaine marin
M
O
C
A.
JD
U
PO
Domaine marin
M
.U
O
FS

19
13/03/2017
Domaine marin
M
O
C
A.
JD
U
PO
Domaine margino-littoral
M
.U
O
FS

20
13/03/2017
Domaine margino-littoral
M
O
C
A.
JD
U
PO
Exercices d’application
M
1- Comparez
• a- mer et océan ;
.U
• b- sebkha et lagune.
2- Les mers caspienne, baltique et aral sont mésosalines (5≤ NaCl ≤13), la mer noire
polysaline (18≤ NaCl≤30), la mer rouge hypersaline (NaCl = 40 à 45), la
méditerranée eusaline (Na Cl ± 34 = salinité des océans)… et la salinité atteint le
O
point de précipitation de gypse dans la mer morte (NaCl ±100). Pourquoi les mers
présentent ainsi des salinités différentes.
FS
3- Donnez au moins deux paramètres qui peuvent agir sur la vitesse et le débit des
écoulements d’eau dans les cours d’eau.
4- La morphologie des vallées des cours d’eau est étroitement liée à l’altitude et à la
lithologie. Justifiez votre réponse.

21
13/03/2017
M
Chapitre 2
O
NOTIONS DE MÉTÉOROLOGIE ET
C
DE CLIMATOLOGIE
A.
JD
U
PO
M
.U
Notions de climatologie et météorologie : définition ;

structure de l'atmosphère et paramètres climatiques
(rayonnement solaire, température de l'air, précipitations,
O
évaporation, humidité de l’air, pression de l'air, le vent...).

FS

22
13/03/2017
La structure verticale de l’atmosphère
M
O
C
A.
JD
U
PO
Structure de l’atmosphère
M
• Elle est stratifiée car il y a des contrastes de

température issus du chauffage.
.U
• 4 couches : troposphère, stratosphère,

mésosphère et thermosphère (ionosphère)
O
limitées respectivement par la tropopause,

FS
la stratopause et la mésopause.

23
13/03/2017
Structure de l’atmosphère
• Troposphère : gradient de 6°C par km, elles est à 8 km aux
pôles et 16 km à l’équateur. C’est 80% de masse atmosphérique
M
et la totalité des nuages. Elles est chauffée par la base, ce qui
crée une instabilité et est ainsi animée de courants de
convection.
O
• La stratosphère est chauffée par le haut, elle est très stable et
C
les réactions de l’oxygène avec le rayonnement solaire produit
de l’ozone, cette réaction fournissant de la chaleur.
A.
• la mésosphère, la thermosphère (ionosphère) et la
magnétosphère (champ magnétique terrestre) couche de
JD
transition entre l’atmosphère et l’exosphère (ou espace
interplanétaire).
U
PO
Str. verticale de l’atmosphère

Rappelons que la troposphère contient grossièrement
M
80 % de la masse totale de l'atmosphère. 50 % de la

masse de l'atmosphère se trouvent en dessous
d'environ 5,5 km d'altitude.
.U
À noter que la partie la plus basse de la Troposphère

est aussi appelée Peplos. Cette couche qui trouve sa
limite vers 3 km est aussi qualifiée de couche sale en
raison de son taux d'impureté très important (aérosol
O
ou nucléus).
FS
Les différentes couleurs sont dues à la dispersion de la

lumière produite par l'atmosphère. les longueurs
d'onde les plus courtes (bleu) se diffusent plus
aisément que les longueurs d'onde les plus longues
(rouge). C'est pourquoi le ciel parait bleu car la lumière
bleue est diffusée. C'est aussi la raison pour laquelle
les couchers de soleil sont rouges.

24
13/03/2017
Les phénomènes météoriques
Sont en relation surtout avec les
M
mouvements et les réactions qui se
produisent au niveau de la troposphère
O
suite à la rotation de la Terre et
C
l’influence de l’énergie solaire.
A.
JD
U
PO
Effet de serre
M
Lorsque le rayonnement solaire

atteint l’atmosphère terrestre,
une partie (environ 28,3%) est
.U
directement réfléchie (renvoyée

vers l'espace), par l’air, les
nuages blancs et la surface claire
O
de la Terre (l’Arctique et
l’Antarctique), c'est l’albédo. Les
rayons incidents qui n'ont pas
FS
été réfléchis vers l'espace sont

absorbés par l'atmosphère
(20,7 %) et/ou par la surface
terrestre (51 %).

25
13/03/2017
Effet de serre
C'est la vapeur d'eau qui
absorbe le plus les rayons
infrarouges et leur piégeage
M
entraîne une augmentation
de la température.
O
C
A.
JD
U
PO
La circulation atmosphérique générale

M
La circulation atmosphérique est le

mouvement à l'échelle planétaire de la couche
.U
d'air entourant la Terre qui redistribue la

chaleur provenant du soleil en conjonction
O
avec la circulation océanique.

FS

26
13/03/2017
La circulation atmosphérique générale
Comme la Terre est un sphéroïde ayant un axe
M
de rotation 23.5° par rapport à son plan de
translation autour de notre étoile, la radiation
O
solaire incidente au sol varie entre un
maximum aux régions faisant face
C
directement au Soleil (équateur) et un
A.
minimum à celles très inclinés par rapport à ce
dernier (Pôles).
JD
U
PO
Bilan radiatif
M
.U
O
FS

27
13/03/2017
Bilan radiatif
M
O
C
A.
JD
U
PO
Dynamique atmosphérique
• La rotation de la Terre fait que l’excès d’énergie des

M
tropiques ne retombe pas latitudinalement vers les

pôles mais qu’une circulation tourbillonnante
.U
s’établit.
• La force de Coriolis est une force qui s’applique à un
O
fluide en mouvement a pour effet de créer des cellules

convectives. Du Sud au Nord, il y a en a trois.
FS
• Il existe une circulation de basse altitude et une

circulation de haute altitude.

