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Thème 1: Balance des

paiements: définitions et
structure
Pourquoi les échanges extérieurs

n Les échanges extérieurs s’expliquent par


l’existences pour les économies des surplus qu’on
désire écouler sur le marché étranger et des besoins
qu’on désire satisfaire et que l’économie domestique
ne peut pas assurer. Ces besoins et surplus peuvent
être de 4 catégories différentes:
Ø Besoins et Excédents en biens et services
Ø Besoins et excédents en capitaux
Ø Besoins et excédents en main d’œuvre
n Les échanges extérieurs peuvent aussi s’expliquer
par l’objectif de tirer opportunité des échanges
extérieurs.
Définitions

n Balance des paiements: c’est un document


qui synthétise l’intégralité des relations liant
les résidents et les non résidents.
n C’est un état statistique qui enregistre de
manière systématique et selon une
classification donnée, tous les flux
économiques et financiers pendant une
période donnée entre les résidents et les non
résidents d’une économie (office de change)
Notion de résidence

n La distinction entre résidents et non résidents est


surtout liée au lieu du centre d’intérêt de l’agent
économique.
n Les résidents sont constitués des unités
institutionnelles (ménages, administrations
publiques, entreprises…) qui ont leur pôle d’intérêt
dans le territoire économique du pays (Office de
change).
n Le concept de résidence n’est pas lié à la nationalité
ou à des critères juridiques. Il se base sur la notion
de pôle d’intérêt économique.
Centre d’intérêt économique

n Une unité institutionnelle a un centre


d’intérêt dans un pays lorsqu’il existe sur
le territoire économique de ce pays un
endroit (domicile ou lieu de production ou
locaux à autre usage) dans lequel ou à
partir duquel elle exerce et a l’intention de
continuer à exercer des activités
économiques d’une ampleur significative
(SCN, 1993).
Méthodologie d’établissement
n La balance des paiements est établie selon la méthodologie
du FMI. Le dernier manuel (le 6ème) date de 2009. Il est
appliqué par le Maroc depuis 2014.
n Objectif de publication de nouveaux manuels:
Ø l’élargissement du cadre conceptuel de la balance des
paiements afin d’aboutir à une meilleure appréhension de
toutes les transactions d’une économie avec le reste du
Monde
Ø l’harmonisation du système d’établissement de la balance
des paiements et de la position financière extérieure globale
avec le système de la comptabilité nationale ;
Ø la prise en considération des innovations financières et des
nouveaux instruments financiers.
Caractéristiques d’enregistrement

n c’est une balance de transactions: la balance des


paiements n’enregistre pas uniquement les
règlements entre les résidents et les non-résidents
d’une économie, elle reprend toutes les transactions
qu’il y ait ou non règlement, ou que ce règlement
soit différé d’une période à l’autre;
n elle est établie selon le principe de la partie
double, chaque transaction donnant lieu à deux
inscriptions du même montant mais en deux sens
opposés.
Origines d’information

n Les informations nécessaires à l’établissement de la


balance des paiements sont puisées principalement
dans les comptes rendus bancaires établis à l’occasion
de chaque opération d’achat ou de cession de devises et
dans les déclarations douanières tant à l’importation qu’à
l’exportation. Ces données sont complétées par les
renseignements statistiques collectés régulièrement
auprès de différents organismes publics et privés.
n L’Office des Changes publie, outre la présentation
nationale habituellement diffusée, une présentation de la
Balance des Paiements établie selon les composantes-
types prévues par la cinquième édition du Manuel du
FMI.
Nature des opérations

n Les flux de marchandises (céréales, textile, produits


d’équipement, phosphates, pétrole….)
n Les flux de services ou les invisibles ( voyages,
assurance, transport, ….)
n Les flux de capitaux (crédits commerciaux,
investissement direct étranger, investissement en
portefeuille, prêts, emprunts….).
Structure de la balance des paiements

n Le compte des transactions courantes (Biens,


services, revenus primaire et secondaires).
n Le compte financier
n Erreurs et omissions .
Le compte des transactions courantes

n Ce compte regroupe toutes les transactions


portant sur des valeurs économiques - autres
que les actifs financiers - ainsi que les
transferts sans contrepartie.
n Il est scindé en quatre rubriques: les biens,
les services, le revenu primaire et le revenu
secondaire.
Les biens
n Cette rubrique reprend toutes les transactions sur
marchandises entre le Maroc et l’étranger qu’il y ait
ou non transfert de propriété (Ancienne version).
n La nouvelle méthodologie préconise d’exclure de la
rubrique des biens, les transactions sur
marchandises réalisées dans le cadre du régime
douanier de l’admission temporaire pour
perfectionnement actif sans paiement.
n En conséquence, les frais de transformation (valeur
ajoutée) qui en résultent sont désormais enregistrés
dans les services.
Biens
n Marchandises générales
Ø Les marchandises générales recouvrent les biens qui
font l’objet de transfert de la propriété économique entre
un résident et un non-résident
Ø Elles retracent les mouvements de biens déterminés à
partir des documents douaniers conformément aux
méthodes en usage sur le plan international.
Ø Les importations et exportations sont ainsi évaluées
FOB dans la balance des paiements alors que dans les
statistiques du commerce extérieur, les importations sont
évaluées CAF et les exportations FOB.
Ø Les transactions commerciales sont enregistrées au
moment du passage en douane des marchandises sans
tenir compte des modalités de paiement
correspondantes
Biens
n Exportations nettes de biens dans le cadre du
négoce international.
Ø Le négoce international n’est plus enregistré dans les
services contrairement à l’ancienne méthodologie.
Ø Bien que ces marchandises n’aient pas franchi le
territoire économique du pays, elles sont à la propriété
du pays du négociant.
Ø L'acquisition des biens par ce dernier est enregistrée en
tant qu'exportation négative de l'économie du négociant
et leur vente est, quant à elle, comptabilisée en tant
qu’exportation positive de l’économie du négociant.
Ø Ces flux sont déterminés sur la base des données des
règlements confrontées aux résultats d’enquêtes
réalisées à ce titre
Biens

n Or non monétaire:
Cette catégorie recouvre les importations et exportations
de l’or industriel n’ayant pas fait l’objet d’admission
temporaire pour perfectionnement.
Services
n Services de fabrication fournis sur des intrants
physiques détenus par des tiers:
Ø Les services de fabrication sur des intrants physiques
détenus par des tiers « travaux à façon » comprennent les
services de transformation essentiellement des matières
premières, d’assemblage, d’étiquetage et d’emballage
fournis par des entreprises marocaines sur des biens
appartenant à des non-résidents et inversement sans qu’il
y ait transfert de propriété des biens en question.
Ø Les flux des marchandises correspondant sont ainsi exclus
des biens.
Ø Les déclarations douanières constituent la principale
source de données pour ce poste de services.
Services

