MP∗
Ce polycopié est l’anthologie des exercices posés aux élèves de la M P ∗ du lycée Chateaubriand dans différents concours
depuis la réforme des classes préparatoires et des concours, qui a pris effet au concours 1997. Cela représente donc
exactement dix sessions d’oraux.
Certains exercices sont présents à plusieurs reprises, c’est parce qu’ils sont régulièrement posés, quand ils n’ont pas été
posés plusieurs fois la même année. J’ai choisi, même pour une unique session, de donner les exercices autant de fois
qu’ils ont été posés. Vous avez ainsi une photographie plus fidèle de l’oral des concours.
Un oral est souvent constitué (surtout dans le cas des concours communs MINES-PONTS et CENTRALE-SUPELEC)
de deux ou parfois trois de ces exercices. Un des élèves a même atteint quatre exercices lors d’un oral des Mines-Ponts.
J’ai conservé dans ce polycopié tous les exercices qui correspondent à l’ancien programme. Le programme a quand même
bien changé il y a trois ans. Vous ne devez donc pas vous inquiéter si vous certains énoncés vous paraissent difficiles ou
même incompréhensibles. Au fur et à mesure que des exercices mieux adaptés au nouveau programme enrichiront cette
collection, je ferai disparaı̂tre les plus anciens.
Mon adresse :
R. LOUBOUTIN
85 bis rue de Dinan 35000 Rennes
tel : 02 99 67 53 71
Trabujo.Louboutin@wanadoo.fr
Vous pouvez m’y signaler tous les fautes typographiques, ou incohérences d’énoncé que vous pourriez repérer. Je vous
en serai reconnaissant.
Avec l’accord des élèves ce polycopié est disponible sur le Net à l’adresse :
Remerciements
Un très grand merci à tous les candidats aux oraux des dix dernières sessions, qui bien que la récupération des exercices
ne soit pas centralisée, ont fourni, au moins un exercice et pour la plupart l’intégralité des exercices qui leur ont été
soumis. Merci d’avance à vous tous, pour les efforts qui vous seront nécessaires pour que la prochaine récolte soit aussi
bonne que les précédentes.
R. LOUBOUTIN
4
Chapitre 1
Arithmétique, structures
Ex 1: ENSAE
Pn 97 Ex 15: CCP 98
Calculer k=0 Cka Cn−k
b . Résoudre dans Z3 l’équation
Ex 2: CCP 97 x2 + y 2 = 11z 2 .
√
On considère la suite vn = ( 2 − 1)n .
1) Montrer que si une suite d’entiers est convergente, alors elle est stationnaire. Ex 16: CCP 98
2) Prouver que la suite (v√ n ) est convergente.
1) Soit G un ensemble d’une loi de composition interne ∗ associative. On suppose
3) Etablir que vn√= an + 2bn où an et bn sont des entiers. que pour tout a de G les applications x 7→ ax et x 7→ xa sont surjectives. Montrer
4) Montrer que 2 n’est pas rationnel. que (G, ∗) est un groupe.
5) En déduire une méthode pour prouver que la racine d’un entier n’est pas un Ex 17: MINES 98
rationnel. Soient p et q deux nombres premiers impairs. On suppose que q divise 2p − 1.
Ex 3: CCP 97 Montrer que q est congru à 1 modulo 2p.
Soit G un groupe fini de cardinal pair. Soit E l’ensemble des éléments de G égaux Ex 18: CENTRALE 98
à leur inverse. Que dire de la parité du cardinal de E ? Factoriser (X − 1)n − (X + 1)n .
Ex 4: ENSAI 97 Ex 19: POLYTECHNIQUE 98
Trouver tous les automorphismes du corps R. 1) Soit p un nombre p
∗ premier. Montrer que pour tout entier relatif q on a q = q [p].
Ex 5: X 97 P 2) Soit G = pZ Z
, et x un élément de G d’ordre maximal.
n
Soit P (X) = i=0 an−i X i , un polynôme de K[X]. 2 p−1
1) Soit c un élément de K. On effectue la division euclidienne de P par X − c ; on Posons E = {1, x, x , . . . , x }. Montrer que E = G.
obtient : Ex 20: Mines-Ponts 99
Montrer que les ensembles suivants sont infinis :
P (X) = (X − c)Q(X) + r, où Q(X) = b0 X n−1 + · · · + bn−1 .
{n; 5|2n − 3}, {n; 13|2n − 3}
Calculer les bi et r en fonction des ai , en déduire une méthode rapide pour calculer
P (c). et qu’en est-il de {n; 5 ∗ 13|2n − 3} ?
On suppose désormais que P appartient à Z[X].
2) Trouver une condition nécessaire pour que α, appartenant à Z, soit racine de Ex 21: Météo 99 Z Z
P . On se place dans cette hypothèse. 1) Quels sont les éléments inversibles de 6Z ? Structure de 6Z ?
3) On a donc P (X) = (X − α)Q(X). Montrer que Q appartient à Z[X]. 2) Montrer que si p et p + 2 sont premiers (p ≥ 5) alors p est congru à −1 modulo
4) On cherche un algorithme permettant de trouver rapidement les racines entières 6.
de P (c’est un problème fréquent dans les algorithmes de codage-décodage, lecteurs Ex 22: Météo 99
P (x)
laser. . .) Montrer que si α appartient à Z, alors pour tout x de Z, appartient Montrer que l’ensemble des nombres premiers est infini.
α−x
P (1) Ex 23: LYON 99
à Z. En particulier si 1 n’est pas racine appartient à Z. 1) Montrer que SL2 ( 2nZZ ), où n ∈ N∗ , est un groupe fini.
α−1
Application :rechercher les racines entières éventuelles de X 3 − 2X 2 − X + 6. 2) Montrer que tout élément de ce groupe est d’ordre inférieur ou égal à 3 ∗ 2n−1 .
Ex 6: MINES 97 Ex 24: X 99
1 3 2n−1
Z Calculer le pgcd des entiers C2n , C2n , ..., C2n .
Résoudre dans l’équation
41Z Ex 25: Mines-Ponts 99
4n+3
3 2
x − 21x + 29x − 9 = 0. Montrer que, pour tout entier n, 17 divise (33 + 10).
Ex 26: Mines 99
Ex 7: ENSAE 97 Montrer que : {n; p|n ∗ 2n + 1}, p premier, est infini (ne fonctionne pas pour p = 2).
Résoudre dans Z3 l’équation 2x2 + 5y 2 = 3z 2 .
Ex 27: Ulm 00
Ex 8: ENS PARIS 97 Soit n > 2 un entier, et p un diviseur premier impair de n. On considère l’en-
Soient a et b deux entiers strictement positifs, estimer le nombre maximal de pas semble {t1 , ..., tk } des entiers de {1, ..., n} premiers avec n. Montrer que p divise le
dans l’algorithme de recherche du p.g.c.d de a et b, en fonction de min(a, b). numérateur de la fraction :
1 1
Ex 9: ENS PARIS 97 + ... + .
Montrer qu’il n’existe pas de fonction f , de N vers N, telle que f (f (x)) = x + 1997, t 1 t k
pour tout x. (Indication après 20 min. de recherche : on pourra, pour commencer, étudier le
Ex 10: Centrale 97 cas plus simple n = p, et montrer en justifiant très soigneusement que le problème
Z
n
Soit G un groupe de cardinal p où p est un nombre premier et n un entier non revient à montrer que la somme des inverses des ti vaut 0 dans pZ ).
nul. Montrer que le centre de G n’est pas réduit à l’élément neutre. Ex 28: TPE 00
Ex 11: Mines 97 Résoudre dans R, si n ≥ 2.
Z n−1
X cos kx
3
Résoudre x ≡ 1 dans . = 0.
19Z (cos x)k
Ex 12: ENS LYON 97 k=0
Ex 62: C.C.P. 04
Z
1) Quels sont les éléments inversibles de nZ ? Ex 77: Centrale-Supélec 05
Z Soit σ1 et σ2 deux permutations de [1, n] et S1 et S2 leurs supports. On suppose
2) Montrer que pZ est un corps si et seulement si p est un nombre premier.
que σ1 et σ2 commutent et que S1 et S2 ne sont pas disjoints.
Ex 63: X 04 1) Montrer que S1 = S2 .
Z
Soit p un nombre premier impair. Déterminer le nombre de carrés dans pZ . 2) Montrer que le sous-groupe engendré par σ1 est le même que celui engendré par
Ex 64: Centrale-Supélec 04 σ2 .
Dans Sn (bijections de [1, n]), soit t = (1, 2) et c = (1, 2, . . . , n). Ex 78: T.P.E. 05
1) Calculer ck puis ck tc−k . Z 2
Résoudre dans ( 36Z ) :
2) En déduire que {c, t} engendre Sn .
5x − y = 11
Ex 65: E.N.S.-Lyon 04 3x + 5y = 1
Soit A une R-algèbre unitaire de dimension finie.
1) Démontrer que ∀x ∈ A, ∃a, b ∈ R, x2 − ax + b = 0. Ex 79: Centrale-Supélec 05
2) Soit x ∈ A tel que x2 ∈ R+ , montrer que x ∈ R. Montrer que pour tout (x, y, z, t, u) dans N5 :
3) Soit I = {x ∈ A/x2 ∈ R− }. Démontrer que ∀x ∈ A, ∃!t ∈ R, (x − t) ∈ I.
4) Si x, y ∈ I, α, β ∈ R sont tels que αx + βy ∈ R montrer que αx + βy = 0. x2 + y 2 + z 2 6= (8t + 7)4u .
Ex 66: X. 04
Indication : Etudier d’abord le cas u = 0.
Soit E une algèbre commutative et unitaire et I un idéal. I est maximal si et
seulement si ∀J idéal tel que I ⊂ J, I 6= J alors J = E Ex 80: X 05
1) Démontrer que I est maximal si et seulement si ∀e0 ∈ E\I, I + e0 E = E. On note √ √
2) Un idéal I est principal si et seulement si ∀e1 , e2 ∈ E × I, e1 e2 ∈ E\I. Relations an = (1 + 2)n + (1 − 2)n .
d’implications entre maximal et principal ?
3) On considère E = C ∞ (R, R) et {I = f ∈ E/f (0) = 0}. I idéal ? I maximal ? 1) Montrer que pour tout entier n an est dans Z.
4) J = {f ∈ E, ∀k, f (k) (0) = 0}. J idéal ? J maximal ? J principal ? 2) Montrer que (an )n∈N vérifie une récurrence linéaire.
1
5) On définit f : f (0) = 0 et ∀x ∈ R, f (x) = e− x2 . f appartient-elle à J ? 3) Montrer que dan e = n mod 2.
/ H ⇒ a2 , a3 , ..., ap−1 ∈
(∗) : ∀a ∈ G, a ∈ /H
y0
(x, y) ∗ (x0 , y 0 ) = (xx0 , + x0 y).
x
1) Montrer que (E, ∗) est un groupe.
2) Pour f : R∗ → R, on appelle Gf le graphe de f :
Gf = {(x, f (x)); x ∈ R∗ }
Déterminer l’ensemble des fonctions dont le graphe est un sous-groupe de (E, ∗).
3) Soit f une fonction non nulle vérifiant la condition précédente. Soit (x, x0 ) dans
R∗2 , soient M , M 0 et I les points du graphe de f d’abscisses x, x0 et 1. Déterminer
les points d’intersection de la droite parallèle à M M 0 passant par I avec le graphe
de f . Interprétation.
Ex 98: T.P.E 06
Soit I un idéal (bilatère) de Mn (K).
1) Montrer que si A est dans I toute matrice ayant même rang que A est dans I.
2) Montrer que I contient toutes les matrices de rang 1, s’il contient une matrice
non nulle.
3) Déterminer tous les idéaux de Mn (K).
Ex 99: Centrale-Supélec 06
1) E(x) désignant la partie entière du réel x, établir :
3) Prouver :
(2m)!(2n)!
∀(m, n) ∈ N2 ∈ N∗ .
m!n!(m + n)!
x1 xn 1
F (X) = + ··· + − . 1 0 1 −1 −1 1 −1 0
ou ou ou .
X − β1 X − βn X −γ 0 1 0 1 0 −1 0 −1
Ex 104: TPE 97
Soient A et B deux matrices de Mn (C). Montrer que les conditions suivantes sont Ex 113: CENTRALE 97
équivalentes : Soit u un élément de L(E) (dim E = n), nilpotent. On suppose qu’il existe un r dans
[1, n − 1] tel que dim ker ur = r, montrer que pour tout p de [0, n] dim ker up = p.
– AM + B et AM ont même polynôme caractéristique, pour toute matrice M ;
– BA = 0 et B est nilpotente. Ex 114: ENSAI 97
Réduire la matrice
Ex 105: CENTRALE 97
5 −7 3
E est un C-espace vectoriel de dimension n, u un endomorphisme de E. On suppose 0 1 0.
qu’il existe x tel que (x, u(x), . . . , un−1 (x)) soit libre.
4 −5 2
1) Montrer que E est le seul sous-espace vectoriel stable par u et contenant x.
Enoncer et démontrer une réciproque.
2) Soit v un autre endomorphisme, montrer que u ◦ v = v ◦ u si et seulement si v Ex 115: X 97
appartient à Vect{Id, . . . , un−1 }. m
X n
X
3) Que dire dans le cas où notre hypothèse n’est plus vérifiée ? Soient f et g deux polynômes de K[X]. On note f = ai X i , g = bi X i .On
i=0 i=0
Ex 106: ENSAE 97 suppose am bn 6= 0.
Soit u un endomorphisme d’un espace vectoriel de dimension finie E, et dn = 1) Montrer que f et g ont un facteur commun non constant si et seulement si il
dim Ker un . Montrer que la suite (dn ) est croisssante, et de moins en moins crois- existe deux polynômes U et V de K[X] tels que :
sante ; c’est-à-dire :
dn+2 − dn+1 ≤ dn+1 − dn
deg U < n = deg g,
pour tout n. deg V < m = deg f, .
U f + V g = 0.
Ex 107: CCP 97
Si B = tCom(A), alors tout vecteur propre de A est vecteur propre de B (quel que
soit le rang de A). 2) Montrer que f et g ont un facteur commun non constant si et seulement si un
déterminant de taille m + n qu’on visualisera, fonction des ai et des bj est nul.
Ex 108: ENSAE 97
Soit E un espace vectoriel de dimension n, f un endomorphisme diagonalisable de Ex 116: MINES 97
E. Montrer qu’il existe un élément v de E tel que Résoudre l’équation
(v, f (v), . . . , f n−1 (v)) X + (tr X)A = B
λ1 ∗ ∗ λ 1 0 3
X
A= 0 .. .. ∀i ∈ {1, 2, 3} ai,j = 1.
. ∗ et B = 0 . 1.
j=1
··· 0 λn ··· 0 λ
1) Montrer que 1 est valeur propre de toute matrice de S.
Condition nécessaire et suffisante pour que A soit semblable à Jλ ?
2) Montrer que 1 est valeur propre simple si, pour tout (i, j), ai,j > 0.
Ex 141: Mines 97 3) Soit
V est un C-espace vectoriel de dimension finie. A est un sous-groupe fini de GL(V ). 1 2 3
1
F = {x ∈ V ; ∀α ∈ A α(x) = x}. Montrer que B= 2 2 2.
6
3 1 2
1 X
dim F = tr (α). Est-ce que la suite (B n ) possède une limite ?
Card(A)
α∈A
Ex 151: MINES 98
Ex 142: Centrale 97 On considère P et Q dans R[X], de degrés respectifs n et m.
1) Déterminer le rang de Com(A) en fonction de celui de A 1) Montrer que si la famille
2) Résoudre l’équation A = Com(A) dans Mn (R).
(P, XP, . . . , X m−1 P, Q, XQ, . . . , X n−1 Q)
Ex 143: CENTRALE 98
1) Soit φ une forme linéaire sur Mn (C). Montrer qu’il existe une et une seule est libre, alors P et Q sont premiers entre eux.
matrice A de Mn (C) vérifiant 2) Etablir la réciproque.
Ex 152: NAVALE 98
∀X ∈ Mn (C), φ(X) = tr (AX).
Soient A ∈ Mn (R) et
2) Déterminer les éléments A de Mn (C) vérifiant : ∀X ∈ Mn (C), AX = XA. 0 2A
B= .
3) Démontrer l’équivalence des deux propositions : −A 3A
i) ∀(X, Y ) ∈ (Mn (C))2 , φ(XY ) = φ(Y X). Discutez la proposition suivante : A diagonalisable équivaut à B diagonalisable.
ii) ∀X ∈ Mn (C), ∀P ∈ GLn (C), φ(X) = φ(P −1 XP ).
Ex 153: CENTRALE 98
4) Déterminer les formes linéaires vérifiant i) et ii).
Soit A ∈ Mn (R). On cherche à résoudre X + tX = tr (X)A dans Mn (R).
Questions supplémentaires :
1) Résoudre l’équation pour les cas particuliers :
– Montrer que tr (AB) = tr (BA) même si les matrices ne sont pas carrées.
1 2
– Démontrer que AB et BA ont le même polynôme caractéristique. a) n = 2 et B = .
4 6
Ex 144: CCP 98 1 2
Soient A et B les deux matrices suivantes : b) n = 2 et B = .
2 1
2) Résoudre l’équation dans le cas général.
3 2 4 a 1 0
3) Résoudre l’équation en considérant
A = −1 3 −1 , B = 0 a 0
−2 −1 −3 0 0 b
X 7→ X + tX − tr (X)A.
1) Donner une condition sur a et b pour que A et B soient semblables.
2) Déterminer An , n ∈ N. Ex 154: CCP 98
Réduire l’endomorphisme Φ de Mn (R), avec
Ex 145: IIE 98
Soit Φ(X) = X + tr (X)A.
φ : R[X] → R[X]
P 7→ (2X + 1)P − (X 2 − 1)P 0
Ex 155: CENTRALE 98
1) Montrer que φ est linéaire. (L’étudiant pouvait disposer de Maple ou de Mathematica.) Soit
2) Déterminer le degré de φ(P ) en fonction du degré de P .
3) φ est-elle surjective ? 1 2 3
4) Déterminer les valeurs propres de φ et les sous-espaces propres associés. M = 6 5 4 .
5) φ est-elle injective ? 7 8 9
Ex 146: Mines 98
1) Montrer qu’il existe A, B dans M3 (R) et α, β appartenant à R tels que :
Soit f une forme linéaire sur Mn (K). Montrez qu’il existe une unique matrice F de
Mn (K) tq f (X) = tr (F X). ∀n ≥ 0 M n = αn A + β n B.