28
13/03/2017
M
O
C
A.
JD
U
PO
Courants marins
M
.U
O
FS

29
13/03/2017
Jet-streams
M
O
C
A.
JD
U
PO
Les éléments de la météorologie

La pression atmosphérique
M
• La pression atmosphérique est la pression de l’air

.U
en un point quelconque d'une atmosphère.

O
• Sur la Terre, la pression atmosphérique moyenne

au niveau de la mer dépend essentiellement de la
masse de l’atmosphère, celle-ci pouvant évoluer
FS
avec la masse moyenne des gaz à concentration

variable comme la vapeur d’eau. Elle demeure
proche de l’atmosphère normale, valant 101325 Pa
(valeur moyenne de 1013 hPa).

30
13/03/2017

La pression atmosphérique
• La pression atmosphérique diminue avec
M
l’altitude de façon exponentielle d'un facteur 10
chaque fois que l'on s'élève de 16km. Il est ainsi
O
possible d'utiliser la pression pour mesurer la
hauteur, ce qui est le principe de base de
C
l’altimètre utilisé en aéronautique.
• La différence de pression entre deux points de
A.
même altitude, ou gradient horizontal de
pression, est la plus importante force motrice
du vent.
JD
U
PO
Déviation des vents de surface dans l'hémisphère nord

M
.U
O
FS

31
13/03/2017
Perturbations (depression)
M
O
C
A.
JD
U
PO

Les vents
M
• Le vent est un mouvement de fluide de l’atmosphère.

.U
Sa vitesse est mesurée avec un anémomètre.

• Il peut apparaître sur n'importe quelle planète
disposant d'une atmosphère. Ces mouvements de
O
masses d'air sont provoqués par deux phénomènes se

produisant simultanément : un réchauffement
FS
inégalement réparti de la surface de la planète par

l’énergie solaire et la rotation de la planète.

32
13/03/2017

Les vents
• On décrit un vent par sa vitesse et sa direction.
M
• La vitesse du vent peut être exprimée par différentes unités :
mètre par seconde (m/s), kilomètre par heure (km/h), nœud...
O
• L'instrument qui sert à déterminer la direction du vent est
nommé «girouette».
C
• La tête de la barbule ( ) pointe dans la direction
d'où vient le vent. Sur l'image, le vent souffle donc de l'ouest
A.
vers l'est. C'est un vent d'ouest.
JD
U
PO

Les nuages
M
• La formation de nuages résulte du

refroidissement d'un volume d'air jusqu'à la
.U
condensation d'une partie de sa vapeur d'eau.

• Dans l'atmosphère libre, le refroidissement se
O
produit généralement par soulèvement (un gaz

se refroidit spontanément lorsque la pression
FS
baisse).

33
13/03/2017

Les nuages
• La condensation de la vapeur d'eau, en eau
M
liquide ou en glace, se produit initialement
autour de certains types de microparticules de
O
matière solide (aérosols), qu'on appelle des
noyaux de condensation ou de congélation.
C
• Si le processus de refroidissement se produit au
sol (par contact avec une surface froide, par
A.
exemple), on assiste à la formation de
brouillard.
JD
U
PO

Les nuages
• La nomenclature moderne divise les nuages en
M
deux grands types : convectifs et stratiformes.

• Le soulèvement convectif : souvent vigoureux et
.U
au déclenchement abrupt, produit des nuages

caractérisés par une extension verticale élevée,
O
mais une extension horizontale limitée. Ces nuages

sont désignés génériquement par le terme
FS
cumulus. Ils peuvent avoir de forts courants

verticaux et s'élèvent bien au-dessus de leur base.
Ils se forment à différentes altitudes.

34
13/03/2017

Les nuages
• Le soulèvement dit synoptique est le résultat
des processus de la dynamique en atmosphère
M
stable, dans un écoulement stratifié. Ce
soulèvement est graduel, produisant des
O
systèmes nuageux d'une texture uniforme,
C
pouvant couvrir des milliers de kilomètres
carrés. Ces nuages sont désignés
A.
génériquement par le terme stratus.
JD
U
PO
M
.U
O
FS

35
13/03/2017
M
O
C
A.
JD
U
PO
M
.U
O
FS

36
13/03/2017
M
O
C
A.
JD
U
PO

Les nuages
M
.U
O
FS

37
13/03/2017

Les précipitations
• En météorologie, le terme précipitation désigne
M
des cristaux de glace ou des gouttelettes d'eau qui,
ayant été soumis à des processus de condensation
et d'agrégation (la coalescence est l'amalgamation
O
de deux ou plusieurs gouttelettes par collision pour
en former une plus grosse) à l'intérieur des nuages,
C
sont devenus trop lourds pour demeurer en
suspension dans l'atmosphère et tombent au sol.
A.
• Le pluviomètre permet de mesurer la quantité
d’eau tombée (pluie) et le nivomètre le niveau de
neige.
JD
U
PO

Les précipitations
M
La précipitation peut prendre les formes

.U
liquide [pluie, bruine, pluie verglaçante (Bruine

verglaçante)] ou solide (neige, neige en grains,
O
neige roulée, grésil, grêle, granules de glace,

cristal de glace) (parfois mélangées).
FS

38
13/03/2017

Les précipitations
deux types de précipitations en fonction de leur mécanisme
de formation :
M
1- Les précipitations stratiformes qui viennent du soulèvement
O
lent et à grande échelle de l'humidité qui se condensent
uniformément. Comme exemple :
• - les précipitations synoptiques causées par les dépressions
C
des latitudes moyennes ;
• - les précipitations côtières qui ont lieu à proximité des
A.
littoraux et ont pour cause le soulèvement de l'air humide
provenant de l'océan par les aspérités du continent.
• - les précipitations orographiques où le relief force les masses
d'air à s'élever: les versants au vent sont alors très pluvieux,
JD
les versants sous le vent sont plus secs (l’effet de Foehn).
U
PO

Les précipitations
M
2- Les précipitations de convection résultent de

la brusque élévation de masses d'air chargée
.U
d'humidité, par la poussée d’Archimède, à cause

de l'instabilité de l'air. Comme exemple :
O
- les orages et averses isolés ou organisés.

