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Idée a DÉVELOPPÉ
des délits qui sont spécifiquement liés à la technologie informatique et qui appellent
de véritables innovations juridiques
il serait vain de faire l'inventaire de toutes les dispositions pénales applicables car la
plupart des comportements déjà incriminés peuvent être commis par le biais de
l'informatique : abus de confiance, escroquerie, détournement, contrefaçon, atteinte
à la paix publique, obtention frauduleuse des données, transfert illégal des fonds, ...
Idée à DÉVELOPPER 2
En ouvrant leur système d'information sur Internet pour offrir des services web, les
organisations deviennent dépendantes des technologies Internet. Mises ensemble,
cette ouverture et cette dépendance induisent une vulnérabilité de plus en plus
grande tant à des attaques malveillantes qu'aux risques dus à l'erreur humaine (1(*)).
La maîtrise de l'insécurité est devenue critique pour les activités quotidiennes des
organisations et pour leur pérennité.
Le droit pénal est donc appelé à intervenir pour réguler la vie dans cette autoroute de
l'information. C'est ici qu'il faut se demander si les dispositions pénales existantes
permettent de réprimer la criminalité informatique via Internet. La plupart de ces
dispositions étant prises à une époque où l'informatique n'existait pas, doivent-elles
être étendues à la cybercriminalité ?
Idée REDAC
Nous nous proposons de présenter une vue panoramique de la question parce que
la criminalité informatique est difficile à saisir dans toutes ses facettes, les cas
connus ne représentent que le sommet de l'iceberg. Nous n'examinerons donc que
quelques aspects délibérément choisis de cette criminalité en leur appliquant
certaines des incriminations prévues par le code pénal et par les textes particuliers
que nous aurons estimés susceptibles de réprimer lesdits délits.
Idee REDAC 2
La présente étude revêt un double intérêt qui est à la fois théorique et pratique.
Théoriquement, cette étude permettra aux juristes de mieux appréhender l'Internet
ainsi que la criminalité qui y est attachée ; cela afin d'élever davantage la réflexion
autour des problèmes juridiques que pose ce domaine.
De ce fait, le présent travail pourra constituer l'ébauche d'un droit pénal de l'Internet
dans la mesure où, pour mieux faciliter la prévention et la répression des
agissements informatiques réputés infractionnels, il importe de mieux connaître les
bases et les voies que doit suivre cette répression.
Il intéressera aussi les praticiens de l'Internet qui trouveront dans ce travail les
comportements permis et ceux interdits qu'ils devront éviter au risque d'encourir des
sanctions pénales. Il intéressera enfin les victimes de tels agissements qui sauront
par là comment faire valoir leurs droits violés.
dée a DÉVELOPPÉ 3
Ce qui exige que pour que des agissements informatiques soient réputés
infractionnels et efficacement réprimés, le législateur doit les avoir érigés
préalablement en infraction. Or, l'Internet étant nouveau, complexe, en perpétuelle
évolution, plusieurs de ses agissements ne pourront-ils pas rester impunis si le juge
se limitait seulement à une interprétation stricte de la loi pénale, du reste vieille de
plusieurs années par rapport à l'Internet ? De ce fait, la loi pénale pourra se retrouver
surannée face à la cybercriminalité.
D'ores et déjà, la doctrine admet qu'à défaut des textes légaux adaptés, force sera
de recourir aux lois existantes en leur appliquant une interprétation évolutive (2(*)).
Par ailleurs, nulle peine ne peut être établie et appliquée qu'en vertu d'une loi (51(*)).