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Iii 3-7 PDF
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Note du Secrétariat
RÉSUMÉ
Résumé analytique: On trouvera dans le présent document un résumé de l'analyse
des 10 rapports récapitulatifs des synthèses d'audit issus
d'audits facultatifs effectués dans le cadre du Programme
facultatif d'audit des États Membres de l'OMI et des dispositions
transitoires, telles que présentés dans le document III 3/INF.29,
axé sur les difficultés rencontrées dans l'application des
instruments de l'OMI.
Orientations stratégiques: 2
Mesures de haut niveau: 2.0.2
Résultats: 2.0.2.1
Mesures à prendre: Paragraphe 37
Documents de référence: FSI 18/14, FSI 18/INF.7; FSI 20/9, FSI 20/INF.16, III 1/INF.23,
III 1/9, III 1/INF.23, III 1/18 et III 3/INF.29
Introduction
1 Le MEPC 61 et le MSC 88, après avoir noté les avis du Sous-comité FSI sur la
manière dont il devrait effectuer l'analyse des rapports récapitulatifs des synthèses d'audit,
avaient souscrit à la proposition du FSI 18 visant à poursuivre l'analyse des futurs rapports
récapitulatifs des synthèses d'audit, y compris les causes profondes des conclusions, une fois
que davantage d'audits auraient été effectués, afin de faire des recommandations sur toutes
les questions pertinentes.
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l'III 1 avait examiné les documents III 1/9 et III 1/INF.23 (Secrétariat), dans lesquels figuraient
l'analyse de sept rapports récapitulatifs.
3 L'III 1 avait examiné le rapport du Groupe de travail constitué pendant la session pour
passer en revue l'analyse établie par le Secrétariat et estimé que la présentation et l'analyse
des conclusions devraient contenir des renseignements plus détaillés aux fins d'études
ultérieures, avec des précisions sur les sous-catégories regroupant certaines conclusions,
ainsi que des références aux instruments obligatoires et l'énoncé des causes sous-jacentes
connexes, ce qui permettrait de bien comprendre toutes les questions liées à la mise en œuvre
et/ou à l'application d'une prescription. Le Sous-comité avait invité le Secrétariat à poursuivre
l'analyse des futurs rapports récapitulatifs des synthèses d'audit en utilisant les nouveaux
éléments de la méthode (III 1/18, paragraphe 9.24).
4 L'III 2 a pris note du document III 2/8, dans lequel le Secrétariat l'informait qu'une
analyse complète des données issues des audits facultatifs et des audits effectués en vertu
des dispositions transitoires (résolution A.1068(28)) serait effectuée une fois que tous les
rapports d'audit auraient été achevés. De cette manière, le Sous-comité disposerait de
renseignements complets sur les enseignements tirés des étapes facultatives et transitoires
de l'application du régime, ce qui faciliterait la formulation d'autres recommandations à
soumettre aux Comités pour examen, en particulier au sujet des domaines dans lesquels des
conclusions avaient été tirées de manière récurrente et des causes sous-jacentes, ainsi que
du renforcement des capacités ou de l'assistance technique.
Étude
8 La présente étude porte sur l'analyse des dix rapports récapitulatifs des synthèses
d'audit issues de 75 audits contenant 762 conclusions (301 défauts de conformité et
461 constatations) avec des références aux prescriptions des conventions, le cas échéant, et
563 causes profondes, telles que signalées par les États Membres ayant fait l'objet d'un audit.
Les renseignements présentés englobent les audits de 67 États Membres, y compris un
second audit d'un État Membre, deux Membres associés et cinq territoires dépendants. Du
point de vue de la couverture de la flotte mondiale, 93 % du tonnage brut de la flotte mondiale
appartiennent aux États Membres et aux Membres associés de l'OMI ayant fait l'objet d'un
audit, dont les rapports d'audit ont été inclus dans les rapports récapitulatifs des synthèses
d'audit publiés jusqu'à présent.
