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INTRODUCTION ....................................................................................................................1
Section1 : Généralités...........................................................................................................................2
CONCLUSION ....................................................................................................................... 35
LISTE DES ABREVIATIONS
AR Accusé de réception
BLF Bon de livraison fournisseurs
BREX Bon de réparation à l’extérieur
BS Bon de sortie
CAF Coût assurance fret
CDAM Commission des achats et marché
CRR Compte rendu de réception
CT Contrôle technique
DA Demande d’achat
DAM Demande d’achat de matériel
DAP Demande d’achat prévisionnelle
DAX Demande d’achat exceptionnelle
DM Demande matériel
DP Demande de prix
DUM Déclaration unique de marchandise
EB Extraction Boucraâ
TI Titre d’Importation
Les coûts logistiques sont des indicateurs important car ils permettent de mesurer en
permanence l'évolution du rapport « coût de la logistique / la valeur des produits » qui
transitent, également de se comparer à d'autres entreprises pour déterminer l'avantage ou le
désavantage compétitif qu'apporte l'organisation logistique par rapport à la concurrence.
Conscients de cette importance, et dans le cas de l’OCP qui supporte des pertes
considérables dans le processus du transit et transport en terme d’achats à l’import ; nous
avons choisi de mener une étude dans le cadre d’un projet de fin d’étude dans le dite
organisme, visant l’analyse et le traitement des données en vue d’optimiser les coûts
logistique liés à l’opération d’importation.
des délais appliquées dans les deux fameux modes de paiement à savoir ;
REMIDOC et CREDITDOC,
d’augmentation des frais de magasinage et de surestaries engendrés par les retards
des sorties des marchandises liés soit à une manque des documents soit à une
défaillance humaine.
De non maitrise des transporteurs chargés des missions diverses liés à l’opération
de transport, qui sont généralement proposés par les fournisseurs.
Traiter comment optimiser ces coûts en agissant sur les délais de paiement et en
organisant les flux des documents entre les parties de l’opération d’importation ?
1
PARTIE 1 : ACHAT A L’INTERNATIONAL
SECTION 1 : GENERALITES
Les achats à l’import est généralement une opération favorable au consommateur (plus
grand choix de produits, meilleure concurrence sur les prix) et un aiguillon de compétitivité
pour les producteurs. La valeur des importations est fixée en prix CAF (Coût, Assurance,
Fret) qui comprend à la fois, le prix du produit, plus les frais de transport et d’assurance, du
lieu d’expédition jusqu’au port ou lieu de destination.
I. Procédure d’importation
Les procédures d’importation sont généralement mises en place par les institutions
administratives, économiques, bancaires et douanières.
Tout importateur désireux d’acquérir des biens et des services de l’étranger doit s’y
conformer et ce dans le cadre général de la loi relative à la monnaie, du crédit et du transfert
de devises. Les étapes successives sont nécessaires pour se conformer à ces procédures et se
résument comme suit :
Cette explosion du commerce mondial a été grandement facilitée par l’abaissement des
droits de douane. En effet, le Maroc a poursuivi le processus visant la simplification, la
transparence et la rationalisation de la fiscalité douanière. C’est ainsi que la moyenne des
droits de douane arithmétique simple pratiqués pour les importations hors produits agricoles a
baissé de 13,2% depuis 2002 et se situe actuellement à 20,2 %.
Enjeux :
Risque :
1
Ghislaine Legrand et Hubert martini, commerce international 3eme édition page 129.
3
- Mauvais prix en compte des contraintes techniques, normatives douanières ou
logistiques, mais aussi linguistiques et culturelles
- Conditions d’achat mal négociées;
- Aléas dans l’acheminement (mauvais choix de l’incoterm, non maîtrise du
transport)
- Couverture des risques insuffisante (de change, de transport);
- Méconnaissances des rouages du commerce international.