n Services d’entretien et de réparation non inclus


ailleurs (n.i.a)
n Les services d’entretien et de réparation n.i.a. recouvrent
les travaux d’entretien et de réparation effectués par des
résidents sur des biens qui appartiennent à des non-
résidents et inversement.
n Les services d’entretien et de réparation des navires,
avions et autre matériel de transport sont désormais
classés dans ce poste.
n Les données de ce poste sont établies à partir des
déclarations douanières.
Services
n Les transports:
Ø Le poste englobe les services de transport assurés entre un résident
et un non résident par tous les modes de transport (maritime, aérien,
etc…).
Ø Ils incluent le transport de passagers et de marchandises (fret), les
autres services auxiliaires, ainsi que les services postaux et de
messagerie.
Ø Ces derniers étaient enregistrés au niveau des services de
communication selon le MBP5.
Ø Les règlements bancaires constituent la source principale de
données pour ce poste.
Ø Il comprend également les dépenses à l’étranger des compagnies
nationales afférentes à l’avitaillement, aux droits portuaires et
d’aéroport, aux réparations, à l’entretien, aux déménagements, etc.
Services
n Les voyages
Ø Le poste enregistre au crédit les recettes voyages des non-
résidents au cours de leur séjour au Maroc.
Ø Ces recettes font l’objet d’une ventilation selon la nature du
séjour (personnel ou professionnel) et ce, sur la base d’une
grille issue d’enquête statistique.
Ø Au débit, ils recouvrent les services fournis par les
économies étrangères aux voyageurs résidents au titre
notamment des voyages touristiques ou d’affaires, stages et
missions, études, pèlerinage, omra et soins médicaux.
Ø A l’instar de la plupart des autres postes, les données sont
tirées directement des règlements bancaires.
Ø Les recettes comprennent également une partie des apports
en devises billets de banque effectués par les Marocains
résidant à l’étranger et destinés à la couverture de leurs frais
de séjour au Maroc.
Services
n Construction
Ø La construction comprend la création, la rénovation, la
réparation ou l’agrandissement d’actifs fixes sous forme de
bâtiments, de routes, de ponts et barrages, etc...
Ø Au crédit, sont enregistrés d’une part, les biens et services
vendus par les résidents aux sociétés étrangères qui
réalisent des projets de construction au Maroc et d’autre
part, les valeurs brutes des projets réalisés par les sociétés
marocaines à l’étranger.
Ø En débit, sont comptabilisés d’une part, les biens et
services achetés par les sociétés marocaines à l’étranger
dans le cadre de la construction et d’autre part, les valeurs
brutes des projets réalisés au Maroc par les constructeurs
étrangers.
Autres Services
n Services d’assurance et de pension: Les services
d’assurance et de pension comprennent l’assurance
directe, la réassurance et les services auxiliaires
d’assurance.
n Services financiers: Les services financiers incluent les
services des intermédiaires financiers et les services
auxiliaires, à l’exception de ceux des sociétés
d’assurance qui sont classés dans le poste qui précède.
n Frais pour usage de propriété intellectuelle n.i.a.: Les
frais pour usage de propriété intellectuelle non inclus
ailleurs comprennent les transactions incluses dans le
MBP5 sous «Redevances et droits de licence». Il s’agit
principalement des frais de franchise et pour utilisation
des droits de propriété, brevets et procédés industriels. 4
Autres Services
n Services de télécommunications, d'informatique et
d'information es services de télécommunications,
d’informatique et d’information regroupent les anciennes
rubriques « services de communication » et « services
d’informatique et d’information ». Les données de ce
poste sont collectées à partir des règlements bancaires.
n Autres services aux entreprises: Ce poste inclut toutes
les autres transactions qui ne peuvent pas être classées
dans les autres postes de services. En dépenses, il
s’agit notamment de l’assistance technique et des frais
de fonctionnement des délégations commerciales
implantées à l’étranger. En recettes, ce poste inclut
notamment les frais de fonctionnement des
représentations commerciales étrangères au Maroc ainsi
que les services de conseil, de publicité et d’étude de
marché et les services liés au commerce.
Autres services
n Services personnels, culturels et relatifs aux loisirs: Ces
services personnels, culturels et relatifs aux loisirs
enregistrent essentiellement les frais ayant trait à la
production de films, d’émissions de radio et de télévision. Ils
comprennent en outre, les services de santé, les services de
formation et autres services associés aux activités culturelles
et sportives à l’exception de celles classées au poste
voyages.
n Biens et services publics n.i.a. Ces biens et services publics
non inclus ailleurs enregistrent la fourniture et l’acquisition de
biens et de services, non inclus dans d’autres catégories, par
les administrations publiques et les organisations
internationales. Parmi ces opérations, figurent celles relatives
aux représentations diplomatiques et aux institutions
gouvernementales étrangères établies au Maroc.
Revenus primaires
n Ce compte du revenu primaire correspond à la rubrique
« revenus » du MBP5.
n Il comprend principalement les dividendes, les bénéfices
réinvestis, les intérêts, ainsi que la location de
ressources naturelles à d’autres unités institutionnelles
non résidentes.
n Les données sur le revenu primaire sont puisées
principalement des comptes rendus bancaires
complétées par des déclarations statistiques de certains
organismes publics et d’opérateurs privés.
Revenu secondaire:
n C’est le concept de « transferts courants » dans le MBP5 est
remplacé par celui de « revenu secondaire».
n Ce compte retrace la redistribution du revenu primaire moyennant
les transferts courants qui consiste en la fourniture de biens, de
services ou d’actifs financiers sans contrepartie.
n Les données relatives au revenu secondaire sont obtenues
essentiellement des comptes rendus bancaires.
n Ce poste enregistre en recettes, les envois de fonds effectués par
les Marocains résidant à l’étranger (MRE), les pensions, retraites et
allocations familiales et les transferts sans contrepartie, reçus par le
secteur public et privé.
n En dépenses, il enregistre principalement les transferts effectués
par les étrangers résidents au titre des économies sur revenus, les
cotisations aux caisses étrangères de retraite ou de prévoyance
sociale. es primes nettes d’assurance ainsi que les indemnités
réglées au titre des sinistres sont désormais enreg
LE COMPTE DE CAPITAL ET D’OPERATIONS
FINANCIERES
n Le compte de capital: il s’agit uniquement des
opérations en capital : transferts effectués par les
migrants au titre des départs définitifs et les remises de
dettes au profit du secteur public.
n Le compte d’opérations financières:
Ø Ce compte enregistre les opérations d’investissements
directs y compris les bénéfices réinvestis, les
investissements de portefeuille (titres de participation,
titres de créance et instruments du marché monétaire) et
les autres investissements (crédits commerciaux et prêts
à court et à long terme).
Ø Les prêts entre entreprises apparentées doivent être
considérés en tant qu’investissements directs.
Ecart statistique

n Il est prévu une rubrique intitulée « Ecart


Statistique » destinée selon les
recommandations du Manuel, à équilibrer la
balance des paiements.
Les soldes de la BP les plus importants

n Solde de la balance commerciale: différence


entre exportations FOB et importations CAF
n Solde de la balance des paiements courants:
différence entre les recettes et les dépenses
de l’ensemble des transactions courantes.
Caractéristiques de la balance des paiements
marocaine
n Balance commerciale structurellement et
largement déficitaire
n Taux de couverture faible
n Balance des paiements courants est
déséquilibrée.
n Le déficit de la balance commerciale n’est
plus couvert par les transferts des RME et les
recettes touristiques
n Rubrique Prêt du secteur public excédentaire.
Autres caractéristiques

