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Lycée CHATEAUBRIAND

MP∗

Sujets des Oraux 1997-2006


2
PREFACE

Ce polycopié est l’anthologie des exercices posés aux élèves de la M P ∗ du lycée Chateaubriand dans différents concours
depuis la réforme des classes préparatoires et des concours, qui a pris effet au concours 1997. Cela représente donc
exactement dix sessions d’oraux.

Certains exercices sont présents à plusieurs reprises, c’est parce qu’ils sont régulièrement posés, quand ils n’ont pas été
posés plusieurs fois la même année. J’ai choisi, même pour une unique session, de donner les exercices autant de fois
qu’ils ont été posés. Vous avez ainsi une photographie plus fidèle de l’oral des concours.

Un oral est souvent constitué (surtout dans le cas des concours communs MINES-PONTS et CENTRALE-SUPELEC)
de deux ou parfois trois de ces exercices. Un des élèves a même atteint quatre exercices lors d’un oral des Mines-Ponts.

J’ai conservé dans ce polycopié tous les exercices qui correspondent à l’ancien programme. Le programme a quand même
bien changé il y a trois ans. Vous ne devez donc pas vous inquiéter si vous certains énoncés vous paraissent difficiles ou
même incompréhensibles. Au fur et à mesure que des exercices mieux adaptés au nouveau programme enrichiront cette
collection, je ferai disparaı̂tre les plus anciens.

Mon adresse :
R. LOUBOUTIN
85 bis rue de Dinan 35000 Rennes
tel : 02 99 67 53 71
Trabujo.Louboutin@wanadoo.fr

Vous pouvez m’y signaler tous les fautes typographiques, ou incohérences d’énoncé que vous pourriez repérer. Je vous
en serai reconnaissant.

Avec l’accord des élèves ce polycopié est disponible sur le Net à l’adresse :

perso.wanadoo.fr\roland.louboutin dans le répertoire de la M P ∗ .

Remerciements
Un très grand merci à tous les candidats aux oraux des dix dernières sessions, qui bien que la récupération des exercices
ne soit pas centralisée, ont fourni, au moins un exercice et pour la plupart l’intégralité des exercices qui leur ont été
soumis. Merci d’avance à vous tous, pour les efforts qui vous seront nécessaires pour que la prochaine récolte soit aussi
bonne que les précédentes.

R. LOUBOUTIN
4
Chapitre 1

Arithmétique, structures

Ex 1: ENSAE
Pn 97 Ex 15: CCP 98
Calculer k=0 Cka Cn−k
b . Résoudre dans Z3 l’équation
Ex 2: CCP 97 x2 + y 2 = 11z 2 .

On considère la suite vn = ( 2 − 1)n .
1) Montrer que si une suite d’entiers est convergente, alors elle est stationnaire. Ex 16: CCP 98
2) Prouver que la suite (v√ n ) est convergente.
1) Soit G un ensemble d’une loi de composition interne ∗ associative. On suppose
3) Etablir que vn√= an + 2bn où an et bn sont des entiers. que pour tout a de G les applications x 7→ ax et x 7→ xa sont surjectives. Montrer
4) Montrer que 2 n’est pas rationnel. que (G, ∗) est un groupe.
5) En déduire une méthode pour prouver que la racine d’un entier n’est pas un Ex 17: MINES 98
rationnel. Soient p et q deux nombres premiers impairs. On suppose que q divise 2p − 1.
Ex 3: CCP 97 Montrer que q est congru à 1 modulo 2p.
Soit G un groupe fini de cardinal pair. Soit E l’ensemble des éléments de G égaux Ex 18: CENTRALE 98
à leur inverse. Que dire de la parité du cardinal de E ? Factoriser (X − 1)n − (X + 1)n .
Ex 4: ENSAI 97 Ex 19: POLYTECHNIQUE 98
Trouver tous les automorphismes du corps R. 1) Soit p un nombre p
 ∗ premier. Montrer que pour tout entier relatif q on a q = q [p].
Ex 5: X 97 P 2) Soit G = pZ Z
, et x un élément de G d’ordre maximal.
n
Soit P (X) = i=0 an−i X i , un polynôme de K[X]. 2 p−1
1) Soit c un élément de K. On effectue la division euclidienne de P par X − c ; on Posons E = {1, x, x , . . . , x }. Montrer que E = G.
obtient : Ex 20: Mines-Ponts 99
Montrer que les ensembles suivants sont infinis :
P (X) = (X − c)Q(X) + r, où Q(X) = b0 X n−1 + · · · + bn−1 .
{n; 5|2n − 3}, {n; 13|2n − 3}
Calculer les bi et r en fonction des ai , en déduire une méthode rapide pour calculer
P (c). et qu’en est-il de {n; 5 ∗ 13|2n − 3} ?
On suppose désormais que P appartient à Z[X].
2) Trouver une condition nécessaire pour que α, appartenant à Z, soit racine de Ex 21: Météo 99 Z Z
P . On se place dans cette hypothèse. 1) Quels sont les éléments inversibles de 6Z ? Structure de 6Z ?
3) On a donc P (X) = (X − α)Q(X). Montrer que Q appartient à Z[X]. 2) Montrer que si p et p + 2 sont premiers (p ≥ 5) alors p est congru à −1 modulo
4) On cherche un algorithme permettant de trouver rapidement les racines entières 6.
de P (c’est un problème fréquent dans les algorithmes de codage-décodage, lecteurs Ex 22: Météo 99
P (x)
laser. . .) Montrer que si α appartient à Z, alors pour tout x de Z, appartient Montrer que l’ensemble des nombres premiers est infini.
α−x
P (1) Ex 23: LYON 99
à Z. En particulier si 1 n’est pas racine appartient à Z. 1) Montrer que SL2 ( 2nZZ ), où n ∈ N∗ , est un groupe fini.
α−1
Application :rechercher les racines entières éventuelles de X 3 − 2X 2 − X + 6. 2) Montrer que tout élément de ce groupe est d’ordre inférieur ou égal à 3 ∗ 2n−1 .
Ex 6: MINES 97 Ex 24: X 99
1 3 2n−1
Z Calculer le pgcd des entiers C2n , C2n , ..., C2n .
Résoudre dans l’équation
41Z Ex 25: Mines-Ponts 99
4n+3
3 2
x − 21x + 29x − 9 = 0. Montrer que, pour tout entier n, 17 divise (33 + 10).
Ex 26: Mines 99
Ex 7: ENSAE 97 Montrer que : {n; p|n ∗ 2n + 1}, p premier, est infini (ne fonctionne pas pour p = 2).
Résoudre dans Z3 l’équation 2x2 + 5y 2 = 3z 2 .
Ex 27: Ulm 00
Ex 8: ENS PARIS 97 Soit n > 2 un entier, et p un diviseur premier impair de n. On considère l’en-
Soient a et b deux entiers strictement positifs, estimer le nombre maximal de pas semble {t1 , ..., tk } des entiers de {1, ..., n} premiers avec n. Montrer que p divise le
dans l’algorithme de recherche du p.g.c.d de a et b, en fonction de min(a, b). numérateur de la fraction :
1 1
Ex 9: ENS PARIS 97 + ... + .
Montrer qu’il n’existe pas de fonction f , de N vers N, telle que f (f (x)) = x + 1997, t 1 t k
pour tout x. (Indication après 20 min. de recherche : on pourra, pour commencer, étudier le
Ex 10: Centrale 97 cas plus simple n = p, et montrer en justifiant très soigneusement que le problème
Z
n
Soit G un groupe de cardinal p où p est un nombre premier et n un entier non revient à montrer que la somme des inverses des ti vaut 0 dans pZ ).
nul. Montrer que le centre de G n’est pas réduit à l’élément neutre. Ex 28: TPE 00
Ex 11: Mines 97 Résoudre dans R, si n ≥ 2.
Z n−1
X cos kx
3
Résoudre x ≡ 1 dans . = 0.
19Z (cos x)k
Ex 12: ENS LYON 97 k=0

Soit M une matrice symétrique de Mn (Z). Soient t ∈ Z et p un nombre premier.


Ex 29: TPE 00
Notons 
Z
n Soit p un nombre premier. Montrer que pour tout entier a : ap ≡ a [p]. En déduire
t α
Aα = {X ∈ ; XM X = t mod(p )}. qu’il existe une infinité de nombre premiers de la forme 4n + 1.
pα Z
On suppose que p ne divise pas 2t. Montrer que Ex 30: TPE 00
Méthode pour résoudre une équation de Bézout (exemple : 47u + 111v = 1).
(n−1)(α−1)
|Aα | = p |A1 |. Ex 31: TPE 00
n−1
X cos kx
Ex 13: Mines 97 Déterminer les solutions réelles de =0
(cos x)k
Montrer que si n et p sont des entiers non nuls, p premier : k=0
Ex 32: TPE 00
p−1  n
X lπ nlπ Soit cn = card{(a, b) ∈ N 2 , 2aP+ 3b = n} où a, b et n sont des entiers naturels.
2 cos cos On considère la série entière cn xn .
p p
l=0
Calculer sa valeur, son rayonP de convergence. En déduire la valeur de cn .
Indication : Considérer ( x2n )( x3n )
P
est un entier multiple de p.
Ex 14: MINES 98 Ex 33: X 01
Z Z
Déterminer le nombre d’éléments inversibles de 78Z . Nombre de matrices inversibles dans Mn ( pZ ).
6 CHAPITRE 1. ARITHMÉTIQUE, STRUCTURES

Ex 34: CCP 01 Ex 46: Centrale-Supélec 03


Soit G un groupe fini noté multiplicativement dans lequel tout élément x vérifie Nombre de permutations d’ordre 12 dans S7 ?
x2 = e. Ex 47: X 03
1) Montrer que G est commutatif. Soit
2) Montrer que le cardinal de G est de la forme 2k . n 
Y 1

rn = 1−
Ex 35: TPE 01 pk
k=1
On définit sur R2 une loi de composition par
où (p1 , . . . , pn , . . .) est la suite des nombres premiers.
(x, y) ∗ (x0 , y 0 ) = (xx0 , xy 0 + x0 y). Montrer que la suite (rn )n∈N tend vers 0.
Ex 48: ENS Paris-Lyon-Cachan 03
1) Etudier les différentes propriétés de cette loi.
Montrer que (Z, +) et (Z2 , +) ne sont pas isomorphes.
2) On définit pour tout couple (a, b) de R2 la fonction
Ex 49: Mines-Ponts 03
f : R2 → R2 Sn est le groupe des bijections de [1, n]. Déterminer les extrema de
(x, y) 7→ (a, b) ∗ (x, y)
n
X
Condition sur (a, b) pour que f soit injective, surjective ou bijective. σ 7→ kσ(k).
3) Soit A = Z × Z la partie de R2 . Condition sur (a, b) pour que f (A) = A. k=1

Ex 36: X 01 Ex 50: Centrale-Supélec 03


Soit E un espace vectoriel de dimension n sur un corps fini de cardinal q. On 1) a ∈ Z, p premier, p ne divise pas a. Montrer que ap−1 = 1 [p]. On veut montrer
note SL(E) l’ensemble des endomorphismes de E de déterminant 1. Examiner les qu’il existe une infinité d’entiers non premiers p tels que ap−1 = 1 [p] On fixe a
propriétés de finitude de SL(E), pour arriver finalement au calcul du cardinal de
entier supérieur ou égal à 2 et p premier tel que p ne divise pas a(a2 − 1). Soit
SL(E). 2p
−1
np = aa2 −1 .
Ex 37: X 01 2) Vérifier que np = 1 [2p] puis montrer que anp −1 = 1 [np ]
Soit E un espace de dimension finie. Soit G un sous-groupe finie de GL(E). Pour 3) Démontrer que np n’est pas premier et conclure.
f dans L(E) on pose
1 X Ex 51: Mines-Ponts 03
f˜ = gf g −1 . Calculer
Card G
g∈G C22n + C62n + C10
2n + · · ·

1) f˜ est-elle bien définie ? Ex 52: Centrale-Supélec 03


2) Montrer que Soit G un sous-groupe fini de O(E), E espace vectoriel euclidien. On note G+ =
f = f˜ ⇔ ∀g ∈ G gf = f g. G ∩ O+ (E). Montrer que G = G+ ou Card G = 2 Card G+ .
3) Enoncé et justification du théorème de Cayley. Ex 53: Mines-Ponts 03
4) Montrer que tout sous-espace de E stable par tout élément de G admet un Soient (a, b, c) trois réels strictement positifs tels que
supplémentaire stable par tout élément de G.
1 1 1
Ex 38: ENS Paris 01 abc = 1 et a + b + c > + + .
1) Etudier la suite de terme général ( 3 + i 4 )n . a b c
5 5
2) Pourquoi la suite est-elle apériodique si arctan( 43 ) 6∈ πQ ? Peut-on avoir a > b > 1 > c ?
3) Pourquoi arctan( 43 ) 6∈ πQ ? Ex 54: X 04
Indication : (Donnée après quelque temps) s’intéresser à Q[i]. On pose le coefficient multinomial
Indication : (Eclaircissement donné après un peu plus que quelque temps) si z n = 1
 
que dire de Q[z] ? Remarque : les indications ne constiuent pas un passage obligé. m m!
= .
Ex 39: Centrale-Supelec 01 n 1 · · · n d n 1 . . nd !
! .
n est un entier impair plus grand que 3. Montrer que le groupe An (groupe alterné)
Montrer que :
est engendré par n−1
2 3-cycles. Reamrque : sujet complètement en dehors de l’esprit
du programme. X  
m
m
(x1 + · · · + xd ) = xn1 1 . . . xnd d .
Ex 40: TPE 01 P n1 · · · nd
nk =m
Soit I un idéal de l’anneau commutatif A. Montrer que
Ex 55: E.N.S. Paris 04
{x ∈ A; ∃n ∈ N∗ xn ∈ I}
1) Un groupe G est dit divisible si et seulement si
est aussi un idéal.
∀x ∈ G ∀n ∈ N∗ ∃y ∈ G n.y = x
Ex 41: TPE 02
Z
Déterminer les sous-groupes de nZ .
Soit N

Ex 42: Mines-Ponts 02 Up = {z ∈ C; ∃N > 0 z p = 1}.


Soit p un nombre premier, p ≥ 3 Montrer que Up est divisible.
  2) Soit M un groupe tel que
1 a b
Z
G = { 0 1 c  ; (a, b, c) ∈ ( )3 }. ∀x ∈ M ∃n ∈ N∗ n.x = 0.
pZ
0 0 1
Notons
1) Monter que G est un groupe. Mp = {x ∈ M ; ∃m ∈ N∗ pm .x = 0.
2) Quel est le cardinal de G ? Q
3) Ordre de chaque élément de G ? Montrer que M est isomorphe à un certain sous-groupe de p∈P Mp .
Ex 56: T.P.E. 04
Ex 43: Mines-Ponts 02
(Exercice incomplet, il manquerait trois questions) Soit A un anneau dans lequel
On pose n x3 = x pour tout x.
Fn = 22 + 1.
1) Montrer que 6x = x + x + x + x + x + x = 0 pour tout x de A.
Montrer que si m et n sont distincts Fn et Fm sont premiers entre eux. 2) Soit A1 = {x; 2x = x} et A2 = {x; 3x = x}. Montrer que A1 et A2 sont des
Ex 44: Centrale-Supélec 03 anneaux et que A = A1 + A2 . Que dire de xy si x est dans A1 et y dans A2 (ou
Soit G un groupe d’ordre n et p un nombre premier divisant n. Soit E = {(x1 , . . . , xp ) ∈ réciproquement) ?
p p
G ; x1 · · · xp = e. Définissons sur G la relation 3) Montrer que pour tout x de A1 x2 = x. En déduire que A1 est commutatif.
4) Montrer que A2 est commutatif. Que dire de A ?
(x1 , . . . , xp )R(y1 , . . . , yp ) ⇔ ∃k ∈ [1, p] (x1 , . . . , xp ) = (yk , . . . , yp , y1 , . . . , yk−1 ). Ex 57: Mines-Ponts 04
Soit n un entier non nul, Nn le nombre de chiffres de n et Sn la somme de ses
1) Montrer que R est une relation d’équivalence sur Gp .
chiffres. Encadrer Sn et Nn à l’aide de ln n.
2) Montrer que le cardinal d’une classe d’équivalence est 1 ou p.
3) Soit r le nombre de classes d’équivalence de cardinal 1 et s le nombre de classes Ex 58: E.N.S. Paris-Lyon-Cachan 04
d’équivalence de cardinal p. Montrer Déterminer les parties P de Z2 telles que
– P ∩ (−P ) = {0} ;
r + ps = np−1 . – P ∪ (−P ) = Z2 ;
– P + P ⊂ P.
4) Montrer que le nombre de solutions dans le groupe G de l’équation xp = e est
divisible par p. Donner un exemple de groupe G pour lequel ce nombre de solutions Ex 59: Mines-Ponts 04
n’est pas égal à p. Soit G un groupe fini, A et B deux parties de G telles que Card G < Card A +
Card B. Montrer que
Ex 45: Centrale-Supelec 03
Soit n = 1010101 · · · 01 (écriture décimale) On appelle p le nombre de 0 de n en G = AB = {g ∈ G; ∃(a, b) ∈ A × B g = ab}.
écriture décimale. Pour quelles valeurs de p n est-il premier ?
7

Ex 60: Centrale-Supélec 04 Ex 74: Mines-Ponts 05


Soit n un entier au moins égal à n. On considère la propriété Déterminer les couples d’entiers naturels distincts (x, y) tels que xy = y x . Peut-on
trouver des solutions non entières.
(P) ∀a ∈ N an ≡ a mod n.
Ex 75: Centrale-Supélec 05
1) Montrer que si n est premier P est vérifiée. Déterminer le dernier chiffre de 20042005 .
2) On suppose n = p1 · · · pr avec pi < pi+1 pour tout i et pi − 1|n − 1 pour tout i. Ex 76: X 05
Montrer que P reste vraie. 1) Calculer
3) Appliquer à 561. π 3π 11π
4) Montrer que si n est divisible par le carré d’un nombre premier alors P n’est cos + cos + · · · + cos .
13 13 13
pas vérifiée.
5) En déduire que les nombres vérifiants P sont ceux décrits à la question 2. 2) Calculer
n−1
Ex 61: Centrale-Supélec 04
X (2k + 1)π
cos .
Quel est le dernier chiffre de 20042004 ? (2n + 1)
k=0

Ex 62: C.C.P. 04
Z
1) Quels sont les éléments inversibles de nZ ? Ex 77: Centrale-Supélec 05
Z Soit σ1 et σ2 deux permutations de [1, n] et S1 et S2 leurs supports. On suppose
2) Montrer que pZ est un corps si et seulement si p est un nombre premier.
que σ1 et σ2 commutent et que S1 et S2 ne sont pas disjoints.
Ex 63: X 04 1) Montrer que S1 = S2 .
Z
Soit p un nombre premier impair. Déterminer le nombre de carrés dans pZ . 2) Montrer que le sous-groupe engendré par σ1 est le même que celui engendré par
Ex 64: Centrale-Supélec 04 σ2 .
Dans Sn (bijections de [1, n]), soit t = (1, 2) et c = (1, 2, . . . , n). Ex 78: T.P.E. 05
1) Calculer ck puis ck tc−k . Z 2
Résoudre dans ( 36Z ) :
2) En déduire que {c, t} engendre Sn . 
5x − y = 11
Ex 65: E.N.S.-Lyon 04 3x + 5y = 1
Soit A une R-algèbre unitaire de dimension finie.
1) Démontrer que ∀x ∈ A, ∃a, b ∈ R, x2 − ax + b = 0. Ex 79: Centrale-Supélec 05
2) Soit x ∈ A tel que x2 ∈ R+ , montrer que x ∈ R. Montrer que pour tout (x, y, z, t, u) dans N5 :
3) Soit I = {x ∈ A/x2 ∈ R− }. Démontrer que ∀x ∈ A, ∃!t ∈ R, (x − t) ∈ I.
4) Si x, y ∈ I, α, β ∈ R sont tels que αx + βy ∈ R montrer que αx + βy = 0. x2 + y 2 + z 2 6= (8t + 7)4u .
Ex 66: X. 04
Indication : Etudier d’abord le cas u = 0.
Soit E une algèbre commutative et unitaire et I un idéal. I est maximal si et
seulement si ∀J idéal tel que I ⊂ J, I 6= J alors J = E Ex 80: X 05
1) Démontrer que I est maximal si et seulement si ∀e0 ∈ E\I, I + e0 E = E. On note √ √
2) Un idéal I est principal si et seulement si ∀e1 , e2 ∈ E × I, e1 e2 ∈ E\I. Relations an = (1 + 2)n + (1 − 2)n .
d’implications entre maximal et principal ?
3) On considère E = C ∞ (R, R) et {I = f ∈ E/f (0) = 0}. I idéal ? I maximal ? 1) Montrer que pour tout entier n an est dans Z.
4) J = {f ∈ E, ∀k, f (k) (0) = 0}. J idéal ? J maximal ? J principal ? 2) Montrer que (an )n∈N vérifie une récurrence linéaire.
1
5) On définit f : f (0) = 0 et ∀x ∈ R, f (x) = e− x2 . f appartient-elle à J ? 3) Montrer que dan e = n mod 2.

Ex 67: E.N.S. Paris-Lyon-Cachan 04 Ex 81: Mines-Ponts 05


Considérons Donner un exemple de groupe commutatif non cyclique, d’ordre 9.
1
f : λ 7→ . Ex 82: Centrale-Supélec 05
λ − E(λ)
Montrer qu’un groupe infini possède un nombre infini de sous-groupes.
1) Trouver les λ dont toutes les itérées par f existent.
Ex 83: Centrale-Supélec 05
2) Soit λ un quadratique irrationel. Montrer que
Soit n un entier non nul et A un anneau commutatif. On définit

a+ D
λ= , Sn (A) = {x ∈ A, ∃(x1 , . . . , xn ) ∈ An x = x21 + · · · + x2n }.
c
√ 1) Montrer que S2 (A) est stable par multiplication.
où a, c, D sont des entiers tels que D soit pas entier et c divise D − a2 .
2) Montrer 15 n’appartient pas à S3 (Z). En déduire que S3 (Z) n’est pas stable
3) Montrer que si λ est un quadratique irrationnel, f (λ) est de la même forme (et
pour la multiplication.
avec le même D).
4) Ceci permet de définir (an ) et (cn ) par récurrence. Montrer que 3) Soient (a, b, c, d) dans Z4 tel que
√ √ √ a2 + b2 + c2 + d2 = 0 mod 8.
|an | ≤ D ⇒ (|an+1 | ≤ D et |cn+1 | ≤ 2 D).
√ Montrer que a, b, c et d sont tous pairs. En déduire que si n ≡ −1 modulo 8 alors
5) Pourquoi a-t-on que si |an | ≤ D à partir d’un certain rang, alors la suite est
n n’appartient pas à S3 (Z). Montrer que n n’appartient pas non plus à S3 (Q).
périodique ?
Ex 68: Centrale-Supélec 05 Ex 84: Mines-Ponts 05
√ L’entier
1) Montrer que √2 est irrationnel.
2) Montrer que 3 est irrationnel. 10000000000001
3) (Question non transmise par le candidat,√que j’ajoute
√ pour donner une justifi- est-il premier ?
cation à la question précédente) Que dire de 2 + 3 ?
Ex 85: Centrale-Supélec 05
Ex 69: T.P.E. 05
Z 1) Soit G un groupe multiplicatif tel que g 2 = e pour tout élément g de G (e est
Déterminer les sous-groupes additifs de nZ .
l’élément neutre). Montrer que G est commutatif.
Ex 70: Centrale-Supélec 05 2) Soit G un sous-groupe de GLn (C) tel que A2 = In pour tout élément A de G.
On dispose de 2n + 1 cailloux de masses (m1 , . . . , m2n+1 ). On suppose que quelque Montrer qu’il existe une matrice P inversible telle que P −1 AP soit diagonale pour
soit le caillou qu’on enlève on peut faire avec les autres deux tas de n cailloux de tout élément A de G.
même masse. Montrer que tous les cailloux ont la même masse. 3) Quel est l’ordre maximal d’un tel groupe ?
Ex 71: Mines-Ponts 05 4) En déduire que si n 6= m alors GLn (C) et GLm (C) ne sont pas isomorphes.
Soit p un nombre premier, différent de 2 et 5. Montrer que p divise un des nombres Ex 86: Centrale-Supélec 05
1, 11, 111, 1 · · · 1. Soit E = {(m, n) ∈ N2 , 3m − 2n = 1}.
Ex 72: I.N.T. 05 1) Si (m, n) appartient à E et si m ≥ 3 montrer que n est pair.
Soit P un polynôme de C[X] de degré n et Q un polynôme de C[X] de degré m, 2) En déduire E.
non constants.
Ex 87: I.N.T. 05
1) Montrer que P et Q ont une racine commune si et seulement si la famille
1) Structure de GLn (R) ?
(P, XP, . . . , X m−1
P, Q, XQ, . . . , X n−1
Q) Soit H un sous-groupe de GLn (R) tel que tout élément A de H vérifie A2 = In .
2) Montrer que H est commutatif.
est liée. 3) Montrer que tout élément de H est diagonalisable.
2) Montrer que cette condition équivaut à la nullité d’un déterminant que l’on 4) On admet que tous les éléments de H sont codiagonalisables. Montrer que H
explicitera. est fini de cardinal inférieur ou égal à 2n .
2
3) Calculer ce déterminant si P = aX + bX + c et Q = P . 0 5) Existe-t-il un tel Hde cardinal 2n ?
Ex 73: Mines-Ponts 05 Ex 88: T.P.E. 05
Montrer que si a est entier et si an + 1 est premier alors n = 2p . Calcul de (5n + 6n ) ∧ (5n+1 + 6n+1 )
8 CHAPITRE 1. ARITHMÉTIQUE, STRUCTURES

Ex 89: ENS Paris 06


Soit (G, ×) un groupe.
Soit H un sous-groupe de G.
On pose E = {aH, a ∈ G}.
On suppose E de cardinal fini p et on définit la proposition :

/ H ⇒ a2 , a3 , ..., ap−1 ∈
(∗) : ∀a ∈ G, a ∈ /H

1. Montrez que : ∗ ⇒ (H est distingué dans G)


2. A-t-on : (H est distingué dans G) ⇒ ∗ ?
3. On suppose p premier,
– munissez E d’une loi ∗ vérifiant : aH ∗ bH = (a × b)H
– montrez que (H est distingué dans G) ⇒ ∗
Ex 90: X 06
1) Connaissez vous des triangles rectangles dont les côtés ont des longueurs entières ?
2) Pouvez-vous déterminer tous ces triangles ?
3) Pouvez-vous me trouver le plus petit triangle à côtés entiers avec un angle de
120◦ ?
Ex 91: E.N.S. Paris 06
Soit G un groupe dont la loi est notée multiplicativement. Soit D =< {xyx−1 y −1 ; (x, y) ∈
G2 } > et C =< {x2 ; x ∈ G} >.
1) Montrer que D ⊂ C.
2) On suppose maintenant G =< {x; x ∈ G, x = x−1 } >. Montrer C = D.
Ex 92: E.N.S. Paris-Lyon-Cachan 06 Q
On choisit n dans N, n ≥ 2. Comment maximiser N = i=1 xi avec la contrainte
n = x1 + · · · + xk (k non fixé).
Ex 93: Centrale-Supélec 06
Trouver les fonctions f définies sur N∗ à valeurs dans N∗ telles que f (x)f (y) = y x .
Ex 94: T.P.E. 06
Soit (A, +, ×) un anneau tel que ∀x ∈ A x3 = x. Montrer que pour tout x de A
6.x = 0 (n.x représentant l’itéré n-ième pour l’addition).
Ex 95: Centrale-Supélec 06
1) Soit G un groupe multiplicatif (non nécessairement commutatif) fini de cardinal
n. Soit H un sous-groupe de G de cardinal p. On note aH = {ah; h ∈ H}. Montrer
que pour tout couple (a, b) de G2 , aH et bH sont disjoints ou égaux.
2) Montrer que p divise n (note1 ).
3) On suppose n = pq, p et q premiers et p < q. Montrer que G possède au plus
un sous-groupe d’ordre p (on pourra supposer l’inverse).
4) Soit G un groupe d’ordre 9. Montrer qu’il possède un sous-groupe d’ordre 3.
Montrer qu’alors il y en a un ou quatre distincts.
Ex 96: E.N.S. Paris-Lyon-Cachan 06
Soit (x1 , . . . , x5 ) dans R5 . On note S la collection des xi + xj , i 6= j (on compte les
répétitions).
1) Quel est le cardinal de S ?
2) Connaissant S, retrouver les xi .
Ex 97: Mines-Ponts 06
Soit E = R∗ × R. On définit sur E la loi ∗ par

y0
(x, y) ∗ (x0 , y 0 ) = (xx0 , + x0 y).
x
1) Montrer que (E, ∗) est un groupe.
2) Pour f : R∗ → R, on appelle Gf le graphe de f :

Gf = {(x, f (x)); x ∈ R∗ }

Déterminer l’ensemble des fonctions dont le graphe est un sous-groupe de (E, ∗).
3) Soit f une fonction non nulle vérifiant la condition précédente. Soit (x, x0 ) dans
R∗2 , soient M , M 0 et I les points du graphe de f d’abscisses x, x0 et 1. Déterminer
les points d’intersection de la droite parallèle à M M 0 passant par I avec le graphe
de f . Interprétation.
Ex 98: T.P.E 06
Soit I un idéal (bilatère) de Mn (K).
1) Montrer que si A est dans I toute matrice ayant même rang que A est dans I.
2) Montrer que I contient toutes les matrices de rang 1, s’il contient une matrice
non nulle.
3) Déterminer tous les idéaux de Mn (K).
Ex 99: Centrale-Supélec 06
1) E(x) désignant la partie entière du réel x, établir :

∀(x, y) ∈ R2 E(x) + E(y) + E(x + y) ≤ E(2x) + E(2y).

2) Si α est un entier non nul on définit fα : x 7→ E( αx ).


a) Prouver que fα ◦ E = fα .
b) Prouver que fα ◦ fβ = fαβ .
c) Si p est un nombre premier et m un entier non nul, on note vp (m) le plus grand
entier k tel que pk divise m. Montrer que :
X
vp (n!) = fpk (n).
k∈N∗

3) Prouver :
(2m)!(2n)!
∀(m, n) ∈ N2 ∈ N∗ .
m!n!(m + n)!

1 C’est le théorème de Lagrange


Chapitre 2

Algèbre linéaire, polynômes

Ex 100: CENTRALE 97 Ex 110: CENTRALE 97


Soit P un polynôme de degré au plus n − 1 et r ∈]0, +∞[ tels que On considère la matrice à coefficients réels :
∀k ∈ [1, n] P (k) = rk . 
a −b −c −d

b a d −c 
1) Exprimer P en fonction de r et des Lk , avec A= .
c −d a b
n
Y X −i d c −b a
Lk = .
k−i
i=1,i6=k 1) Calculer AtA et le déterminant de A.
2) Calculer P (n + 1). 2) A est-elle diagonalisable dans M4 (R) ? Si oui, donner une base de diagonalisa-
tion.
Ex 101: CENTRALE 97
3) Même question que précédemment mais dans M4 (C).
Soit P ∈ R[X] irréductible. Soit u ∈ L(E), E de dimension finie tel que P (u) = 0.
Déterminer la dimension de Vect{uk (x), k ∈ N}. Ex 111: CENTRALE 97
Ex 102: CCP 97 1) Soit M dans Mn (Z). Montrer qu’il existe N appartenant à Mn (Z) telle que
f et g sont deux endomorphismes qui commutent, E est un C-espace vectoriel (non M N = In si et seulement si det M = ±1.
réduit à {0}). On suppose n = 2, on considère l’ensemble des matrices M de M2 (Z) telles qu’il
1) Montrer que tout sous espace propre de f est stable par g. existe un entier p pour lequel M p = −I2 .
2) Prouver que f et g ont un vecteur propre commun. 2) Donner des exemples de telles matrices.
Ex 103: CENTRALE 97 3) Montrer que M est diagonalisable sur C et qu’il existe une infinité de telles
Soit (α1 , . . . , αn ) et (β1 , . . . , βn ) des réels deux à deux distincts. Soit γ différent des matrices.
αi . 4) Une telle matrice M vérifie M 12 = I2 .
1) Résoudre le système linéaire suivant, où (x1 , . . . , xn ) sont les inconnues :
Ex 112: CENTRALE 97
x1 xn 1
1≤i≤n + ··· + = . Soit M une matrice de M2 (R) telle que det M = 1 et | tr M | = 2. Montrer qu’il
αi − β1 αi − βn αi − γ existe une matrice U dans GL2 (R), de déterminant 1 et telle que U M U −1 soit une
2) Même question, en utilisant la fraction rationnelle : des quatre matrices

x1 xn 1
       
F (X) = + ··· + − . 1 0 1 −1 −1 1 −1 0
ou ou ou .
X − β1 X − βn X −γ 0 1 0 1 0 −1 0 −1

Ex 104: TPE 97
Soient A et B deux matrices de Mn (C). Montrer que les conditions suivantes sont Ex 113: CENTRALE 97
équivalentes : Soit u un élément de L(E) (dim E = n), nilpotent. On suppose qu’il existe un r dans
[1, n − 1] tel que dim ker ur = r, montrer que pour tout p de [0, n] dim ker up = p.
– AM + B et AM ont même polynôme caractéristique, pour toute matrice M ;
– BA = 0 et B est nilpotente. Ex 114: ENSAI 97
Réduire la matrice
Ex 105: CENTRALE 97  
5 −7 3
E est un C-espace vectoriel de dimension n, u un endomorphisme de E. On suppose 0 1 0.
qu’il existe x tel que (x, u(x), . . . , un−1 (x)) soit libre.
4 −5 2
1) Montrer que E est le seul sous-espace vectoriel stable par u et contenant x.
Enoncer et démontrer une réciproque.
2) Soit v un autre endomorphisme, montrer que u ◦ v = v ◦ u si et seulement si v Ex 115: X 97
appartient à Vect{Id, . . . , un−1 }. m
X n
X
3) Que dire dans le cas où notre hypothèse n’est plus vérifiée ? Soient f et g deux polynômes de K[X]. On note f = ai X i , g = bi X i .On
i=0 i=0
Ex 106: ENSAE 97 suppose am bn 6= 0.
Soit u un endomorphisme d’un espace vectoriel de dimension finie E, et dn = 1) Montrer que f et g ont un facteur commun non constant si et seulement si il
dim Ker un . Montrer que la suite (dn ) est croisssante, et de moins en moins crois- existe deux polynômes U et V de K[X] tels que :
sante ; c’est-à-dire :
dn+2 − dn+1 ≤ dn+1 − dn 
 deg U < n = deg g,
pour tout n. deg V < m = deg f, .
U f + V g = 0.

Ex 107: CCP 97
Si B = tCom(A), alors tout vecteur propre de A est vecteur propre de B (quel que
soit le rang de A). 2) Montrer que f et g ont un facteur commun non constant si et seulement si un
déterminant de taille m + n qu’on visualisera, fonction des ai et des bj est nul.
Ex 108: ENSAE 97
Soit E un espace vectoriel de dimension n, f un endomorphisme diagonalisable de Ex 116: MINES 97
E. Montrer qu’il existe un élément v de E tel que Résoudre l’équation
(v, f (v), . . . , f n−1 (v)) X + (tr X)A = B

soit libre si et seulement si f possède n valeurs propres distinctes. dans Mn (R).


Ex 109: CCP 97
Ex 117: MINES 97
Soit E un espace vectoriel de dimension 3, et f un endomorphisme de E tel que
Soit S l’espace vectoriel des suites complexes définies à partir du rang 1. Soit g
f 2 6= 0 et f 3 = 0.
l’application qui à un élément u de S associe l’élément g(u) = (u∗n ) avec
1) Montrer que :
n
{0} ⊂ Im f 2 = Ker f ⊂ Ker f 2 = Im f ⊂ E, 1X
u∗n = uk .
n
et que les inclusions sont strictes. k=1
2) Montrer qu’il existe une base de E dans laquelle la matrice de f est :
  1) Montrer que g est un automorphisme de S.
0 1 0 2) Déterminer le spectre de g.
0 0 1.
0 0 0 Ex 118: TPE 97
Si A et B sont deux matrices de Mn (R), que dire du rang de AB ?
10 CHAPITRE 2. ALGÈBRE LINÉAIRE, POLYNÔMES

Ex 119: CENTRALE 97 Ex 129: Mines 97


Soit An la matrice de Mn (R) définie par 1) Soit p un nombre premier et A une matrice de Mp−1 (C) telle que Ap+1 = A et
tr (A) = 0. Montrer que A est nulle.
1 0 ··· 0 1
 
2) Donner toutes les caractérisations connues des matrices nilpotentes.
 ... . . . . . . 0 0 Ex 130: Centrale 97
. .. 
An =  .. 1 . . . . . .
 
. . Soit
. 3
. ..  X
. 1 1 . 0

S = {M ∈ M3 (R); ∀(i, j) mi,j ≥ 0, ∀j mi,j = 1}.
1 ··· ··· ··· 1 i=1

1) Montrer que 1 est valeur propre de tout élément de S.


1) Montrer que
2) Si M ∈ S vérifie de plus mi,j > 0 pour tout (i, j) alors 1 est valeur propre
n n
Pn (x) = det(An − xIn ) = (−1) (x − 1) − x n−2

. simple de M .
3) Soit  
2) Montrer que Pn possède une unique racine strictement supérieure à 1, notée λn . 1 3 2
n 1
3) Montrer λn ∼ . B = 2 1 3.
2 ln n 6
3 2 1
Ex 120: MINES 97
Montrer que (B n ) possède une limite L.
Soit E un R-espace vectoriel de dimension finie. Soit u un endomorphisme de E
4) Préciser L.
tel que uk = IdE , k ≥ 2. Montrer que tout sous-espace F stable par u possède un
supplémentaire stable par u. Ex 131: Mines 97
Indication : Soit p un projecteur sur F , considérer Soit X et Y deux élements de Rn . On définit la matrice M de Mn (R) par M = (mi,j )
où mi,j = xi yj si i 6= j et mi,i = 1 + xi yi . A quelle condition M est-elle inversible ?
k−1
X Ex 132: Centrale 97
uk−j ◦ p ◦ uj .
Soit A une matrice de Mn (R) de rang 2.
j=0
1) Montrer que
1
Ex 121: X 97 A3 = tr (A)A2 + (tr (A2 ) − (tr (A))2 )A.
Soient (A1 , . . . , An ) n matrices de Mn (R), nilpotentes et commutant deux à deux. 2
Prouver que le produit 2) Condition pour que A + In soit inversible. Dans ce cas calculer son inverse en
A1 · · · An fonction de A.
est nul. Ex 133: Mines 97
Démontrer que les racines de 4X 3 + 3X 2 + 2X + 1 sont de module strictement
Ex 122: CENTRALE 97
inférieur à 1.
Considérons la matrice
Ex 134: CCP 97
0 0. an
 
Soit A une matrice de M3 (C). On suppose que M possède deux valeurs propres λ1
(0) .. 0  et λ2 , de multiplicités respectives 1 et 2 et que les deux sous-espaces propres sont
 .
A=
 .. .

de dimension 1.
.
0 .. (0) 1) Soit B = A − λ2 I3 . Calculer dim Ker B 2 .
 
a1 0 0 2) Montrer qu’il existe P ∈ Gl3 (C) telle que
1) Donner une condition nécessaire et suffisante pour que A soit diagonalisable si
 
λ1 0 0
le corps de base est R. A = P  0 λ2 1  P −1 .
2) Même question si on suppose maintenant que le corps de base est C. 0 0 λ2
Ex 123: X 97
Soit E l’ensemble des suites réelles, nulles à partir d’un certain rang. Soit ep = Ex 135: Mines 97
(δn,p )n∈N , soit A, linéaire, telle que A(ei ) = ei+1 , pour tout i. On définit ϕ de L(E) Soit P un élément de GLn (K), on considère
vers lui-même par φP : Mn (C) → Mn (C)
ϕ : x 7→ x ◦ A − A ◦ x. M 7→ P M P −1
1) Montrer que ϕ est linéaire.
1) Montrer que φP est linéaire.
2) Cette application est-elle injective ? Déterminer son noyau.
2) Calculer det φP et tr φP .
3) Montrer que tout sous-espace propre de ϕ est de dimension infinie.
Ex 136: Centrale 97
Ex 124: MINES 97 1) Que dire d’un polynôme de degré au plus n qui prend la même valeur en n + 1
n
points ?
X
Soit P ∈ C[X], P = ak X k . Montrer que
k=0 2) Soit P = X 5 + 2X 2 − 2X + 1, A = X 3 + pX + q. Trouver les A qui ont trois
racines distinctes (x1 , x2 , x3 ) telles que P (x1 ) = P (x2 ) = P (x3 ).
max |ak | ≤ sup{|P (z)|; |z| = 1}. Ex 137: Centrale 97
0≤k≤n
On se donne la matrice
Ex 125: Centrale 97 
an

On donne1 . ..
.
   
1 0 0 1 0 0 A= ,
 
..
A =  −2 3 1  B = 0 1 1.
a1
4 −4 −1 0 0 1
à coefficients complexes (seule la deuxième diagonale peut contenir des coefficients
1) Montrer que A et B sont semblables.
non nuls).
2) Calculer
An 1) C.N.S. pour que A soit inversible.
lim . 2) A est-elle diagonalisable sur C ?
n→+∞ n
3) C.N.S. pour que (Ap ) converge. Quelle est alors sa limite ?
Ex 126: X 97 Ex 138: Mines 97
Soit (A1 , . . . , Ap ) des matrices distinctes de GLn (Z). On suppose que l’ensemble de Que dire de A2 si A est la matrice à coefficients réels
ces matrices est stable pour la multiplication. Montrer que
β ··· β α
 
p
 .. . . .
!
. β
X 
tr Ai ≡ 0 [p]. A= ,
i=1
.. .. 

β . .

α β ···β
Ex 127: Mines 97
Soit E un espace vectoriel de dimension finie, soit p un projecteur. Soit où α 6= β et β 6= 0 ?
Ex 139: Centrale 97
ϕ : L(E) → L(E)
1 Soit A une matrice de Mn (R) de rang r fixé. On considère
f 7→ 2 (f ◦ p + p ◦ f )
F = {B ∈ Mn (R); ABA = 0}.
1) Montrer que ϕ est diagonalisable.
2) Déterminer les dimensions des sous-espaces propres. 1) Montrer que F est un espace vectoriel et déterminer sa dimension.
Ex 128: ENS LYON 97 2) Déterminer F si  
Soit V un sous-espace de Mn (R) tel que tout élément de V soit de rang au plus p. a b a
Montrer que V est de dimension au plus np. A =  b a b .
a b a
1 Durant la préparation l’étudiant avait à sa disposition les logiciels Maple et Mathematica.
11

Ex 140: ENS LYON 97 Ex 150: CENTRALE 98


Soit K un corps commutatif. Soit, dans Mn (K), Soit S l’ensemble des matrices (ai,j ) de M3 (R) vérifiant

λ1 ∗ ∗ λ 1 0 3
   
X
A= 0 .. .. ∀i ∈ {1, 2, 3} ai,j = 1.
. ∗  et B =  0 . 1.
j=1
··· 0 λn ··· 0 λ
1) Montrer que 1 est valeur propre de toute matrice de S.
Condition nécessaire et suffisante pour que A soit semblable à Jλ ?
2) Montrer que 1 est valeur propre simple si, pour tout (i, j), ai,j > 0.
Ex 141: Mines 97 3) Soit  
V est un C-espace vectoriel de dimension finie. A est un sous-groupe fini de GL(V ). 1 2 3
1
F = {x ∈ V ; ∀α ∈ A α(x) = x}. Montrer que B= 2 2 2.
6
3 1 2
1 X
dim F = tr (α). Est-ce que la suite (B n ) possède une limite ?
Card(A)
α∈A
Ex 151: MINES 98
Ex 142: Centrale 97 On considère P et Q dans R[X], de degrés respectifs n et m.
1) Déterminer le rang de Com(A) en fonction de celui de A 1) Montrer que si la famille
2) Résoudre l’équation A = Com(A) dans Mn (R).
(P, XP, . . . , X m−1 P, Q, XQ, . . . , X n−1 Q)
Ex 143: CENTRALE 98
1) Soit φ une forme linéaire sur Mn (C). Montrer qu’il existe une et une seule est libre, alors P et Q sont premiers entre eux.
matrice A de Mn (C) vérifiant 2) Etablir la réciproque.
Ex 152: NAVALE 98
∀X ∈ Mn (C), φ(X) = tr (AX).
Soient A ∈ Mn (R) et  
2) Déterminer les éléments A de Mn (C) vérifiant : ∀X ∈ Mn (C), AX = XA. 0 2A
B= .
3) Démontrer l’équivalence des deux propositions : −A 3A
i) ∀(X, Y ) ∈ (Mn (C))2 , φ(XY ) = φ(Y X). Discutez la proposition suivante : A diagonalisable équivaut à B diagonalisable.
ii) ∀X ∈ Mn (C), ∀P ∈ GLn (C), φ(X) = φ(P −1 XP ).
Ex 153: CENTRALE 98
4) Déterminer les formes linéaires vérifiant i) et ii).
Soit A ∈ Mn (R). On cherche à résoudre X + tX = tr (X)A dans Mn (R).
Questions supplémentaires :
1) Résoudre l’équation pour les cas particuliers :
– Montrer que tr (AB) = tr (BA) même si les matrices ne sont pas carrées.  
1 2
– Démontrer que AB et BA ont le même polynôme caractéristique. a) n = 2 et B = .
4 6 
Ex 144: CCP 98 1 2
Soient A et B les deux matrices suivantes : b) n = 2 et B = .
2 1
    2) Résoudre l’équation dans le cas général.
3 2 4 a 1 0
3) Résoudre l’équation en considérant
A =  −1 3 −1  , B =  0 a 0 
−2 −1 −3 0 0 b
X 7→ X + tX − tr (X)A.
1) Donner une condition sur a et b pour que A et B soient semblables.
2) Déterminer An , n ∈ N. Ex 154: CCP 98
Réduire l’endomorphisme Φ de Mn (R), avec
Ex 145: IIE 98
Soit Φ(X) = X + tr (X)A.
φ : R[X] → R[X]
P 7→ (2X + 1)P − (X 2 − 1)P 0
Ex 155: CENTRALE 98
1) Montrer que φ est linéaire. (L’étudiant pouvait disposer de Maple ou de Mathematica.) Soit
2) Déterminer le degré de φ(P ) en fonction du degré de P .
 
3) φ est-elle surjective ? 1 2 3
4) Déterminer les valeurs propres de φ et les sous-espaces propres associés. M = 6 5 4 .
5) φ est-elle injective ? 7 8 9
Ex 146: Mines 98
1) Montrer qu’il existe A, B dans M3 (R) et α, β appartenant à R tels que :
Soit f une forme linéaire sur Mn (K). Montrez qu’il existe une unique matrice F de
Mn (K) tq f (X) = tr (F X). ∀n ≥ 0 M n = αn A + β n B.
Ex 147: MINES 98
Résoudre X n = A dans M3 (R) ou M3 (C) avec : 2) Montrer que α et β sont irrationnels, de même que αn et β n , n > 0.
3) Montrer que pour n plus grand ou égal à 5, tr (M n ) est divisible par 3dn/2e .
 
1 1 0 Ex 156: CENTRALE 98
A = 0 1 0. La matrice
0 0 2
 
0 sin α sin 2α
M (α) =  sin α 0 sin 2α 
Ex 148: CENTRALE 98 sin 2α sin α 0
Soit  n est-elle diagonalisable ?
1 1 
S1 = 1, X + , . . . , X + ,
X X Ex 157: MINES 98
Soit M ∈ Mn (R) vérifiant M 2 = −In . Montrer qu’il existe p dans N tel que M soit
et
1 1  semblable à
S2 = 1, X + , . . . , X n + n .
 
0 −Ip
X X .
Ip 0
1) Montrer que S1 et S2 engendrent le même sous-espace vectoriel de C[X].
2) Montrer qu’il existe un unique polynôme Pn tel que Ex 158: MINES 98
Résoudre dans Mn (R) l’équation :
1 1
Pn (t + ) = tn + n . t
t t (Com(tComM )) = M.
Montrer que Pn est unitaire et de degré n.
3) Quelles sont les racines de Pn ? Ex 159: CENTRALE 98
4) Décomposer en éléments simples On considère l’équation tX + X = tr X.A avec A ∈ Mn (R).
1) Résoudre cette équation pour
1
Fn (X) = .  
Pn (X) 1 2
A= .
2 1
Ex 149: ENSAE 98
Soit A ∈ Mn (R). On pose 2) Résoudre cette équation dans le cas général.
  3) Retrouver le résultat de la question précédente en étudiant
A A
B=
0 A
f : X 7→ X + tX − (tr X) A.
A quelle condition sur A B est-elle diagonalisable ?
12 CHAPITRE 2. ALGÈBRE LINÉAIRE, POLYNÔMES

Ex 160: CENTRALE 98 Ex 169: MINES-PONTS 98


Soit f un endomorphisme de E , R-espace vectoriel de dimension 3 , tel que f 2 soit Soient E et F deux espaces vectoriels de dimension finie Soient f ∈L(E, F ) et
non nul et f 3 = 0. g∈L(F, E) tels que f ◦ g ◦ f = f et g ◦ f ◦ g = g.
1) Montrer qu’il existe e ∈ E tel que (e, f (e), f 2 (e)) soit une base de E. 1) Montrer que E = Ker f ⊕ Im g.
2) Trouver les endomorphismes de E commutant avec f . 2) Relation entre rg f , rg g, rg f ◦ g et rg g ◦ f .
Ex 161: CENTRALE 98 Ex 170: CENTRALE 98
Soient E et F deux espaces vectoriels de dimension quelconque. Soit u ∈ L(E, F ). Soient a, b, c ∈ R+ tels que a + b + c = 1. Soit
Montrer que i) équivaut à ii).  
i) Ker u est de dimension finie. a b c
ii) Il existe v dans L(F, E), il existe w dans L(E) vérifiant M =c a b.
b c a
v ◦ u = IdE + w
2iΠ

et Im w de dimension finie. 1) On note j = e 3 et λ = a+jb+j 2 c. Montrer que 1, λ, λ sont les valeurs propres
de M.
Ex 162: CENTRALE 98 2) Montrer |λ| < 1 sauf pour quelques points (a, b, c) particuliers.
1) Résoudre dans Mn (C) l’équation X 2 = A avec : 3) Montrer que (M n ) admet une limite qu’il faut calculer.
 
9 0 0 Ex 171: CENTRALE 98
A= 0 4 0. Calculer le déterminant
a b c d

−1 0 1
d a b c

2) Question supplémentaire, résoudre .
c d a b

b c d a

X 2 + X = A.
Ex 172: X 98
Ex 163: CENTRALE 98 On se donne le polynôme, de C[X], P = a0 X n +a1 X n−1 +· · ·+an , avec a0 6= 0. Soit
Résoudre   n
1 1 1
X
(λ1 , . . . , λn ) ses racines, distinctes ou non ; on pose Sp = λpi , pour 0 ≤ p ≤ n.
X2 =  1 1 0 i=1
1 0 0 Montrer que
dans Mn (R). Combien possède-t-elle de solutions dans M3 (C) ? a0 Sp + a1 Sp−1 + · · · + ap−1 S1 + pap = 0.
Ex 164: ENSEA 98 Ex 173: CENTRALE-SUPELEC 98
On se donne la matrice2 On se donne dans Mn (C) la matrice
1 1 1 2
 
0 · · · 0 an
 
 2 1 0 3 
M = .  .. . .
−1 −1 −1 −2  . .. .. 0 

A= . .
. .  .
0 1 2 1  0 .. .. . 
On lui associe l’endomorphisme f de R4 , à tM est associé f ∗ . a1 0 ··· 0
1) Donner une base de Ker f .
1) CNS pour que A soit inversible.
2) Trouver deux formes linéaires ax + by + cz + dt s’annulant pour tout vecteur de
2) A est-elle diagonalisable ?
Ker f .
 
a 3) (Ap ) converge-t-elle ? Si oui, vers quelle limite ?
b Ex 174: CENTRALE 98
3) Montrer que ces vecteurs   engendrent Im f ∗ .
c 1) Soit M dans Mn (Z). Montrer qu’il existe N appartenant à Mn (Z) telle que
d M N = In si et seulement si det M = ±1.
Ex 165: MINES 98 On suppose n = 2, on considère l’ensemble des matrices M de M2 (Z) telles qu’il
Soit E un espace vectoriel de dimension finie et u un endomorphisme de E. Soit existe un entier p pour lequel M p = −I2 .
Lu l’algèbre engendrée par u et Cu l’ensemble des endomorphismes qui commutent 2) Donner des exemples de telles matrices.
avec u. On suppose que u est diagonalisable. Déterminer les dimensions de Lu et 3) Montrer que M est diagonalisable sur C et qu’il existe une infinité de telles
Cu . matrices.
Ex 166: CENTRALE 98 4) Une telle matrice M vérifie M 12 = I2 .
Soit z ∈ C. On pose   Ex 175: MINES-PONTS 98
0 z z Soit N une matrice triangulaire supérieure nilpotente. Soit
M (z) =  1 0 z  .
··· 0
 
1 1 0 n 0
.. .
1) Discuter suivant les valeurs de z si M (z) est diagonalisable.  0 n2
 . .. 
Pn =  . . .

 .. .. ..
2) Montrer que (M (z))n possède une limite si |z| est suffisamment petit. . 0 
3) On pose     0 ··· 0 np
0 0 0 0 1 1
A =  1 0 0  et B =  0 0 1  . 1) Montrer que la suite (Pn N Pn−1 ) converge (vers la matrice nulle).
1 1 0 0 0 0 2) Soit
EA = {M ; ∃P ∈ GLp (C) P −1 M P = A}.
Calculer le nombre m(n, k) de mots formés à partir de l’alphabet {A, B} apparais-
sant dans le terme z k de M (z)n . Montrer que EA est fermé dans GLp (C) si et seulement si A est diagonalisable.
Ex 167: CCP 98 Ex 176: CENTRALE 98
On pose Soient A et B deux matrices de Mn (R) telles que AB − BA = A.
0 1 0 ··· 0
 
1) Montrer que A n’est pas inversible.
 ... . . . . . . . . . .. 
. 2) Calculer, pour tout k de N, Ak B − BAk .
. .. ..

A =  .. . . 0
 3) Montrer que A est nilpotente.
 .. 
Ex 177: MINES-PONTS 98

0 0 . 1

1 0 ··· ··· 0 1) Montrer qu’un polynôme unitaire de R[X] est scindé sur R si et seulement si,
pour tout z de C, |P (z)| ≥ | Im z|deg P .
et
p−1 2) Soit (un ) une suite d’endomorphismes d’un espace vectoriel réel, convergeant
1X k vers un endomorphisme u. Si les un sont diagonalisables, peut-on affirmer que u est
B= A .
p diagonalisable. Est-il trigonalisable ?
k=0
Montrer que B est inversible si et seulement si n et p sont premiers entre eux. Ex 178: MINES-PONTS 98
Ex 168: MINES 98 Montrer que tout hyperplan de Mn (R) intersecte GLn (R) (n ≥ 2).
Dans M4 (R), soit la matrice Ex 179: POLYTECHNIQUE 98

a b c d
 Examinateur jugé froid Soit
b 0 0 0 n−1
A= X
c 0 0 0 P (X) = X n − ak X k

d 0 0 0 k=0

1) Déterminer son polynôme caractéristique et ses valeurs propres. où les ak sont positifs et a0 de plus non nul.
2) Quels sont ses sous-espaces propres ? Quelle remarque peut-on faire ? 1) Montrer que P admet une unique racine strictement positive.
2 Ce n’est pas la matrice originale, oubliée, mais une matrice construite pour pouvoir néanmoins 2) Montrer que cette racine est supérieure à la somme des valeurs absolues des
répondre aux questions. autres racines.
13

Ex 180: CENTRALE 98 Ex 191: TPE 99


Soient α, β et γ les racines complexes du polynôme P = X 3 −aX 2 −bX −c. Calculer Soit
0 ···
 
11 0

(γ + β)2
.. .. .. .. 
β2 γ2
0
 . . . .
α2 2 2
(α + γ) γ A =  ... . . . . . . . . . .
 