- les précipitations cycloniques où les
FS
précipitations convectives généralisées sont

engendrées par l'organisation des cyclones
tropicaux.

39
13/03/2017
Le climat et les paramètres climatiques
• Le climat correspond aux conditions
M
météorologiques moyennes à partir de mesures
statistiques annuelles et mensuelles sur des
O
données atmosphériques locales qui règnent sur
une région donnée durant une longue période
(minimum 30 ans).
C
• Il se distingue de la météorologie qui désigne
A.
l'étude du temps à court terme et dans des zones
ponctuelles.
• L'étude du climat est la climatologie.
JD
U
PO
Causes du climat
M
Les systèmes climatiques sont causés par

l'ensemble des interactions entre
.U
l’atmosphère, les eaux de surface, la

cryosphère, la lithosphère et la biosphère de la
Terre, qui sous l'effet du rayonnement solaire,
O
détermine le climat de la planète.

FS

40
13/03/2017
Causes du climat
L'énergie reçue est absorbée différemment par
les diverses composantes.
M
• Les océans représentent le principal réservoir de
la chaleur capturée et d'humidité. Ils l'échangent
principalement avec l'atmosphère. La position des
O
courants marins et leur température de surface
influent sur une grande partie du climat.
C
• Les continents et surtout les reliefs introduisent
A.
des barrières physiques à ces échanges qui
modifient grandement la distribution des
précipitations, de la chaleur et de la végétation.
JD
U
PO
Familles de climat
La répartition des climats du globe est fonction de la position en
latitude (0° à 90°) et en altitude.
M
Il existe de nombreuses méthodes de classification des climats.

Une des plus connue est la classification de Köppen.
.U
• 1- Climat tropical humide (équatorial) est présent de

part et d’autre de l’équateur, parfois jusqu’à 15 à 25
degrés de latitude nord et sud.
O
• 2- Climat tropical sec (désertique) est caractérisé par

une évaporation supérieure aux précipitations et une
FS
température moyenne annuelle supérieure à 18°C. Il

s'étend entre 10 et 35 degrés de latitude nord et sud.
Ce climat est caractéristique des régions désertiques
ou semi-désertiques des grandes régions
continentales.

41
13/03/2017
Familles de climat
• 3- Climats subtropicaux « climats tempérés chauds »
se rencontre à des latitudes comprises entre 25 et
M
45°. Ces climats subissent l'influence de masses d'air
tropicales pendant les mois d'été, leur apportant de
fortes chaleurs. En revanche, ils connaissent une
O
vraie saison froide, sous l'influence de masses d'air
polaire.
C
Généralement deux types de climats peuvent être
qualifiés de subtropicaux : le climat méditerranéen
sur les façades occidentales qui connait l'aridité
A.
estivale et le climat subtropical humide sur les
façades orientales.
JD
U
PO
Familles de climat
• 4- Climats tempérés « froids » On les retrouve entre 35 et

M
65 degrés de latitude dans l’hémisphère nord et sud. Ce

type de climat est en général caractérisé par une saison
froide (hiver) et une saison chaude (été). On le divise en
.U
deux grands sous-groupes :

- le climat océanique : climat avec des étés généralement
doux et des hivers généralement frais, humide en toutes
O
saisons et influencé par la proximité des océans.

- Le climat continental : il se distingue par une amplitude
FS
thermique plus forte et des précipitations de l'ordre du

mètre mais réparties surtout pendant la période estivale.
C'est l'humidité due à l'évapotranspiration des terres
(forêts et marécages) et des lacs qui fournit les
précipitations.

42
13/03/2017
Familles de climat
• 5- Climats subarctiques intermédiaire s entre le

climat tempéré et le climat polaire. Les étés
M
sont moins chauds et les hivers plus rigoureux
que dans le climat tempéré. La végétation
O
correspond à la forêt boréale (Taïga).
• 6- Climats polaires caractérisés par des
C
températures froides toute l'année, le mois le
plus froid étant toujours au-dessous de −40 °C.
A.
La température moyenne mensuelle dépasse
−50 °C sur les inlandsis. Vent fort et persistant,
le blizzard.
JD
U
PO
Familles de climat
Il existe également des :
M
• climats des hautes montagnes,

• climats régionaux (moyenne Moulouya : effet de
.U
Föhn ; Sirocco = vent venu du désert),

• climats locaux : présence de reliefs, d'étendues
aquatiques (lacs, océan, rivières,...) va influer sur
O
les phénomènes de vents, d'humidité et d'écarts

de température. En fond de vallée par exemple,
FS
au lever du jour, la température sera beaucoup

moins élevée qu'au sommet des versants.
• microclimats (selon la topographie et de
l'environnement à petite échelle)

43
13/03/2017
Répartition des climats du globe
M
O
C
A.
JD
U
PO
Relation climats et courants marins

M
.U
O
FS

44
13/03/2017
M
Evolution saisonnière des paramètres climatiques. (ETP = évapotranspiration)
O
C
A.
JD
U
PO
M
• Evolution saisonnière des paramètres climatiques.

.U
• 1- Interprétez le graphe ci-dessus.