Ex 147: MINES 98
Résoudre X n = A dans M3 (R) ou M3 (C) avec : 2) Montrer que α et β sont irrationnels, de même que αn et β n , n > 0.
3) Montrer que pour n plus grand ou égal à 5, tr (M n ) est divisible par 3dn/2e .
1 1 0 Ex 156: CENTRALE 98
A = 0 1 0. La matrice
0 0 2
0 sin α sin 2α
M (α) = sin α 0 sin 2α
Ex 148: CENTRALE 98 sin 2α sin α 0
Soit n est-elle diagonalisable ?
1 1
S1 = 1, X + , . . . , X + ,
X X Ex 157: MINES 98
Soit M ∈ Mn (R) vérifiant M 2 = −In . Montrer qu’il existe p dans N tel que M soit
et
1 1 semblable à
S2 = 1, X + , . . . , X n + n .
0 −Ip
X X .
Ip 0
1) Montrer que S1 et S2 engendrent le même sous-espace vectoriel de C[X].
2) Montrer qu’il existe un unique polynôme Pn tel que Ex 158: MINES 98
Résoudre dans Mn (R) l’équation :
1 1
Pn (t + ) = tn + n . t
t t (Com(tComM )) = M.
Montrer que Pn est unitaire et de degré n.
3) Quelles sont les racines de Pn ? Ex 159: CENTRALE 98
4) Décomposer en éléments simples On considère l’équation tX + X = tr X.A avec A ∈ Mn (R).
1) Résoudre cette équation pour
1
Fn (X) = .
Pn (X) 1 2
A= .
2 1
Ex 149: ENSAE 98
Soit A ∈ Mn (R). On pose 2) Résoudre cette équation dans le cas général.
3) Retrouver le résultat de la question précédente en étudiant
A A
B=
0 A
f : X 7→ X + tX − (tr X) A.
A quelle condition sur A B est-elle diagonalisable ?
12 CHAPITRE 2. ALGÈBRE LINÉAIRE, POLYNÔMES
et Im w de dimension finie. 1) On note j = e 3 et λ = a+jb+j 2 c. Montrer que 1, λ, λ sont les valeurs propres
de M.
Ex 162: CENTRALE 98 2) Montrer |λ| < 1 sauf pour quelques points (a, b, c) particuliers.
1) Résoudre dans Mn (C) l’équation X 2 = A avec : 3) Montrer que (M n ) admet une limite qu’il faut calculer.
9 0 0 Ex 171: CENTRALE 98
A= 0 4 0. Calculer le déterminant
a b c d
−1 0 1
d a b c
2) Question supplémentaire, résoudre .
c d a b
b c d a
X 2 + X = A.
Ex 172: X 98
Ex 163: CENTRALE 98 On se donne le polynôme, de C[X], P = a0 X n +a1 X n−1 +· · ·+an , avec a0 6= 0. Soit
Résoudre n
1 1 1
X
(λ1 , . . . , λn ) ses racines, distinctes ou non ; on pose Sp = λpi , pour 0 ≤ p ≤ n.
X2 = 1 1 0 i=1
1 0 0 Montrer que
dans Mn (R). Combien possède-t-elle de solutions dans M3 (C) ? a0 Sp + a1 Sp−1 + · · · + ap−1 S1 + pap = 0.
Ex 164: ENSEA 98 Ex 173: CENTRALE-SUPELEC 98
On se donne la matrice2 On se donne dans Mn (C) la matrice
1 1 1 2
0 · · · 0 an
2 1 0 3
M = . .. . .
−1 −1 −1 −2 . .. .. 0
A= . .
. . .
0 1 2 1 0 .. .. .
On lui associe l’endomorphisme f de R4 , à tM est associé f ∗ . a1 0 ··· 0
1) Donner une base de Ker f .
1) CNS pour que A soit inversible.
2) Trouver deux formes linéaires ax + by + cz + dt s’annulant pour tout vecteur de
2) A est-elle diagonalisable ?
Ker f .
a 3) (Ap ) converge-t-elle ? Si oui, vers quelle limite ?
b Ex 174: CENTRALE 98
3) Montrer que ces vecteurs engendrent Im f ∗ .
c 1) Soit M dans Mn (Z). Montrer qu’il existe N appartenant à Mn (Z) telle que
d M N = In si et seulement si det M = ±1.
Ex 165: MINES 98 On suppose n = 2, on considère l’ensemble des matrices M de M2 (Z) telles qu’il
Soit E un espace vectoriel de dimension finie et u un endomorphisme de E. Soit existe un entier p pour lequel M p = −I2 .
Lu l’algèbre engendrée par u et Cu l’ensemble des endomorphismes qui commutent 2) Donner des exemples de telles matrices.
avec u. On suppose que u est diagonalisable. Déterminer les dimensions de Lu et 3) Montrer que M est diagonalisable sur C et qu’il existe une infinité de telles
Cu . matrices.
Ex 166: CENTRALE 98 4) Une telle matrice M vérifie M 12 = I2 .
Soit z ∈ C. On pose Ex 175: MINES-PONTS 98
0 z z Soit N une matrice triangulaire supérieure nilpotente. Soit
M (z) = 1 0 z .
··· 0
1 1 0 n 0
.. .
1) Discuter suivant les valeurs de z si M (z) est diagonalisable. 0 n2
. ..
Pn = . . .
.. .. ..
2) Montrer que (M (z))n possède une limite si |z| est suffisamment petit. . 0
3) On pose 0 ··· 0 np
0 0 0 0 1 1
A = 1 0 0 et B = 0 0 1 . 1) Montrer que la suite (Pn N Pn−1 ) converge (vers la matrice nulle).
1 1 0 0 0 0 2) Soit
EA = {M ; ∃P ∈ GLp (C) P −1 M P = A}.
Calculer le nombre m(n, k) de mots formés à partir de l’alphabet {A, B} apparais-
sant dans le terme z k de M (z)n . Montrer que EA est fermé dans GLp (C) si et seulement si A est diagonalisable.
Ex 167: CCP 98 Ex 176: CENTRALE 98
On pose Soient A et B deux matrices de Mn (R) telles que AB − BA = A.
0 1 0 ··· 0
1) Montrer que A n’est pas inversible.
... . . . . . . . . . ..
. 2) Calculer, pour tout k de N, Ak B − BAk .
. .. ..
A = .. . . 0
3) Montrer que A est nilpotente.
..
Ex 177: MINES-PONTS 98
0 0 . 1
1 0 ··· ··· 0 1) Montrer qu’un polynôme unitaire de R[X] est scindé sur R si et seulement si,
pour tout z de C, |P (z)| ≥ | Im z|deg P .
et
p−1 2) Soit (un ) une suite d’endomorphismes d’un espace vectoriel réel, convergeant
1X k vers un endomorphisme u. Si les un sont diagonalisables, peut-on affirmer que u est
B= A .
p diagonalisable. Est-il trigonalisable ?
k=0
Montrer que B est inversible si et seulement si n et p sont premiers entre eux. Ex 178: MINES-PONTS 98
Ex 168: MINES 98 Montrer que tout hyperplan de Mn (R) intersecte GLn (R) (n ≥ 2).
Dans M4 (R), soit la matrice Ex 179: POLYTECHNIQUE 98
a b c d
Examinateur jugé froid Soit
b 0 0 0 n−1
A= X
c 0 0 0 P (X) = X n − ak X k
d 0 0 0 k=0
1) Déterminer son polynôme caractéristique et ses valeurs propres. où les ak sont positifs et a0 de plus non nul.
2) Quels sont ses sous-espaces propres ? Quelle remarque peut-on faire ? 1) Montrer que P admet une unique racine strictement positive.
2 Ce n’est pas la matrice originale, oubliée, mais une matrice construite pour pouvoir néanmoins 2) Montrer que cette racine est supérieure à la somme des valeurs absolues des
répondre aux questions. autres racines.
13
0 ··· 0 a0
0 In
J= .. . ..
−In 0 1
. .. .
A=. .
.. ··· 0 ···
et
E = {A ∈ M2n (R), tAJ + JA = 0}. 0 · · · 1 an−1
1) Montrer que E est un espace vectoriel. 1) Montrer que le polynôme caractéristique de A est P (note5 ).
2) Quelle est la dimension de E ? 2) Montrer que P est est le polynôme minimal de A.
Indication : Poser Ex 256: Centrale-Supélec 00
P Q 1) Soit E un espace vectoriel sur R de dimension n. Soit f ∈ L(E) nilpotente et
A=
R S telle que f n−1 6= 0. Calculer la dimension de Ker f .
où P , Q, R et S sont des matrices de Mn (R). 2) Soit (f1 , . . . , fn ) une famille d’ndomorphismes nilpotents de E commutant deux
3) Si A appartient à E et Q = exp(A) montrer que à deux. Montrer que
Yn
t fi = 0.
QJQ = J.
i=1
1) M est-elle diagonalisable ? 1) Déterminer l’ensemble des matrices stochastiques inversibles dont l’inverse est
2) Reconnaı̂tre la transformation de R3 associée à M . une matrice stochastique.
3) Condition sur u,v et w pour que M soit la matrice d’une isométrie. 2) Donner le nom d’une telle matrice.
18 CHAPITRE 2. ALGÈBRE LINÉAIRE, POLYNÔMES
tr (AM N ) = tr (AN M ). 2) Montrer qu’une matrice A de M3 (R) ou M3 (C) est nilpotente si et seulement
si A et aA sont semblables pour tout a non nul et non racine de l’unité.
3) En déduire toutes les formes linéaires φ sur Mn (R) telles que pour tout couple Ex 324: Mines-Ponts 02
(M, N ) de matrices φ(M N ) = φ(N M ). Soit F l’ensemble des fonctions définies sur un intervalle ouvert contenant 1 (dépendant
Ex 314: Centrale-Supelec 01 de la fonction) à valeurs réelles et dérivables en 1.
Maple ou Mathematica autorisé. −5 9
1) Montrer que F est une algèbre pour des opérations naturelles. Soit A =
1) On considère la matrice −4 7
et
0 −2 −1 0 φ : f 7→ f 0 (1)A + (f (1) − f 0 (1))I2 .
1 −1 −5 −2
A= . 2) Image des monômes xn par φ ?
−1 6 12 4
3 −4 −11 −3 3) Montrer sans aucun calcul matriciel, à l’aide du théorème de Cayley-Hamilton,
que An = φ(xn ).
Déterminer les sous-espaces stables par A. 4) Montrer que φ est un morphisme d’algèbre de F vers M2 (R).
2) On note (V1 , . . . , V4 ) une base trigonalisante, et (P1 , . . . , P4 ) la famille des pro- 5) Utiliser les résultats précédents pour déterminer B telle que B 2 = A.
jections sur Vect{Vi } parallèlement à la somme des trois autres Vect{Vj }. Déterminer 6) Utiliser les résultats précédents pour déterminer l’inverse de A − λI2 .
les matrices des (P1 , . . . , P4 ) dans la base canonique.
3) Condition nécessaire et suffisante pour que la somme de deux projecteurs soit Ex 325: C.C.P n
02
un projecteur. Calculer A pour n entier si
Ex 315: CCP 01 1 1 0
Soit D l’endomorphisme de V = Rn [X] défini par D(P ) = P 0 . A = 0 1 1.
1) Montrer que pour tout Q de V et tout λ de R il existe un unique P de V tel 0 0 1
que P − λP 0 = Q.
2) Extension à R[X]. Exprimer P à l’aide de Q et de ses dérivés. Ex 326: Mines-Ponts 02
Ex 316: Mines-Ponts 01 1) Résoudre dans M2 (R)
1) Soit M et N deux matrices de Mn (R) ayant une valeur propre commune. Mon-
trer qu’il existe une matrice P non nulle telle que M P = P N . 2 0
X3 + X = .
Indication : N et tN ont même polynôme caractéristique. 0 10
Remarque : l’indication n’est pas une direction vers un parcours obligé.
2) Etudier la réciproque. 2) Etendre à Mn (R) en résolvant
Ex 317: CCP 01 X 3 + X = diag(1 × (1 + 1), . . . , n(n2 + 1)).
Soit x un réel et A = (ai,j ) la matrice de Mn (R) telle que
Montrer que les deux sommes précédentes sont directes. 1) Calculer (xA + yB)n .
2) Calculer exp(xA + yB).
Ex 333: C.C.P 02
n 3) Montrer que {exp(xA + yB); (x, y) ∈ R2 } est un sous-groupe de GL2 (R).
Soit (λ1 , . . . , λn ) dans R , et A = (ai,j )1≤i,j≤n la matrice de Mn (R) avec ai,j =
sin(λi + λj ). Montrer que si n est plus grand ou égal à trois alors det A = 0. Ex 349: X 02
Ex 334: Mines-Ponts 02 Soit A une partie de R , Q-sous-espace vectoriel, stable pour la multiplication.
Rechercher les polynômes P de R[X] tels que (simultanément) : 1) Que peut-on dire sur A ? Donner des exemples.
2) On suppose que dimQ A est fini. Que dire de A ?
P (0) = 1, P 0 (0) = 0, P (1) = 0, P 0 (1) = 1. 3) On suppose qu’il existe dans A une élément a qui n’est pas rationnel. Montrer
qu’il existe une constante c telle que
Ex 335: T.P.E 02
Soient A et B deux matricent de Mn (C). Montrer que Sp(A) ∩ Sp(B) = ∅ ⇔ χA (B) p p c
∀ ∈ Q |a − | > n .
inversible. q q q
Ex 336: Centrale-Supelec 02
4) Si π est le polynôme minimal de a, montrer que π 0 (a) 6= 0.
1) On suppose que M = LU où L est triangulaire inférieure avec des coefficients
diagonaux tous égaux à 1 et U est triangulaire supérieure inversible. On appelle Ex 350: Centrale-Supelec 02
M p la matrice (mi,j )1≤i,j≤p Montrer que pour tout p det(M p ) est non nul. Soit
a −b −c −d
2) Réciproque ?
3) Montrer que si une telle décomposition existe elle est unique. b a d −c
A= .
4) Combien d’opérations algébriques (additions et multiplications) sur les scalaires c −d a b
sont nécessaires pour le calcul de U et L ? d c −b a
Ex 337: Mines-Ponts 02 1) Calculer AtA. En déduire det A. Calculer le polynôme caractéristique de A.
Soit Pn = (X + 1)6n+1 − X 6n+1 − 1 et Q = (X 2 + X + 1)2 Est-ce que Q divise Pn ? 2) A est-elle diagonalisable dans M4 (C) ? Si oui, en donner une base de vecteurs
Ex 338: C.C.P 02 propres.
3) Montrer qu’il existe α dans R tel que A soit semblable dans M4 (R) à la matrice
5 3
A=
a −α 0 0
1 3
α a 0 0
1) Diagonaliser A. .
0 0 a −α
Soit (E) l’équation M 2 + M = A. 0 0 α a
2) Montrer que si M est solution de (E) alors M est diagonalisable et Sp(M ) ⊂
{1, 2, −2, −3}.
Ex 351: TPE 02
3) Résoudre (E).
Soit E un espace vectoriel de dimension n. Et f un endomorphisme de E.
Ex 339: CCP 02 1) Montrer que :
Soit E un C-espace vectoriel, p et q deux projecteurs de E tels que (p + q) soit
également un projecteur dim Ker f ≤ dim Ker f 2 ≤ 2 dim Ker f.
1) Montrer que pq = −qp, puis que pq = 0.
2) Montrer que Im (p + q) = Im p ⊕ Im q, et que Ker (p + q) = Ker p ∩ Ker q. 2) Que dire de dim Ker f k ?
Ex 340: Centrale-Supelec 02 Ex 352: TPE 02
1) Soit M ∈ GLn (C). Montrer que M 2 diagonalisable implique M diagonalisable. Soit I un idéal bilatère de Mn (R), non réduit à {0}.
2) Trouver une CNS pour que, en général, M 2 diagonalisable implique M diago- 1) Soit A dans I et M dans Mn (R) de même rang que A. Montrer que M appartient
nalisable. à I.
Ex 341: Mines-Ponts 02 2) Montrer que I contient les matrices de rang 1.
Dans Mn (R), on considère 3) Conclure.
1 1 Ex 353: X 02
1) Montrer qu’il existe un polynôme Pn tel que
A= (1)
1 1
zn + n
= Pn (z + ).
1 1 z z
(matrice remplie de 1). A est-elle diagonalisable ? Que dire des valeurs propres de L’exprimer.
1 1
A? 2) Peut-on écrire z 2n + z 2n en fonction de z − z ?
21
On admet qu’il s’agit d’un endomorphisme. 1) Montrer que A est diagonalisable sur R et que ses valeurs propres, notées α, β
1) Montrer que si f est nilpotent alors T l’est aussi. et γ, sont distinctes.
2) Montrer qui si f est diagonalisable alors T est diagonalisable. 2) Montrer qu’il existe trois matrices U , V et W telles que
Indication : Utiliser ψ : g 7→ f ◦ g et φ : g 7→ g ◦ f .
3) Etudier les réciproques. ∀n ∈ Z An = αn U + β n V + γ n W.
Ex 355: X 02
3) Montrer que α, β et γ sont des irrationnels ainsi que leurs puissances entières.
Soient A1 , . . . , Ap , p éléments de MP n (Z) inversibles et tels que {A1 , . . . , Ap } soit
stable par multiplication. Soit A = i Ai . Montrer que tr A est un entier divisible Ex 366: ICNA 02
par p. Calculer Ak où A est la matrice
Ex 356: Centrale-Supélec 02
1 1 −1
2iπ
2
Soit (a, b, c) trois réels positifs avec a + b + c = 1, j = e 3 , λ = a + jb + j c et A = 0 1 1 .
0 0 1
a b c
A = c a b.
b c a Ex 367: Mines-Ponts 02
Diagonaliser A avec
1) Montrer que Sp(A) = {1, λ, λ}.
0 1 0
2) Montrer que |λ| < 1. . .
1 .. ..
n A=
3) Montrer que (A )n∈N converge et préciser sa limite L. . .
.. .. 1
Ex 357: Centrale-Supélec 02 0 1 0
Soit (α1 , . . . , αn ), (β1 , . . . , βn ) et (x1 , . . . , xn ) dans Rn . On suppose les xi distincts.
