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Pollution-Cours 2 PDF
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Pollution des eaux : Cycle de l’eau, mesure de la qualité des eaux, sources mécanismes et symptômes de la pollution
des eaux courante et des lacs, influence de la pollution sur les êtres vivants, oxygénation et désoxygénation,
eutrophisation, notion sur le traitement et l’épuration des eaux usées, prévention de la pollution des eaux.
Pollution des sols : Bases en science du sol, causes et conséquences de la dégradation/pollution des sols,
comportements des éléments tracés dans le sol, comportement des polluants organiques dans le sol, analyse de risques
et législation, techniques de décontamination et études de cas.
Pollution de l’air : Mise en situation : environnement, pollution, développement durable, énergie, constat, notions
fondamentales de l’atmosphère et des paramètres météorologiques, évolution de la qualité de l’air et effet sur les
organismes, composants chimiques de l’air atmosphérique, polluants chimiques, pollution par NO 2 , les conséquence
de la pollution de l’air.
Ecologie : C’est l’étude de l’habitat scientifique des interactions entre les organismes d’une part et entre les
organismes et leur milieu d’autre part, dans les conditions naturelles. *Créé par Haeckel 1866.
C’est une interdisciplinaire qui regroupes plusieurs sciences : La physique, la chimie, la géographie, la
géologie, la biologie.
C’est l’étude de toutes les relations des organismes vivants à leur environnement inorganique comme
organique. (Facteur écologiques abiotiques, facteur anthropiques, la niche écologique, différents
écosystèmes.)
Objectif de l’écologie :
2. Objectif appliqué : Compréhension de la condition humaine, O2, nourriture, eau… tirés des interactions avec le
milieu naturel. Conséquence de ses interactions sur : Le milieu naturel (à court terme et à long terme).
Ecosystème : Transley 1935, C’est un système écologique comprenant l’ensembles des organismes vivants et
l’ensemble des facteurs physiques du milieu.
(1) : Est l’ensemble des organismes qui peuplent un milieu bien délimité comme un étang ou une forêt.
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(2) : Est une étendue plus ou moins bien délimité renfermant des ressources suffisantes pour assurer le maintien de
la vie et qui peut être organique ou inorganique.
1. Organismes
2. Population et peuplement
3. Biocénoses et écosystèmes
4. Paysages
5. Toute la biosphère
Population : Est un groupe d’individus appartenant à une même espèce et occupent le même biotope. Une population
est une entité écologique possédant ses propres caractéristiques.
Peuplement : Est un ensemble d’individus appartenant à des espèces différentes d’un même groupe systématique que
l’on rencontre dans un écosystème déterminé.
Les facteurs écologiques : Un facteur écologique est tout paramètres physicochimique et biologique susceptible de
d’agir directement sur les êtres vivants durant au moins une phase de leur cycle de vie.
Ils interviennent dans la répartition géographique des êtres vivants éliminant certaines espèces des territoires
dont les caractéristiques ne sont pas favorables.
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Ils influencent la densité des populations dans leur milieu en modifiant le taux de fécondité et de mortalité de
diverses espèces (action sur le cycle de développement et sur les migrations animales).
Ils favorisent l’apparition des modifications adaptatives chez certains êtres vivants.
Classification des facteurs écologiques : D’une manière générale on distingue les facteurs biotiques et abiotiques :
Abiotiques : sont des facteurs physicochimiques du milieu, tels que les éléments du climat, du sol, etc. qui
exercent une influence sur les êtres vivants. Ils ne dépendent pas des organismes vivants. Ils sont de nature
chimique ou physique, climatique, hydrologique, et édaphique.
Biotiques : Il s’agit des facteurs écologiques qui se manifestent au sein des populations et qui influencent leur
démographie : effets de groupe et de masse, compétitions intra- ou interspécifiques, prédation, parasitisme. Ils
dépendent donc des organismes vivants. Ce sont toutes les interactions qui existent entre les êtres vivants
présents dans un écosystème donné.
Objectif suite-organisation :
Ecologie factorielle ou autoécologique = étude des actions des facteurs écologiques sur les êtres vivants
et les réactions de ceux-ci.
Démoécologie = étude du niveau d’organisation au sein des populations.
Biocénotique = niveau d’organisation au sein des communautés.
Synécologie = étude de la structure et du fonctionnement des écosystèmes.
Ecologie globale = étude de la structure et du fonctionnement à l’échelle de la biosphère.
L’eau
La terre est l’unique planète du système solaire dont la surface est recouverte de grandes parties d’eau à
l’état liquide (environ 70%).
Il représente un volume de 1385 millions de Km3 réparti dans cinq réservoirs interconnectés.
Les réservoirs sont : L’océan (97,4%), Les glaces (2% du réservoir mondial), Les eaux douces terrestres :
lacs ; fleuves ; eaux souterraines ; et humidité des sols (0,6%).
Et la vapeur d’eau atmosphérique (moins de 0.001%).
*Dans les végétaux (50-75%), corps humain (70%) et il existe sous 3 états : solide, liquide, gaz.