• 2- Précisez le type de climat de la région étudiée.
• 3- Quels sont les types de nuages et de précipitations susceptibles de se
O
produire ?
FS

45
13/03/2017
M
Chapitre 3
O
C
CYCLE DES ROCHES SÉDIMENTAIRES ET
A.
LEURS CLASSIFICATIONS
JD
U
PO
M
.U
Cycle des roches sédimentaires : définition ; composantes

(Altération, Erosion, Transport, Processus de sédimentation,
O
Diagenèse) ; milieux de sédimentation (continental, mixte,

marin) ; classification et intérêt de la géologie des roches
sédimentaires.
FS

46
13/03/2017
CYCLE DES ROCHES SÉDIMENTAIRES
M
Il comprend quatre processus successifs qui
sont l’érosion, le transport, la sédimentation
O
et la diagenèse. Leur action conjuguée
C
engendre les roches sédimentaires. Ce sont les
processus de la géodynamique externe.
A.
JD
U
PO
L’érosion
M
Elle comprend les altérations qui sont des

phénomènes chimiques, la désagrégation ou
.U
l’ablation qui par contre, est un phénomène

mécanique et les actions physico-chimiques.
O
FS

47
13/03/2017
Erosion chimique = altérations

• Les agents responsables des altérations sont l’air
et l’eau. Ils opèrent selon des modalités variées
(fonction de la lithologie, la nature de la roche, le
M
climat…).
• Les minéraux des roches s’altèrent généralement
O
selon leur ligne de clivage. Pour certains
minéraux, tels que les feldspaths, la vitesse des
réactions dépend beaucoup de la taille des grains
C
et de la température.
• Les organismes peuvent également intervenir à
A.
tous les stades de ce processus. Ils fournissent en
particulier des matériaux minéraux ou
organiques.
JD
U
PO
Altérations
M
• L’altération des roches est intense

essentiellement en climat humide (en
.U
présence d'eau) et chaud.

O
• Les réactions sont des dissolutions et des

décarbonatations pour les roches carbonatées,
FS
des oxydations, des hydratations et des

hydrolyses.

48
13/03/2017
La dissolution
• La dissolution correspond à une dissociation de
la molécule en ion par un solvant
principalement l’eau. Les éléments chimiques
M
se trouvent sous forme d’ions dans l’eau ; on
parle ainsi de lixiviation.
O
• Les solubilités varient avec la présence d’autres
sels. Ainsi, les solubilités dans l’eau de mer
C
diffèrent beaucoup de celles en eau douce (les
eaux salées, par décomposition, peuvent
A.
donner des acides qui dissolvent plus
facilement la roche).
JD
U
PO
La dissolution
• L’activité de la dissolution dépend de la constitution
minéralogique des roches et de leur perméabilité liée
M
à leur porosité et à leur fissuration. D’une manière

générale, les roches sédimentaires y sont plus
.U
sensibles que les roches magmatiques et

métamorphiques. Celles de la famille des évaporites
O
(roches évaporitiques ou salines = sel gemme,

potasse, gypse, halite…) comptent parmi les plus
FS
solubles d’entre elles. C’est le processus de dissolution

le plus simple.
• Exemple :
• NaCl (forme solide) Na+ Cl- (forme soluble)

49
13/03/2017
La décarbonatation
• la présence de certains corps chimiques tels que les
substances organiques acides [les plantes et certains
microorganismes libèrent des acides qui rendent les eaux
M
plus agressives et participent également dans ces
phénomènes de mise en solution (transformation des
substances organiques)] étend le pouvoir dissolvant de
O
l’eau.
• Ainsi, le dioxyde de carbone (CO2) dont l’eau de pluie en
contient plus de 2% est parmi les éléments les plus
C
importants entrant dans les phénomènes de mise en
solution. L’exemple est celui du phénomène de
A.
décarbonatation, c’est la karstification :
• CaCO3 + CO2 + H2O → Ca (HCO3)2
• (solide) (soluble : Ca++ HCO3- -)
JD
U
PO
Modelé karstique
M
.U
O
FS

50
13/03/2017
Structures karstiques
Lapiez Draperie
M
O
C
A.
JD
U
PO
L’oxydation
M
• L’oxydation intéresse les métaux et surtout le fer.

Provoquée par l’oxygène de l’air, elle produit des
.U
oxydes. Elle s’exprime souvent par des

changements de couleur, telle que la rubéfaction
qui correspond à des changements d’état de fer
O
qui passe de l'état ferreux à l'état ferrique (Fe++

→ Fe+++).
FS
• Exemple :
magnétite noire (Fe3O4) + O2 → hématite rouge (Fe2O3)
Fer ferreux Fer ferrique

51
13/03/2017
L’hydratation
• Elle concerne les roches composées
d’éléments susceptibles de fixer des molécules
M
d’eau (les argiles). Elle s’accompagne d’une
augmentation de volume (gonflement des
O
minéraux) et la transformation de l’état
C
physique de la roche (perméable →
imperméable).
A.
• Certains minéraux se transforment donc avec
de l’eau en une forme plus stable.
JD
U
PO
L’hydrolyse
• Il consiste en une destruction des structures
M
cristallines des minéraux des roches par les ions

H+ libres de l’eau.
.U
• L’hydrolyse transforme la totalité ou une partie

des constituants minéraux des roches.
O
• Les éléments solubles sont lessivés. Les parties

insolubles restent sur place, se recombinent et
FS
forment de nouveaux minéraux, principalement

des argiles. L’hydrolyse contribue ainsi à la
formation de nouveaux minéraux (néoformation).