α2 2

2 0
β (α + β) 
0 ··· 0

1 1
en fonction de a, b et c. 1 0 ··· 0 1
Ex 181: MINES-PONTS 98 1) Déterminer le rang de A.
La matrice 2) Si A est inversible, trouver son inverse.
0 0 1 0
 
Ex 192: Centrale 99
0 0 0 1
a b 0 0 1 1 1 1
   
b a 0 0 1 0 0 1
M =
1 0 0 1

est-elle diagonalisable dans M4 (C) ?
1 1 1 1
Ex 182: MINES-PONTS 98 1) Préciser les valeurs propres et les vecteurs propres de M .
Soit n un entier non nul, f une fonction continue sur [0, 1], à valeurs réelles, et 2) Montrer qu’il existe deux matrices A et B et deux réels α et β tels que
b0 < · · · < bn des réels. Montrer qu’il existe une unique famille (a0 , . . . , an ) telle
que pour tout P de Rn [X] on ait : M n = αn A + β n B.
Z 1 n
X Les calculer.
f (x)P (x) dx = ak P (bk ). 3) Quelle est la dimension de l’espace {W ∈ Mn (R), W M = M W } ?
0 k=0
Ex 193: Centrale 99
1) Trouver les polynômes P tels que, les réels x0 , a0 ,. . ., an étant fixés,
Ex 183: CCP 99
Soit A dans M3 (R), non nulle et vérifiant A3 = −A. P (k) (x0 ) = ak ,
1) Montrer que A est diagonalisable dans M3 (C).
2) Montrer que A est semblable à pour
k = 0, ..., n.
 
0 0 0 2) Trouver les polynômes P tels que, les xk , ak et bk étant fixés, pour k = 0, . . . , n,
 0 0 −1  .
0 1 0 P (xk ) = ak
et
Ex 184: Centrale 99 P 0 (xk ) = bk ,
Soit A0 ∈ Mn (R) on construit par récurrence
pour
1 k = 0, . . . , n.
Ak = A0 (Ak−1 − tr (Ak−1 In ).
k
Ex 194: TPE 99
1) Programmer un algorithme (Maple, Mathematica ou calculatrice) permettant 1) Etudier les valeurs propres et les vecteurs propres de
de calculer A92 . Faire le calcul pour  
0 In
V =
U 0
   
0 0 24 2 0 0
 −12 0 26  et  0 2 0 
en fonction de ceux de U .
0 9 9 0 0 4
2) Trouver une condition nécessaire et suffisante sur U pour que V soit diagonali-
2) Montrer que A = 0. sable.
n
3) Utilité de cet algorithme ? Ex 195: Navale 99
Soit E un K-espace vectoriel de dimension n, u endomorphisme de E. Montrer
Ex 185: Mines 99
l’équivalence des propositions suivantes :
Diagonaliser la matrice M , où
i) Les seuls sous espaces de E stables par u sont {0} et E.
0

1 α 0
 ii) Le polynôme caractéristique de u est irréductible dans K[X]
1 0 0 α Ex 196: Navale 99
M = .
α 0 0 1 Soit P un polynôme de R[X] scindé à racines simples, les xk pour k = 1, ..., n,
0 α 1 0 n > 1. Montrer que
n
X 1
0
= 0.
Ex 186: TPE 99 P (xk )
k=1
Soit E un espace vectoriel. Soit u appartenant à L(E). Soit v un endomorphisme de
Im (u) vers Im (u) qui à x associe u(x). Démontrer que v est bijective si et seulement Ex 197: X 99
si E = Im (u) ⊕ Ker (u). On se place sur un espace vectoriel de dimension quelconque. Soient p1 et p2 deux
projecteurs tels que p1 p2 = 0. Soit q = p1 + p2 − p2 p1 .
Ex 187: INT 99
1) Montrer que q est un projecteur dont on donnera le noyau et l’image.
Soit E un espace vectoriel de dimension n. f et g sont deux endomorphismes admet-
2) Donner une CNS pour que q soit orthogonal.
tant chacun p valeurs propres distinctes. Démontrer l’équivalence des 2 propriétés
suivantes. Ex 198: CENTRALE 99
On considère la matrice
1. f et g commutent.
0 a1 0 ··· 0
 
2. f et g ont les mêmes valeurs propres. .. .. .. 
 −b1 0 . . . 

Ex 188: CCP 99 
M (n) =  .. .. ..

 0 . . . 0 

Soit G un sous groupe fini de GLn (C). Soit M appartenant à G. M est-elle diago-  . .. .. ..
 ..

nalisable ? . . . a 
n−1

Ex 189: INT 99 0 ··· 0 −bn−1 0


Soit u et v deux endomorphismes de L(E). E est de dimension n. v est nilpotente où les ai et bi sont strictement positifs.
et u et v commutent. 1) Trouver une relation de récurrence entre les polynômes caractéristiques P (n),
1) Démontrer que u + v est inversible si et seulement si u est inversible. P (n − 1) et P (n − 2), avec P (n) = det(XIn − M (n)).
2) Démontrer det(u + v) = det u. 2) Montrer que P (n) a tous ses coefficients non nuls strictement positifs. En
Ex 190: Centrale 99 déduire que toutes ses racines sont imaginaires pures.
Soit (c1 , . . . , cn ) une suite de complexes. On définit la matrice A de Mn (C) par 3) Etudier le cas particulier ak = k, bk = 1.
Ex 199: Mines 99
1 −c1 · · · · · · −cn
 
Soit E un K-espace vectoriel de dimension quelconque. Soit f un endomorphisme
 c1 1 0 ··· 0  de E. Notons In = Im f n , Nn = Ker f n .
 . .. 
 . .. .. 1) Montrer que In = In+1 implique que (Ip ) est stationnaire à partir du rang n.
A= . 0 . . . .

 . .. .. .. 2) Même résultat avec les noyaux.
 ..

. . . 0  3) Soit p0 le plus petit indice à partir duquel (Ip ) est stationnaire et q0 le plus
cn 0 ··· 0 1 petit indice à partir duquel (Nq ) est stationnaire. Montrer que p0 = q0 (note3 ).
1) Calculer le polynôme caractéristique de A. Indication : On pourra prouver que In = In+1 et Nn+1 = Nn+2 implique Nn =
Nn+1 .
2) A est-elle diagonalisable ? Le cas échéant donner une base de vecteurs propres.
3) Etudier les cas particulier où (c1 , . . . , cn ) = (1, . . . , 1). 3 Donner aussi une démonstration plus rapide dans le cas ou l’espace est de dimension finie
14 CHAPITRE 2. ALGÈBRE LINÉAIRE, POLYNÔMES

Ex 200: ULM 99 Ex 215: CENTRALE 99


Soit T : Mn (K) → Mn (K) qui conserve det. Montrer que T conserve le rang.4 Résoudre dans M3 (C)
 
Ex 201: Centrale 99   0 1 0
5 1 1 A2 =  0 0 1
1) Trouver deux solutions de l’équation X 2 = M dans M3 (R) où M =  0 5 1 , 0 0 0
0 0 5
en utilisant un développement en série de la forme (1 + x)α . Généralisation pour une matrice « surdiagonale » d’ordre n.
2) Y a-t-il d’autres solutions ? Ex 216: Centrale 99
Ex 202: Centrale 99 Soit E un espace vectoriel de dimension infinie et f ∈ L(E) et α ∈ C
Soit A une matrice de Mn (R), on note B sa comatrice. 1) Soit P un polynôme de degré 2 de C[X], on suppose que P (f ) − αI n’est pas
1) Déterminer le rang de B en fonction de celui de A. surjectif. Montrer que
2) Déterminer det B, en fonction de det A.
3) Déterminer la comatrice de B. ∃β ∈ C, f − βI non surjectif et P (β) = α
4) Résoudre Com(X) = A et Com(X) = X.
Ex 203: Centrale 99 2) Généraliser pour deg(P ) ≥ 3
On considère l’application de R[X] vers lui-même : Ex 217: Mines-Ponts 99
Soit A ∈ M2n (R)
P 7→ X 2 P 00 − (a + b − 1)XP 0 + (ab)P.
1 ··· 1
 
0
. . .
Etudier sa linéarité, son spectre et sa bijectivité.  1 . . . . .. 
 
A=. .
 .. .. ... 1 

Ex 204: CCP 99
Soit A = (ai,j la matrice de Mn (R) telle que ai,j = 0 si i = j et 1 sinon. Montrer 1 ··· 1 0
que A est inversible et calculer son inverse.
Résoudre M 2 = A dans M2n (R) et dans M2n (C)
Ex 205: Mines-Ponts 99
Soit V un espace vectoriel complexe de dimension finie. Soit A un sous-groupe du Ex 218: Centrale 99
groupe d’automorphismes GLn (R). Soit  
2 2 1
F = {x ∈ V ; ∀u ∈ A u(x) = x}. A = 1 3 1.
1 2 2
Montrer que
1 X 1) Trouver les sous-espaces stables par A.
dim F = tr u.
Card A 2) Trouver le commutant de A.
u∈A
3) Résoudre X 2 + X = A.
Ex 206: X 99
Soit A dans Mn (C), B0 dans Mn (C) tel que In − AB0 a toutes ses valeurs propres Ex 219: Mines-Ponts 99
2
< 1 en valeur absolue. On définit la suite (Bp )p∈N par Bk+1 = Bk (2In − ABk ). Soit A une matrice de M3 (R) telle que A = 0 et A 6= 0.
Montrer que la suite converge et déterminer sa limite. 1) Montrer que A est semblable à E2,3 .
2) Déterminer dim{X; AX − XA = 0}.
Ex 207: Centrale 99
3) Existe-t-il une norme sur M3 (R) telle que N (A) = N (B) si B est semblable à
E est un espace vectoriel sur un corps de caractéristique différente de 2. p et q sont
A?
deux projecteurs.
1) Montrer que p − q est un projecteur si et seulement si p ◦ q = q ◦ p = q. Ex 220: Centrale 99
2) On suppose p◦q = 0 et on pose r = p+q −q ◦p. Montrer que r est un projecteur Soit
et déterminer son image et son noyau.
 
0 0 ··· 0 −a0
3) Condition sur p et q pour que p + q soit un projecteur. . . . .. 
 1 . . . . ..

. 
Ex 208: Mines 99
 . . . . .. 
  An =  0
 . . 0 . .

In A .
Soit A ∈ Mn (R) Calculer χB avec B = .  .. . . . . . . 0 −an−2 
 
A In
Ex 209: Centrale 99 0 · · · 0 1 −an−1
Soit A dans Mn (R) telle que pour tout couple (i, j), i différent de j, aij appartient 1) Déterminer le polynôme caractéristique de An .
à {0, 1} et ai,j + aj,i = 1 ; pour tout
Pi,n ai,i = 0. 2) Démontrer que tout polynôme annulateur est de degré au moins n.
1) Soit H l’hyperplan d’équation i=1 xi = 0. Déterminer H ∩ Ker (A).
3) En déduire l’ensemble des polynômes annulateurs de An .
2) En déduire rg (A) ≥ n − 1.
4) Condition nécessaire et suffisante pour que An soit diagonalisable.
3) Pour quels n ≥ 2 a-t-on pour toute matrice rg (A) = n ?
5) Montrer que l’ensemble des matrices qui commutent avec An est :
Ex 210: MINES 99
Soit f dans L(R3 ) tel que f 3 + f = 0. Vect{Id, . . . , Ann−1 }.
1) Déterminer les sous-espaces stables par f .
2) Caractériser les endomorphismes commutant avec f .
Ex 221: Mines-Ponts 99
Ex 211: Centrale 99
Résoudre
Soit P un polynôme de R[X] dont toutes les racines sont réelles, de degré n. 
(β1n − αn )xn = 1
1) Montrer que toutes les racines de P 0 sont réelles.  (β1 − α)x1
 + ··· +
.. .. .
2) Soit Qλ (X) = P 0 (X)−λP (X). Montrer que toutes les racines de Qλ sont réelles  . .
(βn − α)x1 + ··· + (βnn − αn )xn = 1

et déterminer leur position en fonction de celles de P .
3) Déterminer en fonction du signe de λ les positions relatives des plus petites et
plus grandes racines de P et Qλ . Ex 222: CACHAN 99
Pn
4) Donner un développement asymptotique de la plus grande racine de Qλ lorsque Soit P ∈ Mn (R), P = (pi,j ). On suppose que pour tout i : j=1 pi,j = 1. On note
λ tend vers +∞. P k = (pki,j ) la puissance k-ième de P .
Pn
Ex 212: Centrale 99 1) Montrer que pour tout i : j=1 pki,j = 1.
Soit U une matrice de Mn (C) et 2) On suppose qu’il existe un n0 tel que inf i,j pni,j0 =  > 0. Montrer que (pki,j )k∈N
  converge vers lj indépendant de i.
0 In
V =
U 0
. Indication : Considérer (mini pki,j ) et (maxi pki,j ) et montrer qu’elles sont adjacentes.
Ex 223: TPE 99
Comparer les sous-espaces propres de U et V . Condition pour que V soit diagona- Pn
On note S = {M = (mi,j ) ∈ Mn (R); j=1 mi,j = 1}
lisable.
1) Trouver un vecteur propre commun a toutes les matrices de S.
Ex 213: TPE 99 2) Caractériser l’ensemble des matrices de S n’ayant que 1 comme valeur propre.
Soit A une matrice de M3 (R) telle que A3 = −A. Montrer que A est semblable à 3) Montrer que S est stable pour le produit.
la matrice   4) Montrer que toutes les valeurs propres sont de module inférieur à 1.
0 −1 0
1 0 0. Ex 224: Centrale 99
0 0 0 Soit M une matrice de M2 (R) telle que det M = 1 et | tr M | ≤ 2. Montrer qu’il
existe U dans GL2 (R) de déterminant 1, et t dans R tels que
Ex 214: CCP 99
Soient f (x) = x4 + 2x2 + p et g(x) = x3 + x2 + q. Déterminer p et q pour que les 
cos t − sin t

équations f (x) = 0 et g(x) = 0 aient deux solutions communes. M =U U −1 .
sin t cos t
4 Il manque une hypothèse sur T , probablement une propriété de morphisme.
15

Ex 225: Centrale 99 Ex 234: TPE P99


n
On définit la matrice A par   Soit P (X) = k=0 ak X k dans R[X], scindé sur R.
µ 1 0 1) Montrer que a21 ≥ 2a0 a2 .
A=0 µ 1 2) Montrer que si P est scindé sur R, P 0 l’est aussi .
0 0 µ 3) Montrer que ∀k ∈ {1, . . . , n − 1}, a2k ≥ ak−1 ak+1 .
ou
Ex 235: CCP 99
 
µ 1 0
A=0 µ 0 Soit
0 ··· 0 1
 
0 0 µ . . .
. .. .. 
1) Calculer le commutant de A dans les deux cas précédents et comparer le com- .
A=

.
 0 · · · 0 .. 

mutant de A et l’ensemble des polynômes en A.
2) Même question dans le cas suivant 1 ··· ··· 1

µ 1 0 0 0
 Diagonaliser A .
0 µ 1 0 0 Ex 236: X 99
A =  0 0 µ 0 0 .
  Qn
Soit (a1 , . . . , an ) ∈ Rn . Soit P (X) = 1 + k=1 (X − ak )2 . Montrer que P est
0 0 0 α 1
 
irréductible dans Z[X] .
0 0 0 0 α
Ex 237: X 99
Ex 226: Mines-Ponts 99 (Interpolateurs de Lagrange)
Soit     1) Soient a0 , a1 , ..., an ∈ R deux à deux distincts. Montrer que ∀i ∈ [0, .., n], ∃!Pi ∈
1 α a β
A= , B= . Rn [X] tel que ∀j, Pi (aj ) = δij .
0 1 0 a
2) Soit P ∈ Rn [X]. Chercher une condition nécessaire et suffisante pour que P
Condition nécessaire et suffisante que a, α, β pour que ait n racines réelles distinctes b1 , ..., bn telles que a0 < b1 < a1 < b2 < a2 < ... <

A C
 a n−1 < bn < an et que P soit unitaire.
M= 3) Soit P ∈ Z[X] tel que deg(P ) = n. Supposons ∃M ∈ N tel que M 6= 0 et
0 B
∀k ∈ [0, ..n], M |P (k). Montrer que ∀k ∈ Z, M |P (k).
soit diagonalisable.
Ex 238: CCP 99
Ex 227: CCP 99 P
Soit A = (ai,j ) ∈ Mn (C) telle que ∀i |ai,i | > j6=i |ai,j |. Montrer que A est inversible
Soient A et B deux matrices de Mn,p (C). Montrer que
(on pourra considérer le système AX = 0).
| rg (A) − rg (B)| ≤ rg (A + B) ≤ rg (A) + rg (B).
Ex 239: CCP 99
Ex 228: X 99 Soit E un C-espace vectoriel de dimension n, u, f, g des endomorphismes tels que :
On pose uf = gu et rg(u) = r. Montrer que f et g ont au moins r valeurs propres communes.
 
x x(x − 1) · · · (x − n + 1) Ex 240: CENTRALE 99
= .
n n!  
1) Montrer 0 −2/3 2/3

x+y
 X n  
x y
 B =  2/3 0 −1/3  .
= . −2/3 1/3 0
n k n−k
k=0
1) Calculer C = exp(B). Généralisation.
2) Soit (an ) une suite de réels. Montrer qu’il existe une unique suite (bn ) telle que
2) Déterminer X tel que XB = BX
n  
X n Ex 241: CCP 99
an = bk .
k Soit
k=0  
1 0 0
Exprimer les bn à l’aide des an .
A = 0 4 5.
Ex 229: CENTRALE 99 0 0 4
 
0 sin(θ) sin(2θ) Soit M telle que M 2 = A.
M (θ) =  sin(θ) 0 sin(2θ)  1) Montrer que M est triangulaire supérieure.
sin(2θ) sin(θ) 0 2) Touver toutes les matrices M .
est-elle diagonalisable ? Ex 242: INT 99
Ex 230: Mines 99 Trouver l’ensemble des polynômes P à coefficients complexes tels que P (C) ⊂ R.
Soit p premier.Posons K = Z
pZ . Soient a0 , . . . , ap−1 ∈ K et
Ex 243: Centrale-Supelec 99
 
a0 ··· ··· ap−1 Soit M la matrice définie par blocs :
.. 
 ap−1 . . .

. 
 
M (a0 , . . . , ap−1 ) =  A U
M=

 . .. .. ..  t
 .. . . .  V α
a1 ... ap−1 a0
où α est réel, U et V sont deux matrices colonnes et A une matrice inversible.
matrice circulante de Mp (K). Montrer que Exprimer M −1 si M est inversible.
p−1
X Ex 244: LYON 00
det M (a0 , ..., ap−1 ) = ai . 1) Soit A ∈ Mn (C) telle que pour tout x de Cn il existe p tel que Ap (x) = x.
i=0 Montrer que A est diagonalisable.
n k
Indication : Montrer que si A et B sont dans Mn (K) et commutent alors (A+B) = 2) Soit A ∈ Mn (C), inversible, telle que pour tout x de C supk∈Z kA xk < +∞.
p

Ap + B p . Montrer que A est diagonalisable.


Indication : (au cours des calculs) considérer n = 2 ; caractéristique des valeurs
Ex 231: CCP 99
propres ; récurrence.
L’endomorphisme Γ de Mn (C) tel que Γ(X) = −X+tr (X)IdE est-il diagonalisable ?
Ex 232: CCP 99 Ex 245: ULM 00
Soient u et v deux endomorphismes d’un espace vectoriel de dimension finie. Mon- On est dans Mn (C), montrer :
trer :
−1
| rg u − rg v| ≤ rg (u + v) ≤ rg u + rg v. AA = I ⇔ ∃S ∈ GLn (C) A = SS .
Ex 233: Centrale 99 Indication : (au cours de la recherche) considérer φ : M 7→ AM (φ(M ) = M et M
Soit −1
inversible implique A = M M ).
 
A U
M= t
V s Ex 246: Centrale-Supelec 00
, A ∈ Mn−1 (R), U, V ∈ Mn−1,1 (R), s ∈ R, A et M inversibles . Exprimer les com- 1) Soit E un espace vectoriel de dimension finie. Soit f un endomorphisme de
posantes de  0 E, diagonalisable. Soit F un sous-espace vectoriel stable par f . Montrer que l’en-
A U0

domorphisme induit par f sur F est diagonalisable. Montrer que F admet un
M −1 = t 0
V s0 supplémentaire stable.
en fonction de celles de M . Application à 2) On suppose que le corps est C. Montrer que si tout sous-espace stable possède
un supplémentaire stable alors f est diagonalisable.
1
 
I3 1 Ex 247: Centrale-Supelec 00
.


1 Soit E un espace vectoriel de dimension n. f un endomorphisme de E tel que
1 2 1 2 f n = 0, f n−1 6= 0. Soit F un sous-espace stable par f de dimension k. Trouver f .
Indication : Comparer f au noyau d’un itéré de f .
16 CHAPITRE 2. ALGÈBRE LINÉAIRE, POLYNÔMES

Ex 248: Mines-Ponts 00 Ex 255: C.C.P 00


On se place dans M2n (R), on pose Soit P = X n − an−1 X n−1 − · · · − a0 et

0 ··· 0 a0
   
0 In
J= .. . .. 
−In 0 1

. .. . 
A=. .
 .. ··· 0 ··· 
et
E = {A ∈ M2n (R), tAJ + JA = 0}. 0 · · · 1 an−1

1) Montrer que E est un espace vectoriel. 1) Montrer que le polynôme caractéristique de A est P (note5 ).
2) Quelle est la dimension de E ? 2) Montrer que P est est le polynôme minimal de A.
Indication : Poser   Ex 256: Centrale-Supélec 00
P Q 1) Soit E un espace vectoriel sur R de dimension n. Soit f ∈ L(E) nilpotente et
A=
R S telle que f n−1 6= 0. Calculer la dimension de Ker f .
où P , Q, R et S sont des matrices de Mn (R). 2) Soit (f1 , . . . , fn ) une famille d’ndomorphismes nilpotents de E commutant deux
3) Si A appartient à E et Q = exp(A) montrer que à deux. Montrer que
Yn

t fi = 0.
QJQ = J.
i=1

Indication : Montrer que les fi ont un vecteur propre commun.


Ex 249: TPE-EIVP 00
Ex 257: Mines-Ponts 00
1 ··· 1 Déterminer les matrices de Mn (R) telle que tM M = M tM et M 2 + I = 0.
 
0
. . .
 1 . . . . ..  Ex 258: TPE 00

A=. . .
 .. .. ... 1  1) Soient (a1 , . . . , an ) des réels distincts. Montrer que
1 ··· 1 0 
1 ··· ··· 1

1) Calculer An  a1 an 
 . .. 
2) Calculer exp(A)  .. . 
3) Rayon de convergence de n≥0 tr (An ) xn ?
P
an−1
1 ··· ··· an−1
n
Ex 250: Mines 00
est inversible.
Soit A une matrice de Mn (R), telle que A3 = A + I. Montrer que det(A) > 0.
2) Soit P ∈ Rn−1 [X] un polynôme de dgré n − 1. Prouver que (P1 , . . . , Pn ), avec
Ex 251: Centrale 00 Pk = P (X + ak ) est une base de Rn−1 [X].
Soient     Ex 259: ENSAE 00
−1 0 1 −1 1 0 Soit E un espace vectoriel sur R. Montrer que E ne peut être la réunion d’une
A =  1 −1 0  et B =  0 −1 1  famille finie de sous-espaces que si l’un de ceux-ci est égal à E.
0 1 −1 1 0 −1
Ex 260: Centrale-Supelec 00
1) Montrer que A et B commutent. Montrer qu’elles sont semblables (avec une Soit E un C-espace vectoriel de dimension n ≥ 1. Soit u ∈ L(E). Pour tout x de E
matrice de passage réelle). on pose
2) Montrer que l’ensemble des matrices M (a, b) = aA + bB, où a et b sont réels V (x) = Vect{uk (x), k ≥ 0}.
est une algèbre.
3) Montrer que cet ensemble est un corps. Trouver le neutre et l’inverse de M (a, b). 1) Montrer que V (x) est stable par u. Soit ux l’endomorphisme induit par u sur
4) (question supplémentaire ) Que vérifient A et B pour que cet ensemble soit un V (x).
corps, et un R-espace vectoriel de dimension 2 ? (à l’instar de C ) 2) Déterminer la dimension de V (x) en fonction du degré du polynôme minimal
de ux .
Ex 252: CCP 00
Ex 261: Centrale-Supelec 00
Soit A ∈ Mn (C) telle que
On considère la matrice
∀k ∈ [0, n], tr (Ak ) = n
1 1 ··· 0
0
 
On note χA = a0 + a1 X + . . . + an X n . ..
.. .. 
1) Montrer que χA (1) = 0.
2 0 .. .
. .. ..
..

An =  .. .. 0

2) Montrer par récurrence que A est semblable à une matrice de la forme : . . 
.
. 0 ··· 0 1

1 x
 
.. n 0 ··· ··· 0
 . 
0 1 1) Calculer le polynôme caractéristique de An .
2) Montrer que les sous-espaces propres de An sont de dimension 1.
Ex 253: X 00 3) A3 est-elle diagonalisable dans M3 (R), M3 (C) ?
On se place dans Mn (Z) 4) Montrer que le spectre de An intersecte ]0, +∞[ en une unique valeur xn .
1) CNS sur M pour que M ∈ GLn (Z) ? 5) Etudier la suite (xn ).
2) Soit M = (mi,j ) ∈ GLn (Z) montrer qu’il existe u = (u1 , . . . , un ) ∈ Zn tel que Ex 262: CCP 00
u1 m1,1 + · · · + un m1,n = 1. Soit E un R-espace vectoriel de dimension finie. Soit H ⊂ L(E) l’ensemble des
3) A toute matrice A ∈ Mn (Z) associer une application « linéaire »φA . homothéties de E.
4) On fixe u et x dans Zn vérifiant u1 x1 + · · · + un xn = 1. Montrer que pour tout z 1) Montrer que H est l’ensemble des endomorphismes pour lesquels tout vecteur
de Zn il existe un unique couple (λ, y) dans Z×Zn , y ∈ Ker u (c’est-à-dire (u|y) = 0 non nul est vecteur propre.
pour le produit scalaire usuel) tel que z = λx + y. 2) Montrer que H est l’ensemble des endomorphismes qui commutent avec tout
5) Montrer autre endomorphisme.
Indication : Si x est non nul, on pourra considérer une projection sur l’espace
x1 x2 · · · xn
 
engendré par x.
× ··· ··· × 
∃A ∈ GLn (Z), A =  ⇔ pgcd(x1 , . . . , xn ) = 1. Ex 263: CCP 00
 ... .. 
.  Soit E un espace vectoriel sur K de dimension n.
× ··· ··· × 1) Soient X et Y dans E − {0}. Montrer que ∃f ∈ L(E), f (X) = Y .
2) Soient A et B dans Mn (K). Montrer que si ∀M ∈ Mn (K) AM B = 0, alors soit
Ex 254: C.C.P 00 A = 0, soit B = 0.
On considère un C-espace vectoriel E et L(E) l’ensemble des endomorphismes de Ex 264: Centrale-Supélec 00
E. Soit
1) Soit p dans L(E). Montrer que p est un projecteur si et seulement si IdE − p 1 0 0 0
 
est un projecteur.  1 3 5 −2 
A= .
2) On suppose désormais que p est un projecteur. Montrer que −1 0 1 0
2 0 −2 3
Ker (IdE − p) = Im p et Im (IdE − p) = Ker p
1) Trouver une matrice semblable à A et diagonale par blocs.
puis 2) Dimension du commutant.
3) Calculer exp(A).
E = Im p ⊕ Ker p.
5 En prenant la définition du programme le polynôme caractéristique est (−1)n P . Je rappelle
3) Soit f ∈ L(E). Montrer que f ◦ p = p ◦ f si et seulement si Ker p et Im p sont qu’il existe aussi une définition du polynôme caractéristique comme det(XIn − A). Vous devez
stables par f . vous adapter aux deux conventions.
17

Ex 265: C.C.P 00 Ex 277: Centrale-Supelec 00


Soient f et g deux endomorphismes d’un espace vectoriel réel ou complexe de dimen- Soient n un entier naturel non nul et K un sous-corps de R ou de C. On considère
sion n. On suppose que f et g possèdent tous les deux n valeurs propres distinctes. l’équation
Montrer que f ◦ g = g ◦ f si et seulement si f et g ont les mêmes vecteurs propres.
(1) A2 − 2A + 4I = 0.
Ex 266: Mines-Ponts 00
Condition nécéssaire et suffisante pour qu’un matrice de rang 1 soit diagonalisable. 1) Cas où K = C. Montrer que (1) possède toujours des solutions.
Ex 267: Centrale-Supélec 00 2) Cas où K = R. Démontrer que (1) a des solutions si et seulement si n est pair.
La matrice d’un endomorphisme f dans la base canonique de R4 est 3) Calculer Ap en l’exprimant comme combinaison linéaire de A et I.
4) Etudier la convergence de
0 −1 −1 −2
 
0 1 0 2 N
!
A= .
 X
k A2k+1
2 1 2 1 (−1)
0 −1 0 −1 (2k + 1)!
k=0 N ∈N

1) Déterminer le polynôme caractéristique de f . En déduire des sous-espaces stables et calculer sa limite.


par f et une base dans laquelle la matrice de f est diagonale par blocs. Ex 278:Mines-Ponts00
2) Quelle est la dimension de l’algèbre des endomorphismes commutants avec f ? 3 −1 1
Lien avec la sous-algèbre engendrée par f ? Soit A= 2 0 1
3) Retrouver ce résultat en diagonalisant A dans C. −2 1 0
Ex 268: C.C.P 00 Calculer exp A
Soit E un espace vectoriel réel de dimension finie. Montrer que deux formes linéaires Ex 279: Centrale-Supélec 00
non nulles ont même noyau si et seulement si elles sont proportionnelles. Possibilité d’utiliser Maple ou Mathematica. Soit
Ex 269: Centrale-Supélec 00
a −b −c −d
 
Pour tout entier n ≥ 1 soit En l’ensemble des matrices carrées d’ordre n à coefficients
b a d −c 
dans {−1, 1}. A= .
c −d a b
1) Quel est le cardinal de En ?
d c −b a
On pose Mn = maxA∈En (det A).
2) Soit A = (ai,j ) avec ai,j = 1 si j ≤ i et ai,j = −1 sinon. Calculer det A. 1) Calculer AtA, det A et χA (polynôme caractéristique).
3) Montrer l’existence d’un entier kn tel que Mn = kn 2n−1 . 2) A est-elle diagonalisable dans R, dans C ? Quels sont ses vecteurs propres ?
4) Prouver l’inégalité : Mn ≤ nMn−1 .
3) Calculer An .
5) Calculer M1 , M2 et M3 . Montrer que M4 vaut 8 ou 16. Imaginer un programme
(sur calculatrice ou Maple) pour déterminer M4 . Ex 280: Mines-Ponts 00
Calculer
Ex 270: CCP 00 n
Y 1
Soit A une matrice de Mn (C) telle que rg (A) = 1. 2ikπ .
k=1 1 − e
n
1) Montrer :
t
∃(X, Y ) ∈ Mn,1 (C) ∗ Mn,1 (C), A = X Y.
Ex 281: Mines 01
2) Montrer alors : Soit n un entier au moins égal à 2, A une matrice de Mn (R) et ComA sa comatrice.
∃α ∈ C, A2 = αA. 1) Déterminer le rang de ComA en fonction de celui de A.
3) On suppose que α est différent de (−1). Montrer alors : 2) Trouver les matrices non-inversibles A pour lesquelles ComA = −A.
Ex 282: Centrale-Supelec 01
1
(I + A)−1 = (I − A). 1) Montrer que la matrice M est de rang 1 si et seulement si il existe deux matrices
1+α colonnes non nulles A et B telles que M = AtB.
2) Montrer que la matrice M est de rang 2 si et seulement si il existe quatre
Ex 271: CCP 00 matrices colonnes non nulles A, B, C et D telles que M = AtB + C tD, (A, C) et
Soit f un endomorphisme d’un R-espace vectoreil de dimension 3. On suppose que (B, D) étant libres.
f 4 = f 2 et que −1 et 1 sont valeurs propres. Montrer que f est diagonalisable. On suppose maintenant M carrée de rang 1.
Ex 272: Mines-Ponts 00 3) Que dire de X et Y si AtB = M = X tY ?
Sous-espaces stables par Ma : 4) Condition nécessaire et suffisante pour que M soit diagonalisable ? (Le corps de
base peut être R ou C).
1 ···
 
1+a 1 5) Condition pour que M = AtB soit un projecteur ? Quel est son noyau, quelle
.. .. .. 

1 . . .  est son image ?
Ma =  .

.. ..
 . . ... 1  Ex 283: Mines-Ponts 01
1 ··· 1 1 + a On pose  
a c b
Ex 273: Centrale-Supelec 00 M (a, b, c) =  b a c 
Inverser simplement c b a
2 ··· n
 
1
. . . où a,b et c sont réels.
 0 . . . . .. 

. . 1) Montrer que M (a, b, c) est diagonalisable sur C dans une base indépendante de
 .. .. ... 2 

(a, b, c).
0 ··· 0 1 2) Condition nécessaire et suffisante pour que M (a, b, c) soit diagonalisable sur R.
à l’aide d’une matrice auxiliaire. Ex 284: Centrale-Supelec 01
Ex 274: TPE 00 On considère la matrice symétrique An de M2n−1 (C) dont la première et la dernière
Résoudre lignes sont
(a1 , a2 , . . . , an−1 , an , an−1 , . . . , a2 , a1 )
 
−1 0
X 3 − 2X = .
10 4 et dont les autres coefficients sont nuls.
1) La matrice An est-elle diagonalisable ?
Ex 275:CCP 00
2) Etudier la convergence de la suite (Akn )k∈N , en supposant que le corps est R.

0 −c b
Soit A= c 0 −a  On pose de plus r2 = a2 + b2 + c2 Ex 285: INT 01
−b a 0 Soit P un polynôme de C[X], à racines simples.
1) Calculer le polynôme caractéristique de A 0
1) Décomposer PP en éléments simples.
2) Déterminer l’exponentielle de A, eA , comme polynôme en A et en fonction de 2) En déduire que toute racine de P 0 est barycentre à poids positifs des racines de
r. P . (l’ensemble des racines de P 0 est contenu dans l’enveloppe convexe des racines
3) Calculer det(eA ) de P .)
Ex 276: TPE 00 Ex 286: ENSEA 01
Soient 3 réels non nuls u, v et w. Soit On appelle matrice stochastique une matrice M = (mi,j ) de Mn (R) telle que
1 v w

n
2  w2 u
1
u
u X
M =− v 2 v
. ∀(i, j) mi,j ≥ 0 et ∀j mi,j = 1.
3 u v 1
w w 2 i=1

1) M est-elle diagonalisable ? 1) Déterminer l’ensemble des matrices stochastiques inversibles dont l’inverse est
2) Reconnaı̂tre la transformation de R3 associée à M . une matrice stochastique.
3) Condition sur u,v et w pour que M soit la matrice d’une isométrie. 2) Donner le nom d’une telle matrice.
18 CHAPITRE 2. ALGÈBRE LINÉAIRE, POLYNÔMES

Ex 287: Mines-Ponts 01 Ex 298: Mines-Ponts 01


Etudier la diagonalisabilité de la matrice M de Mn (C) Condition pour que la matrice A suivante (supposée non nulle) soit diagonalisable :
a1 b1
   
..  .
.. 
0 . . 0
 
M = A= .
 an−1 
 bn−1 
a1 · · · an1 an a1 · · · an−1 0

Ex 288: CCP 01 Ex 299: Centrale-Supelec 01


(Maple autorisé.) Soit
1
 
2 −2 1 0
 
..
 0 .  4 1 0 1
M = . A= .
 n − 1 8 2 0 2
1 ··· n − 1 n −12 7 −8 7
1) Déterminer le rang de M . 1) Trouver une matrice diagonale par bloc semblable à A.
2) Calculer tr M 2 . 2) Soit f un endomorphisme d’un espace vectoriel de dimension 4 dont A est la
3) En déduire les valeurs propres de M . matrice dans une base B. Donner les matrices dans la même base des projecteurs
pλ sur les sous-espaces propres Eλ (plus intéressant serait : sur les sous-espaces
Ex 289: Mines-Ponts 01
caractéristiques Wλ ).
On pose
 2
ch x sh x 0 ··· 0
 3) Soit (G, D) dans M4 (R)2 et (i, j) dans [1, 4]2 . Comment s’écrit GEi,j D ?
..  4) Retrouver par cette méthode les projecteurs et leurs matrices Pλ .
 sh x ch2 x sh x . . . .  5) Que peut-on P dire de Pλ ?
.. .. ..

Dn =  0 . . . ∈ Mn (R). 6) Soit Q = λ λPλ . Que dire de Q ? de A − Q ?
 
 . 0 
 . .. 
. . sh x ch2 x sh x Ex 300: Mines-Ponts 01

0 ··· 0 sh x ch2 x Soit
1 + x2

x 0 ··· 0
Calculer le déterminant de Dn . ..
x 1 + x2 x ... .


Ex 290: Mines-Ponts 01 .. .. ..
Dn (x) = 0 . . . 0 .

On se donne la matrice . ..
 
2 1 1 ..

. x 1 + x2 x
A = 1 2 1.

0 ··· 0 x 1 + x2
1 1 2
1) Dn est-il un polynôme ? de quel degré ?
1) Calculer exp tA, t ∈ R. 2) Trouver une relation de récurrence.
2) Montrer que exp tA appartient à Vect{I, A, A2 }. 3) Exprimer directement Dn (x).
3) Justifier (exp tA)0 = A exp tA.
Ex 301: C.C.P 01
Ex 291: Centrale-Supelec 01 Soit f un endomorphisme de Cn non injectif. Soient les deux assertions :
Soit A une matrice de Mn (Q). Soit P un polynôme irréductible de Q[X] qui divise A1 le polynôme caractéristique de f est de la forme XQ(X) avec Q(0) 6= 0.
le polynôme caractéristique de A. Montrer que P divise aussi le polynôme minimal A2 Cn = Ker f ⊕ Im f
de A. 1) Montrer que A1 implique Ker Q(f ) = Im f .
Ex 292: Centrale-Supelec 01 2) Montrer que A1 implique A2 .
On considère une matrice A et sa transposée B. Ex 302: Centrale-Supelec 01
1) A est complexe : condition suffisante pour A et B soient semblables ? Soit E un espace vectoriel de dimension finie et f un endomorphisme de E. Soit
2) A est réelle : condition suffisante pour que A et B soient semblables ?
3) Quand c’est possible, donner une méthode permettant de trouver la matrice de Φx : C[X] → E
passage. P 7→ P (f )(x)
4) Application numérique sur deux matrices (3, 3), avec l’aide de Maple. 1) Montrer qu’il existe un unique polynôme unitaire mx tel que le noyau de Φx
Ex 293: CCP 01 soit l’ensemble des multiples de mx .
On considère la suite définie par la donnée de u0 et u1 et la relation de récurrence 2) Si mx et my sont premiers entre eux alors mx+y = mx my .
3) Prouver les équivalences des deux propositions
un+1 + aun + un−1 = 0, a 6= −2, 2. i) Il existe e dans E tel que (e, f (e), . . . , f n−1 (e)) soit une base de E.
1) On pose ii) Le polynôme minimal de f est égal au polynôme caractéristique de f .
 
un+1 Ex 303: Mines-Ponts 01
Xn = . Soit M dans Mn (C) telle que M 2 + In = 0. Prouver que n est pair et calculer tr M .
un
Déterminer A telle que Ex 304: Mines-Ponts 01
Xn = A X0 . n Résoudre dans M2 (C) l’équation
 
2) Diagonaliser A. 2 −3 −2
M − 6M + I2 = .
3) Exprimer Xn . −3 −2
4) Simplifier l’écriture de un si a = 2 cos t.
Ex 294: Centrale-Supelec 01 Ex 305: CCP 01
On appelle matrice stochastique une matrice M = (mi,j ) de Mn (R) telle que Deux matrices de Mn (R) semblables dans Mn (C) sont-elles semblables dans Mn (R) ?
Ex 306: Mines-Ponts 01
n
X Soit A dans Mn (C). Résoudre dans Mn (C)
∀(i, j) mi,j ≥ 0 et ∀i mi,j = 1.
j=1 X + tX = tr (X)A.
1) Déterminer les matrices orthogonales et stochastiques.
Ex 307: TPE 01
2) Déterminer l’ensemble des matrices stochastiques inversibles dont l’inverse est
Soit
une matrice stochastique. 
C00 ··· ··· C0n

Ex 295: ENSAE 01 .. .. 
.

M =
 0 . .
Soit f une application linéaire de E vers F de rang fini. Montrer que Ker f possède .. .. .. .. 
un supplémentaire dans E.
 . . . . 
0 ··· 0 Cnn
Ex 296: CCP 01
On se place dans un C-espace vectoriel E de dimension finie. f et g sont deux Déterminer M −1 .
endomorphismes de E tels que Indication : On peut considérer M comme la matrice d’un endomorphisme de
Rn [X].
g ◦ f − f ◦ g = αf, α ∈ R∗ .
Ex 308: Centrale-Supelec 01
1) Soit v un vecteur propre de g associé à la valeur propre λ. Montrer que pour Soit N un entier non nul. On se donne 4N nombres complexes (ai )1≤i≤N , (bi )1≤i≤N ,
tout entier k (ci )1≤i≤N et (di )1≤i≤N . On pose pour i dans [1, N ] mi,0 = ai , mN +1,i = bi ,
k k
(g ◦ f )(v) = (λ + αk)f (v). m i,N +1 = ci et m0,i = di .
Montrer qu’il existe une unique matrice M = (mi,j de Mn (C) telle que pout tout
2) En déduire qu’il existe un k tel que f k (v) = 0. couple (i, j) de [1, N ]2
3) Déterminer la somme des valeurs propres de f .
1
Ex 297: C.C.P 01 mi,j = (mi,j−1 + mi,j+1 + mi−1,j + mi+1,j ).
Soient A et B deux matrices de M (C). On suppose qu’il existe p non nul tel que 4
n
B = Ap et que A est inversible. Montrer que A est diagonalisable si et seulement si Indication : Si a, b, c et d sont égaux au vecteur nul, montrer que M est nulle en
B est diagonalisable. considérant un coefficient de valeur absolue maximale.
19

Ex 309: Mines-Ponts 01 Ex 318: Centrale-Supelec 01


Soit E un espace vectoriel de dimension n et u dans L(E). 1) Définition de l’exponentielle d’une matrice.
1) Montrer que Im un+1 = Im un . 2) Calculer exp A où
2) On suppose Im un 6= Im un−1 . montrer qu’il existe une base dans laquelle la
 
1 1 0
matrice de u est A = 0 2 1.
0 1 0 ··· 0
 
0 0 3
 ... . . . . . . . . . ... 
 .. .. .. 3) Résoudre l’équation A = exp X.
 
. . 0

.
. ..  Ex 319: CCP 01
. . 1
.
Soit E un espace vectoriel de dimension finie et f un endomorphisme de E. Montrer
0 ··· ··· ··· 0
que
Ex 310: Mines-Ponts 01 E = Ker f ⊕ Im f ⇔ Im f = Im f 2 .
Soient A et B deux matrices de Mn (C). On suppose AB = 0, montrer que A et B
possèdent un vecteur propre commun. Ex 320: INT 02 Qn
Soit un polynôme P de degré n, unitaire, et Q = i=0 (X − i).
Ex 311: Centrale-Supelec 01 P
1) Décomposition en éléments simples de Q .
E est un espace de dimension finie, v désigne un vecteur de E, et W le sous-espace
vectoriel engendré par (v, f (v), . . .). B = (e1 , . . . , en ) est une base de E et A est la 2) Montrez que
matrice de f dans B. n!
∃k ∈ [0, n], |P (k)| ≥ n .
1) Si 2
 
0 1 0 Ex 321: C.C.P 02
A= 0 0 1
Pour k ≥ 0 Pk est un polynôme unitaire réel de degré k. Calculer
−12 4 3

trouver v tel que dim W = 3. det (Pi−1 (xj ))1≤i,j≤n ,
2) Dans le cas général donner une C.N.S. pour qu’il existe v tel que W = E.
Donner alors la matrice de f dans la base (v, f (v), . . .). où (x1 , . . . , xn ) est un n-uplet de réels.
3) Si   Ex 322: IIE 02
0 ··· ··· 0 a0 Soit n un entier supérieur ou égal à 2. Notons ∆n le déterminant de la matrice
. .. .. 
 1 .. carrée de taille n, An = (ai,j ), où ai,i = 2i pour tout i de {1, . . . , n}, ai,j =

. . 
.. .. 
p
A = 0
 . . . . min(i, j)(min(i, j) + 1) lorsque (i, j) appartient à {1, ..., n}2 avec |i − j| = 1 et
 . . . . 

. . ai,j = 0 pour les autres couples (i, j) de {1, ..., n}2 .
 .. .. ... 0 a

n−2 1) Monter que, pour tout n ≥ 4, ∆n = 2n∆n−1 − n(n − 1)∆n−2 .

0 · · · 0 1 an−1 2) On prolonge la suite (∆n )n≥2 en une suite (∆n )n∈N telle que la relation de la
et A est diagonalisable, que dire des valeurs propres de A et des sous-espaces première question soit vérifiée pour tout n ≥ 2. A l’aide de
propres ?
+∞
X ∆n n
Ex 312: Mines-Ponts 01 f (t) = t ,
Soit n=0
n!
f : P 7→ (X 2 + 1)P 0 − nXP.
calculer ∆n en fonction de n.
1) Montrer que c’est un endomorphisme de Rn [X]. 3) Retrouver la valeur de ∆n en utilisant la matrice Bn = (bi,j ), carrée de taille n,
2) Quelle est sa matrice dans la base canonique ? où bi,i = 2i pour tout i de {1, ..., n}, bi,j = j lorsque (i, j) appartient à {1, ..., n}2
3) Quel est son noyau ? avec |i − j| = 1 et bi,j = 0 pour tous les autres couples (i, j) de {1, ..., n}2 .
4) Quelles sont ses valeurs propres ? f est-il diagonalisable ? Donner ses vecteurs
propres. Ex 323: Centrale-Supelec 02
1) Si a est non nul et
Ex 313: CCP 01  
0 1 0
Soit
Φ : Mn (R) → L(Mn (R), R) N = 0 0 1,
A 7→ (M 7→ tr AM ) 0 0 0

1) Montrer que Φ est un isomorphisme. trouver Q inversible telle que


2) Trouver les matrices A telles que pour tout couple (M, N ) de matrices : Q−1 N Q = aN.

tr (AM N ) = tr (AN M ). 2) Montrer qu’une matrice A de M3 (R) ou M3 (C) est nilpotente si et seulement
si A et aA sont semblables pour tout a non nul et non racine de l’unité.
3) En déduire toutes les formes linéaires φ sur Mn (R) telles que pour tout couple Ex 324: Mines-Ponts 02
(M, N ) de matrices φ(M N ) = φ(N M ). Soit F l’ensemble des fonctions définies sur un intervalle ouvert contenant 1 (dépendant
Ex 314: Centrale-Supelec 01 de la fonction) à valeurs réelles et dérivables en 1.  
Maple ou Mathematica autorisé. −5 9
1) Montrer que F est une algèbre pour des opérations naturelles. Soit A =
1) On considère la matrice −4 7
et
0 −2 −1 0 φ : f 7→ f 0 (1)A + (f (1) − f 0 (1))I2 .
 
 1 −1 −5 −2 
A= . 2) Image des monômes xn par φ ?
−1 6 12 4
3 −4 −11 −3 3) Montrer sans aucun calcul matriciel, à l’aide du théorème de Cayley-Hamilton,
que An = φ(xn ).
Déterminer les sous-espaces stables par A. 4) Montrer que φ est un morphisme d’algèbre de F vers M2 (R).
2) On note (V1 , . . . , V4 ) une base trigonalisante, et (P1 , . . . , P4 ) la famille des pro- 5) Utiliser les résultats précédents pour déterminer B telle que B 2 = A.
jections sur Vect{Vi } parallèlement à la somme des trois autres Vect{Vj }. Déterminer 6) Utiliser les résultats précédents pour déterminer l’inverse de A − λI2 .
les matrices des (P1 , . . . , P4 ) dans la base canonique.
3) Condition nécessaire et suffisante pour que la somme de deux projecteurs soit Ex 325: C.C.P n
02
un projecteur. Calculer A pour n entier si
 
Ex 315: CCP 01 1 1 0
Soit D l’endomorphisme de V = Rn [X] défini par D(P ) = P 0 . A = 0 1 1.
1) Montrer que pour tout Q de V et tout λ de R il existe un unique P de V tel 0 0 1
que P − λP 0 = Q.
2) Extension à R[X]. Exprimer P à l’aide de Q et de ses dérivés. Ex 326: Mines-Ponts 02
Ex 316: Mines-Ponts 01 1) Résoudre dans M2 (R)
1) Soit M et N deux matrices de Mn (R) ayant une valeur propre commune. Mon-  
trer qu’il existe une matrice P non nulle telle que M P = P N . 2 0
X3 + X = .
Indication : N et tN ont même polynôme caractéristique. 0 10
Remarque : l’indication n’est pas une direction vers un parcours obligé.
2) Etudier la réciproque. 2) Etendre à Mn (R) en résolvant
Ex 317: CCP 01 X 3 + X = diag(1 × (1 + 1), . . . , n(n2 + 1)).
Soit x un réel et A = (ai,j ) la matrice de Mn (R) telle que

ai,j = (x + i + j − n)2 . Ex 327: TPE 02


Soit A une matrice de Mn (R) telle que A3 + A2 + A = 0. Montrer que le rang de A
Calculer le rang de A. est pair.
20 CHAPITRE 2. ALGÈBRE LINÉAIRE, POLYNÔMES

Ex 328: Centrale-Supelec 02 Ex 342: Mines-Ponts 02


Soit A dans Mn (C) et B dans M2n (C) telles que La matrice  
i −1
B=
 
A 0 −1 −i
B= .
A A
est-elle diagonalisable ?
En exprimant P (B) où P est dans C[X] prouver que si B est diagonalisable alors
A est nulle. Ex 343: TPE 02
Factoriser
Ex 329: Centrale-Supelec 02 1 a

a2 a4

Soit S(X) = a0 + a1 X + a2 X 2 + a3 X 3 + a4 X 4 . Soit Φ qui à P de R3 [X] associe le 1 b

b2 4
b
reste de la division euclidienne de SP par X 4 − 1. ∆= .
1 c c2 c4
1) Montrer que Φ est un endomorphisme.
1 d d2 d4

2) Si ai = 1 pour tout i donner la matrice de Φ dans la base canonique. Déterminer
les valeurs et vecteurs propres de Φ. Ex 344: Mines-Ponts 02
3) Cas général : étudier les valeurs et vecteurs propres de Φ. Soient E et F deux espaces vectoriels de dimensions : dim E = n et dim F = p. On
Indication : ( donnée au tableau) Quelle est l’équation vérifiée par P ? Que dire si suppose n < p et on se donne deux applications linéaires u de E vers F et v de F
S − λ est premier avec X 4 − 1 ? vers E. Montrer que si u ◦ v est un projecteur de rang n alors v ◦ u = IdE .
Ex 330: Mines-Ponts 02 Ex 345: TPE 02
On pose D = det(V1 , ..., Vn ) avec Vi ∈ Rn . Pour A ∈ Mn (R)) , on pose : Soient u1 , u2 et u3 trois endomorphismes de E vérifiant les proriétés suivantes :
n
X
∆= det(V1 , . . . , AVi , . . . , Vn ) u1 + u2 + u3 = IdE ∀i 6= j ui ◦ uj = 0.
i=1
Soit f = u1 + u2 − 2u3 . Montrer que f est diagonalisable.
Montrer que ∆ = D × tr A.
Ex 331: Mines-Ponts 02 Ex 346: TPE 02
Soit a ∈ R∗ et A ∈ R[X]. Soient A = (C1 · · · Cn ) et M = (D1 P
· · · Dn ) où les Ci et Di représentent les colonnes
1) Montrer qu’il existe un unique polynôme de R[X] tel que des matrices, et pour tout k Dk = i6=k Ci . Calculer det M en fonction de det A.
Ex 347: C.C.P 02
P (x + a) + P (x) = A(x).
Trigonaliser la matrice  
2) Si A(x) = 2xn montrer que 3 2 −2
A =  −1 0 1 .
P (a − x) = (−1)n P (x). 1 1 0
Ex 332: C.C.P 02 Ex 348: Mines-Ponts 02
E est un espace vectoriel de dimension finie. On suppose qu’il existe f et g endo-
morphismes de E tels que
   
−1 0 1 1
A= , B= .
E = Im f + Im g = Ker f + Ker g. 2 1 −1 −1

Montrer que les deux sommes précédentes sont directes. 1) Calculer (xA + yB)n .
2) Calculer exp(xA + yB).
Ex 333: C.C.P 02
n 3) Montrer que {exp(xA + yB); (x, y) ∈ R2 } est un sous-groupe de GL2 (R).
Soit (λ1 , . . . , λn ) dans R , et A = (ai,j )1≤i,j≤n la matrice de Mn (R) avec ai,j =
sin(λi + λj ). Montrer que si n est plus grand ou égal à trois alors det A = 0. Ex 349: X 02
Ex 334: Mines-Ponts 02 Soit A une partie de R , Q-sous-espace vectoriel, stable pour la multiplication.
Rechercher les polynômes P de R[X] tels que (simultanément) : 1) Que peut-on dire sur A ? Donner des exemples.
2) On suppose que dimQ A est fini. Que dire de A ?
P (0) = 1, P 0 (0) = 0, P (1) = 0, P 0 (1) = 1. 3) On suppose qu’il existe dans A une élément a qui n’est pas rationnel. Montrer
qu’il existe une constante c telle que
Ex 335: T.P.E 02
Soient A et B deux matricent de Mn (C). Montrer que Sp(A) ∩ Sp(B) = ∅ ⇔ χA (B) p p c
∀ ∈ Q |a − | > n .
inversible. q q q
Ex 336: Centrale-Supelec 02
4) Si π est le polynôme minimal de a, montrer que π 0 (a) 6= 0.
1) On suppose que M = LU où L est triangulaire inférieure avec des coefficients
diagonaux tous égaux à 1 et U est triangulaire supérieure inversible. On appelle Ex 350: Centrale-Supelec 02
M p la matrice (mi,j )1≤i,j≤p Montrer que pour tout p det(M p ) est non nul. Soit
a −b −c −d
 
2) Réciproque ?
3) Montrer que si une telle décomposition existe elle est unique. b a d −c 
A= .
4) Combien d’opérations algébriques (additions et multiplications) sur les scalaires c −d a b
sont nécessaires pour le calcul de U et L ? d c −b a
Ex 337: Mines-Ponts 02 1) Calculer AtA. En déduire det A. Calculer le polynôme caractéristique de A.
Soit Pn = (X + 1)6n+1 − X 6n+1 − 1 et Q = (X 2 + X + 1)2 Est-ce que Q divise Pn ? 2) A est-elle diagonalisable dans M4 (C) ? Si oui, en donner une base de vecteurs
Ex 338: C.C.P 02 propres.
  3) Montrer qu’il existe α dans R tel que A soit semblable dans M4 (R) à la matrice
5 3
A= 
a −α 0 0

1 3
α a 0 0 
1) Diagonaliser A. .
0 0 a −α

Soit (E) l’équation M 2 + M = A. 0 0 α a
2) Montrer que si M est solution de (E) alors M est diagonalisable et Sp(M ) ⊂
{1, 2, −2, −3}.
Ex 351: TPE 02
3) Résoudre (E).
Soit E un espace vectoriel de dimension n. Et f un endomorphisme de E.
Ex 339: CCP 02 1) Montrer que :
Soit E un C-espace vectoriel, p et q deux projecteurs de E tels que (p + q) soit
également un projecteur dim Ker f ≤ dim Ker f 2 ≤ 2 dim Ker f.
1) Montrer que pq = −qp, puis que pq = 0.
2) Montrer que Im (p + q) = Im p ⊕ Im q, et que Ker (p + q) = Ker p ∩ Ker q. 2) Que dire de dim Ker f k ?
Ex 340: Centrale-Supelec 02 Ex 352: TPE 02
1) Soit M ∈ GLn (C). Montrer que M 2 diagonalisable implique M diagonalisable. Soit I un idéal bilatère de Mn (R), non réduit à {0}.
2) Trouver une CNS pour que, en général, M 2 diagonalisable implique M diago- 1) Soit A dans I et M dans Mn (R) de même rang que A. Montrer que M appartient
nalisable. à I.
Ex 341: Mines-Ponts 02 2) Montrer que I contient les matrices de rang 1.
Dans Mn (R), on considère 3) Conclure.
1 1 Ex 353: X 02
 
  1) Montrer qu’il existe un polynôme Pn tel que
A= (1)
 

  1 1
zn + n
= Pn (z + ).
1 1 z z
(matrice remplie de 1). A est-elle diagonalisable ? Que dire des valeurs propres de L’exprimer.
1 1
A? 2) Peut-on écrire z 2n + z 2n en fonction de z − z ?
21

Ex 354: Mines-Ponts 02 Ex 365: Centrale-Supélec 02


Soit E un espace vectoriel complexe de dimension finie et f un endomorphisme de Soit  
E. On considère l’application T de L(E) vers lui-même : 1 1 1
A = 1 1 0  ∈ Mn (R).
T (g) = f ◦ g − g ◦ f. 1 0 0

On admet qu’il s’agit d’un endomorphisme. 1) Montrer que A est diagonalisable sur R et que ses valeurs propres, notées α, β
1) Montrer que si f est nilpotent alors T l’est aussi. et γ, sont distinctes.
2) Montrer qui si f est diagonalisable alors T est diagonalisable. 2) Montrer qu’il existe trois matrices U , V et W telles que
Indication : Utiliser ψ : g 7→ f ◦ g et φ : g 7→ g ◦ f .
3) Etudier les réciproques. ∀n ∈ Z An = αn U + β n V + γ n W.
Ex 355: X 02
3) Montrer que α, β et γ sont des irrationnels ainsi que leurs puissances entières.
Soient A1 , . . . , Ap , p éléments de MP n (Z) inversibles et tels que {A1 , . . . , Ap } soit
stable par multiplication. Soit A = i Ai . Montrer que tr A est un entier divisible Ex 366: ICNA 02
par p. Calculer Ak où A est la matrice
Ex 356: Centrale-Supélec 02 
1 1 −1

2iπ
2
Soit (a, b, c) trois réels positifs avec a + b + c = 1, j = e 3 , λ = a + jb + j c et A = 0 1 1 .
  0 0 1
a b c
A = c a b.
b c a Ex 367: Mines-Ponts 02
Diagonaliser A avec
1) Montrer que Sp(A) = {1, λ, λ}.
 