Condition de la vie.
Solvant quasi universel car elle dissout plus de substances que tout autre fluide connu.
Vecteur de chaleur (liquide caloporteur).
Puissant régulateur thermique, etc.
L’eau exerce une influence fondamentale sur le climat : c’est un régulateur de chaleur important pour
l’atmosphère, parce qu’elle absorbe le rayonnement provenant de la terre.
Utilisation de l’eau : l’eau douce représente 3% de la totalité de l’eau du globe, les trois principales utilisations
humaines de l’eau sont :
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Evaporation(1) : est le processus où l’eau se transforme en un gaz, soit la vapeur d’eau, et entre dans l’atmosphère.
Transpiration(1) : est la perte de vapeur d’eau par les êtres vivants, les plantes transpirent durant la nuit ; les animaux
et les humains perde l’eau sous forme vapeur.
Condensation(2) : est le processus par lequel le volume d’un gaz diminue et augmente sa densité. Exemple : formation
des nuages. Le gaz devient ensuite liquide par liquéfaction. La condensation d’un gaz est causée par l’abaissement de
sa température, le liquide qui en résulte est appelé « condensât ».
La précipitation(3) : Lorsque les nuages passe au-dessus des chaînes de montagnes, ils se refroidissent beaucoup plus
et deviennent saturés (plein d’eau), les gouttelettes d’eau commencent alors à tomber. Les formes : grêle, neige, et
pluie, dont des formes de précipitations variant selon la température de l’air ambiant.
Le ruissellement(4) : L’écoulement d’eau qu’on voit dans les ruisseaux, les lacs et les cours d’eau est le ruissellement.
C’est le déplacement de l’eau à la surface de la terre.
Infiltration(5) : Une certaine quantité des précipitations s’infiltre (rentre) dans le sol ainsi que dans la roche par le
biais de fissures, de pores et de joints. Cela se nomme aussi circulation souterraine.
Définition de la pollution de l’eau : Comme l’introduction quantité anormale dans le milieu aquatique d’agent
chimique ou biologique entraînant une altération de ce milieu de nature à mettre en danger la santé humaine
endommager les ressources alimentaires, biologiques et les écosystèmes.
Origine de la pollution :
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Conséquence de la pollution de l’eau :
Risques de transmission de maladies infectieuse par ingestion d’eau potable (MTH) maladies à transmission
hydrique.
Risque d’intoxication pouvant résulter de l’absorption de poissons ayant concentré dans leur chair, des sels de
métaux lourds au long de la chaîne alimentaire aquatique.
*Un accident a provoqué de nombreux morts chez des pécheurs japonais en 1953 → L’usine rejette du Hg en plaine
mer.
Conséquence sur la flore – la faune : Les altérations que l’on peut constater dans la végétation de certains étangs au
cours d’eau sont souvent le témoin d’une pollution directe par des produits toxiques, ainsi l’apport trop important
d’éléments nutritifs (engrais, azote, nitrate) peut induire une prolifération intense d’algues, puis le phénomène de
l’eutrophisation qui limite les possibilités de vie aquatique.
L’équilibre des espèces de poissons peut, de ce fait être très perturbé : la diminution du taux d’oxygène
dissous, l’augmentation éventuelle de la température, la teneur en produits nocifs ou toxiques…
Pollution marine :
L’une des formes les plus graves de la pollution de l’eau consiste surtout en déversement de pétrole brut
(déballastage) dans l’environnement marin. Exemple : l’échouement Ameco-co-diz sur les cotes nord de la Bretagne
(France) en 1978.
MES
DCO
DBO5
MES (matière en suspension) : Ensemble des particules minérales et/ou organiques solide présentes
(dispersées ou en suspension) sans une eau naturelle, ou polluée et pouvant être entretenue par filtration ou
centrifugation. Généralement visible à l’œil nu, la matière solide déterminent la turbidité de l’eau (aspect
trouble). Les matière en suspension proviennent en général du lessivage des sols ( particules d’argile par
exemple) et de l’activité biologique (comme les déchets de végétation, les bactéries et les planctons) la
concentration en particules en suspensions est aussi sensiblement augmentée par l’activité humaine (
poussière d’une cimentation).
DCO (mg/L) : Un de ces paramètres qui donne une indication sur les quantités de substances chimique
oxydable, biodégradable et non-biodégradable présent dans l’eau est DCO. Il s’agit de la quantité d’O2
nécessaire pour oxyder les composés organiques présentes dans l’eau utilisé surtout l’eau des industries.
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1 EH correspond à → 60 g de DBO5/jour
→ 135 g de DCO/jour
→3,5 g de phosphore
EH : Unité de mesure représentant la quantité de pollution quotidienne émise par une personne censé utiliser
120~300 litres d’eau par jour et donc produit le même volume de pollution par le biais des eaux ménagère
(détergents, graisses…) et des eaux de vannes (matières organiques, matière fécales)
Epurer ou traiter une eau usée revient à se débarrasser de tous les éléments solubles ou non et qui ne sont pas
acceptable par le milieu aquatique et aussi à lui substituer des propriétés physico-chimiques d’origine (T°, couleur,
odeur) ainsi doit être traitée :
Avant utilisation pour qu’elle soit consommable ou suffisamment pure pour l’usage que l’on veut en faire.