52
13/03/2017
L’hydrolyse
• La réaction générale d'hydrolyse peut s'écrire :
Minéral primaire + réactifs en solution minéral
secondaire (minéral néoformé) + solution de lessivage
M
• L'hydrolyse est totale lorsque le minéral est
O
détruit en plus petits composés possibles
(hydroxydes, ions). Les corps résultants peuvent
ensuite réagir entre eux et donner des minéraux
C
argileux.
• L'hydrolyse est partielle lorsque la dégradation
A.
est incomplète et donne directement des
composés silicatés (argiles). Ces composés
JD
diffèrent selon les conditions du milieu.
U
PO
La complexolyse
M
• C’est une variante de l'hydrolyse en présence

de matière organique. Les composés
.U
organiques de l'humus extraient les cations

métalliques des réseaux cristallins. Les
O
minéraux sont détruits ; les cations sont fixés

sur les composés organiques en donnant des
FS
complexes organométalliques. Les cations se

liant aux grosses molécules organiques de
l'humus sont surtout les ions Al3+, Fe2+ et Fe3+.

53
13/03/2017
Résistance à l’altération
M
O
C
A.
JD
U
PO
Altérations et climats
Latéritisation
M
.U
O
FS

54
13/03/2017
Arénisation
M
O
C
A.
JD
U
PO
Encroûtements calcaires
M
.U
O
FS

55
13/03/2017
M
O
C
A.
JD
U
PO
Altérations
M
• On donne le nom d’altérites aux formations

.U
superficielles (produits d’érosion) parfois

vivement colorées par des sels métalliques.
O
• C’est ce qu’on appelle sol

FS

56
13/03/2017
Formation des sols

Pédogenèse
• L’évolution des solutions ioniques dans le milieu
M
terrestre est un facteur de la pédogenèse
(formation et évolution des sols).
O
• Un sol est une pellicule d'altération recouvrant
C
une roche ; il est formé d'une fraction minérale et
de matière organique (humus). Un sol prend
A.
naissance à partir de la roche puis il évolue sous
l'action des facteurs du milieu, essentiellement le
climat et la végétation.
JD
U
PO
Formation des sols

M
Le sol apparaît, s'approfondit et se différencie

en strates superposées, les horizons
.U
pédologiques, qui forment le profil

pédologique.
O
Il atteint finalement un état d'équilibre avec la

végétation et le climat.
FS

57
13/03/2017
Formation des sols
• Les principaux horizons sont les suivants :
M
* horizon A : horizon de surface à matière
organique (débris de végétaux),
O
* horizon C : roche peu altérée,
* horizons B : horizons intermédiaires apparaissant
C
dans les sols évolués. Ils sont formés par l'altération de
la roche ou par les mouvements de matière depuis A.
A.
• Les sols peu évolués ont un profil AC, alors que les sols
évolués, très épais, ont un profil ABC.
JD
U
PO
Formation des sols

M
Un sol est donc la conséquence de la

décomposition des roches. C’est l’action des eaux
.U
qui présentent une zonation en allant de la

surface vers la profondeur. Les eaux oxydantes et
agressives à la surface, deviennent plus alcalines
O
et moins oxydantes en profondeur.

Les matières circulent dans le sol dans le sens
FS
descendant, par infiltration des solutions, et dans

le sens ascendant, par remontée capillaire et
remontée biologique (vers, racines).

58
13/03/2017
Genèse des sols
M
O
C
A.
JD
U
PO
Exemple d’un sol latéritique

M
.U
O
FS

59
13/03/2017
Pédogenèse suivant la latitude
M
O
C
A.
JD
U
PO
Action mécanique
• L’érosion mécanique s’effectue par usure
progressive ou par déblaiement de la roche ou par
M
arrachement (extraction) des éléments fractionnés

de la roche.
.U
• Les principaux agents de la désagrégation

(destruction) ou de l’ablation des roches sont l’eau
O
[courants aquatiques (marins et continentaux)], la

glace [déplacement des glaces en masse (les
FS
avalanches par exemple)] et le vent [courants

éoliens (selon la force des vents)].
• Donc l’érosion mécanique est conditionnée
par l’action des courants.

60
13/03/2017
Action mécanique
• Les courants aquatiques (l’hydrodynamisme)
marins ou fluviatiles entraînent un mouvement des
particules (déplacement et remaniement des
M
sédiments). Ces mouvements se traduisent par
l’usure rapide du matériel (frottement des grains)
et provoqueraient même de notables
O
surcreusements dans un fond rocheux.
• L’action du vent (courants éoliens) est importante
C
dans les régions sans végétations (climats
désertique, semi désertique et aride) et à proximité
A.
des glaciers (domaine périglaciaire).
• Le déplacement des glaces (action de la gravité)
conduit à des stries et des arrachements.
JD
U
PO
Action mécanique
• Ainsi, ces différents types de courants induisent l’usure des
matériaux suite :
M
- à des chocs (dans l’eau ou à l’air libre),

- au bombardement (collisions intergranulaires) par les galets
.U
(plages) ou par des particules plus fines (corrasion),

- à la déflation (enlèvement des matériaux par le vent),
- à des frottements, des frictions, des striations, des
O
arrachements…
• La destruction des roches se manifeste de façon très

FS
différente selon le climat (influence des agents

météoriques), la lithologie (nature de la roche) et l’énergie
des courants.

61
13/03/2017
Action mécanique
Dans le paysage l’action mécanique conduit,
M
selon la nature du terrain, à des ravinements, à
des surcreusements, à la formation de colonnes =
‘cheminées de fées’, à des inselbergs (reliefs en
O
forme de pain de sucre), à des Bad lands (les
zones argileuses sont creusées en une multitude
C
de ravins)…
A.
• Soulignons que la désagrégation mécanique
n’affecte pas la composition chimique de la
roche.
JD
U
PO
Erosion différentielle
M
Cheminées de fée Inselberg

Inselbergs dans Monument Valley, Utah, USA.
.U
O
FS

62
13/03/2017
M
O
C
A.
JD
U
PO
Paysage ruiniforme
M
.U
O
FS

63
13/03/2017
M
O
C
A.
JD
U
PO
Action de l’eau météorique

Terrain argileux : ravins (badlands)
M
.U
O
FS

64
13/03/2017
M
O
C
A.
JD
U
PO
Action de l’eau marine
Vagues et marées Marées et vagues