n Offre exportée peu diversifiée


n Importations incompressibles
n Concentration géographique des échanges
extérieurs.
Thème2: Le taux de change
les bases du marché
Change et Origines des opérations de
change:
n Une opération de change est une conversion d’une
monnaie en une autre monnaie en vue de faciliter
l’exécution financière d’une transaction à caractère
international.
n Origines des opérations de change
Ø Les opérations de commerce international (exportations
et importations de biens et services)
Ø Investissements / Désinvestissements (Investissements
directs étrangers, investissements en portefeuille)
Ø Placement à l’extérieur du marché national (prêts et
emprunts
Marché de change
n Les marchés des changes réalisent l’équilibre entre
des offres et des demandes de monnaies
étrangères par la détermination d’un cours en
monnaie nationale.
n Importance des marchés des changes: le montant
annuel des transactions représente en moyenne 40
fois celui du commerce international.
n L’explosion des marchés de change est la résultante
de l’intensification des flux financiers internationaux
dans un contexte de compétitivité accrue lié à la
transformation radicale des données de l’économie
mondiale.
Origines de l’explosion des marchés de
change
n Déréglementation et désintermédiation qui
multiplient les opportunités et les
mouvements de capitaux.
n Le développement des technologies et des
moyens de communications accélèrent
l’intégration des marchés de capitaux à
travers l’interconnexion des places
financières mondiales.
n La floraison des innovations financières
visant à limiter les risques de change.
Marché de change (2)

n Nature des opérations:


Ø au comptant: Les cambistes s’achètent et se
vendent des devises qu’ils livrent dans un délai de 2
jours ouvrables
Ø à terme: les contrepartie négocient l’achat et la
vente de devises pour une date ultérieure.
n Nature des transactions: Interbancaires et avec la
clientèle
n Les principales places: Londres, New York et Tokyo
Les différents taux de change
Les cours bilatéraux (1)
Le cours de change nominal
n Notation Sij: Le cours de change nominal de la
monnaie i en monnaie j.
n Signification: le nombre d’unités de la monnaie
domestique (i) qu’il faut pour obtenir une unité de
monnaie étrangère (j)
n Augmentation de Sij : Dépréciation ou dévaluation
Diminution de Sij : Appréciation ou surévaluation
Stagnation de Sij : Stabilité de change
Les cours bilatéraux (2)
Cours de change bilatéral réel

r n
Pj
S ij  S ij 
Pi
S ijn : Cours bilatéral nominal
S ijr : Cours bilatéral réel
P j : Prix à l' étranger
P i : Prix domestique
Cours de change bilatéraux (3)

r
S  1  Stabilité du taux de change réel
ij

Sijr  1  Appréciation ou sur - évaluation réelle


Sijr  1  Dépréciation ou sous évaluation réelle
Les taux de change multilatéraux (1)

Le taux de change effectif nominal:

n S ijt
S ie    j
j 1 S ij0
S ie : Taux de change effectif nominal du pays i
Sijt : Taux de change nominal du pays j
 j: : Coefficien t de pondératio n pour le pays j
Les taux de change multilatéraux (2)

X ij X ij  M ij
j  n
ou  j  n

X
j 1
ij (X
j 1
ij  M ij )

X ij : Exportatio n du pays i vers le pays j


M ij : Importatio n du pays i du pays j
Les taux de change multilatéraux (3)

n Taux de change effectif réel

n Sijr ,t
Sier ,t    j
j 1 Sijr , 0
Sier : Taux de change effectif réel du pays i
t
S : Taux de change reél bilatéral du pays j
ij

 j: : Coefficien t de pondératio n pour le pays j


Le marché des changes
L’organisation du marché (1)
La règle des trois unités:
n L’unité de temps: Les opérations se déroulent
pratiquement en continue 24h/24
n L’unité de lieu: Possibilité de traiter en tout lieu les
ordres venues de toutes les autres places.
n L’unité d’opération: même procédés et produits
(terme, swap, arbitrage…) et les mêmes
technologies électroniques et informatiques
sophistiquées.
L’organisation du marché

n Le marché des change est avant tout un


vaste réseau de télécommunication à travers
le monde dont l’efficacité repose sur la
qualité de l’information, des équipements et
du personnel qui opèrent sur la salle du
marché.
n La salle des marchés comporte une
composante matérielle et une composante
humaine
Composante matérielle de la salle du marché

n Elle regroupe les éléments physiques qui la constituent:


Ø Les terminaux qui affichent en permanence les cours de
change et les taux d’intérêt,
Ø Un système performant de communication connecté
avec les banques et les autres opérateurs et doté d’un
système d’enregistrement (dealing)
Ø Des écrans et d’une table de saisie immédiats facilitant
la relation entre le front office (opération effectuée) et le
back-office (traitement administratif et comptable)
Ø Des micro-ordinateurs dotés de logiciel d’aide à la
décision (analyse déterministe et analyse chartiste)
Composante humaine

n Les employés de banque qui travaille dans


une salle de marché sont appelés des
cambistes.
n Se sont des spécialistes qui traitent le
commerce des devises.
n Le métier du cambiste exige des qualités
exceptionnelles (golden boy): un profil pointu,
professionnalisme, esprit d’équipe, sens du
risque, culture générale…
Les acteurs
n Les banques commerciales:
Ø Elles interviennent pour leur propre compte ou pour celui de leur
clientèle pour céder ou pour acquérir les moyens de paiement
indispensable à l’activité internationale
Ø Une présence active de la banque sur le marché de changes de plus en
plus pour répondre aux besoins spécifiques du commerce international.
n Les entreprises:
Ø Il s’agit essentiellement des entreprises industrielles et commerciales
ayant une activité Import-export et des investisseurs étrangers
Ø La motivation des entreprises réside dans la couverture de leur position
de change et la gestion optimale de leur trésorerie en devise
n Les banques centrales:
n leurs interventions visent la régulation des fluctuations du marché de
change afin de préserver et défendre la monnaie nationale.
n Elles peuvent aussi se comporter comme un agent ordinaire:
Acquisition, cession, couverture, emprunt, prêt…
Les modes de cotation
n Le certain et l’incertain
Ø la cotation au "certain" consiste à donner le
nombre d'unités monétaires étrangères
équivalent à une unité de monnaie locale ;
Ø la cotation, "à l'incertain" indique le nombre
d'unités monétaires locales correspondant à
une unité de monnaie étrangère.
n Les parités directes et croisées
Le marché à terme

n Le marché à terme est celui où l’on trouve


immédiatement le cours de devises qui ne seront
livrées qu’ultérieurement; Seules les devises y sont
traitées;
n Devise en report: F S
0
S
n Devise en déport:
F S
0
S
F: Le cours à terme et S: le cours au comptant
Les systèmes de change (1)

n Système de change fixe: l’Etat intervient pour


maintenir le taux de change fixe même si le taux
choisi s’écarte du taux de change d’équilibre.
n Moyens d’intervention: Achat ou vente de devises
selon les circonstances:
n Avantages: développement du commerce
international et des investissements étrangers,
risque de change faible ou inexistant….
Les systèmes de change (2)
n Système de change flexible: Détermination des
cours de change par les mécanismes de l’offre et de
la demande.
n Avantage: Autonomie, stabilisation automatique et
symétrie du système.
n Limites: Spéculation, contraction du commerce et
des investissement internationaux, risque de change
maximum
Les systèmes de change (3)

n Parité glissante ou flottement administré:


Actuellement tous les pays interviennent
aussi bien dans le système de change fixe
que flottant pour ajuster le taux de change
afin qu’il soit compatible avec la réalisation
des objectifs de la politique économique.
Le système de change au Maroc

n Contrôle des changes et convertibilité


partielle du dirham.
n Marché de change parallèle florissant,
n Instauration du marché interbancaire de
devises en 1996.
n Rattachement de la valeur du dirham à un
panier de devises à partir de 1973.
n Méthode de cotation secrète pour faire face à
la spéculation et à la concurrence
internationale.
Thème3:

Les modèles de prévision


du taux de change
4-1 Approche monétaire
du taux de change
4-1-1 La parité du pouvoir
d’achat (1)
n La PPA stipule que les mouvement du
taux de change entre deux pays sont
reliés à des changements de leur
niveau des prix.
n L’origine de la PPA: la loi du prix
unique stipulant que des biens
identiques vendus dans des pays
différents doivent se vendrent pour le
même prix lorsque ces prix sont
exprimés en une même monnaie;
La parité du pouvoir d’achat (2)

n Formulation de la loi du prix unique:

Pi  SPi *
Pi : le prix domestique du bien i
Pi * : le prix à l' étranger du bien i
S : le taux de change au comptant
La parité du pouvoir d’achat (2)

n Relation de la PPA Absolue:

P
S *
P
P : le niveau des prix domestique s
*
P : le niveau des prix à l' étranger
La parité du pouvoir d’achat (4)

n Relation de la PPA relative:

Sa  S
   *
S
S a : le taux de change anticipé
 : le taux d' inflation domestique
 * : le taux d' inflation à l' étranger
La parité du pouvoir d’achat (4)

Limites de la PPA
n Persistance des barrières à l’échange,

n Coût de transaction et de transport,

n Déviation à la concurrence pure et


parfaite,
n Différence internationale de mesure des
prix
n Simultanéité de détermination du taux de
change et du taux d’inflation
4-1-2 La parité des taux d’intérêt

n Le taux de change d’équilibre est atteint si


les dépôts dans les différentes devises
offrent le même rendement.
n En cas de déséquilibre, le taux de change
s’ajuste de telle façon que l’écart entre les
taux d’intérêt domestique et étranger soit
égal à l’écart entre le taux de change au
comptant et le taux anticipé
Parité du taux d’intérêt non couvert

Eta  Et *
 it  it
Et
Eta : Taux de change anticipé
Et : Taux de change au comptant
i t : Taux d' intérêt domestique
it* : Taux d' intérêt étranger
Parité du taux d’intérêt couvert

Ft  Et
 it  it*
Et
Ft : Taux de change à terme
Et : Taux de change au comptant
it : Taux d' intérêt domestique
it* : Taux d' intérêt étranger
Enseignements de la PTI

n Toute augmentation du taux d’intérêt


domestique entraîne une dépréciation de
la monnaie domestique
n Toute augmentation du taux d’intérêt
étranger entraîne une appréciation de la
monnaie domestique
n Résultats contestés au niveau pratique
Non validation de la PTI

n Risque de remboursement
n Erreur d’anticipation
n Phénomène d’apprentissage
n Inefficacité de l’arbitrage
n Risque de change
n Mobilité imparfaite des capitaux
n Non substituabilité parfaite des
capitaux
Le modèle monétaire de base

n Equilibre sur le marché de la monnaie


n Equilibre sur le marché des biens (PPA)
n Equilibre sur le marché des actifs (PTI)
2- Modèle de portefeuille

n Le taux de change dépend à la fois du


solde extérieur, du marché financier, du
niveau des prix, et du taux d’accumulation
de la richesse;
n Relâchement de l’hypothèse de la
substituabilité parfaite des capitaux
n Diversification du portefeuille (actifs
libellés en monnaie nationale et en
monnaie étrangère
Le modèle Hybride du taux de change

n Différentiel des offres de monnaies (+)


n Différentiel des PIB (-)
n Différentiel des taux d’inflation (+)
n Différentiel des taux d’intérêt (-)
n Solde des paiements courants (-)
Techniques de Couverture du
risque de change

Par: Mustapha ZIKY


Introduction
n L’internationalisation des activités de l’entreprise à des
incidences diverses sur les flux de trésorerie liés aux différents
cycles d’opération.
n Une entreprise qui exporte ou qui importe subit un nouveau type
de risque, le risque de change, dans la mesure ou les flux de
trésorerie induits par ces opérations sont libellées dans une
monnaie étrangère, dont la valeur exprimée en monnaie
nationale fluctue avec le temps.
n Les entreprises développent aussi des activités internationales
en investissant à l’étranger ou en faisant appel à des
financements internationaux. L’évaluation de la rentabilité et des
coûts doit prendre en considération les fluctuations de la
monnaie de facturation et le risque de change qui en découlent.
n Les entreprises doivent de plus en plus faire face à une forte
volatilité qui peut altérer sensiblement leurs marges bénéficiaires
Introduction
n Une position de change peut engendrer des pertes de change
qui dévorent les marges des entreprises.
n Dès lors, gérer le risque de change de manière optimale devient
une nécessité et impose aux intervenants de connaître les
différentes techniques de couverture.
n Avant toute décision de couverture l’entreprise doit au préalable:
Ø Déterminer sa position de change: Il s’agit d’identifier le degré
d’exposition de l’entreprise au risque de change,
Ø Quantifier le risque de fluctuation des taux de change;
Ø Mettre en œuvre une stratégie de gestion du risque de change:
choix des produits qui correspondent le mieux aux besoins de
l’entreprise en prenant en considération les caractéristiques et le
coût des produits financiers offerts sur le marché,
Ø Assurer un suivi et vérifier l’efficacité de la stratégie de gestion
de risque de change. L’entreprise doit continuellement suivre le
rendement de chaque instrument de couverture et faire des
comparaisons avec ceux non retenus.
Les étapes d’une stratégie de couverture