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9 Il y a lieu de noter que les audits facultatifs effectués avant la vingt-huitième session
de l'Assemblée l'ont été à l'aide du Code d'application des instruments obligatoires de l'OMI
(le Code)1, en tant que norme d'audit et les conclusions tirées en vertu du Code ont été
considérées comme des constatations. Les audits effectués en vertu des dispositions
transitoires l'ont été à l'aide du Code d'application des instruments de l'OMI (Code III)
(résolution A.1070(28)), en tant que norme d'audit, toutefois les conclusions renvoyant aux
dispositions du Code III ont été considérées également comme des constatations, du fait que
les audits effectués en vertu des dispositions transitoires l'ont été avant l'entrée en vigueur des
amendements aux instruments obligatoires de l'OMI rendant le Code III obligatoire. Afin de
présenter l'analyse globale de manière commune, et du fait que dans la plupart des cas, les
numéros de paragraphes ont été modifiés dans le Code III sans modifier le fond des
prescriptions par rapport au Code précédent, les références au Code III dans les audits
effectués en vertu des dispositions transitoires ont été transposées en référence au Code et
seule l'expression "le Code" a été utilisée.
10 En outre, il y a lieu de noter que l'expression "défaut de conformité" avait été utilisée
pour indiquer le non-respect des prescriptions obligatoires figurant dans les instruments
obligatoires de l'OMI, dans le cadre des audits effectués en vertu du Programme facultatif
d'audit des États Membres de l'OMI, tandis que dans les audits effectués en vertu des
dispositions transitoires, le terme "conclusion" avait été utilisé pour décrire le même
non-respect des prescriptions. Aux fins de la présente analyse, l'expression "défaut de
conformité" a été utilisée pour indiquer le non-respect des prescriptions obligatoires pour
l'ensemble de la série de données. Dans les deux cas, le terme "constatation" a été utilisé
pour indiquer le défaut d'application des prescriptions non obligatoires du Code et du Code III.
Pour finir, le terme "conclusion" a été utilisé dans l'analyse pour indiquer à la fois les défauts
de conformité et les constatations de manière collective.
11 Les domaines dans lesquels des conclusions ont été tirées de manière récurrente,
qui font apparaître des difficultés communes que rencontrent les États Membres pour
appliquer des instruments obligatoires de l'OMI et le Code, sont identifiés en analysant les
défauts de conformité et les constatations conformément aux recommandations
susmentionnées.
13 Les causes profondes, telles qu'identifiées par les États Membres audités, ont été
classées et regroupées dans quatre domaines principaux, à savoir la législation, la politique
et les procédures, la gestion et l'application. Ces causes profondes ont été analysées par
rapport aux domaines dans lesquels des conclusions ont été tirées de manière récurrente et
également par rapport aux références les plus récurrentes aux instruments obligatoires de
l'OMI, compte tenu des éléments supplémentaires de la méthode, conformément aux
instructions de l'III 1. Cette méthode fournit un moyen logique de déterminer les principales
raisons expliquant le manque d'application efficace et de respect des instruments obligatoires
de l'OMI et du Code. Ces renseignements pourraient servir de point de départ pour l'examen
des activités existantes d'assistance technique et la mise au point éventuelle de nouvelles
activités.
1 Résolutions A.973(24), A.996(25), A.1019(26) et A.1054(27) (du fait que les audits ont eu lieu avant
l'adoption du Code d'application des instruments de l'OMI (Code III) (résolution A.1070(28)).
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14 Les résultats de l'analyse sont présentés en annexe au document III 3/INF.29, lequel
contient une présentation de l'analyse des conclusions, y compris les causes profondes, par
le biais de figures et de commentaires pour les différents niveaux de conclusions (général, par
domaine, par prescription, etc.) et pour les causes profondes, ce qui peut donner une indication
des domaines dans lesquels il est difficile de respecter les prescriptions. Les figures
mentionnées dans le présent document renvoient à celles du document III 3/INF.29.
Conclusions
15 Les résultats de l'analyse révèlent que les conclusions des audits (défauts de
conformité et constatations) étaient principalement liés aux États du pavillon. La figure 3
montre la répartition entre défauts de conformité et constatations en fonction du nombre de
conclusion tirées dans le cadre du Code. La plupart des conclusions ont été trouvées dans les
sous-groupes sur l'application dans la partie consacrée aux États du pavillon, la délégation de
pouvoirs; les inspecteurs de l'État du pavillon et le respect des prescriptions. Dans les
domaines communs, la plupart des conclusions ont trait aux mesures initiales (législation, suivi
de la stratégie et communication de renseignements). Une analyse plus détaillée de ces
domaines révèle quelles sont les prescriptions dont l'application n'a pas été suffisamment
efficace, comme indiqué dans les figures 4 à 7.