III. Incoterms
Plusieurs amendements ont été apportés aux règles de 1936 pour aboutir aujourd’hui
aux « Incoterms 2010 » qui viennent succéder aux Incoterms 2000. Les dernières
modifications applicables dès le 1er janvier 2011 portent principalement sur la suppression de
quatre Incoterms - DEQ, DES, DAF et DDU – et l'introduction de deux nouveaux Incoterms
«D», DAT (Rendu au Terminal) et DAP (Rendu au lieu de destination).
2
Ghislaine Legrand et Hubert martini, Le Petit Export 2009-2010, page 6
4
les Incoterms 2010
CIP Carriage and Insurance Paid to... Port et Assurance Payés, PAP
named place of destination port de destination convenu
5
Qui supporte les frais de logistique ?
Choix de l’incoterms
Les ventes départ prévoient une livraison dans le pays de départ ce qui libère le vendeur
des risques attachés à la logistique. Dans les ventes aux conditions arrivées, le vendeur prend
en charge la globalité de l’opération logistique et assure une livraison à destination ce qui
l’amène à choisir un incoterm de vente à l’arrivée3.
Toute marchandise entrant ou sortant du territoire douanière national doit faire l’objet
d’une déclaration en détail lui assignant un régime douanier4.
Dans certains cas, des contrôles spécifiques seront exercés sur un nombre limité de
marchandises afin d’exercer une surveillance accrue du commerce extérieur.
3
Ghislaine Legrand et Hubert martini, Le Petit Export 2009-2010, page 7.
4
Tahar DAOUDI, Pratique a l’import, édition 1991, page 55.
6
I. La déclaration en douane :
La déclaration en douane est l’acte par lequel le déclarant exprime sa volonté de placer
les marchandises objet de la déclaration sous un régime douanier d’importation ou
d’exportation. Il s’engage à accomplir les obligations douanières découlant de ce régime et il
doit fournir les indications nécessaires à l’identification des marchandises en cause et
l’application des mesures douanières ou autre exigées par l’administration.
La déclaration en douane est un acte juridique par lequel le déclarant, c'est-à-dire l’usager :
Le déclarant naturel est le propriétaire des marchandises. Il peut cependant confier cette
formalité à un transitaire dument agréé5.
Le déclarant s’engage à :
Accomplir toutes les formalités inhérentes au régime douanier qu’il assigne à la marchandise.
Payer les droits et taxes exigibles.
Produire tout document exigé par l’administration des douanes.
Régler tout contentieux qui découlerait l’échéant de l’opération d’importation.
Constitution du dossier transit :
Facture originale de fournisseur.
5
Tahar DAOUDI, Pratique a l’import, édition 1991, page 56.
7
Liste de colisage, comportant le poids brut, net et le détail de chaque colis
séparément.
Facture de fret.
Certificat d’origine.
Titre d’importation.
Titre de transport à savoir :
Titre de transport routier CRM.
Titre de transport aérien LTA.
Le Connaissement maritime ou Bill of lading
L’espèce de la marchandise est la dénomination qui lui est attribuée par le tarif des
droits de douane. Cet élément qualitatif est essentiel pour le calcule des droits de douane. Le
plus souvent l’espèce de la marchandise est précisée par la facture alors que le titre de
transport indique seulement la nature commerciale de la marchandise.
- L’état de la marchandise.
- La matière constitutive.
- La fonction et mode fonctionnement.
- La composition chimique.
- Le genre.
- La dimension.
- Le poids.
- La puissance.
8
- Le secteur économique d’utilisation.
C’est en fonction de deux critères qui sont l’origine de la marchandise et sa valeur que l’on
pourra calculer les droits dont la marchandise en question sera passible lors de passage de
frontière.
b) Procédure de dédouanement
Toute marchandise importée doit obligatoirement faire l’objet d’une déclaration indiquant
le régime douanier qui lui est assigné. La déclaration est déposée au bureau de douane avant
9
l’arrivée de la marchandise à destination. L’acte de déclarant ne peut être fait que par le
propriétaire de marchandise (transporteur) ou par un transitaire6.
Le déclarant doit déposer sa déclaration, dans le délai imparti, et auprès du bureau de douane
compétent.