Montrer qu’il existe un unique polynôme P de R2n−1 [X] tel que pour tout i : Ex 368: Mines-Ponts 02
P (xi ) = αi et P 0 (xi ) = βi . Soit A la matrice dont tous les coefficients sont égaux à 1. Montrer qu’elle est
Ex 358: Centrale-Supélec 02 diagonalisable.
Soit Ex 369: TPE 02
a c b
M = c a + b c ∈ M3 (R). Soit f un endomorphisme d’un espace vectoriel de dimension n. Montrer que f est
b c a un projecteur si et seulement si
En déduire
Ex 361: Centrale-Supélec 02
exp(tA).
Déterminer les sous-espaces de R3 stables par l’endomorphisme dont la matrice
dans la base canonique est
Ex 372: C.C.P 03
6 −6 5 Condition sur α pour que la matrice
A = −4 −1 10 .
7 −6 4 α−3 α α
α α α
−2α −2α −2α + 2
Ex 362: Centrale-Supélec 02
Déterminer les matrices A de Mn (R) telles que pour toute matrice M de Mn (R) : soit diagonalisable.
det(A + M ) = det A + det M. Ex 373: T.P.E 03
Soit A une matrice de Mn (Z) inversible dans Mn (R). Montrer que son inverse est
Ex 363: Mines-Ponts 02 dans Mn (Z) si et seulement det A = ±1.
1) Montrer que Ex 374: T.P.E 03
−6 2 2 Soit G un sous-groupe fini de GLn (R). Démontrer que
A = −18 5 8
−1 1 −1 X X
tr M = 0 ⇒ M = 0.
est semblable à M ∈G M ∈G
0 0 0 P
B = 0 −1 1 . Indication : Calculer le carré de M ∈G M.
0 0 −1
Ex 375: Centrale-Supélec 03
2) Détailler les cas de similitude de deux matrices de M3 (R). 1) Que vaut le rang d’un projecteur.
2) Soient (p1 , . . . , pn ) des endomorphismes d’un espace de dimension finie tels que
Ex 364: CCP 02
Soit
4 27 −24 −18
p1 + · · · + pn = IdE .
−5 −28 24 18
A (note6 ) = . On considère les deux conditions
−3 −20 17 15
−1 −9 8 7 1. Pour i 6= j pi ◦ pj = 0.
1) Calculer les valeurs propres de A. A est-elle diagonalisable ? 2. Pour tout i pi est un projecteur.
2) Calculer (A2 − I)2 . Montrer que A2p s’exprime en fonction de A2 et I. 3) Montrer 1 ⇒ 2.
3) Exprimer Ak , pour k entier. 4) Montrer 2 ⇒ 1.
6 La matrice originale devait avoir de moins gros coefficients. J’en ai reconstruit une vérifiant 5) La conclusion reste-t-elle vraie si on suppose simplement que p1 + · · · + pn est
les propriétés de la matrice du candidat. un projecteur.
22 CHAPITRE 2. ALGÈBRE LINÉAIRE, POLYNÔMES
2) On pose Gb = {v ◦ b; v ∈ L(E)}. Donner une description de Gb similaire à celle M 2 − (tr M )M + (det M )In = 0
de Da .
3) On pose Ha,b = Da + Gb . Déterminer la dimension de Ha,b . dans Mn (C).
1) La résoudre pour n = 2.
4) Quel est le rang maximal d’un élément de Ha,b
2) La résoudre pour n = 3.
Ex 429: Magistère Maths-Info Rennes 04 3) La résoudre pour n ≥ 4.
On considère le polynôme Ex 439: Centrale-Supélec 04
Soit u dans Rn . Déterminer les fonctions linéaires f de L(Rn ) telles que pour tout
P (X) = X 3 + X 2 + mX + 6. x de Rn , (u, x, f (x)) soit liée.
Pour quelles valeurs de m P admet-il deux racines (complexes) a et b telles que Ex 440: Centrale-Supélec 04 √
ab = a + b. Résoudre alors P (z) = 0. 1) Développement limité de x 7→ 1 + x en 0 à l’ordre n.
2) Soit N ∈ Mn (R), nilpotente. Montrer que N n = 0.
Ex 430: Mines-Ponts 04 3) Trouver A ∈ Mn (R) tq.
1) Existe-t-il A ∈ Mn (R) symétrique telle que A2 = In + N
A3 + A − 2I = 0 ? 4) Soit α ∈ C∗.
Trouver B ∈ Mn (R) tq.
2) Si A ∈ Mn (C), est-elle diagonalisable ? B 2 = αIn + N
3) Calculer An . Indication : (donnée en cours de passage) : Pensez à utiliser les questions précédentes !
Ex 431: TPE-EIVP√04 √ Ex 441: Centrale-Supélec 04
1) Montrer que a = 2 + 3 est algébrique sur Q. Soit E un espace vectoriel de dimension finie. Soient p et q deux projecteurs de E
2) Déterminer son polynôme minimal πa . vérifiant :
3) Montrer que πa est scindé dans R[X] et ses racines sont a, −a, b, −b, avec Im p ⊂ Ker q
ab = 1.
Enfin soit r = p + q − p · q.
4) Donner la dimension du Q-espace vectoriel Q[a] et montrer que Q[a] est un
1) Montrer que p ∈ L(E).
corps.
2) Montrer que r est un projecteur.
5) Déterminer les automorphismes σ du corps Q[a] tels que
3) Im r ? Ker r ?
∀x ∈ Q, σ(x) = x. Ex 442: E.N.S. Cachan 04
Soit A une matrice inversible. On considère la suite (Mn )n∈N de matrices définie
par la donnée de M0 et la relation de récurrence
Ex 432: X 04
Soient a, b, c, h 6= 0. Résoudre : Mn+1 = 2Mn − Mn AMn .
ax + by + h bx + cy + h cx + ay + h Condition sur M0 pour que (Mn ) converge ?
= = .
c a b
Ex 443: E.N.S. Cachan 04
Démontrer que si N est nipotente, dans Mp (R) et de rang p − 1 alors elle est
Ex 433: Centrale-Supélec 04 semblable à T = (δi+1,j )1≤i,j≤p .
Soit A ∈ Mn (C) telle que tr A 6= 0. Soit f ∈ L(Mn (C))
Ex 444: E.N.S. Paris-Lyon-Cachan 04
f (X) = (tr A).X − (tr X).A Décrire Vect{A ∈ Mn (C); A diagonalisable }.
Ex 445: T.P.E. 04
1) Montrer que f est diagonalisable. Résoudre
2) Résoudre 1 1 2
f (X) = tA − A. M2 = A = 0 2 2.
0 0 3
Ex 434: Centrale-Supélec 04 Ex 446: T.P.E. 04
Soit α dans C∗ tel que pour tout p entier αp 6= 1. Soit A une matrice de Mn (C) Pn
Soit M = (mi,j ) dans Mn (R) telle que mi,j > 0 pour tout couple (i, j) et j=1 mi,j =
semblable à αA. 1 pour tout i. Montrer que 1 est valeur propre de M et que toutes les autres valeurs
1) Montrer que Sp(A) est conservé par l’homothétie de rapport α. propres de M sont de module strictement inférieur à 1.
2) En déduire que A est nilpotente.
Ex 447: Mines-Ponts 04
3) Si B ∈ M2 (C) est nilpotente, montrer que B est semblable à αB.
Soit A une matrice de Mn (R) annulée par X 3 − 3X + 4. Que dire du signe de det A ?
4) Si B ∈ Mn (C) est nilpotente et si B n−1 6= 0 alors B est semblable à αB.
5) Si B ∈ M3 (C) est nilpotente alors B est semblable à αB. 8 Question ajoutée par le dactylographe.
25
où R est le reste de la division de (X 4 − 1)P par X 4 − X. 4) On suppose qu’il existe C de rang r telle que AC = CB, montrer que :
1) Déterminer le noyau de φ. deg pgcd(χA , χB ) ≥ r.
2) Déterminer l’image de φ.
3) Déterminer les éléments propres de φ. 5) Etudier la réciproque.
26 CHAPITRE 2. ALGÈBRE LINÉAIRE, POLYNÔMES
Ex 511: Mines-Ponts 05 2B, [A, C] = −2C et [B, C] = A. Démontrer que A, B et C sont simultanément
Soit A une matrice de Mn (R) telle que A2 soit diagonalisable à valeurs propres semblables à I, J et K.
strictement positives. Montrer que A est diagonalisable. Indication : Démontrer que B et C sont nilpotentes (utiliser la trace) de rang 1, de
Ex 512: Mines-Ponts 05 noyaux disjoints.
Diagonaliser la matrice M = (mi,j ) de Mn (R) telle que mi,j = b si i + j = n + 1, Ex 526: Mines-Ponts 05
mi,j = a sinon. Soit A une matrice de Mn (R) telle que A4 = −3A2 . Que peut-on dire de sa trace ?
Ex 513: Centrale-Supélec 05 Ex 527: X 05
Soit E un espace vectoriel de dimension finie, u un élément de L(E) et Soit P un polynôme scindé donts les racines sont simples et notées (x1 , . . . , xn ).
1) Calculer :
φu : L(E) → L(E) X 1 1
1
v 7→ u ◦ v ◦ u 0
+ 0 .
P (xi ) P (xj ) (X − xi )(X − xj )
i,j;i6=j
1) Montrer que si u est diagonalisable φu est diagonalisable.
2) Etudier la réciproque dans le cas où le corps ets R. 2) Pour k dans [−1, n − 2] calculer
3) Etudier la réciproque dans le cas où le corps ets C. n
X (X − xi )2
Ex 514: INT 05 Qk = .
i=1
P 0 (xi )
Discuter la diagonalisabilité de la matrice A, en utilisant plusieurs méthode, où :
Ex 528: Centrale-Supélec 05
−In −In
A= . Soit A une matrice de Mn (R) tq ai,i = 0 et ai,j aj,i = 1 pour tout couple (i, j)
In In
d’indices distincts. On identifie Rn et Mn,1
P(R).
n
Ex 515: T.P.E. 05 1) Soit H l’hyperplan de Rn d’équation i=1 xi = 0. Determiner (ker A) ∩ H.
On note K = 7Z . n est un entier non nul. Déterminer toutes les matrices de Mn (K) 2) En déduire que rg A ≥ n − 1.
Z
telles que M 3 = In . 3) Pour quels n ≥ 2 a-t-on rg A = n − 1 pour toutes les matrices caractérisées
Indication : On montrera qu’elle sont diagonalisables et on les caractérisera par un comme ci-dessus.
représentant simple de leur classe de similitude. Ex 529: X 05
Ex 516: T.P.E. 05 Que dire d’un endomorphisme u de E (dim E = n) laissant satble tous les sous-
Soit E un espace vectoriel dont (en )n∈N est une base. Soit u l’endomorphisme de E espaces de dimension r, où 1 ≤ r ≤ n − 1 ?
tel que u(en ) = en+1 pour tout n. Soit Ex 530: E.N.S Paris-Lyon-Cachan 05
Φ : L(E) → L(E) Soit A une matrice de Mn (Z), montrer que pour tout entier p premier
v 7→ uv − vu tr Ap ≡ (tr A)p mod p.
On admet qu’elle est linéaire.
1) Montrer que Ker Φ = K[u] = {P (u); P ∈ K[X]}. Ex 531: Centrale-Supélec 05
2) Montrer que pour tout w dans L(E) il existe un unique v tel que Φ(v) = ww Soit E un espace vectoriel de dimension finie, u un endomorphisme de E. Soit p la
et v(e0 ) = 0. multiplicité de 0 comme valeur propre de u. Montrer :
3) Déterminer les vecteurs propres et les valeurs propres de Φ. dim Ker u = p ⇔ E = Im u ⊕ Ker u.
Ex 517: Mines-Ponts 05
Ex 532: Centrale-Supélec 05
A ∈ GLn (C) Soit E un espace de dimension finie, u dans L(E). Soit H un hyperplan affine
Exprimer χA−1 en fonction de χA . d’équation φ(x) = 1 où φ est une forme linéaire non nulle. On suppose que H est
stable par u. Montrer que 1 est valeur propre de u.
Ex 518: Mines-Ponts 05
Ex 533: Mines-Ponts 05
1 ··· 1 Soit E un espace vectoriel réel, de dimension finie. Déterminer les f ∈ L(E) telles
.. .. .. qu’il existe un vecteur u tel que
A= .
. .
1 ··· 1
∀x ∈ E (u, x, f (x)) est liée.
1−n ··· 1 − n
A est-elle diagonalisable ? Ex 534: C.C.P. 05
Soit
Ex 519: Centrale-Supélec 05
a b
Soit E un espace vectoriel de dimension finie, u dans L(E). On dit que u vérifie la E = {Ma,b = ; a ∈ R, b ∈ R}
−b a
propiété P si il existe v tel que u = uv − vu.
1) Soit u vérifiant P. Calculer uk v − vuk . En déduire que u est nilpotent. 1) Monter que E est un sous-espace vectoriel , puis sous-anneau de M2 (R). Quelle
2) Soit u nilpotent. On admet l’existence d’une base dans laquelle la matrice de est la dimension de E ?
u est de la forme A = (ai,j ) avec ai,j = 0 si 6= i + 1 et ai,i+1 ∈ {0, 1} pour tout i. 2) Soit Φ de C dans E :
Montrer que u vérifie P. φ : a + i b 7→ Ma,b
3) Démontrer la propriété admise à la questio précédente, lorsque dim E = 3. Est-ce un isomorphisme d’espaces vectoriels ? un isomorphisme d’anneaux ?
28 CHAPITRE 2. ALGÈBRE LINÉAIRE, POLYNÔMES
3) Montrer que si λ appartient au spectre de A−1 il existe θ tel que λ = 2 − 2 cos θ. 1. Montrer que toute valeur propre de A est de module inférieur à 1 (si vous êtes
4) Déterminer les valeurs propres et les sous-espaces propres de A−1 . forts, faites-le de deux manières différentes).
2. Montrer que 1 est valeur propre de A.
Ex 571: Centrale-Supélec 06
Soit A et B dans Mn (C), on suppose tout d’abord qu’il existe X0 non nulle dans 3. Soit X un vecteur propre de A de norme 1, pour ||Y ||∞ , = sup{ |yi |, i ∈
Mn (C) telle que AX0 = X0 B. [[1, n]]}, si les yi sont les coordonnées de Y .
Montrer que toute coordonnée de AX est égale à une coordonnée de X.
1) Montrer que pour tout polynôme de C[X] : P (A)X0 = X0 P (B).
2) Montrer que A et B ont une valeur propre commune. Ex 577: Mines-Ponts 06
On suppose maintenant que A et B ont une valeur propre commune. Que dire de la matrice J de Mn (R) dont tous les coefficients sont égaux à 1 ?
3) Montrer que si M et N sont deux matrices non nulles de Mn (C) il existe X Ex 578: X 06
telle que M XN soit non nulle. Soit A un matrice de Mn (C). Condition sur les valeurs propres de A pour qu’elle
4) En utilisant les polynômes minimaux de A et B montrer qu’il existe X non puisse s’écrire sous la forme A = B 2 avec B = −tB.
nulle telle que AX = XB. Ex 579: X 06
5) Conclure et discuter le cas réel. Soit u l’endomorphisme de Cn tel que u(ei ) = ei+1 pour 1 ≤ i ≤ n−1, et u(en ) = e1 .
6) (supplémentaire) Donner une matrice réelle de M4 (R) dont le polynôme minimal Déterminer les valeurs propres de u et étudier sa diagonalisabilité.
est (X 2 + 1)(X 2 + X + 1). Ex 580: Centrale-Supélec 06
E = R2n−1 [X], (ai )1≤i≤n est une famille de réels distincts et F ∗ = (u1 , . . . , un , v1 , . . . , vn
Ex 572: C.C.P. 06
une famille de formes linéaires définies par ui (P ) = P (ai ) et vi (P ) = P 0 (ai ).
On considère le système : 1) Montrer que F ∗ est une base du dual E ∗ de E.
Qn
u0 = 1 2) Déterminer la base préduale de F ∗ à l’aide du polynôme T = i=1 (X − ai ),
v0 = 1 des valeurs de T 0 et T 00 en les ai et des polynômes Ti = X−a T
i
.
w0 = 1
Ex 581: Centrale-Supélec 06
On considère l’application
un+1 = −2 un −2 vn + wn
∀ n ∈ N, vn+1 = 4 un + vn φ : Mn (R) → Mn (R)
wn+1 = −3 un −2 vn X 7→ AXA
Ex 584: ENS Lyon 06 1) Montrer que tout polynôme annulateur de f est un polynôme annulateur de
Existe-t-il dans GLn (C) une matrice A distincte de In et semblable à A2 . φ et réciproquement. En déduire que f est diagonalisable si et seulement si φ est
diagonalisable.
Ex 585: X 06 2) Montrer que toute valeur propre λ de f est valeur propre de φ. Déterminer
Soit Eλ (φ) à l’aide de Eλ (f ).
E = {m; ∃A ∈ Mn (Z) (Am = In ) ∧ (m = min{k; Ak = In })} 3) Avec les mêmes notations, quelle est la dimension de Eλ (φ) ?
Montrer que E est fini. Ex 598: Mines-Ponts 06
Indication : Que dire des valeurs propres de telles matrices A. En déduire que On note F(R, R) l’ensemble des fonctions de R vers R. Soit (f1 , . . . , fn ) une famille
l’ensemble des polynômes caractéristiques des A est fini. d’éléments de F(R, R). Montrer que cette famille est libre si et seulement si il existe
Ex 586: X 06 une famille (x1 , . . . , xn ) de réels telle que det[(fi (xj ))1≤i,j≤n ] 6= 0.
Ex 599:
Soit V un espace vectoriel de dimension n et (S1 , . . . , Sk ) une famille de sous-espaces Mines-Ponts 06
Pk Tk
tels que j=1 Sj > n(k − 1). Montrer que j=1 Sj 6= {0}. 0 1 0 0 0
0 0 1 0 0
Ex 587: Mines-Ponts 06 Soit A = 0 0 0 1 0
A
et B sont
deux matrice de Mn (C). Condition nécessaire et suffisante pour que
0 0 0 0 1
A B 1 0 0 0 0
soit diagonalisable.
0 A 1) A est-elle diagonalisable ?
Ex 588: T.P.E. 06 2) Calculer An .
Déterminer l’ensemble des formes linéaires φ sur Rn telles que φ(xy) = φ(x)φ(y) 3) Calculer exp A.