19 En vertu de MARPOL (figure 18), les conclusions les plus récurrentes sont liées à
l'article 1 (obligations générales) et à l'article 11 (communication de renseignements), ainsi
qu'aux prescriptions liées à la fourniture d'installations de réception en vertu des Annexes I, II
et VI.
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22 Aux fins de l'identification des principaux domaines de conclusion, les chiffres sur les
références les plus fréquentes à des dispositions spécifiques du Code ont été résumés dans
le tableau 1, sous les sections correspondantes du Code, et présentés sous forme de
graphique à la figure 23. Une analyse détaillée des références fait apparaître que les cinq
principaux domaines identifiés dans les audits ont trait à l'application, au respect des
prescriptions, aux mesures initiales (législation), à la délégation de pouvoirs et aux inspecteurs
de l'État du pavillon.
26 Si tous les domaines audités ont fait ressortir pour la plupart un manque d'efficacité
dans la communication de renseignements à l'OMI, dans cette partie de l'analyse en
particulier, le nombre de conclusions ayant trait à une clause spécifique du Code n'était pas
suffisamment élevé pour justifier l'insertion de ce domaine dans cette partie de l'analyse. Il y a
lieu de garder à l'esprit que, d'une part, le Code ne contient aucun référence expresse qui
pourrait être utilisée pour le manque de communication de renseignements, et, d'autre part, la
plupart des conclusions des audits mentionnant la communication de renseignements ont été
identifiées par rapport à des articles et d'autres dispositions correspondants des instruments
obligatoires de l'OMI, et par conséquent elles ont été indiquées et examinées dans l'analyse
dans ce cadre. Par communication de renseignements, on entend la communication à l'OMI
du texte des lois, décrets, ordonnances et règlements, les rapports communiqués en vertu de
la circulaire MEPC/Circ.318, les accidents, les dispenses, les exemptions et les équivalences,
les organismes reconnus et les renseignements sur les installations portuaires de réception,
pour ne mentionner que les plus fréquents.
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Causes profondes
27 Aux fins de la présente analyse, les causes profondes issues de 58 audits ont été
analysées, classées et groupées dans quatre principaux domaines, à savoir la législation, les
politiques et les procédures, la gestion et l'application, comme indiqué à la figure 24.
30 Dans la catégorie "gestion", les causes profondes les plus fréquentes avaient trait à
un manque de système de gestion et de ressources, à la fois humaines et financières, bien
que l'on ait constaté assez souvent un manque de sensibilisation et de coordination entre les
différentes entités gouvernementales, comme cause de l'application inefficace.
32 Les figures 25 à 28 montrent les causes profondes les plus fréquentes qui ont joué
un rôle dans l'inefficacité de l'application des références les plus récurrentes aux instruments
obligatoires de l'OMI, comme indiqué ci-dessus. Pour tous les instruments obligatoires de
l'OMI, les deux causes profondes les plus importantes identifiées dans la présente analyse ont
été les lacunes relatives à la gestion et le manque de politiques et de procédures.
Conclusion
34 Les résultats de l'analyse, qui sont résumés dans le présent document et présentés
plus en détail dans le document III 3/INF.29, pourraient servir de point de départ pour un
examen plus approfondi par le Sous-comité afin qu'il puisse recenser les questions qu'il
souhaiterait que les Comités examinent. En outre, le Sous-comité devrait être conscient de la
demande exprimée par l'Assemblée et le Conseil visant à ce que les Comités informent
le Conseil des résultats de l'examen des rapports récapitulatifs des synthèses d'audits.
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35 Outre le processus d'examen des rapports récapitulatifs des synthèses d'audits, qui
fait l'objet de travaux continus au sein de l'Organisation, chaque État Membre peut utiliser
l'étude comme moyen d'évaluer les domaines dans leurs propres Administrations maritimes,
lorsqu'ils se préparent pour un audit, ou dans le cadre de l'examen général de leurs
dispositions internes.
.3 inviter chaque État Membre à utiliser l'étude comme moyen d'évaluer les
domaines dans leurs propres Administrations maritimes, lorsqu'ils se
préparent pour l'audit, ou dans le cadre de l'examen général de leurs
dispositions internes (paragraphe 35); et
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