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Définition de l’assurance et de la réassurance

L’assurance est une opération par laquelle une personne, l’assuré, se fait
promettre, moyennant une rémunération (la prime), pour lui ou pour un tiers, s’il
y a réalisation d’un risque, une démonstration par une autre partie, l’assureur, qui
prenant en charge un ensemble de risques, les compense conformément aux lois
de la statistique. L’opération d’assurance met en présence au moins deux
personnes : l’assuré et l’assureur. Il y a parfois intervention d’un tiers qui percevra
la prestation : ce sera le bénéficiaire. Il est nécessaire de distinguer entre l’assuré
qui est la personne exposée au risque et le souscripteur qui est celui qui signe la
police et paie les primes. Pour la réassurance pourrait être schématiquement
présentée comme l’assurance des sociétés et des compagnies d’assurance,
puisqu’elle permet aux assureurs de transférer à un autre établissement autorisé à
pratiquer des opérations d’assurance (le réassureur) tout ou partie des risques
qu’elle a accepté de prendre en charge auprès de ses clients (les assurés). C’est la
raison pour laquelle le code de commerce allemand définit le réassureur comme
étant « l’assureur de l’assureur ». Techniquement, la réassurance est une
opération par laquelle un assureur (le cédant) cède à un autre assureur (le
réassureur ou cessionnaire), une partie du risque que lui-même a pris en charge.
L’assureur et le réassureur sont liés par un traité de réassurance.

On distingue l'assurance mixte qui est un contrat qui cumule deux assurances :
assurance vie et assurance non-vie. Avec une assurance mixte, un assureur
s'engage à payer un capital à l'assuré s'il est vivant au terme du contrat (ou à des
tiers bénéficiaires) ou à payer ce capital à des tiers bénéficiaires en cas de décès
de l'assuré avant le terme du contrat. Tandis qu’il existe un autre type d’assurance
qui se spécialise dans un risque définit.

Le secteur des assurances

Au Maroc, on distingue deux types de secteurs : le secteur des assurances et le


secteur bancaire. Les assurances sont règlementées par la loi des assurances alors
que les banques le sont par la loi bancaire.

Étant donné que c’est le secteur des assurances qui réalise le plus de chiffre
d’affaires, il est souvent confronté à l’apparition d’un risque. Ainsi, plus le chiffre
d’affaires sera imposant plus il y aura de risque et automatiquement plus de
sinistres.

Les assurances sont divisées en deux entités juridiques différentes :


- Les sociétés de capitaux dit aussi les sociétés anonymes ;
- Les mutuelles.

Le souci principal des dirigeants au sein des sociétés de capitaux est de satisfaire
les actionnaires tout en leur offrant un retour sur investissement ou en d’autres
termes les investissements placés par les actionnaires au sein des sociétés de
capitaux doivent être rentable tout en honorant les engagements qu’ils ont pris
envers leurs assurés et donc d’être solvable. En revanche, les mutuelles
cherchent à offrir un service d’assurance à moindre cout tout en appliquant les
mêmes règlementations prises par les sociétés de capitaux.

Les activités des assurances sont composées de deux sous-activités : activité


financière de placement et activité couverture de risque

L’assurance est également un secteur assez particulier du point de vue du mode


de gestion de ses entreprises, puisque les entreprises et compagnies d’assurance
ont des moyens de gestion spécifiques adaptées à la nature de leur activité, qui
est, de savoir anticiper le risque pour pouvoir l’assurer et cela en gardant un œil
sur le développement et sur le futur, et ceci, par respect au principe de prudence
ou appelé aussi le régime prudentiel d’assurance.
C’est pour cette raison-là, que les assurances ont donc décidé de placer des
primes émises c’est à dire le chiffre d’affaires des contrats en cours afin de faire
face à l’incertitude liée par rapport aux sinistres.
En effet, le seul moyen pour se protéger contre l’incertitude liée au sinistre est
d’investir les fonds placés.
La justification de la régulation des secteurs des assurances est le fait que les
compagnies d’assurances sont considérées comme étant des investisseurs
institutionnels pour cause qu’elles investissent des montants importants qui
engendreront un risque systémique. Ce dernier est l’éventualité à ce que les
difficultés d’un élément de système touchent, par effet de contagion, des effets
négatifs sur l’ensemble d’un système ce qui menacera par conséquent sa
pérennité.

Etant donné que les placements servent à financer l’économie, les sociétés de
capitaux ne sont pas libres de leurs placements car ils sont contrôlés par l’État
qui doit donc intervenir pour protéger les actions.

Le chiffre d’affaires concerne globalement deux branches :


- Branche vie : tout ce qui concerne la retraire, les décès, la capitalisation
(sorte d’investissement), la maladie et l’incapacité. Elle investit les
placements (actions, obligations) à long terme.
- Branche non-vie : lié aux dommages des biens comme par exemple les
accidents de travail, l’automobile, le vol et la responsabilité civile. Elle a
une duration moins importante que la branche vie. Elle investit les
placements à court terme. La rémunération de l’assuré est occasionnelle
seulement en cas d’échéance du contrat ou la survenance d’un risque
principalement les risques liés à la branche non-vie.

Les provisions techniques dans les entreprises d’assurance ou de


réassurance
Les provisions techniques s’agissent de l'ensemble des provisions
évaluées par les entreprises d'assurance et/ou de réassurance suffisantes
pour le règlement intégral de leur engagement technique vis à vis des
assurés ou bénéficiaires de contrats. Le qualificatif technique, prévu par la
réglementation en vigueur, permet de faire la distinction avec les autres
provisions telles que provisions pour risques et charges, provisions pour
dépréciation.
Et en ce qui concerne les provisions pour sinistres à payer d’assurance
vie, il s’agit donc de la dette de l'entreprise d'assurance envers ses assurés
pour les sinistres, rachats, arrivées à échéance déclarés mais non encore
décaissés par l'entreprise d'assurance ainsi que les sinistres survenus mais
non encore déclarés (les sinistres tardifs) et pour les provisions pour
sinistres à payer de l’assurance non-vie correspond à une évaluation du
montant qui sera versé postérieurement à la clôture de l'exercice au titre
d'événements qui se sont réalisés antérieurement à la clôture de l'exercice.
Les provisions comportent trois types de sinistres restant à payer :

 Les sinistres dont l'évaluation est définitive, connue et pour lesquels il ne


demeure que le mouvement de trésorerie à générer,
 Les sinistres pour lesquels l'évaluation n'est pas définitive et ayant fait ou
non l'objet de règlements partiels,
 Les sinistres survenus antérieurement à la clôture mais dont la survenance
n'a pas été portée, à cette date, à la connaissance de l'entreprise. Il s'agit
des sinistres tardifs

Pour la réassurance Il s'agit du montant prélevé au compte courant du réassureur


en garantie des engagements pris par le réassureur envers la cédante. Ce dépôt
est en général rémunéré par un taux d'intérêt convenu lors de la souscription des
traités. Le dépôt peut également être réalisé sous forme de titres remis en
nantissement.
La chaine de valeur d’une compagnie d’assurance :

-la chaine de valeur est un processus organisationnel


-la fonction des RH (recrutement, formation, plan de carrière…)

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