• Dépot de la déclaration
• Enregistrement de la déclaration
• Vérification ( documents et marchandises )
• Visite de la marchandises
• Liquidation des droits et taxes
• Ordonnancement
• Paiement des droits et taxes
• Autorisation d'enlévement
• Apurement de la déclaration sommaire
• Enlévement de la marchandise
6
Tahar DAOUDI, pratique de l’import, édition 1991 page 62. 63.
10
00
CHAPITRE 2 : FINANCER ET GARANTIR LES OPERATIONS D ’IMPORTATION
Le chèque
Le billet à ordre
La lettre de change
Le mandat poste international
Le virement bancaire
7
Didier – pierre Monod, Moyen et techniques de payement internationaux, page 50.
11
00
a) Le Cheque :
Chèque d’entreprise : il est émis par l’importateur et tiré sur un de ses comptes
bancaires à l’ordre du vendeur. La banque paiera le chèque à présentation sous réserve
de provision suffisante au compte.
Chèque de banque (bank draft) : il est émis et tiré sur un compte de la banque de
l’importateur, sur instructions de celui-ci. Le problème de provision ne se posant pas,
le chèque sera payé à première présentation.
Signalons que la réglementation des changes marocaine n’autorise pas les importateurs à
payer leurs fournisseurs par chèque. Seuls les étrangers résidents ou non résidents peuvent le
faire, à partir de leurs comptes en devises ou en dirhams convertibles ouverts auprès d’une
banque marocaine.
b) La Lettre De Change :
Dans la pratique des affaires, la lettre de change plus communément appelée traite est un
titre constatant l’obligation pour une personne de payer une somme indiqué a une date fixé,
lorsqu’elle accepté par le tiré elle reconnaissance de dette9.
c) Le Billet A Ordre :
Il s’agit en effet d’un effet de commerce mais rarement utilisé. Est soumis au même
formalisme que la lettre de change. L’aval de la banque de l’acheteur apporte plus de sécurité
au bénéficiaire, la différence essentielle entre la traite et le billet à ordre tient au fait que la
traite est émise par le créancier10.
Mandat ordinaire ;
8
Tahar DAOUDI , pratique de l’import, édition 1991 page 223.
9
Didier – pierre Monod, Moyen et techniques de payement internationaux, page 52.
10
Ghislaine Legrand et Hubert martini, Le Petit Export 2009-2010, page 34.
12
00
Mandat de versement à un compte postal ;
Mandat télégraphique.
Ce mode de paiement est très peu utilisé en commerce international du fait de la limitation au
plan géographique, retard d’envoi, insécurité de paiement.
e) Virement bancaire :
C’est l’instrument de règlement le plus utilisé, l’importateur (débiteur) donne l’ordre a son
banquier de payer son créancier (l’exportateur) par virement. Il s’agit d’un moyen peu
couteux plus rapide grâce au télex ou au système.
Dans ce cas, les documents constituent moins une garantie de paiement qu’une preuve
d’expédition. Cependant, la procédure bancaire de remise documentaire est si bien structurée
qu’il n’existe pas de différence formelle si ce n’est pas le décalage entre l’expédition, la
livraison et le paiement.
11
Tahar DAOUDI, pratique de l’import, édition 1991 page 223.
13
00
Il est utile de préciser qu’il existe deux types de remise documentaire :
Le crédit documentaire est l’engagement d’une banque (la banque émettrice) de payer
un montant déterminé au fournisseur d’une marchandise ou d’une prestation (le bénéficiaire),
contre remise, dans un délais fixé, des documents conformes aux instructions de l’acheteur (le
donneur d’ordre) prouvant que la marchandise à été expédiée ou la prestation effectuée12.
Le bénéficiaire est averti de l’ouverture de crédit documentaire par une banque de son
pays (banque notificative).
12
Ghislaine Legrand et Hubert martini, Le Petit Export 2009-2010, page 34.
14
00
Les formes du crédit documentaire :
Crédit documentaire révocable : un crédit révocable peut être amendé ou annulé par la
banque émettrice à tout moment et sans que le bénéficiaire en soit averti au préalable13.