M
Encoche d’érosion
.U
O
FS

65
13/03/2017
Action corrosive des embruns

Formation de taffoni (cavités)
M
O
C
A.
JD
U
PO
Action du vent
M
corrasion déflation
.U
O
FS

66
13/03/2017
Action du vent
Paysage : rochers en champignon, arcs
M
O
C
A.
JD
U
PO
Action physico-chimique
M
Elle est due pour une grande part à l’alternance

d’humidification (hydroclastie) et de dessiccation
.U
(fissuration) de la roche et aux variations de

température [la thermoclastie (l’effet de la
chaleur) et la cryoclastie (l’effet du froid)] et
O
d’autre part, à la présence de sel dissous,

notamment du chlorure de sodium, dans les eaux
FS
d’infiltration (haloclastie) et à l’action biologique

(microorganismes et organismes végétaux et
animaux).

67
13/03/2017
Hydroclastie
M
O
C
A.
JD
U
PO
Thermoclastie
M
.U
O
FS

68
13/03/2017
Cryoclastie
M
O
C
A.
JD
U
PO
Haloclastie
M
.U
O
FS

69
13/03/2017
Action biologique
développement racinaire Creusement de terriers
M
O
C
A.
JD
U
PO
Produits d’érosion
M
• Produits de lessivage (cations et anions)

.U
• Rudite, arénite et lutite

• Calcirudite, calcarénite et calcilutite
O
FS

70
13/03/2017
Conclusion
• En résumé, six facteurs fondamentaux conditionnent la
décomposition des roches (érosion mécanique et altérations) :
M
• la roche originelle (la composition chimique et minéralogique, la
granulométrie, la porosité, la fracturation…),
• le climat (T°, précipitations),
O
• le pH,
• la concentration,
• la topographie (présence ou non d’une pente, drainage…),
C
• la durée de l’exposition aux facteurs de décomposition (le temps de
contact),
A.
• l’action des organismes et microorganismes (Homme, faune et flore,
bactéries).
JD
L’érosion peut être verticale, latérale (horizontale) ou circulaire.
U
PO
M
Interprétation du graphe ci-dessous

.U
O
FS
Profil d'altération d'une granodiorite (hornblende = amphibole ; oligoclase = plagioclase).

71
13/03/2017
Analysez le document ci-dessous
M
O
C
A.
JD
U
PO
Le Transport
M
• Les résidus de l’érosion à l’état ionique (en

solution dans l’eau) ou solide sont transportés
.U
par l’eau (action des courants aquatiques), par

la glace, par le vent (courants éoliens) ou
O
suite à l’action de la pesanteur (chutes et

glissements).
FS
• Le transport s’effectue dans l’atmosphère et

dans l’hydrosphère.

72
13/03/2017
Le Transport
Modes de transport
M
O
C
A.
JD
U
PO
Transport aquatique
M
Ecoulement laminaire Ecoulement turbulent

.U
O
FS

73
13/03/2017
Transport aquatique
M
O
C
A.
JD
U
PO
Transport aquatique
Courants marins
M
Courants de surface Courants de fond

.U
O
FS

74
13/03/2017
Transport aquatique
Courants marins littoraux : les marées
M
O
C
A.
JD
U
PO
Transport aquatique
Courants marins littoraux : les vagues
M
.U
O
FS

75
13/03/2017
Transport aquatique
Dérive littorale
M
O
C
A.
JD
U
PO
Transport aquatique
Dérive littorale
M
.U
O
FS

76
13/03/2017
Transport aquatique littoral

Brise lame et figures de courants
M
O
C
A.
JD
U
PO
Transport aquatique
Rides de courant = Ripples marks
M
.U
O
FS

77
13/03/2017
Transport éolien
Modes de transport Reptation
M
O
C
A.
JD
U
PO
Transport éolien
Corrasion rochers en champignon
M
Surface de déflation Erosion différentielle

.U
O
FS

78
13/03/2017
Effets de la gravité
M
• Les effets de la gravité sont des mécanismes
de désagrégation des massifs rocheux.
O
• Les éléments sont déplacés à l’air libre ou
C
dans l’eau simplement par l’action de la
pesanteur.
A.
JD
U
PO
M
.U
O
FS
Les matériaux ont donc des pentes limites d’équilibre. Si le seuil est dépassé il y
entraînement par chute ou glissement

79
13/03/2017
Actions de la gravité
• Les sédiments sont transportés depuis les zones
sources jusqu'aux zones de dépôt par trois types
M
de processus :
• (1) glissements en masse par gravité en l'absence
O
de fluides (avalanches de débris ="rockfalls",
glissements de terrain, ="landslides");
C
• (2) écoulements gravitaires en présence de
fluides ("debris flows", "grain flows", "mudflows",
A.
turbidites);
• (3) écoulements d'eau, d'air ou de glace.
JD
U
PO
Entrainement par chute
M
.U
O
FS
Eboulement
Ecroulement

80
13/03/2017
Eboulements et écroulement
M
O
C
A.
JD
U
PO
Entrainement par glissement
(de terrain)
M
.U
O
FS
Glissement rotationnel

81
13/03/2017
Glissement de terrain
M
O
C
A.
JD
U
PO
Transport gravitaire
Ecoulement aérien et aquatique
M
Ecoulement aérien de grains de Ecoulement gravitaire aquatique

sable au flanc d’une dune de sable
.U
O
FS

82
13/03/2017
M
O
C
A.
JD
U
PO
M
1- Soit un régime de vagues parallèles à la côte. La pente du rivage vers le large est de 2,2‰.
• a- Peut-il y avoir une dérive littorale ?
• b- A quelle distance maximale du rivage le mouvement des vagues peut-il avoir un effet sur les
particules du fond marin ? La période de la vague T = 15 seconde, la vitesse = 10 m/s.
.U
• c- Le marnage est de 8 m. Calculez le déplacement de la ligne de rivage.