0 1 0
2) Montrer que |λ| < 1. . .
 1 .. ..
 
n A=

3) Montrer que (A )n∈N converge et préciser sa limite L.  . .
.. .. 1 

Ex 357: Centrale-Supélec 02 0 1 0
Soit (α1 , . . . , αn ), (β1 , . . . , βn ) et (x1 , . . . , xn ) dans Rn . On suppose les xi distincts.
Montrer qu’il existe un unique polynôme P de R2n−1 [X] tel que pour tout i : Ex 368: Mines-Ponts 02
P (xi ) = αi et P 0 (xi ) = βi . Soit A la matrice dont tous les coefficients sont égaux à 1. Montrer qu’elle est
Ex 358: Centrale-Supélec 02 diagonalisable.
Soit   Ex 369: TPE 02
a c b
M =  c a + b c  ∈ M3 (R). Soit f un endomorphisme d’un espace vectoriel de dimension n. Montrer que f est
b c a un projecteur si et seulement si

Diagonaliser M puis calculer M n . rg f + rg (f − IdE ) = n.


Ex 359: CCP 02
Soit A dans Mn (C) telle que Ap = In . Soit ω une racine p-ième de l’unité telle que Ex 370: INT 02
ω −1 n’est pas valeur propre de A. Montrer que Déterminer les polynômes de degré au moins 2 divisibles par leur polynôme dérivé.
p−1
X Ex 371: CCP 02
ω k Ak = 0. La matrice A 3 × 3 est donnée (oubliée)
k=0 1) Calculer son polynôme caractéristique (on trouve PA (x) = −(x − 4)2 (x − 2) ).
2) On pose B = A − 4I . Calculer B n .En déduire
Ex 360: TPE 02
Soit α un réel et (A, B) dans Mn (R)2 . Discuter l’existence de X tel que +∞ n n
X t B
exp(tB) = .
n!
αX + tr (X) A = B. n=0

En déduire
Ex 361: Centrale-Supélec 02
exp(tA).
Déterminer les sous-espaces de R3 stables par l’endomorphisme dont la matrice
dans la base canonique est
Ex 372: C.C.P 03
 
6 −6 5 Condition sur α pour que la matrice
A =  −4 −1 10  .  
7 −6 4 α−3 α α
 α α α 
−2α −2α −2α + 2
Ex 362: Centrale-Supélec 02
Déterminer les matrices A de Mn (R) telles que pour toute matrice M de Mn (R) : soit diagonalisable.
det(A + M ) = det A + det M. Ex 373: T.P.E 03
Soit A une matrice de Mn (Z) inversible dans Mn (R). Montrer que son inverse est
Ex 363: Mines-Ponts 02 dans Mn (Z) si et seulement det A = ±1.
1) Montrer que Ex 374: T.P.E 03
 
−6 2 2 Soit G un sous-groupe fini de GLn (R). Démontrer que
A =  −18 5 8 
−1 1 −1 X X
tr M = 0 ⇒ M = 0.
est semblable à   M ∈G M ∈G
0 0 0 P
B =  0 −1 1  . Indication : Calculer le carré de M ∈G M.
0 0 −1
Ex 375: Centrale-Supélec 03
2) Détailler les cas de similitude de deux matrices de M3 (R). 1) Que vaut le rang d’un projecteur.
2) Soient (p1 , . . . , pn ) des endomorphismes d’un espace de dimension finie tels que
Ex 364: CCP 02
Soit 
4 27 −24 −18
 p1 + · · · + pn = IdE .
 −5 −28 24 18 
A (note6 ) =  . On considère les deux conditions
−3 −20 17 15
−1 −9 8 7 1. Pour i 6= j pi ◦ pj = 0.
1) Calculer les valeurs propres de A. A est-elle diagonalisable ? 2. Pour tout i pi est un projecteur.
2) Calculer (A2 − I)2 . Montrer que A2p s’exprime en fonction de A2 et I. 3) Montrer 1 ⇒ 2.
3) Exprimer Ak , pour k entier. 4) Montrer 2 ⇒ 1.
6 La matrice originale devait avoir de moins gros coefficients. J’en ai reconstruit une vérifiant 5) La conclusion reste-t-elle vraie si on suppose simplement que p1 + · · · + pn est
les propriétés de la matrice du candidat. un projecteur.
22 CHAPITRE 2. ALGÈBRE LINÉAIRE, POLYNÔMES

Ex 376: Centrale-Supélec 03 Ex 387: C.C.P 03


1) On considère la matrice   Soit A la matrice de Mn+1 (R) définie par
W 0
B= ai,j = Cji si 0 ≤ j ≤ i ≤ n, 0 sinon
T S
où W ∈ Mn,p (R), T ∈ Mt,p (R) et S ∈ GLt (R). Montrer que rg B = rg W + rg S. et φ l’endomorphisme de Rn [X] dont la matrice dans la base (1, X, . . . , X n ) est tA.
Dans la suite de l’exercice on se donne (A1 , . . . , An ) ∈ Mn (R)n tel que 1) Montrer que pour tout polynôme P de Rn [X]
n
X φ(P )(X) = P (X + 1).
U= Ai ∈ GLn (R).
i=1 2) En déduire A−1 .
3) Soit bn le nombre de permutations de {1, . . . , n} n’ayant aucun point fixe. Mon-
2) Montrer que rg B1 = n où trer que
Xn
B1 = (A1 A2 · · · Ap ) ∈ Mn,np (R). n! = Cjn bj
j=0
3) Montrer que rg B2 = n où et déduire de la question précédente une expression de bn en fonction de n.
  4) (ajoutée par le dactylographe) En déduire
A1 A2 ··· Ap 0
B2 = ∈ M2n,n(p+1) (R).
0 A1 A2 ··· Ap bn
lim .
n→+∞ n!
4) Généraliser.
Ex 377: Centrale-Supélec 03 Ex 388: Centrale-Supélec 03
Montrer que si Soit M ∈ Mn (C) une matrice possédant n valeurs propres distinctes et N ∈ Mn (C)
telle que M N = N M . Montrer que N est un polynôme en M .
 
A A
B=
0 A Ex 389: Centrale-Supélec 03
Soit (a1 , . . . , an ) n points distincts de R. On définit fk par fk (x) = |x − ak |. Les
est diagonalisable alors A = 0.
familles (f1 , . . . , fn ) et (f12 , . . . , fn2 ) sont-elles libres ?
Indication : Etudier P (B) où P est un polynôme bien choisi.
Ex 390: Centrale-Supélec 03
Ex 378: Mines-Ponts 03
Soient A ∈ Mn (R) et
On considère  
q  13  q  31 0 In
B=

56 + 84640
27 56 − 84640
27 A 0
α=  +  .
2 2 1) Montrer que χB = f (χA ).
2) Montrer que dim EB (λ) = dim EA (λ2 ).
La calculatrice donne comme valeur approchée 4, 0 ou 3, 99999999. A-t-on effecti- 3) Donner une CNS sur A pour que B soit diagonalisable.
vement α = 4 ?
Ex 391: Mines-Ponts 03
Ex 379: X 03 On considére le polynome :
A est une matrice de Mn (R), X et Y sont dans Mn,1 (R) et tels que (X|Y ) 6= 0
(produit scalaire usuel), λ est réel. On suppose que AX = λX, tY A = λtY et que X n − 3X n−1 + 5X n−2 + · · · + (−1)n (2n + 1)
A−λIn est de rang n−1. Montrer que λ est une valeur propre simple de A. (question
Combien de racines réelles admet-t-il ?
de cours : démontrer le théorème du rang.)
Ex 392: Mines-Ponts 03
Ex 380: Mines-Ponts 03 Soient A et B dans Mn (C) telles que AB = BA. Condition nécessaire et suffisante
1) Déterminer le polynôme minimal de la matrice pour que  
 2
 A B
0 a a M=
0 A
A =  a1 0 a  .
1 1
0 soit diagonalisable.
a2 a
Ex 393: ENSAE 03
2) Calculer exp A. Soit E un espace de dimension finie. Soit u un endomorphisme tel que u3 = u.
Ex 381: Centrale-Supélec 03 Décrire les sous-espaces stables par u.
Calculer pour (x1 , . . . , xn ) réels le déterminant : Ex 394: Centrale-Supélec 03
Soit E un espace vectoriel et u un endomorphisme de E. On considère
··· ··· ···

1 1 1 1
· · · · · · · · · xn−1 ψu : L(E) → L(E)

x1 x2 xn
.. .. .. .. v 7→ u ◦ v

. . . .
k−1
Dk = x1 xk−1
2 · · · · · · · · · xk−1
n−1 xk−1
n
. 1) Vérifier que ψu appartient à L(L(E)).
k+1 k+1 k+1

k+1 2) Montrer que ψu est diagonalisable si et seulement si u est diagonalisable de
x
1 x2 · · · · · · · · · x n−1 xn
.
.. .
.. .
.. .
..
deux manières différentes :

xn
– en utilisant un polynôme annulateur,
1 xn2 · · · · · · · · · xnn−1 xnn – en déterminant les sous-espaces propres et les valeurs propres de φu en fonction
de ceux de u.
Ex 382: Centrale-Supélec 03
Ex 395: T.P.E 03
Calculer rg (Com(A)) à l’aide de celui de A.
Valeurs propres de la matrice
Ex 383: C.C.P 03
0 ··· 0 1
 
Calculer la puissance n-ième d’une matrice 3 × 3 à l’aide du théorème de Cayley-
 .. . .
Hamilton.  . 0 .. .. 
0 ··· 0 1
 
Ex 384: ENS Paris-Lyon-Cachan 03 ..
1) Trouver les matrices de M (C) qui sont des carrés.
2 1 . 1 1
2) Même question avec M3 (C).
de Mn (R).
3) Même question avec M4 (C).
Ex 396: Mines-Ponts 03
Ex 385: T.P.E 03
Soit
Soient E et F deux espaces vectoriels de dimension finie. Soit f dans L(E, F ) et   A

A A

2 1
A= B = A A A.
H = {g ∈ L(F, E); f ◦ g ◦ f = 0}. 1 2
A A A
1) Montrer que H = {0} si et seulement si f est un isomorphisme (note7 ). 1) Déterminer les valeurs propres de B.
2) Déterminer dim H en fonction de rg f , dim E et dim F . 2) Déterminer les polynômes caratéristique et minimal de B.
Ex 386: T.P.E 03 3) Calculer exp B en effectuant le minimum de calculs.
Diagonaliser la matrice de Mn (R) Ex 397: Centrale-Supélec 03
Soit
0 ··· 0 1 i −1 −i 1
   
 ... ..
.
.. 
. .  −1 1 −1 1 
M = .
−i −1 i 1

0 ··· 0 1
1 1 1 1
1 ··· 1 1
1) Calculer M 2 et M 4 .
7 On peut établir ce résultat sans supposer les espaces de dimension finie à condition d’ad- 2) Montrer que M est diagonalisable.
mettre néanmoins que dans un espace vectoriel quelconque tout sous-espace admet au moins un 3) Déterminer Sp(M ).
supplémentaire et que tout espace vectoriel possède une base. 4) Déterminer le polynôme minimal et le polynôme caractéristique de M .
23

Ex 398: Mines-Ponts 03 Ex 412: Mines-Ponts 03


Soit M une matrice de Mn (R) telle que A3 = 4A2 − 4A. Calculer exp(A). Le corps de base est Q. √ √ √
1) Décrire E = Vect{1, 2, 3, 6}.
Ex 399: Centrale-Supelec 03
2) Montrer que dimQ E = 4.
Soit φ l’endomorphisme de Rn [X] qui à P associe (X 2 −1)P 0 −(nX −1)P (à vérifier)
3) E est il un corps ?
1) Matrice de φ (pas de précision sur la base).
4) Méthode de calcul de l’inverse
√ √d’un
√ élément
√ ? Nombre de conjugaisons nécessaires ?
2) Valeurs propres, vecteurs propres.
5) Compléter la famille (1, 2, 3, 6, 5) par une famille de cardinal minimale
3) Discussion sur le rang de φ.
engendrant un Q-espace vectoriel qui soit un corps.
Ex 400: C.C.P 03
Ex 413: Centrale-Supélec 03
Soit E un espace vectoriel de dimension n et f un endomorphisme de E.
Soit K un sous-corps de C, A une matrice de Mn (K), B une matrice de Mm (K).
1) Montrer que : On considère la matrice Mmn (K)
E = Im f ⊕ Ker f ⇒ Im f = Im f 2 .
 
a1,1 B · · · a1,n B
2) Etudier la réciproque.
A ⊗ B =  ... ..  .

Ex 401: Mines-Ponts 03 . 
On appelle carré magique réel un tableau de taille 3 × 3 de nombres réels tel que an,1 B · · · an,n B
la somme des coefficients sur chaque ligne, chaque colonne et chaque diagonale
1) Montrer que
soient identiques. On appelle cette somme la somme du carré magique. On note E
A ⊕ B = (A ⊕ Im )(In ⊕ B).
l’ensemble des carrés magiques et E0 ceux de somme nulle.
1) Montrer que E et E0 sont des sous-espaces vectoriels. 2) Montrer que
2) Montrer que tout élément de E0 a son coefficient central nul. det A ⊕ B = (det A)m (det B)n .
3) Montrer que E = E0 ⊕ F où F est un sous-espace vectoriel bien choisi.
4) Comment construire tout les carrés magiques de somme S donnée ? Ex 414: Mines-Ponts 03
Déterminer les sous-espaces stables par la matrice
Ex 402: Centrale-Supélec 03
Soit A dans Mn (C) et
 
  0 1 1
A A M = 1 0 1.
B= .
0 A 0 0 1
Condition nécessaire et suffisante sur A pour que B soit diagonalisable.
Ex 415: Mines-Ponts 03
Ex 403: Centrale-Supélec 03 Déterminer les polynômes P et Q de R[X] tels que
Soit E un espace vectoriel de dimension n et A un sous-espace vectoriel de E. Soit
E un endomorphisme de E. Montrer que : P 2 (X) + (1 − X 2 )Q2 (X) = 1.

dim f −1 (A) = dim A ∩ f (E) + dim Ker f.


Ex 416: ENS Cachan 03
Montrer que P (P (X)) − X est divisible par P (X) − X.
Ex 404: X 03
Soient A1 , . . . , An n matrices nilpotentes de Mn (C) commutant deux à deux. DémontrerEx 417: C.C.P 03
que Soit
0 1 1 1
 
n
1 0 1 1
Y
Ai = 0. A=  ∈ M4 (C).
i=1
1 1 0 1
1 1 1 0
Ex 405: Centrale-Supélec 03 1) Vecteurs propres et valeurs propres de A.
On considère dans Mn (C) l’équation 2) Trouver une matrice M telle que M 2 = A.
En M 2 − tr (M ) M + det(M )In = 0. Ex 418: Centrale-Supélec 03
Déterminer les éléments propres de B où
1) Résoudre E2 .  
2) Résoudre E3 .
  A A A
2 1
3) Résoudre En . A= , B = A A A  ∈ M6 (R).
1 2
A A A
Ex 406: Centrale-Supélec 03
Valeurs propres et vecteurs propres de
Ex 419: Centrale-Supélec 03

1 ··· 1
 Soit A dans Mn (R) telle que A3 = A + In . Montrer que det A > 0.
. .
Jn =  .. 1 ..  ∈ Mn (R). Ex 420: Mines-Ponts 03
1 ··· 1 Soit E un C-espace vectoriel de dimension finie et u un endomorphisme de E.
Montrer que u est diagonalisable si et seulement si tout sous-espace stable possède
un supplémentaire stable.
Ex 407: C.C.P 03
Calculer exp A avec :   Ex 421: C.C.P 03
3 1 −2 Soient a, b et c des nombres réels et
A = 1 0 −1  .  
1 2 0 a−b−c 2a 2a
A= 2b b−a−c 2b .
Ex 408: Mines-Ponts 03 2c 2c c−a−b
Soit A une matrice de Mn (R) telle que
1) Déterminer les valeurs propres de A.
X 2) Condition sur a, b et c pour que A soit diagonalisable.
∀i |ai,i | > |ai,j |.
j6=i Ex 422: Centrale-Supélec 03
Soit E un espace vectoriel de dimension finie et g un endomorphisme de E. On
Montrer que A est inversible. considère
Indication : Prouver que AX = X ⇒ X = 0. φ : L(E) → L(E)
f 7→ f ◦ g − g ◦ f
Ex 409: Magistère Maths-Info Rennes 03
Soit   On admet que φ est un endomorphisme de L(E). Soit α une valeur propre de φ et
3 2 −2 f un vecteur propre associé.
M =  −1 0 1  . 1) f k , k entier est-il un vecteur propre de φ.
1 1 0 2) Si α 6= 0 montrer que f est nilpotent avec f n = 0.
Trouver une matrice inversible P telle que P −1 M P soit triangulaire supérieure. Ex 423: Centrale-Supélec 03
Soit E un espace vectoriel, F et G deux sous-espaces de E. Condition nécessaire et
Ex 410: Magistère Maths-Info Rennes 03 suffisante pour que
Donner la multiplicité de 2 comme racine du polynôme de C[X] F + G = F ∪ G?
P (X) = X 5 − 11X 3 + 11X 2 + 8X − 4.
Ex 424: Centrale-Supélec 03
Soit E un espace vectoriel de dimension finie. Soit A un sous-espace vectoriel de E
L’examinateur souhaitait deux justifications.
et f un endomorphisme de E. Démontrer que
Ex 411: Mines-Ponts 03
Si A et B sont deux matrices de Mn (R) semblables dans Mn (C) alors elles sont dim f (−1) (A) = dim(A ∩ f (E)) + dim(Ker f ).
semblables dans Mn (R).
24 CHAPITRE 2. ALGÈBRE LINÉAIRE, POLYNÔMES

Ex 425: ENS Paris 03 Ex 435: Centrale-Supélec 04


Soit P dans R[X] Montrer que : (P (x) > 0 pour tout x ≥ 0 ) équivaut à (il existe Soit D = diag(µ1 , . . . , µi ) où µi < µj si i < j. tX = (x1 , . . . , xn ) avec xi 6= 0 pour
n tel que (1 + X)n P soit à coefficients strictement positifs). tout i. α est un réel quelconque.
1) Démontrer que la matrice
Ex 426: ENSAE 03
Résolution de
 
D X

αy1 + βy2 = b1 M= t
 X α
βy1 + αy2 + βy3 = b2




··· = ···

possède n + 1 valeurs propres (λ1 , . . . , λn+1 ) telles que

 βy i−1 + αy i + βyi+1 = bi
· · · = ··· λ1 < µ1 < λ2 < · · · < λn−1 < µn < λn .




βyn−1 + αyn = bn
2) On se donne maintenant S symétrique réelle dont les valeurs propres (µ1 , . . . , µi )
(On discutera suivant les valeurs de α et β.) vérifient µi ≤ µj si i < j. Démontrer que la matrice
Ex 427: Centrale-Supélec 03  
S X
Soit M= t
0 ···

··· 0 2
 X α
 1 ... 0 0 possède n + 1 valeurs propres (λ1 , . . . , λn+1 ) telles que
.. 
A =  0 ... ..
 
.

.
. .
. .. .. ..  λ1 ≤ µ1 ≤ λ2 ≤ · · · ≤ λn−1 ≤ µn ≤ λn .
. . . 0

0 ··· 0 1 0
Ex 436: C.C.P.04
1) Déterminer le polynôme minimal de A, noté πA . 1 2
Soit A = et f dans L(M2 (R)) définie par f (M ) = AM .
2) Déterminer les vecteurs propres et les valeurs propres complexes de A. 2 4
3) Montrer que πA est irréductible dans Q[X]. En déduire que Q[A] est un corps. 1) Noyau de f .
4) Quels sont les sous-espaces de Qn stables par A ? 2) Surjectivité de f .
3) Valeurs propres et vecteurs propres de f (note8
Ex 428: Centrale-Supélec 04
Ex 437: Mines-Ponts 04
E est un K-espace vectoriel de dimension fine, a et b deux éléments de L(E).
Soit A une matrice de Mn (C) nilpotente. Comparer Ker A et Ker (In − exp A).
1) On pose Da = {a ◦ v; v ∈ L(E)}. Montrer que
Ex 438: Centrale-Supélec 04
Da = {f ∈ L(E); Im f ⊂ Im a}. On considère l’équation

2) On pose Gb = {v ◦ b; v ∈ L(E)}. Donner une description de Gb similaire à celle M 2 − (tr M )M + (det M )In = 0
de Da .
3) On pose Ha,b = Da + Gb . Déterminer la dimension de Ha,b . dans Mn (C).
1) La résoudre pour n = 2.
4) Quel est le rang maximal d’un élément de Ha,b
2) La résoudre pour n = 3.
Ex 429: Magistère Maths-Info Rennes 04 3) La résoudre pour n ≥ 4.
On considère le polynôme Ex 439: Centrale-Supélec 04
Soit u dans Rn . Déterminer les fonctions linéaires f de L(Rn ) telles que pour tout
P (X) = X 3 + X 2 + mX + 6. x de Rn , (u, x, f (x)) soit liée.
Pour quelles valeurs de m P admet-il deux racines (complexes) a et b telles que Ex 440: Centrale-Supélec 04 √
ab = a + b. Résoudre alors P (z) = 0. 1) Développement limité de x 7→ 1 + x en 0 à l’ordre n.
2) Soit N ∈ Mn (R), nilpotente. Montrer que N n = 0.
Ex 430: Mines-Ponts 04 3) Trouver A ∈ Mn (R) tq.
1) Existe-t-il A ∈ Mn (R) symétrique telle que A2 = In + N

A3 + A − 2I = 0 ? 4) Soit α ∈ C∗.
Trouver B ∈ Mn (R) tq.
2) Si A ∈ Mn (C), est-elle diagonalisable ? B 2 = αIn + N
3) Calculer An . Indication : (donnée en cours de passage) : Pensez à utiliser les questions précédentes !
Ex 431: TPE-EIVP√04 √ Ex 441: Centrale-Supélec 04
1) Montrer que a = 2 + 3 est algébrique sur Q. Soit E un espace vectoriel de dimension finie. Soient p et q deux projecteurs de E
2) Déterminer son polynôme minimal πa . vérifiant :
3) Montrer que πa est scindé dans R[X] et ses racines sont a, −a, b, −b, avec Im p ⊂ Ker q
ab = 1.
Enfin soit r = p + q − p · q.
4) Donner la dimension du Q-espace vectoriel Q[a] et montrer que Q[a] est un
1) Montrer que p ∈ L(E).
corps.
2) Montrer que r est un projecteur.
5) Déterminer les automorphismes σ du corps Q[a] tels que
3) Im r ? Ker r ?
∀x ∈ Q, σ(x) = x. Ex 442: E.N.S. Cachan 04
Soit A une matrice inversible. On considère la suite (Mn )n∈N de matrices définie
par la donnée de M0 et la relation de récurrence
Ex 432: X 04
Soient a, b, c, h 6= 0. Résoudre : Mn+1 = 2Mn − Mn AMn .
ax + by + h bx + cy + h cx + ay + h Condition sur M0 pour que (Mn ) converge ?
= = .
c a b
Ex 443: E.N.S. Cachan 04
Démontrer que si N est nipotente, dans Mp (R) et de rang p − 1 alors elle est
Ex 433: Centrale-Supélec 04 semblable à T = (δi+1,j )1≤i,j≤p .
Soit A ∈ Mn (C) telle que tr A 6= 0. Soit f ∈ L(Mn (C))
Ex 444: E.N.S. Paris-Lyon-Cachan 04
f (X) = (tr A).X − (tr X).A Décrire Vect{A ∈ Mn (C); A diagonalisable }.
Ex 445: T.P.E. 04
1) Montrer que f est diagonalisable. Résoudre  
2) Résoudre 1 1 2
f (X) = tA − A. M2 = A =  0 2 2.
0 0 3
Ex 434: Centrale-Supélec 04 Ex 446: T.P.E. 04
Soit α dans C∗ tel que pour tout p entier αp 6= 1. Soit A une matrice de Mn (C) Pn
Soit M = (mi,j ) dans Mn (R) telle que mi,j > 0 pour tout couple (i, j) et j=1 mi,j =
semblable à αA. 1 pour tout i. Montrer que 1 est valeur propre de M et que toutes les autres valeurs
1) Montrer que Sp(A) est conservé par l’homothétie de rapport α. propres de M sont de module strictement inférieur à 1.
2) En déduire que A est nilpotente.
Ex 447: Mines-Ponts 04
3) Si B ∈ M2 (C) est nilpotente, montrer que B est semblable à αB.
Soit A une matrice de Mn (R) annulée par X 3 − 3X + 4. Que dire du signe de det A ?
4) Si B ∈ Mn (C) est nilpotente et si B n−1 6= 0 alors B est semblable à αB.
5) Si B ∈ M3 (C) est nilpotente alors B est semblable à αB. 8 Question ajoutée par le dactylographe.
25

Ex 448: Centrale-Supélec 04 Ex 463: Centrale-Supélec 04


Soit A dans Mn (C) telle que tr A 6= 0. Résoudre dans Mn (C) l’équation en M : Soit E un espace vectoriel de dimension finie, u un endomorphisme de E. On note
(tr A)M − (tr M )A = B.
Cu = {v ∈ L(E); v ◦ u = u ◦ v}, Cu0 = {w ∈ L(E); ∀v ∈ Cu v ◦ w = w ◦ v}.
Ex 449: T.P.E. 04
On considère Montrer que C 0 = K[u].
u : Rn [X] → R[X]
Ex 464: Mines-Ponts 04
P 7→ (X − a)(X − b)P 0 − nXP
Soit P (X) = 36X 3 − 12X 2 − 5X + 1. On note x1 , x2 et x3 ses racines.
1) Montrer que u définit en fait un endomorphisme de Rn [X]. 1) Factoriser P sachant que x3 = x1 + x2 .
2) Valeurs propres et vecteurs propres de u ? 2) Soit A dans Mn (R) telle que P (A) = 0. Montrer que la suite (Am )m∈N converge
3) Noyau de u ? Déterminer {P ; u(P ) = 1}. et déterminer sa limite.
Ex 450: Mines-Ponts 04 3) Avec les mêmes hypothèses que dans la question précédente, comment calculer
Soit (fi )1≤i≤n une famille d’applications allant de R dans C. Montrer que (fi ) est exp A dans passer par la diagonalisation.
libre si et seulement si ∃(xi ) ∈ Rn telle que det(fi (xj ))1≤i,j≤n 6= 0. Ex 465: Mines-Ponts 04
Ex 451: Centrale-Supélec 04 (exercice posé en toute fin d’oral, à résoudre en une poignée de secondes) Que
Soit n 6= 0 et 0 ≤r ≤ n −1. peut-on dire de la matrice Jn = (1)1≤i,j≤n .
0 B Ex 466: C.C.P.04
1) Soit W = { t , B ∈ Mr,n−r (R), C ∈ Mn−r (R)}, quel est sa dimen-
B C 1 2
sion ? Soit A = et f ∈ L(M2 (R)) défini par f (M ) = AM .
2 4
t
2) (Condition sur M ?) Démontrer  queker M M = ker M 1) Déterminer Ker f .
A B
3) Soit A ∈ Gln (R) et M = . Montrer que rgM ≥ r et (rg M = n ⇔ 2) f est-il injectif ?
C D Ex 467: Centrale-Supélec 04
D = CA−1 B). On cherche A ∈ Mn (R) telle que A3 + A = 0
4) Soit V un sous espace de Mn (R) tel que ∀M ∈ V, rg ≤ r et Jr ∈ V. Démontrer 
0 0

que W ∩ V = 0. 1) Démontrer qu’une telle matrice est semblable à une matrice avec
0 X
Ex 452: Mines-Ponts 04 X ∈ M2p (R) vérifiant X 2 + I2p = 0  
On considére l’équation dans Mn (R) : 0 −Ip
2) Démontrer que X est semblable à
Ip 0
En M 2 − (tr M )M + (det M )In = 0. 3) Conclure.
1) Résoudre E2 . Ex 468: Mines-Ponts 04
2) Résoudre E3 . Soient f et g deux endomorphismes de E, espace vectoriel de dimension finie, tels
que
Ex 453: Centrale-Supélec 04
n N +1 f + g = IdE , rg f + rg g = dim E.
Soit F = (X +X )n∈N . Cette famille est-elle libre dans R[X] ? Est-elle génératrice ?
Ex 454: Centrale-Supélec 04 Nature de f et g.
Soit E un C-espace vectoriel de dimension finie non nulle , u et v deux endomor- Ex 469: Mines-Ponts 04
3
phismes de E tels qu’il existe α et β complexes avec u ◦ v − v ◦ u = αu + βv. Montrer Soit A dans Mn (C) telle que A − In = 0.
que u et v ont au moins un vecteur propre commun. 1) A est-elle diagonalisable ?
2) Calculer exp A.
Ex 455: Centrale-Supélec 04
2
Soit A dans Mn (R) telle A + A + In = 0. Ex 470: Centrale-Supélec 04
1) Montrer que n est pair. Pour n entier n ≥ 1 on pose
2) Montrer que det A > 0. X2 Xn
3) Montrer que tr A est un entier. Pn (X) = 1 + X + + ··· .
2! n!
4) Déterminer A−1 .
5) Déterminer Ak . 1) Déterminer le nombre de racines réelles de Pn .
2) On note an l’unique racine réelle de P2n+1 . Etudier la suite (an )n∈N .
Ex 456: X 04
Démontrer que les sous-espaces suivants sont isomorphes : Ex 471: Centrale-Supélec 04
0 +
– L’ensemble des polynômes en (X1 , . . . , Xn ) de degré global inférieur ou égal à k. Soit E = C (R , R).
– L’ensemble des polynômes en (X1 , . . . , Xn+1 ) homogènes de degré k. 1) On considère l’endomorphisme
– L’ensemble des polynômes symétriques en (X1 , . . . , Xn+1 ) de degré inférieur ou T : E → E
égal à k f 7→ T (f )
Ex 457: X 04 avec Z π
Soit A dans Mn (C) de valeurs propres (λ1 , . . . , λn ). Déterminer le spectre des en- +
domorphismes de Mn (C) ∀x ∈ R T (f )(x) = sin(x − t)f (t) dt.
0
– X 7→ AX,
Déterminez le spectre de f !
– X 7→ XA,
2) Soit E 0 le sous-espace des éléments de E ayant une limite finie en +∞ et
– X 7→ AX − XA.
Ex 458: X 04 U : E0 → E0
Soit P un polynôme de degré n dans R[X], tel qu’il existe un polynôme Q avec f →
7 U (f )
P = QP 00 . Montrer que si P possède deux racines distinctes alors il en possède n. avec
Ex 459: T.P.E. 04 U (f )(x) = f (x + 1).
Calculer An puis exp A pour Déterminez le spectre de f !

−2 −1 2
 Ex 472: Centrale-Supélec 04
A =  −15 −6 11  . Soit A la matrice dont tous les coefficients sont égaux au réel α. Montrer de différente
−14 −6 11 manière que A est diagonalisable.
Ex 473:  Mines-Ponts04
Ex 460: T.P.E. 04 1 1 −1
Soient A et B deux matrices de Mn (C) telles qu’il existe λ complexe avec λAB + Soit A =  1 1 1 .
A + B = 0. Montrer que A et B commutent. 1 1 1
1) Définir l’endomorphisme f canoniquement associé à A.
Ex 461: C.C.P. 04
2) Déterminer les plans et les droites stables par f .
Les matrices suivantes sont-elle semblables :
Ex 474: Centrale-Supélec 04
1 −1 2 −2 0 1 0 0
   
Soit K le corps R ou C, A et B deux matrices de Mn (K), Sp(A) et Sp(B) leurs
0 0 1 −1 0 0 1 0 spectres et χA et χB leurs polynômes caractéristiques.
A=  et T =  ?
 
1 −1 1 0 0 0 0 1 1) Comparer Sp(B) à Sp(tB)
1 −1 1 0 0 0 0 0 2) Soit C dans Mn (K), montrer que
Ex 462: Mines-Ponts 04 AC = λC ⇔ Im C ⊂ Ker (A − λIn ).
Soit E = R3 [X]. On considère l’application
3) On suppose que A et B ont une valeur propre en commun, montrer qu’il existe
φ : E → E C non nulle telle que
P 7 → R AC = λC = CB.

où R est le reste de la division de (X 4 − 1)P par X 4 − X. 4) On suppose qu’il existe C de rang r telle que AC = CB, montrer que :
1) Déterminer le noyau de φ. deg pgcd(χA , χB ) ≥ r.
2) Déterminer l’image de φ.
3) Déterminer les éléments propres de φ. 5) Etudier la réciproque.
26 CHAPITRE 2. ALGÈBRE LINÉAIRE, POLYNÔMES

Ex 475: I.N.T. 04 Ex 490: C.C.P. 04  


Soit P dans R[X], deg P = n. Soit n 2 −2
Calculet A lorsque A = .
4 8
0 (n)
Q = P + P + ··· + P .
Ex 491: C.C.P. 04
On suppose que ∀x ∈ R P (x) ≥ 0 montrer que ∀x ∈ R Q(x) ≥ 0  
0 a c
Ex 476: I.N.T. 04 M =  b 0 c  , (a, b, c) ∈ R3
Soit P un polynôme de R[X] admettant une racine double dans C. Montrer que P b −a 0
n’est pas irréducible dans R[X].
1) M est-elle diagonalisable dans M3 (R) ?
Ex 477: C.C.P 04
2) M est-elle diagonalisable dans M3 (C) ?
Soit f dans L(E), E espace vectoriel de dimension 3. On suppose f 3 = 0 et f 2 6= 0.
1) Montrer qu’il existe u tel que (u, f (u), f 2 (u)) soit une base de E. Ex 492: Centrale-Supélec 04
2) Montrer que le commutant de f est un sous-espace vectoriel dont une base est Soit P un polynôme de C[X] scindé à racines simples. Notons (x1 , . . . , xn ) ces
(IdE , f, f 2 ). racines. Montrer :
n
X P 00
Ex 478: Magistère Maths-Info (Rennes) 04 (xk ) = 0.
Soient A et B deux matrices de Mn (K). P0
k=1
1) Montrer que si A ou B est inversible, AB et BA sont semblables et ont donc
même polynôme caractéristique. Ex 493: T.P.E. 04
2) Si A n’est pas inversible, construire une suite de matrices (Ak ) de GLn (K) Résoudre  
1 0 0
tendant vers A. Par continuité en déduire que AB et BA ont même polynôme
X2 =  0 4 1.
caractéristique.
0 0 9
Ex 479: Centrale-Supélec 04
Soit P un polynôme scindé à racines simples de C[X] de degré n ≥ 2. Notons Ex 494: T.P.E. 04
(x1 , . . . , xn ) ses racines. Montrer Soit I un idéal de Mn (K), non réduit à {0}.
n
1) Montrer que si A est dans I toutes les matrices équivalentes à A sont dans I.
X 1 2) Montrer que I contient toutes les matrices de rang 1.
= 0.
P 0 (xk ) 3) En déduire les idéaux de Mn (K).
k=1
Ex 495: Mines-Ponts 04
Ex 480: X 04 Soit  
On cherche une condition nécessaire et suffisante sur les matrices A et B de Mn (C) a b c
pour que toute matrice Y de Mn (C) puisse s’écrire Y = AX − XB. A = b c a.
1) Trouver cette condition si A et B sont codiagonalisables. c a b
2) Montrer que cette condition est bien la condition recherchée dans le cas général.
Condition sur (a, b, c) pour que (An )n∈N converge.
Ex 481: X 04
L’équation du deuxième degré dans Mn (C) a-t-elle toujours des solutions ? Ex 496: Centrale-Supélec 04
Soit P dans R[X] tel que
Ex 482: X 04
Quels sont les sous-espaces laissés stables par la matrice +∞
X
  ∀x ∈ R P (k) (x) ≥ 0.
0 1 1 k=0
M =  1 0 1 ?
0 0 1 Montrer que ∀x ∈ R P (x) ≥ 0.
Ex 497: Mines-Ponts 04
Ex 483: Centrale-Supélec 04 Calcul de
Soit n−1
  Y 1
A A 2kπ .
B= . 1 − ei n
0 A k=0

On suppose B diagonalisable. Montrer que A = 0. Ex 498: Mines-Ponts 04


Ex 484: Centrale-Supélec 04 1) Résoudre dans C l’équation z 5 − 1 = 0, puis calculer cos( 2π
5 ).
Soit An (R) l’ensemble des matrices antisymétriques de Mn (R). 2) En déduire une méthode pour construire à la règle et au compas un pentagone
1) Montrer que An (R) est un sous-espace vectoriel. En donner la dimension et une régulier.
base. Ex 499: X 04
Soit Calcul de
f : Mn (R) → Mn (R) 5
M 7→ tAM + M A
X 1
kπ 2
.
[sin 11 ]
2) f induit-il un endomorphisme de An (R). k=1
3) Quels sont dans ce cas les coefficients diagonaux de la matrice dans la base
précédente de l’endomorphisme induit ? Ex 500: Centrale-Supélec 04
Déterminer l’ensemble des polynômes P de C[X] prenant des valeurs entiers (posi-
Ex 485: Mines-Ponts 04 tives ou négatives) sur les entiers (positifs ou négatifs).
Soient A et B deux matrices de Mn (C) telles que AB = 0. Montrer que A et B ont
un vecteur propre commun. Ex 501: Centrale-Supélec 04
Trouver tous les Polynômes P de R[X] tels que P (X 2 ) = P (X)P (X + 1).
Ex 486: Mines-Ponts 04
Soient f1 , ..., fn n de R dans C. Démontrer que Ex 502: Mines-Ponts 05
Soit E un espace vectoriel de dimension n, et f un endomorphisme de E tel que
(f1 , ..., fn ) libre ⇔ ∃x1 , ..., xn , det(fi (xj )) 6= 0. f n = 0 et f n−1 6= 0. Déterminer le commutant de f .
Ex 503: T.P.E. 05
Ex 487: Centrale-Supélec 04 Soit A une matrice de M2n (R) telle que
1) Soit A = (ai,j ) une matrice de Mn (Z). On suppose ai,i impair pour tout i et
ai,j pair si i 6= j. Montrer que A est inversible. A2n + An + I2n = 0.
2) On suppose maintenant ai,i pair pour tout i et ai,j impair si i 6= j. Montrer que
si n est pair A est inversible (considérer A2 ). Qu’en est-il si n est impair ? 1) Dans quel corps A est-elle diagonalisable.
Ex 488: Centrale-Supélec 04 2) Si n = 1 montrer que A est semblable à
i−1 t
Soit M = (j ) dans Mn (R) et Y = (1, 0, . . . , 0). Résoudre M X = Y .  
0 −1
Ex 489: Centrale-Supélec 04 B = .
1 −1
Soit E un K-espace vectoriel, f un endomorhisme de E. Soit Pf le polynôme ca-
ractéristique de f , Df l’ensemble des degrés des diviseurs de Pf et Cf l’ensemble 3) Calculer Ap (dans le cas n = 1 semble-t-il).
des dimensions des sous-espaces de E stables par f .
Ex 504: Centrale-Supélec 05
1) Montrer que Cf ⊂ Df . Décrire Cf si Pf est scindé sur K.
α Soit Pn = (1 + X 4 )n − X 4 déterminer
On suppose maintenant Pf = P où P est irréductible.
2) Soit x non nul dans Ker P (f ). Démontrer l’existence d’un tel x. En utilisant {n ∈ N; (1 + X + X 2 )|Pn }.
V = {Q(f )(x); Q ∈ K[X]}
Ex 505: Centrale-Supélec 05
démontrer que deg P appartient à Cf . Soit u l’endomorphisme de R[X] tel que pour tout n u(X n ) = X n+1 .
3) Soit β, 1 ≤ β ≤ α. Montrer que β deg P ∈ Cf . 1) Déterminer le commutant de u.
4) En déduire que dans tous les cas Cf = Df . 2) Quels sont les sous-espaces de dimension finie stables par u ?
27

Ex 506: Centrale-Supélec 05 Ex 520: Mines-Ponts 05


Pour M dans Mn (C) on pose CM = {A ∈ C[M ]; A2 = In } où C[M ] est l’algèbre Soit A dans Mn (R) telle que A3 = −6A. Calculer la trace de A.
des polynômes en M . Ex 521: Centrale-Supélec 05
1) On suppose M diagonalisable, avec p valeurs propres distinctes. Quelle est la Soit E = R2n [X] et
dimension de C[M ] ? Quel est le cardinal de CM .
2) On suppose cette fois M nilpotente. Déterminer CM . u : E → E
3) Qu’en est-il dans le cas général ? P 7 → (X 2 − 1)P 0 (X) − (2nX + k)P
Indication : (donnée juste pour la dernière question) Vous écrivez A = Q(M ).
1) Montrer que u est bien un endomorphisme.
Pouvez-vous exploiter le division euclidienne de Q2 par πM ?
2) Spectre de u, vecteurs propres. u est-il diagonalisable ?
Ex 507: ENS-Paris-Lyon-Cachan 05 3) Condition sur k pour que u soit bijectif.
Soient A, B et C dans Mn (C) telles que C = AB − BA.
Ex 522: I.I.E. 05
1) Si C = 0 montrer que A et B ont un vecteur propre commun.
Déterminer l’ensemble des polynômes de R(X) vérifiant :
2) Si rg (C) = 1 et ker A ⊂ ker C montrer que Ker A est stable par B.
P (0) = 2 P (2) = 1 P 0 (0) = 1 P 0 (2) = 0
3) Si rg (C) = 1 et ker A 6⊂ ker C montrer que Im A est stable par B.
4) En déduire que si C est de rang 1, A et B ont un vecteur propre commun. Ex 523: C.C.P. 05
Déterminer les caractéristiques de f , de matrice Ω dans la base canonique de R3 .
Ex 508: T.P.E. 05  
Soit A et B deux matrices colonnes linéairement indépendantes. On pose M = −2 2 1
1
AtB + B tA. Avec Ω = −  1 2 −2 
1) Déteminer le noyau de M . 3
2 1 2
2) Déterminer les valeurs propres et les vecteurs propres de M .
Ex 509: Centrale-Supélec 05 Ex 524: Mines-Ponts 05
Calculer Soit E un sous-espace vectoriel de dimension finie de C[X].
0 1 ··· 1 1) Démontrer qu’il existe une base de E dont tous les éléments ont le même degré.
.. .. .. 2) Démontrer qu’il existe une base de E dont les degrés des éléments peuvent
1
. . .
. . . former une suite strictement croissante.
.. .. .. 1


1 ··· 1 0
Ex 525: Centrale-Supélec 05  
1 0
Soient A, B et C trois matrices non nulles de M2 (C). Soient I = ,J =
Ex 510: Centrale-Supélec 05
  0 −1
Soit A une matrice de Mn (Z). On suppose tous ses coefficients diagonaux pairs et 0 1
tous les autres impairs. Que peut-on dire de la parité de son déterminant. et K = (00,1 ) 1≤0≤0 . On définit [X, Y ] = XY − Y X et on suppose [A, B] =
0 0 1≤1≤0

Ex 511: Mines-Ponts 05 2B, [A, C] = −2C et [B, C] = A. Démontrer que A, B et C sont simultanément
Soit A une matrice de Mn (R) telle que A2 soit diagonalisable à valeurs propres semblables à I, J et K.
strictement positives. Montrer que A est diagonalisable. Indication : Démontrer que B et C sont nilpotentes (utiliser la trace) de rang 1, de
Ex 512: Mines-Ponts 05 noyaux disjoints.
Diagonaliser la matrice M = (mi,j ) de Mn (R) telle que mi,j = b si i + j = n + 1, Ex 526: Mines-Ponts 05
mi,j = a sinon. Soit A une matrice de Mn (R) telle que A4 = −3A2 . Que peut-on dire de sa trace ?
Ex 513: Centrale-Supélec 05 Ex 527: X 05
Soit E un espace vectoriel de dimension finie, u un élément de L(E) et Soit P un polynôme scindé donts les racines sont simples et notées (x1 , . . . , xn ).
1) Calculer :
φu : L(E) → L(E) X  1 1

1
v 7→ u ◦ v ◦ u 0
+ 0 .
P (xi ) P (xj ) (X − xi )(X − xj )
i,j;i6=j
1) Montrer que si u est diagonalisable φu est diagonalisable.
2) Etudier la réciproque dans le cas où le corps ets R. 2) Pour k dans [−1, n − 2] calculer
3) Etudier la réciproque dans le cas où le corps ets C. n
X (X − xi )2
Ex 514: INT 05 Qk = .
i=1
P 0 (xi )
Discuter la diagonalisabilité de la matrice A, en utilisant plusieurs méthode, où :
Ex 528: Centrale-Supélec 05
 
−In −In
A= . Soit A une matrice de Mn (R) tq ai,i = 0 et ai,j aj,i = 1 pour tout couple (i, j)
In In
d’indices distincts. On identifie Rn et Mn,1
P(R).
n
Ex 515: T.P.E. 05 1) Soit H l’hyperplan de Rn d’équation i=1 xi = 0. Determiner (ker A) ∩ H.
On note K = 7Z . n est un entier non nul. Déterminer toutes les matrices de Mn (K) 2) En déduire que rg A ≥ n − 1.
Z

telles que M 3 = In . 3) Pour quels n ≥ 2 a-t-on rg A = n − 1 pour toutes les matrices caractérisées
Indication : On montrera qu’elle sont diagonalisables et on les caractérisera par un comme ci-dessus.
représentant simple de leur classe de similitude. Ex 529: X 05
Ex 516: T.P.E. 05 Que dire d’un endomorphisme u de E (dim E = n) laissant satble tous les sous-
Soit E un espace vectoriel dont (en )n∈N est une base. Soit u l’endomorphisme de E espaces de dimension r, où 1 ≤ r ≤ n − 1 ?
tel que u(en ) = en+1 pour tout n. Soit Ex 530: E.N.S Paris-Lyon-Cachan 05
Φ : L(E) → L(E) Soit A une matrice de Mn (Z), montrer que pour tout entier p premier
v 7→ uv − vu tr Ap ≡ (tr A)p mod p.
On admet qu’elle est linéaire.
1) Montrer que Ker Φ = K[u] = {P (u); P ∈ K[X]}. Ex 531: Centrale-Supélec 05
2) Montrer que pour tout w dans L(E) il existe un unique v tel que Φ(v) = ww Soit E un espace vectoriel de dimension finie, u un endomorphisme de E. Soit p la
et v(e0 ) = 0. multiplicité de 0 comme valeur propre de u. Montrer :
3) Déterminer les vecteurs propres et les valeurs propres de Φ. dim Ker u = p ⇔ E = Im u ⊕ Ker u.
Ex 517: Mines-Ponts 05
Ex 532: Centrale-Supélec 05
A ∈ GLn (C) Soit E un espace de dimension finie, u dans L(E). Soit H un hyperplan affine
Exprimer χA−1 en fonction de χA . d’équation φ(x) = 1 où φ est une forme linéaire non nulle. On suppose que H est
stable par u. Montrer que 1 est valeur propre de u.
Ex 518: Mines-Ponts 05
  Ex 533: Mines-Ponts 05
1 ··· 1 Soit E un espace vectoriel réel, de dimension finie. Déterminer les f ∈ L(E) telles
 .. .. ..  qu’il existe un vecteur u tel que
A= .
 . . 

 1 ··· 1 
∀x ∈ E (u, x, f (x)) est liée.
1−n ··· 1 − n
A est-elle diagonalisable ? Ex 534: C.C.P. 05
Soit
Ex 519: Centrale-Supélec 05
 
a b
Soit E un espace vectoriel de dimension finie, u dans L(E). On dit que u vérifie la E = {Ma,b = ; a ∈ R, b ∈ R}
−b a
propiété P si il existe v tel que u = uv − vu.
1) Soit u vérifiant P. Calculer uk v − vuk . En déduire que u est nilpotent. 1) Monter que E est un sous-espace vectoriel , puis sous-anneau de M2 (R). Quelle
2) Soit u nilpotent. On admet l’existence d’une base dans laquelle la matrice de est la dimension de E ?
u est de la forme A = (ai,j ) avec ai,j = 0 si 6= i + 1 et ai,i+1 ∈ {0, 1} pour tout i. 2) Soit Φ de C dans E :
Montrer que u vérifie P. φ : a + i b 7→ Ma,b
3) Démontrer la propriété admise à la questio précédente, lorsque dim E = 3. Est-ce un isomorphisme d’espaces vectoriels ? un isomorphisme d’anneaux ?
28 CHAPITRE 2. ALGÈBRE LINÉAIRE, POLYNÔMES

Ex 535: Mines-Ponts 05 Ex 549: T.P.E. 05


Comparer Soit E un espace vectoriel de dimension n et p un projecteur de rang r. Soit :
n  
Y 2kπ
X 2 − 2 cos( )X + 1 et (X n − 1)2 ; φ : L(E) → L(E)
n u 7→ 1
◦ u + u ◦ p)
k=1 2 (p
en déduire la valeur de 1) φ est-elle diagonalisable.
Z 2π 2) Préciser les valeurs et les vecteurs propres de φ.
ln(x2 − 2 cos θ x + 1) dθ.
0 Ex 550: Mines-Ponts 05
Soit E un espace vectoriel de dimension n, F et G deux sous-espaces de E de
Ex 536: Centrale-Supélec 05 dimension respectives p et q. Montrer que
Si A est une matrice de Mn (R), on note à la matrice tCom(A).
1) Calculer det Ã. {f ∈ L(E); f (F ) ⊂ G}
2) Que vaut le rang de à en fonction de celui de A.
3) Montrer que tout vecteur propre de A est vecteur propre de Ã. est un sous-espace vectoriel de L(E) et donner sa dimension.
4) Montrer que si A et B sont semblables il en est de même de à et B̃. Ex 551: Centrale-Supélec 05  
Indication : On étudiera d’abord le cas où A est inversible. On utilisera ensuite un Soit A une matrice de M (K) et B = A 0 dans M (K). Trouver les matrices
n 2n
argument de densité. A A
A pour lesquelles B est diagonalisable.
5) Déterminer (g Ã).
Ex 552: Centrale-Supélec 05
Ex 537: Centrale-Supélec 05
Pour n dans N on pose Pn = (1 + X 4 )n − X 4 . Déterminer les valeurs de n pour
Soit
lesquelles 1 + X + X 2 divise Pn .
C = {AB − BA; (A, B) ∈ (Mn (K))2 }
Ex 553: Mines-Ponts 05
et N l’ensemble des matrices de Mn (K) dont la diagonale est nulle. Soit
1) Montrer que pour tout n il existe un unique polynôme An tel que
Φ : Mn (K) → Mn (K) 1 1
X 7→ DX − XD An (X + ) = X n + n .
X X
avec D = diag(1, . . . , n).
2) Montrer que les racines de An sont les xk = 2 cos( (2k+1)π ).
1) Montrer que Φ définit un automorphisme sur N . 2n
2) Montrer que toute matrice semblable à un élément de C est un élément de C. Ex 554: Mines-Ponts 05
2n n
3) Prouver qu’un élément de Mn (K) est de trace nulle si et seuelemnt si il est Soit Pn (X) = (X − 2) + (X − 1) − 1 avec n ≥ 2. Démontrer que l’on peut écrire
semblable à une matrice de N . Pn (X) sous la forme Pn (X) = (X − 1)(X − 2)Qn (X) et expliciter Qn .
4) Montrer que C est l’ensemble des matrices de trace nulle. Ex 555: C.C.P. 05
Ex 538: Mines-Ponts 05 Soit E l’espace vectoriel des polynômes de degré inférieur ou égal à n. On considère
t
Soit A une matrice de Mn (R) ou Mn (C) telle que A A = A . −1 l’endomorphisme f de E tel que f (P ) = P − P 0 .
1) A est-elle diagonalisable ? (discuter les deux cas) 1) Montrer que f est un automorphisme de deux manières différentes : en utilisant
2) Calcul de A . n les matrices, et en utilisant l’injectivité.
3) Calcul de exp A. 2) P étant donné, résoudre f (X) = P .
Ex 539: Centrale-Supélec 05 Ex 556: C.C.P. 05  
Quelles sont les matrices A de Mn (C) telles que pour tout polynôme non constant Soit A dans Mn (R) et B = A A dans M2n (R).
P l’équation P (M ) = A possède au moins une solution ? 0 A
1) Montrer que pour tout P de R[X]
Ex 540: E.N.S.
 Cachan 05

1 2 
P (A) AP 0 (A)

Soit A = . Déterminer D diagonalisable et N nilpotente telles que A = P (B) =
0 3 0 P (A)
D + N et DN = N A.
Ex 541: X 05 2) Supposons B diagonalisable. Montrer que A est diagonalisable puis que A = 0.
On note K [z] l’ensemble des polynômes à coefficients dans K . Si A est dans Mn (K) 3) Condition nécessaire et suffisante sur A pour que B soit diagonalisable.
n n

on considère l’application Ex 557: Mines-Ponts 05


Calcul de
ΠA : Kn [z] → Kn n−1
Pd j
P d j
Y 1
j=0 aj z →
7 j=0 A aj 2ikπ .
k=1 1 − e
n

1) Montrer que ΠA est linéaire et surjective.