(xy désigne le vecteur dont les coordonnées sont les produits des coordonnées de x Ex 600: X 06
et y). 0 2A
1) Soit A dans M2 (R) diagonalisable, M = . M est-elle diagonali-
−A 3A
Ex 589: T.P.E. 06
sable ?
Déterminer les éléments propres de l’endomorphisme
2) Réciproquement, si M est diagonalisable A est-elle diagonalisable ?
f : R[X] → R[X] Ex 601: X 06
P 7→ (X 3 + X)P 0 − (3X 2 − 1)P Soit k un corps , E et F deux parties finies de k et f : E × F → k. Trouver P de
degré minimal qui coı̈ncide avec f sur E × F .
Ex 590: Centrale-Supélec 06 Ex 602: E.N.S. Paris 06 2iπ
Soit E = Mn (R) Soit q dans N∗ et ω = e q . Soit (A, B) dans Mq (C) : A = (δi+1,j )1≤i,j≤n et
1) Si n = 2, montrer que deux matrices sont semblables si et seulement si elles ont B = diag(1, ω, ω 2 , . . . , ω q−1 ).
même polynôme minimal et même polynôme caractéristique. 1) Calculer (A + B)q .
2) Montrer que le résultat précédent est faux si n = 4. 2) Soient M et N deux matrices de Mq (C) telles que M N = ωN M . A quoi, à
3) Etudier le cas n = 3. votre avis, sera égal (M + N )q ? Prouvez-le !
Ex 591: Centrale-Supélec 06 Ex 603: C.C.P. 06
Existe-t-il une base de Mn (R) formée de matrices diagonalisables ? On considère A = (ai,j ) ∈ M2 (R) et B = (bi,j ) ∈ M2 (R).
Ex 592: Mines-Ponts 06 Soient les matrices définies par blocs :
1) Soit P ∈ R[X], montrer que P est scindé si et seulement si :
a1,1 I2 a1,2 I2 B 0
à = et B̃ =
∀z ∈ C, |P (z)| ≥ | Im (z)|deg(P ) . a2,1 I2 a2,2 I2 0 B
0
2) Soit E un R-espace vectoriel de dimension finie. Soit (um ) une suite d’endomor- x1 x1
On prendra et deux vecteurs propres de A et B respectivement.
phismes diagonalisables de L(E) convergeant vers u ∈ L(E). u est-il diagonalisable ? x2 x02
0
x1 0 x1 0
Trigonalisable ?
3) Quelle est l’adhérence de Dn (R) dans Mn (R) et de Dn (C) dans Mn (C) ? On 0 x1 x02 0
On pose alors U1 = , U2 = , V1 = et V2 = 0 .
note Dn (K) = {M ∈ Mn (K)|M diagonalisable}. x2 0 0 x1
0 x2 0 x02
Ex 593: X 06 1) Montrer que U1 et U2 sont vecteurs propres de à et que V1 et V2 sont vecteurs
1) Soit F une élément de C[X] de degré n d un entier strictement supérieur à n. On propres de B̃.
note {z0 , . . . , zd } l’ensemble des racines (d + 1)-ièmes de l’unité. On en considère un 2) Montrer que W1 = x1 V1 + x2 V2 est vecteur propre de à et B̃. Construire une
sous-ensemble α0 , . . . , αn de cardinal n+1. On suppose que pour tout i |F (zi )| ≤ 21d . base de R4
constituée de vecteurs propres de à et B̃ simultanément.
Montrer que a1,1 B a1,2 B
kF k = sup |F (z)| < 1. 3) M = est-elle diagonalisable ?
a2,1 B a2,2 B
|z|=1
Ex 604: Centrale-Supélec 06
2) Soit (F, G) dans C[X]2 , avec deg F = n, deg G = m, n + m = d. Montrer que Soient (A, B, C, D) ∈ Mn (C)4 telles que C tD = D tC
kF k.kGk < 22d kF Gk.
Ex 594: Centrale-Supélec 06 1) En calculant le déterminant de la matrice définie par le produit par blocs
Quels sont les sous-espaces de R3 stables par t
A B D 0
×
C D −tC D−1
2 2 1
A = 1 3 1
A B
1 2 2 montrer que
= det(A tD − B tC)
C D
Ex 595: Mines-Ponts 06 2) Etendre au cas D non inversible.
On considère la matrice Ex 605: Centrale-Supélec 06
· · · an−1
1 a
Soit
.. .. f : Mn (R) → Mn (R)
0 1
. . X 7→ t
X
M =. .
.. .. ...
a Calculer det f .
0 ··· 0 1
Ex 606: Centrale-Supélec 06
Déterminer son inverse en vous servant de la matrice 1) Soit A une matrice de Mn (Z) dont les coefficients diagonaux sont impairs et les
autres pairs. Montrer que det A 6= 0.
1 ··· 0
0 2) On suppose maintenant les coefficients diagonaux de A pairs et les autres im-
.. .
0
0 . .. pairs. Montrer que si n est pair alors det A 6= 0. Le résultat reste-t-il vrai si n est
N =.
.. .. .. impair ?
. . 1
0 ··· 0 0 Ex 607: Centrale-Supélec 06
Si E est de dimension n non nulle, si f est un endomorphisme de E, si B =
Ex 596: Mines-Ponts 06 (e1 , . . . , en ) est une base de E simplifier :
E est un espace vectoriel sur K. Soit P dans K[X] tel que P (0) = 0 et P 0 (0) 6= 0. n
X
Soit f dans L(E) tel que P (f ) = 0. detB (V1 , . . . , Vi−1 , f (Vi ), Vi+1 , . . . , Vn ).
1) Que dire de Ker f et Im f ? i=1
2) Quand f est-il un projecteur ?
31
Ex 608: Magistère 06
Montrer que X(X + a)(X + 2a)(X + 3a) + a4 est un carré de R[X]. En déduire la
factorisation de X(X + 1)(X + 2)(X + 3) + 8.
Ex 609: Magistère 06
Soit
13 −5 −2
M = −2 7 −8
−5 4 7
1) Calculer le déterminant de M .
2) Calculer les cofacteurs des éléments diagonaux.
3) Vérifier que 9 est valeur propre de M et déterminer le sous-espace propre associé.
Ex 610: T.P.E 06
Soit A dans Mn (R). Résoudre X + tX = tr (X)A.
Ex 611: Centrale-Supélec 06
1) Soit A une matrice de M3 (R), non nulle et nilpotente.
Montrer que A est sem-
0 1 0 0 1 0
blable à une et une seule des matrices 0 0 1 et 0 0 0 .
0 0 0 0 0 0
2) Enoncé et démontrer un résultat similaire dans M4 (R).
3) Que peut-on dire dans Mn (R) ?
4) Montrer que si A est nilpotente et dans Mn (R) alors An = 0.
5) En déduire une démonstration des affirmations faites à la question 3.
Ex 612: T.P.E. 06
Soit n un entier au moins égal à 2, a et b deux nombres complexes tels que a 6= b.
1) Montrer que :
λ1 a · · · a
.. . n n
!
b λ2
. .. 1 Y Y
. . = b (λk − a) − a (λk − b) .
.
. . . . . . a b − a k=1 k=1
b · · · b λn
Ex 618: Centrale-Supélec 06
Soit E un C-espace vectoriel de dimension finie, u et v deux endomorphismes de E
tels qu’il existe un complexe non nul k avec uv − vu = kv.
1) Montrer que pour tout n entier
uv n − v n u = nv n
2) Montrer que det v = 0.
3) Montrer que v est nilpotent.
Ex 619: Centrale-Supélec 06
Montrer que tout vecteur propre de A est aussi vecteur propre de t(Com(A)).
Ex 620: C.C.P. 06
On considère l’endomorphisme f de R3 dont la matrice dans la base canonique est
2 1 1
A = 1 0 3
1 1 −2
k=1
V →
7 I n − 2 tVV VV
1) Montrer que H(V ) estPnorthogonale.
Ex 624: ENSAE 97 2) Soit a ∈ Rn tel que i=2 |ai | > 0, = ±1. Montrer que
Soit E un espace hermitien, u un endomorphisme de E, u∗ son adjoint. Montrer
que u et u∗ commutent si et seulement si u est diagonalisable dans une base ortho- H(a + kak2 e1 )(a) = −kak2 e1 .
normale.
3) Soit A une matrice de Mn (R). Etudier l’existence d’une matrice H1 orthogonale
Ex 625: CENTRALE 97
n telle que H1 A = A2 , A2 est de la forme :
Soit B une matrice symétrique définie positive d’ordre n et C un élément de R .
Soit
x
t
1 −C 0
A= ,
C B A2 = ... X.
montrer que S = tAA est symétrique définie positive. 0
Ex 626: CENTRALE 97 4) En déduire que toute matrice A de Mn (R) peut s’écrire A = QR où Q est
Dans R3 espace vectoriel euclidien orienté, soient u, v, w, s quatre vecteurs. Montrer orthogonale et R triangulaire supérieure.
que
(u ∧ v|w ∧ s) = (u|w)(v|s) − (u|s)(v|w). Ex 633: Centrale 97
Soit E l’espace vectoriel des matrices symétriques réelles de taille n.
Ex 627: MINES 97 1)
Pn Soit2 A une matrice symétrique réelle, (λ1 , . . . , λn ) ses valeurs propres. Exprimer
i=1 λi à l’aide des coefficients de A.
n
Soient q1 et q2 deux formes quadratiques définies positives sur R , soient M1 et M2
leurs matrices dans la base canonique. On suppose 2) Soit
Φ : E → PR
n
∀x ∈ Rn q1 (x) ≤ q2 (x). M 7→ i=1 λi
2
où les λi sont les valeurs propres de M . Montrer que Φ est une forme quadra-
Montrer que
tique définie positive sur E. Soit φ sa forme polaire. Exprimer φ(A, B) à l’aide des
det M1 ≤ det M2 .
coefficients de A et B.
Ex 628: ENS LYON 97 3) Etendre la forme bilinéaire φ en un produit scalaire φ1 sur Mn (R). Soit F
On identifie R2n et Cn . On pose l’ensemble des matrices C de la forme
n
a
1,1 1 ··· 1
0 a2,2 · · · a2,n
X
ω(ξ, η) = Im ( ξk ηk ).
C=
.. .. .. ..
k=1 . . . .
1) Montrer que ω est R-bilinéaire, antisymétrique et non dégénérée. Qu’est-ce que 0 an,2 · · · an,n
Pn
n
X telles que i=1 ai,i = 1. Trouver dans l’ensemble F la matrice dont la norme est
<< ξ, η >>= ξk ηk ? minimale.
k=1
Ex 634: Mines 97
Qu’est-ce que sa partie réelle ? Trouver les M de Mn (R) telles que
2) Soit F un sous-espace. Montrer que la restriction de ω à F est non dégénérée t
si et seulement si sa restriction à l’orthogonal de F est non dégénérée. M M = M tM
3) Soit A une application R-linéaire de R2n vers R2 . Montrer qu’elle se décompose M 2 + 4I = 0
de manière unique sous la forme A = A0 + A00 où A0 est C-linéaire et A00 est C-
antilinéaire (semilinéaire). Ex 635: Mines 97
3
4) On suppose |||A00 ||| < |||A0 |||, prouver que la restriction de ω à Ker A est non Trouver tous les endomorphismes de R qui sont des morphismes pour le produit
dégénérée. vectoriel (u(x ∧ y) = u(x) ∧ u(y)).
Ex 629: X 97 Ex 636: CENTRALE 98
Soient A et B deux matrices symétriques positives. Montrer que : Soit S une matrice symétrique réelle, λ sa plus petite valeur propre et µ sa plus
grande valeur propre.
det(A + B) ≥ det(A) + det(B). 1) Montrer que si si,i = µ alors pour tout j 6= i si,j = 0.
2) Montrer que si sj,j = λ alors pour tout i 6= j si,j = 0.
34 CHAPITRE 3. ALGÈBRE BILINÉAIRE, ESPACES EUCLIDIENS
Ex 649: CENTRALE 98
Rang et signature de la forme quadratique Ex 657: Lyon 99
n
X X Soit A, B ∈ S2n (R) et M = AB. Montrer que les sous-espaces propres de M sont
x2i + xi xj . de dimension supérieure ou égale à 2. (C’est faux ! l’énoncé a été mal retranscrit, je
i=1 1≤i<j≤n ne sais pas quel est le bon énoncé. Peut-être que S2n ne désigne pas l’ensemble des
matrices symétriques, mais le groupe symplectique)
35
Ex 680: Centrale 00 4) Montrer que Q possède quatre racines positives deux à deux distinctes.
Remarque : le candidat pouvait utiliser l’aide de Maple, Mathematica ou de sa
calculatrice. Ex 690: CCP 01
Soit E un espace vectoriel. Soient a et b deux vecteurs de E non colinéaires. Les matrices considérées sont réelles.
1) Soient p et q deux projecteurs quelconques. Donner une condition nécessaire et 1) Montrer que les coefficients diagonaux d’une matrice symétrique positive sont
suffisante pour que p + q soit un projecteur. positifs.
2) Soit φ un produit scalaire sur E. Exprimer la projection d’un vecteur x quel- 2) Si A et B sont symétriques positives, montrer que
conque sur Vect(a, b) en fonction de φ.
3) Calculer tr (AB) ≥ 0.
Z 1
2
m min 2 sin (πt) − ct2 − d dt. Indication : On pourra commencer par le cas où A est symétrique définie positive.
(c,d)∈R 0
Ex 691: Mines-Ponts 01
Ex 681: Centrale-Supelec 00 Soient A et B deux matrices réelles symétriques et positives. Montrer
Soit E un espace euclidien et (e1 , . . . , en ) une base orthonormale de E. On note fσ
l’endomorphisme de E tel que fσ (ei ) = eσ(i) si σ est une permutation de {1, · · · , n}. p A+B
det(A) det(B) ≤ det .
1) Montrer que σ 7→ fσ est un morphisme injectif de Sn dans GL(E). 2
2) A quelle condition sur σ fσ est-il diagonalisable ?
Soit Indication : Commencer par le cas A = In puis A inversible. Finir par le cas général.
1 X
p= fσ . Ex 692: TPE 01
n!
σ∈Sn Déterminer géométriquement l’application f dont la matrice dans une base ortho-
3) Montrer que p est un projecteur. normale directe est
4) Déterminer l’image de p. 7 −4 4
1
5) Soit x non nul dans Ker p. Montrer que (fσ (x))σ∈Sn est une famille génératrice A= −4 1 8 .
9
de Ker p. 4 8 1
Ex 682: Centrale-Supélec 00
1) Condition nécessaire et suffisante pour que la somme de deux projecteurs p et Ex 693: TPE 01
q soit un projecteur ? Dans un espace euclidien orienté de dimension 3 rechercher →
−
x tel que
2) Dans un espace préhibertien réel, si a et b sont deux vecteurs linéairement −
→ →
−
indépendants, exprimer le projecteur orthogonal sur le sous-espace engendré par x +−
→
a ∧−
→
x = b.
ces deux vecteurs.
3) Déterminer le minimum lorsque c et d décrivent R de Ex 694: Mines-Ponts 01
Z 1 Dans un espace euclidien de dimension 3, étudier la diagonalisation de
(sin(πt) − ct2 − d)2 dt.
0 f : x 7→ a ∧ (a ∧ x).
Ex 683: TPE 00
Soit E et F des espaces préhilbertiens réels, f une application de E vers F telle Ex 695: IIE 01
que f (0) = 0 et kf (x) − f (y)k = kx − yk. Montrer que f est linéaire. On se place dans le plan euclidien E.
Ex 684: Mines-Ponts 00 1) Une symétrie orthogonale s1 étant donnée, combien y a-t-il de symétries ortho-
Soit A = (ai,j ) une matrice de O(n). Montrer gonales s2 telles que s1 ◦ s2 = −s2 ◦ s1 ?
2) Décrire alors le groupe engendré par {s1 , s2 } : nombre d’éléments, caractérisation
géométrique de chaque élément.
X
| ai,j | ≤ n.
i,j Ex 696: TPE 01
Montrer sans calcul que det(A) 6= 0 où
Ex 685: Centrale-Supélec 00
1)
Dans
R3 euclidien, déterminer la matrice de la rotation d’angle π2 et d’axe
1−i 4 2 1
a 4 1−i 3 5
b . A= .
2 3 1 − i −1
c 1 5 −1 1 − i
a b
2) A quelle condition la matrice est-elle définie positive ? Pour quel pro-
b c Ex 697: CCP 01
3 −1
duit scalaire la matrice est-elle la matrice d’une rotation ? Déterminer Soit E un espace euclidien, et φ une forme bilinéaire symétrique sur E telle que
7 −2 pour tout endomorphisme orthogonal f on ait
alors l’angle de cette rotation.
Ex 686: C.C.P 00 ∀(x, y) ∈ E 2 φ(f (x), f (y)) = φ(x, y).
On se place dans R3 euclidien. A et B sont deux vecteurs de R3 , non nuls. L’appli-
cation Montrer que φ est proportionnelle au produit scalaire.
f : X 7→ A ∧ (B ∧ X) 2 Il est néanmoins à remarquer que l’énoncé impose un ordre aux questions. Il faut interpréter
est-elle diagonalisable ? en “ le candidat peut admettre le résultat d’une question pour continuer”.
37
M = AtB + B tA. 0 0 0 0 1
1 0 0 0 0
Déterminer les éléments propres de M .
3) Calculer u5 . En déduire les valeurs propres de u.
Ex 723: ENSAI 02 4) Montrer que f ∗ ◦ f est un polynôme en u si f = IdE − u.
Soit A une matrice symétrique positive de Mn (R). 5) Calculer |||f |||.
1) Montrer qu’il existe une unique matrice symétrique positive telle que A = B 2 .
Ex 733: Mines-Ponts 02
2) Montrer qu’il existe un polynôme P tel que B = P (A).
On pose
Ex 724: Centrale-Supelec 02
Z 1
Pp
Déterminer (S1 , . . . , Sp ) p matrices de Sn+ (R), sachant que i=1 Si = 0. Ia,b = (t ln t − at − b)2 dt.
0
Ex 725: Centrale-Supelec 02 Déterminer le minimum de Ia,b .
1) Soient A, B et C trois matrices symétriques positives. Montrer que Ex 734: Mines-Ponts 02
Dans Mn (R) on pose
(A + B + C)2 ≤ 3(A2 + B 2 + C 2 )
φ(A, B) = tr (tAB).
(on définira une relation d’ordre sur Sn (R), cet ordre est-il total ?) 1) Déterminer la signature de φ.
