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interne
a. Informer et expliquer
b. Fédérer et motiver
Définition :
Le plan de communication interne est la traduction opérationnelle de la
stratégie. Il exprime le choix des actions de communication interne sur une
période allant généralement d’un à trois ans. Il répond à un souci de
cohérence et d’efficacité. Il présente les objectifs, les cibles, les messages, les
outils et les coûts de l’investissement communication. Contrairement à
l’audit sur lequel il s’appuie bien souvent, le plan de communication est
construit en interne. Il est l’affaire du Responsable de la communication et
engage également le management de l’entreprise, la ligne hiérarchique étant
nécessairement impliquée dans les différentes étapes de sa réalisation.
Caractéristiques :
Le plan ne se construit pas ex nihilo ; il est étroitement articulé sur l’état
et la stratégie de l’entreprise, sur son présent et son avenir. Certains
documents ou éléments existants serviront de référence ou de limite à son
élaboration :
La stratégie générale de l’entreprise >> économique, financière, humaine
;
Les audits ou enquêtes déjà menés >> communication interne ou externe,
audit de formation, de management, étude du climat social, évaluations
individuelles, etc.
Les éléments relatifs à des actions spécifiques à la période couverte par le
plan >> plan qualité, opération sécurité, lancement de produit,
déménagement, fusion, etc.
La stratégie ou le plan de communication externe >> des actions
coordonnées peuvent être envisagées avec l’interne ;
Le budget global alloué à la communication ;
Le plan de formation renseigne utilement sur les besoins et
préoccupations de l’entreprise en termes de compétences, mais aussi sur
les attentes des salariés.
Il doit être adapté à la temporalité de l’organisation : il propose un cadre
d’action sur un temps relativement long tout en s’adaptant aux besoins évolutifs
d’information des publics internes, il doit donc être à la fois ouvert (proposer
une ligne d’action déclinée en actions cohérentes et enchaînées) mais précis,
stratégique mais pragmatique.
Le plan de communication doit éviter ces deux écueils que sont une nature très
réglementaire (qui en fait un carcan bureaucratique) et une nature purement
incitative (qui le réduit à une simple déclaration d’intention).
a. Les objectifs :
Le choix et la formulation des objectifs du plan de communication
constituent des activités de première importance dont nous retrouvons des
exemples dans le tableau suivant.
Informer l’ensemble du personnel concernant l’engagement de la haute direction dans la réalisation
du programme d’accès à l’égalité.
S'assurer que les gestionnaires connaissent les notions de base et leurs responsabilités à l’égard du
programme d’accès à l’égalité.
4 Sensibiliserl’ensembledupersonnel quant aux préjugés subis par les membres des groupes visés en
milieu de travail.
5 S'assurer que le personnel sera en mesure de comprendre les principes et les politiques d’égalité en
emploi et d’accueillir favorablement les membres des groupes visés.
6 S'assurer que le questionnaire d’identification sera compris et complété par l’ensemble du personnel
et administré dans les meilleures conditions possibles.
1
Le plan de communication 3éme édition, Page 31.
Qui est à l’origine de l’idée ?
Le plan de communication peut être envisagé de manière différente selon
l’auteur de l’idée initiale. Savoir dès l’origine si le plan sera soutenu, s’il répondra
à une demande formelle du plus haut niveau de l’entreprise, facilitera son
élaboration et surtout son acceptation. À l’inverse, si l’origine en revient au
responsable de la communication dans un contexte de cloisonnement entre
activités, mieux vaut ne pas entamer une démarche trop ambitieuse sous peine
de le voir rapidement rejeté.
Comment le diffuser ?
La communication n’évite pas le travers d’un grand nombre de métiers
techniques. Après avoir réalisé une œuvre quelconque, se pose en effet la
question de son utilisation et de sa diffusion. Il importe, en amont du processus
de planification, de déterminer les cibles potentielles du document. À qui celui-
ci s’adresse-t-il ? Qu’attend-on de son utilisateur ? Le contenu du plan pourra
varier en fonction du récepteur.
Court ou détaillé ?
La charte :
La charte Ce document de nature politique expose la philosophie de
l’entreprise dans un domaine donné. Elle a vocation à être connue du plus
grand nombre au sein de l’entreprise.
Le plan de communication :
Le plan de communication Le plan est le document le plus ambitieux et le
plus stratégique. Il comporte généralement trois parties : l’étude de
situation, l’objectif stratégique et les modalités de l’action qui s’inscrivent
dans cet objectif.