SECTION 2 : GESTION DES RISQUES DE CHANGE SUR LES IMPORTATIONS ET LEUR FINANCEMENT
13
Tahar DAOUDI, pratique de l’import, édition 1991 page 239.
14
Ghislaine Legrand et Hubert martini, management des opérations du commerce international 8eme édition
page 337.
15
00
Dans le cas d’une facturation en devises étrangères l’importateur se trouve en risque
de change en effet lors du paiement effectif si la devise étrangère s’est appréciée, le
décaissement sera plus élevé qu’initialement prévu alors quels sont les outils disponibles pour
couvrir le risque de change import ?
Lorsque vous vendez ou achetez une devise en dehors du territoire s'ajoute aux
risques inhérents à l'opération commerciale elle-même la variation du cours de la monnaie
utilisée par rapport au dirham. Cette variation de cours va automatiquement vous mettre ou
mettre votre contrepartie commerciale en risque de change.
Le risque de change peut donc avoir un impact direct sur vos marges commerciales.
Il est assez fréquent que ce soit l’importateur qui impose sa monnaie de facturation et de
règlement. S’il accepte la facturation en devise, s’il se trouve en risque de change, cependant
son choix peut être guidé par la possibilité de financement, de taux d’intérêt ou de
réglementation liés au contrôle des changes15.
a. La Facturation En Dirham
b. La Facturation En Devises
Quel que soit votre choix, il devra s'appuyer sur une bonne connaissance de votre prix
en Dirham.
15
Ghislaine Legrand et Hubert martini, management des opérations du commerce international 8eme édition
page 338.
16
00
III. La couverture du risque
Il sera effectué en fonction de l'arbitrage que vous devrez exercer entre la sécurité
(risque de change minimum voire nul que vous acceptez de prendre) et la rentabilité de
l'opération (impactée par le coût de la couverture que vous aurez à payer).
Différentes techniques vous sont ouvertes, qui nécessitent l'intervention d'une banque ou d'un
organisme extérieur.
Cependant sa marge de manœuvre peut être limitée par le jeu de la concurrence par les prix ou
par le rapport de force entre lui et ses fournisseurs. A titre indicatifs voici quelques
solutions16 :
16
Ghislaine Legrand et Hubert martin, commerce international, 3ème édition, Page 21, 22.
17
00
Introduction d’un cours de référence avec indexation dans le contrat revente des
produits importés en tenant compte des cours de change effectifs (risque de perte de
compétitivité )
Ouverture d’un compte en devises pour régler les importations et se faire payer ses
ventes l’acheteur appartient un groupe avec de nombreuses filiales…)
utilisation des techniques de netting (compensation multilatérale des créances et dettes
lorsque l’acheteur appartient un groupe avec de nombreuses filiales…)
18
00
PARTIE 2 : AMELIORATION DE SERVICE TRANSIT
Le groupe OCP est un leader mondial dans l’exploitation des minerais de phosphates.
Avec 45% de la part du marché internationale de tarde de phosphate, il a su garder cette forte
position grâce à une stratégie bien ciblée. Ses réserves colossales de grandes qualités lui
garantissent une position avantageuse de coût et une rentabilité remarquable.
L’OCP, c’est aussi l’une des grandes entreprises marocaines qui contribue fortement à
l’économie nationale (15-20% des rentrées de devises, 2-5% des investissements), cette
contribution est décisive aux équilibres macro-économiques et à l’aménagement du territoire
Marocain, notamment celui du centre et du sud.