2) Plein de questions sur Sn+ (R) : 2) Soit fA de Mn (R) vers Mn (R) qui à M associe AM . CNS sur A pour que fA
– Si M ∈ Sn+ (R) et −M ∈ Sn+ (R) alors M = 0. soit orthogonal pour φ.
– Si M ∈ Sn+ (R) et M 2 = 0 alors M = 0. Ex 735: TPE 02
– Si A ∈ Sn+ (R) et B ∈ Sn+ (R) alors det(A + B) ≥ det A + det B et A + B ∈ Sn+ (R). Soit q : M2 (R) → R telle que q(A) = det A.
– Si A ∈ Sn+ (R) alors det(A) ≥ 0. Etudier la réciproque. 1) Montrer que q est une forme quadratique.
Ex 726: T.P.E 02 2) Rang et signature de q ?
E est espace vectoriel sur R , q une forme quadratique sur E. Soit O(q) l’ensemble 3) Soit H = {A ∈ M2 (R)| tr A = 0}. Déterminer l’orthogonal de H pour q.
des automorphismes u de E tel que Ex 736: Mines-Ponts 02
Soient A et B deux matrices réelles symétriques telles que A5 = B 5 . Que peut-on
∀x ∈ E q(u(x)) = q(x).
dire de A et B ?
Indication : ( après quelques minutes ) : Intéressez-vous aux espaces propres.
1) Démontrer que O(q) est un sous-groupe de GL(E).
2) Montrer que si E est de dimension finie, et q non dégénérée alors | det u| = 1 Ex 737: Centrale-Supelec 02 Pn Pn
k k
pour u dans O(q). On note E l’espace Rn [X]. Si P Pn= k=0 ak X et Q = k=0 bk X sont deux
3) E = R2 et q(x, y) = 2xy, déterminer O(q). éléments de E on note (P |Q) = k=0 ak bk .
1) Montrer que l’on définit ainsi un produit scalaire sur E.
Ex 727: T.P.E 02
2) Que dire de la base (1, X, . . . , X n ) pour ce produit scalaire.
Soit A une matrice nilpotente réelle telle que
3) Soit H = {P ∈ E; P (1) = 0}. Montrer que H est un sous-espace de E. En
t
AA = AtA. donner la dimension et une base.
4) Déterminer la projection orthogonale de 1 sur H et la distance de 1 à H.
Montrer que AtA = 0. Ex 738: Centrale-Supelec 02
Ex 728: C.C.P 02 Soit E un espace vectoriel euclidien. Soit D une droite vectorielle de E, engendrée
Trouver D diagonale et P telles que D = P M tP = P M P −1 où par u, et p la projection orthogonale de E sur D. Notons f = IdE − kp.
1) Exprimer p(x) si x appartient à E.
1 0
0 0
2) Déterminer les valeurs de k pour lesquelles f est inversible.
0 5 4 −2 3) Déterminer les valeurs de k pour lesquelles f est orthogonal.
M =
0 4 5 2
Ex 739: Mines-Ponts 02
0 −2 2 8 Soit E un K-espace vectoriel (K = R ou K = C). Soit q une forme quadratique non
dégénérée. On suppose qu’il existe x non nul tel que q(x) = 0. Montrer qu’il existe
Ex 729: Centrale-Supélec 02 une base de (e1 , . . . , en ) de E telle que q(ei ) = 0 pour tout i.
Soit n ∈ N∗ . Ex 740: TPE 02
1) Montrer que (A, B) 7→ tr (AtB) est un produit scalaire sur Mn (R). Soit a un vecteur non nul d’un espace euclidien de dimension 3. Réduire l’endomor-
2) Soient A et B dans Sn+ (R). Montrer : tr (AB) ≤ tr (A). tr (B) phisme
3) Montrer : (tr ((AB + BA)2 ≤ 4 × tr (A2 ). tr (B 2 ) f : x 7→ a ∧ (a ∧ x).
4) Montrer que tout hyperplan de Mn (R) contient une matrice de GLn (R).
39
où les ai sont des réels trictement positifs distincts. (La méthode était imposée, il montrer que la suite (ak )k∈N converge.
fallait faire une récurrence sur n.
Ex 778: Centrale-Supélec 04
Ex 766: C.C.P. 04 Soit −
→
u et −→v deux vecteurs indépendants de R2 et G = Z− →
u + Z−→
v . Soit r la rotation
Soit v = xe1 + ye2 + ze3 un vecteur quelconque d’un R-espace vectoriel dont une vectorielle d’angle θ.
base est (e1 , e2 , e3 ) et q définie par q(v) = 3x2 + y 2 + z 2 + 6xy + 2xz + 6yz. 1) On suppose r(G) ⊂ G. Montrer que 2 cos θ ∈ Z.
1) Effectuer une réduction de Gauss de q. 2) On suppose 2 cos θ ∈ Z. Montrer qu’il existe − →u et −
→
v deux vecteurs indépendants
2) En déduire l’existence d’une base (e01 , e02 , e03 ) et de réels A, B et C tels que, si de R2 tels que r(G) ⊂ G.
v = Xe01 + Y e02 + Ze03 , on ait q(v) = AX 2 + BY 2 + CZ 2 .
Ex 779: C.C.P. 04
Ex 767: Mines-Ponts 04 1) Soit E un espace euclidien et u un endomorphisme de E tel que
Soit H l’ensemble des matrices complexes carrées d’ordre 2,hermitiennes et de trace
nulle. ∀(x, y) ∈ E 2 < u(x), u(y) >=< x, y > .
1) H est-il un R espace vectoriel, un C-espace vectoriel ?
Soit Φ l’application qui à un élément (x, y, z) de R3 fait correspondre Montrer que u est bijectif.
2) Montrer que (O(E), ◦) est un groupe.
z x − iy
Φ(x, y, z) = . Ex 780: E.N.S. Cachan 04
x + iy −z
Soit E un espace euclidien, u dans L(E) avec kuk ≤ 1. Soit v la projection ortho-
2) Montrer que φ est un isomorphisme de R3 sur H. gonale sur Ker (u − IdE ). Déterminer Ker v.
3) Lien entre la norme euclidienne de v et det(Φ(v)) ?
Ex 781: E.N.S.-Paris 04
Soit G l’ensemble des matrices U , complexes carrées d’ordre 2, telles que U ∗ U = I2 .
Soit A, B symétriques positives, diagonalisabilité de AB ?
Soit Ψ(U ) l’application qui à une matrice A de H associe la matrice U −1 AU , U
étant élément de G. Ex 782: Mines-Ponts 04
4) Montrer que Ψ(U ) est un automorphisme de H. Montrer que Vect{On (R)} = Mn (R).
−ia
0 −e
5) Nature de f (U ) = Φ−1 ◦ Ψ(U ) ◦ Φ ? Traiter l’exemple de U = . Ex 783: Mines-Ponts 04
eia 0
Faire une étude succinte de l’endomorphisme de l’espace euclidien R3 dont la matrice
Ex 768: Centrale-Supélec 04 dans la base canonique est
Soit A dans Sn+ (R). Montrer qu’il existe P dans R[X] tel que B 2 = A et B appartient
−8 4 1
+
à Sn (R) si et seulement si B = P (A). 1 1 4 −8 .
9
Ex 769: Centrale-Supélec 04 4 7 4
n
P
On considère sur R les trois formes quadratiques : φ(x) = a x x
i,j i,j i j , ψ(x) =
Ex 784: Centrale-Supélec 04
P P
i,j bi,j xi xj et χ(x) = i,j ai,j bi,j xi xj . Montrer que si φ et ψ sont positives il en
est de même de χ. Trouver le plus petit réel λ tel que pour tout polynôme de R2 [X] :
Indication : Commencer par le cas où φ est de rang 1. Z 1 Z 1
Ex 770: T.P.E. 04 P [P 0 (t)]2 dt ≤ λ [P (t)]2 dt.
−1 −1
Soit M une matrice de O(n). Montrer i,j mi,j ≤ n.
Ex 771: Mines-Ponts 04
Ex 785: X 05
Soit E un espace préhilbertien réel. soit (e1 , . . . , ep ) une famille libre d’éléments de
Soit E un espace vectoriel réel φ une forme bilinéaire symétrique positive sur E.
E. On suppose qu’il existe (α, β) dans (R∗+ )2 tel que
Si (x1 , . . . , xn ) appartient à E n on note G(x1 , . . . , xn ) = det(φ(xi , xj ))1≤i,j≤n . On
p
X veut montrer que pour (x1 , . . . , xn ) et (y1 , . . . , yn ) dans E n
(H) ∀x ∈ E, αkxk2 ≤ < ei , x >2 ≤ βkxk2
2
i=1 (det(φ(xi , yj ))1≤i,j≤n ) ≤ G(x1 , . . . , xn ) G(y1 , . . . , yn ).
1) Montrer que (e1 , . . . , ep ) est génératrice de E. Indication : On pourra s’intéresser à la liberté de la famille (x1 , . . . , xn ) et le cas
2) Réciproquement si (e1 , . . . , ep ) est une base de E existe-t-il (α, β) dans (R∗+ )2 échéant introduire la base obtenue par orthonormalisation.
tel que (H) soit vérifiée ?
3) Que dire si α = β ? Ex 786: X 05
Soit E un espace vectoriel euclidien de dimension n < +∞, (u0 , . . . , un ) des éléments
Ex 772: Centrale-Supélec 04
de E tels que (ui |uj ) < 0 si i 6= j et il existe (λ0 , . . . , λn ) 6= (0, . . . , 0) tel que
Montrer que les trois propositions suivantes concernant la matrice A de Sn (R) sont P
λi ui = 0.
équivalentes : 1) Montrer que tous les λi sont de même signe et non nuls.
A B
– il existe p dans N∗ , il existe B dans Mn,p (R) et C dans Sp (R) tels que t 2) Montrer que (u0 , . . . , un ) engendre E.
B C
soit la matrice d’un projecteur orthogonal ; 3) Si on suppose de plus que tous les ui sont de norme 1 et qu’il existe c > 0 tel
– les valeurs propres de A appartiennent à [0, 1] ; que (ui |uj ) = −c si i 6= j, quelles peuvent être les valeurs de c ?
A B
– il existe B dans Sn (R) telle que t soit la matrice d’un projecteur Ex 787: Centrale-Supélec 05
B In − A Soient q1 et q2 deux formes quadratiques sur Rn , q2 définie positive. Prouver que
orthogonal. q1 n
q2 est bornée sur R − {0}.
41
φ : R2n [X] → R2n [X] 2) Montrer que cette relation est une relation d’ordre.
2n 3) Montrer que la fonction rg est croissante pour cette relation.
X ak (k)
P 7→ Q = P (X) Ex 804: T.P.E 05
k!
k=0
1) Déterminer tous les X de Mn (R) telles que X tXX = In .
Montrer que q est positive si et seulement si φ(R+ + 2) Déterminer le cardinal de Mn (Z) ∩ O(n).
2n [X]) ⊂ R2n [X].
3) Soit G un sous-groupe fini de GLn (R) tel que pour tout g de G on ait g 2 = In .
Ex 795: T.P.E. 05 Que peut-on dire du cardinal de G en utilisant la théorie des groupes, en utilisant
On munit Mn (R) du produi scalaire (A|B) = tr (tAB). déterminer l’orthogonal de la réduction matricielle ?
l’ensemble des matrices symétriques.
Ex 805: Centrale-Supélec 05
Ex 796: X 05 O est dans SO(n), S est dans Sn+ (R).
Soit E un espace euclidien et C un convexe fermé non vide de E. 1) Montrer que tr (OS) ≤ tr (S).
1) Montrer que pour tout x de E il existe un unique x dans C tel que d(x, C) = 2) Montrer qu’il y a égalité si et seulement si OS = S.
kx − xk.
p
3) On pose kAk = tr (tAA). Déterminer la distance de S à O(n).
2) Montrer
Ex 806: T.P.E 05
y = x ⇔ ∀c ∈ C (y − x|y − c) ≤ 0
E est un espace vectoriel euclidien.
3) Montrer 1) Soit f un endomorphisme de E tel que f ◦ f ∗ ◦ f = f . Montrer que f ◦ f ∗ est
∀(x1 , x2 ) ∈ E 2 kx1 − x2 k2 ≤ (x1 − x2 |x1 − x2 ) un projecteur orthogonal et donner Im (f ◦ f ∗ ).
2) Soit x dans (ker f )⊥ Montrer que kf (x)k = kxk.
42 CHAPITRE 3. ALGÈBRE BILINÉAIRE, ESPACES EUCLIDIENS
Ex 807: X 05 Ex 821: X 06
Soient A et B dans Mn (C) telles que Soit (λ1 , . . . , λn ) dans Rn et (λ01 , . . . , λ0n+1 ) dans Rn+1 telles que
Montrer qu’il existe P dans GLn (C) telle que P ∗ AP et P ∗ BP soient triangulaires Ex 823: T.P.E. 06
supérieures. E est un espace euclidien de dimension n, et f ∈ L(E).
Ex 810: E.N.S. Paris-Lyon-Cachan 05 Montrer l’existence d’une base (e1 , e2 , ..., en ) de E, orthonormale, telle que (f (e1 ), f (e2 ), ..., f (e
Soit E un espace euclidien, déterminer les applications u de E vers E telles que : soit une famille orthogonale.
Ex 838: Mines-Ponts
06
p q r
On prend M = r p q .
q r p
Montrer que
Topologie
linéaire continue sur l2 est de la forme 3) Montrer qu’il existe f dans C(R) telle que φ(f ) = g et kf k = kgk. Indication :
+∞
X On remarque que le résultat de 1) reste vrai si f est seulement continue.
φa : u 7→ a n un . 4) Sans rapport avec ce qui précède. Montrer que C(R) est un espace complet.
n=0
L’étudiant a quand même intégré l’X. 3 S’adapte sans difficulté au cas d’un espace vectoriel normé.
46 CHAPITRE 4. TOPOLOGIE
Ex 858: X 97 Ex 863: X 98
On se donne un espace de Hilbert H et un sous-espace dense F . On note J l’injection Soit E un espace de Hilbert. Soit A une partie de E telle que
canonique de F dans H. Soit u une application linéaire continue de F vers H telle
que ku − Jk < 1. ∀x ∈ E ∃Cx ∀a ∈ A |(a|x)| ≤ Cx .
1) Montrer que l’on peut prolonger u en une application linéaire continue inversible
de H vers H. 1) Trouver des parties A qui conviennent.
, e2 , . . .) et (f1 , f2 , . . .) deux familles orthonormales denses4 dans H, et
Soient (e1 P 2) Montrer que ce sont les seules en dimension finie.
telles que n≥1 ken − fn k2 converge. 3) Etablir que ce sont les seules dans le cas général. On raisonnera par l’absurde
2) MontrerPqu’on peut construire u, endomorphisme continu de H telle que si k en construisant une suite (xn ) d’élément de E et une suite (an ) d’éléments de A
+∞
est tel que n=k+1 ken − fn k2 < 1, on ait u(ei ) = (ei ) si i ≤ k et u(ei ) = fi si telles que, pour tout entier k :
i > k.
kxk k = 1
xk ∈ {x1 , . . . , xk−1 , a1 , . . . , ak−1 }⊥
Ex 859: ENS LYON 97 k−1
!
X1
Soit f : R → R continue, bornée, positive. On pose |(xk |ak )| ≥ Mk = k
Cx + k
i=1
i i
Z x+t
1
m(x, t) = f (s) ds, Mf (x) = sup m(x, t). +∞
2t x−t t>0 X 1
Etablir alors une contradiction avec x = xn .
n=1
n
1) Montrer que f (x) ≤ Mf (x) ≤ sup f .
X Soit (αn ) une suite réelle telle que pour toute suite (βn ) de R ∩ l2 (N) la série
N
4)
2) Montrer que Mf est continue. αn βn converge. Montrer que (αn ) est dans l2 (N).
n≥0
Ex 860: X 98
Soit Ex 864: CENTRALE 98
0 Soit E l’ensemble des fonctions continues de [0, 1] vers R. On munit E du produit
E = {f ∈ C ([0, 1], R), f (0) = 0}
scalaire
Z 1
muni de la norme de la convergence uniforme . (f |g) = f (t)g(t) dt.
1) Que dire de E ?(il faudra montrer que E est complet.) 0
2) Soit H = R[X] ∩ E. Montrer que H est dense dans E. Soit F = {f ∈ Soit F le sous-espace de E formé des fonctions nulles en 0. Montrer que l’orthogonal
C 0 (R, R}, limx→+∞ f (x) = 0} de F est {0}.
3) Montrer que l’on peut munir F de la norme de la convergence uniforme .
Ex 865: X 99
4) On munit F de la norme de la convergence uniforme. Montrer que Vect{x 7→ Soit f une fonction de R∗+ dans R telle que
e−nx , n ≥ 1} est dense dans F .
5) Soit ∀x lim f (nx) = 0
∞ n→+∞
−x
X (−1)k k
fn : x 7→ e x .
k! On veut trouver des conditions sur f pour que f (x) tende vers 0 quand x tend vers
k=n+1
+∞.
Montrer que fn est définie pour tout n et que fn ∈ F . 1) Montrer que c’est le cas si f est uniformément continue.
6) Montrer que 2) Trouver une fonction qui ne vérifie pas limx→+∞ f (x) = 0. On pourra chercher
f telle que : f (x) = 1 si x = αm et 0 sinon, où α est tel que ∀m ∈ N, αm 6∈ Q. On
lim kfn k∞ = 0. trouvera un tel réel α, et on montrera qu’il vérifie bien la propriété demandée.
n→+∞
3) On veut montrer qu’il suffit que f soit continue, mais l’exercice n’a pu être
terminé.
Ex 861: POLYTECHNIQUE 98
Soient m, n ∈ N. Soit, pour tout (i, j) de Nn ∗ Nn , pi,j une fonction continue de Ex 866: X 99
[0, 1] vers R, telle que, pour tout t de [0, 1], P (t) = (pi,j (t)) est la matrice d’un Soit (In ) une suite décroissante de fermés non vides de R.
projecteur. Notons Mt l’image de P (t). 1) Donner un exemple où leur intersection est vide .
1) Montrer que t 7→ dim(Mt ) est une fonction constante sur [0, 1]. 2) Que dire si In ⊂ [a, b] ?
2) On suppose que ∀t ∈ [0, 1] dim(Mt ) = r. Soit X l’ensemble des x de [0, 1] tels 3) Soient I = [a; b] et (Un ) une suite d’ouverts tels que I ⊂ Un . Montrer5 que
qu’il existe (v1 , . . . , vr ) une famille de fonctions continues sur [0; x], à valeurs dans I ∩ (∩n∈N Un ) 6= ∅.