•
2- L’érosion mécanique est conditionnée par l’action des courants.
• a- Citez les principaux courants qui se manifestent à la surface de la Terre.
• b- A l’aide de schémas soigneusement annotés, montrez la relation qui existe entre la direction des
O
vagues et le mouvement des particules sur la plage.

• c- A l’aide d’un schéma également, montrez la relation qui existe entre le sens du vent et la
direction des vagues.
FS
3- Soit une côte de direction E-W présentant une baie dans sa partie W. La mer se situe coté sud.
• a- Précisez les directions que doivent avoir les vagues pour provoquer une dérive littorale vers
l’E (donnez les 3 principales directions) ainsi que les sens des vents.
• b- Quelles sont les conséquences de l’installation sur la plage d’une jetée orientée
perpendiculairement à la côte ?
• c- En supposant l’existence d’une dérive littorale vers l’W, quelles sont les conséquences de cette
dérive littorale sur la baie ?

83
13/03/2017
Sédimentation
• Statistiquement, la majeure partie des

matériaux érodés parvient à la mer.
M
• La sédimentation continentale apparaît alors
O
comme un phénomène transitoire
(accumulations pendant une durée plus ou
C
moins longue) et les dépôts correspondants ne
représentent qu'un volume négligeable par
A.
rapport à celui des sédiments marins.
JD
U
PO
Sédimentation
• La sédimentation des particules détritiques
M
(terrigènes ou organogènes) est fonction de la

vitesse des courants et du rapport charge/débit ce
qui conduit à une zonalité des dépôts.
.U
• La granulométrie est déterminée par les conditions

(pente, vitesse du courant, dimension des grains…)
qui régnaient au moment de la sédimentation (tri :
O
bon ou mauvais ; classement : granoclassement

positif ou négatif).
FS
• La sédimentation des colloïdes et les précipitations

chimiques dépendent, outre l’agitation du milieu
(vitesse des courants faible ou nulle), d’autres
conditions du milieu de dépôt (chimie des eaux,
l’action biologique…).

84
13/03/2017
Sédimentation
• La densité, la viscosité et la vitesse de l'agent de
transport déterminent la forme de l'accumulation
sédimentaire et la texture du sédiment (taille, surface,
M
agencement spatial des grains...).
Schématiquement :
O
- vitesse forte = pas de dépôt,
- vitesse faible = décantation, lamination,
C
- viscosité faible = courant de traction,
éléments classés,
A.
- Viscosité forte = coulée de débris,
éléments en vrac.
JD
U
PO
Tri granulométrique
M
.U
O
FS

85
13/03/2017
Granoclassement
M
O
C
A.
JD
U
PO
Le tri par densité

M
.U
O
FS
Tri par densité de sable quartzique (clair) et de minéraux lourds (foncés) sur une
plage de l'Oregon (USA). Photo M. Humblet.

86
13/03/2017
Sédimentation continentale aérienne

Dépôts éolien
• Les régions où le facteur éolien se manifeste au
M
mieux sont caractérisées par une végétation nulle
ou diffuse et par un climat sec, au moins
saisonnier, permettant le transit des éléments
O
éolisables.
• La sédimentation est climatique, donc zonale,
C
dans les cas suivants : zones périglaciaires, avec
des loess ; zones semi-arides, avec des dunes ou
A.
des bourrelets de limons, d’argiles ou de gypse ;
zones arides, avec des dunes de sable et des regs.
• Elle est azonale le long des côtes
JD
U
PO
Sédimentation continentale
Déflation éolienne et formation de reg
M
.U
O
FS

87
13/03/2017
Edifices éoliens
M
O
C
A.
JD
U
PO
Edifices éoliens
Dune barkhane
M
.U
O
FS

88
13/03/2017
Edifices éoliens
Dunes paraboliques
M
O
C
A.
JD
U
PO
Dunes éoliennes
longitudinales et transversales
M
.U
O
FS

89
13/03/2017
Paysage désertique
M
O
C
A.
JD
U
PO
Dunes éoliennes côtières

M
.U
O
FS

90
13/03/2017
Dunes côtières
M
O
C
A.
JD
U
PO
Sédimentation continentale aérienne

in situ (localisés)
M
• Les phénomènes simples, ceux qui sont dus par

exemple à la gravité, comme les écroulements et
.U
les affaissements de falaises, les écoulements

lents des sols (creep et solifluxion), les
glissements de terrain fournissent des
accumulations non triées, au voisinage même du
O
point de départ.
• Ces dépôts, pas plus que les sols (altérites =
FS
dépôts résiduels) et les spéléothèmes ne

méritent le nom de sédiments, car ils ont évolué
surplace.

91
13/03/2017
Sédimentation glaciaire
• la sédimentation est surtout marginale (au
M
voisinage des inlandsis et du front des glaciers).
• Les glaces peuvent transporter du matériel de
O
toutes tailles, alors que les ruissellements ou les
cours d'eau issus de la zone de fusion ne
C
déplacent que les éléments de taille conforme à
leur compétence.
A.
• Les apports les plus grossiers s'accumulent en
moraines frontales ou bordières, faites d'un
matériel non classé.
JD
U
PO
M
.U
O
FS
A: argile à blocaux d'une moraine actuelle, Jostedalsbreen, Norvège. B: détail.

La caractéristique essentielle des dépôts morainiques est leur mauvais classement
granulométrique. Les moraines ayant subi compaction et diagenèse sont appelées tillites.