I. Historique De L’OCP
19
00
II. Fiche Technique :
Actionnariat le TRESOR
Sites de production
International
20
0
Phosphate brut : 35 %
Acide phosphorique : 40 %
P205 : 29 %
III. ORGANIGRAMME :
DIRECTION
GENERALE
Direction des
exploitations
minières de
Pôle Ressources, Infrastructures
Pôle Mines Gantour
et Environnement
PMG
Pôle Chimie
Direction
Maroc
Phosphore
de Safi
Direction
Maroc Direction Direction
Phosphore Jorf IMACID EMAPHOS
Lasfar
21
0
SECTION 2 : PRESENTATION DE LA PROBLEMATIQUE
I. problématique traitée
Surcoûts à éviter
Frais de magasinage
Frais de surestaries
22
0
Les frais de débours :
Le service transit a pour mission d’exécuter les formalités d’importation dans les
bonnes conditions en veille sur la réduction au maximum des délais d’importation et la
gestion du groupe de fournisseurs.
Les banques.
Les transporteurs.
Les délégations ministérielles
Avant l’externalisation des activités de transit et logistique, le groupe OCP disposait pour
le dédouanement de ses marchandises d’un service transit rattaché à la direction des
approvisionnements et marchés.
23
0
Ce service avait pour mission l’accomplissement de toutes les opérations transit et
dédouanement, et l’acheminement vers les sites utilisateurs des marchandises aussi bien pour
les commandes à l’étranger que pour les commandes passées aux fournisseurs nationaux.
b. Frais de débours :
L’analyse de l’évolution des frais de débours avant l’externalisation des opérations du
transit, montre un coût de magasinage assez élevé au cours 2006. Ce coût a progressivement
chuté, pour descendre à sa plus faible valeur en 2008.
4 000 000
615 dossiers
3 500 000
606 dossiers
3 000 000
828 dossiers
2 500 000
2 000 000
1 500 000
1 000 000
500 000
-
2006 2007 2008 24
0
•1849 dossiers
Frais de •Coût moyen: 4 390,62 DH/ dossier
magasinage
•2049 dossiers
Frais •Coût moyen:1 674 DH/ dossier
d’échange
La répartition des frais débours par site, montre que 87% des frais débours sont
générés par les importations de MNK.
MNK
3 000 000
394 dossiers
2 500 000
1 500 000
1 000 000
500 000
-
DH
MNG
Frais de Magasinage Frais de Surestarie Frais d'échange
600 000
305 dossiers
500 000
212 dossiers
400 000 200 dossiers
300 000
200 000
100 000
- 25
DH
Suite à l’absence d’un service transit Pôles Mines après l’externalisation des activités
du transit et logistique, chaque entité d’achats traite ses propres dossiers de transit
directement avec le transitaire, cependant les acheteurs n’étaient pas suffisamment
accompagnés pour l’accomplissement des opérations douanières.
26
0
nomenclature douanière, Préparation du dossier de
dédouanement au Transitaire GLOBEX)
Moyens IDK/AD, IDG/AD, IDB/AD, IDA : L’ensemble des acheteurs
Pôle Mines
Intervenants internes Achats
Direction commerciale
Département Assurance
Direction des Affaires Juridiques
Intervenants externes Fournisseurs,
Transitaire GLOBEX
Compagnies de navigation et transporteurs
Douanes
Banques
Ministère d’Office de Changes.
b. Frais de débours :
7 000 000
820 dossiers
6 000 000
5 000 000
615 dossiers
4 000 000
606 dossiers
1 000 000
-
2006 2007 2008 2009 2010
27
0
Volumétrie de l'activité Transit
2009 - 2010
•900dossiers
Frais de
magasinage •Coût moyen: 10 282,59 DH/ dossier +234,2 %
•50 dossiers
Frais de
surestarie •Coût moyen: 19 463 DH/ dossier +456,2 %
•900dossiers
Frais
d’échange •Coût moyen: 1 661 DH/ dossier Stable
Une analyse des modes de paiement de MNK et MNG montre une augmentation du
nombre des commandes en REMDOC. Cette augmentation est d’autant plus forte après
l’externalisation des opérations Transit.
I. Dysfonctionnement Interne
Processus complexe et long de paiement des fournisseurs étrangers (REMDOC).
Le logigramme ci-après définit les différentes étapes de la réalisation de la REMDOC avec
acteur et délai associés :
28
0
Processus paiement REMDOC Actuel Délai Minimum réalisé
29
0
II. Dysfonctionnements Externes :
L’analyse des coûts du transit des années 2009 et 2010 montre une forte augmentation
des frais de débours par rapport à la période ou les activités du transit et logistique ont été
assurés par le groupe OCP.