Définir les besoins

Évaluer l’ exposition
au risque

Fixer le niveau
d’acceptation du risque

Choisir l’instrument

Mise en œuvre et
suivi de la couverture
4-1 Définition et
classification
Définition

n Le risque de change désigne les pertes


éventuelles encourues par l’entreprise du fait
des variations de parités de change entre la
monnaie nationale et la monnaie étrangère. Les
fluctuations des cours de devises peuvent
engendrer soit des gains, soit des pertes de
change.
n Le risque de change concerne les entreprises
qui ont une activité internationale et réalisent
des opérations commerciales ou financières
avec des partenaires étrangers
Nature du risque de change

n Les risques résultant des opérations


commerciales (exportations, importations)
n Les risques résultant des activités
financières (placement, emprunt)
n Les risques liés à l’investissement à
l’étranger (risque de consolidation)
n Risques de compétitivité ou risques
induits
Nature du risque de change

n Risque de change aléatoire: pas d’engagement


ferme (préparation d’un catalogue, soumission à
un appel d’offre….)
n Risque de change conditionnel: engagement
ferme d’une seule partie contractante
n Risque de change réel: engagements
irréversibles et réciproques
4-2 Evaluation d’une
position de change
Position de change
n Elle se définie comme un document qui recense,
par échéance et par devise, le montant des
devises à recevoir et à livrer des différents
engagements de l’entreprise
n Autrement, la position de change est le solde
positif ou négatif des opérations dans une
devise donnée à un moment donnée. Elle est
définie par la différence des avoirs et des
engagements libellés dans une même devise.
n Gérer une position de change consiste à
globaliser les différents mouvements relatifs à
une même devise pour ne retenir que le solde
Objectif de la position de change
n La position de change est un document
dont l’objectif est d’apprécier en
permanence l’exposition au risque de
change de l’entreprise ou du groupe.
n Déterminer la position de change de
l’entreprise est nécessaire pour la gestion
du risque de change dans la mesure ou
elle permet de quantifier le risque de
change et de prendre les décisions de
couverture qui s’imposent.
Classification
n Position de change de transaction: Elle découle des
Ø transactions commerciales avec l’étranger (exportations et
importations) lorsqu’elles sont facturées en devises,
Ø transactions bancaires et financières portant sur des
monnaies étrangères (Prêts, emprunts, participation…)
n Position de change de consolidation: Elle découle des
investissements directs ou indirects étrangers lors de la
consolidation des bilans.
Ø La valeur des comptes du bilan varie en fonction de
l’évolution de la valeur de la monnaie du pays hôte.
Ø Si le cours utilisé lors de la consolidation diffère cours
historique, il ya aura une « différence de consolidation »
Ø Les pratiques comptables sont différentes selon les pays et
souvent à l’intérieur d’un même pays selon les pays et
souvent à l’intérieur d’un même pays selon les sociétés.
Position au comptant et à terme

n La position de change au comptant regroupe


l’ensemble d’achats et de ventes au comptant de
devises
n La position de change à terme regroupe:
l’ensemble des opérations d’achat et de ventes à
terme de devises ; les prêts et les créances, les
emprunts et dettes, les commandes à livrer et à
recevoir
Evaluation d’une position de change
n La position de change est dite fermée si les créances
et les dettes dans chaque devise sont équilibrées
n La position de change est ouverte en cas de
déséquilibre entre les dettes et les créances et expose
l’entreprise au risque de change.
n Position longue: Une position est longue ou créditrice
si les créances sont supérieures aux engagements
sur une devise. Le risque est de voir se dévaloriser la
devise. Elle, est courante, pour les entreprises
exportatrices.
n Position courte: Une position est courte ou débitrice
si les créances sont inférieures aux engagements sur
une devise. Le risque est de voir de revaloriser la
devise. Elle est fréquente pour les entreprises
importatrices.
Evaluation d’une position de change de consolidation

n La position de change de consolidation est reflétée


dans le bilan.
n Différentes méthodes de conversion de bilan sont
utilisées.
n Méthode du taux de clôture ( closing rate method):
Ø Tous les postes du bilan sont convertis sur la base des
cours de fin d’exercice à l’exception des fonds propres
qui demeurent comptabilisés au cours historique
Ø Cette méthode est adoptée généralement au Royaume
Uni, aux Pays Bas, aux Etats-Unis et au japon
Ø Elle conduit à une diminution de l’actif net s’il y’a une
baisse des cours de devises par rapport à la monnaie
de référence
Evaluation d’une position de change de consolidation

n Méthode qui distingue les postes monétaires des


postes non monétaires (monétary / non monetary
method):
Ø Les postes monétaires (avoirs, créances et dettes)
sont traduits au cours de clôture.
Ø Les autres postes (immobilisations corporelles,
incorporelles et financières, stocks et capitaux
propres) sont conservés au cours historique.
n Méthode qui distingue les postes à LT et les postes à
CT (current / non current method): Les postes de
cours sont traduits au cours de fin d’années alors
que les autres sont conservés au cours historique.
Bilan d’une filiale en 1000dhs
Actif Passif

Immobilisation 10000 Capitaux propres 8000


Stocks 3000 DLMT 4000
Clients 1500 DC 3000
Disponibilités 500
------- -------
Total 15000 Total 15000

Cours historique: 1euro=10dhs


Une dévaluation de 25% a été observée à la fin de
l’exercice
4-2 Gestion interne de la
position de change
La compensation (1)

n Les marchés d’application ou l’auto-


couverture: adosser et compenser une
créance et une dette libellée dans une même
devise concernant des échéances voisines.
Le solde est soumis au risque.
n Compensation multilatérale ou le netting:
organiser entre les société du même groupe
une compensation de l’ensemble des flux
résultant des opérations commerciales ou
financières
La compensation (2)

n Les centres de refacturation en devises: la


gestion du risque de change peut être
centralisée au sein d’un centre de
refacturation.
Principe: Les factures libellées en devises
étrangères sont établies au nom du centre de
facturation par les filiales. Et le centre de
refacturation adressera l’équivalent en
monnaie nationale à la filiale
Le termaillage
n Leads and Lags: faire varier les termes
de paiement afin de bénéficier de
l’évolution favorable du taux de change

n Accélérer ou retarder les


encaissements ou les décaissements
des devises étrangères selon l’évolution
de la devise concernée.
.
Escompte et comptes d’interception

n Escompte pour paiement anticipé


(Avantages: évite le risque de change et le
risque de crédit et améliore la trésorerie)
n Les comptes d’interception: comptes
bancaires situés dans le pays étranger et
destiné à recevoir les règlements en
devises
Swaps de devises et de change
Exemple 1

n Une entreprise française dont le siège est à


Bordeaux doit emprunter 100000$ pour une période
de 3ans. Sa banque lui propose 7% alors qu’elle
propose 8,50% pour les emprunts libellés en €.
n Une entreprise américaine dont le siège est à Dallas
doit emprunter pour la même durée de 3 ans la
même somme en euro soit 85000 €. Sa banque lui
propose un taux d’intérêt de 10% alors qu’elle paye
généralement 4,50% sur les emprunts libellés en $.
n Présenter l’utilité et le processus de swaps pour les
deux entreprises
Définition

On distingue le « swap de change » et le « swap de devises » :

q Swap de change : c’est une double opération de change dont


l’une est faite au comptant et l’autre à terme. Ainsi on aura achat
( ou vente ) au comptant contre une vente ( ou achat ) à terme de
la devise.

q Swap de devises : l’échange des capitaux et des intérêts se fait


sur la base du cours au comptant.
Swaps en cas de change

n Comparaison des deux swaps :


q Différence de maturité : court terme, pour le
swap de change, et moyen ou long terme,
pour le swap de devises
q Impact des flux financiers : dans le swap de
change le différentiel d’intérêts est capitalisé
pour constituer le cours à terme. Dans le
swap de devises les intérêts sont échangés
périodiquement de façon séparée.
Schéma d’un swap de change
Flux initiaux
EUR
Banque Contrepartie
du swap
MAD
EUR MAD Échange : MAD / EUR sur la base du
cours au comptant
Marché des
changes
Flux à l’échéance
EUR
Banque Contrepartie
du swap
MAD
EUR MAD Échange : EUR/MAD sur la base du
cours à terme
Exportateur
Schéma d’un swap de devises
Étape 1 : Emprunts et échange du principal
EUR
Emprunt EUR Société USD Emprunt
Société
A USD B
( EUR ) ( USD )