2) Montrer que Ker ΠA = (zIn − A)Kn [z]. Ex 558: Mines-Ponts 05
Soient a et b deux matrices de Mn (R) semblables dans Mn (C). Montrer qu’elles
Ex 542: X 05
sont semblables dans Mn (R).
Soit E un espace vectoriel, non nécessairement de dimension finie. E1 , E2 et F
désignent des sous-espaces de E. Ex 559: T.P.E. 05
1) On suppose E = E1 ⊕ F = E2 ⊕ F . Que dire de E1 et E2 ? Soit A, B et C trois matrices de Mn (C) telles que CA = BC. Si r est le rang de
2) On suppose E1 et E2 isomorphes, Existe-t-il F tel que E = E1 ⊕ F = E2 ⊕ F ? C montrer que A et B ont au moins r valeurs propres communes (comptées avec
3) Même question si l’isomorphisme laisse invariant tout élément de E1 ∩ E2 . leurs multiplicitées).
Ex 543: T.P.E 05 Ex 560: C.C.P.05
Soit p et q deux projecteurs d’un espace vectoriel de dimension finie, et Mp et 2 5
Soit A = et f : M 7−→ AM
Mq leurs matrices dans une base quelconque fixée. Montrer que Mp et Mq sont 4 4
semblables si et seulement si p et q ont même rang. 1) Déterminer ker f .
2) f est-il surjectif ?
Ex 544: Centrale-Supélec 05 3) Donner des bases de Im f et ker f .
Soit E un K-espace vectoriel de dimension finie n. Soit u dans L(E). On définit
Ex 561: T.P.E. 05
φu : L(E) → L(E) Soit :  
v 7→ u ◦ v ◦ u 0 In
M=
A 0
1) Montrer que si u est diagonalisable φu est diagonalisable.
2) Etudier la réciproque dans les cas K = R et K = C. Avec A ∈ Mn (C ). M est-elle diagonalisable ? (On attend une CNS)
Ex 545: Mines-Ponts 05 Ex 562: Centrale-Supélec 05
n
Soit A dans Mn (R) telles que A3 = A + In . Montrer que det A > 0. 1 , y2 , ..., yp ∈ K
Soient x1 , x2 , ..., xp , yP
p t
1) Montrer que rg (Pi=1 xi yi ) ≤ min(rg (x1 , x2 , ...xp ), rg (y1 , y2 , ...yp )).
Ex 546: E.N.S. Cachan 05 p
2) Montrer que rg ( i=1 xi t yi ) = p ⇐⇒ (x1 , x2 , ...xp ) libre et (y1 , y2 , ...yp ) libre .
Soient A et B dans Mn (R) telles que pour tout λ dans Sp(A) ∩ Sp(B), <(λ) < 0.
1) Soit C dans Mn (R), montrer que l’équation AM +M B = C possède une unique Ex 563: Magistère Rennes 06
solution. Résoudre dans C3 : 
 x+y+z = 0
2) Déterminer M à l’aide de A, B et C.
xy + yz + xz = −13
Ex 547: Centrale-Supélec 05 
xyz = −12
Déterminer les matrices de Mn (C) qui ne commutent avec aucune matrice nilpotente
non nulle. Ex 564: Magistère Rennes 06
Ex 548: Mines-Ponts 05 Soit f (x, y, z) = (x + y − z, −3x − 3y + 3z, −2x − 2y + 2z). Déterminer une base
Soit A une matrice diagonalisable de Mn (C), la matrice (1 , 2 , 3 ) de R3 telle que
 

0 In
 0 1 0
B= M at(1 ,2 ,3 ) (f ) =  0 0 0  .
2A A
0 0 0
de M2n (C) est-elle diagonalisable ?
29

Ex 565: Centrale-Supélec 06 Ex 574: Centrale-Supélec 06


0 ···

···
··· 0
 E est un espace vectoriel euclidien sur le corps R, de dimension n ≥ 2. u ∈ L(E)
 1 ... .. 
.
..  1) On veut montrer qu’il existe des sous espaces stables par u de dimension 1 ou
n est un entier au moins égal à 2, A =  0 . . . ..

. est dans Mn (R).

. . . 2.
. .. .. .. . 
. . . ..  1. Conclure si u a une valeur propre.
0 ··· 0 1 0
Pour t dans R, on pose M (t) = exp(tA). 2. Sinon, soit A la matrice de u dans une base quelconque, montrer l’existence
d’une valeur propre (complexe) λ de A.
1) Expliciter M (t).
On note A(X + iY ) = λ(X + iY ) avec (X, Y ) ∈ Mn (R)2 .
2) C = {N ∈ Mn (R); ∀t ∈ R N M (t) = M (t)N }. Montrer que N appartient à C si Montrer X 6= 0 puis montrer l’existence de réels α et β tels que A2 X =
et seulement si N A = AN (Indication : dériver M). α A X + β X.
3) Montrer que (In , A, . . . , An−1 ) est une base de C. Conclure
4) On choisit n = 3. Déterminer et dessiner {M (t)X; t ∈ R} pour un X dans R3 . 2) On suppose que : ∀x ∈ E, u(x)⊥ x.
Montrer l’existence d’une base orthogonale ε de E et d’un r-uplet de réels (λ1 , λ2 , ... , λn )
Ex 566: C.C.P. 06
avec 2 r ≤ n et ∀ i, λi ≤ λi+1 telle que :
Soit E un espace vectoriel de dimension finie, u un endomorphisme de E et P dans
 
K[X]. λ1 J
1) Montrer que si α est valeur propre de u alors P (α) est valeur propre de P (u).  λ2 J  
0 −1

Matε (u) =  avec J =
 
2) Montrer que si u est diagonalisable il en est de même de P (u). La réciproque .. 
1 0
 . 
est-elle vraie ?
(0)
Ex 567: Mines-Ponts 06 3) Application à M : trouver r et les λi .
Soit M une matrice symétrique réelle telle que M 6 = In . Calculer M 2 .  
0 1 −1 1
Ex 568: Centrale-Supélec 06  −1 0 1 −1 
M =   1 −1 0

1 
· · · an −1 1 −1 0
 
1 a
.. .
0 1
 . .. 
A=. .

 .. .. ..  Ex 575: X 06
. a 
On considère l’application
0 ··· 0 1

R[X] −→ R[X]
Calculer Ap pour p dans Z. φk :
P 7−→ X(X + 1) P 0 (X) − 2 k X P (X)
Ex 569: Centrale-Supélec 06 1) Condition sur k pour que φk soit un endomorphisme de R2n [X].
Condition sur a et b pour que la matrice suivante soit inversible : 2) Trouver alors les valeurs propres de φk , ses vecteurs propres, son image, son
noyau.
··· a
 
b a
.. . Ex 576: ENS Cachan 06
a b
 . ..  1) K est un sous-corps de C.
A=. .

 .. .. ... a 

A ∈ Mn (K), on note A = (ai,j )(i,j)∈[[1,n]]2
a ··· a b n
X
on suppose ∀ i ∈ [[1, n]] |ai,i | ≥ |ai,j | Montrer que A est inversible.
j=1 , j6=i
Ex 570: Mines-Ponts 06
A = (inf(i, j)) ∈ Mn (R). 2) A ∈ Mn (R), on note A = (ai,j )(i,j)∈[[1,n]]2
1) Montrer qu’il existe U triangulaire supérieure et L triangulaire inférieure telles Xn
que A = LU . on suppose ∀ (i, j) ∈ [[1, n]]2 ai,i ≥ 0 et ∀ i ∈ [[1, n]] ai,j = 1
2) Exprimer A−1 à l’aide de N = (δi+1,j ) et tN . j=1

3) Montrer que si λ appartient au spectre de A−1 il existe θ tel que λ = 2 − 2 cos θ. 1. Montrer que toute valeur propre de A est de module inférieur à 1 (si vous êtes
4) Déterminer les valeurs propres et les sous-espaces propres de A−1 . forts, faites-le de deux manières différentes).
2. Montrer que 1 est valeur propre de A.
Ex 571: Centrale-Supélec 06
Soit A et B dans Mn (C), on suppose tout d’abord qu’il existe X0 non nulle dans 3. Soit X un vecteur propre de A de norme 1, pour ||Y ||∞ , = sup{ |yi |, i ∈
Mn (C) telle que AX0 = X0 B. [[1, n]]}, si les yi sont les coordonnées de Y .
Montrer que toute coordonnée de AX est égale à une coordonnée de X.
1) Montrer que pour tout polynôme de C[X] : P (A)X0 = X0 P (B).
2) Montrer que A et B ont une valeur propre commune. Ex 577: Mines-Ponts 06
On suppose maintenant que A et B ont une valeur propre commune. Que dire de la matrice J de Mn (R) dont tous les coefficients sont égaux à 1 ?
3) Montrer que si M et N sont deux matrices non nulles de Mn (C) il existe X Ex 578: X 06
telle que M XN soit non nulle. Soit A un matrice de Mn (C). Condition sur les valeurs propres de A pour qu’elle
4) En utilisant les polynômes minimaux de A et B montrer qu’il existe X non puisse s’écrire sous la forme A = B 2 avec B = −tB.
nulle telle que AX = XB. Ex 579: X 06
5) Conclure et discuter le cas réel. Soit u l’endomorphisme de Cn tel que u(ei ) = ei+1 pour 1 ≤ i ≤ n−1, et u(en ) = e1 .
6) (supplémentaire) Donner une matrice réelle de M4 (R) dont le polynôme minimal Déterminer les valeurs propres de u et étudier sa diagonalisabilité.
est (X 2 + 1)(X 2 + X + 1). Ex 580: Centrale-Supélec 06
E = R2n−1 [X], (ai )1≤i≤n est une famille de réels distincts et F ∗ = (u1 , . . . , un , v1 , . . . , vn
Ex 572: C.C.P. 06
une famille de formes linéaires définies par ui (P ) = P (ai ) et vi (P ) = P 0 (ai ).
On considère le système : 1) Montrer que F ∗ est une base du dual E ∗ de E.
 Qn
 u0 = 1 2) Déterminer la base préduale de F ∗ à l’aide du polynôme T = i=1 (X − ai ),
v0 = 1 des valeurs de T 0 et T 00 en les ai et des polynômes Ti = X−a T
i
.
w0 = 1

Ex 581: Centrale-Supélec 06
 On considère l’application
 un+1 = −2 un −2 vn + wn
∀ n ∈ N, vn+1 = 4 un + vn φ : Mn (R) → Mn (R)

wn+1 = −3 un −2 vn X 7→ AXA

  1) Si A est inversible, quel est le rang de φ ?


−2 −2 1 2) Si A est de rang r, quelle est la dimension de Ker φ ?
On notera A =  4 3 0  3) Soit Ab = {X; AXA = A}. Montrer que Ab est un sous-espace affine de Mn (R).
−3 −2 0 Quelle est sa dimension ?
4) On munit Mn (R) de la norme euclidienne usuelle. Montrer qu’il existe dans Ab
1) Calculer An pour tout entier n, en utilisant le théorème de Cayley-Hamilton. un unique élément de norme minimale.
2) En déduire explicitement un , vn wn . Ex 582: Centrale-Supélec 06
Soit u dans L(E), E espace vectoriel réel de dimention finie tel que u3 + u = 0,
Ex 573: T.P.E. 06 u 6= 0 et u2 + e 6= 0. Montrer que la matrice de u dans une base bien
 choisie est
A est une matrice de Mn (R) telle que A3 − A − In = 0. 0 −1
Montrer que A est diagonalisable sur C puis que det(A) > 0. diagonale par bloc, chaque bloc non nul étant de la forme .
1 0
30 CHAPITRE 2. ALGÈBRE LINÉAIRE, POLYNÔMES

Ex 583: Mines-Ponts 06 Ex 597: C.C.P 06


Soit P dans K[X] tel que P (0) = 0 et P 0 (0) 6= 0, et f dans L(E). On suppose E est un espace vectoriel de dimension finie. f est un endomorphisme de E. On
P (f ) = 0. définit
1) Que dire de Ker f et Im f ? φ : L(E) → L(E)
2) f est-il un projecteur ? g 7→ g ◦ f

Ex 584: ENS Lyon 06 1) Montrer que tout polynôme annulateur de f est un polynôme annulateur de
Existe-t-il dans GLn (C) une matrice A distincte de In et semblable à A2 . φ et réciproquement. En déduire que f est diagonalisable si et seulement si φ est
diagonalisable.
Ex 585: X 06 2) Montrer que toute valeur propre λ de f est valeur propre de φ. Déterminer
Soit Eλ (φ) à l’aide de Eλ (f ).
E = {m; ∃A ∈ Mn (Z) (Am = In ) ∧ (m = min{k; Ak = In })} 3) Avec les mêmes notations, quelle est la dimension de Eλ (φ) ?
Montrer que E est fini. Ex 598: Mines-Ponts 06
Indication : Que dire des valeurs propres de telles matrices A. En déduire que On note F(R, R) l’ensemble des fonctions de R vers R. Soit (f1 , . . . , fn ) une famille
l’ensemble des polynômes caractéristiques des A est fini. d’éléments de F(R, R). Montrer que cette famille est libre si et seulement si il existe
Ex 586: X 06 une famille (x1 , . . . , xn ) de réels telle que det[(fi (xj ))1≤i,j≤n ] 6= 0.
Ex 599: 
Soit V un espace vectoriel de dimension n et (S1 , . . . , Sk ) une famille de sous-espaces Mines-Ponts 06 
Pk Tk
tels que j=1 Sj > n(k − 1). Montrer que j=1 Sj 6= {0}. 0 1 0 0 0
0 0 1 0 0
Ex 587: Mines-Ponts 06 Soit A =  0 0 0 1 0 
 
A
 et B sont
 deux matrice de Mn (C). Condition nécessaire et suffisante pour que

0 0 0 0 1

A B 1 0 0 0 0
soit diagonalisable.
0 A 1) A est-elle diagonalisable ?
Ex 588: T.P.E. 06 2) Calculer An .
Déterminer l’ensemble des formes linéaires φ sur Rn telles que φ(xy) = φ(x)φ(y) 3) Calculer exp A.
(xy désigne le vecteur dont les coordonnées sont les produits des coordonnées de x Ex 600: X 06  
et y). 0 2A
1) Soit A dans M2 (R) diagonalisable, M = . M est-elle diagonali-
−A 3A
Ex 589: T.P.E. 06
sable ?
Déterminer les éléments propres de l’endomorphisme
2) Réciproquement, si M est diagonalisable A est-elle diagonalisable ?
f : R[X] → R[X] Ex 601: X 06
P 7→ (X 3 + X)P 0 − (3X 2 − 1)P Soit k un corps , E et F deux parties finies de k et f : E × F → k. Trouver P de
degré minimal qui coı̈ncide avec f sur E × F .
Ex 590: Centrale-Supélec 06 Ex 602: E.N.S. Paris 06 2iπ
Soit E = Mn (R) Soit q dans N∗ et ω = e q . Soit (A, B) dans Mq (C) : A = (δi+1,j )1≤i,j≤n et
1) Si n = 2, montrer que deux matrices sont semblables si et seulement si elles ont B = diag(1, ω, ω 2 , . . . , ω q−1 ).
même polynôme minimal et même polynôme caractéristique. 1) Calculer (A + B)q .
2) Montrer que le résultat précédent est faux si n = 4. 2) Soient M et N deux matrices de Mq (C) telles que M N = ωN M . A quoi, à
3) Etudier le cas n = 3. votre avis, sera égal (M + N )q ? Prouvez-le !
Ex 591: Centrale-Supélec 06 Ex 603: C.C.P. 06
Existe-t-il une base de Mn (R) formée de matrices diagonalisables ? On considère A = (ai,j ) ∈ M2 (R) et B = (bi,j ) ∈ M2 (R).
Ex 592: Mines-Ponts 06 Soient les matrices définies par blocs :
1) Soit P ∈ R[X], montrer que P est scindé si et seulement si :    
a1,1 I2 a1,2 I2 B 0
à = et B̃ =
∀z ∈ C, |P (z)| ≥ | Im (z)|deg(P ) . a2,1 I2 a2,2 I2 0 B
   0
2) Soit E un R-espace vectoriel de dimension finie. Soit (um ) une suite d’endomor- x1 x1
On prendra et deux vecteurs propres de A et B respectivement.
phismes diagonalisables de L(E) convergeant vers u ∈ L(E). u est-il diagonalisable ? x2 x02
 0
x1 0 x1 0
     
Trigonalisable ?
3) Quelle est l’adhérence de Dn (R) dans Mn (R) et de Dn (C) dans Mn (C) ? On  0   x1   x02   0 
On pose alors U1 =  , U2 =  , V1 =   et V2 =  0 .
note Dn (K) = {M ∈ Mn (K)|M diagonalisable}. x2 0 0 x1
0 x2 0 x02
Ex 593: X 06 1) Montrer que U1 et U2 sont vecteurs propres de à et que V1 et V2 sont vecteurs
1) Soit F une élément de C[X] de degré n d un entier strictement supérieur à n. On propres de B̃.
note {z0 , . . . , zd } l’ensemble des racines (d + 1)-ièmes de l’unité. On en considère un 2) Montrer que W1 = x1 V1 + x2 V2 est vecteur propre de à et B̃. Construire une
sous-ensemble α0 , . . . , αn de cardinal n+1. On suppose que pour tout i |F (zi )| ≤ 21d . base de R4
constituée de vecteurs propres de à et B̃ simultanément.
Montrer que a1,1 B a1,2 B
kF k = sup |F (z)| < 1. 3) M = est-elle diagonalisable ?
a2,1 B a2,2 B
|z|=1
Ex 604: Centrale-Supélec 06
2) Soit (F, G) dans C[X]2 , avec deg F = n, deg G = m, n + m = d. Montrer que Soient (A, B, C, D) ∈ Mn (C)4 telles que C tD = D tC
kF k.kGk < 22d kF Gk.
Ex 594: Centrale-Supélec 06 1) En calculant le déterminant de la matrice définie par le produit par blocs
Quels sont les sous-espaces de R3 stables par    t 
A B D 0
×
C D −tC D−1
 
2 2 1
A = 1 3 1
A B
1 2 2 montrer que
= det(A tD − B tC)
C D
Ex 595: Mines-Ponts 06 2) Etendre au cas D non inversible.
On considère la matrice Ex 605: Centrale-Supélec 06

· · · an−1
1 a
 Soit
.. ..  f : Mn (R) → Mn (R)
0 1
 . .  X 7→ t
X
M =. .
 .. .. ...

a  Calculer det f .
0 ··· 0 1
Ex 606: Centrale-Supélec 06
Déterminer son inverse en vous servant de la matrice 1) Soit A une matrice de Mn (Z) dont les coefficients diagonaux sont impairs et les
autres pairs. Montrer que det A 6= 0.
1 ··· 0
 
0 2) On suppose maintenant les coefficients diagonaux de A pairs et les autres im-
.. .
0

0 . ..  pairs. Montrer que si n est pair alors det A 6= 0. Le résultat reste-t-il vrai si n est
N =.

 .. .. ..  impair ?
. . 1
0 ··· 0 0 Ex 607: Centrale-Supélec 06
Si E est de dimension n non nulle, si f est un endomorphisme de E, si B =
Ex 596: Mines-Ponts 06 (e1 , . . . , en ) est une base de E simplifier :
E est un espace vectoriel sur K. Soit P dans K[X] tel que P (0) = 0 et P 0 (0) 6= 0. n
X
Soit f dans L(E) tel que P (f ) = 0. detB (V1 , . . . , Vi−1 , f (Vi ), Vi+1 , . . . , Vn ).
1) Que dire de Ker f et Im f ? i=1
2) Quand f est-il un projecteur ?
31

Ex 608: Magistère 06
Montrer que X(X + a)(X + 2a)(X + 3a) + a4 est un carré de R[X]. En déduire la
factorisation de X(X + 1)(X + 2)(X + 3) + 8.
Ex 609: Magistère 06
Soit  
13 −5 −2
M =  −2 7 −8 
−5 4 7
1) Calculer le déterminant de M .
2) Calculer les cofacteurs des éléments diagonaux.
3) Vérifier que 9 est valeur propre de M et déterminer le sous-espace propre associé.
Ex 610: T.P.E 06
Soit A dans Mn (R). Résoudre X + tX = tr (X)A.
Ex 611: Centrale-Supélec 06
1) Soit A une matrice de M3 (R), non  nulle et nilpotente.
  Montrer que A est sem-
0 1 0 0 1 0
blable à une et une seule des matrices  0 0 1  et  0 0 0 .
0 0 0 0 0 0
2) Enoncé et démontrer un résultat similaire dans M4 (R).
3) Que peut-on dire dans Mn (R) ?
4) Montrer que si A est nilpotente et dans Mn (R) alors An = 0.
5) En déduire une démonstration des affirmations faites à la question 3.
Ex 612: T.P.E. 06
Soit n un entier au moins égal à 2, a et b deux nombres complexes tels que a 6= b.
1) Montrer que :
λ1 a · · · a

.. . n n
!
b λ2
. .. 1 Y Y
. . = b (λk − a) − a (λk − b) .
.
. . . . . . a b − a k=1 k=1
b · · · b λn

2) Montrer que les affixes des valeurs propres de la matrice


0 a ···
 
a
.. .. 
b 0
 . .
. .
 .. .. ...

a
b ··· b 0
sont alignées ou cocycliques.
Ex 613: T.P.E. 06
Soit n un entier, E = Rn [X] et
D : E → E
P 7 → P0
Déterminer le polynôme minimal de D.
Ex 614: Centrale-Supélec. 06
Résoudre le système t
XY X = In
t
Y XY = In
1) dans Mn (R) ;
2) dans Mn (C).
Ex 615: Centrale-Supélec. 06
On se place dans E = Mn (K), K = R ou K = C. Montrer que tout hyperplan de E
contient au moins une matrice inversible.
Ex 616: Mines-Ponts 06
Soit
φ : Rn−1 [X] → R
R1
P 7→ −1 P (t) dt
Soit (a1 , . . . , an ) n réels distincts. Montrer qu’il existe (λ1 , . . . , λn ) dans Rn tel que
Xn
pour tout P : φ(P ) = λk P (ak ).
k=1
Ex 617: Mines-Ponts 06
Que dire d’une matrice A de Mn (R) de rang 1, telle que :
tr (tAA) = tr (A2 ) ?

Ex 618: Centrale-Supélec 06
Soit E un C-espace vectoriel de dimension finie, u et v deux endomorphismes de E
tels qu’il existe un complexe non nul k avec uv − vu = kv.
1) Montrer que pour tout n entier
uv n − v n u = nv n
2) Montrer que det v = 0.
3) Montrer que v est nilpotent.
Ex 619: Centrale-Supélec 06
Montrer que tout vecteur propre de A est aussi vecteur propre de t(Com(A)).
Ex 620: C.C.P. 06
On considère l’endomorphisme f de R3 dont la matrice dans la base canonique est
 
2 1 1
A = 1 0 3 
1 1 −2

Déterminer tous les endomorphismes g de R3 tels que


g 3 − 2g = f.
32 CHAPITRE 2. ALGÈBRE LINÉAIRE, POLYNÔMES
Chapitre 3

Algèbre bilinéaire, espaces euclidiens

Ex 621: MINES 97 Ex 630: CCP 97    


Soit E un espace euclidien (de dimension finie) et u un élément de O(E). 1 1
1) Montrer que : Soit E le sous-espace vectoriel de R3 engendré par  0  et  2 .
E = Im (u − Id) ⊕ Ker (u − Id). 1 −1
1) Equation de E.
2) On pose 2) Base de l’orthogonal de
n−1  E.
1X k

vn = u . 1
n 3) Projeté ortogonal de  1  sur E.
k=0
1
Etudier la convergence de (vn ) et la nature de sa limite. 4) Matrice orthogonale ayant pour premier vecteur un vecteur positivement co-
 
Ex 622: NAVALE 97 1
Condition sur (a, b, c) pour que linéaire à  0 .
 1 1
b c


2  a2 a a Ex 631: Mines 97
− b − 12 c
b

3 a b
Etudier la forme quadratique de matrice M = (mi,j ) avec
c c − 12
1
soit la matrice d’une isométrie de R3 . mi,j =
ai bj + aj bi
Ex 623: ENSAE 97 ai
Soient (φ1 , . . . , φn ) n formes linéaires sur un espace vectoriel réel de dimension finie. où les ai et les bi sont strictement positifs et les bi distincts.
Déterminer la signature de la forme quadratique Ex 632: X 97
n On considère
X
2 H : Rn → Mn (R)
Q(x) = φk (x). t

k=1
V →
7 I n − 2 tVV VV
1) Montrer que H(V ) estPnorthogonale.
Ex 624: ENSAE 97 2) Soit a ∈ Rn tel que i=2 |ai | > 0,  = ±1. Montrer que
Soit E un espace hermitien, u un endomorphisme de E, u∗ son adjoint. Montrer
que u et u∗ commutent si et seulement si u est diagonalisable dans une base ortho- H(a + kak2 e1 )(a) = −kak2 e1 .
normale.
3) Soit A une matrice de Mn (R). Etudier l’existence d’une matrice H1 orthogonale
Ex 625: CENTRALE 97
n telle que H1 A = A2 , A2 est de la forme :
Soit B une matrice symétrique définie positive d’ordre n et C un élément de R .
Soit  

x

t
1 −C 0
A= , 
C B A2 =  ... X.
montrer que S = tAA est symétrique définie positive. 0
Ex 626: CENTRALE 97 4) En déduire que toute matrice A de Mn (R) peut s’écrire A = QR où Q est
Dans R3 espace vectoriel euclidien orienté, soient u, v, w, s quatre vecteurs. Montrer orthogonale et R triangulaire supérieure.
que
(u ∧ v|w ∧ s) = (u|w)(v|s) − (u|s)(v|w). Ex 633: Centrale 97
Soit E l’espace vectoriel des matrices symétriques réelles de taille n.
Ex 627: MINES 97 1)
Pn Soit2 A une matrice symétrique réelle, (λ1 , . . . , λn ) ses valeurs propres. Exprimer
i=1 λi à l’aide des coefficients de A.
n
Soient q1 et q2 deux formes quadratiques définies positives sur R , soient M1 et M2
leurs matrices dans la base canonique. On suppose 2) Soit
Φ : E → PR
n
∀x ∈ Rn q1 (x) ≤ q2 (x). M 7→ i=1 λi
2

où les λi sont les valeurs propres de M . Montrer que Φ est une forme quadra-
Montrer que
tique définie positive sur E. Soit φ sa forme polaire. Exprimer φ(A, B) à l’aide des
det M1 ≤ det M2 .
coefficients de A et B.
Ex 628: ENS LYON 97 3) Etendre la forme bilinéaire φ en un produit scalaire φ1 sur Mn (R). Soit F
On identifie R2n et Cn . On pose l’ensemble des matrices C de la forme

n
a
1,1 1 ··· 1 
 0 a2,2 · · · a2,n 
X
ω(ξ, η) = Im ( ξk ηk ).
C=
 .. .. .. .. 
k=1 . . . .

1) Montrer que ω est R-bilinéaire, antisymétrique et non dégénérée. Qu’est-ce que 0 an,2 · · · an,n
Pn
n
X telles que i=1 ai,i = 1. Trouver dans l’ensemble F la matrice dont la norme est
<< ξ, η >>= ξk ηk ? minimale.
k=1
Ex 634: Mines 97
Qu’est-ce que sa partie réelle ? Trouver les M de Mn (R) telles que
2) Soit F un sous-espace. Montrer que la restriction de ω à F est non dégénérée t
si et seulement si sa restriction à l’orthogonal de F est non dégénérée. M M = M tM
3) Soit A une application R-linéaire de R2n vers R2 . Montrer qu’elle se décompose M 2 + 4I = 0
de manière unique sous la forme A = A0 + A00 où A0 est C-linéaire et A00 est C-
antilinéaire (semilinéaire). Ex 635: Mines 97
3
4) On suppose |||A00 ||| < |||A0 |||, prouver que la restriction de ω à Ker A est non Trouver tous les endomorphismes de R qui sont des morphismes pour le produit
dégénérée. vectoriel (u(x ∧ y) = u(x) ∧ u(y)).
Ex 629: X 97 Ex 636: CENTRALE 98
Soient A et B deux matrices symétriques positives. Montrer que : Soit S une matrice symétrique réelle, λ sa plus petite valeur propre et µ sa plus
grande valeur propre.
det(A + B) ≥ det(A) + det(B). 1) Montrer que si si,i = µ alors pour tout j 6= i si,j = 0.
2) Montrer que si sj,j = λ alors pour tout i 6= j si,j = 0.
34 CHAPITRE 3. ALGÈBRE BILINÉAIRE, ESPACES EUCLIDIENS

Ex 637: MINES 98 Ex 650: MINES-PONTS 98


Rang et signature de la forme quadratique Soit A une matrice de Sn (R), définie positive, et X et Z deux matrices de Mn,1 (R).
On pose
q(x, y, z) = (b2 + c2 )x2 + (a2 + c2 )y 2 + (a2 + b2 )z 2 − 2abxy − 2acxz − 2bcyz.
f (X) = tXAX − tZX.
Ex 638: MINES 98 1) Etudier les extrema de f .
Soit U une matrice de On (R).
2) Même question si on suppose seulement A positive.
1) Montrer que X √

ui,j ≤ n n.
Ex 651: X 99
i,j Soit S une matrice symétrique à coefficients réels et positifs. On veut montrer qu’il
2) Montrer que existe un vecteur propre associé à la valeur propre de plus grande valeur absolue
X dont tous les coefficients sont positifs.
ui,j ≤ n.

Indication : On note

i,j
λ 1 ≥ · · · ≥ λn
Ex 639: CENTRALE 98
Soit A une matrice symétrique réelle positive. Montrer que les valeurs propres de S.
On suppose dans un premier temps λ1 > λ2 et |λ1 | > |λn |.
max |ai,j | = max ai,i . Puis uniquement |λ1 | > |λn |.
1≤i,j≤n 1≤i≤n
Montrer qu’on ne peut avoir |λ1 | ≤ |λn |.
Ex 640: CENTRALE 98
Ex 652: Mines 99
Soit A ∈ Mn (R). Montrer que A est diagonalisable si et seulement si il existe une
matrice S symétrique définie positive telle que : Soit E un espace euclidien de dimension n.
1) Soit x1 , x2 , ..., xk k vecteurs de E tels que ∀i 6= j (xi |xj ) < 0
A = S −1 AS.
t
2) Montrer que
k k
Indication : On pourra montrer que si T est symétrique définie positive il existe U
X X
λi xi = 0 ⇒ |λi |xi = 0.
de GLn (R) telle que T = tU U. i=1 i=1
Ex 641: CENTRALE 98
En déduire que (x1 , ..., xk−1 ) forme une famille libre.
1) Si A et B sont symétriques réelles et positives, montrer que
3) Soit p > n et (x1 , x2 , ..., xp ) une famille de vecteurs de E vérifiant i)∀i, ||xi || = 1
det(A + B) ≥ det A. ii)∀i 6= jkxi − xj k = d > 0.

Calculer de deux façons différentes det (xi |xj ) 1≤i,j≤p .
2) Si A est symétrique, réelle définie positive, montrer qu’il existe T triangulaire q Pp
supérieure telle que A = tT T . En déduire d = 2n+1 n , p = n + 1 et i=1 xi = 0.
3) En s’aidant des questions précédentes, montrer que si la matrice
Ex 653: X 99
Soit Q une forme quadratique positive sur Rn , dont la matrice dans la base cano-
 
H K
M= t
K L nique est A = (ai,j ). On suppose que ai,j est non nul pout tout (i, j). Prouver que
1
la forme quadratique de matrice ( ai,j ) est positive si et seulement si A est de rang
est réelle (symétrique) et positive alors : 1.

det M ≤ det H det L. Ex 654: Ulm 99


Soit A une matrice de Mn (C). A quelle condition nécessaire et suffisante existe-t-il
Ex 642: CENTRALE 98 H hermitienne définie positive telle que H − A∗ HA le soit également ?
Montrer que toute matrice M de GLn (R) peut s’écrire sous la forme M = OS, où
O est orthogonale et S symétrique définie positive. Ex 655: Mines 99
Soit E un espace euclidien de dimension n.
Ex 643: X 98
1) Soit x1 , x2 , ..., xk k vecteurs de E tels que ∀i 6= j (xi |xj ) < 0
Montrer que toute matrice M de Mn (C) se met sous la forme M = U H, où U est
unitaire et H autoadjointe positive. 2) Montrer que
k k
Ex 644: CENTRALE 98 X X
λi xi = 0 ⇒ |λi |xi = 0.
Sens physique de l’inégalité d’Hadamard en dimension 3.
i=1 i=1
Ex 645: CENTRALE 98
Soit f définie sur Mn (R), par pour tout A = (ai,j ), En déduire que (x1 , ..., xk−1 ) forme une famille libre.
3) Soit p > n et (x1 , x2 , ..., xp ) une famille de vecteurs de E vérifiant
X
f (A) = ai,j . i) ∀i, ||xi || = 1
i,j ii) ∀i 6= jkxi − xj k = d > 0
q
Calculer de deux façons différentes det((xi |xj )1≤i,j≤p En déduire d = 2n+1 n , p =
1) Déterminer le minimum et le maximum de f lorsque A parcourt O(n). On Pp
pourra commencer par prouver qu’ils existent. n + 1 et i=1 ix = 0.
Indication : Introduire la matrice J = (1) et la diagonaliser.
2) Même question avec SO(n) Ex 656: X 99
Soit H un espace de Hilbert et (φj )j∈J une famille de H. On suppose
Ex 646: POLYTECHNIQUE 98
1) Enoncé et démonstration du théorème d’inertie de Sylvester. X
(1) ∃A, B > 0, ∀f ∈ H, Akf k2 ≤ | < f, φj > |2 ≤ B||f ||2
2) Montrer que
Z +∞ j∈J
2
Q(P ) = e−x P (x)P (−x) dx
0 (1) est dite tendue si A = B.
est une forme quadratique sur Rn [X]. Quelle est sa signature ? 1) Montrer que (φj )j∈J engendre H. (On précisera le sens du terme « engendrer »en
Ex 647: CENTRALE 98 dimension infinie en comparant la √ situation présente avec un exemple du cours)
    √ 
2 2 0 − 3 3
1) On suppose a + b = 1, montrer que la matrice suivante est orthogonale : 2) On pose e1 = , e2 = 2 et e3 = −1 2 . Que valent A et B pour
1 −1
 2  2 2
a + b2 cos t b sin t ab(1 − cos t) la famille (e1 , e2 , e3 ) ? Cette famille est-elle une base ? (...d’un espace sous-entendu)
M=  −b sin t cos t a sin t  . Mêmes questions avec la famille des ek = eikx .
ab(1 − cos t) −a sin t b2 + a2 cos t 3) Si ∀j, kφj k = 1 et (1) est tendue avec A = 1, montrer que (φj )j∈J est une base
orthonormale.
2) Caractériser cette isométrie. 4) On suppose (1) tendue. Montrer que
Ex 648: CENTRALE 98 X
Dans R3 euclidien on se donne la droite D : x = y = z. Déterminer la matrice de la f = A−1 < f, φj > φj .
rotation d’angle π autour de D. j∈J

Ex 649: CENTRALE 98
Rang et signature de la forme quadratique Ex 657: Lyon 99
n
X X Soit A, B ∈ S2n (R) et M = AB. Montrer que les sous-espaces propres de M sont
x2i + xi xj . de dimension supérieure ou égale à 2. (C’est faux ! l’énoncé a été mal retranscrit, je
i=1 1≤i<j≤n ne sais pas quel est le bon énoncé. Peut-être que S2n ne désigne pas l’ensemble des
matrices symétriques, mais le groupe symplectique)
35

Ex 658: Centrale 99 Ex 668: Centrale-Supelec 99


Soit φ une fonction continue sur R, à valeurs strictement positives. Soit −∞ ≤ Soit Q une forme quadratique sur Rn de signature (n−1, 1). Soit f la forme bilinéaire
a < b ≤ +∞. On suppose que pour tout n tn φ(t) est intégrable sur ]a, b[. On note associée à Q.
E(φ) l’ensemble des fonctions continues sur ]a, b[ à valeurs réelles telles que φf 2 soit 1) Si Q est définie positive sur un hyperplan H, montrer qu’il existe un u tel que
intégrable. Q(u) < 0 et
1) On définit sur E(φ)2 l’application H = {x ∈ Rn ; f (u, x) = 0}.
Z b Etudier la réciproque.
< f, g >= f (t)g(t)φ(t) dt. 2) Trouver tous les hyperplans sur lesquels Q(x, y, z, t) = x2 + y 2 + z 2 − t2 est
a définie positive.
Montrer que (E(φ), <, >) est un espace préhilbertien réel. 3) Que dire de la forme quadratique de matrice
2) Soit (P0 , . . . , Pn , . . .) une suite de polynômes obtenue par orthonormalisation 
1 − a2 ab ac

n
de la suite (X ), à l’aide du procédé de Schmidt. Montrer que, pour tout n :  ab 1 − b2 bc 
– Pn est unitaire. ac bc 1 − c2
– Pn est de degré n.
– Pn est orthogonal à Rn−1 [X]. si a2 + b2 + c2 < 1 ?
3) Montrer que Pn possède exactement n racines distinctes dans ]a, b[. Ex 669: CENTRALE 99
Ex 659: CCP 99 Soit A = (ai,j ) ∈ Sn+ (R). Montrer que kAk = maxi,j |ai,j | ≤ maxi ai,i .
Soit E un espace euclidien et u un endomorphisme tel que (u(x)|x) = 0 pour tout Ex 670: ENSAE 99
x de E. Soit (a0 , a1 , . . . , an ) ∈ Rn+1 .
1) Montrer que u∗ = −u. 1) Montrer que
2) Montrer que les valeurs propres de u2 sont négatives. Xn
3) Montrer que u2 est diagonalisable. (P, Q) 7→ P (k) (ak )Q(k) (ak )
4) Etablir E = Ker u ⊕ Im u. k=0

Ex 660: TPE 99 définit un produit scalaire sur Rn (X).


Soit A la matrice carrée d’ordre n avec ai,j = min(i, j). Montrer que A est la matrice 2) Procédé d’obtention d’une base orthonormale (Pi (X))i∈[0,n] ?
(k)
d’une forme quadratique définie positive. 3) Calcul de Pi (ai ).
Ex 661: Centrale-Supelec 99 Ex 671: Ulm 99
Soit A ∈ Sn++ (R). On pose E = R2 et on appelle F l’ensemble des formes quadratiques définies posi-
1) Montrer qu’il existe un unique élément B de Sn++ (R) tel que B 2 = A. tives sur E et de trace 2. On pose ∀q ∈ F, Bq = {x ∈ E|q(x) ≤ 1} et ∀q1 , q2 ∈ F ,
2) On définit la suite (Xp ) par X0 = In et on appelle Bq0 2 ,q1 le plus grand homotétique de Bq2 inclus dans Bq1 . On note A(M )
l’aire d’une partie M de E si cette aire existe. Posons
2Xp+1 = Xp + AXp−1 .
A(Bq1 )
∀q1 , q2 ∈ F, d(q1 , q2 ) = ln 0
Montrer que la suite (Xp ) est bien définie. Etudier sa convergence. Bq2,q1
Ex 662: Centrale 99 Montrer que d définit une distance sur F .
Soit (a, b, c) ∈ R tq a2 + b2 + c2 = 1, soit A ∈ M3 (R) telle que la première ligne de
Ex 672: INT 99
A soit (a b c).
Soit E un espace vectoriel euclidien de dimension n. (a1 , . . . , ap ) des éléments de
1) Chercher les matrices telles que A soit symétrique orthogonale.
E. On définit
Indication : On se ramènera à l’étude d’une matrice 2 ∗ 2, à expliciter. f : E → E
2) Reconnaı̂tre les isométries solutions de l’exercice. Xp

Remarque : Le colleur m’a interdit d’écrire t 7→ (ai |t)ai


i=1
 
a b c Montrer que f est bijective si et seulement si (a1 , . . . , ap ) est génératrice.
A=b d e Ex 673: Centrale-Supelec 99
c e f 1) Montrer que la matrice à coefficients réels
et de développer les calculs
 
a b c
Ex 663: Centrale 99 A=c a b
Dans R3 euclidien, calculer la matrice dans la base canonique de la rotation d’angle b c a
π
6 autour de la droite dirigée par u = (1, 2, 3). 4
est orthogonale si et seulement si il existe k ∈ [0, 27 ] tel que (a, b, c) soient les racines
Ex 664: CENTRALE 99 3 2
de X − X + k.
Soient a0 , a1 , . . . , an des réels distincts. E = Rn [X] l’ensemble des polynômes de 2) Quelles sont les valeurs propres de A dans C ?
degré inférieur ou égal à n. Pn 3) Quelles sont les valeurs propres dans C de
1) Montrer que (P, Q) 7→ (P |Q) = k=0 P (k) (ak )Q(k) (ak ) est un produit scalaire  
sur E. 0 I2
?
2) Soit (P0 , . . . , Pn ) base orthonormale de E telle que, pour tout k, Pk soit de In−2 0
degré k et de coefficient dominant strictement positif. Déterminer pour tout (i, k)
(k)
de {0, .., n}2 la valeur de Pi (ak ). Ex 674: Mines-Ponts 00
(k) Soit la forme quadratique sur R3
Indication : On pourra penser à la matrice des Pi (ak ).
Ex 665: CCP 99 Q(x, y, z) = x2 + 4z 2 + 2xy + 4xz + 2yz.
Caractériser la transformation de R3 de matrice : Déterminer les sous-espaces sur lesquels cette forme quadratique est définie positive.
 
−6 2 −3 Ex 675: Centrale-Supelec 00
1
M =  2 −3 −6  Soit Sn+ l’ensemble des matrices symétriques réellles positives, et Sn++ le sous-
7
−3 −6 2 ensemble des matrices définies positives. On dit que A ≤ B si B − A est positive.
1) Soit A dans Sn++ . Montrer l’existence d’un X dans Sn++ tel que X 2 = A. On
Ex 666: Centrale 99 admettra l’unicité et on notera X = A1/2 .
2) Soit (A, B) ∈ (Sn++ )2 , A ≤ B. On note R = A1/2 , S = B 1/2 et U = S − R.

1) Soit M ∈ Mn (C), mk,l = exp i(k + l)x Montrer que X 7→ tXM X est le carré
d’une forme linéaire (dans Cn ) que l’on précisera. Comparer U 2 et U S + SU .
2) Soient C, S ∈ Mn (R) telles que 3) Avec les mêmes hypothèses, en déduire A1/2 ≤ B 1/2 .
4) Etudier l’extension à Sn+ (R).
ck,l = cos (k + l)x 5) Démontrer l’unicité du X dans la première question.
Ex 676: Mines-Ponts 00
et
On considère la matrice
sk,l = sin (k + l)x 
a c b

. Signatures des formes quadratiques (dans Rn ) ayant pour matrices C et S ? M = b a c.


c b a
Ex 667: TPE 99
Soit q la forme quadratique définie sur R3 par q(x, y, z) = x2 + y 2 − z 2 . Soit G Montrer que M est la matrice d’une rotation si et seulement si a, b et c sont les
4
l’ensemble des endomorphismes u de R3 tels que ∀(x, y, z) q(u(x, y, z)) = q(x, y, z). racines d’un polynôme de la forme X 3 − X 2 + k avec 0 ≤ k ≤ 27 .
1) Démontrer que G est un groupe pour la composition. Ex 677: C.C.P 00
2) Que dire du déterminant de u si u appartient à G ? Soit E un espace euclidien. Soit a ∈ E, a 6= 0. Soit α ∈ R∗ . On définit f par
3) A quelle matrice la matrice de u est-elle semblable ?1
4) Soit H l’ensemble des matrices d’endomorphismes de G à coefficients entiers f (x) = x + α(a|x)a.
relatifs. Que peut-on dire de la structure de H ?
1) Déterminer les éléments propres de f .
1 Cette question est très délicate ! 2) CNS pour que f soit orthogonale ? Déterminer dans ce cas la nature de f .
36 CHAPITRE 3. ALGÈBRE BILINÉAIRE, ESPACES EUCLIDIENS

Ex 678: Centrale-Supelec 00 Ex 687: TPE 00


On définit Z +∞
Soient A et B dans Sn+ (R). On suppose qu’il existe k non nul tel que Ak = B k .
Φ(P, Q) = P (t)Q(t)e−t dt Montrer que A = B.
0
Ex 688: TPE 00
sur E × E, où E est l’ensemble des polynômes à coefficients réels de degré au plus Chercher les matrices orthogonales A ∈ On (R) telles que A + In soit aussi orthogo-
n. nale.
1) Montrer que Φ est un produit scalaire.
2) Déterminer la matrice Gn associée à Φ dans la base canonique. Calculer son Ex 689: Centrale-Supélec 00
déterminant. L’usage de la calculatrice personnelle, de Maple et Mathematica est autorisé. Les
3) Dans le cas n = 4, déterminer une base orthogonale de E. questions peuvent être traitées dans l’ordre choisi par l’élève (note2 ). Soit E =
4) Déterminer a et b réels tels que R3 [X], F = R1 [X] ?
Z +∞ 1) Soit (α, β) ∈ R2 , α < β. Montrer qu’il existe un et un seul couple (A, B) tel
(t4 + at3 + bt2 + t + 1)2 e−t dt que pour tout P de F
0 Z +∞
soit minimal. P (t)e−t dt = AP (α) + BP (β).
0
Ex 679: C.C.P 00
Soient P et Q deux polynômes de R2 [X] et 2) Montrer l’existence et l’uncité d’un couple (α, β) tel qu’il existe (A, B) ∈ R2 tel
Z 1 que pour tout P de E
f (P, Q) = P (t)Q(t) dt Z +∞
0
P (t)e−t dt = AP (α) + BP (β).
1) Justifier le fait que f définisse un produit scalaire sur R2 [X]. 0
Soit P0 = 1, P1 = 1 − 2X et P2 = − 12 + 3X − 3X 2 .
2) Montrer que (P0 , P1 , P2 ) est une base de R2 [X]. Montrer que c’est une base 3) Montrer l’existence d’un polynôme Q de degré 4 tel que pour tout P de E
orthogonale. Déterminer la base ortonormale associée. Z +∞
3) Soit u l’endomorphisme de R2 [X] qui à P associe P 0 . Déterminer l’image de P P (t)Q(t)e−t dt = 0.
quelconque, P = a0 + a1 X + a2 X 2 , par l’adjoint de u. 0

Ex 680: Centrale 00 4) Montrer que Q possède quatre racines positives deux à deux distinctes.
Remarque : le candidat pouvait utiliser l’aide de Maple, Mathematica ou de sa
calculatrice. Ex 690: CCP 01
Soit E un espace vectoriel. Soient a et b deux vecteurs de E non colinéaires. Les matrices considérées sont réelles.
1) Soient p et q deux projecteurs quelconques. Donner une condition nécessaire et 1) Montrer que les coefficients diagonaux d’une matrice symétrique positive sont
suffisante pour que p + q soit un projecteur. positifs.
2) Soit φ un produit scalaire sur E. Exprimer la projection d’un vecteur x quel- 2) Si A et B sont symétriques positives, montrer que
conque sur Vect(a, b) en fonction de φ.
3) Calculer tr (AB) ≥ 0.
Z 1
2
m min 2 sin (πt) − ct2 − d dt. Indication : On pourra commencer par le cas où A est symétrique définie positive.
(c,d)∈R 0
Ex 691: Mines-Ponts 01
Ex 681: Centrale-Supelec 00 Soient A et B deux matrices réelles symétriques et positives. Montrer
Soit E un espace euclidien et (e1 , . . . , en ) une base orthonormale de E. On note fσ  
l’endomorphisme de E tel que fσ (ei ) = eσ(i) si σ est une permutation de {1, · · · , n}. p A+B
det(A) det(B) ≤ det .
1) Montrer que σ 7→ fσ est un morphisme injectif de Sn dans GL(E). 2
2) A quelle condition sur σ fσ est-il diagonalisable ?
Soit Indication : Commencer par le cas A = In puis A inversible. Finir par le cas général.
1 X
p= fσ . Ex 692: TPE 01
n!
σ∈Sn Déterminer géométriquement l’application f dont la matrice dans une base ortho-
3) Montrer que p est un projecteur. normale directe est  
4) Déterminer l’image de p. 7 −4 4
1
5) Soit x non nul dans Ker p. Montrer que (fσ (x))σ∈Sn est une famille génératrice A= −4 1 8  .
9
de Ker p. 4 8 1
Ex 682: Centrale-Supélec 00
1) Condition nécessaire et suffisante pour que la somme de deux projecteurs p et Ex 693: TPE 01
q soit un projecteur ? Dans un espace euclidien orienté de dimension 3 rechercher →

x tel que
2) Dans un espace préhibertien réel, si a et b sont deux vecteurs linéairement −
→ →

indépendants, exprimer le projecteur orthogonal sur le sous-espace engendré par x +−

a ∧−

x = b.
ces deux vecteurs.
3) Déterminer le minimum lorsque c et d décrivent R de Ex 694: Mines-Ponts 01
Z 1 Dans un espace euclidien de dimension 3, étudier la diagonalisation de
(sin(πt) − ct2 − d)2 dt.
0 f : x 7→ a ∧ (a ∧ x).
Ex 683: TPE 00
Soit E et F des espaces préhilbertiens réels, f une application de E vers F telle Ex 695: IIE 01
que f (0) = 0 et kf (x) − f (y)k = kx − yk. Montrer que f est linéaire. On se place dans le plan euclidien E.
Ex 684: Mines-Ponts 00 1) Une symétrie orthogonale s1 étant donnée, combien y a-t-il de symétries ortho-
Soit A = (ai,j ) une matrice de O(n). Montrer gonales s2 telles que s1 ◦ s2 = −s2 ◦ s1 ?
2) Décrire alors le groupe engendré par {s1 , s2 } : nombre d’éléments, caractérisation
géométrique de chaque élément.
X
| ai,j | ≤ n.
i,j Ex 696: TPE 01
Montrer sans calcul que det(A) 6= 0 où
Ex 685: Centrale-Supélec 00
1)
 Dans
 R3 euclidien, déterminer la matrice de la rotation d’angle π2 et d’axe 
1−i 4 2 1

a  4 1−i 3 5 
 b . A= .
2 3 1 − i −1
c   1 5 −1 1 − i
a b
2) A quelle condition la matrice est-elle définie positive ? Pour quel pro-
  b c Ex 697: CCP 01
3 −1
duit scalaire la matrice est-elle la matrice d’une rotation ? Déterminer Soit E un espace euclidien, et φ une forme bilinéaire symétrique sur E telle que
7 −2 pour tout endomorphisme orthogonal f on ait
alors l’angle de cette rotation.
Ex 686: C.C.P 00 ∀(x, y) ∈ E 2 φ(f (x), f (y)) = φ(x, y).
On se place dans R3 euclidien. A et B sont deux vecteurs de R3 , non nuls. L’appli-
cation Montrer que φ est proportionnelle au produit scalaire.
f : X 7→ A ∧ (B ∧ X) 2 Il est néanmoins à remarquer que l’énoncé impose un ordre aux questions. Il faut interpréter

est-elle diagonalisable ? en “ le candidat peut admettre le résultat d’une question pour continuer”.
37

Ex 698: Centrale-Supelec 01 Ex 707: C.C.P 01


Soit n un entier non nul, A une matrice de Sn++ (R). On considère Soit E un espace euclidien dont B = (e1 , . . . , en ) est une base orthonormale. On
définit la forme quadratique Q sur E par
φ : Mn (R) → R X
P 7→ tr (AP ) Q(x1 e1 + · · · + xn en ) = (xi − xj )2 .
1≤i<j≤n
1) Déterminer φ(On (R)).
2) (difficile, non résolue par un candidat ayant néanmoins eu 17) On suppose n 1) Donner la matrice A de Q dans la base B.
impair, montrer que 2) Montrer que A est diagonalisable et en trouver une base orthonormale de vec-
teurs propres.
φ(SOn (R)) = [− tr (A) + 2 inf(Sp(A)), tr A].
Ex 708: Mines-Ponts 01
Ex 699: Centrale-Supelec 01 E est l’ensemble des fonctions continues sur R à valeurs complexes, de carré intégrable.
Soit E un R-espace vectoriel de dimension finie n (≥ 1). Soit φ une forme quadra- On pose si f et g sont dans E
tique définie positive sur E, et ψ une forme quadratique quelconque sur E. Z +∞
1) Montrer que (f |g) = f (t)g(t) dt .
ψ(x) −∞
x 7→
φ(x) 1) Montrer que l’on  définitainsi un produit scalaire.
n
atteint un maximum et un minimum sur E − {0}. 1 1+ix √ 1
2) Soit fn (x) = π 1−ix

1+x2
. Montrer que (fn )n∈Z est une famille ortho-
2) Décrire les éléments où sont atteints ces extremums. normale.
3) Application à 1
3) Soit f : x 7→ 1+x 2 . Déterminer d(f, Fn ) où Fn = Vect{fk , k ∈ [−n, n]}.
x2 − xy + y 2
f (x, y) = 2 . Ex 709: Mines-Ponts 01
x + xy + y 2 On se place dans Mn (R). Soit
Ex 700: Mines-Ponts 01
φ : (A, B) 7→ tr (AB).
On se place dans Mn (C). Montrer que l’application qui à (A, B) associe tr (tAB)
est un produit scalaire. On admet que φ est bilinéaire symétrique.
Ex 701: ENSAE 01 1) Montrer que φ est non dégénérée.
On définit la forme quadratique Q sur R3 par 2) Donner la signature de la forme quadratique associée.
Ex 710: Mines-Ponts 01
Q(x, y, z) = xy + yz + zx.
Soit E un espace euclidien muni du produit scalaire <, > et (u1 , . . . , un ) une base
Déterminer le rang de Q, la signature de Q et une base orthogonale pour cette de E. On définit n
forme quadratique.
X
f : x 7→ < u ,x > u . i i
Ex 702: Centrale-Supelec 01 i=1
(Maple à disposition) Soit (e1 , . . . , en ) la base canonique de Rn . On indentifie Rn à 1) Montrer que f est symétrique, défini et positif.
l’ensemble des matrices colonnes, et on le munit du produit scalaire usuel qui fait 2) Montrer qu’il existe g symétrique, défini et positif tel que g ◦ g = f −1 .
de la base canonique une base orthonormale. 3) Montrer que (g(u1 ), . . . , g(un )) est une base orthonormale.
1) Soit V un vecteur non nul et
Ex 711: TPE 01
1 t Matrice dans la base canonique de la rotation d’angle π/4 et d’axe (−1, 0, 1), dans
P =t V V.
VV l’espace euclidien R3 .
Que dire de P ? En déduire H(V ) la matrice de la symétrie orthogonale par rapport Ex 712: CCP 01
à l’orthogonal de V . Soit (a1 , . . . , am ) une famille de vecteurs de Rn , de rang r. On munit Rn du produit
2) Soit U non nul. Montrer qu’il existe V tel que H(V )U ∈ Vect{e}1 . scalaire usuel. Soit (δ1 , . . . , δm ) une famille de réels. On note
3) En gros : il y a une matrice A 4 × 4 donnée. On demande de trouver V tel que S = {x ∈ Rn ; ∀i (x|ai ) ≤ δi }.
x x x x
 
Montrer que si S est borné alors r ≥ n.
0
H(V )A =  ,

0 X Ex 713: Centrale-Supelec 01
0 1) On définit sur R4
Z +∞
puis U tel que I(a, b, c, d) = (a cos 2t + b cos t + c sin 2t + d sin t + t)2 e−t dt.
x x x x
 
0
0 x x x
H(V )A =  . Déterminer les maximums et les minimums de I.
0 0 x x
2) Même question avec
0 0 x x
Z +∞
4) (ajoutée par le dactylographe) En déduire que A peut s’écrire sous la forme QR
(a cos 2t + b cos t + c sin 2t + d sin t + t)e−t dt .

J(a, b, c, d) =
où Q est orthogonale et R triangulaire supérieure. 0
Ex 703: Mines-Ponts 01
Ex 714: Centrale-Supelec 01
Soit A une matrice de Mn (R) telle que AtAA = In . Montrer que A = In .
Décomposer en carrés la forme quadratique dont la matrice dans la base canonique
Ex 704: Centrale-Supelec 01 de R3 est  l m l n 
Soit E un espace euclidien de dimension n et f un automorphisme de E. 2 m + l n + l
1) Montrer qu’il existe une base orthonormale (e1 , . . . , en ) de E telle que A =  ml + ml 2 m n 
n + m .
(f (e1 ), . . . , f (en )) soit orthogonale. l
+ n m
+ n
2
n l n m
2) Soit M une matrice de GLn (R), expliquer comment trouver deux matrices or-
thogonales Ex 715: Mines-Ponts 01
  U et V telles que U M V soit diagonale. Traiter le cas de la matrice Soit u un endomorphisme autoadjoint de trace nulle. Montrer qu’il existe une base
8 −4
(note3 ). orthonormée dans laquelle la matrice de u a tous ses coefficients diagonaux nuls.
1 7
3) Etudier le cas des matrices non-inversibles. Ex 716: Centrale-Supelec 01
Ex 705: TPER 01 1) Soit E un espace de dimension finie. Soit q1 et q2 deux formes quadratiques
1
Soit f (a, b) = 0 (et − at − b)2 dt ; déterminer le minimum de f sur R2 . définies positives sur E. Montrer qu’il existe une base orthonormale pour q1 et
orthogonale pour q2 .
Ex 706: X 01
2) Soient (U1 , . . . , Up ) des matrices de Mn (R) symétriques définies positives. Mon-
Soit A ∈ Mn (R) telle que A2 = −In . Soit a l’endomorphisme associé à A.
trer que
1) Montrer que n est pair.
det(U1 + · · · + Up ) ≥ det(U1 ) + · · · + det(Up ).
2) Montrer qu’il existe une base de Rn dans laquelle la matrice de a est :
  3) Quand a-t-on égalité dans l’inégalité précédente ?
0 −I n2 Ex 717: Centrale-Supelec 01
I n2 0 Maple et Mathematica (et calculatrice) à disposition. Pour P et Q dans Rn [X] on
3) On suppose que A est dans O(n). Montrer que A est orthogonalement semblable définit Z +∞
à   (P |Q) = P (t)Q(t) dt.
0 −1

0
0
 1 0  1) Montrer brièvement que l’on définit ainsi un produit scalaire sur Rn [X].
..
 