Le plan d’action :
Souvent confondu avec le plan de communication, le plan d’action n’en
forme pourtant que la déclinaison opérationnelle. Il comporte les actions
à mener sur une période donnée ou un thème précis. Les deux principales
formes du plan d’action concernent ainsi : le plan annuel, souvent rédigé
à l’automne au moment de l’allocation des choix budgétaires ; le plan
thématique qui concerne alors un domaine de l’entreprise (relations
presse, parrainage), voire un événement particulier (présence à un salon,
inauguration, etc.).
Figé ou glissant ?
Savoir si le plan doit être rigide ou flexible ne peut aboutir qu’à une
solution de compromis. Il en est ici de la communication comme du management
global, et de nombreux auteurs ont cherché à sortir du dilemme sans prôner de
solutions définitives : « Soyez flexible mais ne changez pas le cours de votre
action. ».
L’objectif de la planification est de conférer à l’organisation un cadre cohérent
dont la principale caractéristique doit être la stabilité. Un plan trop flexible risque
de se montrer inefficace soit parce que les objectifs affichés seront trop vagues
et source de confusion, soit parce qu’ils seront constamment remis en cause
sous prétexte de souplesse.
Littéraire ou schématique ?
c. Élaborer le plan
Analyse PEST
PEST signifie: Politique, Economie, Société et Technologie.
L’analyse PEST a pour but d’identifier les évolutions au sein de ces quatre
facteurs environnementaux qui peuvent avoir une influence sur l’organisation.
Quelques exemples :
Politique : cadre juridique général, droit social, droit commercial,
stabilité ou changement de gouvernement, …
Économie : indice, croissance, taux de chômage, pouvoir d’achat, coût
de l’énergie, contexte international, …
Société : démographie, niveau de vie, niveau de formation, concertation
sociale, niveau de vieillissement, …
Technologie : rythme de l’innovation industrielle, taux d’investissements
(privés) dans la technologie et la science, …
Une analyse préalable ou audit permet de dresser un état des lieux de la manière
dont la communication interne et externe est organisée à un moment donné, et de
la façon dont l’organisation est perçue par son environnement. Dans le cadre de
cette analyse, tous les aspects de la communication sont pris en considération, y
compris son efficacité (les objectifs préétablis ont-ils été atteints ?).
Qui?
Qui sont les principaux communicateurs au sein de l’organisation ?
Où se trouve le service de communication au sein de l’organisation ?
Celui-ci est-il centralisé ou bien est-il organisé au niveau des
différentes directions générales ?
Quels autres réseaux d’information et de communication existent en
dehors des réseaux ‘officiels’ ? A qui?
A quels groupes-cibles (ou segments de ces groupes) la
communication s’adresse-t-elle ?
Quoi ?
Quels messages sont-ils transmis ? Pourquoi ?
Quels sont les objectifs opérationnels de communication ? Comment ?
Quels canaux de communication sont utilisés pour atteindre les
groupes-cibles ?
Le tableau de bord
Le comité de suivi
ETAPE 7 : Evaluation
Vous savez désormais tout ce qu’il faut savoir pour construire votre
plan de communication. La théorie est indispensable, mais elle ne
supplée pas à la pratique. Ces réflexions sont imprégnées de votre expérience,
nourries de vos connaissances intimes sur votre marque, votre entreprise. Mieux
que personne, vous en connaissez les rouages, vous en appréciez les objectifs,
vous en déduisez les missions. C’est une grande force pour établir le plan de
communication, mais vous savez aujourd’hui que c’est également une faiblesse
sournoise.
Seuls la perception et les effets de votre communication sur vos publics-cibles
comptent… Remise en question et empathie sont vos uniques passerelles vers
une communication efficace.
rencontres préliminaires,
questionnaires,
interviews vidéo,
visioconférence,
audit personnalisé de certains collaborateurs,
rédaction d’un journal de bord pour certaines personnes auditées,
etc.
Son champ d’action est large : il peut toucher la communication interne (vers les
salariés) la communication commerciale, la communication institutionnelle
(communication autour de l’image de l’entreprise), la communication
événementielle, le digital (corporate, réseaux sociaux,… voire du marketing), etc.
Le Chargé de communication, surtout dans les petites structures,
intervient très souvent de façon transversale sur tous les métiers. La polyvalence
requiert des compétences en print, éditorial, publicité, événementiel,
communication de crise, relations publiques, relations presse, digital,
communication interne, RSE… (la liste est longue en effet).
Dans les entreprises plus grandes, il fait partie d’une équipe (d’un « service
communication ») et a plutôt la charge d’un seul de ses axes de communication
bien précis, en travaillant avec ses pairs qui prennent en charge, eux, d’autres
expertises. Sous la tutelle de sa direction qui définit la stratégie de
communication, il conçoit, rédige puis diffuse les différents supports de
communication (brochures, affiches, guides, journal interne, annonces presse,
newsletters…).
BIBLIOGRAPHIE