Étape 2 : Échange des intérêts et paiement


USD Emprunt
Emprunt EUR Société USD
Société
( EUR ) A EUR B ( USD )

Étape 3 : Échange du principal et remboursement des emprunts


EUR USD
Emprunt Société Société USD Emprunt
( EUR ) A EUR B ( USD )
Exemple2

n Une société E, qui opère en zone dollar, a contracté un


emprunt d’un million d’euros remboursable dans deux
ans in fine; taux:8%.
n Elle swape ces euros contre des dollars avec la société
B qui opère en zone euro; cours 1euro=1.33 dollars.
Taux d’intérêt sur emprunt en dollar: 11%.
Exemple 3

n Le 14 avril 2011, le dollar est coté 8,12 dhs. Une


entreprise marocaine exportatrice cherche à swaper
auprès de son banquier les dollars à recevoir contre
le dirham. La facture d’exportation est libellée en
dollar. Son nominal est de 750000 dollars et
d’échéance le 9 Décembre 2011.
n Le taux d’intérêt sur le dollar est de 6% et le taux
sur le dirham est de 10%.
n Présenter l’ensemble des opérations de swaps liées
à cette opération.
Les swaps au Maroc
n LES CONTRATS DE SWAP DEVISES CONTRE DEVISES
Dans le cadre de la couverture contre le risque de change quelle
qu'en soit l'échéance, les intermédiaires agréés sont habilités à
conclure, pour leur propre compte ou pour le compte de leur
clientèle au titre de dettes ou de créances en devises, des contrats
de swap devises contre devises au comptant ou à terme.
Les intermédiaires agréés sont habilités à conclure, pour leur
propre compte ou en faveur de leur clientèle, des contrats de swap
auprès de leurs correspondants étrangers.
n LES CONTRATS DE SWAP DEVISES CONTRE DIRHAMS
Les intermédiaires agréés sont autorisés à conclure des contrats
de swap devises contre dirhams quelle qu'en soit l'échéance pour
le compte d'entités marocaines bénéficiant de financements
concessionnels accordés par des gouvernements ou organismes
publics étrangers ou par des institutions financières
internationales de développement et ce, pour les financements
contractés à compter de la date de publication de la présente
circulaire.
4-3 Les techniques externes
Le pourquoi

n Lorsque les techniques internes ne


parviennent pas à éliminer intégralement le
risque de change, l’entreprise devra alors
utiliser d’autres techniques de couvertures
dites externes.
n Elle s’adresse à des organismes ou des
partenaires externes
Le marché au comptant
n Une opération de change spot consiste à échanger
immédiatement des devises contre dirham à un cours déterminé
en fonction du marché.
n Le dénouement des transaction au comptant s’opère deux jours
ouvrables après leur conclusion.
n La non couverture revient à prendre une position spéculative sur
la devise.
n Le résultat de l’opération est alors totalement corrélé à l’évolution
de la devise sur laquelle l’entreprise est exposée (gain maximal
ou perte maximale)
n Cette solution peut s’avérer extrêmement dangereuse
n Plus le cours s’apprécie, plus les gains de change de
l’exportateur sont importants car ce dernier cédera plus cher ses
devises, et plus les pertes de l’importateur sont importantes du
fait que la contre-valeur de sa dette s’accroit et inversement.
Avantages et inconvénients du spot
n Les avantages :
Ø Simplicité dans la gestion
Ø Aucun décaissement à l’initiation
Ø Flexibilité en terme de montants
n Les inconvénients :
Ø Les exportateurs sont exposés au risque de change depuis le
moment de la signature du contrat commercial ou du bon de
commande jusqu’à la livraison si le paiement est à vue, ou
jusqu’à la date de règlement si celui-ci est à l’échéance.
Ø La marge bénéficiaire est totalement tributaire du cours de
change en vigueur au moment de l’exécution de la transaction.
La marge peut être nettement amenuisée si l’opérateur est en
situation d’évolution défavorable des cours.
Couverture sur le marché à terme
n Le change à terme est un accord sur l’achat ou la vente d’un
montant de devise , à un cours de change ferme et définitif.
L’échange devrait avoir lieu à une date plus éloigné dans le temps.
n L’opération de change à terme permet de fixer dès aujourd’hui un
cours d’achat ou de vente de devises pour une échéance future, afin
de neutraliser le risque de change.
n Le change à terme élimine le risque de change dès sa
naissance en figeant immédiatement le cours de change.
n Le cours à terme dépend de trois paramètres: le cours au comptant
le jour de la négociation, la durée de couverture, et le différentiel
entre le taux domestique et le taux de devise sur la période à couvrir.
S (t  t*)  j
F  S  Re port / Déport Point s de swaps 
360
Couverture sur le marché à terme
n Avantages:
Ø Maîtrise du prix de revient avant échéance
Ø Produit de couverture qui ne nécessite aucun suivi
particulier
Ø Produit facile et accessible à toutes les entreprises
Ø Disponible pour plusieurs devises et pour plusieurs
échéances
Ø Possibilité de prorogation ou de levée anticipée.
n Inconvénients:
Ø Rigidité: L’entreprise est liée par le cours qu’elle aura
figé avec la banque
Ø Impossibilité de bénéficier d’une évolution favorable du
taux de change.
Exemple
n Le 3 Mai 2014, le dollar est coté 8,57 dhs. Une
entreprise marocaine exportatrice, craignant une
baisse des cours, cherche à se couvrir sur le
marché à terme auprès de son banquier. La facture
est libellée en dollar. Son nominal est de 750000
dollars et d’échéance le 9 Août 2014.
n Le taux d’emprunt sur le dollar est de 6% et le taux
de placement sur le dirham est de 10%.
n Le cours à terme est majoré ou minoré de 1% selon
la nature de l’opération
n Présenter l’ensemble des opérations liées à cette
couverture pour l’entreprise et la banque.
Exemple2
n Le 10 Mars 2014, l’euro est coté 11,20 dhs. Une
entreprise marocaine importatrice cherche à se couvrir
sur le marché à terme auprès de son banquier. La
facture est libellée en euro. Son nominal est de 975000
euros et d’échéance le 19 Octobre 2014.
n Le taux de placement sur l’euro est de 7% et le taux
d’emprunt sur le dirham est de 11%.
n Pour le calcul du cours à terme, le banquier exige une
majoration ou minoration du cours à terme de 2% selon
la nature de l’opération
n Présenter l’ensemble des opérations liées à cette
couverture pour l’entreprise et la banque.
Options de change:
Les options de change (1)
n Définition: C’est un contrat qui confère à son acquéreur
le droit, et non l’obligation, d’acheter ou de vendre un
montant déterminé de devises à un cours fixé, appelé
prix d’exercice à une certaine date ou pendant une
certaine période moyennant une prime.
n L’option de change classique ou l’option « Plain Vanilla »
permet de garantir un cours de change en cas
d’évolution défavorable tout en ayant la possibilité de
profiter de manière illimitée de l’évolution favorable du
marché pour effectuer une opération à des conditions
plus avantageuses.
n Avantages: Couverture du risque de change avec
possibilité de profiter de toute évolution favorable du
taux de change.
Caractéristique des options de change (2)
ü Modalités d’exercice: à la date d’échéance (option européenne)
ou sur toute la durée de vie de l’option (option américaine)
ü Au Maroc, on applique les options dites européennes.
ü un call: droit d’acheter une devise
ü un put: droit de vendre une devise
ü Strike: c’est le cours de réalisation à échéance de l’option en
cas de l’évolution défavorable de la devise (prix d’exercice). Il
est fixé au moment de l’initiation du contrat. L’une des flexibilités
de l’option est la possibilité de choisir son strike.
ü Prix d’exercice=cours spot au moment de la transaction: at the
money (à la monnaie)
ü Prix d’exercice avantageux par rapport au cours spot au
moment de la transaction: in the money (dans la monnaie)
ü Prix d’exercice désavantageux par rapport au cours spot au
moment de la transaction: out of the money (en dehors de la
monnaie)
Prime de l’option de change
n Pour le droit accordé par l’option, le client paye une prime qui
reste acquise pour l’organisme de couverture que l’option soit ou
non exercée.
n La prime correspond au coût d’une assurance contre une
évolution défavorable des cours de change pendant la durée de
vie de l’option.
n Elle s’exprime en pourcentage du montant en devises et est
versée dès l’initiation du contrat.
n La primé dépend de différents paramètres:
Ø Valeur intrinsèque: écart entre le cours au comptant et le strike.
Plus on se décale favorablement du strike par rapport au cours
spot plus le prime est élevée et inversement
Ø Maturité de l’option: plus l’échéance est courte et plus la prime
est réduite et inversement.
Ø Volatilité: La prime est d’autant plus importante que la volatilité
est grande.
Dénouement des opérations