 . 
 2) Déterminer la matrice de ce produit scalaire dans la base canonique puis calculer

 0 −1  son déterminant. Déterminer une base orthonormale étagée de Rn [X].
0 3) Calculer le minimum pour a et b réels de
1 0
Z +∞
(t4 + at3 + t2 + bt + 1)2 e−t dt.
„ «
3 La 1 −1
matrice rapportée par l’étudiant est , mais pour cette matrice les calculs sont
1 2 0
délicats.
38 CHAPITRE 3. ALGÈBRE BILINÉAIRE, ESPACES EUCLIDIENS

Ex 718: Centrale-Supelec 02 Ex 730: Centrale-Supelec 02


Soit E un espace euclidien de dimension n. u et v sont deux vecteurs de E. On 1) Soit U = (ui,j ) dans Sn+ (R). Montrer que ui,i ≥ 0 et que si ui,i = 0 alors ui,j = 0
définit pour tout j.
fu,v : E → E 2) Soient
x 7→ x− < v, x > u 
A C
 
A C

0
U= t et U = .
1) Etudier le spectre, les sous-espaces propres et la diagonalisabilité de fu,v . C B 0 0
2) Condition nécessaire et suffisante pour que fu,v soit inversible ? Déterminer alors Montrer que U 0 est diagonalisable.
son inverse. Indication : Evaluer P (U 0 ).
3) Déterminer l’adjoint de fu,v . 3) Soient U et V deux matrices de Sn+ (R). montrer que U V est semblable à
4) Lien entre u et v pour que fu,v soit un endomorphisme orthogonal.   
Ip 0p,q X tY
Ex 719: CCP 02 .
0q,p 0q,q Y Z
 
3 −1 1
4) Conclure.
A =  −1 3 −1  .
1 −1 3 Ex 731: TPE 02
Soit  1 v w

Soit q la forme quadratique dont A est la matrice dans la base canonique de R3 . −
2  u2 u u
1) Valeurs propres de A en considérant A − 2I sans calculer le polynome ca- M =− v − 21 w 
v .
3 u v 1
ractéristique. w w − 2
2) Base orthonormale de vecteurs propres de A. 1) Montrer que M est diagonalisable.
3) Exprimer q dans cette base, en justifiant. 2) Trouver la transformation associée à M dans l’espace euclidien R3 .
Ex 720: TPE 02 3) Condition sur (u, v, w) pour que cette transformation soit une isométrie.
Valeurs propres et vecteurs propres de Ex 732: Centrale-Supelec 02
Soit E un espace vectoriel euclidien. On munit L(E) de la norme subordonnée à la
f : x 7→ a ∧ (a ∧ x) norme euclidienne.
1) On suppose que f est diagonalisable dans une base orthonormale. Montrer que
définie sur un espace euclidien de dimension 3.
Ex 721: C.C.P 02 |||f ||| = sup{|λ|, λ ∈ Sp(f )}.
E est un espace vectoriel euclidien de dimension n. Soit (x1 , . . . , xp ) ∈ E p . U est
2) On se place dans le cas général. Montrer que
l’ensemble des endomorphismes de E vérifiant
1
|||f ||| = sup{|λ| 2 , λ ∈ Sp(f ∗ ◦ f )}.
∀i (u + u∗ )(xi ) = 0.
Soit u l’endomorphisme dont la matrice dans une base orthonormale est
Montrer que U est un espace vectoriel. Quelle est sa dimension ?
0 1 0 0 0
 
Ex 722: TPE 02
Soient A et B deux matrices colonnes réelles linéairement indépendantes. On pose 0 0 1 0 0 
M = 0 0 0 1 0 .
 

M = AtB + B tA. 0 0 0 0 1
 
1 0 0 0 0
Déterminer les éléments propres de M .
3) Calculer u5 . En déduire les valeurs propres de u.
Ex 723: ENSAI 02 4) Montrer que f ∗ ◦ f est un polynôme en u si f = IdE − u.
Soit A une matrice symétrique positive de Mn (R). 5) Calculer |||f |||.
1) Montrer qu’il existe une unique matrice symétrique positive telle que A = B 2 .
Ex 733: Mines-Ponts 02
2) Montrer qu’il existe un polynôme P tel que B = P (A).
On pose
Ex 724: Centrale-Supelec 02
Z 1
Pp
Déterminer (S1 , . . . , Sp ) p matrices de Sn+ (R), sachant que i=1 Si = 0. Ia,b = (t ln t − at − b)2 dt.
0
Ex 725: Centrale-Supelec 02 Déterminer le minimum de Ia,b .
1) Soient A, B et C trois matrices symétriques positives. Montrer que Ex 734: Mines-Ponts 02
Dans Mn (R) on pose
(A + B + C)2 ≤ 3(A2 + B 2 + C 2 )
φ(A, B) = tr (tAB).
(on définira une relation d’ordre sur Sn (R), cet ordre est-il total ?) 1) Déterminer la signature de φ.
2) Plein de questions sur Sn+ (R) : 2) Soit fA de Mn (R) vers Mn (R) qui à M associe AM . CNS sur A pour que fA
– Si M ∈ Sn+ (R) et −M ∈ Sn+ (R) alors M = 0. soit orthogonal pour φ.
– Si M ∈ Sn+ (R) et M 2 = 0 alors M = 0. Ex 735: TPE 02
– Si A ∈ Sn+ (R) et B ∈ Sn+ (R) alors det(A + B) ≥ det A + det B et A + B ∈ Sn+ (R). Soit q : M2 (R) → R telle que q(A) = det A.
– Si A ∈ Sn+ (R) alors det(A) ≥ 0. Etudier la réciproque. 1) Montrer que q est une forme quadratique.
Ex 726: T.P.E 02 2) Rang et signature de q ?
E est espace vectoriel sur R , q une forme quadratique sur E. Soit O(q) l’ensemble 3) Soit H = {A ∈ M2 (R)| tr A = 0}. Déterminer l’orthogonal de H pour q.
des automorphismes u de E tel que Ex 736: Mines-Ponts 02
Soient A et B deux matrices réelles symétriques telles que A5 = B 5 . Que peut-on
∀x ∈ E q(u(x)) = q(x).
dire de A et B ?
Indication : ( après quelques minutes ) : Intéressez-vous aux espaces propres.
1) Démontrer que O(q) est un sous-groupe de GL(E).
2) Montrer que si E est de dimension finie, et q non dégénérée alors | det u| = 1 Ex 737: Centrale-Supelec 02 Pn Pn
k k
pour u dans O(q). On note E l’espace Rn [X]. Si P Pn= k=0 ak X et Q = k=0 bk X sont deux
3) E = R2 et q(x, y) = 2xy, déterminer O(q). éléments de E on note (P |Q) = k=0 ak bk .
1) Montrer que l’on définit ainsi un produit scalaire sur E.
Ex 727: T.P.E 02
2) Que dire de la base (1, X, . . . , X n ) pour ce produit scalaire.
Soit A une matrice nilpotente réelle telle que
3) Soit H = {P ∈ E; P (1) = 0}. Montrer que H est un sous-espace de E. En
t
AA = AtA. donner la dimension et une base.
4) Déterminer la projection orthogonale de 1 sur H et la distance de 1 à H.
Montrer que AtA = 0. Ex 738: Centrale-Supelec 02
Ex 728: C.C.P 02 Soit E un espace vectoriel euclidien. Soit D une droite vectorielle de E, engendrée
Trouver D diagonale et P telles que D = P M tP = P M P −1 où par u, et p la projection orthogonale de E sur D. Notons f = IdE − kp.
1) Exprimer p(x) si x appartient à E.
1 0

0 0
 2) Déterminer les valeurs de k pour lesquelles f est inversible.
0 5 4 −2  3) Déterminer les valeurs de k pour lesquelles f est orthogonal.
M =
0 4 5 2

Ex 739: Mines-Ponts 02
0 −2 2 8 Soit E un K-espace vectoriel (K = R ou K = C). Soit q une forme quadratique non
dégénérée. On suppose qu’il existe x non nul tel que q(x) = 0. Montrer qu’il existe
Ex 729: Centrale-Supélec 02 une base de (e1 , . . . , en ) de E telle que q(ei ) = 0 pour tout i.
Soit n ∈ N∗ . Ex 740: TPE 02
1) Montrer que (A, B) 7→ tr (AtB) est un produit scalaire sur Mn (R). Soit a un vecteur non nul d’un espace euclidien de dimension 3. Réduire l’endomor-
2) Soient A et B dans Sn+ (R). Montrer : tr (AB) ≤ tr (A). tr (B) phisme
3) Montrer : (tr ((AB + BA)2 ≤ 4 × tr (A2 ). tr (B 2 ) f : x 7→ a ∧ (a ∧ x).
4) Montrer que tout hyperplan de Mn (R) contient une matrice de GLn (R).
39

Ex 741: TPE 02 Ex 751: Centrale-Supélec 03


Sur un ev préhilbertien E de dimension quelconque muni de (., .), on a : Soit A = (x1 , . . . , xn ) une famille de vecteurs d’un espace euclidien E et B une base
orthonormale de E.
∀x ∈ E (u(x), x) = 0. 1) Montrer que
n
Y
Que peut-on dire de u ? | det A| ≤ kxi k.
B
i=1
Ex 742: Centrale-Supélec 02
Soit E un espace euclidien de dimension n. f est un endomorphisme de E tq 2) Dans quel cas a-t-on égalité ?

f 2 = −Id et f f ∗ = f ∗ f. Ex 752: Centrale-Supélec 03


Montrer que toute matrice symétrique définie positive est de la forme
1) Montrer qu’il existe une base B de E dans laquelle
∆1
 
∆2
J
   ∆1 
MatB (f ) =  ..  
.  
∆p

t 
 
J P ∆p−1  P,

 
∆n−1
avec
 
   ∆n−2 
0 −1 ∆n
J= ∆n−1
1 0
2) g est un endomorphisme de E vérifiant où P est triangulaire supérieure à coefficients diagonaux égaux à 1, et où ∆p est le
déterminant de la matrice formée des p premières lignes et colonnes de M .
gg ∗ = g ∗ g 1) Montrer que GL(n, R) est un ouvert de Sn (R).
2) Déterminer les composantes connexes de GL(n, R) ∩ Sn (R).
et
Ex 753: Mines-Ponts 03
(g − aId)2 + b2 = 0
Que dire d’une matrice symétrique orthogonale ?
(b non nul). En s’inspirant de 1) , donner une base de E dans laquelle la matrice
Ex 754: Centrale-Supélec 03
de g est diagonale par blocs et en déduire Mat(g −1 ).
Soit E un espace euclidien q une forme quadratique sur E, u l’endomorphisme
Ex 743: Centrale-Supelec 02 symétrique associé à q.
On considère l’endomorphisme 1) Montrer que l’ensemble
q(x)
φ : Mn (R) → Mn (R) { ; x 6= 0}
X 7→ AXA kxk2
possède un minimum et un maximum respectivement égaux à la plus petite et à la
où A est une matrice fixée de Mn (R). plus grande valeur propre de u.
1) On suppose A inversible. Déterminer le rang de φ. 2) En déduire que kvk2 est égale à la plus grande valeur propre de v ∗ ◦ v, si v est
2) Donner le rang de φ en foncion de celui de A dans le cas général. un endomorphisme quelconque. Comment préciser ce résultat si v = v ∗ ?
On considère l’équation AXA = A. Et on note Sol l’ensemble de solutions de cette 3) Déterminer
équation. P (0)P (1)
3) Montrer que Sol est un sous-espace affine de Mn (R). Donner sa dimension. sup R 1 .
On munit Mn (R) de sa structure usuelle d’espace euclidien. P ∈R2 [X]
0
P 2 (t) dt
4) Montrer qu’il existe un unique élément de Sol de norme minimale. On le note
S. Ex 755: C.C.P 03
5) Déterminer S quand tous les coefficients de A sont égaux à 1. Soit E un espace euclidien et f dans L(E) telle que f ∗ = −f .
6) Déterminer S quand A est une matrice symétrique de rang r. 1) Montrer f + IdE et f − IdE sont inversibles.
2) Montrer que (f + IdE )(f − IdE )−1 appartient à SO(E).
Ex 744: CCP 02 Indication : On montrera d’abord (f + IdE )(f − IdE )−1 = (f − IdE )−1 (f + IdE ).
Soient E et F deux espaces euclidiens et A élément de L(E, F ). On note
Ex 756: Centrale-Supelec 03
µ1 = sup kAXk. Soit E un espace vectoriel euclidien et u un endomorphisme de E.
kXk=1
1) Soit x et y deux vecteurs propres associés à λ et µ telles que λµ < 0. Montrer
qu’il existe z appartenant au segment [x, y] tel que (u(z)|z) = 0.
Montrer que l’ensemble des X tels que kAXk = µ1 kXk est un sous-espace vectoriel
de E. 2) Si on suppose tr u = 0 montrer qu’il existe x unitaire tel que (u(x)|x) = 0.
Indication : On traitera d’abord le cas où u est autoadjoint.
Ex 745: Centrale-Supelec 02 3) On suppose tr u = 0. Montrer qu’il existe une base orthonormale de E dans
Soit S une matrice symétrique réelle et T une matrice antisymétrique réelle de laquelle la matrice de u possède tout ses coefficients diagonaux nuls.
même taille.
1) Les valeurs propres de T sont imaginaires pures. Ex 757: Centrale-Supélec 03
2) Montrer que det S ≤ det(S + T ). 1) Soit A dans GLn (R). Montrer que AtA appartient à Sn++ (R). En déduire qu’il
existe S dans Sn++ (R) et Q dans O(n) telles que A = SQ.
Ex 746: Mines-Ponts 02 2) Que deviennent ces résultats si on suppose seulement A dans Mn (R) ?
Montrer que le sous-espace engendré par O(n) est Mn (R). 3) Soient S et S 0 deux matrices de Sn+ (R) telles que S 2 = S 02 montrer que S = S 0 .
Ex 747: C.C.P 03 4) Soient A et B deux matrices de Mn (R) telles que AtA = B tB. Montrer qu’il
Soit E un espace vectoriel euclidien de dimension 2n. On suppose E = F ⊕ G où existe Q dans O(n) telle que A = BQ.
dim F = n. Soit pF la projection sur F parallèlement à G, pG la projection sur G
Ex 758: Mines-Ponts 03
parallèlement à F . g est une isométrie telle que g(F ) ⊂ G. On définit f par
Soit A une matrice de Mn (R). Montrer que le rang de A est au nombre de valeurs
−1
f (x) = g(p (x)) + g (p (x)). propres non nulles de tAA.
F G
Ex 759: C.C.P 03
1) Montrer que g(F ) = G, f (F ) = G et f (G) = F . E en un espace vectoriel euclidien. F est un sous-espace de E.
2) Montrer que f est orthogonal si et seulement si 1) Montrer que E = F ⊕ F ⊥ .
2) Montrer que (F ⊥ )⊥ = F .
∀(x, y) ∈ F 2 (g(x)|y) = (x|g(y)).
Ex 760: Navale 03
. Soit E un espace euclidien.
Ex 748: Mines-Ponts 03 1) Montrer que si Ker u = Im u alors u + u∗ est inversible.
Soit A dans Mn (R). Montrer que le rang de A est égal au nombre de valeurs propres 2) Etudier la réciproque.
non nulles de tAA. Ex 761: X 03
Ex 749: C.C.P 03 Soient A et B deux matrices de Mn (C) hermitiennes positives.
Soit E un espace euclidien, soit u dans L(E). Montrer que deux des propositions 1) Montrer que tr (A), tr (B) et tr (AB) sont des réels positifs.
suivantes impliquent la troisième : 2) Montrer que
– u est une isométrie, tr (A, B) ≤ tr (A) tr (B).
– u2 = −IdE ,
– ∀x ∈ E (u(x)|x) = 0. Ex 762: Mines-Ponts 03
Ex 750: Centrale-Supélec 03 Si A et B sont deux matrices de Sn+ (R). Montrer que pourtout entier n non nul :
++ t
1) Soit S dans Sn (R), montrer qu’il existe H dans GLn (R) telle que S = H H. 1 1 1
2) Soit A dans Mn (R), montrer que A est diagonalisable si et seulement si il existe [det(A + B)] n ≥ (det A) n + (det B) n .
S ∈ Sn++ (R) telle que tA = SAS −1 .
40 CHAPITRE 3. ALGÈBRE BILINÉAIRE, ESPACES EUCLIDIENS

Ex 763: TPE-EIVP 04 Ex 773: Mines-Ponts 04


Soit E euclidien de dimension n ≥ 1. Soient e1 , ..., en des vecteurs de E tels que Soit E un espace euclidien et v un vecteur tel que kvk = 1. Soit λ un réel et
n
X Fλ : E → E
∀x ∈ E, kxk2 = (x|ei )2 . x 7 → x + λ(v|x)v
i=1
Pour quelles valeurs de λ Fλ est-il un endomorphisme orthogonal ?
1) Montrer que (ei )1≤i≤n est une base de E.
2) Montrer que Ex 774: Centrale-Supélec 04
n
X Soit (E, < .|. >) un espace euclidien et u un endomorphisme de E.
∀x, y ∈ E, (x|y) = (x|ei )(y|ei ). ∗
1) Décrire {< u(x)|x >; kxk = 1} en fonction de Sp( u 2+u ).
i=1
 2) Soient a et b deux vecteurs unitaires de E décrire {< a|x >< b|x >; kxk = 1}.
3) On pose G = (ei |ei ) . Montrer que G2 = G. Que peut-on en déduire
1≤i,j≤n Ex 775: Centrale-Supélec 04
pour (ei )1≤i≤n ? Soit n un entier au moins égal à 2.
Ex 764: Mines-Ponts 04 1) Soit M dans SO(n). Montrer que | tr (M )| ≤ n.
Soit : 2) Montrer que pour n pair tr (SO(n)) = [−n, n].
ϕ : R[X] × R[X] → R 3) Déterminer tr (SO(n)) pour n impair.
R 1 P (t)Q(t)
(P, Q) 7→ 0 √ dt
t(1−t) Ex 776: Mines-Ponts 04
1) Existence. Soit A ∈ Sn (R), on pose f (M ) = AM A pour M ∈ Mn (R). On considère < M |
2) Montrer que ϕ définit un produit scalaire sur R[X] N >= tr (tM N )
3) On suppose l’existence d’une base de Rn [X] : (P0 , . . . , Pn ) de polynômes tq. 1) Démontrer que < . | . > est un produit scalaire sur Mn (R).
∀i ≤ n deg Pi = i. Montrer que Pk est scindé à racines simples et que ses racines 2) Déterminer les éléments propres de f .
sont dans ]0; 1[. Ex 777: Centrale-Supélec 04
Ex 765: Centrale-Supélec 04 Soit u un endomorphisme symétrique défini positif d’un espace euclidien E. Soit x
On considère la forme quadratique q définie sur Rn par dans E, non nul et k un entier ; on pose
X xi xj
q(X) = , < uk+1 (x), x >
ai + aj ak = ,
i,j < uk (x), x >

où les ai sont des réels trictement positifs distincts. (La méthode était imposée, il montrer que la suite (ak )k∈N converge.
fallait faire une récurrence sur n.
Ex 778: Centrale-Supélec 04
Ex 766: C.C.P. 04 Soit −

u et −→v deux vecteurs indépendants de R2 et G = Z− →
u + Z−→
v . Soit r la rotation
Soit v = xe1 + ye2 + ze3 un vecteur quelconque d’un R-espace vectoriel dont une vectorielle d’angle θ.
base est (e1 , e2 , e3 ) et q définie par q(v) = 3x2 + y 2 + z 2 + 6xy + 2xz + 6yz. 1) On suppose r(G) ⊂ G. Montrer que 2 cos θ ∈ Z.
1) Effectuer une réduction de Gauss de q. 2) On suppose 2 cos θ ∈ Z. Montrer qu’il existe − →u et −

v deux vecteurs indépendants
2) En déduire l’existence d’une base (e01 , e02 , e03 ) et de réels A, B et C tels que, si de R2 tels que r(G) ⊂ G.
v = Xe01 + Y e02 + Ze03 , on ait q(v) = AX 2 + BY 2 + CZ 2 .
Ex 779: C.C.P. 04
Ex 767: Mines-Ponts 04 1) Soit E un espace euclidien et u un endomorphisme de E tel que
Soit H l’ensemble des matrices complexes carrées d’ordre 2,hermitiennes et de trace
nulle. ∀(x, y) ∈ E 2 < u(x), u(y) >=< x, y > .
1) H est-il un R espace vectoriel, un C-espace vectoriel ?
Soit Φ l’application qui à un élément (x, y, z) de R3 fait correspondre Montrer que u est bijectif.
  2) Montrer que (O(E), ◦) est un groupe.
z x − iy
Φ(x, y, z) = . Ex 780: E.N.S. Cachan 04
x + iy −z
Soit E un espace euclidien, u dans L(E) avec kuk ≤ 1. Soit v la projection ortho-
2) Montrer que φ est un isomorphisme de R3 sur H. gonale sur Ker (u − IdE ). Déterminer Ker v.
3) Lien entre la norme euclidienne de v et det(Φ(v)) ?
Ex 781: E.N.S.-Paris 04
Soit G l’ensemble des matrices U , complexes carrées d’ordre 2, telles que U ∗ U = I2 .
Soit A, B symétriques positives, diagonalisabilité de AB ?
Soit Ψ(U ) l’application qui à une matrice A de H associe la matrice U −1 AU , U
étant élément de G. Ex 782: Mines-Ponts 04
4) Montrer que Ψ(U ) est un automorphisme de H. Montrer que Vect{On (R)} = Mn (R).
−ia
 
0 −e
5) Nature de f (U ) = Φ−1 ◦ Ψ(U ) ◦ Φ ? Traiter l’exemple de U = . Ex 783: Mines-Ponts 04
eia 0
Faire une étude succinte de l’endomorphisme de l’espace euclidien R3 dont la matrice
Ex 768: Centrale-Supélec 04 dans la base canonique est
Soit A dans Sn+ (R). Montrer qu’il existe P dans R[X] tel que B 2 = A et B appartient
 
−8 4 1
+
à Sn (R) si et seulement si B = P (A). 1  1 4 −8  .
9
Ex 769: Centrale-Supélec 04 4 7 4
n
P
On considère sur R les trois formes quadratiques : φ(x) = a x x
i,j i,j i j , ψ(x) =
Ex 784: Centrale-Supélec 04
P P
i,j bi,j xi xj et χ(x) = i,j ai,j bi,j xi xj . Montrer que si φ et ψ sont positives il en
est de même de χ. Trouver le plus petit réel λ tel que pour tout polynôme de R2 [X] :
Indication : Commencer par le cas où φ est de rang 1. Z 1 Z 1
Ex 770: T.P.E. 04 P [P 0 (t)]2 dt ≤ λ [P (t)]2 dt.
−1 −1
Soit M une matrice de O(n). Montrer i,j mi,j ≤ n.

Ex 771: Mines-Ponts 04
Ex 785: X 05
Soit E un espace préhilbertien réel. soit (e1 , . . . , ep ) une famille libre d’éléments de
Soit E un espace vectoriel réel φ une forme bilinéaire symétrique positive sur E.
E. On suppose qu’il existe (α, β) dans (R∗+ )2 tel que
Si (x1 , . . . , xn ) appartient à E n on note G(x1 , . . . , xn ) = det(φ(xi , xj ))1≤i,j≤n . On
p
X veut montrer que pour (x1 , . . . , xn ) et (y1 , . . . , yn ) dans E n
(H) ∀x ∈ E, αkxk2 ≤ < ei , x >2 ≤ βkxk2
2
i=1 (det(φ(xi , yj ))1≤i,j≤n ) ≤ G(x1 , . . . , xn ) G(y1 , . . . , yn ).
1) Montrer que (e1 , . . . , ep ) est génératrice de E. Indication : On pourra s’intéresser à la liberté de la famille (x1 , . . . , xn ) et le cas
2) Réciproquement si (e1 , . . . , ep ) est une base de E existe-t-il (α, β) dans (R∗+ )2 échéant introduire la base obtenue par orthonormalisation.
tel que (H) soit vérifiée ?
3) Que dire si α = β ? Ex 786: X 05
Soit E un espace vectoriel euclidien de dimension n < +∞, (u0 , . . . , un ) des éléments
Ex 772: Centrale-Supélec 04
de E tels que (ui |uj ) < 0 si i 6= j et il existe (λ0 , . . . , λn ) 6= (0, . . . , 0) tel que
Montrer que les trois propositions suivantes concernant la matrice A de Sn (R) sont P
λi ui = 0.
équivalentes :   1) Montrer que tous les λi sont de même signe et non nuls.
A B
– il existe p dans N∗ , il existe B dans Mn,p (R) et C dans Sp (R) tels que t 2) Montrer que (u0 , . . . , un ) engendre E.
B C
soit la matrice d’un projecteur orthogonal ; 3) Si on suppose de plus que tous les ui sont de norme 1 et qu’il existe c > 0 tel
– les valeurs propres de A appartiennent à [0, 1] ; que (ui |uj ) = −c si i 6= j, quelles peuvent être les valeurs de c ?

A B
– il existe B dans Sn (R) telle que t soit la matrice d’un projecteur Ex 787: Centrale-Supélec 05
B In − A Soient q1 et q2 deux formes quadratiques sur Rn , q2 définie positive. Prouver que
orthogonal. q1 n
q2 est bornée sur R − {0}.
41

Ex 788: ENS-Paris 05 Ex 797: E.N.S Paris 05


On considère une sous-groupe distingué G de SO(3) ; c’est-à-dire tel que pour tout Soit A dans Mn (C).
x de SO(3) et tout g de G, xgx−1 est dans G. 1) Montrer qu’il existe un unique couple (B, C) de matrices hermitiennes telles
1) On veut montrer que G contient un renversement (si G n’est pas réduit à que A = B + iC. On notera B = <(A).
l’élément neutre. Pour cela on montrera que si y1 et y2 sont de norme 1 et si On note
m = ky1 − y2 k est assez petit, alors il existe un élément f de G tel que f (y1 ) = y2 . wA = sup{|(Ax|X)|; kXk = 1}.
2) (question subsidiaire) G ne contient-il qu’un seul renversement ? Que dire alors
de G, connaissant le sous-groupe de SO(3) engendré par les renversements. Montrer :
wA ≤ 1 ⇔ ∀z ∈ C |z| < 1 <(1 − zA) est positive.
Ex 789: Mines-Ponts 05
Soit E un espace vectoriel euclidien de dimension n ; soit p un entier naturel, x = Indication : Examiner le cas n = 1.
(x1 , . . . , xp ) une famille de vecteurs de E et P la matrice des coordonnées de xi 2) Montrer
dans une base orthonormale B fixée. On définit n−1
1 1X 1
=
1 − zn n 1 − ωk z
Gram(x) = det ((< xi , xj >)i,j ) . k=0

où ω est une racine primitive n-ième de l’unité.


1) Que vaut Gram(x) en fonction de P .
2) Si p = n établir Gram(x) = (detB (x))2 . Ex 798: E.N.S Cachan 05
3) Si p = n, si u est dans L(E) et si on note u(x) = (u(x1 ), . . . , u(xn )) alors Soit E un espace euclidien, u un endormorphisme de E tel que ku(x)k ≤ kxk pour
Gram(u(x)) = (det u)2 Gram(x). tout x et v le projecteur orthogonal sur Ker (u − IdE ).
1) Déterminer Ker v.
Ex 790: C.C.P. 05 2) A-t-on
Soit E un espace préhilbertien réel, (e1 , . . . , en ) une famille d’éléments de E tels E = Ker (u − IdE ) ⊕⊥ Im (u − IdE ) ?
que :
∀i ∈ [1, n] Pkei k = 1, 3) Soit vp = p1 (IdE + u + · · · + up−1 ). Montrer que la suite (vp ) converge vers v.
n 2 2
∀x ∈ E i=1 (x|ei ) = kxk . Ex 799: Centrale-Supélec 05
Démontrer que (e1 , . . . , en ) est une base orthonormale de E. E = R2 .Soit φ forme bilinéraire définie positive sur E, (.|.) le produit scalaire usuel
et (ui )et(vi ) deux bases orthonormales pour φ. Montrer que Mu = ((ui |uj ))i,j et
Ex 791: Mines-Ponts 05
Mv = ((vi |vj ))i,j sont semblables.
On note E l’espace vectoriel Mn (R) et on définit sur E 2 l’application φ par φ(M, N ) =
tr (tM N ). Ex 800: ENS-Paris-Lyon-Cachan 05
1) Montrer que φ définit un produit scalaire sur E. Soit M ∈ Mn (R) symétrique définie positive. Que peut-on dire de ses valeurs propres
2) Montrer que pour tout matrice A = (ai,j ) de E on a : (λ 1 , ...λn ) ?
1) On pose diag(A) la matrice qui a la même diagonale que A, complétée par des
n
!2 0. Soit
X X n
ai,i ≤n a2i,j . X 1
Jr (A) = ( (|λk |r ) r .
i=1 i,j
k=1

Ex 792: Mines-Ponts 05 Montrer que


Soit (E, < .|. >) un espace euclidien et B = (u1 , . . . , un ) une base de E. Soit f dans ∀r > 1 Jr (diag(A)) ≤ Jr (A).
L(E) tel que
Xn Ex 801: Mines-Ponts 05
f (x) = < uk |x > uk . Soit E un espace euclidien.
k=1 1) Montrer qu’un endomorphisme p de E est un projecteur orthogonal si et seule-
1) Montrer que f est symétrique, défini et positif. ment si p2 = p et ∀x ∈ E kp(x)k ≤ kxk.
2) Montrer que l’ensemble des projecteurs orthogonaux est une partie compacte
2) Montrer qu’il existe g symétrique défini et positif tel que g 2 = f −1 .
de L(E).
3) Montrer que (g(u1 ), . . . , g(un )) est une base orthonormale de E.
Ex 802: C.C.P. 05
Ex 793: X 05
Soit N = (δi+1,j la matrice de Mn (R) et
Soit E un espace vectoriel euclidien de dimension n < +∞, (u0 , . . . , un ) des éléments
de E tels que (ui |uj ) < 0 si i 6= j et il existe (λ0 , . . . , λn ) 6= (0, . . . , 0) tel que
P +∞
X
λi ui = 0. A(m) = (m + 1)In + N k + (tN )k .
1) Montrer que tous les λi sont de même signe et non nuls. n=1
2) Montrer que (u0 , . . . , un ) engendre E.
3) Si on suppose de plus que tous les ui sont de norme 1 et qu’il existe c > 0 tel 1) Calculer det A(m).
que (ui |uj ) = −c si i 6= j, quelles peuvent être les valeurs de c ? 2) Déterminer les valeurs propres de A(m).
3) Soit
Ex 794: X 05 Xn Xn
1) Caractériser les polynômes P de R[X] tels que P (x) ≥ 0 pour tout x réel. Qm (x) = ( xk )2 + m x2k .
2 2
Montrer qu’ils peuvent s’écrire sous la forme : P = A + B . k=1 k=1
2) On note Déterminer le rang et la signature de Qm .
R+ 2n [X] = {P ∈ R2n [X]; ∀x ∈ R P (x) ≥ 0}.
Ex 803: Mines-Ponts 05
Si (ak )0≤k≤2n est une suite de réels, on note q la forme quadratique E est un espace vectoriel euclidien de dimension n au moins égale à 2. On se donne
deux élements f et g de S + (E).
q : Rn+1 → X R 1) Déterminer Im f + g, Ker f + g en fonction de Ker f , Ker g, Im f et Im g.
x = (x0 , . . . , xn ) 7→ ai+j xi xj On définit sur S + (E) une relation par
0≤i,j≤n
f ≤ g ⇔ g − f ∈ S + (E).
et φ l’application

φ : R2n [X] → R2n [X] 2) Montrer que cette relation est une relation d’ordre.
2n 3) Montrer que la fonction rg est croissante pour cette relation.
X ak (k)
P 7→ Q = P (X) Ex 804: T.P.E 05
k!
k=0
1) Déterminer tous les X de Mn (R) telles que X tXX = In .
Montrer que q est positive si et seulement si φ(R+ + 2) Déterminer le cardinal de Mn (Z) ∩ O(n).
2n [X]) ⊂ R2n [X].
3) Soit G un sous-groupe fini de GLn (R) tel que pour tout g de G on ait g 2 = In .
Ex 795: T.P.E. 05 Que peut-on dire du cardinal de G en utilisant la théorie des groupes, en utilisant
On munit Mn (R) du produi scalaire (A|B) = tr (tAB). déterminer l’orthogonal de la réduction matricielle ?
l’ensemble des matrices symétriques.
Ex 805: Centrale-Supélec 05
Ex 796: X 05 O est dans SO(n), S est dans Sn+ (R).
Soit E un espace euclidien et C un convexe fermé non vide de E. 1) Montrer que tr (OS) ≤ tr (S).
1) Montrer que pour tout x de E il existe un unique x dans C tel que d(x, C) = 2) Montrer qu’il y a égalité si et seulement si OS = S.
kx − xk.
p
3) On pose kAk = tr (tAA). Déterminer la distance de S à O(n).
2) Montrer
Ex 806: T.P.E 05
y = x ⇔ ∀c ∈ C (y − x|y − c) ≤ 0
E est un espace vectoriel euclidien.
3) Montrer 1) Soit f un endomorphisme de E tel que f ◦ f ∗ ◦ f = f . Montrer que f ◦ f ∗ est
∀(x1 , x2 ) ∈ E 2 kx1 − x2 k2 ≤ (x1 − x2 |x1 − x2 ) un projecteur orthogonal et donner Im (f ◦ f ∗ ).
2) Soit x dans (ker f )⊥ Montrer que kf (x)k = kxk.
42 CHAPITRE 3. ALGÈBRE BILINÉAIRE, ESPACES EUCLIDIENS

Ex 807: X 05 Ex 821: X 06
Soient A et B dans Mn (C) telles que Soit (λ1 , . . . , λn ) dans Rn et (λ01 , . . . , λ0n+1 ) dans Rn+1 telles que

{X; tXAX = tXBX = 0} = {0}. λ01 ≤ λ1 ≤ λ02 ≤ λ0n ≤ λn ≤ λ0n .


Montrer qu’il existe P dans GLn (C) telle que P ∗ AP et P ∗ BP soient triangulaires Soit = diag(λ1 , . . . , λn ). Montrer qu’il existe a dans R et y dans Rn tels que
supérieures.  D 
D y
t ait pour valeurs propres (λ01 , . . . , λ0n+1 ).
Ex 808: Centrale-Supélec 05 y a
On considère la forme quadratique qn définie sur Rn par Ex 822: Mines-Ponts 06
X xi xj Soit f une fonction continue sur R+ à valeurs réelles, nulle en dehors d’un segment
qn (x) =
ai + aj fonctions continues de carré intégrable sur R+ . On
[a, b]. Soit E l’ensemble des s
1≤i,j≤n Z
où les ai sont des réels strictement positifs distincts. Montrer que qn est définie munit E de la norme kgk2 = g 2 (t) dt.
R+
positive.
1) Montrer que E est bien un espace vectoriel.
Ex 809: X 05 2) Montrer que f est limite dans (E, kgk2 ) d’une suite de fonctions (gn ) de la forme
Soient A et B dans Mn (C) telles que
x2

{X; tXAX = tXBX = 0} = {0}. gn : x 7→ (a1 (n)e−x + · · · + amn e−mn x )e− 2 .

Montrer qu’il existe P dans GLn (C) telle que P ∗ AP et P ∗ BP soient triangulaires Ex 823: T.P.E. 06
supérieures. E est un espace euclidien de dimension n, et f ∈ L(E).
Ex 810: E.N.S. Paris-Lyon-Cachan 05 Montrer l’existence d’une base (e1 , e2 , ..., en ) de E, orthonormale, telle que (f (e1 ), f (e2 ), ..., f (e
Soit E un espace euclidien, déterminer les applications u de E vers E telles que : soit une famille orthogonale.

∀(x, y) ∈ E 2 ku(x) − u(y)k = kx − yk. Ex 824: Mines-Ponts 06


M est une matrice réelle orthogonale.
Ex 811: Mines-Ponts 05 On note mi,j ses coefficients.
Soit E = Mn (R). Soit ϕ une forme bilinéaire définie par ϕ(AB) = tr (t AB).
X


1) Montrer que ϕ est un produit scalaire sur E.
Montrer que mi,j ≤ n

2) Soit µ une forme linéaire sur E, démontrer que :
i,j
(∃λ|∀A ∈ E, µ(A) = λ tr (A)) ⇔ ∀(A, B) µ(AB) = µ(BA).
Ex 825: Mines-Ponts 06
Ex 812: Centrale-Supélec 05 Montrer que la matrice
Soit D une de l’espace euclidien R3 et GD l’ensemble des rotations ayant cette droite
 
p q r
pour axe. Déterminer le sous-espace vectoriel de L(R3 ) engendré par les éléments r p q
de GD . q r p
Ex 813: C.C.P. 05 est la matrice d’une rotation dans une base orthonormale si et seulement si p, q et r
Soit E un espace euclidien, B = (e1 , . . . , en ) une base orthonormale, u un endomor- sont les racines d’un polynôme X 3 − X 2 + a, a parcourant un intervalle à préciser.
phisme de E et A sa matrice dans la base B. Montrer que u est orthogonal si et Donner alors des renseignements sur cette rotation.
seulement si tAA = In ou si et seulement si A est inversible et tA = A−1 .
Ex 826: Centrale-Supélec 06
Ex 814: Centrale-Supélec 05
Soit u l’endomorphisme de l’espace euclidien R3 dont la matrice dans la base cano-
1) Soit B = (bi,j )1≤i,j≤n ∈ Sn++ (R). Montrer qu’il existe une matrice triangulaire
nique est
supérieure T dont les coefficients sont dans ]0, +∞[ telle que B = t T T . En déduire  
1 0 0
que
Y n M = 1 0 1.
det B ≤ bi,i 0 −1 1
i=1
1) Montrer qu’il existe un unique plan stable par u, le déterminer. On le note P.
2) Soit S ∈ Sn++ (R) et α > 0. Soit E = {A ∈ Sn+ (R)| det A ≥ α}. Montrer que 2) Soit x non nul dans P. On pose y = u(x). Montrer que (x, y) est une base de
P. Déterminer la matrice dans cette base de l’endomorphisme v induit par u sur P.
min trAS = n(α det S)1/n
A∈E 3) Déterminer un produit scalaire sur P tel que v soit une rotation.
4) Soit
Indication : Se ramener au cas où S est diagonale.  
0 −1
Ex 815: Mines-Ponts 05 Ma = , |a| < 2.
1 a
Soit A antisymétrique orthogonale. Que dire de A ? (Distinguer les cas complexe et
réel). Trouver une telle matrice en dimension 2. Quelle transformation géométrique Si Ma est la matrice dans une B d’un R-espace vectoriel E, existe-t-il un produit
représente-t-elle ? scalaire sur E pour lequel va soit une rotation ?
Ex 816: C.C.P. 05 Ex 827: Mines-Ponts 06
t t
Soit E un espace vectoriel de dimension 3. Soit e = (e1 , e2 , e3 ) une base de E. Soit Soit A dans Mn (R) montrer que Ker A = Ker AA et rg A = rg AA.
q la forme quadratique Ex 828: C.C.P. 06
2 2 2 Soit E un espace euclidien, dont le produit scalaire est noté (x|y), u un endomor-
q(v) = x + 2y − z + 2xy + 4xz − 2yz si v = xe1 + ye2 + ze3
phisme de E.
1) Matrice de q dans e 1) On suppose que ∀(x, y) ∈ E 2 (x|y) = (u(x)|u(y)). Montrer que u est bijectif.
2) Valeurs propres de cette matrice. (Indication : 2 est valeur propre). 2) Montrer que l’ensemble des endomorphismes de E, muni de la composition, est
3) Donner une méthode pour trouver une base e0 telle que l’expression de q dans un groupe.
e0 se réduise à des termes carrés (Ne pas faire les calculs ! !). Ex 829: X 06  
Ex 817: Mines-Ponts 06 A B
Si A est dans Sr (R) , Cdans Ss (R) et B dans Mr,s (R), on pose P = t .
Soit A dans 03 (R). Trouver les X dans O(R) telles que X 3 = A. B C
1) Montrer que P est définie positive si et seulement si A et C − tBA−1 B sont
Ex 818: Mines-Ponts 06
définies positives.
Soit E un espace euclidien, f = E → E telle que f (0) = 0 et kf (x)−f (y)k = kx−yk.
2) Montrer (dans ce cas) que le rayon spectral de tBA−1 BC −1 est inférieur à 1.
Montrer que f est un endomorphisme orthogonal.
Ex 819: ENS Paris-Lyon-Cachan 06 Ex 830: ENS ULC 06
On considère l’espace euclidien R n Soit A une matrice de Mn (C) telle que A2 = AA∗ . A-t-on A = A∗ ?
Soient x1 , x2 , . . . , xn n vecteurs orthogonaux de Rn Ex 831: E.N.S Paris-Lyon-Cachan 06
On suppose l’existence d’un sous espace F tel que les projections de x1 , . . . , xn On se place dans E = Mn (R).
soient de même norme. Déterminez cette norme dans les cas suivant : 1) Montrer que (X, Y ) 7→ tr (tXY ) est un produit scalaire sur E.
1. dim F = 1 et n = 2 2) Pour A dans E, on considère l’endomorphisme
2. dim F = 1 et n ∈ N∗
ad(A) : E → E
3. dim F = m et n ∈ N∗ (m ≤ n) X 7→ AX − XA
Ex 820: Mines-Ponts 06
Déterminer (ad(A))∗ (l’adjoint de ad(A)).
E = Mn (R)
3) Montrer que A est nilpotente si et seulement si A appartient à l’image de ad(A).
On pose φ : M, N 7−→ tr (tM N )
1. Qu’est ce que φ ? Ex 832: Mines-Ponts 06
Soit s une symétrie de l’espace euclidien E de dimension n. Soit P le polynôme
2. Donnez une condition sur A ∈ E pour que M 7−→ AM soit orthogonale pour caractéristique de s∗ ◦ s. Montrer que P (−1) ≥ 2n . Cas d’égalité.
φ 1
Indication : (Donnée dès le début). Considérer X n P ( X ).
43

Ex 833: Centrale-Supélec 06 Ex 839: Mines-Ponts 06


Soit u ∈ C([a, b], R) avec ∀x, u(x) > 0 Pour P et Q dans R[X], on considère le Soit E = Mn (R). On munit E du produit scalaire
produit scalaire :
Z b φ : E×E → R
P (x)Q(x)u(x)dx (A, B) 7→ tr (tAB)
a

On définit : V−1 = {0} et pour n ∈ N, Vn = {1, X, . . . , X n } = Rn [X]. Soit πk la Soit A dans E et


fA : E → E
projection orthogonale sur Vk . On pose, pour k ∈ N, Pk = X k − πk−1 (X k ). M 7 → AM
1) Montrer que (P0 , P1 , . . . , Pn ) est une base orthogonale de Vn
Soit Tn : Vn → Vn P 7→ πn (XP ) Condition sur A pour que fA soit orthogonal pour φ ?
2) Montrer que Tn est symétrique Ex 840: Mines-Ponts 06
3) Etude des valeurs propres et des sous-espaces propres de Tn En déduire que On orthonormalise la base canonique de R[X] en utilisant le procédé de Gram-
Pn+1 est scindé à racines simples Schmidt. On note Pn le polynôme de degré n de la base orthonormale obtenue. On
4) On appelle αn la plus petite racine de n+1 et βn la plus grande. Montrer que : admet qu’il est scindé à racines simples, on note (b1 , . . . , bn ) ses racines.
1) Montrer qu’il existe (a1 , . . . , an ) tel que pour tout P de Rn−1 [X] :
(P |Tn (P ))
αn = min 1 n
(P |P )
Z
P ∈Vn −{0} X
P (t) dt = ai P (bi ).
0 i=1
et
(P |Tn (P ))
βn = max 2) Montrer que la formule reste valable pour tout P de R2n−1 [X].
P ∈Vn −{0} (P |P )
Ex 841: Mines-Ponts 06
5) On choisit a = 0, b = 1 et u : x 7→ 1 Soit A dans Mn (R) symétrique et positive. Montrer que
lim αn ? [det(A + In )]
1/n
≥ [det(A)]
1/n
+ 1.
n→+∞

lim βn ? Ex 842: Centrale-Supélec 06


n→+∞
Soit E un espace euclidien, u et v deux endomorphismes de E tels qu’il existe
Ex 834: Centrale-Supélec 06 un complexe non nul k avec uv − vu = kv. On veut montrer que u et v sont
On ne s’intéresse qu’aux matrices symétriques positives dont les coefficients non- trigonalisables dans une même base.
diagonaux sont strictement négatifs, notées A. 1) Montrer que v est nilpotent..
1) On pose ai,i = a, ai,j = −b si i 6= j, puis Aa,b = (ai,j ). Conditions sur a et b Indication : Montrer que pour tout n entier
pour que Aa,b vérifie les hypothèses.
2) Soit X tel que tXAX = 0. Montrer que X appartient à Ker A. uv n − v n u = nv n
3) Montrer que les ai,i sont strictement positifs.
2) Trouver pour v ∗ et u∗ des hypothèses analogues. Montrer que Ker v ∗ est stable
4) Montrer que si X = (xi ) appartient à Ker A alors |X| = (|xi |) aussi, puis que
par u∗ . En déduire l’existence d’un vecteur propre x0 commun à u∗ et v ∗ .
toutes les composantes de X sont de même signe.
3) En déduire l’existence d’un hyperplan H stable par u et v. Conclure.
5) Montrer que rg A ≥ n − 1 et donner des exemples de telles matrices. In-
terprétation géométrique.
Ex 835: Centrale-Supélec 06
On munit E = R3 de sa structure euclidienne classique, on note B = (e1 , . . . , e3 ) la
base canonique.
1)
 Soit g l’endomorphisme
 de E dont la matrice dans la base canique est G =
1 0 0
 0 −1 0 . Quelle est la nature de g ?
0 0 1
 
cos θ − sin θ 0
2) Même question avec fθ dont la matrice est Fθ =  sin θ cos θ 0 .
0 0 1
3) On définit G = {fθ , −fθ , fθ ◦ g, −fθ ◦ g; θ ∈ R}. Est-ce que (G, ◦) est un groupe.
4) Soit a et m des réels, a ≥ 0. On note D la droite passant par A = (a, 0, 0) et
dirigée par −

v = (0, m, 1). On note Q la surface engendrée par la rotation de D
autour de l’axe Oz = Vect{e3 }. Equation et nature de Q.
5) (reconstruite) Soit H l’ensemble des endomorphismes laissant Q globalement
invariante. Montrer que H contient G.
6) (ajoutée) A-t-on H = G ?
Ex 836: Centrale-Supélec 06
Soit E un espace vectoriel euclidien de dimension n, et u un endomorphisme ortho-
gonal de E. On veut montrer qu’il existe une base orthonormale de E dans laquelle
la matrice de u est diagonale par blocs, les blocs étant soit
 de taille 1 avec
 un coef-
cos θi − sin θi
ficient égal à 1 ou −1 soit de taille deux et de la forme , avec θi
sin θi cos θi
non congru à 0 modulo π. On va montrer le résultat par récurrence.
1) Montrer qu’il est vrai pour n = 0 ou n = 1.
2) Traiter le cas où Sp(u) 6= ∅.
3) On suppose maintenant le cas où Sp(u) = ∅. Soit v l’endomorphisme autoadjoint
u + u∗ .
– Si x est un vecteur propre de v associé à la valeur propre λ, on note Π =
Vect{x, u(x)}. Donner la dimension de Π.
– Montrer que Π est stable par u.
– Montrer que Π⊥ est stable par u.
4) Conclure.
5) Soit A dans O(n), montrer que A peut s’écrire A = ST où S et T sont
symétriques réelles.
Ex 837: Mines-Ponts 06
Soit α ∈ [0, 1] et A ∈ Sn+ (R)
Montrer que
det(A)α ≤ det(αA + (1 − α)In )

Ex 838: Mines-Ponts
 06 
p q r
On prend M =  r p q .
q r p
Montrer que

(M est la matrice d’un rotation ) ⇔ {p, q, r} est solution de X 3 − X 2 + c = 0



44 CHAPITRE 3. ALGÈBRE BILINÉAIRE, ESPACES EUCLIDIENS
Chapitre 4

Topologie

Ex 843: ENS LYON 97 Ex 851: CENTRALE 97


Enoncé du point fixe ? C compact convexe de Rn , non vide. f est une application Soit E l’ensemble des fonctions continues sur R, à valeurs réelles et sommables. Si
1-lipschitzienne de C vers C. f appartient à E, on note Z
1) Etudier l’existence d’un point fixe pour f . N (f ) = |f |.
Indication : Considérer fλ : x 7→ λf (x), 0 < λ < 1, après s’être ramené au cas où 0 R
appartient à C.
1) Montrer que N est une norme sur E.
2) On suppose que la norme est la norme euclidienne. Montrer que l’ensemble des
2) Soit a > 0. Montrer que
points fixes de f est convexe.
3) On prend n = 2, R2 muni de la norme sup, C la boule unité. Trouver f laissant 1
Z a

(1, 0) et (−1, 0) fixés mais pas (0, 0) (toujours 1-lipschitzienne). f 7→ Ta (f ) = f (t) dt


2a −a
Ex 844: MINES 97
Soit R3 [X], muni de la norme est une application linéaire continue et calculer sa norme.
3) Soit √
3
un (t) = e−n |t| ,
X
kP k = |P (k)|.
k=0
X
montrer que la série N (un ) converge.
Soit
f : R3 [X] → R3 [X] X n≥1
. 4) Montrer que un diverge dans (E, N ). Que peut-on en conclure ?
P (X) 7→ P (X + 2)
n≥1
Calculer |||f |||.
Ex 852: CENTRALE 97
Ex 845: MINES 97 Soit L une algèbre de dimension finie. Montrer que pour toute norme sur L il existe
Soit E l’espace vectoriel des fonctions continues sur [0, 1] à valeurs complexes. On une constante C telle que
le munit de la norme k k∞ . Soit φ un élément non nul de E et µ la forme linéaire
sur E Z 1
∀(x, y) ∈ L2 N (xy) ≤ C N (x)N (y).
f 7→ φ(t)f (t) dt.
0 Ex 853: X 97
Montrer que µ est continue et calculer sa norme. Soit E un espace vectoriel normé de dimension finie, f une fonction contiue de E
Ex 846: CENTRALE 97 vers R, et K un compact de E. Montrer que :
Soit X l’espace vectoriel complexe des applications de R+ vers C uniformément
continues et bornées, muni de la norme de la convergence uniforme. ∀ > 0, ∃η > 0, ∀x ∈ K, ∀y ∈ E kx − yk < η ⇒ |f (y) − f (x)| < .
1) Montrer que pour tout u de X et tout entier naturel n il existe un unique
élément v de X, dérivable et tel que v 0 = n(u + v). On le note Tn (u). Ex 854: X 97
2) Montrer que Tn est un endomorphisme continu. Calculer sa norme. Soit f une application uniformément continue sur R, à valeurs réelles3 . Montrer
3) Montrer que la suite (Tn (u)) converge dans X vers −u. qu’il existe A et B tels que
4) Montrer que l’ensemble D des éléments dérivables de X est dense dans X.
Ex 847: CENTRALE 97 ∀x ∈ R |f (x)| ≤ A|x| + B.
Soit N une norme sur Mn (C), montrer qu’il existe une constante k telle que N 0 =
kN soit une norme d’algèbre. N 0 doit donc vérifier N 0 (AB) ≤ N 0 (A)N 0 (B) (voir Ex 855: Centrale 97
1
). Soit a ∈]0, 1[ et
n
Ex 848: X 97 Y
fn (x) = (1 − ak x).
Montrer que l’équation X 2 = In possède une infinité de solutions dans Mn (R) puis
k=0
que In et −In sont des points isolés dans l’ensemble des solutions.
1) Montrer que la suite (fn ) converge simplement vers une fonction f sur R.
Ex 849: X 97
Déterminer l’ensemble D des zéros de f .
Soit `2 l’ensemble des suites réelles (un )n∈N telles que n≥0 u2n converge.
P
2) Montrer que la suite (fn ) converge uniformément sur tout compact de R − D.
1) Montrer que `2 est un sous-espace vectoriel de l’ensemble des suites réelles. f0
2) Si u est une application linéaire d’un espace vectoriel normé vers un autre, 3) Montrer que la suite ( fnn ) converge simplement sur R − D et uniformément sur
montrer qu’elle est continue si et seulement si il existe M tel que tout compact de cet ensemble.
4) Montrer que (fn0 ) converge uniformément sur tout compact de R.
∀x ku(x)k ≤ M kxk.
Ex 856: Mines 97
3) Si u = (un )n∈N est un élément de `2 , on pose On munit C 0 ([0, 1], R) de la norme k k∞ . Soit P = Vect{t2n ; n ∈ N}.
v 1) Montrer que P est dense dans C 0 ([0, 1], R).
u +∞
uX 2) Soit I = Vect({1} ∪ {t2n+1 ; n ∈ N}) et E le sous-espace vectoriel de C 0 ([0, 1], R)
N (u) = t u2n . formé des fonctions dérivables en 0. Montrer que I est dense dans E.
n=0
3) I est-il dense dans C 0 ([0, 1], R) ?
Montrer qu’on définit ainsi une norme sur E. Voir2 Ex 857: X 97
Ex 850: X 97 X est une partie compacte non vide de R ; C(X) est l’ensemble des fonctions
Soit X = (xn ) une suite de réels et B une partie de [0, 1[, on note A(B, N, X) = numériques continues sur X ; C(R) est l’ensemble des fonctions numériques continues
Card{xn ; n ∈ {1, . . . , N }, xn − E(xn ) ∈ B}. On dit que X est équirépartie si pour et bornées sur R. Ces espaces sont munis de la norme de la convergence uniforme.
tout intervalle B = [a, b] contenu dans [0, 1[ on a Finalement, on définit :
φ : C(R) → C(X)
A(B, N, X) f 7→ f|X
lim = b − a.
N →+∞ N
1) Soit f dans C(R), montrer qu’il existe f˜ dans C(R) telle que φ(f˜) = φ(f ) et
1) Montrer que si X est équirépartie, l’ensemble des xn − E(xn ) est dense dans kf˜k = kφ(f )k.
[0, 1[. 2) Soit g de C(X). Montrer qu’il existe une suite (fn ) de fonctions de C(R) telle
2) Soit θ la racine plus grande que 1 de X 2 − X − 1. Montrer que (θn ) n’est pas que (φ(fn )) converge uniformément vers g et
équirépartie.
Mn (C) étant unitaire, une norme d’algèbre devrait aussi vérifier N 0 (In ) = 1, mais
1
1 L’algèbre
kφ(fn+1 − fn k ≤ ( )n .
dans ce cas le problème n’aurait pas nécessairement de solution. 2
2 Exercice probablement incomplet. Le but était probablement de prouver que toute forme

linéaire continue sur l2 est de la forme 3) Montrer qu’il existe f dans C(R) telle que φ(f ) = g et kf k = kgk. Indication :
+∞
X On remarque que le résultat de 1) reste vrai si f est seulement continue.
φa : u 7→ a n un . 4) Sans rapport avec ce qui précède. Montrer que C(R) est un espace complet.
n=0
L’étudiant a quand même intégré l’X. 3 S’adapte sans difficulté au cas d’un espace vectoriel normé.
46 CHAPITRE 4. TOPOLOGIE