Rn , vérifiant : pour tout t de [0, x] (v1 (t), . . . , vr (t)) est une base de Mt . Montrer Ex 867: X 99
que X = [0, 1]
Soit (an ) une suite de réels. [x] désigne la partie entière de x et {x} = x − [x] la
3) Avec les mêmes hypothèses et notations que dans la question précédente, mon- partie fractionnaire de x. Si 0 ≤ a < b < 1 on note
trer que pour toute fonction continue f de [0, 1] vers Rn telle que pour tout t f (t)
appartienne à Mt il existe un r-uplet (α1 , . . . , αr ) de fonctions continues à valeurs SN (a, b) = Card{1 ≤ m ≤ N ; {am } ∈ [a, b[}.
réelles pour lequel
Xr On dit que (an ) est équirépartie si et seulement si
f= αi vi .
i=1 SN (a, b)
∀(a, b) ∈ [0, 1[2 lim = (b − a).
N →+∞ N
4) Question subsidiaire. Enoncé du théorème de la convergence dominée.
1) Montrer que si (an ) est équirépartie alors elle est dense dans [0, 1[.
Ex 862: CACHAN 98
2) On pose
Cachan maths appliquées (en quoi est-ce appliqué ?)
On considère u de Rn dans R. On note
SN (a, b) ∗
SN (0, α)
DN = sup − (b − a) , DN = sup
− α .
0≤a<b<1 N 0<α<1 N
χλ (u) = {x ∈ Rn ; u(x) > λ}.
Montrer que
∗ ∗
1) Montrer que DN ≤ DN ≤ 2DN .
u(x) = sup{λ ∈ R; x ∈ χλ (u))}. 3) Montrer que (an ) est équirépartie si et seulement si (DN ) tend vers 0.
2) Notons Ex 868: Cachan 99
n
P
n
I = {u : R → R; ∀λ χλ (u) ∈ Ω} Soit P = (pij ) ∈ Mp (R) telle que ∀i, j pi,j ≥ 0 et ∀i j pi,j = 1. On note P =
(n)
(pi,j ) (puissance n-ième de P )
où Ω est l’ensemble des ouverts de Rn . Montrer que u est continue si et seulement 1) Montrer que ∀i, j, n p(n) ≥ 0 et ∀i, n P p(n) = 1.
i,j j i,j
si u ∈ I et −u ∈ I. (n )
3) Soit S : Ω → Ω telle que 2) On suppose qu’il existe n0 tel que mini,j pi,j0 = > 0. Montrer que
(n)
lim p = Πj
+∞
! +∞
n→+∞ i,j
[ [
S An = S(An )
n=0 n=0 P
(indépendant de i) avec Πj > 0 et j Πj = 1.
(n) (n)
pour toute suite croissante (An ) d’ouverts de Ω. Montrer qu’il existe une unique (Indication après 10 min de recherche : introduire mj = mini pij et montrer que
application T de I vers I, telle que χλ (T (u)) = S(χλ (u)). (n0 +n) (n) (2n)
∀j, n mj ≥ mj (1 − ) + pjj )
4 L’examinateur veut dire que les sous-espaces engendrés par ces familles sont denses. 5 C’est le théorème de Baire
47
1 1
1) Montrer que Tφ est continue. fn : x7 → a + (1 − )f (x)
2) Montrer que T : φ− > Tφ est continue (pour la norme de la convergence n n
uniforme) ? où a est un point de C.
On suppose maintenant H(s, s) = 0 et H positive. Ex 884: Centrale 00
3) Caractériser les points fixes de T . Montrer que l’ensemble des points fixes est Soit A une matrice de Mn (C) et n ∈ N∗ .
k
non vide. 1) Montrer que la suite (A )k≥0 converge si et seulement si pour tout vecteur X
n
4) Quelle est la limite de T (φ) (convergence simple, uniforme). de Mn,1 (C), la suite (Ak X)k≥0 est convergente.
On suppose que la suite (Ak )k≥0 converge vers une matrice M non nulle.
Ex 873: Mines 99 2) Montrer que 1 est valeur propre de A et que toutes les autres valeurs propres
Montrer que R2 − Q2 est connexe par arcs. ont un module strictement inférieur à 1.
Ex 874: CCP 99 3) On pose n = 2. Caractériser toutes les matrices A telles la suite (Ak )k≥0
Soit f : R → R, continue, telle que f (0) = f (1). Montrer : ∀p ∈ N ∃α ∈ [0, 1], f (α) = converge.
1 Ex 885: INT 00
f (α + 2p ).
On considère l’application
Ex 875: CCP 99
Soit un evn E, un compact K,une fonction f : K → K telle que : exp : Mn (R) → Mn (R).
λ} (N (λ) ∈ N ∪ {∞}). vers 0 sur I si et seulement si pour toute suite (xn ) d’éléments de I, la suite (fn (xn ))
1) Montrer que f (f 0−1 (0)) est dénombrable. converge vers 0.
2) Montrer que C = {λ|N (λ) = +∞} est dénombrable. 3) On note kfn k∞ = supx∈[−1,1] |fn (x)|. Calculer lim kfn k∞ .
48 CHAPITRE 4. TOPOLOGIE
chemin dans GL3 (C) un chemin de M à I3 . l’ensemble des δ-recouvrements de A (on imposera des Xi de diamètre > 0). On
Ex 912: Centrale-Supélec 02 pose de plus X
Soit E l’ensemble des matrices |A|α,δ = inf diam(Xi )α .
(Xi )i∈I ∈rδ (A)
X X i∈I
E = {A ∈ Mn (R); ∀i, j ai,j ≥ 0, ∀i ai,j = 1 et ∀j ai,j = 1}.
1) Calculer |∅|α,δ .
j i S∞
2) Si (An ) est dénombrable tel que A ⊂ n=0 An , comparer |A|α,δ et les |An |α,δ .
Montrer que E est compact. 3) Pour A, α fixés, que dire de δ 7→ |A|α,δ ? (montrer en fait la monotonie)
Ex 913: X 02 On pose ensuite |A|α = supδ→0 |A|α,δ ∈ R+ .
E est un espace vectoriel normé, f est une forme linéaire sur E. On note H = Ker f . 4) Montrer que
1) Montrer que f est continue ou H est dense dans E. |A|0 < ∞ ⇔ A est fini,
2) Dans le cas où f est continue montrer que |f | est proportionnelle à d(x, H). et déterminer |A|0 si A est fini.
Ex 914: Centrale-Supélec 02 5) Montrer que α 7→ |A|α est décroissante.
Soit A = (ai,j ) ∈ Mn (R) une matrice à diagonale dominante, c’est-à-dire telle que : Ex 919: Mines-Ponts 04
X Soient A et B deux parties fermées d’un e.v.n. E, la partie A + B est-elle fermée ?
∀i |ai,i | > |ai,j |.
Ex 920: E.N.S. Paris 04
j6=i
E = Rn et f : E → E est continue. Montrer qu’il existe un fermé F de E, stable
1) Montrer que A est inversible. par f et distinct de E et de ∅.
Soit D = diag(a1,1 , . . . , an,n ). Soit le système AX = B et J = In − D−1 A et Ex 921: Centrale-Supélec 04
kXk = max |xi | et |||A||| = sup kAXk
kXk (pour X 6= 0).
Soit C un convexe fermé. Un point x de C est extrémal si et seulement si
0
2) Montrer que AX = B est équivalent à un système X = JX + B . 1 1
Si X0 quelconque est donné on construit la suite (Xn ) par récurrence en posant [(x1 , x2) ∈ C 2 et x = .x1 + .x2 ] =⇒ x = x1 = x2 .
2 2
Xn=1 = JXn + B 0 . 1) Déterminer les points extrémaux de la boule unitaire fermée d’un espace eucli-
dien. Pn
3) Montrer que (Xn )n∈N converge vers X∞ solution de AX = B. 2) Points extrémaux de {x ∈ Rn , i=1 |xi | ≤ n} ?
Indication : Considérer la norme de J. 3) Points extrémaux de {s ∈ Sn+ (R), tr (s) = 1} ?
4) Montrer qu’il existe k dans [0, 1[ tel que 4) Montrer que tout compact possède au moins un point extrémal.
kp Ex 922: E.N.S. Ulm-Lyon-Cachan (groupe info) 04
kXp − X∞ k ≤ kX1 − X0 k. Pour A dans Mn (C), on pose
1−k
montrer l’unicité du p dans Pn tel que d(f, G) = kf − pk∞ . 3) Montrer H est hyperplan
2) Résoudre le cas où f appartient à Pn . On suppose maintenant que f n’est pas 4) Soit f0 ∈ E la fonction constante égale à 1. Montrer que pour tout 0 < < 1,
dans Pn . il n’existe pas d’élément de B(f0 , ) (boule ouverte de centre f0 de rayon ) qui
3) Soit p tel que d(f, G) = kf − pk∞ et g = f − p. Montrer que g n’est pas de signe appartient à H. En déduire H
constant. Ex 940: E.N.S. Cachan 05
4) Soit x0 = min{x; |g(x)| = kgk∞ }. Montrer l’existence de x0 . On peut mainte- Soit A dans Mp (R) et M0 dans Mp (R). Etudier la suite (Mn ) définie par la donnée
nant supposer g(x0 ) = kgk∞ . de M0 et la relation de récurrence
5) Soit x1 = min{x ∈ [x0 , b]; g(x) = −kgk∞ }. Montrer l’existence de x1 et x1 > x0 .
6) On suppose construit (x0 , . . . , xk ) strictement croissante avec, pour i ≤ k − 1 Mn+1 (R) = 2Mn (R) + Mn AMn .
xi+1 = min{x ∈ [xi , b]; g(x) = (−1)i+1 kgk∞ } Ex 941: E.N.S. Cachan 05
et k ≤ n. On choisit alors ci dans ]xi−1 , xi [ tel que g(ci ) = 0, et on pose π(x)) = Soit f : [a, b] → [a, b] 1-lipschitzienne. Etudier la suite définie par la donnée de x0
Qk et la relation de récurrence
i=1 (x − xi ). Montrer que si
xn + f (xn )
xk+1 = min{x ∈ [xk , b]; g(x) = (−1)k+1 kgk∞ } xn+1 = .
2
n’existe pas alors, pour assez petit Ex 942: E.N.S. Paris 05
kg − πk∞ < kgk∞ . Soit S1 le cercle unité de C. Soit V continue et ne s’annulant pas sur S1 . Montrer
qu’il existe A continue vérifiant
7) En déduire qu’il existe (x0 , . . . , xn+1 ) strictement croissante avec, pour i ≤ n
V (eit )
∀t ∈ [0, 2π] eiA(t) = .
xi+1 = min{x ∈ [xi , b]; g(x) = (−1)i+1 kgk∞ }. |V (eit )|
Montrer que x est extrémal si et seulement si Montrer que N1 et N2 sont des normes sur (E, +, ·).
3) Montrer qu’il n’existe pas de réels α et β tels que :
Vect{ui ; i ∈ Ix } = E. ∀ f ∈ E, N1 (f ) ≤ α N2 (f )
En déduire que l’ensemble des points extrémaux de C est fini. ∀ f ∈ E, N2 (f ) ≤ β N1 (f )
4) (à l’oral) J’ai proposé d’étendre le résultat avec des fonctions de classe C ∞ .
Ex 949: Mines-Ponts 05 Trouver des normes N3 et N4 telles que :
Soit E un espace euclidien, p1 et p2 deux projecteurs orthogonaux de L(E) Montrer N ≤ N et N ≤ N
1 3 2 3
que le spectre de p1 p2 p1 est inclus dans [0, 1]. N1 ≥ N4 et N2 ≥ N4
Ex 950: E.N.S. Paris-Lyon-Cachan 05 autres questions de ce genre.
Soit K un compact du plan, montrer qu’il existe une unique boule de rayon minimal Ex 960: ENS Paris-Lyon-Cachan 06
contenant K.— 1) Soit f : R 7−→ R, strictement croissante et continue.
Ex 951: Centrale-Supélec 05 Montrer que son application réciproque est continue.
Soit (E, k k) un espace vectoriel normé dont la norme vérifie l’identité du pa- 2) Soit f : R 7−→ R de classe C 1 .
rallèlogramme : On suppose qu’il existe r > 1 tel que ∀ x ∈ R, f 0 (x) ≥ r. On notera
−1
f = g.
∀(x, y) ∈ E 2 kx + yk2 + kx − yk2 = 2(kxk2 + kyk2 ). On suppose qu’il existe n ∈ N tel que ∀ x ∈ R, f (x + 1) = f (x) + n.
On cherche à montrer que cette norme est associée à un produit scalaire, c’est-à-dire On considère l’ensemble M défini par :
que E est préhilbertien. M = { α : R 7−→ R, α est croissante et continue, ∀ x ∈ R, α(x+1) = α(x) + 1
On introduit φ tel que
et l’application T définie sur M par :
2 1
∀(x, y) ∈ E φ(x, y) = (kx + yk2 − kxk2 − kyk2 ).
2 ∀ x ∈ R, T (α)(x) = g(α(n x))
2
1) Montrer que φ est symétrique et que φ(x, x) = kxk . 1. Démontrer que T (M ) ⊂ M .
2) Soit y fixé dans E et 2. Démontrer que T admet un unique point fixe.
fy : x 7→ φ(x, y).
Ex 961: ENS Paris-Lyon-Cachan 06
Montrer que fy est additive, c’est-à-dire :
Montrer qu’une matrice N de Mn (C) est nilpotente si et seulement si la matrice
∀(x, x0 ) ∈ E 2 fy (x + x0 ) = fy (x) + fy (x0 ). nulle appartient à l’adhérece de l’ensemble
Ex 968: Centrale-Supélec 06
0
On place dans E = C2π , C-espace vectoriel des applications continues de période
2π de R vers C. On définit
Z +∞ n
t −t
Tn (f ) : x 7→ e f (x − t) dt
0 n!
1) Montrer
2) Montrer
X 1
Ap
p!
p≥0
et F l’ensemble des limites uniformes de suites d’éléments de E. f (0) = f (1) = f 0 (0) = f 0 (1) = 0.
1) Montrer que E et F sont des R-algèbres pour les opérations usuelles.
2) Soit f une fonction continue sur R et ψ un élément de F . Montrer que f ◦ ψ est Montrer qu’il existe, pour tout x de [0, 1], un c de [0, 1] tel que
aussi élément de F .
x2 (1 − x)2
Ex 979: ENS PARIS 97 f (x) = f (4) (c) .
24
Déterminer f : R → R telle que
Ex 990: CCP 99
2f (x + 1) = f (x) + f (2x).
Soit a > 0 et φ de classe C ∞ sur ] − a, a[, à valeurs réelles.
1) Calculer
Ex 980: Centrale 97 Z x
(x − t)n (n+1)
Etude et graphe de l’application φ (t) dt.
0 n!
Z x2 √
2) Montrer qu’il existe un unique couple (ψ, P ), où ψ est de classe C ∞ et P un
x 7→ e− t dt.
x polynôme de degré au plus n, tel que
1
Z x2 2) Même question avec les relations
g(x) = f (t) dt.
x x ∀x ∈ R, f 2 (x) − g 2 (x) = 1,
1) Peut-on prolonger g par continuité en 0. ∀(x, y) ∈ R2 , f (x + y) = f (x)g(y) + f (y)g(x).
2) On suppose f dérivable en 0. Est-ce que g est dérivable en 0 ?
Ex 984: MINES 98 Ex 993: X 99
Soit f : [a, b] → R, de classe C 2 , telle que f (a) = f (b) = 0. Soit f ∈ C ∞ (] − a, a[, R) ? On suppose que ∀n, f (n) ≥ 0.
(n)
1) Soit x ∈]a, b[, exprimer f (x) de deux manières différentes en fonction de f 0 (x) 1) Montrer que n≥0 f n!(0) xn converge sur ] − a, a[.
P
et f 00 (x). 2) Montrer que pour tout x de ] − a, a[
2) En déduire que pour tout x de ]a, b[ il existe y de [a, b] tel que
+∞ (n)
X f (0) n
(x − a)(b − x) 00 f (x) = x .
f (x) = − f (y). n=0
n!
2
54 CHAPITRE 5. FONCTIONS D’UNE VARIABLE RÉELLE, DÉRIVATION
4) Montrer que la détermination des di se ramène à la résolution d’un système Ex 1008: Centrale 00
T D = Y où T est tridiagonale. Le but de l’exercice est de déterminer les fonctions continues de R vers R telles que
5) Dans le cas général, déterminer un algorithme permettant de résoudre ce système Z x+y
en O(n) opérations. 2
∀(x, y) ∈ R , f (x)f (y) = f (t)dt.
Ex 995: Mines-Ponts 99 x−y
On pose f (x) = exp(−x2 ). Pn est défini par f (n) (x) = Pn (x) exp(−x2 ). Montrer
Soit f une fonction non nulle vérifiant cette propriété.
que Pn possède n zéros réels distincts.
1) Montrer que f est impaire.
Ex 996: TPE 99 2) Montrer que f est de classe C ∞ sur R.
Développement asymptotique à l’ordre n12 de la n-ième solution de l’équation 3) Montrer que f vérifie une équation différentielle.
x2 + x + 1 4) Donner toutes les fonctions vérifiant la propriété.
tan x = .
x+1 Ex 1009: Centrale-Supelec 00
Ex 997: Centrale 99 Soit le polynôme Pn = X n + X 2 + X − 1 où n est entier naturel non nul.
Tracer la courbe y = (arctan x)(x + 2 − x1 ). 1) Montrer que Pn possède une unique racine réelle positive xn .
2) Montrer que la suite (xn ) converge et déterminer sa limite u.
Ex 998: Centrale 99
3) Déterminer un équivalent de xn − u.
1) Trouver sur p et q une condition polynomiale pour que X 3 − pX + q admette
une et une seule racine réelle. Ex 1010: X 01
2) Même question avec X 3 − pX 2 + q. On considère l’endomorphisme D défini sur l’ensemble des applications de R vers
Ex 999: LYON 99 R par
Soit T une application linéaire de C 2 ([a, b], R) vers C 0 ([a, b], R), vérifiant T (f )(x0 ) = D(f )(x) = f (x + 1) − f (x).
0 si f admet un maximum strict en x0 .
Résoudre l’équation Dn (f ) = 0 où Dn désigne l’itéré n-ième de D.