n Exercice de l’option: en cas d’évolution défavorable


de la devise à l’échéance on exerce l’option en
achetant ou en cédant la devise. Exercer l’option ne
présente d’intérêt que si le strike est plus
avantageux que le cours au comptant à l’échéance.
n Abandon/revente de l’option:
Ø A l’échéance, on abandonne l’option si le cours spot
est plus avantageux
Ø Avant l’échéance, ont peut revendre l’option et
initier une couverture de change à terme calculée
sur la base du cours au comptant favorable ou en
initiant une deuxième option à un nouveau strike.
Avantages de l’option
n Protection contre une évolution défavorable du spot.
n Possibilité de tirer profit d’une évolution favorable du
spot en abandonnant l’option à maturité si le cours
au comptant est meilleur.
n Possibilité de tirer profit d’une évolution
intermédiaire favorable de la devise en revendant
l’option et en figeant un terme pour la durée restant
à courir.
n La souplesse de l’option permet de choisir le strike
et ainsi affecter la prime.
n Les solutions optionnelles présentent des résultats
qui sont nettement meilleurs par rapport aux autres
formes de couverture.
Les options de change « Plain Vanilla »
Exemple: En juin de l’année N, une entreprise
marocaine doit recevoir 1.5 million d’euros en
Septembre de la même année en contrepartie d’un
service rendu à une société française. Si l’entreprise
marocaine achète des options de vente aux conditions
suivantes :
n Cours au comptant: 1euro=11.50dhs

n Prime : 0.95%

n Echéance : Septembre de l’année N

n Prix d’exercice : 1 euro = 11,80dhs

En septembre, l’entreprise a t-elle intérêt à utiliser son


option dans les trois cas suivants :
i) 1 euro = 11,80 dhs, ii) 1 euro = 12 dhs et iii) 1 euro =
11.33 dhs.
Les stratégies optionnelles
« Low cost »
L’option participative

n Tout comme l’option « plain vanilla », l’option


participative permet de garantir un cours de change
tout en profitant d’une évolution favorable, mais à
concurrence d’un pourcentage déterminé;
n L’acheteur d’un call ou d’un put participatif renonce
à un pourcentage de son gain potentiel en cas d’une
évolution favorable du cours spot en contrepartie
d’une prime réduite.
n La couverture reste totale en cas d’une évolution
défavorable du cours spot.
Exemple d’une put participatif
n Enoncés: Recettes à recevoir: 200000€; Put participatif
à 60% Echéance: 30jours; Strike=spot=11; Prime:
0.17%
n Stratégie de couverture:
Ø A la date de maturité: le cours au comptant est inférieur
au strike, on exerce le put participatif et on cède la
totalité au strike. La protection est totale.
Ø Avant l’échéance: si l’euro s’apprécie considérablement
contre le dirham, on peut vendre le put participatif à
hauteur de 60% pour opter pour une autre stratégie de
couverture
Ø A l’échéance: si le cours spot est supérieur au cours
garanti on abandonne l’option pour les 60% qui doivent
être vendus au comptant alors que le reliquat est
échangé au strike.
L’option tunnel
n L’option tunnel est un produit de couverture qui
permet d’être totalement couvert contre l’évolution
défavorable du cours.
n Elle permet aussi de profiter d’une évolution
favorable mais avec une amplitude limitée.
n Contrairement à l’option « plain vanilla », le tunnel
export (import), engage à céder (acheter) les
devises à la borne supérieure (inférieure) si ce
niveau est atteint ou dépassè à l’échéance.
n L’option tunnel présente l’avantage de bénéficier
d’une prime réduite.
Exemple d’un tunnel export
n Enoncés: sous-jacent: €/MAD; Strike=spot=11.00; Borne
supérieure: 11.0550; Échéance: 30 jours; Prime: 0.25%.
n Stratégie de couverture:
Ø A la date de maturité: le cours au comptant est inférieur au
strike, on exerce le put tunnel et on cède la totalité au strike
minorée de la prime payée. La protection est totale.
Ø A l’échéance: si le cours spot est égal ou supérieur à la borne
supérieure on peut pas abandonner l’option et la totalité de la
devise doit être vendue à 11.0550 (borne supérieure).
Ø Avant l’échéance: si l’euro s’apprécie considérablement
contre le dirham, on peut vendre le put optionnel pour opter
pour une autre stratégie de couverture (change à terme ou
option avec de nouveaux paramètres)
Le tunnel Zero Cost

n Le tunnel Zero Cost permet se couvrir totalement


contre l’évolution défavorable du cours;
n Il permet aussi de profiter d’une évolution favorable
de la devise mais d’une amplitude limitée.
n Cette couverture n’est pas passible de paiement de
la prime.
n Contrairement à l’option tunnel, le Zero Cost engage
à acheter (vendre) les devises à maturité.
n Autrement, il ne permet pas de profiter d’une
évolution favorable intermédiaire.
Exemple d’un Zero Cost Export

n Enoncés: Sous-jacent: $/MAD, Strike=8.33; Borne


supérieure: 8.70; Échéance: 30jours
n Stratégie de couverture:
Ø Si le dollar se déprécie en deçà du strike on exerce
l’option à 8.33.
Ø Si le dollar s’apprécie au-delà de la borne
supérieure, on profite de l’évolution favorable à
hauteur de 8.70
Ø Si le dollar fluctue entre le strike et la borne
supérieure, on cède les devises au cours spot le
plus avantageux.
L’option spread