Ex 858: X 97 Ex 863: X 98
On se donne un espace de Hilbert H et un sous-espace dense F . On note J l’injection Soit E un espace de Hilbert. Soit A une partie de E telle que
canonique de F dans H. Soit u une application linéaire continue de F vers H telle
que ku − Jk < 1. ∀x ∈ E ∃Cx ∀a ∈ A |(a|x)| ≤ Cx .
1) Montrer que l’on peut prolonger u en une application linéaire continue inversible
de H vers H. 1) Trouver des parties A qui conviennent.
, e2 , . . .) et (f1 , f2 , . . .) deux familles orthonormales denses4 dans H, et
Soient (e1 P 2) Montrer que ce sont les seules en dimension finie.
telles que n≥1 ken − fn k2 converge. 3) Etablir que ce sont les seules dans le cas général. On raisonnera par l’absurde
2) MontrerPqu’on peut construire u, endomorphisme continu de H telle que si k en construisant une suite (xn ) d’élément de E et une suite (an ) d’éléments de A
+∞
est tel que n=k+1 ken − fn k2 < 1, on ait u(ei ) = (ei ) si i ≤ k et u(ei ) = fi si telles que, pour tout entier k :
i > k. 
 kxk k = 1
 xk ∈ {x1 , . . . , xk−1 , a1 , . . . , ak−1 }⊥


Ex 859: ENS LYON 97 k−1
!
X1
Soit f : R → R continue, bornée, positive. On pose  |(xk |ak )| ≥ Mk = k

 Cx + k

i=1
i i
Z x+t
1
m(x, t) = f (s) ds, Mf (x) = sup m(x, t). +∞
2t x−t t>0 X 1
Etablir alors une contradiction avec x = xn .
n=1
n
1) Montrer que f (x) ≤ Mf (x) ≤ sup f .
X Soit (αn ) une suite réelle telle que pour toute suite (βn ) de R ∩ l2 (N) la série
N
4)
2) Montrer que Mf est continue. αn βn converge. Montrer que (αn ) est dans l2 (N).
n≥0
Ex 860: X 98
Soit Ex 864: CENTRALE 98
0 Soit E l’ensemble des fonctions continues de [0, 1] vers R. On munit E du produit
E = {f ∈ C ([0, 1], R), f (0) = 0}
scalaire
Z 1
muni de la norme de la convergence uniforme . (f |g) = f (t)g(t) dt.
1) Que dire de E ?(il faudra montrer que E est complet.) 0

2) Soit H = R[X] ∩ E. Montrer que H est dense dans E. Soit F = {f ∈ Soit F le sous-espace de E formé des fonctions nulles en 0. Montrer que l’orthogonal
C 0 (R, R}, limx→+∞ f (x) = 0} de F est {0}.
3) Montrer que l’on peut munir F de la norme de la convergence uniforme .
Ex 865: X 99
4) On munit F de la norme de la convergence uniforme. Montrer que Vect{x 7→ Soit f une fonction de R∗+ dans R telle que
e−nx , n ≥ 1} est dense dans F .
5) Soit ∀x lim f (nx) = 0
∞ n→+∞
−x
X (−1)k k
fn : x 7→ e x .
k! On veut trouver des conditions sur f pour que f (x) tende vers 0 quand x tend vers
k=n+1
+∞.
Montrer que fn est définie pour tout n et que fn ∈ F . 1) Montrer que c’est le cas si f est uniformément continue.
6) Montrer que 2) Trouver une fonction qui ne vérifie pas limx→+∞ f (x) = 0. On pourra chercher
f telle que : f (x) = 1 si x = αm et 0 sinon, où α est tel que ∀m ∈ N, αm 6∈ Q. On
lim kfn k∞ = 0. trouvera un tel réel α, et on montrera qu’il vérifie bien la propriété demandée.
n→+∞
3) On veut montrer qu’il suffit que f soit continue, mais l’exercice n’a pu être
terminé.
Ex 861: POLYTECHNIQUE 98
Soient m, n ∈ N. Soit, pour tout (i, j) de Nn ∗ Nn , pi,j une fonction continue de Ex 866: X 99
[0, 1] vers R, telle que, pour tout t de [0, 1], P (t) = (pi,j (t)) est la matrice d’un Soit (In ) une suite décroissante de fermés non vides de R.
projecteur. Notons Mt l’image de P (t). 1) Donner un exemple où leur intersection est vide .
1) Montrer que t 7→ dim(Mt ) est une fonction constante sur [0, 1]. 2) Que dire si In ⊂ [a, b] ?
2) On suppose que ∀t ∈ [0, 1] dim(Mt ) = r. Soit X l’ensemble des x de [0, 1] tels 3) Soient I = [a; b] et (Un ) une suite d’ouverts tels que I ⊂ Un . Montrer5 que
qu’il existe (v1 , . . . , vr ) une famille de fonctions continues sur [0; x], à valeurs dans I ∩ (∩n∈N Un ) 6= ∅.
Rn , vérifiant : pour tout t de [0, x] (v1 (t), . . . , vr (t)) est une base de Mt . Montrer Ex 867: X 99
que X = [0, 1]
Soit (an ) une suite de réels. [x] désigne la partie entière de x et {x} = x − [x] la
3) Avec les mêmes hypothèses et notations que dans la question précédente, mon- partie fractionnaire de x. Si 0 ≤ a < b < 1 on note
trer que pour toute fonction continue f de [0, 1] vers Rn telle que pour tout t f (t)
appartienne à Mt il existe un r-uplet (α1 , . . . , αr ) de fonctions continues à valeurs SN (a, b) = Card{1 ≤ m ≤ N ; {am } ∈ [a, b[}.
réelles pour lequel
Xr On dit que (an ) est équirépartie si et seulement si
f= αi vi .
i=1 SN (a, b)
∀(a, b) ∈ [0, 1[2 lim = (b − a).
N →+∞ N
4) Question subsidiaire. Enoncé du théorème de la convergence dominée.
1) Montrer que si (an ) est équirépartie alors elle est dense dans [0, 1[.
Ex 862: CACHAN 98
2) On pose
Cachan maths appliquées (en quoi est-ce appliqué ?)
On considère u de Rn dans R. On note

SN (a, b) ∗
SN (0, α)
DN = sup − (b − a) , DN = sup
− α .
0≤a<b<1 N 0<α<1 N
χλ (u) = {x ∈ Rn ; u(x) > λ}.
Montrer que
∗ ∗
1) Montrer que DN ≤ DN ≤ 2DN .
u(x) = sup{λ ∈ R; x ∈ χλ (u))}. 3) Montrer que (an ) est équirépartie si et seulement si (DN ) tend vers 0.
2) Notons Ex 868: Cachan 99
n
P
n
I = {u : R → R; ∀λ χλ (u) ∈ Ω} Soit P = (pij ) ∈ Mp (R) telle que ∀i, j pi,j ≥ 0 et ∀i j pi,j = 1. On note P =
(n)
(pi,j ) (puissance n-ième de P )
où Ω est l’ensemble des ouverts de Rn . Montrer que u est continue si et seulement 1) Montrer que ∀i, j, n p(n) ≥ 0 et ∀i, n P p(n) = 1.
i,j j i,j
si u ∈ I et −u ∈ I. (n )
3) Soit S : Ω → Ω telle que 2) On suppose qu’il existe n0 tel que mini,j pi,j0 =  > 0. Montrer que

(n)
lim p = Πj
+∞
! +∞
n→+∞ i,j
[ [
S An = S(An )
n=0 n=0 P
(indépendant de i) avec Πj > 0 et j Πj = 1.
(n) (n)
pour toute suite croissante (An ) d’ouverts de Ω. Montrer qu’il existe une unique (Indication après 10 min de recherche : introduire mj = mini pij et montrer que
application T de I vers I, telle que χλ (T (u)) = S(χλ (u)). (n0 +n) (n) (2n)
∀j, n mj ≥ mj (1 − ) + pjj )
4 L’examinateur veut dire que les sous-espaces engendrés par ces familles sont denses. 5 C’est le théorème de Baire
47

Ex 869: Centrale 99 Ex 879: X 00


Soit E l’ensemble des fonctions continues de [0, 1] vers R, muni de la norme de la Posons : X
convergence uniforme. E = {(xn ) ∈ CN , |xn+1 − xn |2 converge}.
1) Montrer que n≥0
φ : E → E 1) Que dire de E de sa structure ?
f 7→ exp ◦f 2) Pour quel produit scalaire E est-il un espace préhilbertien ?
est continue. 3) Est-il complet ?
2) Soit F l’ensemble des fonctions C 1 sur [0, 1]. soit : Indication : (donnée après un certain temps) montrer que la projection pk : (xn ) 7→
xk est continue et donner sa norme. Que dire de l’image par pk d’une suite de
N : F →  R 1/2 Cauchy ?
R1
f 7→ 2
(f (0)) + 0
f 02 (t) dt Ex 880: X 00
E = R[X]. On pose pour f dans E
Montrer que N est une norme et la comparer à la norme de la convergence uniforme.
+∞
X |f (n) (0)|
Ex 870: Centrale 99 N (f ) = .
Soit A ∈ Mn (C). n=0
n!
1) Montrer que Ak converge vers M dans Mn (C) si et seulement si, pour tout X,
1) Montrer que N est une norme sur E.
Ak X converge vers M X.
2) E est-il complet pour cette norme ?
2) On suppose que Ak converge vers une matrice M non nulle. Montrer que 1 est
3) On définit Rn : f 7→ f (n) (0). Montrer que Rn est continue (avec en passant la
valeur propre de A et que les autres valeurs propres sont de module strictement
démonstration de la caractérisation de la continuité d’une application linéaire).
inférieur à 1.
4) On considère l’ensemble
3) On suppose maintenant que n = 2. Conditions sur A pour que (Ak ) converge.
4) On se donne F = {f ∈ E, ∀n P (n) (0) ≤ f (n) (0) ≤ Q(n) (0)},
1 −3 0 0
 
1 1 0 0 où P et Q sont deux éléments fixés de E. Montrer que F est compact.
B=

0 0 0 −2
 5) Comment définir une norme sur LC(E, R) ? Calculer kRn k.
0 0 2 2 6) Etudier lim kRn k et lim Rn (f ) pour tout f . Conclusion ?
Trouver l’ensemble des couples tels que Ex 881: Centrale 00
Soit Ωn l’ensemble des matrices A = (aij ) 1 ≤ i ≤ n de Mn (R), telles que :
((aB + bI)k )k∈N 1≤j≤n
converge. ∀k ∈ N∗n , det((aij ) 1 ≤ i ≤ k 6= 0
Ex 871: X 99 1≤j≤k
1) Soit 0 < ρ < 1 et p un nombre premier. Pour x dans Q on écrit x = pα ab , où
p ne divise ni a ni b. On pose |x|p = ρα . Montrer que l’on définit ainsi une valeur 1) Montrer que Ωn est une partie ouverte de Mn (R).
absolue, vérifiant une inégalité plus forte que l’inégalité triangulaire. 2) Montrer que Ωn est dense dans Mn (R).
2) Montrer que si x appartient à Z alors |x|p ≤ 1. Ex 882: Centrale 00
3) Montrer que si k k est une valeur absolue telle que kxk ≤ 1 si x appartient à Z, Soient k ∈ N∗ et
alors
1 2 1 k2
kx + yk ≤ max(kxk, kyk) ωn = {(x, y) ∈ R2 ; (x − ) + (y − )2 ≤ 2 }
n n n
avec égalité si kxk =
6 kyk.
4) Si il existe un n0 strictement positif tel que kn0 k > 1 où k k est une valeur et soit
absolue sur Q, montrer qu’il existe β tel que kxk = |x|β , où | | est la valeur absolue Ω = ∪n∈N∗ ωn .
usuelle.
Trouver une condition nécessaire et suffisante sur k pour que Ω soit fermé.
Ex 872: LYON 99 Ex 883: Mines-Ponts 00
Soit H : [0, 1] × [0, 1] → R, lipschitzienne. Soit φ ∈ C 0 ([0, 1], R) et Soit C une partie convexe fermée d’un espace normé complet. Soit f une application
1-lipschitzienne de C vers C. Montrer que f possède un point fixe.
Tφ (t) = inf (φ(s) + H(t, s)). Indication : On pourra utiliser
s∈[0,1]

1 1
1) Montrer que Tφ est continue. fn : x7 → a + (1 − )f (x)
2) Montrer que T : φ− > Tφ est continue (pour la norme de la convergence n n
uniforme) ? où a est un point de C.
On suppose maintenant H(s, s) = 0 et H positive. Ex 884: Centrale 00
3) Caractériser les points fixes de T . Montrer que l’ensemble des points fixes est Soit A une matrice de Mn (C) et n ∈ N∗ .
k
non vide. 1) Montrer que la suite (A )k≥0 converge si et seulement si pour tout vecteur X
n
4) Quelle est la limite de T (φ) (convergence simple, uniforme). de Mn,1 (C), la suite (Ak X)k≥0 est convergente.
On suppose que la suite (Ak )k≥0 converge vers une matrice M non nulle.
Ex 873: Mines 99 2) Montrer que 1 est valeur propre de A et que toutes les autres valeurs propres
Montrer que R2 − Q2 est connexe par arcs. ont un module strictement inférieur à 1.
Ex 874: CCP 99 3) On pose n = 2. Caractériser toutes les matrices A telles la suite (Ak )k≥0
Soit f : R → R, continue, telle que f (0) = f (1). Montrer : ∀p ∈ N ∃α ∈ [0, 1], f (α) = converge.
1 Ex 885: INT 00
f (α + 2p ).
On considère l’application
Ex 875: CCP 99
Soit un evn E, un compact K,une fonction f : K → K telle que : exp : Mn (R) → Mn (R).

∀(x, y) ∈ K, x 6= y, N (f (x) − f (y)) < N (x − y). Est-elle bijective ?


Ex 886: Mines-Ponts 00
Montrer que f admet un unique point fixe.
Soit (E, k k) un espace vectoriel normé et K un compact tel que K = ∪i∈I Ui où les
Ex 876: X 99 Ui sont des ouverts et I une famille quelconque.
0
1) Que peut-on dire de l’application N1 définie sur E = C ([0, 1], R) par : N1 : 1) Montrer : ∃e > 0, ∀x ∈ K, ∃i ∈ I, Bo (x, e) ⊂ Ui
2) Montrer : ∃p ∈ N ∗ , K = ∪j=1..p Uij
R1
f 7→ 0 |f (t)|dt ?
R1
2) Soit φ ∈ E. Calculer la norme de Φ : f 7→ 0 f (t)φ(t)dt sur (E, N1 ). Ex 887: Mines-Ponts 00
3) Que peut-on dire de l’ensemble des polynômes dans E pour N1 ? Soit (fn ) une suite de fonctions continues, croissante (la suite), définies sur un
compact K, convergeant simplement vers une fonction f continue sur K. Montrer
Ex 877: Mines 99 que (fn ) converge uniformément vers f .
Soit E un espace vectoriel normé. Soit φ ∈ E ∗ , continue et non nulle. Soit H = ker φ.
Montrer que Ex 888: CCP 01
|φ(x)| On définit la suite de fonctions sur R
∀x ∈ E d(x, H) = .
|||φ||| fn (x) = nxn sin(πx).
Ex 878: CACHAN Maths Appliquées 99 1) Déterminer tous les intervalles sur lesquels on a convergence uniforme.
Soit f ∈ C 1 (R, R) telle que R |f 0 | existe. On pose ∀λ, N (λ) = Card{x ∈ R|f (x) = 2) (intermédiaire, en cours d’exercice) Montrer que (fn ) converge uniformément
R

λ} (N (λ) ∈ N ∪ {∞}). vers 0 sur I si et seulement si pour toute suite (xn ) d’éléments de I, la suite (fn (xn ))
1) Montrer que f (f 0−1 (0)) est dénombrable. converge vers 0.
2) Montrer que C = {λ|N (λ) = +∞} est dénombrable. 3) On note kfn k∞ = supx∈[−1,1] |fn (x)|. Calculer lim kfn k∞ .
48 CHAPITRE 4. TOPOLOGIE

Ex 889: Centrale 01 Ex 900: Centrale-Supelec 01


On note E l’ensemble Rn [X]. R et Q sont deux éléments non nuls de E et 1) On se place dans le cas où E est l’espace vectoriel Rn . Si X = (x1 , . . . , xn ) est
élément de E on pose
n
f : E → R E X
P
1
7→ ( 0 P (t)Q(t) dt)R N (X) = sup | xk cos kt|.
t∈R
k=1

1) f est-elle diagonalisable ? N est-elle une norme sur E ?


2) Calculer |||f |||. 2) Représenter la boule unité dans R2 .P
Indication : La norme sur E n’est pas donnée dans le compte-rendu de l’exercice. 3) Si E est l’espace des séries de réels n≥0 xn absolument convergentes, justifier
En choisir une. l’existence de
+∞
3) Soit
X
N 0 (X) = sup | xk cos kt|.
g : E → E t∈R
k=0
P 7→ P (n) Définit-on ainsi une norme sur E ?
Calculer |||g|||. Ex 901: Mines-Ponts 01
Indication : Pour simplifier, prendre n = 2 (proposition de l’examinateur). 1) Soit I un intervalle, donner une condition nécessaire et suffisante pour que
Ex 890: TPE 01 N (P ) = sup |P (t)|
Soit E l’ensemble des polynômes unitaires de degré n. Montrer que I

Z 1 existe et soit une norme sur R[X].


inf |P (t)| dt > 0. 2) Soit φ : P 7→ P (0). Condition nécessaire et suffisante sur I pour que φ soit
P ∈E 0 continue (pour la norme N ).
Indication : (fournie avec l’énoncé) considérer deux normes équivalentes. Ex 902: TPE 01
Soit E un e.v.n. On suppose qu’il existe une base dénombrable de E, normée, notée
Ex 891: Mines-Ponts 01 (ei ).
Si f est uniformément continue sur R+ il existe (α, β) tel que 1) Pourquoi toute base peut-elle être normée ?
2) On note Fi = Vect{e0 , . . . , ei }. Définir la distance d de ei+1 à Fi et montrer que
∀x ∈ R+ |f (x)| ≤ αx + β. d ∈]0, 1].
Ex 903: X 01
Ex 892: Mines-Ponts 01 Soit (an )n≥0 une suite de réels. On note pour x ∈ R : {x} = x − E(x) la partie
On munit E = C 0 ([0, 1], R) de la norme de la convergence uniforme. On définit P (f ) fractionnaire de x. la suite (an ) est dite équirépartie si
comme étant la primitive de f s’annulant en 0 et P n comme l’itéré n fois de P .
1) Montrer que P définit un endomorphisme continu de E. Card{k; 0 ≤ k ≤ n − 1, {ak } ∈ [α, β]}
(1) lim =β−α
n
2) Calculer kP k. n→+∞ n

Ex 893: X 01 pour tout [α, β] ⊂ [0, 1].


Soit A l’ensemble des matrices unipotentes de Mn (R) : 1) On considère la deuxième propriété :
n−1
A = {A ∈ Mn (R); ∃k ∈ N ∗ Ak = In }.
X {ak }
(2) lim = 0.
n→∞ n
k=0
Déterminer l’adhérence de A.
Comparer (1) et (2) : équivalence, implication, incompatibilité ?
Ex 894: Mines-Ponts 01 2) Montrer que 1 implique
On se place dans l’ensemble E des fonctions réelles continues sur [0, 1], muni de la
norme de la convergence uniforme. n−1
X {ak } 1
1) On définit T par lim = .
n→∞ n 2
1 x 1+x k=0
T (f )(x) = (f ( ) + f ( )).
2 2 2 3) Considérons la troisième propriété :
Montrer que T est un endomorphisme continu de E.
n−1
X e2ipπ{ak }
2) Calculer la norme de T .
(3) lim =0
3) Soit f un élément non nul de E tel que f (0) = 0. Montrer qu’il existe x0 tel n→∞ n
k=0
que
∀x ∈ [0, x0 [ |f (x)| < |f (x0 |. pour tout p non nul. Comparer (1) et (3).
Ex 904: Centrale-Supelec 02
4) Si f est un élément propre associé à kT k , tel que f (0) = 0 alors f est identi-
A est une partie de R. On définit
quement nulle.
5) Montrer que les seuls vecteurs propres de T sont les fonctions constantes. NA : R[X] → R
P 7→ supt∈A |P (t)|
Ex 895: ENSAE 01
Soit E un R-espace vectoriel normé, F et G deux sous-espaces de E tels que E = 1) Condition sur A pour que NA soit une norme.
F ⊕ G. On définit sur G une application N par 2) Cette condition étant vérifiée, condition pour que

N (x) = inf kx + yk. δa : R[X] → R


y∈F
P 7→ P (a)
Montrer que N vérifie toutes les propriétés d’une norme sauf N (x) = 0 ⇒ x = 0. soit continue.
Ex 896: ENSAE 01 Ex 905: ENS Paris-Lyon-Cachan 02
On munit l’espace vectoriel des fonctions continues sur [0, 1] à valeurs réelles de la Soit (Λn )n∈N une suite de formes linéaires sur E = C 0 ([0, 1], R) vérifiant
norme de la convergence uniforme. Une forme linéaire φ sur E est dit positive si – Pour tout n, f ≥ 0 ⇒ Λn (f ) ≥ 0.
f ≥ 0 ⇒ φ(f ) ≥ 0. Montrer que toute forme linéaire positive est continue. – Pour tout n, Λn (1) = 1.
– Il existe f0 dans E et x0 dans [0, 1] tels que f0 (x0 ) = 0 f (x) > 0 si x = 6 x0 et
Ex 897: Mines-Ponts 01 limn→+∞ Λn (f0 ) = 0.
On munit l’espace vectoriel des fonctions continues sur [0, 1] à valeurs réelles de la Déterminer limn→+∞ Λn (f ) pour f dans E.
norme de la convergence uniforme. Montrer que Vect{t2k ; k ∈ N} est dense dans E.
Ex 906: Centrale-Supelec 02
Ex 898: Centrale-Supelec 01 Soit u de Rn dans Rp une application linéaire. Montrer que u est surjective si et
Soit Ω = {z0 , . . . , zn } un ensemble de n + 1 nombres complexes distincts. Montrer seulement si u est ouverte, c’est-à-dire si et seulement si l’image de tout ouvert de
que Rn par u est un ouvert de Rp .
 
inf sup |P (z)| > 0. Ex 907: Mines-Ponts 02
P ∈Rn [X],P (0)=1 z∈Ω Soit f : K → K, K compact d’un espace vectoriel E muni d’une norme. On suppose
que pour tout x différent de y, kf (x) − f (y)k < kx − yk.
Ex 899: ENS Lyon 01 1) Montrer l’existence et l’unicité d’un point fixe c de f dans E.
Soit φ : R2 → R continue. 2) Soit (xn ) une suite dans K, donnée par x0 et la relation xn+1 = f (xn ). Montrer
1) Soit c un réel n’ayant qu’un seul antécédent. Que dire de c ? que (xn ) tend vers c.
−1
2) On suppose qu’il existe un réel c tel que φ (c) soit compact. Montrer que φ Indication : Utiliser la suite un = xn − c
admet un extremum global. Ex 908: TPE 02
3) On suppose que pour tout réel c φ−1 (c) est compact. Montrer que φ(x) admet Soit E un espace vectoriel normé de dimension finie et K un compact de E. Montrer
une limite dans R lorsque kxk tend vers +∞. qu’il existe une boule fermée de plus petit rayon contenant K.
49

Ex 909: ENS Paris-Lyon-Cachan 02 Ex 916: ENS Paris-Lyon-Cachan 03


On considère l’ensemble Cper des fonctions de classe C ∞ sur R, à valeurs réelles et Soit E = C 0 ([0, 1], R) et F un sous-espace de E tel qu’il existe une constante c avec
2π-périodiques. On définit les normes Z 1  21
2
1
Z 2π ∀f ∈ F sup |f (x)| ≤ c f (x) dx .
kf k1 = |f (t)| dt x∈[0,1] 0
2π 0
Montrer que F est de dimension finie et que sa dimension est inférieure à c2 .
et s
1
Z 2π Ex 917: E.N.S ULC 03
kf k2 = f 2 (t) dt. Soit E un espace de Banach munis de ||.||, K un compact de E. Pour δ > 0 on
2π 0
défini N (K, δ)le nombre minimal de boules dans un recouvrement de K par des
1) Que dire de l’affirmation : boules de rayon δ.
1) Si E = Rd , euclidien, et K est d’intérieur non vide, calculer
∃c ∈ R∗+ ∀f ∈ Cper kf k2 ≤ ckf k1 ?
log N (K, δ)
2) Montrer que pour tout  strictement positif, il existe N tel que pour tout f : lim .
δ→0 log( 1δ )
kf k2 ≤ kf k1−
1 (kf k1 + kf
(N )
k2 ) . 2) Soit E = C([0, 1], R) muni de la norme de la convergence uniforme. On pose

Ex 910: Centrale-Supélec 02 K = {f ∈ E; f (0) = 0 et f est 1-lipschitzienne}.


On considère une suite (Pn ) de polynômes qui converge simplement sur l’intervalle
Que dire de :
I vers une fonction F . Montrer que dans les deux cas suivants la fonction F est log(log N (K, δ))
polynomiale : lim .
δ→0 log( 1δ )
– Les degrés des Pn sont bornés.
– I n’est pas borné et la convergence est uniforme. 3) Même question avec, pour 0 < α < 1,
Ex 911: Centrale-Supélec 02 Kα = {f ∈ E; f (0) = 0 et ∀(x, y) |f (x) − f (y)|/leq|x − y|α }.
On considère la matrice

80i + 75 x x
 Ex 918: E.N.S. Cachan 04
A =  −65 − 30i x x  . Pour X ⊂ R2 , on note diam(X) le diamètre de X. Si A ⊂ R2 et δ > 0, on note
x x x [
rδ (A) = {(Xi )i∈I , ∀i diam(Xi ) ≤ δ et A ⊂ Xi }
(La matrice M a été oubliée, les coefficients étaient de la forme a + bi.) Trouver un i∈I

chemin dans GL3 (C) un chemin de M à I3 . l’ensemble des δ-recouvrements de A (on imposera des Xi de diamètre > 0). On
Ex 912: Centrale-Supélec 02 pose de plus X
Soit E l’ensemble des matrices |A|α,δ = inf diam(Xi )α .
(Xi )i∈I ∈rδ (A)
X X i∈I
E = {A ∈ Mn (R); ∀i, j ai,j ≥ 0, ∀i ai,j = 1 et ∀j ai,j = 1}.
1) Calculer |∅|α,δ .
j i S∞
2) Si (An ) est dénombrable tel que A ⊂ n=0 An , comparer |A|α,δ et les |An |α,δ .
Montrer que E est compact. 3) Pour A, α fixés, que dire de δ 7→ |A|α,δ ? (montrer en fait la monotonie)
Ex 913: X 02 On pose ensuite |A|α = supδ→0 |A|α,δ ∈ R+ .
E est un espace vectoriel normé, f est une forme linéaire sur E. On note H = Ker f . 4) Montrer que
1) Montrer que f est continue ou H est dense dans E. |A|0 < ∞ ⇔ A est fini,
2) Dans le cas où f est continue montrer que |f | est proportionnelle à d(x, H). et déterminer |A|0 si A est fini.
Ex 914: Centrale-Supélec 02 5) Montrer que α 7→ |A|α est décroissante.
Soit A = (ai,j ) ∈ Mn (R) une matrice à diagonale dominante, c’est-à-dire telle que : Ex 919: Mines-Ponts 04
X Soient A et B deux parties fermées d’un e.v.n. E, la partie A + B est-elle fermée ?
∀i |ai,i | > |ai,j |.
Ex 920: E.N.S. Paris 04
j6=i
E = Rn et f : E → E est continue. Montrer qu’il existe un fermé F de E, stable
1) Montrer que A est inversible. par f et distinct de E et de ∅.
Soit D = diag(a1,1 , . . . , an,n ). Soit le système AX = B et J = In − D−1 A et Ex 921: Centrale-Supélec 04
kXk = max |xi | et |||A||| = sup kAXk
kXk (pour X 6= 0).
Soit C un convexe fermé. Un point x de C est extrémal si et seulement si
0
2) Montrer que AX = B est équivalent à un système X = JX + B . 1 1
Si X0 quelconque est donné on construit la suite (Xn ) par récurrence en posant [(x1 , x2) ∈ C 2 et x = .x1 + .x2 ] =⇒ x = x1 = x2 .
2 2
Xn=1 = JXn + B 0 . 1) Déterminer les points extrémaux de la boule unitaire fermée d’un espace eucli-
dien. Pn
3) Montrer que (Xn )n∈N converge vers X∞ solution de AX = B. 2) Points extrémaux de {x ∈ Rn , i=1 |xi | ≤ n} ?
Indication : Considérer la norme de J. 3) Points extrémaux de {s ∈ Sn+ (R), tr (s) = 1} ?
4) Montrer qu’il existe k dans [0, 1[ tel que 4) Montrer que tout compact possède au moins un point extrémal.
kp Ex 922: E.N.S. Ulm-Lyon-Cachan (groupe info) 04
kXp − X∞ k ≤ kX1 − X0 k. Pour A dans Mn (C), on pose
1−k

Ex 915: Mines-Ponts 03 HA = {(AX|X); kXk = 1}.


On note E l’ensemble des fonctions continues sur R à valeurs complexes de carré Montrer que HA est convexe.
intégrable. On définit sur E un produit scalaire par Indication : Montrer que l’intersection de HA et d’une droite est connexe par arcs.
Z Indication : Au début de l’oral l’examinateur a proposé d’étudier le cas où A est
(f |g) = f (x)g(x)dx. hermitienne voire diagonale.
R
Ex 923: E.N.S. Ulm 04
1) Justifier l’existence de ce produit scalaire. Soit E un espace vectoriel normé complet. Soit A une partie bornée de E telle que
2) On définit Ua par pour tout couple (x, y) d’éléments de A il existe une boule ouverte contenue dans
A et contenant x et y. Montrer que A est une boule ouverte.
Ua : E → E
f 7→ Ua (f ) : x 7→ f (x)eiax Ex 924: E.N.S. Lyon 04
On note E = R3 .
Etudier la continuité de Ua et calculer sa norme. 1) Montrer que O(E) est connexe par arcs.
3) Continuité et norme de Ua − Ub ? 2) Soit R une matrice d’une rotation et f définie sur O(E) par f (x) = tr (xRx−1 R).
Indication : (donnée) Soit φ continue sur R à valeurs complexes, bornée. On suppose Montrer que f (O(E)) = [a, 3] avec −1 ≤ a ≤ 3.
que |φ| admet un maximum en x0 et on considère
Ex 925: E.N.S. Cachan 04
Vφ : E → E Soient A et B deux ouverts bornés du plan. Montrer qu’il existe une droite qui
f 7→ f × φ découpe A et B en deux parties de surfaces égales.
Ex 926: E.N.S. Ulm-Lyon-Cachan 04
Montrer que Vφ est linéaire et continue avec Soit A dans GL2 (R). On note S1 la sphère unité de R2 . On définit φ de S1 vers S1
1
|||Uφ ||| = |φ(x0 )|. par φA (x) = N (Ax) Ax.
1) Montrer que φA est continue.
4) Démontrer que 2) Montrer que φnA = φnA , où φnA désigne l’itérée de φA pour la composition.
lim kUa (f ) − Ua0 (f )k = 0. 3) Si A est dans SL2 (Z) étudier le comportement de la suite φnA (z)(plusieurs cas
a0 →a
sont possibles).
50 CHAPITRE 4. TOPOLOGIE

Ex 927: X 04 Ex 933: T.P.E. 05


Soit E un espace vectoriel normé complet et F une partie fermée de E. Soit f une On définit sur R2 l’application N : (x, y) 7→ sup{|x|, |y|, |x − y|}.
fonction continue et minorée de F vers E. Soit enfin  > 0. 1) N est-elle une norme ?
1) Montrer que l’on peut construire deux suites (xn )n ∈ N et (Fn )n∈N où 2) Quelle est la forme de la boule unité.
– F0 = F , Ex 934: Mines-Ponts 05
– x0 = a ∈ F , Soit
– Fn+1 = {y ∈ F ; f (y) ≤ f (xn ) − kxn − yk}, φ : Rn [X] → R
– xn+1 ∈ Fn+1 et 2f (xn+1 ≤ f (xn ) + inf x∈Fn+1 f (x). P 7→ P (a)
2) Montrer que (f (xn ))n∈N est décroissante. 1) Montrer que φ est continue.
3) Montrer que ∩n∈N = {x}. 2) Trouver la norme subbordonnée de φ pour N1 et N∞ où N1 ( n≥0 an X n ) =
P
4) Montrer que pour tout z de F : f (z) ≥ f (x) − kz − xk. P+∞ P n
n=0 |an | et N∞ ( n≥0 an X ) = supn∈N |an |.
Ex 928: E.N.S. Lyon 04
1) Si p est un projecteur continu d’un espace vectoriel normé montrer que kpk ≥ 1. Ex 935: Mines-Ponts (N)
05
Soit E un espace vectoriel normé. On munit L(E) de la norme kAk = supkXk≤1 kAXk. 1) Montrer que C est dense dans l1 (C).
Soit A dans L(E) tel que kAk ≤ 1. On pose 2) Montrer que u est une application linéaire continue de l1 (C) vers C si et seule-
ment si il existe une suite bornée (an )n∈N telle que pour tout éléments (xn )n∈N de
n 1
1 X l (C) on ait
An = Ak . +∞
n+1 X
k=0 u((xn )n∈N ) = an xn .
n=0
2) Si il existe une suite extraite (Aφ(n) )n∈N qui converge vers p, montrer Ap = pA.
3) Montrer que (An )n∈N converge, que kpk = 1 et que p est un projecteur sur Ex 936: Centrale-Supélec 05
Ker (A − IdE ). Soit E un espace vectoriel normé, a non nul. On définit f sut R par f (t) = kta − bk.
Ex 929: Mines-Ponts 04 1) On suppose E euclidien, montrer qu’il existe un unique t0 tel que
1) Soit E un espace euclidien. Montrer que
f (t0 ) = inf f (t).
t∈R
2
A = {(X, Y ) ∈ E ; (X, Y ) est libre }
Donner une interprétation géométrique.
est un ouvert de E 2 . 2) On suppose E quelconque.
2) Même question dans le cas d’un espace préhibertien. a) Montrer que f est continue.
Ex 930: X 04 b) Montrer que f tend vers +∞ lorsque |t| tend vers +∞.
E evn complet. c) Montrer qu’il existe au moins un t0 tel que f (t0 ) = inf t∈R f (t).
f : E → R minorée 3) On choisit E = C 0 ([0, 1]), muni de la norme de la convergence uniforme. a(x) =
1 − x et b(x) = x. Etudier l’unicité du t0 .
F 6= ∅ , fermé,  > 0.
On définit (xn ) et (Fn ) : Ex 937: Mines-Ponts 05
Soit A dans Mn (R) telle que A4 = In . Calculer exp A.
a∈E x0 = a
Ex 938: ENS-Lyon 05
F0 = F Etudier la surjectivité de exp de L(E) dans L(E) (dim(E) < +∞ ).
Ex 939: T.P.E. 05

Fn+1 = {y ∈ F/f (y) ≤ f (xn ) − kxn − yk}
1) Soit E un espace vectoriel normé (k . k la norme), soit H un sous-espace de E .

xn+1 ∈ Fn+1 2f (xn+1 ) ≤ f (xn ) + inf z∈Fn f (z)
Montrer que l’adhérence de H, H, est un sous-espace vectoriel.
1) Bonne définition 2) Soit H une hyperplan de E, Montrer que, si H n’est pas fermé H est dense
2) Démontrer qe (xn ) est de Cauchy. T dans E.
3) Montrer que limn→∞ xn = x avec {x} = Fn Application Soit E espace des fonctions continues sur [0, 1] muni de la norme
4) ∀y ∈ F , f (y) ≥ f (x) − kx − yk
Z 1
Ex 931: Centrale-Supélec 05 f 7→ |f |
On considère E = C([a, b]) muni de k k∞ . Si G est un sous-espace de E et si f 0
appartient à E, on note d(f, G) = inf g∈G kf − gk∞ .
Soit
1) Justifier la définition de d(f, G). Si G est de dimension finie, montrer qu’il existe Z 1
g dans G tel que d(f, G) = kf − gk∞ . H = {f ∈ E; f = 0}
On note Pn le sous-espace des fonctions polynomiales de degré au plus n. On veut 0

montrer l’unicité du p dans Pn tel que d(f, G) = kf − pk∞ . 3) Montrer H est hyperplan
2) Résoudre le cas où f appartient à Pn . On suppose maintenant que f n’est pas 4) Soit f0 ∈ E la fonction constante égale à 1. Montrer que pour tout 0 <  < 1,
dans Pn . il n’existe pas d’élément de B(f0 , ) (boule ouverte de centre f0 de rayon ) qui
3) Soit p tel que d(f, G) = kf − pk∞ et g = f − p. Montrer que g n’est pas de signe appartient à H. En déduire H
constant. Ex 940: E.N.S. Cachan 05
4) Soit x0 = min{x; |g(x)| = kgk∞ }. Montrer l’existence de x0 . On peut mainte- Soit A dans Mp (R) et M0 dans Mp (R). Etudier la suite (Mn ) définie par la donnée
nant supposer g(x0 ) = kgk∞ . de M0 et la relation de récurrence
5) Soit x1 = min{x ∈ [x0 , b]; g(x) = −kgk∞ }. Montrer l’existence de x1 et x1 > x0 .
6) On suppose construit (x0 , . . . , xk ) strictement croissante avec, pour i ≤ k − 1 Mn+1 (R) = 2Mn (R) + Mn AMn .

xi+1 = min{x ∈ [xi , b]; g(x) = (−1)i+1 kgk∞ } Ex 941: E.N.S. Cachan 05
et k ≤ n. On choisit alors ci dans ]xi−1 , xi [ tel que g(ci ) = 0, et on pose π(x)) = Soit f : [a, b] → [a, b] 1-lipschitzienne. Etudier la suite définie par la donnée de x0
Qk et la relation de récurrence
i=1 (x − xi ). Montrer que si
xn + f (xn )
xk+1 = min{x ∈ [xk , b]; g(x) = (−1)k+1 kgk∞ } xn+1 = .
2
n’existe pas alors, pour  assez petit Ex 942: E.N.S. Paris 05
kg − πk∞ < kgk∞ . Soit S1 le cercle unité de C. Soit V continue et ne s’annulant pas sur S1 . Montrer
qu’il existe A continue vérifiant
7) En déduire qu’il existe (x0 , . . . , xn+1 ) strictement croissante avec, pour i ≤ n
V (eit )
∀t ∈ [0, 2π] eiA(t) = .
xi+1 = min{x ∈ [xi , b]; g(x) = (−1)i+1 kgk∞ }. |V (eit )|

8) En déduire l’unicité du polynôme p. A(2π)−A(0)


Montrer que 2π est un entier relatif.
Ex 932: Centrale-Supélec 05 Ex 943: E.N.S. Paris 05
Soit C un convexe. Un point de C est extrémal si C − {x} est convexe. On note φk,n , 0 ≤ k ≤ 2n − 1, la fonction affine par morceaux sur [0, 1], nulle sur
1) Trouver les points extrémaux de la boule unité fermée d’un espace euclidien. [0, 2kn ] et sur [ k+1 k 2k+1 2k+1 k+1 2k+1
2n ], affine sur [ 2n , 2n+1 ] et [ 2n+1 , 2n ], et valant 1 en 2n+1 .
2) On reste dans un espace euclidien E, on considère une famille (u1 , . . . , up ) de 1) Représenter rapidement φ0,0 , φ1,0 , φ1,1 , φ2,0 , φ2,1 .
vecteurs et une famille (α1 , . . . , αp ) de réels. On définit 2) On renumérote la suite φ0,0 , φ1,0 , φ1,1 , φ2,0 , φ2,1 , . . .) en φ0 , φ1 , φ2 , φ3 , . . .). Soit
V l’espace des fonctions f continuesPsur [0, 1] telle que f (0) = f (1) = 0. Montrer
C = {x ∈ E; ∀i ∈ [1, p] < ui , x >≤ αi }
qu’il existe une suite (αn ) telle que n≥0 αn φn converge uniformément vers f .
Ix = {i ∈ [1, p]; < ui , x >= αi }
Ex 944: E.N.S. Paris-Lyon-Cachan 05
Montrer que x est extrémal si et seulement si Montrer qu’il existe un réel c tel que pour tout polynôme de degré inférieur ou égal
à 2005 : Z 1
Vect{ui ; i ∈ Ix } = E.
|P (0)| ≤ c |P (t)| dt.
−1
En déduire que l’ensemble des points extrémaux de C est fini.
51

Ex 945: E.N.S. Lyon 05 Ex 957: X 06


Soit E un espace vectoriel de dimension finie. On s’intéresse à l’application exp sur E est un K-espace vectoriel (K = R ou C). N est une application défine sur E, à
L(E). valeurs dans R+ telle que
1) exp est-elle surjective ? – N (x) = 0 ⇒ x = 0,
2) Comparer Sp(exp u) et exp(Sp(u)). – N (αx) = |α|N (x),
3) Connaissez vous des applications de R2 vers lui-même dont les valeurs propres – (N (x + y))2 ≤ 2(N (x)2 + N (y)2 ).
sont imaginaires pures ? Conclusion ? Montrer que N est une norme.
Ex 946: T.P.E 05 Ex 958: E.N.S. Lyon 06
Montrer que l’ensemble des matrices de Mn (R) nilpotentes forme un ensemble fermé Soit N une norme sur R2 telle que N (Z2 ) ⊂ N.
non borné. 1) Montrer que N est entièrement déterminée par la donnée de N|Z2 .
Ex 947: E.N.S. Paris-Lyon-Cachan 05 2) Montrer que f (t) = N (x + tv) est dérivable à droite en 0.
L’ensemble des matrices non diagonalisable est-il fermé ? 3) Montrer que si x et v appartiennent à Z2 alors fd0 (0) appartient à Z.
Ex 948: Centrale-Supélec 05 Ex 959: Centrale-Supélec 06
Soit C un convexe. Un point de C est extrémal si C − {x} est convexe. On note CB(R, R) = E l’espace des fonctions continues et bornées sur R, à valeurs
1) Trouver les points extrémaux de la boule unité fermée d’un espace euclidien. réelles.
2) On reste dans un espace euclidien E, on considère une famille (u1 , . . . , up ) de 1) Montrer que (E, +, ·) est un espace vectoriel, + et · étant les lois additive et
vecteurs et une famille (α1 , . . . , αp ) de réels. On définit multiplicative usuelles.
2) On considère les applications :
C = {x ∈ E; ∀i ∈ [1, p] < ui , x >≤ αi }
N1 (f ) = sup e−|t| f (t) et N2 (f ) = sup (1 − e−|t| ) f (t)

Ix = {i ∈ [1, p]; < ui , x >= αi } t∈R t∈R

Montrer que x est extrémal si et seulement si Montrer que N1 et N2 sont des normes sur (E, +, ·).
3) Montrer qu’il n’existe pas de réels α et β tels que :
Vect{ui ; i ∈ Ix } = E. ∀ f ∈ E, N1 (f ) ≤ α N2 (f )
En déduire que l’ensemble des points extrémaux de C est fini. ∀ f ∈ E, N2 (f ) ≤ β N1 (f )
4) (à l’oral) J’ai proposé d’étendre le résultat avec des fonctions de classe C ∞ .
Ex 949: Mines-Ponts 05 Trouver des normes N3 et N4 telles que :
Soit E un espace euclidien, p1 et p2 deux projecteurs orthogonaux de L(E) Montrer N ≤ N et N ≤ N
1 3 2 3
que le spectre de p1 p2 p1 est inclus dans [0, 1]. N1 ≥ N4 et N2 ≥ N4
Ex 950: E.N.S. Paris-Lyon-Cachan 05 autres questions de ce genre.
Soit K un compact du plan, montrer qu’il existe une unique boule de rayon minimal Ex 960: ENS Paris-Lyon-Cachan 06
contenant K.— 1) Soit f : R 7−→ R, strictement croissante et continue.
Ex 951: Centrale-Supélec 05 Montrer que son application réciproque est continue.
Soit (E, k k) un espace vectoriel normé dont la norme vérifie l’identité du pa- 2) Soit f : R 7−→ R de classe C 1 .
rallèlogramme : On suppose qu’il existe r > 1 tel que ∀ x ∈ R, f 0 (x) ≥ r. On notera
−1
f = g.
∀(x, y) ∈ E 2 kx + yk2 + kx − yk2 = 2(kxk2 + kyk2 ). On suppose qu’il existe n ∈ N tel que ∀ x ∈ R, f (x + 1) = f (x) + n.
On cherche à montrer que cette norme est associée à un produit scalaire, c’est-à-dire On considère l’ensemble M défini par :
que E est préhilbertien. M = { α : R 7−→ R, α est croissante et continue, ∀ x ∈ R, α(x+1) = α(x) + 1
On introduit φ tel que
et l’application T définie sur M par :
2 1
∀(x, y) ∈ E φ(x, y) = (kx + yk2 − kxk2 − kyk2 ).
2 ∀ x ∈ R, T (α)(x) = g(α(n x))
2
1) Montrer que φ est symétrique et que φ(x, x) = kxk . 1. Démontrer que T (M ) ⊂ M .
2) Soit y fixé dans E et 2. Démontrer que T admet un unique point fixe.
fy : x 7→ φ(x, y).
Ex 961: ENS Paris-Lyon-Cachan 06
Montrer que fy est additive, c’est-à-dire :
Montrer qu’une matrice N de Mn (C) est nilpotente si et seulement si la matrice
∀(x, x0 ) ∈ E 2 fy (x + x0 ) = fy (x) + fy (x0 ). nulle appartient à l’adhérece de l’ensemble

3) Montrer que fy est linéaire. {P N P −1 , P ∈ GLn (C)}.


4) Conclure.
Ex 962: ENS Paris-Lyon-Cachan 06
Ex 952: I.N.T. 05 Quels sont les intervalles de R homéomorphes à R ?
Soit f de classe C 1 de R → C ∗ , 2π-périodique. On note
Ex 963: Mines-Ponts P 06 P+∞
1
Z 2π 0
f (t) Soit E = {u ∈ RN ; n≥0 |un | converge.}. On pose kuk = n=0 |un |. C’est une
I(f ) = dt. norme sur E.
2iπ 0 f (t)
1) Montrer que E est complet pour cette norme.
1) Montrer que I(f ) est bien définie et est un entier relatif. 2) On définit sur E une relation par u ≤ v si et seulement si un ≤ vn pour tout
2) Soit P dans C[X] de degré au moins 1, dont les racines λk sont de module n. Est-ce une relation d’ordre ? une relation d’ordre total ? Une suite croissante
distinct de 1. On pose f (t) = P (eit ). Montrer que f vérifie les hypothèses de la majorée d’éléments de E converge-t-elle ?
question précédente et calculer I(f ) en fonction des racines de P . Ex 964: ENS Paris 06
Ex 953: E.N.S Paris-Lyon-Cachan 05 Soit A dans Mn (C), soit C l’ensemble des matrices semblables à A.
Soit I un intervalle compact. Soit f : I → R, C 1 et croissante. Soit ε > 0. 1) Condition nécessaire et suffisante sur A pour que C soit fermé.
Montrer qu’il existe un polynôme P croissant tel que : 2) Même question dans Mn (R).
3) Soit E l’ensemble des matrices semblables à A qui commutent avec A. Dans
sup |f (x) − P (x)| ≤ ε. quel cas cet ensemble est-il fini ?
x∈I
Ex 965: Mines-Ponts 06
Ex 954: C.C.P. 05 Soit E un espace euclidien, f = E → E telle que f (0) = 0 et kf (x)−f (y)k = kx−yk.
Soit f : [0, 1] → R, continue, telle que f (0) = f (1). Montrer que Montrer que f est un endomorphisme orthogonal.

1
 Ex 966: Mines-Ponts 06
∀ n ∈ N∗ , ∃ x0 , f (x0 ) = f x0 + Soit E = C([0, 1], R) muni d’une norme quelconque On pose A = {f ∈ E|f (0) = 0}
n+1
1) Montrer que A est soit fermé soit dense dans E
Question subsidiaire (à l’oral) : Comment vous est venu l’idéede la résolution de 2) Trouver des exemples de normes pour lesquelles A est fermé, et pour lesquelles
cet exercice ? A est dense dans E.
Ex 955: T.P.E. 05 Ex 967: Mines-Ponts 06
Soit E l’ensemble des matrices nilpotentes de Mn (R). 1) E est un K-espace vectoriel normé. Montrer que :
Donnez toutes les propriétés topologiques de E : ouvert, fermé, borné, compact,
∀(x, y) ∈ E 2 kxk + kyk ≤ 2 max(kx + yk, kx − yk).
trouver l’intérieur, connexité par arcs, E est-il étoilé ?
Ex 956: Mines-Ponts 06 Donner un exemple d’espace normé et de couple de vecteurs non nuls pour lesquels

Dans l (R) muni de la norme de la convergence uniforme lesquels de ces ensembles il y a égalité.
sont-ils fermés : 2) On suppose que E est un espace préhilbertien réel ou complexe, muni de la
– celui des suites croissantes bornées, norme hilbertienne. Montrer que :
– celui des suites périodiques de période T fixée, noté PT , √
∀(x, y) ∈ E 2 kxk + kyk ≤ 2 max(kx + yk, kx − yk).
– celui des suites bornées admettant 0 pour valeur d’adhérence,

– la réunion des PT , T parcourant N. Peut-on trouver un facteur plus petit que 2 ?
52 CHAPITRE 4. TOPOLOGIE

Ex 968: Centrale-Supélec 06
0
On place dans E = C2π , C-espace vectoriel des applications continues de période
2π de R vers C. On définit
Z +∞ n
t −t
Tn (f ) : x 7→ e f (x − t) dt
0 n!

1) Montrer que Tn (f ) est défini pour tout f de E et appartient à E.


2) On pose ek : x 7→ eikx . Calculer Tn (ek ).
3) Montrer que Tn est un endomorphisme continu de E.
4) Calculer la norme subordonnée.
5) Pour f dans E, étudier la convergence uniforme de la suite Tn (f ).
Ex 969: ENS ULC 06
1) Enoncer et démontrer le théorème du point fixe.
2) Soit A compacte et f : A → A 1-lipschitzienne. f admet-elle un point fixe ?
3) Soit A compacte et f : A → A une isométrie. Montrer que f est bijective.
Ex 970: Mines-Ponts 06 P
Soit E = {u = (un )n∈N ; n≥0 |un | converge.}. Pour u dans E, on pose kuk =
P+∞
n=0 |un |. E est-il complet pour cette norme ?
Ex 971: ENS Paris-Lyon-Cachan 06
1) ]0, 1[ et [0, 1] sont-ils homéomorphes ?
2) L’un de ces intervalles est-il homéomorphe à R ?
Ex 972: Mines-Ponts 06
Continuité de z 7→ Arg(z).
Ex 973: C.C.P. 06
Sur Mn (C) on considère la norme

kAk = sup |ai,j |.

1) Montrer

kABk ≤ nkAk kBk puis kAp k ≤ np−1 kAkp (p ≥ 1).

2) Montrer
X 1
Ap
p!
p≥0

converge absolument, puis converge.


3) On pose X
N (A) = sup |ai,j |.
j
i

Montrer que si λ est valeur propre de A alors |λ| ≤ N (A).


Chapitre 5

Fonctions d’une variable réelle, dérivation

Ex 974: ENSAE 97 Ex 985: MINES 98


Rechercher les fonctions f continues de R vers R, solutions de l’équation fonction- Soit f : R+ → R, de classe C 2 . On suppose que
nelle :  00
 f ≤ f sur R+ ,
Z x+y
∀(x, y) ∈ R2 f (t) dt = f (x)f (y). f (0) = 1,
x−y  0
f (0) = 0.
Ex 975: ENSAE 97
Déterminer : n
Montrer que pour tout x de R+ f (x) ≤ ch x.
ex − ex
lim . Ex 986: CCP 98
x→1 cos(xn ) − cos x
Soit a > b > 0. On définit f sur R∗ par
Ex 976: ENSAE 97  x1
ax + bx

Soit f : [a, b] → R, dérivable et telle que f 0 (a) = f 0 (b) = 0. Montrer qu’il existe f (x) = .
c ∈]a, b[ tel que 2
f (c) − f (a)
f 0 (c) = . 1) Etudier la possibilité de prolonger f par continuité.
c−a
2) Etude des tangentes à l’origine.
Ex 977: X 97
Ex 987: ENSEA 98
Soit g une fonction à valeurs réelles continue sur [a, b] × [c, d], soit α de classe C 1
Soit f une fonction de classe C 2 . On suppose que f est majorée et que f 00 ≥ 0.
sur [a, b] telle que pour tout t de [a, b], on ait
Démontrer que f est constante.
α(t) ∈ [c, d] et α0 (t) < g(t, α(t)). Ex 988: MINES 98
Soit f une fonction réelle de classe C 1 sur [a, b] et deux fois dérivable sur ]a, b[.
Soit x, de classe C 1 telle que x0 (t) = g(t, x(t)) sur [a, b]. On suppose qu’il existe t0
Montrer qu’il existe c appartenant à ]a, b[ tel que
dans [a, b] tel que α(t0 ) ≤ x(t0 ). Montrer que, pour tout t > t0 , on a α(t) < x(t).
b
(b − a)3
Z
Ex 978: ENS LYON 97 f (a) + f (b)
f (t)dt = (b − a) − f 00 (c) .
Soit a 2 12
N (φ)
Ex 989: POLYTECHNIQUE 98
X
E = {φ : R → R; φ(x) = aj (φ) cos(ωj (φ)x) + bj (φ) sin(ωj (φ)x)},
j=1 Soit f une fonction de classe C ∞ sur [0, 1], telle que

et F l’ensemble des limites uniformes de suites d’éléments de E. f (0) = f (1) = f 0 (0) = f 0 (1) = 0.
1) Montrer que E et F sont des R-algèbres pour les opérations usuelles.
2) Soit f une fonction continue sur R et ψ un élément de F . Montrer que f ◦ ψ est Montrer qu’il existe, pour tout x de [0, 1], un c de [0, 1] tel que
aussi élément de F .
x2 (1 − x)2
Ex 979: ENS PARIS 97 f (x) = f (4) (c) .
24
Déterminer f : R → R telle que
Ex 990: CCP 99
2f (x + 1) = f (x) + f (2x).
Soit a > 0 et φ de classe C ∞ sur ] − a, a[, à valeurs réelles.
1) Calculer
Ex 980: Centrale 97 Z x
(x − t)n (n+1)
Etude et graphe de l’application φ (t) dt.
0 n!
Z x2 √
2) Montrer qu’il existe un unique couple (ψ, P ), où ψ est de classe C ∞ et P un
x 7→ e− t dt.
x polynôme de degré au plus n, tel que

Ex 981: Centrale 97 φ(x) = P (x) + xn+1 ψ(x).


ez −e−z
1) On pose pour tout z de C sh z = 2 . Déterminer M = sup|z|≤1 | sh z|, ainsi
que les z où ce sup est atteint. 3) En déduire que pour tout entier q il existe Q de degré au plus n tel que
iz −iz X n+1 divise 1 + X − Qq .
2) Même question avec sin z = e −e 2 . 1

3) Montrer que Indication : Poser φ(x) = (1 + x) q .


f : R →  R Ex 991: Mines 99
sin x
Si x 6
= 0 Soit f une fonction de classe C 2 . f (0) = f (1) = 0 Démontrer
x 7→ sh x
1 Si x = 0
1

est de classe C sur R. kf k ≤ √ kf 00 k∞ .
3 5
Ex 982: Centrale 97
Etude et graphe de la fonction Ex 992: Centrale 99
Z 3x 1) Déterminer l’ensemble des couples (f, g) de fonctions continues de R vers R
dt
f (x) = √ . vérifiant
x 1 + t3
∀x ∈ R, f 2 (x) − g 2 (x) = 1,
Ex 983: Mines 97
Soit f : R+ → R, continue sur R+ . On définit g sur R∗+ par ∀(x, y) ∈ R2 , g(x + y) = f (x)g(y) + f (y)g(x).