En effet, les pertes financières estimées suite aux dysfonctionnements identifiés sont de
5.061.138,10 DH.
Nombre de
dossiers:50
6062623
2009-2010
759850
frais de magasinage2009-2010
cout moyen 4627165
5302773 9254331
cout actuel
DH
0 2000000 4000000 6000000 8000000 10000000
MDH 30
IV. Améliorations :
Pour répondre aux dysfonctionnements identifiés, deux axes de progrès ont été identifiés :
Création du département Logistique et Transit Pôle Mines qui assurera les fonctions
suivantes :
1. Traitement des dossiers d’achats à l’import.
2. Assurer la fonction d’interlocuteur entre le Pôle Mines et le transitaire.
3. Suivi des dossiers d’achats à l’import en cours de dédouanement par la mise en place
d’un état d’avancement. Cet état doit être partagé est renseigné par l’entité transit et le
transitaire.
4. Contrôle des frais de débours facturés par le transitaire.
Mise en place d'actions opérationnelles rapides pour fluidifier le processus Transit dès
l'amont :
31
Sensibilisation des acheteurs et des services comptabilité et finance aux
problématiques du transit, pour mieux garantir leur implication pour le projet
d’amélioration et d’optimisation des activités de transit.
Afin d’orienter les acheteurs vers les modes de paiement les plus avantageux, une solution a
été proposées suivant les taux des frais financiers considérées des trois modes de paiement
(CREDOC, REMDOC, Virement Bancaire).
Coût Accréditif : 5% des achats en devise ont été réalisés en mode CREDOC
Frais financiers : 157500 DH
Frais de magasinage : 0 DH
Coût REMDOC : 45% des achats en devise ont été réalisés en mode REMDOC
-Frais financiers : 0 DH
-Frais de magasinage : 4164449DH
Si les achats en devise établit en mode de paiement REMDOC pour l’année 2010 ont été
réalisés en mode CREDOC, les coûts auraient été seulement de 1417500 DH au lieu de
4164449 DH, soit un gain de 2746946 DH.
SOLUTION :
Le virement bancaire
Le crédit documentaire
Eliminer la REMDOC
32
Malgré que la cotation bancaire de la REMDOC soit de 0%, on recommande
d’éliminer ce mode de paiement, car il génère des frais de débours importants du fait du délai
de la réalisation du paiement qui est en moyenne de 27 jours après l’arrivée de la marchandise
au port.
GAIN ESTIME :
33
CONCLUSION
A travers ce projet de fin d’étude on a essayé de donner un aperçu sur
l’optimisation des couts logistiques dans le domaine d’importation qui a connu une évolution
importante.
Pour cela, on a jugé nécessaire de commencer notre rapport par une partie
théorique mettant les points sur les fondements de base de l’achat à l’international, sa
méthodologie et sa mise en œuvre. Et pour concrétiser cette étude théorique, on a effectué une
analyse basée sur deux axes majeurs qui sont :
Pour ce faire, on a procédé grâce à une analyse comparative des coûts des opérations
du transit avant et après externalisation dans laquelle on a détecté les dysfonctionnements
concernant chaque axe et les pertes financières liées aux différents dysfonctionnements
identifiés , pour finalement proposer en collaboration avec le responsable des achats et
marché décentralisé de l’OCP des recommandations susceptibles de renforcer la rentabilité
de l’OCP en matière d’optimisation des couts logistiques liées à l’activité d’importation.
Enfin pour mieux s’exprimer, c’est grâce à cette riche expérience qu’on a bien
compris les attentes du milieu de la vie active, ceci nous a été facilité par nos études
précédentes, le sérieux et la compréhension de tout le personnel de l’OCP ; ce qui nous a permis
de préparer ce projet dans les meilleures conditions et avec un très bon rendement sur le plan de
perfectionnement et nos connaissances en général.
34