1) Donner un exemple d’une telle fonction.
2) Calculer T pour les fonctions constantes et les fonctions x 7→ (x − α)2 . Ex 1011: Centrale-Supelec 01
3) Montrer que T (f ) = θf 0 . Rechercher les fonctions continues de R vers R dérivables en 0, vérifiant :
Indication : Introduire la fonction p
f (2x) = 2f (x) 1 + f 2 (x).
fλ = f (x) − (x − x0 )f 0 (x0 ) + λ(x − x0 )2 .
1 a2 + t2
kf 0 (t)k ≤ kf (a) − f (−a)k + M . Ex 1034: Mines-Ponts 04
2a 2a
Soit f une fonction de [a, b] vers R, continue et dérivable.
Ex 1021: X 02 1) On suppose f 0 (a)f 0 (b) < 0. Montrer qu’il existe c tel que f 0 (c) = 0.
Soit P un ensemble fini de polynômes non nuls tel que P ∪ {0} soit stable par 2) Montrer que f 0 ([a, b]) est un intervalle.
dérivation. Pour tout P de P on choisit p dans {−1, 1} de façon aléatoire. Montrer Ex 1035: E.N.S. Lyon 04
que
Soit un difféomorphisme de classe C 2 de [0, 1] dans lui-même tel que f (0) = 0,
{x; ∀P ∈ P p P (x) > 0}
f (1) = 1 et f 0 (0) < 1. Soit a tel que f 0 (0) < a < 1. On note f [n] l’itéré n fois de f
est un intervalle ouvert de R. pour la composition.
Ex 1022: Centrale-Supélec 03 1) Montrer qu’il existe > 0 tel que
1) Soit E l’espace des fonctions continues de [0, +∞[ vers R et T l’endomorphisme
de E défini par ∀x ∈ [0, [ f [n] (x) = ◦(an ).
Z π
T (f )(x) = f (t) sin(x + t) dt. 2) Montrer l’existence (au voisinage de 0) de
0
Déterminer les valeurs propres de T . f [n] (x)
2) Même question avec le sous-espace F des fonctions qui ont une limite en +∞ l(x) = lim .
n→+∞ f 0 (0)n
et U l’endomorphisme tel que
3) On suppose f 00 (0) > 0. Montrer que l est strictement croissante (au voisinage
U (f )(x) = f (x + 1).
de 0).
Ex 1023: Centrale-Supélec 03 Ex 1036: E.N.S. Paris-Lyon-Cachan 04
Soit ∆ = {(x, y); x = y} et f définie sur R2 − ∆ par Soit h une fonction continue sur R à valeurs réelles. On note h(n) son itérée à l’ordre
n pour la composition. Montrer que s’il existe n ≥ 3 tel que h(n) est bornée alors h
cos x − cos y
f (x, y) = . ou h(2) est bornée.
x−y
Ex 1037: E.N.S. Paris-Lyon-Cachan 04
1) La fonction f peut elle être prolongée en une fonction de classe C 0 sur R2 ? Soit h une fonction continue sur R à valeurs réelles. On note h(n) son itérée à l’ordre
2) La fonction f peut elle être prolongée en une fonction de classe C 1 sur R2 ? n pour la composition. Montrer que s’il existe n ≥ 3 tel que h(n) est bornée alors h
Ex 1024: E.N.S.A.E 03 ou h(2) est bornée.
Déterminer f dans C 0 (R, R) telle que Ex 1038: E.N.S. Paris-Lyon-Cachan 04
f (x + y) + f (x − y) Soit f une fonction continue de R vers R. Montrer que l’ensemble des points de R
∀(x, y) ∈ R2 f (x) = . où f est dérivable à droite et à gauche mais non-dérivable est dénombrable.
2
Ex 1039: Mines-Ponts 04
Ex 1025: C.C.P 03 Soit φ : R → R de période 1. Décrire l’ensemble des f telles que
Soit
E = {f ∈ C 0 ([0, ∞[, R); lim f (x) existe } ∀x ∈ R f (x + 1) − f (x) = φ(x).
x→+∞
Calcul intégral
converge aussi.
Ex 1075: CCP 97
Ex 1066: ENSAE 97 Existence et calcul de Z 1
Soit f une fonction de classe C 1 sur I = [0, 1], à valeurs réelles, vérifiant f (0) = 0. x3
x+1
√ ln dx.
Prouver que : Z Z −1 1 − x2 1−x
1
|f f 0 | ≤ (f 0 )2 .
I 2 I
Ex 1076: ENS LYON 97
I est un intervalle de R et (fn ) une suite de fonctions réelles continues par morceaux
Ex 1067: MINES 97 et intégrables convergeant simplement vers fR continue par morceaux et intégrable.
Soit z un nombre complexe de module strictement supérieur à 1 et p un entier 1) On suppose les fn positives. Montrer que |fn −f | tend vers zéro si et seulement
I
relatif. Notons
R R
Z 2π ipt si ( I fn ) tend vers I f . Indication : introduire gn = Rinf(fn , f ).
e 2) On ne suppose plus les fn positives. Montrer que I |fn − f | tend vers zéro si et
Ip = dt.
z − eit seulement si ( I |fn |) tend vers I |f |. Indication : introduire fn+ = sup(fn , 0), . . .
R R
0
+∞
X an n Etudier la convergence de la suite (In ).
S(x) = x . Ex 1083: Mines 97
n=0
n!
Trouver un équivalent de la suite (un ) définie par
1
2) Soit α > R, démontrer que : Z n+1
α α
un = e−n et dt.
Z +∞ +∞ n
X an
S(x)e−αx dx = .
0 n=0
αn+1 Ex 1084: Mines 97
Soit
1 n
t (1 − t)
Z
Ex 1071: CENTRALE 97 un = dt.
Montrer que 0 1 + t2n
1 +∞
(−1)n
Z
dt X 1) Montrer que (un ) tend vers 0.
= .
0 1 + t3 n=0
3n + 1 2) Que dire de la limite de la suite (nun ) ?
3) Equivalent de (un ).
58 CHAPITRE 6. CALCUL INTÉGRAL
2) Rechercher toutes les fonctions vérifiant l’égalité. On pose, pour tout n de N , gn (x) = e n .
1) Montrer que :
Ex 1088: CENTRALE 98 n
gˆn (t) = ,
Soit f un élément de C[0, 1]. On définit g(f ) par π(1 + n2 t2 )
Z x puis
(x − t)n Z Z
g(f )(x) = f (t)dt fˆ(x)gn (x)eixt dx = f (x)ĝn (x − t)dx.
0 n!
R R
1) Montrer que F est continue sur ]0, 1] et peut être prolongée en un élément de Ex 1114: TPE 99
E. On pose Z n
2) On munit E de la norme de la convergence uniforme. Montrer que l’application
x n
In = 1− ln x dx.
linéaire Φ : f 7→ F est continue et calculer sa norme. 0 n
On reprend l’étude avec l’ensemble Fk (k ∈]0, 1[) des fonctions continues sur ]0, 1]
1) Déterminer lim In .
telles que tk f (t) tende vers 0 en 0. R +∞
2) En déduire 0 e−x ln x dx.
3) Montrer que F est bien définie.
4) Montrer que F appartient à Fk . Ex 1115: Centrale 99
5) Donner un exemple de vecteur propre de Φ On pose
+∞ +∞
6) Montrer que tout réel strictement positif est valeur propre de Φ. e−αt e−αt
Z Z
R1 I(α) = √ dt et J(α) = √ dt.
7) On munit Fk de la norme 0 |f (t)|dt. Montrer que Φ est continu. 1 t 0 t
Ex 1107: Mines-Ponts 99 1) Donner un équivalent lorsque α tend vers +∞ de J(α) et I(α).
1) Soit f de classe C 3 sur [0, 1] à valeurs réelles. Déterminer (a, b, c) tels que 2) Donner de même un équivalent de
n
1X k b c 1 +∞
e−αt
Z
f ( ) = a + + 2 + ◦( 2 ).
n n n n n H(α) = √ f (t) dt,
k=1 0 t
2) Appliquer au développement asymptotique de en faisant les hypothèses adéquates sur f .
2n−1
X (−1)k−1
2n−1
X 1 Ex 1116: Centrale 99
= . Soit f et g deux fonctions continues sur [a, b], f décroissante et 0 ≤ g ≤ 1. Montrer
k j
k=1 k=n que
Z b Z b Z a+λ
Ex 1108: Mines 99 f (t) dt ≤ f (t)g(t) dt ≤ f (t) dt
1) Etudier la fonction f qui à x associe b−λ a a
Rb
Z +∞ avec λ = a g(t) dt.
arctan(xt)
f (x) = dt Indication : Poser
0 1 + t2
Z b−y Z a+h(y)
(domaine de définition, continuité, dérivabilité.) F (y) = f (t)g(t) dt, G(y) = f (t) dt
2) Simplifier l’expression de la dérivée. a a
3) Montrer l’existence et calculer Ry
avec h(y) = a
g(t) dt.
Z +∞
ln(t) Ex 1117: TPE 99
dt.
0 1 + t2 Calculer si elle existe :
ax
2 ln(1 + t) + t2
Z
Ex 1109: Centrale 99 lim dt.
x→0 bx t2
Soit E l’ensemble des fonctions continues sur [0, 1], soit f ∈ E. On définit ∀x ∈]0, 1]
Z x Ex 1118: X 99
f (t)
F (x) = dt Soit f : R −→ R continue par morceaux telle que lim+∞ f = A et lim−∞ f = B.
0 x+t Soit θ > 0. Calculer
1) Montrer que F est continue sur ]0, 1] et qu’elle peut être prolongée en 0. Z β
2) Soit la norme N∞ sur E :N∞ = supt∈[0,1] |f (t)|. L’application de E vers E qui lim (f (x + θ) − f (x))dx
α→+∞,β→−∞ α
à f associe F est elle continue ?
Soit F l’ensemble des fonctions continues sur ]0, 1] telles que Application si f = arctan.
∃k ∈]0, 1[ lim φk (t) = 0 Ex 1119: Centrale 99 R +∞ f (t)
t→0
1) Soit f ∈ C 0 (R+ , R) telle que f (0) 6= 0 et que 1 t dt existe. Soit x ∈ R.
avec φk (t) = tk f (t) (k dépend de f ) Etudier Z +∞
3) Montrer que F est définie si f appartient à F. f (tx2 ) − f (t)
lim dt
4) Montrer que F appartient à F. →0 t
5) Donner des exemples de vecteurs propres de f 7→ F . .
6) Montrer que tout réel positif est valeur propre. 2) Soit (a, b) ∈ R. Etudier
Ex 1110: Centrale 99 Z m
sin(ax)sin(bx)
lim dx
Z +∞
(e−at − e−bt )
m→+∞,→0 x
F (x) = dt
0 t 3) Soit (a, b) ∈ R. Etudier
1) Domaine de définition de F . m
sin(ax) − sin(bx)
Z
2) Montrer que F est de classe C 1 . lim dx
3) Trouver une expression simplifiée de F . m→+∞,→0 x2
Ex 1111: TPE 99 4) Question de cours : théorèmes d’équivalents sur les intégrales.
Soit Z +∞
Ex 1120: Mines 99
Γ : x 7→ e−t tx−1 dt.
0 Posons Z y
1) Montrer que Γ est de classe C ∞ sur R∗+ . J = lim cos(x2 )dx
y→+∞ 0
2) Variation et convexité de Γ.
3) Calcul de Γ( 12 ) et Γ(n). Justifier l’existence de J.
60 CHAPITRE 6. CALCUL INTÉGRAL
Z +∞ et u l’endomorphisme Z x
∀φ ∈ E, A(φ) = φ(t)f (t) dt.
−∞ u(f )(x) = f (t) dt.
0
Montrer que A est une forme linéaire continue. Dans cet énoncé, intégrable veut 1) Montrer que u est continu et calculer sa norme.
dire continue et intégrable. R 2) Montrer que (E, N ) n’est pas complet.
2) Soit g intégrable telle que R g = 1. On définit gn par gn (x) = ng(nx). Calculer,
si φ appartient à E : Ex 1135: Mines-Ponts 00
Z +∞
lim φ(t)gn (t) dt. Z +∞
(sin x)n
n→+∞ −∞ In = dx.
0 x(1 + x)2
3) Montrer que
u : E → R 1) Existence.
φ 7 → φ(0) 2) Equivalent lorsque n tend vers l’infini ? (question inventée par le dactylographe)
est une forme linéaire continue. Existe-t-il une application intégrable h telle que Ex 1136: TPE 00
Z Existence, puis calcul de
∀φ ∈ E φ(0) = φh ?
Z
ln x
R √ dx.
[1,+∞[ x2 1 + x2
Ex 1126: X 00
1) Soit f : [0, c] → R∗+ (c ≥ 1), décroissante, continue par morceaux, dérivable en Ex 1137: TPE 00
0 et vérifiant f (0) = 1, f 0 (0) = −1. Donner un équivalent de Soit Z π
sin (2n + 1) t
Z c In = dt.
1 + cos2 t
f n (t) dt 0
0 Calculer
∞
n
où f désigne l’itéré pour la multiplication.
X n
(−1) In .
2) (question de cours) Dites-moi ce que vous pensez de la formule de Taylor avec n=0
reste intégral. Comprendre : énoncé et démonstration (note1 ).
Ex 1127: Cachan 00 Ex 1138: Centrale 00
Soit p ∈]0, 1[. On considère l’application définie par : Soit S([0, 1]) l’ensemble des subdivisions du segment [0, 1]. Soit f définie sur [0, 1]
R p x−1 une fonction continue à valeurs strictement positives.
y−1
t (1 − t) dt 1) Montrer que
P (x, y) = R01
t x−1 (1 − t)y−1 dt
0 Z αn Z αn k−1 k
∀n ≥ 2, ∃!(αkn )k∈{0,...,n} ∀k ≥ 2 f= f.
1) Domaine de définition de P ? αn αn
k−2 k−1
2) Soit r ∈]p, 1[. Equivalent du numérateur de P(rn,r) lorsque n → +∞ ?
Ex 1128: Centrale-Supelec 00 2) Calculer
n
!
Montrer que 1X n
+∞ Z 1
√
Z 1 lim f (αk ) .
X
n dx n→∞ n
x 1 − x dx = √ =2 k=0
n=0 0 0 1−x
et que Ex 1139: Mines 00
+∞ Z 1
3 Soit
3 ∞
X
xn (1 − x) 2 dx =
Z
. sh (xt) −t
0 2 f : x 7→ e dt
n=0 0 t
1 Le candidat, qui reconnaı̂t avoir pataugé dans l’exercice, m’écrit qu’il a répondu à la question 1) Déterminer le domaine de définition de f .
de cours en 42 secondes. Il a été reçu. 2) Calculer f .
61
Montrer que (E, +, ., ∗) est une algèbre (non unitaire). Ex 1177: Centrale-Supelec 02
Soit π
Ex 1168: Mines-Ponts 01 Z 2
existe puis que 1) Prouver que T est une application linéaire continue de E dans E.
b 2) Exprimer T k (f ) à l’aide d’une intégrale. (On pourra commencer par le cas
I = ln( ).
a k = 2.)
Ex 1182: Mines-Ponts 02 3) Soit g ∈ E. Montrer qu’il existe une unique f dans E telle que f − T f = g. On
Soit f0 une fonction continue de [a, b] dans R. Soit cherchera à exprimer f sous forme d’une série de fonctions de E.
4) Conclure quant à la nature de l’association f → g.
Z x
fn+1 : x 7→ fn (t)dt. Ex 1191: Mines-Ponts 02
a Etudier l’ensemble de définition et de continuité de la fonction
Z +∞
Etude de sin(xt)
X f : x 7→ dt.
fn . 0 t(1 + t2 )
n≥0
Ex 1192: TPE 02
Ex 1183: Centrale-Supélec 02 On note
Soit la fonction Z x2
2π ln(t)
F (x) = dt.
Z
2x cos t
F (x) = e dt x t
0
Domaine de définition de F , continuité, dérivabilité, limite en 0.
Trouver une équation différentielle vérifiée par F , puis calculer F .
Ex 1193: Centrale-Supélec 02
Ex 1184: TPE 02 Déterminer Z n
Soit f une fonction continue sur [0, 1] à valeurs réelles. On pose x n
lim 1− cos x dx.
Z 1
n→+∞ 0 n
n
un = n f (t) ln(1 + t ) dt. Ex 1194: X 02
0
Soit λ > 0, α ∈ R, calculer :
Calculer L = limn→∞ un . Z +∞
sin x sin(λ(x + α))
Ex 1185: Centrale-Supélec 02 I(α = dx.
−∞ x x+α
1) Montrer brièvement que la suite définie par
Indication : Montrer que
1 1
un = 1 + + ... + − ln n
2 n 1 +∞
Z
1 1
I(α) = lim sin x sin(λ(x + α)) − e−|x| dx,
tend vers une limite γ. →0+ α −∞ x x+α
2) On définit la suite de fonctions (fn ) sur I = [0, +∞[ par fn (x) = (1 − nx )n si
puis
0 ≤ x ≤ n et fn (x) = 0 si x ≥ n. Etudier la convergence de cette suite de fonctions. 2 sin λα 2 sin λα
3) On pose I(α) = lim+ Jλ () + J λ1 ( )
Z n →0 α α λ
In = fn (t) ln t dt. où
0
Z +∞
sin x
Montrer que In tend vers Jλ = cos(λx)e−x dx.
0 x
Z +∞
e−t ln t dt. Ex 1195: Mines-Ponts 02
0
Soit
4) Exprimer In en fonction de Z +∞ +∞
x−1 −t
X 1
Γ(x) = t e dt et ζ(x) = x
.
Z 1 0 n=1
n
n
t ln(1 − t) dt
0 1) Domaine de définition de γ et de ζ.
2) Vérifier que
puis en fonction de un . En déduire la valeur de Z +∞
tx−1
Γ(x)ζ(x) = dt.
Z +∞
0 et − 1
e−t ln t dt.
0 Ex 1196: Mines-Ponts 02
Soit
1
t−1 x
Z
Ex 1186: Mines-Ponts 02
f : x 7→ t dt.
On definit Z x 0 ln t
ln(1 + t)
F (x) = √ dt. 1) Etudier la continuité et la dérivabilité de f .
0 t
2) Calculer f .
1) Trouver un équivalent de F au voisinage de 0.