1
Z x2 2) Même question avec les relations
g(x) = f (t) dt.
x x ∀x ∈ R, f 2 (x) − g 2 (x) = 1,
1) Peut-on prolonger g par continuité en 0. ∀(x, y) ∈ R2 , f (x + y) = f (x)g(y) + f (y)g(x).
2) On suppose f dérivable en 0. Est-ce que g est dérivable en 0 ?
Ex 984: MINES 98 Ex 993: X 99
Soit f : [a, b] → R, de classe C 2 , telle que f (a) = f (b) = 0. Soit f ∈ C ∞ (] − a, a[, R) ? On suppose que ∀n, f (n) ≥ 0.
(n)
1) Soit x ∈]a, b[, exprimer f (x) de deux manières différentes en fonction de f 0 (x) 1) Montrer que n≥0 f n!(0) xn converge sur ] − a, a[.
P
et f 00 (x). 2) Montrer que pour tout x de ] − a, a[
2) En déduire que pour tout x de ]a, b[ il existe y de [a, b] tel que
+∞ (n)
X f (0) n
(x − a)(b − x) 00 f (x) = x .
f (x) = − f (y). n=0
n!
2
54 CHAPITRE 5. FONCTIONS D’UNE VARIABLE RÉELLE, DÉRIVATION

Ex 994: Info Lyon 99 Ex 1006: ENSAE 00


On veut interpoler une fonction donnée par une fonction de classe C 1 composée de Soit f : R → R deux fois dérivable, f et f 00 bornées. Notons M0 = supR |f (x)| et
fragments qui sont des polynômes de degré 3 : M2 = supR |f 00 (x)|.
1) Montrer que pour tout a strictement positif on a :
gi (xi ) = a1 + bi x + ci x2 + di x3
M0 M2 a
avec |f 0 (0)| ≤
+ .
0
g(xi ) = yi , g (xi ) = Di . a 2

1) Déterminer (ai , bi , ci , di ) en fonction de (yi , yi+1 , Di , Di+1 ). On prendra pour 2) Montrer que f 0 est bornée et supR |f 0 (x)| ≤ 2M0 M2 .
simplifier xi = i.
2) On suppose que g est de classe C 2 montrer que Ex 1007: Centrale-Supelec 00
1) Montrer que Fn (X) = X 2n+1 − X n − 1 admet une unique racine xn > 1.
di−1 + 4di + di+1 = 3(yi+1 − yi ). 2) Montrer que (xn ) converge et déterminer sa limite.
Indication : Etudier Fn (α), α > 1
3) On suppose de plus que g 00 (x0 ) = g 00 (xn ) = 0. En déduire
3) Equivalent de xn − 1.
2d0 + d1 = 3(y1 − y0 ) et dn−1 + 2dn = 3(yn − yn−1 ). Indication : Etudier Fn (1 + α
n ).

4) Montrer que la détermination des di se ramène à la résolution d’un système Ex 1008: Centrale 00
T D = Y où T est tridiagonale. Le but de l’exercice est de déterminer les fonctions continues de R vers R telles que
5) Dans le cas général, déterminer un algorithme permettant de résoudre ce système Z x+y
en O(n) opérations. 2
∀(x, y) ∈ R , f (x)f (y) = f (t)dt.
Ex 995: Mines-Ponts 99 x−y
On pose f (x) = exp(−x2 ). Pn est défini par f (n) (x) = Pn (x) exp(−x2 ). Montrer
Soit f une fonction non nulle vérifiant cette propriété.
que Pn possède n zéros réels distincts.
1) Montrer que f est impaire.
Ex 996: TPE 99 2) Montrer que f est de classe C ∞ sur R.
Développement asymptotique à l’ordre n12 de la n-ième solution de l’équation 3) Montrer que f vérifie une équation différentielle.
x2 + x + 1 4) Donner toutes les fonctions vérifiant la propriété.
tan x = .
x+1 Ex 1009: Centrale-Supelec 00
Ex 997: Centrale 99 Soit le polynôme Pn = X n + X 2 + X − 1 où n est entier naturel non nul.
Tracer la courbe y = (arctan x)(x + 2 − x1 ). 1) Montrer que Pn possède une unique racine réelle positive xn .
2) Montrer que la suite (xn ) converge et déterminer sa limite u.
Ex 998: Centrale 99
3) Déterminer un équivalent de xn − u.
1) Trouver sur p et q une condition polynomiale pour que X 3 − pX + q admette
une et une seule racine réelle. Ex 1010: X 01
2) Même question avec X 3 − pX 2 + q. On considère l’endomorphisme D défini sur l’ensemble des applications de R vers
Ex 999: LYON 99 R par
Soit T une application linéaire de C 2 ([a, b], R) vers C 0 ([a, b], R), vérifiant T (f )(x0 ) = D(f )(x) = f (x + 1) − f (x).
0 si f admet un maximum strict en x0 .
Résoudre l’équation Dn (f ) = 0 où Dn désigne l’itéré n-ième de D.
1) Donner un exemple d’une telle fonction.
2) Calculer T pour les fonctions constantes et les fonctions x 7→ (x − α)2 . Ex 1011: Centrale-Supelec 01
3) Montrer que T (f ) = θf 0 . Rechercher les fonctions continues de R vers R dérivables en 0, vérifiant :
Indication : Introduire la fonction p
f (2x) = 2f (x) 1 + f 2 (x).
fλ = f (x) − (x − x0 )f 0 (x0 ) + λ(x − x0 )2 .

Ex 1000: X 99 Ex 1012: Centrale-Supelec 01


Soit f dans C 1 (R, R) telle que f + 2f 0 tende vers 0 en +∞. Montrer que f tend vers Soit f : I → R, I intervalle et f majorée sur I et vérifiant :
0 en +∞.
x+y f (x) + f (y)
Ex 1001: Mines-Ponts 99 ∀(x, y) ∈ I 2 f( )≤ .
2 2
Etudier Z x
1 t2
f (x) = √ dt. 1) Prouver que s’il existe (a, b) dans I 2 f (a) = f (b) = 0 alors f est négative sur
x−1 1 1 + t4 [a, b].
(régularité, limites, développement asymptotique, signe de la dérivée . . .) Indication : Raisonner par l’absurde.
Ex 1002: TPE 99 2) Prouver que f est convexe.
3) Peut-on étendre ces propriétés si on suppose f majorée sur un intervalle J
E = {f ∈ A(R, R) ∀(x, y) |f (x) − f (y)| = |x − y|} contenu dans I ?
1) Montrer que E est non vide . Donner quelques propriétés de ses éléments. Ex 1013: Centrale-Supelec 01
2) Caractériser tous les éléments de E. Si P est un polynôme on pose
Ex 1003: TPE 99
1) Soit f une fonction de classe C 1 sur [0, 1], f (0) = 0, f (1) = 0, f 0 (0) = 0, f 0 (1) = 0 kP k = sup |P (t)|.
t∈[−1,1]
Montrer que ∀x ∈ [0, 1]∃ξ ∈]0, 1[ f (x) = f (4) (ξ) ∗ x2 ∗ (x − 1)2 /24.
2) Soit a = x0 < x1 < ... < xn−1 < xn = b. Montrer qu’il existe une fonction F Soit x dans ]1, +∞[.
de classe C 1 sur [a, b] telle que la restriction de F à chaque intervalle [xi , xi+1 ]. soit 1) On pose
une fonction polynôme et telle que F (xi ) = f (xi ), F 0 (xi ) = f (xi )
cn = max{P (x); P ∈ Rn [X], kP k = 1}.
3) On suppose f de classe C 4 Montrer que
Montrer que cn existe.
kf (4) k
kF − f k∞ ≤ ( sup |xi − xi+1 |)4 . 2) On considère la suite de polynômes définie par T0 = 1, T1 = X et Tn+2 =
384 i∈[|0,n|] 2XTn+1 − Tn . Calculer Tn (cos θ) et Tn (ch u).
3) Montrer que si kP k = 1 alors P (x) ≤ Tn (x).
Ex 1004: ENSAE 99
4) Montrer que cn = ch(n argch x).
Déterminer l’ensemble des fonctions f continues sur R à valeurs réelles telles qu’il
existe une fonction continue g sur R telle que : Ex 1014: Centrale-Supelec 01
1) Montrer que pour tout x de [0, 1[ :
f (x + y) − f (x − y)
∀(x, y) ∈ R × R∗ , g(x) = .
2y x
x ≤ − ln(1 − x) ≤ .
1−x
Ex 1005: Centrale-Supelec 99
Soit f une fonction de classe C ∞ sur I = [a, b] et L son polynôme d’interpolation 2) Vers quelle limite converge (Sn )n≥1 définie par
aux points x0 , . . . , xn , avec a ≤ x0 < . . . < xn ≤ b.
n
1) Montrer que pour tout t de I il existe z dans I tel que X k n
Sn = ?
1 n
f (t) = L(t) + (t − x0 ) · · · (t − xn )f (n+1) (z). k=1
(n + 1)!
2) Dans le cas I = [−1, 1], prouver que Ex 1015: Centrale-Supelec 01
Soient a et b deux fonctions continues telles que a(0) = b(0) = 3. Calculer
sup |(t − x0 ) · · · (t − xn )|
t∈I
ab − ba
2i+1 lim .
est minimal pour les points de Tchebichev xi = cos( 2n+2 π). 0 a−b
3) Conclusion ?
55

Ex 1016: Centrale-Supelec 01 Ex 1026: C.C.P 03


Soit Etudier et représenter graphiquement la fonction
n−1 n−1  
X x Y x−k
fn (x) = − ln . Z x
dt
x−k k+1 f : x 7→ .
k=0 k=0
0 3 + cos t
1) Montrer que fn admet une unique racine xn sur ]n, +∞[.
2) Equivalent de fn (n) en +∞. Ex 1027: ENS Cachan 03
3) Equivalent de fn (3n) en +∞. Soit f de R vers R, uniformément continue. On suppose que pour tout x strictement
4) Etude de fn (2n) en +∞. positif limn→+∞ f (nx) existe. Montrer que limx→+∞ f (x) existe.
5) Etudier lim xnn .
Ex 1017: X 01 Ex 1028: ENS Cachan-Paris-Lyon 03
1) Montrer que l’application φ définie sur R par Soit f de R vers R de classe C ∞ . On suppose f paire. Montrer qu’il existe g de R+
vers R de classe C ∞ telle que g(x2 ) = f (x).
1 1
− −
φ(x) = e (1+x)2 e (1−x)2 si |x| < 1, Ex 1029: T.P.E 03
φ(x) = 0 si |x| ≥ 1. Soit f une fonction continue sur [0, 1], ne s’annulant pas sur ]0, 1], telle que f (0) = 0
est de classe C ∞ sur R. et f 0 (0) 6= 0. déterminer
Z kx
2) Soit ρ une fonction positive sur R, de classe C ∞ , nulle sur R − [−1, 1], et dont dt
lim .
l’intégrale est égale à 1. Soit f une fonction continue sur R. On définit x→0 x f (t)
Z
fn : x 7→ n f (x − t)ρ(nt) dt. Ex 1030: Mines-Ponts 03
R 1) Soit f : [a, b] → R dérivable, telle que f 0 (a)f 0 (b) < 0. Montrer qu’il existe c tel
0
Montrer que la suite (fn ) converge uniformément vers f sur tout compact et que que f (c) = 0.
chaque f est de classe C ∞ . 2) Soit f : I → R dérivable. Montrer que f (I) est un intervalle.
n

Ex 1018: TPE 02 Ex 1031: E.N.S 03


1) Soit f une fonction admettant un développement en série entière de rayon de 1) Soit f une fonction continue de R vers R telle que f 3 (x) = x pour tout x.
convergence R > 0 et telle que f (0) = 0. Pour x non nul on pose g(x) = f (x) Déterminer f .
x .
Montrer que g est prolongable en une fonction de classe C ∞ sur ] − R, R[. 2) Même question avec f 4 (x) = f (x) pour tout x.
2) Soit f une fonction de classe C ∞ sur R et telle que f (0) = 0. Pour x non nul on Ex 1032: X 04
pose g(x) = f (x)
x . Montrer que g est prolongable en une fonction de classe C

sur Soient x1 , ..., xn > 0 et y1 , ..., yn > 0. Comparer
R.
n n n
Ex 1019: Mines-Ponts 02 Y Y Y
( xi )1/n , ( yi )1/n et ( (xi + yi ))1/n .
1) Déterminer les développements limités en 0 à l’ordre 5 des fonctions sin, arcsin i=1 i=1 i=1
et sh.
2) On donne les quatre développements limités suivants, qui sont des développements Indication : montrer que (Qn xi )1/n = inf{ 1 Pn xi zi ; ∀i zi > 0 et Q zi = 1} .
i=1 n i=1 i
limités d’itérés des fonctions précédentes. On demande dans chaque cas de retrouver
la fonction et l’ordre d’itération. Ex 1033: E.N.S. Paris 04
– a1 (x) = x + 3 x +1000 3 2998550 5
x + ◦(x ).5 Soit
3
R →
– a2 (x) = x + 50 3
3 x +
14855 5
6 x + ◦(x ).
5
g : Pn R
,
50 3 4965 5
– a3 (x) = x + 3 x + 2 x + ◦(x ). 5 x →
7 k=0 (λ k cos(kx) + µk sin(kx))
– a4 (x) = x − 1000 3
3 x −
2998450 5
3 x + ◦(x5 ). où λ , µ sont des réels. On suppose que ∀x ∈ R, g(x) ≥ 0. Montrer qu’il existe un
k k
Ex 1020: C.C.P 02 polynôme h ∈ Cn [X] tel que
Soit f une fonction de clase C 2 sur [−a, a] à valeurs dans un un espace vectoriel
normé. Montrer qu’il existe M tel que pour tout t de [−a, a] ∀x, g(x) = |h(eix )|2 .

1 a2 + t2
kf 0 (t)k ≤ kf (a) − f (−a)k + M . Ex 1034: Mines-Ponts 04
2a 2a
Soit f une fonction de [a, b] vers R, continue et dérivable.
Ex 1021: X 02 1) On suppose f 0 (a)f 0 (b) < 0. Montrer qu’il existe c tel que f 0 (c) = 0.
Soit P un ensemble fini de polynômes non nuls tel que P ∪ {0} soit stable par 2) Montrer que f 0 ([a, b]) est un intervalle.
dérivation. Pour tout P de P on choisit p dans {−1, 1} de façon aléatoire. Montrer Ex 1035: E.N.S. Lyon 04
que
Soit un difféomorphisme de classe C 2 de [0, 1] dans lui-même tel que f (0) = 0,
{x; ∀P ∈ P p P (x) > 0}
f (1) = 1 et f 0 (0) < 1. Soit a tel que f 0 (0) < a < 1. On note f [n] l’itéré n fois de f
est un intervalle ouvert de R. pour la composition.
Ex 1022: Centrale-Supélec 03 1) Montrer qu’il existe  > 0 tel que
1) Soit E l’espace des fonctions continues de [0, +∞[ vers R et T l’endomorphisme
de E défini par ∀x ∈ [0, [ f [n] (x) = ◦(an ).
Z π
T (f )(x) = f (t) sin(x + t) dt. 2) Montrer l’existence (au voisinage de 0) de
0
Déterminer les valeurs propres de T . f [n] (x)
2) Même question avec le sous-espace F des fonctions qui ont une limite en +∞ l(x) = lim .
n→+∞ f 0 (0)n
et U l’endomorphisme tel que
3) On suppose f 00 (0) > 0. Montrer que l est strictement croissante (au voisinage
U (f )(x) = f (x + 1).
de 0).
Ex 1023: Centrale-Supélec 03 Ex 1036: E.N.S. Paris-Lyon-Cachan 04
Soit ∆ = {(x, y); x = y} et f définie sur R2 − ∆ par Soit h une fonction continue sur R à valeurs réelles. On note h(n) son itérée à l’ordre
n pour la composition. Montrer que s’il existe n ≥ 3 tel que h(n) est bornée alors h
cos x − cos y
f (x, y) = . ou h(2) est bornée.
x−y
Ex 1037: E.N.S. Paris-Lyon-Cachan 04
1) La fonction f peut elle être prolongée en une fonction de classe C 0 sur R2 ? Soit h une fonction continue sur R à valeurs réelles. On note h(n) son itérée à l’ordre
2) La fonction f peut elle être prolongée en une fonction de classe C 1 sur R2 ? n pour la composition. Montrer que s’il existe n ≥ 3 tel que h(n) est bornée alors h
Ex 1024: E.N.S.A.E 03 ou h(2) est bornée.
Déterminer f dans C 0 (R, R) telle que Ex 1038: E.N.S. Paris-Lyon-Cachan 04
f (x + y) + f (x − y) Soit f une fonction continue de R vers R. Montrer que l’ensemble des points de R
∀(x, y) ∈ R2 f (x) = . où f est dérivable à droite et à gauche mais non-dérivable est dénombrable.
2
Ex 1039: Mines-Ponts 04
Ex 1025: C.C.P 03 Soit φ : R → R de période 1. Décrire l’ensemble des f telles que
Soit
E = {f ∈ C 0 ([0, ∞[, R); lim f (x) existe } ∀x ∈ R f (x + 1) − f (x) = φ(x).
x→+∞

1) Montrer que E est un ev.


2) On définit l’application de E dans E qui à f associe l’application x 7→ f (x + 1) Ex 1040: Mines-Ponts 04
. Montrer qu’il s’agit d’un endomorphisme. Soient a et b, strictement positifs. Déterminer les applications f de R+ dans R+
3) Montrer que les valeurs propres de cet endomorphisme sont l’intervalle ] − 1, 1]. telle que f (f (x)) + af (x) = b(a + b)x.
4) Quels sont ses vecteurs propres ? Indication : Considérer les suites x(n + 1) = f (x(n)).
56 CHAPITRE 5. FONCTIONS D’UNE VARIABLE RÉELLE, DÉRIVATION

Ex 1041: X 04 Ex 1051: Centrale-Supélec 06


1) Soit E une partie convexe de R2 , soit g une application de E vers R ne s’annulant Etude, graphe et équivalent en 0 de
pas sur E. Montrer que g est de signe constant. Z 2x
2) Soit f une fonction continue et injective, de R vers R. Montrer que f est stric- dt
f (x) = √ .
tement monotone. x 1 + t2 + t 4
3) Soit f de [a, b] vers R, dérivable et telle que f 0 (a) < 0 et f 0 (b) > 0. Montrer
qu’il existe c tel que f 0 (c) = 0. Ex 1052: ENS Lyon 06
4) Montrer que si f est dérivable sur l’intervalle I, à valeurs réelles, l’image par f 0 Soient (a, b) ∈ R2
de I est un intervalle. Soit une application linéaire T : C 2 ([a, b], R) −→ C 0 ([a, b], R)
On pose ∗ : si f admet un maximum local en x0 alors T (f ) (x0 ) = 0
Ex 1042: E.N.S.-Paris-Lyon-Cachan) 04
Soient p, q > 1 tels que p1 + 1q = 1. 1. Donnez T vérifiant ∗.
1) Soient (an ), (bn ) ∈ (R+)N . Montrer que 2. Montrez que si α ∈ [a, b] et gα : x 7→ (x − α)2 alors T (gα ) (α) = 0.
X X 1 X 1
3. Montrez que T vérifie ∗ si et ssi T : f 7→ mf 0 , où m ∈ C 0 ([a, b], R).
an bn ≤ ( apn ) p ( bqn ) q
Ex 1053: E.N.S. Paris 06
∗ ∗
2) Soit f : (R +) × (R +) → (R+) homogène de degré −1. On suppose que : On considère, pour t > 2, f : R → R avec f (R − Q) = {0} et f ( pq ) = q −t . Soit α un
Z ∞ Z ∞ irrationnel tel qu’il existe P non nul dans Z[X], de degré minimal, avec P (α) = 0
dx dy et deg P > t. Montrer que f est dérivable en α avec f 0 (α) = 0.
f (x, 1) √ = f (1, y) √ = k
0 x 0 y
Ex 1054: X 06 
f (x,1) f (y,1) On considère une suite de fonctions, fn n ∈ N , avec :
Et que x 7→ √
x
et y 7→ √
y sont décroissantes. Montrer alors que pour
N∗
∀n ∈ N, fn : [a, b] −→ R et fn est convexe.
(an ), (bn ) ∈ (R+) , on a : On suppose de plus que fn n ∈ N converge simplement vers f .
XX X 1 X 1
f (m, n)am bn ≤ k( apm ) p ( bqn ) q
Démontrer que :
m≥1 n≥1 m≥1 n≥1
∀ n ∈ N, fn et f sont lipschitziennes de même rapport sur tout compact de ]a, b[.
Ex 1043: Mines-Ponts 04
x2
On pose f (x) = e x−1 . Ex 1055: X 06
1) f peut-elle être prolongée en un C ∞ -difféomorphisme ? Soit f une fonction de classe C p de R vers R. On suppose f (x) = ◦(xn ) au voisinage
2) Développement limité à l’ordre 5 en 0 de f −1 . de +∞ pour un n dans [1, p − 1]. Prouver que f (p) possède au moins un zéro.
Ex 1044: ENS-Cachan 05 Ex 1056: X 06
1
Soit f dans C 0 (R, R) telle que pour tout y de R : Soit f une fonction positive sur l’intervalle I, de classe C p . On pose g = f 2
1) Que dire de la régularité de g.
lim (f (x + y) − f (x)) = 0. 2) On suppose maintenant que 0 appartient à I et que f (k) (0) = 0 pour 0 ≤ k < p
x→+∞
et f (p) (0) 6= 0.
1
Soit K un compact, montrer 3) Montrer que e− x2 est plate.
lim (f (x + y) − f (x)) = 0. Ex 1057: ENS ULC 06
x→+∞,y∈K Soit f une application continue de [0, 1] vers [0, 1]. Soit J un intervalle contenu dans
f ([0, 1]). Montrer qu’il existe un intervalle I tel que f (I) = J.
Ex 1045: Mines-Ponts 05
Soit f une fonction de classe C 2 sur R. On suppose que f et f 00 sont bornées. Ex 1058: X 06
Montrer que f 0 est bornée et que M12 ≤ M0 M2 où Mk = supx∈R |f (k) (x)|. Soit f : [1, +∞[→ R∗+ , continue et croissante (note1 ). Pour t ≥ 1 on définit gt (x) =
f (tx)
Ex 1046: Centrale-Supélec 05 f (x) et g(t) = limx→+∞ gt (x) (prise dans R ∪ {+∞}.
∞ (n)
Soit E = {f ∈ C ([0, 1], R); ∀n ∈ N, f (0) = 0} 1) Montrer que g est croissante.
1) Soit 2) Montrer que si g(u), g(v) et g(uv) sont finis alors g(u)g(v) = g(uv).
2
f0 : x 7→ exp(−1/x ) si x ∈]0, 1], 0 si x = 0. 3) Caractériser E = {t; g(t) est fini.}.
4) Dans le cas où E = [1, +∞[ alors il existe α dans R+ tel que g(t) = tα .
Montrer que f0 ∈ E
Ex 1059: Mines-Ponts 06
2) Montrer que E est un R-espace vectoriel.
Soit f définie sur R par f (0) = 0 et f (t) = exp(− t12 ) si t est non nul.
3) Soit
N∞ : f 7→ sup |f (t)| 1) Montrer qu’il existe un polynôme Pn tel que pour tout t non nul : f (n) (t) =
t∈[0,1] Pn (t) 1
3n
exp(− 2 ). Préciser le degré de Pn .
Montrer que N∞ est une norme sur E. t t
0 2) Montrer que f est de classe C ∞ sur R, avec f (n) (0) = 0 pour tout n.
4) Soit Φ : f 7→ f . Montrer que Φ est un isomorphisme de E dans E.
3) Montrer que Pn est scindé à racines réelles.
5) Etudier la continuité pour N∞ de Φ, de Φ−1 .
Ex 1060: Centrale-Supélec 06
Ex 1047: Centrale-Supélec 05
Soit P dans R[X], scindé et de degré n, n ≥ 2.
Résoudre Z 2x3
1) Si P (x0 ) 6= 0 et P 0 (x0 ) = 0 alors P (x0 )P 00 (x0 ) < 0.
0
f (x) = f (t)dt. Indication : Considérer PP .
0
2) Soit x0 et x1 deux zéros consécutifs de P 0 . Montrer P (x0 )P (x1 ) ≤ 0.
Ex 1048: T.P.E 05 3) Soit Q dans R[X], a et b deux réels tels que a < b et Q − a ainsi que Q − b sont
Trouver toutes les fonctions f continues, de R vers R telles que : scindés. Montrer que (note2 ) Q0 est scindé, puis que Q − x est scindé pour tout x
Z x de [a, b].
f (x) + tf (t) dt = 1. Ex 1061: Centrale-Supélec 06
0
1) Soit f continue à valeurs réelles telle que
Ex 1049: Centrale-Supélec 05
− 1 lim f (x + 1) − f (x) = l
On définit φ par φ(x) = e 1−x2 si |x| < 1 et φ(x) = 0 sinon. x→+∞

1) Montrer que φ est de classe C ∞ . montrer que


2) Construire une fonction ψ de classe C ∞ telle que ψ(x) = 0 si |x| ≥ 2 et ψ(x) = 1 f (x)
si |x| <= 1. lim =l
x→+∞ x
3) On se donne une suite (an ) de nombres complexes et (λn ) une suite de nombres
2) Soit un une suite de nombres réels strictement positifs telle que
réels strictement positifs. On définit ensuite la fonction fn par
an n un+1
fn (x) = x ψ(λn x). lim =l
n→+∞ un
n!

calculer la dérivée k-ième de fn . – Montrer que limn→+∞ n un = l
4) Montrer que l’on peut choisir λn tel que pour k dans [0, n − 1] – Etudier la réciproque
Ex 1062: Centrale-Supélec 06
1
sup |fn(k) (x)| ≤ n . Trouver toutes les fonction f continues, de R vers R telles que
x∈R 2
P f (2x) = f (x) cos x.
5) Etudier la convergence de n≥0 fn et montrer que sa somme f est de classe
C ∞ , en précisant les valeurs de ses dérivées en 0.
Ex 1063: C.C.P. 06
Ex 1050: T.P.E. 05 Soit f une fonction de classe C 2 sur R×]0, +∞[. On suppose f (x, y) = g( xy ).
Domaine de définition et de dérivabilité de la fonction définie par 1) Déterminer l’équation différentielle vérifiée par g.
Z x
1 2) En déduire g puis f .
f (x) = sin( ) dt.
0 t 1 J’aurais ajouté convexe.
2 Il manque ici une étape dont le candidat ne se souvient pas
Chapitre 6

Calcul intégral

Ex 1064: CENTRALE 97 Ex 1072: ENSAE 97


Soit f une fonction continue de [0, 1] vers R∗+ . Soit f : R+ → R+ , continue, a un réel positif, tels que :
1) Déterminer Z x
R1 n
x f (x) dx ∀x ∈ R+ 0 ≤ f (x) ≤ a f (t) dt.
lim R 10 . 0
n→+∞ xn f (xn ) dx
0
Z 1 Montrer que f = 0.
2) Donner un équivalent de xn f (x) dx. Ex 1073: MINES 97
0 Soit f ∈ C 2 (R+ , R) telle que f 2 et (f 00 )2 soient intégrables. Montrer que (f 0 )2 est
Ex 1065: ENSAE 97 intégrable, que f tend vers 0 en +∞, que f 2 est lipschitzienne et uniformément
Soit f une application continue sur R+ , à valeurs réelles.On suppose que l’intégrale continue.
Z +∞
f (t) dt converge. Montrer que pour α strictement positif l’intégrale Ex 1074: Mines 97
1 Soit a ∈]0, π[, trouver un équivalent en +∞ de
Z +∞
f (t) Z a
dt un = xn ln(sin x) dx.
1 tα
0

converge aussi.
Ex 1075: CCP 97
Ex 1066: ENSAE 97 Existence et calcul de Z 1
Soit f une fonction de classe C 1 sur I = [0, 1], à valeurs réelles, vérifiant f (0) = 0. x3
 
x+1
√ ln dx.
Prouver que : Z Z −1 1 − x2 1−x
1
|f f 0 | ≤ (f 0 )2 .
I 2 I
Ex 1076: ENS LYON 97
I est un intervalle de R et (fn ) une suite de fonctions réelles continues par morceaux
Ex 1067: MINES 97 et intégrables convergeant simplement vers fR continue par morceaux et intégrable.
Soit z un nombre complexe de module strictement supérieur à 1 et p un entier 1) On suppose les fn positives. Montrer que |fn −f | tend vers zéro si et seulement
I
relatif. Notons
R R
Z 2π ipt si ( I fn ) tend vers I f . Indication : introduire gn = Rinf(fn , f ).
e 2) On ne suppose plus les fn positives. Montrer que I |fn − f | tend vers zéro si et
Ip = dt.
z − eit seulement si ( I |fn |) tend vers I |f |. Indication : introduire fn+ = sup(fn , 0), . . .
R R
0

1) Calculer Ip en utilisant les sommes de Riemann. Ex 1077: Centrale 97


2) Citer d’autres façons de calculerIp . Calculer : Z p
Ex 1068: CENTRALEZ +∞ −t 97 x2 + x + 1 dx.
−xt
e −e
1) Soit g(x) = dt. Montrer que g est définie sur R∗+ , de classe C 1
0 t Ex 1078: X 97
sur cet intervalle.
 Calculer g.  Soit f continue positive sur [a, b]. Montrer que
1 1 −t
On pose f (t) = − e . # n1
1 − e−t t
" Z b
1
2) Montrer que f est intégrable sur R∗+ , on note I son intégrale. lim (f (t))n dt = sup f.
−t n→+∞ b − a a [a,b]
e
3) On écrit f (t) = −t
F (t). Montrer que f se met sous la forme :
1−e
Ex 1079: Centrale 97
n
X Calculer
e−kt + e−nt f (t).
Z x
f (t) = F (t) 1
2u
du.
k=1
0 4 − cos
4) Montrer que I = γ (la constante d’Euler). Ex 1080: CCP 97
Ex 1069: ENSAE 97 On considère l’intégrale
+∞
eit
Z +∞
Z
Soit f une fonction continue sur R à valeurs réelles telle que f (t) dt converge. dt.
0 1 tα
Soit g continue sur R. On suppose : 1) Montrer que pour α > 0 cette intégrale converge.
Z x 2) Montrer que pour α ≤ 0 cette intégrale diverge.
∃A > 0 ∀x ∈ R 0 ≤ g(x) ≤ A + f (t)g(t) dt. Ex 1081: Centrale 97
0
Equivalent en +∞ de
et Z +∞
dt
∀x ∈ R +
f (x) ≥ 0. I(λ) = .
0 (1 + t2 )λ
Montrer que g est bornée.
Ex 1082: Mines 97
Ex 1070:
X MINES 97 Soit f continue sur [0, 1], g continue sur R de période 1. Soit
Soit an xn une série entière de rayon de convergence R non nul. Z 1
n≥0
In = f (t)g(nt) dt.
1) Montrer que la fonction S est définie sur R, où : 0

+∞
X an n Etudier la convergence de la suite (In ).
S(x) = x . Ex 1083: Mines 97
n=0
n!
Trouver un équivalent de la suite (un ) définie par
1
2) Soit α > R, démontrer que : Z n+1
α α
un = e−n et dt.
Z +∞ +∞ n
X an
S(x)e−αx dx = .
0 n=0
αn+1 Ex 1084: Mines 97
Soit
1 n
t (1 − t)
Z
Ex 1071: CENTRALE 97 un = dt.
Montrer que 0 1 + t2n
1 +∞
(−1)n
Z
dt X 1) Montrer que (un ) tend vers 0.
= .
0 1 + t3 n=0
3n + 1 2) Que dire de la limite de la suite (nun ) ?
3) Equivalent de (un ).
58 CHAPITRE 6. CALCUL INTÉGRAL

Ex 1085: CCP 98 Ex 1095: MINES 98


Soit f : R+ → R uniformément continue telle que Prouver : Z π2 Z x
−x cos θ π sin u
Z +∞ e cos(x sin θ) dθ = − du.
f (x)dx 0 2 0 u
0 Ex 1096: X 98
converge. 1) Soit f une fonction numérique continue sur [0, T ]. Soit t ∈]0, T [. Déterminer
1) Soit g continue sur [a, b] telle que +∞
(−1)k T
X Z
Z lim f (u)e−kn(t−u) du.
1 b n→+∞ k! 0
k=0
g(t)dt ≤ µ.

(b − a) a

2) On suppose qu’il existe M tel que :

Z
Montrer qu’il existe u ∈ [a, b] tel que |g(u)| ≤ µ T
nt
∀n ∈ N e f (t) dt < M.

2) Montrer alors que 0
lim f (x) = 0
x→+∞
Montrer que f est nulle.
Ex 1086: Mines 98 Ex 1097: MINES-PONTS 98
Soient Etudier la fonction
+∞
e−xt sh t
Z
F = {f : [0, 1] → R; de classe C 1 , f (0) = 0 et f (1) = 1}. f : x 7→ dt.
0 t
1 Ex 1098: MINES 98

nx(2 − nx) exp(x − 1) si x < n
fn (x) = Soit f une fonction continue sur [0, 1], à valeurs réelles. Déterminer :
exp(x − 1) sinon
Z 1
1) Montrer que fn appartient à F .
lim tn f (t), dt,
2) Calculer n→+∞ 0
Z 1
lim |fn (x) − fn0 (x)| dx = l puis
n→+∞ Z 1
0
lim n tn f (t), dt,
3) Montrer que n→+∞ 0
Z 1
|f (x) − f 0 (x)| dx ≥ l. Ex 1099: Centrale 99
0 Soit f continue et intégrable sur R, on définit fˆ par
Z
Ex 1087: CENTRALE 98 1
fˆ(x) = f (t)e−ixt dt.
Soit f , de classe C 1 , de [a, b] vers R telle que f (a) = f (b) = 0. Soit M = sup |f 0 |. 2π R
1) Montrer que : Z
b
On veut montrer que si fˆ est intégrable alors
(b − a)2
f (t) dt ≤ M .
Z
4 fˆ(t)eixt dt.

a f (x) =
R
Indication : On pourra couper l’intégrale en deux. ∗ −
|x|

2) Rechercher toutes les fonctions vérifiant l’égalité. On pose, pour tout n de N , gn (x) = e n .
1) Montrer que :
Ex 1088: CENTRALE 98 n
gˆn (t) = ,
Soit f un élément de C[0, 1]. On définit g(f ) par π(1 + n2 t2 )
Z x puis
(x − t)n Z Z
g(f )(x) = f (t)dt fˆ(x)gn (x)eixt dx = f (x)ĝn (x − t)dx.
0 n!
R R

1) Quel est l’ordre maximal de dérivabilité de g(f ) ? 2) Montrer que


2) Quelles sont les valeurs propres de g ? Z Z
lim fˆ(x)gn (x)eixt dx = fˆ(x)eixt dx.
Ex 1089: CENTRALE 98 n→+∞ R R
1) Calculer
Z +∞ 3) Conclure.
sin(tx) −t
I(x) = e dt. Ex 1100: INT 99
0 t
n
2) Calculer X 1
Z +∞ un = n(2 − n ).
itx −t α−1 (k + n)2
J(x) = e e t dt. k=1
0 Déterminer
Ex 1090: MINES 98 lim un .
n→+∞
Soit f une fonction continue sur R+ . On définit g sur R∗+ par Poser Z x
1
1 x f (x) = , et F (x) = f (t)dt
Z
g(x) = f (y) cos(yx − y) dy. (1 + x)2 0
x 0
Ex 1101: TPE 99
1) Déterminer la limite de g en 0. Déterminer l’ensemble de définition et calcul de
2) On suppose que f possède une limite en +∞. Que dire du comportement de g Z π2
en +∞ ? F (x) = ln(1 + x sin2 (t))dt.
0
Ex 1091: MINES 98
Soit λ ∈ R − Q et f une fonction définie de R vers C, continue et 1-périodique. Ex 1102: Mines-Ponts 99
Montrer que : Existence et calcul de
1
ln(1 − x2 )
Z
n−1 Z 1
1X dx.
lim f (λk) = f (t)dt. 0 x2
n→+∞ n 0k=0 Ex 1103: TPE 99
Ex 1092: CENTRALE 98 f (u)
Existence et limite en 0 de E = {f ∈ C 0 (R∗+ , C); ∀s > 0 u 7→ est intégrable sur ]0, +∞[}.
u+s
√ Z +∞
e−tx 1) Montrer que E est un C-espace vectoriel non réduit à l’élément nul. Montrer
I(t) = t √ dx. que E est stable par f 7→ |f |.
0 1+x
2)
Ex 1093: X 98 L = {f, f est intégrable sur ]0, +∞[}.
Equivalent en +∞ de Comparer L et E.
Z +∞
−t2 On définit
e dt? Z +∞
f (u)
x fˆ : s 7→ fˆ(s) = du.
0 u+s
Ex 1094: CENTRALE 98 ainsi que fa : u 7→ ua−1 . Trouver {a; fa ∈ E}.
1) Déterminer la limite l de la suite (In ), où :
3) Montrer que fˆa = kfa où k est une constante que l’on déterminera.
Z 1
dx 4) Montrer que fˆ est continue sur R∗+ .
In =
1 + xn
. 5) Déterminer lims→+∞ fˆ(s).
0
6) Soit f ∈ L. Calculer lims→+∞ sfˆ(s). En déduire si possible un équivalent de fˆ
2) Donner un équivalent de In − l. en +∞.
59

Ex 1104: Lyon 99 Ex 1112: Mines-Ponts 99


Soit (fn ) une suite de fonctions de C([a, b], R). Soit φ une fonction de C 1 (R) on définit
P Rb
On suppose queP n≥0 a |fn (t)| dt converge.
2 π/2
Z
1) Est-ce que n≥0 |fn (t)| converge pour tout t ?
f : x 7→ φ(x cos t) dt.
2) Montrer que l’ensemble des points où cette série converge est dense dans [a, b]. π 0
Ex 1105: Mines 99
1) Montrer que
Soit f une fonction C 1 de [−1, 1] dans R. Pour tout a > 0, on pose Z π/2
2
Z 1 φ : x 7→ f 0 (x sin t) dt.
1 − cos(ax) π 0
φ(a) = f (x)dx.
−1 x
Ex 1113: Centrale 99
Montrer que 1) Convergence de la série de terme général
1
f (x) − f (−x)
Z
lim φ(a) = dx. 1
a→+∞ 0 x un = cos(nπ ln(1 − )).
n
Ex 1106: Centrale 99
Soit E l’ensemble des fonctions continues sur [0, 1], à valeurs réelles. Pour f dans E 2)
π
on pose
Z 4
Z x
f (t) lim tann u du.
n→+∞
F (x) = x 2 2
dt. 0
0 x +t

1) Montrer que F est continue sur ]0, 1] et peut être prolongée en un élément de Ex 1114: TPE 99
E. On pose Z n
2) On munit E de la norme de la convergence uniforme. Montrer que l’application
 x n
In = 1− ln x dx.
linéaire Φ : f 7→ F est continue et calculer sa norme. 0 n
On reprend l’étude avec l’ensemble Fk (k ∈]0, 1[) des fonctions continues sur ]0, 1]
1) Déterminer lim In .
telles que tk f (t) tende vers 0 en 0. R +∞
2) En déduire 0 e−x ln x dx.
3) Montrer que F est bien définie.
4) Montrer que F appartient à Fk . Ex 1115: Centrale 99
5) Donner un exemple de vecteur propre de Φ On pose
+∞ +∞
6) Montrer que tout réel strictement positif est valeur propre de Φ. e−αt e−αt
Z Z
R1 I(α) = √ dt et J(α) = √ dt.
7) On munit Fk de la norme 0 |f (t)|dt. Montrer que Φ est continu. 1 t 0 t
Ex 1107: Mines-Ponts 99 1) Donner un équivalent lorsque α tend vers +∞ de J(α) et I(α).
1) Soit f de classe C 3 sur [0, 1] à valeurs réelles. Déterminer (a, b, c) tels que 2) Donner de même un équivalent de
n
1X k b c 1 +∞
e−αt
Z
f ( ) = a + + 2 + ◦( 2 ).
n n n n n H(α) = √ f (t) dt,
k=1 0 t
2) Appliquer au développement asymptotique de en faisant les hypothèses adéquates sur f .
2n−1
X (−1)k−1
2n−1
X 1 Ex 1116: Centrale 99
= . Soit f et g deux fonctions continues sur [a, b], f décroissante et 0 ≤ g ≤ 1. Montrer
k j
k=1 k=n que
Z b Z b Z a+λ
Ex 1108: Mines 99 f (t) dt ≤ f (t)g(t) dt ≤ f (t) dt
1) Etudier la fonction f qui à x associe b−λ a a
Rb
Z +∞ avec λ = a g(t) dt.
arctan(xt)
f (x) = dt Indication : Poser
0 1 + t2
Z b−y Z a+h(y)
(domaine de définition, continuité, dérivabilité.) F (y) = f (t)g(t) dt, G(y) = f (t) dt
2) Simplifier l’expression de la dérivée. a a
3) Montrer l’existence et calculer Ry
avec h(y) = a
g(t) dt.
Z +∞
ln(t) Ex 1117: TPE 99
dt.
0 1 + t2 Calculer si elle existe :
ax
2 ln(1 + t) + t2
Z
Ex 1109: Centrale 99 lim dt.
x→0 bx t2
Soit E l’ensemble des fonctions continues sur [0, 1], soit f ∈ E. On définit ∀x ∈]0, 1]
Z x Ex 1118: X 99
f (t)
F (x) = dt Soit f : R −→ R continue par morceaux telle que lim+∞ f = A et lim−∞ f = B.
0 x+t Soit θ > 0. Calculer
1) Montrer que F est continue sur ]0, 1] et qu’elle peut être prolongée en 0. Z β
2) Soit la norme N∞ sur E :N∞ = supt∈[0,1] |f (t)|. L’application de E vers E qui lim (f (x + θ) − f (x))dx
α→+∞,β→−∞ α
à f associe F est elle continue ?
Soit F l’ensemble des fonctions continues sur ]0, 1] telles que Application si f = arctan.
∃k ∈]0, 1[ lim φk (t) = 0 Ex 1119: Centrale 99 R +∞ f (t)
t→0
1) Soit f ∈ C 0 (R+ , R) telle que f (0) 6= 0 et que 1 t dt existe. Soit x ∈ R.
avec φk (t) = tk f (t) (k dépend de f ) Etudier Z +∞
3) Montrer que F est définie si f appartient à F. f (tx2 ) − f (t)
lim dt
4) Montrer que F appartient à F. →0  t
5) Donner des exemples de vecteurs propres de f 7→ F . .
6) Montrer que tout réel positif est valeur propre. 2) Soit (a, b) ∈ R. Etudier
Ex 1110: Centrale 99 Z m
sin(ax)sin(bx)
lim dx
Z +∞
(e−at − e−bt )
m→+∞,→0  x
F (x) = dt
0 t 3) Soit (a, b) ∈ R. Etudier
1) Domaine de définition de F . m
sin(ax) − sin(bx)
Z
2) Montrer que F est de classe C 1 . lim dx
3) Trouver une expression simplifiée de F . m→+∞,→0  x2
Ex 1111: TPE 99 4) Question de cours : théorèmes d’équivalents sur les intégrales.
Soit Z +∞
Ex 1120: Mines 99
Γ : x 7→ e−t tx−1 dt.
0 Posons Z y
1) Montrer que Γ est de classe C ∞ sur R∗+ . J = lim cos(x2 )dx
y→+∞ 0
2) Variation et convexité de Γ.
3) Calcul de Γ( 12 ) et Γ(n). Justifier l’existence de J.
60 CHAPITRE 6. CALCUL INTÉGRAL

Ex 1121: Lyon 99 Ex 1129: TPE-EIVP 00 R n+1


On pose E = {φ ∈ C 1 (R, R) ||φ||∞ ≤ 1}. Soit u continue par morceaux et à support f est une fonction de [1, +∞[ vers R. On pose un = f (n), un = n f (x) dx − f (n)
compact. On pose R n+1
Z et ũn = n f (x) dx − 12 (f (n) +Pf (n + 1)).P
u0 φ
P
∀φ ∈ E, I(φ) = 1) Etudier la nature des séries n≥0 un , n≥0 un et n≥0 ũn suivant f .
R
Indication : (donnée en arrivant au tableau !) prendre f de classe C 1 avec f 0 mono-
1) Montrer que I(φ) existe. tone.
2) On pose V (u) = supφ∈E I(φ). Prouver que V (u) existe et le calculer si u est 2) Application à f (x) = ln x, puis à f 0 (x) et f 00 (x).
C 1.
3) On suppose u continue par morceaux. Calculer V (u). Ex 1130: Mines 00
Calculer
Ex 1122: Ulm-Lyon 99 Z 1
1
0 2 0 ln(1 + 2 )dt.
Soit k ∈ C ([0, 1] , R) telle que x ≤ y ⇒ k(x, y) = 0. On pose E = C ([0, 1], R),
0 t
muni de k.k∞ et
Z x Ex 1131: Mines-Ponts 00
∀f ∈ E, ∀x ∈ [0, 1], A(f )(x) = k(x, y)f (y)dy. Justifier l’existence de
0 Z +∞
1
ln(1 + 2 ) dt
1) Montrer que A est un endomorphisme continu de E. Soit f ∈ E. Limite de 0 t
An (f ) ?
et la calculer.
2) Soit f ∈ E. Etudier l’existence et l’unicité d’une solution pour l’équation en g
(g ∈ E) : Z x Ex 1132: Centrale-Supelec 00
On considère la suite de terme général
∀x ∈ [0, 1], g(x) = k(x, y)f (y)dy + f (x).
0 Z 1
Ex 1123: CCP 99 u n = xn ln(1 − x) dx.
0
Z π
dx
f (λ) = 1) Existence de un ?
0 λ − cos x
2) Limite de (un ) en +∞ ?
1) Domaine de définition. 3) Calculer (n + 1)un − nun−1P
.
2) Calcul de f (λ). 4) Discuter la convergence de n≥0 un xn pour x réel.
Ex 1124: CCP 99 Ex 1133: C.C.P 00
Soit Z x Soit f de classe C 1 sur R, f intégrable et f 0 de carré intégrable.
dt
f (x) = . 1) Montrer que f est bornée sur R+ .
0 1 + t + tx+1
Indication : Poser g = f + f 0 .
1) Domaine de définition. Continuité, dérivabilité. 2) Montrer que f est bornée sur R.
2) Limites aux bornes de l’intervalle de définition.
3) Equivalent en 0+ . Ex 1134: Centrale-Supélec 00
Soit E = C 0 ([0, 1], R), N la norme définie par
Ex 1125: X 00
Soit E l’espace des fonctions continues sur R à valeurs réelles et bornées, muni de Z 1
la norme de la convergence uniforme. N (f ) = |f (t)| dt,
1) Soit f une fonction intégrable sur R. On pose : 0

Z +∞ et u l’endomorphisme Z x
∀φ ∈ E, A(φ) = φ(t)f (t) dt.
−∞ u(f )(x) = f (t) dt.
0
Montrer que A est une forme linéaire continue. Dans cet énoncé, intégrable veut 1) Montrer que u est continu et calculer sa norme.
dire continue et intégrable. R 2) Montrer que (E, N ) n’est pas complet.
2) Soit g intégrable telle que R g = 1. On définit gn par gn (x) = ng(nx). Calculer,
si φ appartient à E : Ex 1135: Mines-Ponts 00
Z +∞
lim φ(t)gn (t) dt. Z +∞
(sin x)n
n→+∞ −∞ In = dx.
0 x(1 + x)2
3) Montrer que
u : E → R 1) Existence.
φ 7 → φ(0) 2) Equivalent lorsque n tend vers l’infini ? (question inventée par le dactylographe)
est une forme linéaire continue. Existe-t-il une application intégrable h telle que Ex 1136: TPE 00
Z Existence, puis calcul de
∀φ ∈ E φ(0) = φh ?
Z
ln x
R √ dx.
[1,+∞[ x2 1 + x2
Ex 1126: X 00
1) Soit f : [0, c] → R∗+ (c ≥ 1), décroissante, continue par morceaux, dérivable en Ex 1137: TPE 00
0 et vérifiant f (0) = 1, f 0 (0) = −1. Donner un équivalent de Soit Z π
sin (2n + 1) t
Z c In = dt.
1 + cos2 t
f n (t) dt 0
0 Calculer

n
où f désigne l’itéré pour la multiplication.
X n
(−1) In .
2) (question de cours) Dites-moi ce que vous pensez de la formule de Taylor avec n=0
reste intégral. Comprendre : énoncé et démonstration (note1 ).
Ex 1127: Cachan 00 Ex 1138: Centrale 00
Soit p ∈]0, 1[. On considère l’application définie par : Soit S([0, 1]) l’ensemble des subdivisions du segment [0, 1]. Soit f définie sur [0, 1]
R p x−1 une fonction continue à valeurs strictement positives.
y−1
t (1 − t) dt 1) Montrer que
P (x, y) = R01
t x−1 (1 − t)y−1 dt
0 Z αn Z αn k−1 k
∀n ≥ 2, ∃!(αkn )k∈{0,...,n} ∀k ≥ 2 f= f.
1) Domaine de définition de P ? αn αn
k−2 k−1
2) Soit r ∈]p, 1[. Equivalent du numérateur de P(rn,r) lorsque n → +∞ ?
Ex 1128: Centrale-Supelec 00 2) Calculer
n
!
Montrer que 1X n
+∞ Z 1

Z 1 lim f (αk ) .
X
n dx n→∞ n
x 1 − x dx = √ =2 k=0
n=0 0 0 1−x
et que Ex 1139: Mines 00
+∞ Z 1
3 Soit
3 ∞
X
xn (1 − x) 2 dx =
Z
. sh (xt) −t
0 2 f : x 7→ e dt
n=0 0 t
1 Le candidat, qui reconnaı̂t avoir pataugé dans l’exercice, m’écrit qu’il a répondu à la question 1) Déterminer le domaine de définition de f .
de cours en 42 secondes. Il a été reçu. 2) Calculer f .
61

Ex 1140: Mines-Ponts 00 Ex 1148: C.C.P 00


Montrer que Soit f ∈ C([0, +∞[, R). On suppose f intégrable sur [0, +∞[.
1) Si f est uniformément continue sur [0, +∞[ alors limx→+∞ f (x) = 0.
1 1 1 1 1 1 1 2) Si f est décroissante sur [0, +∞[ alors limx→+∞ xf (x) = 0.
1− + − + ... − = + + ... + .
2 3 4 2n n+1 n+2 2n 3) En général, peut-on affirmer que f est bornée ?
En déduire que Ex 1149: TPE 00
∞ n−1
X (−1) +∞ 2
= ln (2) . Z
e−xt
n=1
n f (x) = dt .
0 1 + t2
Ex 1141: Mines-Ponts 00 1) Montrer que f est définie et continue sur [0, +∞[.
On veut étudier, si f est continue et bornée sur R+ , 2) Montrer limx→+∞ f (x) = 0.
3) Trouver un intervalle sur lequel f est dérivable et vérifie :
Z +∞
F (x) = e−xt f (t) dt. C
0 f0 − f = √ .
x
1) Domaine de définition de F . Montrer que F est C 1 sur R∗+ .
2) Equivalent en 0 ? 4) Exprimer C sous la forme d’une intégrale, puis calculer C.
3) Equivalent en +∞ ? Ex 1150: TPE 00
Soit
Ex 1142: C.C.P 00 Z π
Soient a, b et x0 trois réels tels que a ≤ x0 ≤ b. f (x) = cos(x sin t) dt.
0
1) Montrer que ∀n ∈ N, ∀x ∈ [a, b],
Montrer que f possède un unique zéro sur [0, π].
Z xZ u Z x
n
(u − v) f (v) dv du = (x − v)n+1 f (v) dv . Ex 1151: Centrale-Supélec 00
x0 x0 x0 Soit λ ∈ R+ . On définit

2) En déduire que 0 , si x = 0
fλ (x) = .
e−λx , si x > 0
Z x
1
g : x 7→ (x − v)n−1 f (v) dv 1) Discuter de l’intégrabilité de fλ .
(n − 1)! x0
2) Justifier la convergence de l’intégrale impropre
est une primitive d’ordre n f sur [a, b]. Z +∞
sin x
Ex 1143: Centrale-Supélec 00 √ dx.
0 x
Z +∞
arctan xt On définit
F (x) = dt. Z +∞
0 1 + t2 sin x
I(λ) = fλ (x) √ dx.
x
1) Montrer que F est continue sur R. Montrer qu’elle est de classe C 1 et calculer 0
1
sa dérivée. 3) Montrer que I est C sur ]0, +∞[.
2) Soit 4) Etudier la continuité de I en 0.
f : ]0, 1[ → R Indication : On pourra s’aider d’une série convenablement choisie.
ln t
t 7→ 1−t Ex 1152: TPE Z x00
2
1 2 2
e−x (t +1)
Z
1
R
Montrer que f est de classe C sur ]0, 1[ et calculer ]0,1[ f . Soient f (x) =
2
e−t dt, F = f 2 et G(x) = dt définies sur R+
P+∞ 1
P+∞ 1 0 0 t2 + 1
3) Calculer n=0 (2n+1) 2 et en déduire n=1 (n)2 . 1) Etudier f et G (monotonie, continuité, dérivabilité.)
Ex 1144: C.C.P 00 2) Comparer F et G.
Z +∞ Z +∞
Soit f : [0, 1] → R, continue et telle que 2 2
3) Calcul de e−t dt. On considère de plus H(x) = e−t cos(tx) dt définie
Z 1 0 0
p sur R.
∀p ∈ N f (t)t dt = 0.
0
4) Etudier la continuité et la dérivabilité de H.
5) Trouver une équation différentielle vérifiée par H.
Montrer que f est nulle. 6) En déduire une expression simplifiée de H.
Ex 1145: Centrale-Supélec 00 Ex 1153: Mines-PontsZ 1 00
Soit f ∈ C 1 ([a, b], R). dt
Déterminer lim
1) Calculer n→+∞ 0 1 + tn
Z b (Exercice donné à la dernière minute de la colle)
lim f (t) sin nt dt.
n→+∞ a Ex 1154: Centrale 01
Déterminer
2) Déterminer, lorsqu’elle existe Z 1
du
lim .
Z α
arccos t n→+∞ 0 1 + un
lim sin nt dt.
n→+∞ 0 t Ex 1155: TPE 01
arccos t− π
1) La fonction
Indication : On pourra montrer que t
2
est prolongeable en une fonction de 1 1
classe C 1 . √ sin
x x x
3) Calculer
Z β est-elle intégrable sur ]0, 1] ?
sin nt
lim dt. 2) peut-on néanmoins considérer
n→+∞ 0 et − 1
Z 1
4) Calculer 1 1
√ sin dx ?
Z +∞
sin nt 0 x x x
lim dt.
n→+∞ 0 et − 1
Ex 1156: INT 01
Ex 1146: CCP 00 1) Calculer
Z 1
On considère la suite de fonctions : lim n ln(1 + un ) du.
n→+∞ 0
n2
x2

n 2) Déterminer un développement asymptotique à deux termes.
fn (x) = √ max(0, 1 − 4 )
π 2n
Ex 1157: CCP 01
Soit g une fonction continue sur R et nulle en-dehors d’un intervalle [a; b]. Montrer : 1) Montrer que
Z +∞ Z +∞
Z sin x cos x
lim fn (x)g(x)dx = g(0) Iα = dx et Jα = dx
n→+∞ R 2π xα 2π xα
sont bien définies pour α > 1.
Ex 1147: Mines-Ponts 00 2) Montrer que Iα et Jα ont aussi un sens pour α > 0
Calculer les extremums de l’application 3) montrer que
Z +∞
F : C2 → R R Aλ = (sinλ x) dx
1
(z, z 0 ) 7→ 0 |t2 + zt + z 0 |2 dt 0
a un sens pour λ > 0.
62 CHAPITRE 6. CALCUL INTÉGRAL

Ex 1158: Mines-Ponts 01 Ex 1169: TPE 01


On s’intéresse à la fonction 1) Etudier suivant les valeurs de (a, b) l’existence de l’intégrale
Z +∞ “ 2
” Z +∞
− t2 + xt2 1
f (x) = e dt. I(a, b) = dt.
0 t a (1 + tb )
0
1) Etudier la continuité et la dérivabilité. 2) Dessiner dans le plan la zone d’existence.
2) Relation entre f , f 0 et f 00 .
Ex 1170: Mines-Ponts 01 √
Ex 1159: Centrale-Supelec 01
Soit φn la fonction telle que φn (t) = 0 pour t > n et
Soit f de R+ vers R, C 2 et telle que f 2 et f 002 soient intégrables. Montrer que f 02
est intégrable. n
t2

φn (t) = 1 −
Ex 1160: CCP 01 n
Domaine de définition de √
Z 1
pour t ∈ [0, n].
I(α, β) = |1 − xα |β dx. 1) Calculer
Z +∞
0
In = φn (t) dt.
0
Ex 1161: Mines-Ponts 01
2) Calculer la limite de la suite (In ).
Z +∞
cos(tx) 3) Calculer
f (x) = dt. Z +∞
1 + t2 2
0 I= e−t dt
1) Montrer que f est définie sur R, paire et continue. 0
2) Etablir une équation différentielle du second ordre vérifiée par f sur R∗+ . En en utilisant la suite (In ).
déduire une expression de f .
Ex 1171: Centrale-Supelec 01
Ex 1162: Mines-Ponts 01 Soit E l’espace R des fonctions continues sur [0, +∞[ à valeurs réelles, intégrables. On
Existence et calcul de pose N (f ) = |f |.
Z +∞ −t R+
e − e−at 1) Montrer que N est une norme sur E. (question auxiliaire : justifier que E est
dt.
0 t un espace vectoriel.)
Ex 1163: C.C.P 01 2) Soit a > 0, on définit l’application Ta sur E par
Etudier l’intégrabilité de 1 a
Z
sin x Ta (f ) = f (t) dt.
e
√ a 0
x
sur ]1 + ∞[ et de Montrer que Ta est une fonction linéaire√ continue etPcalculer sa norme.
√ 3) On définit f par f (t) = e −n t
. Montrer que
− ln x nP n n≥1 N (fn ) converge.
4) Montrer que n≥0 fn ne convergeP pas dans (E, N ). Conclure.
sur ]0, 1[. Indication : On pourra supposer que n≥0 fn converge vers une fonction f de E
Ex 1164: X 01 et étudier la restriction de f à un intervalle [a, b] ⊂]0; +∞[.
Voir le commentaire2 Soit L2 (K) l’espace des fonctions de R vers K de carré Ex 1172: Mines-Ponts 01
intégrable, Soit L1 (K) l’espace des fonctions intégrables de R vers K. Pour n ∈ N∗ on pose
Soit g dans L2 (R) continue. On définit Z +∞
dt
– ∀m, n ∈ N Gm,n (x) = exp(2imπx)g(x − n). In = .
0 (1 + t4 )n
– P (x) = ig 0 (x).
– Q(x) = xg(x). 1) Existence. Relation entre In et In+1 .
2) Etudier (InP ).
R
On admet que < f, g >= R f g est un produit scalaire sur L2 (C).
On suppose que pour ce produit scalaire 3) Nature de Pn≥1 In ?
4) Nature de n≥1 (−1)n In ?
< Gm,n , Gm0 ,n0 >= δm,m0 δn,n0 . Ex 1173: Centrale-Supelec 01
On suppose de plus vérifiées les propriétés suivantes : 1) Calculer
Z 1
– x 7→ xg(x) ∈ L1 (R). lim ln(1 − tn ) dt.
– Q ∈ L2 (R). n→+∞ 0
1) Montrer que pour (m, n) ∈ Z2 2) Calculer
Z 1
< P, Gm,n >=< G−m,−n , P > . lim n ln(1 − tn ) dt.
n→+∞ 0
2) Montrer que pour (m, n) ∈ Z2
Ex 1174: C.C.P 02
< Q, Gm,n >=< G−m,−n , Q > . Montrer (en justifiant l’existence des deux membres) que

3) Montrer que pour (m, n) ∈ Z2 Z +∞


x2
+∞
X 1
x
dx = 2 .
< P, Q >=< Q, P > . 0 e −1 n=1
n3

Ex 1165: Mines-Ponts 01 Ex 1175: C.C.P 02


Soit (λn ) une suite croissante de réels strictement positifs tendant vers +∞. Montrer Soit
t ln t
l’égalité f : t 7→ .
Z +∞ X +∞ +∞
X (−1) n (1 + t2 )2
(−1)n e−λn t dt =

. 1) Montrer que f est intégrable sur [1, +∞[.
0 n=0 n=0
λn R +∞
2) Calculer I = 1 f (t) dt.
Ex 1166: Mines-Ponts 01 R1
3) Comparer I et J = 0 f (t) dt.
Déterminer R +∞
Z 1
x n − 1 4) En déduire la valeur de 0 f (t) dt.
lim 1+ x n dx. Ex 1176: Mines-Ponts 02
n→+∞ 0 n
Soit f dans C 0 (R, R) de période 1.
Ex 1167: Mines-Ponts 01 1) Montrer que pour tout λ > 0
1
Soit E l’espace vectoriel engendré par les fonctions fa : x 7→ x+ia où a est un réel
Z +∞
non nul.
1) Calculer la limite quand n tend vers +∞ de
Rn
f (t) dt. I(λ) = λ e−λt f (t) dt
−n a 0
2) On définit ∗ par
Z +∞ existe.
f ∗ g(x) = f (t)g(x − t) dt. 2) Déterminer la limte de I(λ) lorsque λ tend vers 0+ .
−∞

Montrer que (E, +, ., ∗) est une algèbre (non unitaire). Ex 1177: Centrale-Supelec 02
Soit π
Ex 1168: Mines-Ponts 01 Z 2

Soit a dans R∗+ . Etudier l’intégrabilité de f (t) = ln(t2 − sin2 x) dx


0
t 1) Montrer que f est dérivable sur ]1, +∞[ et déterminer sa dérivée sur cet inter-
f : t 7→
1 − (1 − t)a valle.
2) Domaine de définition de f .
sur ]0, 1], et donner son intégrale sous la forme d’une série.
3) Déterminer f et sa limite en 1+ .
2 L’énoncé n’est peut-être pas exact. 4) Donner un équivalent de f au voisinage de +∞.
63

Ex 1178: Centrale-Supelec 02 Ex 1187: Mines-Ponts 02


Soit f dans C 1 ([a, b], R) telle que f 0 ne s’annule pas.
Z 1
dt 1) Calculer
In = .
1 + t + ... + tn−1
Z b Z f (b)
0
f (t) dt + f −1 (t) dt.
Déterminer la limite de la suite (In ). a f (a)

Ex 1179: Centrale-Supelec 02 2) Interprétation géométrique.