Après utilisation pour que son rejet n’ait pas de conséquence néfaste sur l’environnement.
Etapes de traitement :
1. Prétraitement :
Dégrillage
Dessablage
Déshuilage
Tamisage
2. Traitement primaire
Neutralisation
Flottation
Décantation
Filtration
3. Traitement secondaire :
Biologique et physicochimique.
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4. Traitement tertiaire :
Coagulation
Filtration
Echange d’ion
Membrane
5. Traitement de boues :
Digestion
Filtration Lagunage (lit de séchage)
Centrifugation
Incinération
Epandage
Décharge
Les étapes de traitements des eaux usées domestiques :
1. Arrivé à la station, l’eau est directement canalisée vers les bassins de prétraitement.
3. Dans le dessableur-déshuileur, les huiles et les graisse rendues mousseuses sont récupérées en surface tendis que les
sables tombent au fond du bassin
4. Les bactéries entrent ensuite en scène pour le traitement biologique, certaines bactérie sont chargées de digérer les
impuretés de l’eau, d’autres « nettoient » la graisse récupérée dans le déshuileur.
5. Ces utiles nettoyeuses (bactéries) deviennent vite indésirables. Les conditions de vie du clarificateur inhibent
l’action des bactéries et les font tomber eu fond du bassin où elles sont récupérées sous forme de boue
« le bassin de clarification »
Séchée en en centrifugeuses
Mélangée à la chaux et emmenée poue être répondue dans les champs.
Le reste de la boue sera réinsérée dans un bassin de traitement biologique pour le nettoyage d’un nouvel arrivage
d’eau sale.
6. Débarrassée des boues l’eau enfin propre et limpide, parfois, il reste ces impuretés du fait de pluies précédentes
abondantes.
Pollution de l’air :
Il y a dans l’air des fumées industrielles, des fumées issues des moyens de locomotions ( trafic routier) ou de
la volcanisation.
L’atmosphère protège la vie sur terre en absorbant le rayonnement solaire ultraviolet, en réchauffant la surface
par la réfraction de chaleur (effet de serre) et en réduisant les écartes de températures entre le jour et la nuit.
Structure de l’atmosphère : l’atmosphère est divisée en plusieurs couches d’importance variables, leurs limites ont été
fixées selon les discontinuités dans les variables de la température, en fonction de l’altitude de bas en haut.
La troposphère : la température décroit avec l’altitude (de la surface du globe à 8~15 km d’altitude),
l’épaisseur de cette couche varie entre 13 et 16 km à l’équateur, mais entre 7 et 8 km aux pôles. Elle contient 80 à 90%
de la masse totale de l’air et la quasi-totalité de la vapeur d’eau. C’est la couche où se produisent les phénomènes
météorologiques (nuages, pluies, etc.…) et les mouvements atmosphériques horizontaux et verticaux (convection
thermique, vents...)
La stratosphère (de 8~5 km d’altitude) : la température croit avec l’altitude jusqu’à 0°c à 50 km d’altitude,
elle abrite une bonne partie de la couche d’ozone.
La mésosphère (de 50~80 km d’altitude): la température décroit avec l’altitude jusqu’à 80°c.
La thermosphère (de 80 à 350~800 km d’altitude) : la température croit avec l’altitude.
L’exosphère (de 350~800 à 50000 km d’altitude).
La surface de la terre absorbe environ 50% de l’énergie que lui envoie le soleil. Elle réémet cette énergie sous
forme de chaleur, le rayonnement infrarouge dont une partie est absorbée par les nuages et certains gaz de
l’atmosphère. Ensemble, ils se comportent comme une convection qui réfléchit cette énergie thermique vers le sol et
réchauffe ainsi les basses couches de l’atmosphère.
Bien que ne concernant qu’environ 1% de la masse des gaz atmosphériques, l’équilibre de ce processus appelé
« effet de serre » est vital, il assure en effet une température relativement stable à la surface de la terre est nécessaire à
la présence de l’eau liquide : 15°c au lieu de -18°c.
Plus d’une quarantaine de gaz à effet de serre ont été recensés par le groupe intergouvernemental d’expert sur
l’évolution du climat (GIEC) parmi lequel figurent :
Le réchauffement pourrait atteindre de 1,1 à 6,4% d’ici à 2102 et le niveau d’eau de la mer monte de 18 à
59cm la hausse des températures devrait provoquer une intensification des contrastes hydrologiques, c'est-à-dire des
sècheresses et des inondations plus sévères.
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A long terme, la stabilité même du système climatique pourrait être mise en cause ces changements régionaux
pourraient avoir des impacts sociaux et écologiques plus ou moins importants selon la situation géographique des
régions et leur faculté d’adaptation.
Ces polluants sont actuellement réglementés et font l’objet de mesures continues dans l’air réalisées par les
associations de surveillance de la qualité de l’air.