Ex 1197: Centrale-Supélec 02
2) Montrer que pour tout α > 0 il existe (A, B, M ) tel que
Z 1
α+ 12 un = xn ln(1 − x) dx.
x > M ⇒ F (x) ≤ A + Bx .
0
3) Montrer qu’il existe (C, D, N ) tel que 1) Existence de un ?
1
2) Limite de la suite (un ) ?
x > N ⇒ F (x) ≥ C + Dx 2 . 3) Calculer (n + 1)unP− nun−1 .
4) Nature des séries n≥0 un xn .
64 CHAPITRE 6. CALCUL INTÉGRAL
Ex 1261: Centrale-Supélec 05
1
xn+1
Z
un = dx. Soit Z π
1 + x + · · · + xn 2
0 f : t 7→ ln(t2 − sin2 x) dx.
0
Ex 1250: C.C.P 04 1) Ensemble de définition de f ?
Soit f continue sur R × [a, b]. 2) Existence et calcul de f 0 ?
1) Montrer que f est uniformément continue sur toute partie [c, d] × [a, b]. En 3) Calcul de f .
déduire que 4) Equvalent de f en 1.
Z b
x 7→ f (x, t) dt Ex 1262: Mines-Ponts 05
a Montrer que
Z +∞ √ √ X +∞
est continue surZR. t π 1
1
t−1
dt = √ .
2) Soit g(x) = xt
e dt. Montrer que g est continue en utilisant le résutat précédent. 0 e 2 n=1
n n
0
Retrouver ce résultat par le calcul. Ex 1263: Centrale-Supélec 05
Ex 1251: Mines-Ponts 04 Z 1
dt
Existence puis calcul de f (x) = p .
Z π
2 √ 0 (1 − t)(1 + xt)
tan t dt. 1) Domaine de définition de f ?
0
2) Sur quel domaine f est-elle de classe C 1 ? Déterminer son sens de variation.
Ex 1252: Centrale-Supélec 04 3) Calculer f .
Pour n ≥ 0 posons : Indication : Effectuer le changement de variable
Z 1 r
un = (t2 − t + 1)n dt. 1 + xt
u= .
0 1−t
1) Etude de la suite P
(un ). Ex 1264: Mines-Ponts 05
2) Nature des séries n≥0 un et n≥0 (−1)nP
P
un . Existence et calcul de
3) Rayon de convergence de la série entière n≥0 un xn . Z +∞
sin xt
e−t dt.
Ex 1253: Mines-Ponts 04 0 t
Soit S(x) = 4bxc − 2b2xc + 1. Ex 1265: T.P.E. 05
R1
1) Etudier la convergence de la suite (In ) définie par In = 0 ex S(nx) dx.
+∞
tx
Z
2) Si (In ) converge vers l, étudier la série de terme général (In − l).
F (x) = dt.
Ex 1254: Mines-Ponts 05 0 (1 + t)2
1) Domaine de définition et propriétés de F .
+∞
e−tx
Z
2) Montrer que F est développable en série entière au voisinage de 0. Déterminer
f (x) = dt
0 1 + t2 son rayon de convergence.
+ 3) Montrer que (pour tout entier p non nul ?) :
1) Montrer que f est continue sur R . Z +∞
2) Montrer que f est C 2 sur R∗+ 1 1 π
Ip = F ( ) = du = π .
3) Déterminer lim f (x). 2p 0 1 + u2p 2p sin 2p
x→+∞
4) Déterminer une équation différentielle vérifiée par f . 4) Montrer que pour tout x de ] − 1, 1[
5) La résoudre.
πx
Ex 1255: T.P.E. 05 F (x) = .
sin(πx)
Soit f une fonction continue sur [0, 1]. Déterminer
Indication : Comparer
Z 1
1 +∞
tx tx
Z Z
lim ntn f (t) dt. dt à dt.
n→+∞ 0
0 (1 + t)2 1 (1 + t)2
67
1) Domaine de définition de f ?
est intégrable sur R+ .
2) f est-elle continue, de classe C 1 ?
Ex 1269: Mines-Ponts 05 3) Equivalent de f en 0 et +∞ ?
1) Montrer que Z x
cos t Ex 1280: Mines-Ponts 05
dt
π t +∞
(ln t)x
Z
possède une limite lorsque x tend vers +∞. f (x) = √ dt
1 t(1 − t)
2) Soit a et b avec 0 < a < b. Déterminer
Z X 1) Domaine de définition.
cos(at) − cos(bt) 2) Continuité.
lim dt.
(,X)→(0,+∞) t 3) Dérivabilité.
Ex 1281: T.P.E. 05
Ex 1270: Centrale-Supélec 05
Déterminer
On définit F par Z +∞
sin t
n
Z 1
lim dt.
F (α) = ln(t) ln(1 + tα ) dt. n→+∞ 0 t
0
0 1
R
Montrer que f est de classe C sur ]0, 1[ et calculer ]0,1[ f .
Ex 1272: Centrale-Supélec 05 P+∞
3) Calculer n=0 (2n+1)1
P+∞ 1
2 et en déduire n=1 (n)2 .
1) Evaluer
Z 1
ln(1 + x + · · · + xn ) Ex 1283: Mines-Ponts 05
dx = f (n). Soit an une suite strictement croissante de réels strictement positifs, tendant vers
0 x
+∞. Montrer que
2) Calcul de f (2).
+∞
+∞ X +∞
Ex 1273: Mines-Ponts 05 Z X (−1)n
Soit (−1)n e−an x dx = .
+∞
√ 0 an
1 + t2 − 1
Z
n=0 n=0
In = √ dt
0 (1 + t2 ) 1 + nt2
Ex 1284: C.C.P. 05
1) Existence de In . 1) Démontrer que
2) Calcul de la limite en +∞.
3) Rechercher un équivalent. Z n
x
Z +∞
lim (1 − )n ln xdx = e−x ln xdx
Ex 1274: T.P.E 05 n→∞ 0 n 0
1) Justifier l’existence de
Z +∞
sin2 t 2) En déduire que :
dt
0 t2 Z +∞
1 1
2) Etablir l’égalité e−x ln xdx = lim [ln x − (1 + + ... + )]
+∞ +∞ 0 n→∞ 2 n
sin2 t
Z Z
sin t
dt = dt.
0 t2 0 t Ex 1285: C.C.P. 05
Ex 1275: Mines-Ponts 05 On pose
x 2 1 2 2
e−x (1+t )
Z Z
Si pour tout n |an | ≤ 1 calculer 2
f (x) = e−t , g(x) = dt.
0 0 1 + t2
+∞ +∞
ap tp
Z X
−2t
lim e dt. 1) Montrer que f et g sont dérivables sur R.
n→+∞ p!
0 p=n 2) Comparer f 0 et g 0 .
R +∞ 2
3) En déduire 0 e−t dt.
Ex 1276: X 05
Soit p un entier tel que 1 ≤ p < 8. Soit Ex 1286: Mines-Ponts 05
Définition calcul et dérivabilité de
+∞
X 1 1 1
t−1 x
Z
Sp = .
16 k 8k + p f : x 7→ t dt.
n=0 0 ln t
1) Exprimer Sp sous la forme d’une intégrale.
2) Calculer S = 4S1 − 2S4 − S5 − S6 . 4 Au moment ou je dactylographie, je ne comprends pas quelle peut-être la bonne question.
68 CHAPITRE 6. CALCUL INTÉGRAL
Ex 1291: Mines-Ponts 05 1) Montrer que A est bien défini, et est un endomorphisme de C 0 ([0, 1]).
Soit : 2) En déduire que An est bien défini, et qu’il existe φn continue sur T telle que
+∞
1 − cos(t)
Z
Z x
f (x) = dt
0 x2 + t2 An (f )(x) = φn (x, y)f (y) dy.
0
1) Définition P
2) Continuité 3) Montrer que n≥0 φn converge uniformément sur T .
3) Dérivabilité (au passage théorème de la limite de la dérivée) 4) Résoudre f − A(f ) = g, où g est dans C 0 ([0, 1]) et f est l’inconnue.
4) Limite en + ∞ Ex 1300: T.P.E. 06
5) Equivalent en + ∞ Pour n ∈ N, on pose : Z
dx
Ex 1292: Centrale-Supélec 05 In =
Soit : R+ (1 + x3 )n
Z π
2 Calculer I1 , en déduire In .
F (x, y) = ln(x · cos2 θ + y · sin2 θ)dθ
0 Ex 1301: Centrale-Supélec 06
1) Domaine de définition DF On considère Z +∞
ch x
2) Montrer que ∀ (x, y) ∈ DF F (x, y) = F (y, x) Jn = dx.
2 2 −∞ ch nx
3) Montrer que ∀ (x, y) ∈ DF ( (x+y)
2 , xy) ∈ DF et en déduire que F ( (x+y)
2 , xy) =
2 · F (x, y) Soient : 1) Calculer J2 , puis J3 .
(un + vn )2 2) Comment pourrait-on calculer Jn ?
un+1 = u0 = x 3) Evolution asymptotique de Jn lorsque n tend vers +∞.
2
vn+1 = un · vn v0 = y Ex 1302: Centrale-Supélec 06
√ √ Soit f une fonction de L1c (R), c’est-à-dire une fonction continue et intégrable de R
4) Déterminer un et vn en fonction de n. (Indication : on pourra étudier xn = vers C. On pose fˆ(x) = R f (t)e−ixt dt (transformée de Fourier de f ).
R
√ √ √ √
un + vn et yn = un − vn ) +∞
X (−1)n+1
5) Déterminer un équivalent simple de un et vn 1) On pose S(t) = . Montrer que S est continue et intégrable sur R.
6) Question (oubliée) à propos d’un encadrement de F avec des ln(un ) et des n=1
n 2 + t2
ln(vn ) 2) Montrer que si f est dans L1c (R) alors fˆ est définie et continue sur R.
Z +∞
7) On cherche ici (il me semblait) à déterminer explicitement F , en s’aidant des cos xt
questions précédentes 3) A l’aide du logiciel de calcul formel, donner une expression simplfiée de 2 + t2
dt
0 a
Ex 1293: Centrale-Supélec 06 en supposant a et x strictement positifs.
+∞
On suppose s > 1.
X (−1)n+1
4) On pose RN = . Montrer que RN est dans L1c (R) et que R d N (x)
ts−1 e−t n 2 + t2
1) Montrer que t 7→ est intégrable sur ]0, +∞[ et que n=N +1
1 + e−t tend vers 0 lorsque N tend vers +∞.
5) En déduire l’expression de Ŝ sous la forme d’une série, puis reconnaı̂tre la somme
+∞ s−1 −t +∞
(−1)k−1
Z
t e X de cette série.
dt = Γ(s) .
0 1 + e−t n=1
ks Ex 1303: T.P.E. 06
Soit
+∞
sin3 x
Z
2) En déduire l’existence et l’expression en fonction de Γ(s) et ζ(s) de :
I= dx
0 x2
1
(ln x1 )s−1
Z
dx. Existence ? Calcul en linéarisant sin3 x.
0 1+x
Ex 1304: Centrale-Supélec 06
Ex 1294: Mines-Ponts 06 1) Justifier l’existence de
Justifier l’existence de In puis calculer sa valeur, avec : Z 1
xn
In = p dx.
1 4 3
x (1 − x)
0
Z
dx
In = p √ .
0 1− nx 2) Montrer que In − In+1 = λn In pour un λn à déterminer.
3) En déduire un équivalent de In .
69
Ex 1305: X 06
Existence et calcul de Z π
2
(cos t) ln(tan t) dt.
0
Ex 1306: Mines-Ponts 06
Soit f une fonction continue 1-périodique, de R+ vers R. calculer
Z +∞
lim f (t)e−λt dt.
λ→0+ 0
Ex 1308: T.P.E. 06
Soit f un C 1 -difféomorphisme de [0, 1] vers lui-même. Existence et calcul de
Z 1 Z 1
S= f (t) dt + f −1 (t) dt
0 0
Ex 1309: Mines-Ponts 06
Calculer Z b
dx
p .
a (b − x)(x − a)
Ex 1310: Mines-Ponts 06
Soit f une fonction continue de R+ vers R, décroissante et tendant vers 0 en +∞.
On pose :
Z (n+1)π
an = f (t) sin t dt.
nπ
P
1) Etudier la convergence de n≥0 an .
2) Etudier l’existence de la limite en +∞ de F où
Z x
F (x) = f (t) sin t dt.
0
Ex 1311: Centrale-Supélec 06
On définit sur R
1
fn (x) =
1 + |x − n|
1) Montrer que fn2 est intégrable et calculer son intégrale.
2) Convergence (simple, uniforme, uniforme sur tout segment) de la suite (fn )n∈N .
3) Soit g une fonction continue sur R, de carré intégrable. Etudier l’intégrabilité
de fn g. On note In l’intégrale sur R de fn g. Etudier la convergence de la suite (In )
et déterminer sa limite éventuelle.
Ex 1312: T.P.E. 06
1) Calculer
Z 1
1
l = lim dt(= un )
n→+∞ 0 1 + t + . . . + tn
P
2) Nature de la série n≥0 (un − l).
Ex 1313: T.P.E. 06
Calculer Z 2
dt
√ .
0 t+ 2−t
Ex 1314: Mines-Ponts 06
Z 1 n
x t
In : x 7→ t 1− dt
0 n
1) Définition, continuité de In .
2) Montrer que In converge uniformément vers
Z 1
In : x 7→ tx e−t dt.
0
Ex 1315: Centrale-Supélec 06
Z x
dt
f : x 7→ √ .
−10 t2 + 3t + 2
1) Graphe de f ? Possède-t-il une asymptote ? Limites aux bornes ?
2) Valeur exacte de f (−20).
70 CHAPITRE 6. CALCUL INTÉGRAL
Chapitre 7
1 + t cos 2t −t sin 2t
f : R → R Mt = .
+∞
Xxn −t sin 2t 1 − t cos 2t
x 7 →
n=1
1 + xn Trouver les valeurs propres et les vecteurs propres de Mt . Etudier leur comporte-
ment lorsque t tend vers zéro.
Ex 1339: Centrale 97 3) Soit (An ) une suite de matrices de Mp (C) convergeant vers une matrice A.
On définit n Montrer que les valeurs propres des An sont bornées.
ln(n + 1) Ex 1350: ENS CACHAN 97
un = − 1.
ln n (λn ) est une suite strictement croissante de réels strictement positifs tendant vers
Etudier la nature des séries +∞, z0 appartient à C et ∆θ0 = {z ∈ C; |Arg(z − z0 )| ≤ θ0 }.
1) Dessiner ∆θ0 . P+∞
2) Montrer que si la série n=0 an e−λn z0 converge alors pour tout θ0 de [0, π2 [ la
X X
un et (−1)n un .
P+∞
n≥2 n≥2 série n=0 an e−λn z converge uniformément sur ∆θ0 .
Ex 1351: Mines 97
Ex 1340: CCP 97 Déterminer
1) Rayon de convergence de n≥0 (−1)n xn .
P +∞
X 2t
Rx
2) Montrer n≥0 Fn (x) converge uniformément sur [0, 1], où Fn (x) = 0 (−1)n tn dt.
P lim .
t→+∞
n=1
t2 + n2
3) En déduire
+∞ Ex 1352: CENTRALE 98
X (−1)n
. Soit la suite
n=0
n+1 Z 1
n α
n ln(t)
un = (−1) n dt.
Ex 1341: Centrale 97 0 t+1
Etude de la série de terme général Nature des séries X
un
2n
X 1 n≥1
un = .
k ln k et
k=n+1 X
|un |.
n≥1
Ex 1342: Mines 97
Soit nk le reste de la division euclidienne de n par k. Etudier la suite Ex 1353: MINES 98
Etudier la série entière (rayon de convergence, étude aux bornes de l’intervalle de
n 1 + · · · + nn
un = . convergence) ;
n2 X
an xn
n≥1
Ex 1343: Mines 97
1
Déterminer la limite de la suite (un ) définie par la donnée de (u0 , u1 , u2 , u3 ) stric- avec an = n ou an = 0 si il existe un 9 dans l’écriture décimale de n.
tement positifs et la relation de récurrence : Ex 1354: CENTRALE 98
√ f est une fonction continue sur [0, 1], telle que f (1) = 0.
un+4 = 4 un+3 un+2 un+1 un .
1) Montrer que X
f (t)tn
Ex 1344: Centrale 97 n≥0
Equivalent quand n tend vers +∞ de
converge uniformément si et seulement si f 0 (1) existe et est nul.
+∞
X 1 2) On suppose seulement f définie et continue sur [0, 1[. Condition pour que
.
k(n + k)
X
k=n f (t)tn
n≥0
Ex 1345: Centrale 97
converge uniformément sur [0, 1[ ?
On considère
+∞ Ex 1355: CENTRALE 98
X 1
f (t) = . Soit
n4 + t4
n=1 Fn (X) = X 2n+1 − X n − 1
Domaine de définition, continuité, dérivabilité et équivalent en +∞. 1) Montrer que Fn possède une unique racine xn > 1.
Ex 1346:
P Mines 97 2) Montrer que la suite (xn ) est convergente et déterminer sa limite . (On pourra
Soit n≥0 un une série convergente à termes réels positifs. Discuter suivant α la étudier Fn (a) lorsque n tend vers +∞ , avec a > 1)
nature de
X uα 3) Donner un équivalent de xn − 1 lorsque n tend vers +∞. (On pourra étudier
a
n
. F n (1 + n ) lorsque n tend vers +∞ , avec a > 0)
n
n≥0 Ex 1356: MINES 98
Etudier (suite, série)
Ex 1347: Centrale 97
Z +∞
n
e−x dx.
1 un =
1) Montrer que est sommable si et seulement si s > 2. 1
(|p| + |q|)s (p,q)∈Z2
+∞ Ex 1357: ENSAE 98
X 1
2) Exprimer sa somme à l’aide de ζ(t) = . On définit (un )n∈N par u0 = 1 et
n=0
nt
1
sin un
3) Soit N une norme quelconque sur R2 . Montrer que est un+1 = .
s
(N (p, q)) (p,q)∈Z2 n
sommable si et seulement si s > 2. Nature de la série de terme général un ?
4) Soit (e1 , e2 ) une base de C et G = Ze1 + Ze2 , Ω = C − G. Montrer que Ω est Ex 1358: ENSAE 98
un ouvert de C et que la famille Montrer que
+∞
2
1 1
X
− tn
(z − a)2 a2 a∈G∗ n=0
q
est sommable pour tout z de Ω. est équivalent, lorsque t → 1− , à 12 1−t
π
.
73