+∞ Ex 1188: ENS Cachan 02
e−t − ext
Z
F (x) = dt. Soit f dans C 1 (R, R), soit (x, λ, p) dans R3 , λ > 0, p ≥ 2. Montrer qu’il existe un
0 t y0 tel que
Z x+λ Z x+λ
1) Domaine de définition de F ?
|y0 − f (t)|p dt = inf |y − f (t)|p dt.
2) Calcul de F . x−λ y∈R x−λ
Ex 1180: T.P.E 02
Ex 1189: Mines-Ponts 02
Etudier l’existence de Z ∞
dx Soit f une fonction continue sur [0, 1], déterminer
.
0 xa (1 + xb ) Z 1
lim f (tn ) dt .
Ex 1181: T.P.E 02 n→+∞ 0
1) Montrer que
Z bx
sin(t) b Ex 1190: Centrale-Supelec 02
lim 2
dt = ln( ). On considère E = C 0 ([0, 1], R) muni de la norme de la convergence uniforme. pour
x→0 ax t a
tout f de E on définit T (f ) par
2) Montrer que Z x
+∞
cos(at) − cos(bt)
Z
I= dt T (f )(x) = f (t)dt.
0 t 0

existe puis que 1) Prouver que T est une application linéaire continue de E dans E.
b 2) Exprimer T k (f ) à l’aide d’une intégrale. (On pourra commencer par le cas
I = ln( ).
a k = 2.)
Ex 1182: Mines-Ponts 02 3) Soit g ∈ E. Montrer qu’il existe une unique f dans E telle que f − T f = g. On
Soit f0 une fonction continue de [a, b] dans R. Soit cherchera à exprimer f sous forme d’une série de fonctions de E.
4) Conclure quant à la nature de l’association f → g.
Z x
fn+1 : x 7→ fn (t)dt. Ex 1191: Mines-Ponts 02
a Etudier l’ensemble de définition et de continuité de la fonction
Z +∞
Etude de sin(xt)
X f : x 7→ dt.
fn . 0 t(1 + t2 )
n≥0
Ex 1192: TPE 02
Ex 1183: Centrale-Supélec 02 On note
Soit la fonction Z x2
2π ln(t)
F (x) = dt.
Z
2x cos t
F (x) = e dt x t
0
Domaine de définition de F , continuité, dérivabilité, limite en 0.
Trouver une équation différentielle vérifiée par F , puis calculer F .
Ex 1193: Centrale-Supélec 02
Ex 1184: TPE 02 Déterminer Z n
Soit f une fonction continue sur [0, 1] à valeurs réelles. On pose  x n
lim 1− cos x dx.
Z 1
n→+∞ 0 n
n
un = n f (t) ln(1 + t ) dt. Ex 1194: X 02
0
Soit λ > 0, α ∈ R, calculer :
Calculer L = limn→∞ un . Z +∞
sin x sin(λ(x + α))
Ex 1185: Centrale-Supélec 02 I(α = dx.
−∞ x x+α
1) Montrer brièvement que la suite définie par
Indication : Montrer que
1 1
un = 1 + + ... + − ln n
2 n 1 +∞
Z  
1 1
I(α) = lim sin x sin(λ(x + α)) − e−|x| dx,
tend vers une limite γ. →0+ α −∞ x x+α
2) On définit la suite de fonctions (fn ) sur I = [0, +∞[ par fn (x) = (1 − nx )n si
puis
0 ≤ x ≤ n et fn (x) = 0 si x ≥ n. Etudier la convergence de cette suite de fonctions. 2 sin λα 2 sin λα 
3) On pose I(α) = lim+ Jλ () + J λ1 ( )
Z n →0 α α λ
In = fn (t) ln t dt. où
0
Z +∞
sin x
Montrer que In tend vers Jλ = cos(λx)e−x dx.
0 x
Z +∞
e−t ln t dt. Ex 1195: Mines-Ponts 02
0
Soit
4) Exprimer In en fonction de Z +∞ +∞
x−1 −t
X 1
Γ(x) = t e dt et ζ(x) = x
.
Z 1 0 n=1
n
n
t ln(1 − t) dt
0 1) Domaine de définition de γ et de ζ.
2) Vérifier que
puis en fonction de un . En déduire la valeur de Z +∞
tx−1
Γ(x)ζ(x) = dt.
Z +∞
0 et − 1
e−t ln t dt.
0 Ex 1196: Mines-Ponts 02
Soit
1
t−1 x
Z
Ex 1186: Mines-Ponts 02
f : x 7→ t dt.
On definit Z x 0 ln t
ln(1 + t)
F (x) = √ dt. 1) Etudier la continuité et la dérivabilité de f .
0 t
2) Calculer f .
1) Trouver un équivalent de F au voisinage de 0.
Ex 1197: Centrale-Supélec 02
2) Montrer que pour tout α > 0 il existe (A, B, M ) tel que
Z 1
α+ 12 un = xn ln(1 − x) dx.
x > M ⇒ F (x) ≤ A + Bx .
0
3) Montrer qu’il existe (C, D, N ) tel que 1) Existence de un ?
1
2) Limite de la suite (un ) ?
x > N ⇒ F (x) ≥ C + Dx 2 . 3) Calculer (n + 1)unP− nun−1 .
4) Nature des séries n≥0 un xn .
64 CHAPITRE 6. CALCUL INTÉGRAL

Ex 1198: X 02 Ex 1208: Mines-Ponts 03


Eudier la convergence de la suite Montrer que
Z +∞ +∞
π sin ax X a
dx =
Z
2 2 1
un = sin(x n ) dx. 0 ex − 1 n=1
n 2 + a2
π 0
et trouver la valeur de cette somme en développant en série de Fourier la fonction
Ex 1199: Mines-Ponts 02 2π-périodique valant eax sur [0, 2π[.
R +∞
Limite de λ 0 f (t)e−λt dt lorsque λ tend vers 0 si f est continue et de période 1. Ex 1209: ENS Lyon 03
Ex 1200: Centrale-Supelec 02 H est l’ensemble des fonctions continues sur R, 2π-périodiques, à valeurs complexes.
On considère la fonction On le munit du produit scalaire
Z 1
ln t Z 2π
φ(x) = dt. 1
0 t + x (f |g) f (t)g(t) dt.
2π 0
1) Continuité et dérivabilité de φ.
2) Calculer φ(1). On lui associe la norme kf k2 et on note H0 = {f ∈ H; (f |1) = 0}.
3) On pose ψ(x) = φ(x) + φ( x1 ). Calculer ψ 0 (x). 1) Montrer que pour tout f de H il existe un unique λf dans C tel que
Ex 1201: TPE 02 R1 kf − λf k2 = inf kf − λk2 .
Soit V le R-ev des fonctions f telles que : 0 f (t)dt existe etf continue sur ]0, 1]. λ∈C
On définit F sur ]0, 1] par :
2)
R x Soit I l’application −1 qui à un élément f de H associe I(f ) = F avec F (x) =
Z x Z 1
0
f (t) dt. Déterminer I (H).
F : x 7→ ln(x) f (t)dt + ln(t)f (t)dt 3) On considère maintenant l’application I˜ de H0 vers H qui à f associe F − λF ,
0 x
où F = I(f ). Montrer que I˜ est linéaire et injective. Décrire son image.
pour une fonction donnée de V . Ex 1210: Mines-Ponts 03
1) Montrer que : Limite de la suite (In )n∈N définie par
∀x ∈]0, 1] xF 00 (x) + F 0 (x) = f (x).
Z 1
2) Montrer que : dx
In = .
T : f ∈ V 7→ T (f ) = F 0 (1 + x)(1 + x2 ) · · · (1 + nx )

est injective. Ex 1211: ENSAE 03


3) Montrer que : Im (T ) est l’ensemble des fonctions g telles que g 00 est continue Soit f ∈ C 0 ([0, 1], R) déterminer
sur ]0, 1] et g(1) = limx→0 xg 0 (x) = 0.
4) Soit f un vecteur propre de T associé à la valeur propre −λ. Montrer que : Z 1
hf (x)
lim+ dx.
1 h→0 0 h2 + x2
g : x 7→ f (λx) sur ]0, ]
λ
Ex 1212: Centrale-Supélec 03
est solution d’ une équation différentielle du second ordre. La résoudre (en cherchant Soit f ∈ C 0 ([0, 1], R) déterminer
par exemple d’abord une solution particulière sous la forme d’une série entière). Z 1
hf (x)
Ex 1202: TPE 02 lim+ dx.
Soit h→0 0 h2 + x2
Z +∞ +∞
x−1 −t
X 1
Γ(x) = t e dt et ζ(x) = x
. Ex 1213: C.C.P 03
0 n
n=1 La fonction
ln x
1) Domaine de définition de γ et de ζ. f (x) =
1 + x2
2) Vérifier que
Z +∞ x−1
t est-elle intégrable sur ]0, +∞[ ?
Γ(x)ζ(x) = t−1
dt = F (x).
0 e Ex 1214: X 03
1) Soit (an )n∈N une suite de réels de carré sommable. Démontrer que
3) Si k est un entier au moins égal à 2 en déduire l’expression de ζ(k) en fonction
de F (k). an ap
( )(n,p)∈N2
Ex 1203: INT 02 n+p+1
Calculer, pour a > 0 : Z π est sommable.
dx
I(a) = . Indication : Si P est un polynôme à coefficients réels, montrer que :
0 1 + a sin2 x
Z 1 Z π
Ex 1204: T.P.E 03 P (t)dt = −i P (eiθ )eiθ dθ.
−1 0
1) Soit φ une fonction convexe de R ver R et f une fonction continue de [0, 1] vers
R. Montrer Z 1 Z 1 2) On suppose f continue sur ]0, 1[, à valeurs réelles et de carré intégrable. Montrer
φ( f (t) dt) ≤ φ(f (t)) dt. que
0 0
Z 1
an = xn f (x) dx
2) Etudier la réciproque : si φ est continue et pour toute fonction f , continue de 0
[0, 1] vers R existe et que
Z 1 Z 1
+∞ Z 1
φ( f (t) dt) ≤ φ(f (t)) dt X
0 0 a2n ≤ π f 2 (x) dx.
n=0 0
alors φ est convexe.
Ex 1205: T.P.E 03 Ex 1215: Mines-Ponts 03
Comparer Montrer que
Z +∞ +∞
Z +∞
t
+∞
1 sin ax X a
dx = .
X
dt à . ex − 1 a2 + n2
0 et − 1 n=1
n 2 0 n=0

Ex 1206: Centrale-Supélec 03 Ex 1216: Mines-Ponts 03


Existence et calcul de
On pose 1
(ln t)(ln(1 − t))
Z
+∞
dt.
Z
2n −au
In = (sin u) e du 0 t
0

où a est un réel strictement positif. Ex 1217: Centrale-Supélec 03


1) Etude de la série entière n≥0 In xn .
P Calculer Z +∞
sin xt −t
2) Etude aux bornes de l’intervalle de convergence. I(x) = e dt.
Indication : (pour les deux questions) Trouver une relation de récurrence entre In+1 0 t
et In . 0
Indication : Utiliser I .
Ex 1207: Mines-Ponts 03 Ex 1218: Centrale-Supélec 03
Etudier l’existence de Calculer
Z +∞   +∞
1
Z
ln 1 + 2 dx. J(x) = eixt e−t tα−1 dt.
0 x 0
65

Ex 1219: C.C.P 03 Ex 1234: Centrale-Supélec 04


Nature de Z ∞
1) Calculer
ln(x) Z +∞
sin xt
dx? I(x) = e−t dt.
0 1 + x2 t
0
Ex 1220: Centrale-Supélec 03 2) Calculer, pour α > 0 :
Nature de Z ∞ 1
sin(x + x2 ) cos(x
2
+ x1 ) Z +∞
dx J(x) = e−t tα−1 eitx dt.
1 x
0
Ex 1221: T.P.E 03
Calculer Z Ex 1235: Mines-Ponts 04
dt
In = . Z +∞
R+ (1 + t2 )n ln(1 + xt)
f (x) = dt.
0 t(1 + t2 )
Ex 1222: Navale 03 R
+∞ 2
Equivalent en +∞ de x e−t dt ? 1) Domaine de définition ?
Ex 1223: Mines-Ponts 03 2) Continuité ? (note3 )
Soit f continue de [0, 1] vers R. Montrer que 3) Dérivabilité ?
4) Continuité de la dérivée ?
+∞
1
(−1)n−1 1 x(1−t)n 5) Calculer f 0 (x).
Z X Z
f (t) dt = lim e f (t) dt. 6) Calculer f (x).
0 x→+∞
n=1
n! 0
Ex 1236: Centrale-Supélec 04
Ex 1224: Centrale-Supélec 03 Calculer Z x
1) Soit f continue de R vers C. Soit A < B des réels. déterminer dt
p
Z B −12 (t − 8)(t + 7)
lim cos nx f (x) dx.
n→+∞ A Ex 1237: Centrale-Supélec 04
2) f étant de plus supposée intégrable, montrer que Calculer, pour x ∈ R − {−1, 1} :
Z +∞ Z 2π
dt
lim sin2 nx f (x) dx (x − eit )
n→+∞ 0 0

existe et donner sa valeur.


Ex 1238: Mines-Ponts 04
Ex 1225: Centrale-Supélec 04
On définit, pour x réel E = {f ∈ C 1 ([0, 1], R); f (0) = 0, f 0 (1) = 0}.
Z +∞
cos xt
I(x) = dt. On définit u sur E par
0 ch t
Exprimer I(x) sous la forme de la somme d’une série. Z x Z 1
u(f )(x) = tf (t) dt + xf (t) dt.
Ex 1226: Mines-Ponts 04 0 x
Définissons f par : Z ∞
arctan(xt) 1) Montrer que u définit un élément de L(E).
f (x) = dt. 2) Valeurs propres et vecteurs propres de u ?
0 t(1 + t2 )
3) Montrer que u est une application continue pour la norme associée au produit
Montrer que f est C 1 sur un intervalle à déterminer, calculer f 0 (x) et en déduire
scalaire
f (x). Z 1

Ex 1227: Mines-Ponts 04 < f, g >= f (t)g(t) dt.


0
Etudier Z 2x
1 Ex 1239: Mines-Ponts 04
f (x) = dt.
x ln t Z +∞
2
+ tx2
Ex 1228: T.P.E. 04 f (x) = e−(t dt.
0
Existence et calcul de Z +∞
2 1) Domaine de définition de f .
F (x) = cos xt e−t dt.
0 2) Continuité de f .
3) Dérivabilité de f .
Ex 1229: T.P.E. 04
4) Calcul de f à l’aide d’une équation différentielle.
Soit f définie sur R+ par
+∞
Ex 1240: Mines-Ponts 04
Z
cos xt
f (x) = dt. On pose
0 1 + t2 Z +∞ −tx Z +∞
e sin(t)
1) Montrer que f est deux fois dérivable et que f (x) = f 00 (x). f (x) = 2
dt et g(x) = dt.
2) En déduire une expression de f à l’aide des fonctions usuelles. 0 1+t 0 t+x
Ex 1230: Mines-Ponts 04 1) Montrer que f et g sont solutions de l’équation différentielle (E) : y 00 + y = x1 .
R +∞ sin(t)
Soit f définie par 2) En déduire la valeur de 0
Z +∞ t dt.
f (x) = ln(t) e−xt dt. Ex 1241: Centrale-Supélec 04
0 Soit φ ∈ C 1 ([0, 1], [0, 1]), f continue de [0, 1] vers R. On suppose
1) Domaine de définition de f .
2) Continuité de f ? ∀x ∈ [0, 1] |φ0 (x)| < 1.
Ex 1231: Centrale-Supélec 04
On définit F sur ]0, 1[∪]1 + ∞[ par On pose pour n dans N φn = φ ◦ · · · ◦ φ, l’itéré n-ième de φ pour la composition.
Déterminer Z 1
Z x2
dt lim f (φn (x)) dx.
F (x) = . n→+∞ 0
x ln t
1) Dérivée de F ? Variations de F ? Ex 1242: Centrale-Supélec 04
2) Limites de F en 0 et +∞ ? Calculer
+∞
e−at − e−bt
Z
3) Montrer que la limite de F en 1 est ln 2. dt.
4) Etudier la dérivabilité en 1 de F . 0 t
Ex 1232:R T.P.E. 04 R Ex 1243: Centrale-Supélec 04
1 1
t
Calculer 0 1+tx dx puis 0 ln(1+t)
1+t2 dt. 1) Soit f une fonction de C 0 (R+ , R+ ) intégrable. Montrer qu’il existe une fonction
Ex 1233: Mines-Ponts 04 continue g strictement croissante de R+ vers R+ , tendant vers +∞ en +∞ et telle
Soit s0 ∈ R et f ∈ C(R+ , R). On suppose que que f g soit intégrable.
Z x 2) Soit f une fonction de C 0 (R+ , R+ ) non-intégrable. Montrer qu’il existe une
x 7−→ f (t)e−s0 t dt fonction continue g strictement décroissante de R+ vers R+ , tendant vers 0 en +∞
0 et telle que f g soit non-intégrable.
admet une limite finie en +∞. Soit s > s0 , montrer qu’il en est de même pour : Ex 1244: Mines-Ponts 04
Z x Montrer qu’il existe une fonction continue sur R+ , à valeurs réelles, intégrable mais
x 7→ f (t)e−st dt ne tendant pas vers 0 en +∞.
0
. 3 L’examinateur souhaitait des justifications séparées our l’existence et la continuité.
66 CHAPITRE 6. CALCUL INTÉGRAL

Ex 1245: Centrale-Supélec 04 Ex 1256: Mines-Ponts 05


n!
Pour n ≥ 1 on pose un = nn+1 . Soit s0 ∈ R et f ∈ C(R+ , R). On suppose que
1) Rayon de convergence de la série entière n≥1 un xn .
P
Z x
2) Etude aux bornes. x 7−→ f (t)e−s0 t dt
3) Montrer que 0
Z +∞
admet une limite finie en +∞. Soit s > s0 , montrer qu’il en est de même pour :
un = tn e−nt dt. Z x
0
P+∞ x 7→ f (t)e−st dt
n
En déduire l’écriture de n=1 un x sous la forme d’une intégrale. 0
.
Ex 1246: Centrale-Supélec 04
Ex 1257: INT 05
1) Soit f continue de R+ vers R+ , intégrable. Montrer qu’il existe g continue, Calculer
Z π 
positive, croissante et tendant vers +∞ en +∞ telle que f g soit intégrable.

b − x cos t
2) Soit f continue de R+ vers R+ , non-intégrable. Montrer qu’il existe g continue, ln dt.
0 a − x cos t
positive, décroissante et tendant vers 0 en +∞ telle que f g soit non-intégrable.
Ex 1258: I.N.T. 05
Ex 1247: Mines-Ponts 04 Existence et calcul de Z +∞
Si f et g sont deux fonctions continues sur [0, +∞[ on pose sin3 x
dx.
Z x 0 x2
h(x) = f (x − t)g(t) dt. Ex 1259: Mines-Ponts 05
0
Soit f définie sur ]0, +∞[
Z +∞ −t
1) h est-elle définie, est-elle continue ? e
f (x) = dt
2) Montrer que 0 x +t
Z x
h(x) = g(x − t)f (t) dt. Déterminez les limites et les équivalents en 0+ et en +∞.
0 Ex 1260: Centrale-Supélec 05
3) Si f est bornée et g intégrable h est-elle bornée ? (Maple à disposition). On considère :
4) h est-elle bornée lorsque f (x) = sinx x et g(x) = cos αx ? +∞
X 1
Ex 1248: Mines-Ponts 04 f : t 7→ 4 + t4
.
n=1
n
Déterminer les fonctions continues sur R vérifiant :
Z x 1) Domaine de définition de f .
f (x) = 1 − (x + u)f (x − u) du. 2) Continuité de f ? f est-elle de classe C 1 ?
0 3) Calculer
Z +∞
dx
Ex 1249: Centrale-Supélec 04 .
0 1 + x4
1) On pose
Z 1
1 4) Equivalent de f en +∞ ?
un = dx. 5) Montrer que
0 1 + x + · · · + xn Z 1 +∞
dx X (−1)n
= .
P
Etudier la suite (un ) et la série un . 4
0 1+x 4n + 1
n≥0
2) Même question avec n=0

Ex 1261: Centrale-Supélec 05
1
xn+1
Z
un = dx. Soit Z π
1 + x + · · · + xn 2
0 f : t 7→ ln(t2 − sin2 x) dx.
0
Ex 1250: C.C.P 04 1) Ensemble de définition de f ?
Soit f continue sur R × [a, b]. 2) Existence et calcul de f 0 ?
1) Montrer que f est uniformément continue sur toute partie [c, d] × [a, b]. En 3) Calcul de f .
déduire que 4) Equvalent de f en 1.
Z b
x 7→ f (x, t) dt Ex 1262: Mines-Ponts 05
a Montrer que
Z +∞ √ √ X +∞
est continue surZR. t π 1
1
t−1
dt = √ .
2) Soit g(x) = xt
e dt. Montrer que g est continue en utilisant le résutat précédent. 0 e 2 n=1
n n
0
Retrouver ce résultat par le calcul. Ex 1263: Centrale-Supélec 05
Ex 1251: Mines-Ponts 04 Z 1
dt
Existence puis calcul de f (x) = p .
Z π
2 √ 0 (1 − t)(1 + xt)
tan t dt. 1) Domaine de définition de f ?
0
2) Sur quel domaine f est-elle de classe C 1 ? Déterminer son sens de variation.
Ex 1252: Centrale-Supélec 04 3) Calculer f .
Pour n ≥ 0 posons : Indication : Effectuer le changement de variable
Z 1 r
un = (t2 − t + 1)n dt. 1 + xt
u= .
0 1−t
1) Etude de la suite P
(un ). Ex 1264: Mines-Ponts 05
2) Nature des séries n≥0 un et n≥0 (−1)nP
P
un . Existence et calcul de
3) Rayon de convergence de la série entière n≥0 un xn . Z +∞
sin xt
e−t dt.
Ex 1253: Mines-Ponts 04 0 t
Soit S(x) = 4bxc − 2b2xc + 1. Ex 1265: T.P.E. 05
R1
1) Etudier la convergence de la suite (In ) définie par In = 0 ex S(nx) dx.
+∞
tx
Z
2) Si (In ) converge vers l, étudier la série de terme général (In − l).
F (x) = dt.
Ex 1254: Mines-Ponts 05 0 (1 + t)2
1) Domaine de définition et propriétés de F .
+∞
e−tx
Z
2) Montrer que F est développable en série entière au voisinage de 0. Déterminer
f (x) = dt
0 1 + t2 son rayon de convergence.
+ 3) Montrer que (pour tout entier p non nul ?) :
1) Montrer que f est continue sur R . Z +∞
2) Montrer que f est C 2 sur R∗+ 1 1 π
Ip = F ( ) = du = π .
3) Déterminer lim f (x). 2p 0 1 + u2p 2p sin 2p
x→+∞
4) Déterminer une équation différentielle vérifiée par f . 4) Montrer que pour tout x de ] − 1, 1[
5) La résoudre.
πx
Ex 1255: T.P.E. 05 F (x) = .
sin(πx)
Soit f une fonction continue sur [0, 1]. Déterminer
Indication : Comparer
Z 1
1 +∞
tx tx
Z Z
lim ntn f (t) dt. dt à dt.
n→+∞ 0
0 (1 + t)2 1 (1 + t)2
67

Ex 1266: Mines-Ponts 05 Ex 1277: Mines-Ponts 05


On pose Calculer π
Z x 2 Z 1 2 2
e−x (1+t )
Z 2 √
−t2 tan t dt.
f (x) = e , g(x) = dt.
0 0 1 + t2 0

1) Montrer que f et g sont C 1 sur R. Ex 1278: Centrale-Supélec 05


2) Montrer que f 2 + g est constante. 1) Soit
3) Trouver cette constante. 1
Z +∞
e−as
R +∞ 2
4) En déduire 0 e−t dt et Γ( 12 ). I=√ √ ds.
π 0 s
Ex 1267: Centrale-Supélec 05
Calculer I à l’aide du changement de variable as = y 2 .
Z π √ 2) On pose
f (x) = x + cos t dt. Z +∞
2
0 g(t) = e−tx sin x2 dx.
1) Domaine de définition de f . 0
2) A l’ide d’un logiciel de calcul formel, conjecturer des résultats concernant la Trouver une intégrale double à l’aide de la question précédente en justifiant les
monotonie, l’existence de limites ou d’asymptotes, ainsi que le comportement au points délicats (remarque4 ). On posera x2 = u.
voisinage de 1. 3) En déduire
3) Justifier ces résultats par le calcul. Z +∞
4) Etudier sin x2 dx.
Z πp 0
g(x) = |x + cos t| dt.
0 Ex 1279: Centrale-Supélec 05
Ex 1268: Mines-Ponts 05 Z +∞
e−t
Montrer que f (x) = dt.
t+x
x 7→ x2 ln(x) exp(−x4 ) 0

1) Domaine de définition de f ?
est intégrable sur R+ .
2) f est-elle continue, de classe C 1 ?
Ex 1269: Mines-Ponts 05 3) Equivalent de f en 0 et +∞ ?
1) Montrer que Z x
cos t Ex 1280: Mines-Ponts 05
dt
π t +∞
(ln t)x
Z
possède une limite lorsque x tend vers +∞. f (x) = √ dt
1 t(1 − t)
2) Soit a et b avec 0 < a < b. Déterminer
Z X 1) Domaine de définition.
cos(at) − cos(bt) 2) Continuité.
lim dt.
(,X)→(0,+∞)  t 3) Dérivabilité.
Ex 1281: T.P.E. 05
Ex 1270: Centrale-Supélec 05
Déterminer
On définit F par Z +∞ 
sin t
n
Z 1
lim dt.
F (α) = ln(t) ln(1 + tα ) dt. n→+∞ 0 t
0

1) Vérifier que F est définie sur R∗+ . Ex 1282: Centrale-Supélec 05


2) Exprimer F sous la forme de la somme d’une série de fonctions. Z +∞
3) Etudier le mode de convergence de cette série de fonctions. arctan xt
F (x) = dt.
4) Déterminer la limite de F en 0. 0 1 + t2
5) Déterminer la limite de F en +∞.
1) Montrer que F est continue sur R. Montrer qu’elle est de classe C 1 et calculer
6) Déterminer un équivalent de F en +∞.
sa dérivée.
Ex 1271: Mines-Ponts 05 2) Soit
Calcul de π f : ]0, 1[ → R
Z 2 √ ln t
tan t dt. t 7→ 1−t 2

0 1
R
Montrer que f est de classe C sur ]0, 1[ et calculer ]0,1[ f .
Ex 1272: Centrale-Supélec 05 P+∞
3) Calculer n=0 (2n+1)1
P+∞ 1
2 et en déduire n=1 (n)2 .
1) Evaluer
Z 1
ln(1 + x + · · · + xn ) Ex 1283: Mines-Ponts 05
dx = f (n). Soit an une suite strictement croissante de réels strictement positifs, tendant vers
0 x
+∞. Montrer que
2) Calcul de f (2).
+∞
+∞ X +∞
Ex 1273: Mines-Ponts 05 Z X (−1)n
Soit (−1)n e−an x dx = .
+∞
√ 0 an
1 + t2 − 1
Z
n=0 n=0
In = √ dt
0 (1 + t2 ) 1 + nt2
Ex 1284: C.C.P. 05
1) Existence de In . 1) Démontrer que
2) Calcul de la limite en +∞.
3) Rechercher un équivalent. Z n
x
Z +∞
lim (1 − )n ln xdx = e−x ln xdx
Ex 1274: T.P.E 05 n→∞ 0 n 0
1) Justifier l’existence de
Z +∞
sin2 t 2) En déduire que :
dt
0 t2 Z +∞
1 1
2) Etablir l’égalité e−x ln xdx = lim [ln x − (1 + + ... + )]
+∞ +∞ 0 n→∞ 2 n
sin2 t
Z Z
sin t
dt = dt.
0 t2 0 t Ex 1285: C.C.P. 05
Ex 1275: Mines-Ponts 05 On pose
x 2 1 2 2
e−x (1+t )
Z Z
Si pour tout n |an | ≤ 1 calculer 2
f (x) = e−t , g(x) = dt.
0 0 1 + t2
+∞ +∞
ap tp
Z X
−2t
lim e dt. 1) Montrer que f et g sont dérivables sur R.
n→+∞ p!
0 p=n 2) Comparer f 0 et g 0 .
R +∞ 2
3) En déduire 0 e−t dt.
Ex 1276: X 05
Soit p un entier tel que 1 ≤ p < 8. Soit Ex 1286: Mines-Ponts 05
Définition calcul et dérivabilité de
+∞
X 1 1 1
t−1 x
Z
Sp = .
16 k 8k + p f : x 7→ t dt.
n=0 0 ln t
1) Exprimer Sp sous la forme d’une intégrale.
2) Calculer S = 4S1 − 2S4 − S5 − S6 . 4 Au moment ou je dactylographie, je ne comprends pas quelle peut-être la bonne question.
68 CHAPITRE 6. CALCUL INTÉGRAL

Ex 1287: C.C.P. 05 Ex 1295: C.C.P. 06


Soit f telle que 1) Soit h une application continue de [a, b] vers R, positive. Montrer que
+∞ 2
e−xt
Z
Z b
f (x) = dt.
0 1 + t2 h(t) dt = 0 ⇒ h = 0.
a
+∗
1) Montrer que f est dérivable sur R .
2) Montrer que f est non dérivable à droite de 0. 2) Montrer que
Z b
Indication : On fourra utiliser sans le démontrer que pour tout A > 0 et tout x > 0 φ : (f, g) 7→ f (t)g(t) dt
a
A 2
t (1 − xt2 )
Z
|f 0 (x)| ≥ dt. définit un produit scalaire sur l’ensemble des applications continues de [a, b] vers R.
0 1 + t2
Ex 1296: Mines-Ponts
Rx 06
Soit fa : x 7−→ 1 aln(t)
2 +t2 dt
Ex 1288: C.C.P. 05 On note µa = limx→0 et λa = limx→+∞
Soit Z ∞
2
1. Justifiez l’existence de µa et λa
f (x) = ext−t dt.
−∞
2. Donnez l’expression de µa et λa
R +∞ ln(t)
1) Ensemble de définition ? 3. En déduire la valeur de 0 a2 +t2 dt
2) Continuité ? Dérivabilité ? Ex 1297: E.N.S. Cachan 06
3) Montrer que f solution d’une équation différentielle. Soit f de [0, 1] vers R strictement croissante. On suppose que f (1) est la longueur
R1 R1√
4) Calculer f . du graphe de f . Montrer que 0 f (x) dx ≥ 0 1 − x2 dx.
Ex 1289: C.C.P. 05 Ex 1298: Centrale-Supélec 06
1) Soit h : R 7→ R+ continue. Montrer que : Soit
+∞
1 − cos(xt) −t
Z
Z b f (x) = e dt.
0 t2
h(t)dt = 0 =⇒ ∀x ∈ [a; b] h(x) = 0
a 1) Domaine de définition. Continuité et dérivabilté de f .
Rb 2) Sur quel domaine peut-on parler de f 00 ? Calculer f 00 en déduire f .
2) Montrer que a
f (t)g(t)dt est un produit scalaire. 3) Sur quel dommaine
Ex 1290: C.C.P. 05 Z +∞
1 − cos(xt)
1) Soit : g(x) = dt
β 0 t2
|ln(x)|
f : x 7−→
(1 − x)α est elle définie, continue, de classe C 1 ?
Trouver les valeurs de α et β réelles pour lesquelles f est intégrable sur [0; 1]. Ex 1299: X 06
2) Calcul de : Soit φ une fonction continue sur T = {(x, y) ∈ [0, 1]2 ; y ≤ x}. On définit A sur
Z 1
|ln(x)| C 0 ([0, 1]) par Z x
p dx
0 (1 − x) A(f )(x) = φ(x, y)f (y) dy.
0

Ex 1291: Mines-Ponts 05 1) Montrer que A est bien défini, et est un endomorphisme de C 0 ([0, 1]).
Soit : 2) En déduire que An est bien défini, et qu’il existe φn continue sur T telle que
+∞
1 − cos(t)
Z
Z x
f (x) = dt
0 x2 + t2 An (f )(x) = φn (x, y)f (y) dy.
0
1) Définition P
2) Continuité 3) Montrer que n≥0 φn converge uniformément sur T .
3) Dérivabilité (au passage théorème de la limite de la dérivée) 4) Résoudre f − A(f ) = g, où g est dans C 0 ([0, 1]) et f est l’inconnue.
4) Limite en + ∞ Ex 1300: T.P.E. 06
5) Equivalent en + ∞ Pour n ∈ N, on pose : Z
dx
Ex 1292: Centrale-Supélec 05 In =
Soit : R+ (1 + x3 )n
Z π
2 Calculer I1 , en déduire In .
F (x, y) = ln(x · cos2 θ + y · sin2 θ)dθ
0 Ex 1301: Centrale-Supélec 06
1) Domaine de définition DF On considère Z +∞
ch x
2) Montrer que ∀ (x, y) ∈ DF F (x, y) = F (y, x) Jn = dx.
2 2 −∞ ch nx
3) Montrer que ∀ (x, y) ∈ DF ( (x+y)
2 , xy) ∈ DF et en déduire que F ( (x+y)
2 , xy) =
2 · F (x, y) Soient : 1) Calculer J2 , puis J3 .
(un + vn )2 2) Comment pourrait-on calculer Jn ?
un+1 = u0 = x 3) Evolution asymptotique de Jn lorsque n tend vers +∞.
2
vn+1 = un · vn v0 = y Ex 1302: Centrale-Supélec 06
√ √ Soit f une fonction de L1c (R), c’est-à-dire une fonction continue et intégrable de R
4) Déterminer un et vn en fonction de n. (Indication : on pourra étudier xn = vers C. On pose fˆ(x) = R f (t)e−ixt dt (transformée de Fourier de f ).
R
√ √ √ √
un + vn et yn = un − vn ) +∞
X (−1)n+1
5) Déterminer un équivalent simple de un et vn 1) On pose S(t) = . Montrer que S est continue et intégrable sur R.
6) Question (oubliée) à propos d’un encadrement de F avec des ln(un ) et des n=1
n 2 + t2
ln(vn ) 2) Montrer que si f est dans L1c (R) alors fˆ est définie et continue sur R.
Z +∞
7) On cherche ici (il me semblait) à déterminer explicitement F , en s’aidant des cos xt
questions précédentes 3) A l’aide du logiciel de calcul formel, donner une expression simplfiée de 2 + t2
dt
0 a
Ex 1293: Centrale-Supélec 06 en supposant a et x strictement positifs.
+∞
On suppose s > 1.
X (−1)n+1
4) On pose RN = . Montrer que RN est dans L1c (R) et que R d N (x)
ts−1 e−t n 2 + t2
1) Montrer que t 7→ est intégrable sur ]0, +∞[ et que n=N +1
1 + e−t tend vers 0 lorsque N tend vers +∞.
5) En déduire l’expression de Ŝ sous la forme d’une série, puis reconnaı̂tre la somme
+∞ s−1 −t +∞
(−1)k−1
Z
t e X de cette série.
dt = Γ(s) .
0 1 + e−t n=1
ks Ex 1303: T.P.E. 06
Soit
+∞
sin3 x
Z
2) En déduire l’existence et l’expression en fonction de Γ(s) et ζ(s) de :
I= dx
0 x2
1
(ln x1 )s−1
Z
dx. Existence ? Calcul en linéarisant sin3 x.
0 1+x
Ex 1304: Centrale-Supélec 06
Ex 1294: Mines-Ponts 06 1) Justifier l’existence de
Justifier l’existence de In puis calculer sa valeur, avec : Z 1
xn
In = p dx.
1 4 3
x (1 − x)
0
Z
dx
In = p √ .
0 1− nx 2) Montrer que In − In+1 = λn In pour un λn à déterminer.
3) En déduire un équivalent de In .
69

Ex 1305: X 06
Existence et calcul de Z π
2
(cos t) ln(tan t) dt.
0

Ex 1306: Mines-Ponts 06
Soit f une fonction continue 1-périodique, de R+ vers R. calculer
Z +∞
lim f (t)e−λt dt.
λ→0+ 0

Ex 1307: E.N.S. Cachan 06


Soit f de [0, 1] vers R continue.
1) Montrer que
Z 1 n−1
1X k
lim f (t) dt − f ( ) = 0.
n→+∞ 0 n n
k=0
1
2) On suppose maintenant f de classe C . Montrer qu’il existe a(f ) (et le déterminer)
tel que :
Z 1 n−1
1X k a(f ) 1
f (t) dt − f( ) = + ◦( ).
0 n n n n
k=0

Ex 1308: T.P.E. 06
Soit f un C 1 -difféomorphisme de [0, 1] vers lui-même. Existence et calcul de
Z 1 Z 1
S= f (t) dt + f −1 (t) dt
0 0

Ex 1309: Mines-Ponts 06
Calculer Z b
dx
p .
a (b − x)(x − a)

Ex 1310: Mines-Ponts 06
Soit f une fonction continue de R+ vers R, décroissante et tendant vers 0 en +∞.
On pose :
Z (n+1)π
an = f (t) sin t dt.

P
1) Etudier la convergence de n≥0 an .
2) Etudier l’existence de la limite en +∞ de F où
Z x
F (x) = f (t) sin t dt.
0

3) Montrer que t 7→ f (t) sin t est intégrable sur R+ si et seulement si f est


intégrable sur R+ .
4) Equivalent lorsque n tend vers +∞ de
Z nπ
| sin t|
dt.
0 1+t

Ex 1311: Centrale-Supélec 06
On définit sur R
1
fn (x) =
1 + |x − n|
1) Montrer que fn2 est intégrable et calculer son intégrale.
2) Convergence (simple, uniforme, uniforme sur tout segment) de la suite (fn )n∈N .
3) Soit g une fonction continue sur R, de carré intégrable. Etudier l’intégrabilité
de fn g. On note In l’intégrale sur R de fn g. Etudier la convergence de la suite (In )
et déterminer sa limite éventuelle.
Ex 1312: T.P.E. 06
1) Calculer
Z 1
1
l = lim dt(= un )
n→+∞ 0 1 + t + . . . + tn
P
2) Nature de la série n≥0 (un − l).
Ex 1313: T.P.E. 06
Calculer Z 2
dt
√ .
0 t+ 2−t
Ex 1314: Mines-Ponts 06
Z 1  n
x t
In : x 7→ t 1− dt
0 n
1) Définition, continuité de In .
2) Montrer que In converge uniformément vers
Z 1
In : x 7→ tx e−t dt.
0

Ex 1315: Centrale-Supélec 06
Z x
dt
f : x 7→ √ .
−10 t2 + 3t + 2
1) Graphe de f ? Possède-t-il une asymptote ? Limites aux bornes ?
2) Valeur exacte de f (−20).
70 CHAPITRE 6. CALCUL INTÉGRAL
Chapitre 7

Suites, séries, séries entières

Ex 1316: ENSAE 97 Ex 1326: TPE 97


Soit (an ) une suite de réels positifs telle que pour tout entier p non nul la somme Développement en série entière de x 7→ sin( 1 arcsin(x)).
+∞ 3
X an
up = n
existe. Donner une condition nécessaire et suffisante pour que la série Ex 1327: TPE 97
p
P n=1 Etudier les suites définies par (a0 , b0 , c0 ) = (α, β, γ) et la relation de récurrence :
n≥1 un converge. 
Ex 1317: CCP 97  an+1 = 21 (bn + cn )
1) Rayon de convergence de n≥0 (−1)n xn ? b = 12 (an + cn ) .
P
 n+1
Z x cn+1 = 12 (an + bn )
(−1)n tn dt.
P
2) Montrer que n≥0 Fn converge uniformément sur [0, 1], où Fn (x) =
0
3) En déduire la valeur de Ex 1328: CENTRALE
Z 1 97
+∞ n tn
X (−1) On pose an = dt.
. 0 1+t+t
2
n+1 X
n=0
1) Déterminer le rayon de convergence de la série entière an xn .
Ex 1318: CCP 97 n≥0
P |an | 2) Etudier la convergence aux bornes de l’intervalle de convergence.
Soit (an ) une suite de réels avec a0 > 0. On suppose n≥1 n convergente. Montrer
3) Lorsqu’il y a convergence, calculer sa somme.
que
+∞ Ex 1329: ENSAE 97
X an
f (x) = Soit α un réel strictement positif. Nature de la série de terme général :
n=0
n+x
Z n+ n1α
est définie sur R∗+ , continue sur cet intervalle, tend vers 0 en +∞ et +∞ en 0. dx
un = √ ?
Ex 1319: CENTRALE 97 n x4 + 1
On considère la suite (xn ), définie par la donnée d’un réel strictement positif x0 et
Ex 1330: MINES 97
la relation de récurrence
1 On pose
xn+1 = xn + . X xn
xn sp (x) = Pn .
k=1 kp
1) Etudier la suite (xn ). n≥1

2) Trouver un équivalent de (xn ). 1) Pour p ≥ 1 déterminer le domaine de définition de sp .


3) On pose x0 = 5. Montrer alors que x1000 appartient à [45; 45, 1]. 2) Donner une expression simple de s2 .
Ex 1320: MINES 97 Ex 1331: MINES Z97 
1 n
Soit α > 0, u1 > 0 et 1 + t2
e−un Soit x ∈ R et an = dt. On pose
un+1 = un + . 0 2

+∞
1) Si α > 1, montrer que (un ) converge. Si ` est sa limite, donner un équivalent de X
(` − un ). S(x) = an xn .
n=0
2) Si α ≤ 1, montrer que (un ) diverge et en donner un équivalent.
Ex 1321: X 97 1) Montrer que le domaine de définition de S est [−1, 1[.
Nature de la série de terme général : 2) Calculer S.
n(n+1) Ex 1332: X 97
(−1) 2
Nature de la série
p . X
n(n + (−1)n ) sin(πen!).
n≥0
Ex 1322: CENTRALE 97
Soit (An )n∈N une suite de matrices définie par la donnée de Ex 1333: CACHAN 97
Soit (an )n∈N une P suite de réels.
1) Montrer que P n≥0 |an | converge si et seulement si pour toute bijection σ de N
 
1 1
A0 = sur N la série n≥0 aσ(n) est convergente. Montrer que la somme ne dépend pas de
1 0
σ.1
et la relation de récurrence 2) Que se passe-t-il pour une suite de nombres complexes ? Q
1 3) Soit (cn )n∈N une Psuite de nombre complexes. Montrer que le produit n≥0 cn
An + 3A−1

An+1 = n . converge si la série n≥0 |cn − 1| converge.
2
Ex 1334: Centrale 97
1) Diagonaliser A0 . On définit une suite par récurrence, par la donnée de u0 > 0 et la relation
2) Montrer que An est définie pour tout n.
p
3) Prouver que la suite (An )n∈N est convergente et déterminer sa limite. un+1 = 1 + u2n .
Ex 1323: ENSAE 97
Nature de la série de terme général : Trouver un équivalent de
n
X 1
ln n .
uk

ln(ln n) k=0
.
ln n
Ex 1335: X 97
Ex 1324: NAVALE 97 On considère une fonction définie sur C, bornée et pouvant s’écrire comme la somme
Dites tout ce que vous pouvez sur d’une série entière de rayon de convergence infini. Montrer qu’elle est constante.2
Ex 1336: Mines 97
X xn
. Soit
2n + 1 1 1 √
n≥0 αn = 1 + √ + · · · + √ − 2 n.
2 n
Ex 1325: ENSAE 97 1) Montrer que la suite (αn ) est convergente, on note α sa limite.
Nature de la série de terme général 2) Déterminer un équivalent de αn − α.
 1+ ln(ln1 n) 3) Donner un développement asymptotique à l’ordre 2 de αn − α.
1
un = . 1 L’examinateur n’avait peut-être pas lu les nouveaux programmes. Ce résultat fait maintenant
n partie du cours.
2 C’est le théorème de Liouville.
72 CHAPITRE 7. SUITES, SÉRIES, SÉRIES ENTIÈRES

Ex 1337: Mines 97 Ex 1348: Centrale 97


Soit a ∈ R f0 une fonction continue de R vers R. On définit la suite (fn ) par On considère la suite définie par la donnée de x1 > 0 et la relation de récurrence
Z x xn
xn+1 = .
fn+1 (x) = fn (t) dt. 1 + nx2n
0
1) La suite (xn ) possède-t-elle une limite ?
1) Montrer que la série X 2) Donner un équivalent de (xn ).
fn
Ex 1349: Centrale 97
n≥0
1) Soient (sn ) et (pn ) deux suites complexes convergentes. Soient s et p leurs
est convergente et calculer sa somme g. limites, on suppose s2 = 4p. Soit Tn = (X 2 − sn X + pn ) = (X − λn )(X − µn ).
2) Le résultat précédent reste-t-il vrai si f0 est seulement continue par morceaux ? Montrer que lessuites(λn ) et (µn ) sont bornées, et en déduire qu’elles convergent.
Ex 1338: Mines 97 1 0
2) Soit M0 = et si t 6= 0
Etudier le domaine de définition la continuité et la dérivabilité de l’application 0 1

1 + t cos 2t −t sin 2t
 
f : R → R Mt = .
+∞
Xxn −t sin 2t 1 − t cos 2t
x 7 →
n=1
1 + xn Trouver les valeurs propres et les vecteurs propres de Mt . Etudier leur comporte-
ment lorsque t tend vers zéro.
Ex 1339: Centrale 97 3) Soit (An ) une suite de matrices de Mp (C) convergeant vers une matrice A.
On définit  n Montrer que les valeurs propres des An sont bornées.
ln(n + 1) Ex 1350: ENS CACHAN 97
un = − 1.
ln n (λn ) est une suite strictement croissante de réels strictement positifs tendant vers
Etudier la nature des séries +∞, z0 appartient à C et ∆θ0 = {z ∈ C; |Arg(z − z0 )| ≤ θ0 }.
1) Dessiner ∆θ0 . P+∞
2) Montrer que si la série n=0 an e−λn z0 converge alors pour tout θ0 de [0, π2 [ la
X X
un et (−1)n un .
P+∞
n≥2 n≥2 série n=0 an e−λn z converge uniformément sur ∆θ0 .
Ex 1351: Mines 97
Ex 1340: CCP 97 Déterminer
1) Rayon de convergence de n≥0 (−1)n xn .
P +∞
X 2t
Rx
2) Montrer n≥0 Fn (x) converge uniformément sur [0, 1], où Fn (x) = 0 (−1)n tn dt.
P lim .
t→+∞
n=1
t2 + n2
3) En déduire
+∞ Ex 1352: CENTRALE 98
X (−1)n
. Soit la suite
n=0
n+1 Z 1
n α
n ln(t)
un = (−1) n dt.
Ex 1341: Centrale 97 0 t+1
Etude de la série de terme général Nature des séries X
un
2n
X 1 n≥1
un = .
k ln k et
k=n+1 X
|un |.
n≥1
Ex 1342: Mines 97
Soit nk le reste de la division euclidienne de n par k. Etudier la suite Ex 1353: MINES 98
Etudier la série entière (rayon de convergence, étude aux bornes de l’intervalle de
n 1 + · · · + nn
un = . convergence) ;
n2 X
an xn
n≥1
Ex 1343: Mines 97
1
Déterminer la limite de la suite (un ) définie par la donnée de (u0 , u1 , u2 , u3 ) stric- avec an = n ou an = 0 si il existe un 9 dans l’écriture décimale de n.
tement positifs et la relation de récurrence : Ex 1354: CENTRALE 98
√ f est une fonction continue sur [0, 1], telle que f (1) = 0.
un+4 = 4 un+3 un+2 un+1 un .
1) Montrer que X
f (t)tn
Ex 1344: Centrale 97 n≥0
Equivalent quand n tend vers +∞ de
converge uniformément si et seulement si f 0 (1) existe et est nul.
+∞
X 1 2) On suppose seulement f définie et continue sur [0, 1[. Condition pour que
.
k(n + k)
X
k=n f (t)tn
n≥0
Ex 1345: Centrale 97
converge uniformément sur [0, 1[ ?
On considère
+∞ Ex 1355: CENTRALE 98
X 1
f (t) = . Soit
n4 + t4
n=1 Fn (X) = X 2n+1 − X n − 1
Domaine de définition, continuité, dérivabilité et équivalent en +∞. 1) Montrer que Fn possède une unique racine xn > 1.
Ex 1346:
P Mines 97 2) Montrer que la suite (xn ) est convergente et déterminer sa limite . (On pourra
Soit n≥0 un une série convergente à termes réels positifs. Discuter suivant α la étudier Fn (a) lorsque n tend vers +∞ , avec a > 1)
nature de
X uα 3) Donner un équivalent de xn − 1 lorsque n tend vers +∞. (On pourra étudier
a
n
. F n (1 + n ) lorsque n tend vers +∞ , avec a > 0)
n
n≥0 Ex 1356: MINES 98
Etudier (suite, série)
Ex 1347: Centrale  97
Z +∞
n
e−x dx.

1 un =
1) Montrer que est sommable si et seulement si s > 2. 1
(|p| + |q|)s (p,q)∈Z2
+∞ Ex 1357: ENSAE 98
X 1
2) Exprimer sa somme à l’aide de ζ(t) = . On définit (un )n∈N par u0 = 1 et
n=0
nt

1
 sin un
3) Soit N une norme quelconque sur R2 . Montrer que est un+1 = .
s
(N (p, q)) (p,q)∈Z2 n
sommable si et seulement si s > 2. Nature de la série de terme général un ?
4) Soit (e1 , e2 ) une base de C et G = Ze1 + Ze2 , Ω = C − G. Montrer que Ω est Ex 1358: ENSAE 98
un ouvert de C et que la famille Montrer que
  +∞
2
1 1
X
− tn
(z − a)2 a2 a∈G∗ n=0
q
est sommable pour tout z de Ω. est équivalent, lorsque t → 1− , à 12 1−t
π
.
73

Ex 1359: MINES 98 Ex 1368: MINES 98


On pose Soient (an ) et (bn ) les suites définies par
n
Y k
un = (1 + ). (−1)n
n an =
k=0 2n + 1
1) Déterminer limn→+∞ un . et
1
2) Montrer que un = e−n 22n+ 2 1 − 1
+ ◦( n1 ) .
 +∞
24n
X
bn = ak .
Ex 1360: CENTRALE 98
k=n
Nature de la série de terme général P
Etudier la convergence de n≥0 bn . En calculer la somme.
n
n! Y x Ex 1369: CENTRALE 98
un = n ln(1 + ). √
x k Etudier
√ les suites définies par : (x0 , y0 ) = (0, 0) et xn+1 = 7 − yn , yn+1 =
k=1
7 + xn .
Ex 1361: R CCP 98 Ex 1370: CCP 98
1
Soit an = 0 (1 − t + t2 )n dt. (−1)n
1) Domaine de convergence de la série de terme général (convergence simple
1) Démontrer que nx
et absolue).
lim an = 0.
n→+∞ 2) Continuité de la somme sur son domaine de définition.
2) Démontrer que 3) (subsidiaire) Cas où x est complexe.
X
(−1)n an Ex 1371: CENTRALE 98