n L’option spread est une stratégie de gestion de


risque de change qui permet de profiter totalement
d’une évolution favorable des cours.
n Mais la couverture n’est que partielle en cas de
l’évolution défavorable.
n Cette stratégie répond à une anticipation
défavorable limitée du cours de change.
n La couverture est limitée à hauteur d’un intervalle
(spread).
n L’avantage de l’option spread est une prime réduite.
Exemple de Put Spread 2%
n Enoncés: Sous-jacents: USD/MAD, Strike=spot=8.70, Borne
inférieure: 8.5260, Échéance: 30 jours, Prime: 0.90%.
n Stratégie de couverture:
Ø A l’échéance, si le dollar s’apprécie au-delà du strike, on profite
totalement de l’évolution favorable du cours.
Ø A l’échéance, si le cours spot est compris entre le strike est la borne
inférieure on exerce le put de strike 8.70.
Ø A l’échéance, si le spot est au dessous de la borne inférieure la
couverture n’est pas totale. Mais la cession se fait à des condition
plus favorable que la vente au comptant. Le niveau de cession
réelle est égale au prix spot minoré de la prime et majorée du
spread. Le spread et la prime se calcul sur le spot.
Ø Avant l’échéance on peut décider de vende le put pour opter pour
une nouvelle stratégie de couverture.
Les options « conditionnelles »
L’option Airbag

n C’est une solution de couverture qui est


activée, si seulement si, pendant la durée de
vie de l’option, le spot atteint un niveau
prédéfini à la hausse, dans le cas d’un call, et
à la baisse, dans le cas d’un Put.
n Cette stratégie permet d’améliorer le coût
d’une option tout en sur performant le
marché quand la garantie joue, sans
renoncer au potentiel lié à une éventuelle
évolution favorable du cours de la devise.
Exemple Airbag Call
n Enoncés
Ø Sous-jacent EUR/MAD
Ø Strike=Spot=11
Ø Borne activant : 10,90
Ø Échéance 180 jours
Ø Prime : 0,55% (contre 0,61% Put plain vanilla)
n Résultat
Ø Durant les 6 mois, l’EUR/MAD est supérieur à la borne activant.
Le Put airbag n’est pas activé. l’utilisateur cède les devises au
cours spot minoré de la prime.
Ø 3 mois après, l’USD/MAD s’est déprécié à 10,90. Le call airbag
de Strike 11 est activé. Le cours de cession est plafonné au
Strike minoré de la, prime 10,9395 et on peut profitez de toute la
hausse en cas d’évolution favorable
L’option auto-bloquant

n C’est une solution de couverture qui est


désactivée, si seulement si, pendant la durée
de vie de l’option, le spot atteint un niveau
prédéfini à la baisse, dans le cas d’un call, et
à la hausse, dans le cas d’un Put.
n Cette stratégie permet d’améliorer le coût
d’une option tout en bénéficiant pleinement
d’une éventuelle évolution favorable du cours
de la devise.
Exemple de put auto-bloquant
n Enoncés
Ø Sous-jacent EUR/MAD
Ø Strike=Spot=11
Ø Borne désactivant : 11,10
Ø Échéance 180 jours
Ø Prime : 0,55% (contre 0,61% Put plain vanilla)
n Résultat
Ø Durant les 6 mois, l’EUR/MAD est inférieure à la borne désactivant.
De la même manière qu’un put « plain vanilla », le put auto-bloquant
protège d’une dépréciation de la devise au-delà du Strike tout en
permettant de bénéficier d’une favorable évolution du cours de
change
Ø 3 mois après, l’EUR/MAD est à 11,10. Le put auto-bloquant est
désactivé.
L’option rétroviseur

n Ce type d’option est une solution de


couverture qui présente la particularité de ne
pas fixer de strike à l’initiation du contrat et
permet d’acheter ou de céder au plus bas
(haut) des cours enregistrés sur la période
d’exercice de l’option
Exemple de Put rétroviseur

n Enoncés
Ø Sous-jacent EUR/MAD
Ø Spot=11,10
Ø Période : 1mois
Ø Prime : 0,55%
n Résultat
On cède les devises au cours le plus haut affiché à
la clôture de BAM pendant la période de
couverture .le cout d’achat réel est minoré de la
prime.
SYNTHESE DES STRATEGIES
Instrument Stratégie commentaire

PUT Protection totale avec possibilité de bénéficier Gain illimité en contre partie d’une prime
pleinement d’une éventuelle hausse « plein »

PUT PARTICIPATIF Protection totale avec possibilité de bénéficier d’un Renonce à un pourcentage de la hausse en
pourcentage de la hausse contre partie d’une prime réduite

PUT TUNNEL PUT ZERO COST Protection totale avec possibilité de bénéficier de la Réduire la prime en contrepartie d’un gain
hausse jusqu'à un cours plafond d’amplitude limitée

PUT MOYENNE “coller” au marché pour améliorer le cours de sortie Réduire la prime tout en bénéficiant d’une
avec une protection totale en cas de baisse moyenne de hausses observées

PUT SPREAD “battre le Marché” à la baisse avec possibilité de Réduire la prime en contrepartie d’une
bénéficier de toute la hausse protection partielle.

PUT AIRBAG Protection totale avec possibilité de bénéficier Réduire la prime sans renoncer à la
pleinement d’une éventuelle hausse, si l’option est profitabilité d’un put
activée

PUT AUTO-BLOQUANT Protection totale tout en bénéficiant de la hausse Réduire la prime sans renoncer à la
jusqu’à la borne désactivant profitabilité d’un put

PUT RETROVISEUR Optimiser son prix d’exercice en cèdent au plus haut Acheter au plus haut en contrepartie d’une
des cours enregistrés sur la période d’exercice prime plus élevé.
Instrument Stratégie commentaire
CALL Protection totale avec possibilité de bénéficier Gain illimité en contre partie d’une prime
pleinement d’une éventuelle baisse « plein »

CALL PARTICIPATIF Protection totale avec possibilité de bénéficier d’un Renonce à un pourcentage de la baisse
pourcentage de la baisse en contre partie d’une prime réduite

CALL TUNNEL CALL ZERO Protection totale avec possibilité de bénéficier de la Réduire la prime en contrepartie d’un
COST baisse jusqu'à un cours plafond gain d’amplitude limitée

CALL MOYENNE “coller” au marché pour améliorer le cours de Réduire la prime tout en bénéficiant
sortie avec une protection totale en cas de hausse d’une moyenne de baisse observées

CALL SPREAD “battre le Marché” à la hausse avec possibilité de Réduire la prime en contrepartie d’une
bénéficier de toute la baisse protection partielle.

CALL AIRBAG Protection totale avec possibilité de bénéficier Réduire la prime sans renoncer à la
pleinement d’une éventuelle baisse, si l’option est profitabilité d’un call
activée

CALL AUTO-BLOQUANT Protection totale tout en bénéficiant de la baisse Réduire la prime sans renoncer à la
jusqu’à la borne désactivant profitabilité d’un call

CALL RETROVISEUR Optimiser son prix d’exercice en achetant au plus Acheter au plus bas en contrepartie
bas des cours enregistrés sur la période d’exercice d’une prime plus élevé.

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