92
13/03/2017
M
O
C
A.
JD
U
PO
Sédimentation continentale aquatique

Sédimentation lacustre
M
Varves
.U
O
FS

93
13/03/2017

Lacs salés ou sebkhas
M
O
C
A.
JD
Evaporation intense : précipitation de minéraux évaporitiques
U
PO

Dépôts torrentiels
M
.U
O
FS

94
13/03/2017

Dépôts alluviaux
M
O
C
A.
JD
U
PO
Sédimentation fluviatile
Les méandres (érosion latérale)
M
.U
O
FS

95
13/03/2017
Les méandres
M
O
C
A.
JD
U
PO
Chenaux en tresse (érosion longitudinale)
M
.U
O
FS
Cours d'eau à chenal en tresse (Haut Atlas,

Maroc).

96
13/03/2017
Les terrasses
M
O
C
A.
JD
U
PO
Les terrasses étagées
M
.U
O
FS

97
13/03/2017
Les terrasses
M
O
C
A.
JD
U
PO
Sédimentation margino-littorale
dépôts mixtes
M
.U
O
FS

98
13/03/2017
dépôts mixtes
M
O
C
A.
JD
U
PO
Estran ou plage (sableux)
M
.U
O
FS

99
13/03/2017
Estran ou plage (à galets)
M
O
C
A.
JD
U
PO
Tidal flat
M
.U
O
FS
Chenaux nombreux et ramifiés

100
13/03/2017
Tidal flat
M
O
C
A.
JD
U
PO
Tidal flat
M
Vase riche en matière organique Chenalisation

.U
O
FS

101
13/03/2017
Estuaires
M
O
C
A.
JD
U
PO
Deltas
M
.U
O
FS

102
13/03/2017
Lagunes et sebkhas
M
O
C
A.
JD
U
PO
Lagunes et sebkhas
M
.U
O
FS

103
13/03/2017
Sédimentation marine
Physiographie du domaine marin
M
O
C
A.
JD
U
PO
• Les océans et les mers reçoivent des terres émergées une
M
grande masse de sédiments, apportés soit par

l'intermédiaire des eaux courantes, soit par les vents. Le
mode d'introduction de ces matériaux dans le milieu marin,
.U
ponctuel dans le premier cas, diffus dans le second, règle la

répartition des sédiments marins terrigènes. Mais une part
plus importante des sédiments marins est produite dans le
O
milieu marin lui-même, soit par la précipitation chimique

d'éléments dissous, soit parce que ces éléments dissous ont
été extraits de l'eau de mer par des organismes vivants.
FS
Comme la plupart des éléments dissous proviennent

initialement des continents, c'est presque entièrement aux
dépens des continents que les océans se comblent peu à
peu de sédiments.

104
13/03/2017
Plateau continental ou plate-forme continentale
M
O
C
A.
JD
U
PO
Talus ou pente continentale
M
.U
O
FS

105
13/03/2017
Talus (les turbidites)
M
O
C
A.
JD
Base d'une séquence turbiditique (Alpes maritimes).
U
PO
M
.U
O
FS

106
13/03/2017
Sédimentation océanique
M
O
C
A.
JD
U
PO
M
.U
O
FS

107
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M
O
C
A.
JD
U
PO
La sédimentation
Récaputilatif
M
.U
O
FS

108
13/03/2017
Exercices
• I- Pourquoi les cours d’eau importants (les fleuves) quand ils rejoignent la mer ou
l’océan certains forment un delta et d’autres un estuaire (maximum 7 lignes).
M
• II- Qu’elles sont les conséquences d’une baisse eustatique sur la morphologie des
sections des cours d’eau, à proximité du domaine marin, d’un cours d’eau
exoréique.
•
O
• III- Sachant qu’il y a une zonalité des dépôts dans le temps et dans l’espace
(verticalement et horizontalement), illustrez à l’aide de schémas l’évolution de la
sédimentation dans le domaine marin pendant une élévation eustatique d’une
C
part et une baisse eustatique d’autre part.
•
• IV- Le front de taille d’une carrière a entaillé deux bancs calcaires qui se
superposent. Le banc inférieur à faune et flore marines présente des poches de
A.
dissolution où s’est accumulé du sable essentiellement composé de grains ronds
mats. Le banc supérieur contient une faune et une flore du milieu lacustre.
• Résumer l’histoire géologique de cette région pendant la période nécessaire au
dépôt des deux bancs calcaires ? (Maximum 7 lignes)
JD
U
PO
La diagenèse
M
.U
O
FS

109
13/03/2017
Cycle des roches sédimentaires
M
O
C
A.
JD
U
PO
Cycle des roches sédimentaires

M
.U
O
FS

110
13/03/2017
Les roches sédimentaires

Les constituants
M
O
C
A.
JD
U
PO
Les roches sédimentaires

Principales familles
D'après leur origine, on distingue :
• * les roches détritiques provenant de la destruction de roches, ou
M
d'organismes: cailloutis, sables, sables coquilliers et leur correspondants

indurés, les conglomérats, grès et grès coquilliers.
• * les roches chimiques issues de la précipitation des corps dissous dans l'eau :
.U
sel gemme, potasse, tufs calcaires, silex...

• * les roches organiques et biochimiques provenant de l'activité synthétique
des organismes: charbons, travertins... ou d’origine mixte.
• * les roches volcano-sédimentaires
O
D'après la composition chimique, on distingue :

• * les roches siliceuses (silice)
• * les roches argileuses
FS
• * les roches carbonatées (carbonates de calcium et magnésium)

• * les roches phosphatées (phosphates de calcium)
• * les roches carbonées (carbone et hydrocarbures)
• * les roches salines (chlorures, sulfates de Ca, Na, K)
• * les roches ferrifères (oxydes, hydroxydes de fer)

111

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UNIVERSITÉ MOHAMED PREMIER - OUJDA

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Année Universitaire 2016/2017

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Les coordonnées géographiques

La latitude est une valeur

globe en deux hémisphères ;

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Exercices d’application (cf TD)

Les formes des reliefs à la

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