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SOUS-COMITÉ DE L'APPLICATION III 3/7


DES INSTRUMENTS DE L'OMI 13 mai 2016
3ème session Original : ANGLAIS
Point 7 de l'ordre du jour

ANALYSE DES RAPPORTS RÉCAPITULATIFS DES SYNTHÈSES D'AUDIT

Analyse des rapports récapitulatifs des synthèses d'audit publiés


dans le cadre de la phase facultative du programme

Note du Secrétariat

RÉSUMÉ
Résumé analytique: On trouvera dans le présent document un résumé de l'analyse
des 10 rapports récapitulatifs des synthèses d'audit issus
d'audits facultatifs effectués dans le cadre du Programme
facultatif d'audit des États Membres de l'OMI et des dispositions
transitoires, telles que présentés dans le document III 3/INF.29,
axé sur les difficultés rencontrées dans l'application des
instruments de l'OMI.
Orientations stratégiques: 2
Mesures de haut niveau: 2.0.2
Résultats: 2.0.2.1
Mesures à prendre: Paragraphe 37
Documents de référence: FSI 18/14, FSI 18/INF.7; FSI 20/9, FSI 20/INF.16, III 1/INF.23,
III 1/9, III 1/INF.23, III 1/18 et III 3/INF.29

Introduction

1 Le MEPC 61 et le MSC 88, après avoir noté les avis du Sous-comité FSI sur la
manière dont il devrait effectuer l'analyse des rapports récapitulatifs des synthèses d'audit,
avaient souscrit à la proposition du FSI 18 visant à poursuivre l'analyse des futurs rapports
récapitulatifs des synthèses d'audit, y compris les causes profondes des conclusions, une fois
que davantage d'audits auraient été effectués, afin de faire des recommandations sur toutes
les questions pertinentes.

2 Jusqu'à présent, le Sous-comité a examiné trois analyses des rapports récapitulatifs


des synthèses d'audit précédemment publiés et établis par le Secrétariat afin de l'aider dans
l'examen des rapports récapitulatifs des synthèses d'audit. Le FSI 18 avait examiné les
documents FSI 18/14 et FSI 18/INF.7 (Secrétariat) dans lesquels figuraient l'étude préliminaire
fondée sur les renseignements contenus dans les trois premiers rapports récapitulatifs; le
FSI 20 avait examiné les documents FSI 20/9 et FSI 20/INF.16 (Secrétariat), dans lesquels
figurait l'analyse fondée sur les renseignements contenus dans cinq rapports récapitulatifs et

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l'III 1 avait examiné les documents III 1/9 et III 1/INF.23 (Secrétariat), dans lesquels figuraient
l'analyse de sept rapports récapitulatifs.

3 L'III 1 avait examiné le rapport du Groupe de travail constitué pendant la session pour
passer en revue l'analyse établie par le Secrétariat et estimé que la présentation et l'analyse
des conclusions devraient contenir des renseignements plus détaillés aux fins d'études
ultérieures, avec des précisions sur les sous-catégories regroupant certaines conclusions,
ainsi que des références aux instruments obligatoires et l'énoncé des causes sous-jacentes
connexes, ce qui permettrait de bien comprendre toutes les questions liées à la mise en œuvre
et/ou à l'application d'une prescription. Le Sous-comité avait invité le Secrétariat à poursuivre
l'analyse des futurs rapports récapitulatifs des synthèses d'audit en utilisant les nouveaux
éléments de la méthode (III 1/18, paragraphe 9.24).

4 L'III 2 a pris note du document III 2/8, dans lequel le Secrétariat l'informait qu'une
analyse complète des données issues des audits facultatifs et des audits effectués en vertu
des dispositions transitoires (résolution A.1068(28)) serait effectuée une fois que tous les
rapports d'audit auraient été achevés. De cette manière, le Sous-comité disposerait de
renseignements complets sur les enseignements tirés des étapes facultatives et transitoires
de l'application du régime, ce qui faciliterait la formulation d'autres recommandations à
soumettre aux Comités pour examen, en particulier au sujet des domaines dans lesquels des
conclusions avaient été tirées de manière récurrente et des causes sous-jacentes, ainsi que
du renforcement des capacités ou de l'assistance technique.

5 À sa vingt-neuvième session, l'Assemblée a prié le MSC et le MEPC d'examiner en


détail le neuvième rapport récapitulatif des synthèses d'audit, qui faisait l'objet du document
A 29/9/1, et de donner un avis au Conseil en temps voulu sur les résultats de cet examen.
Après avoir examiné les résultats de l'examen du MEPC 69 et du MSC 96 des travaux de
l'A 29 sur cette question, le Sous-comité a été chargé de mener à bien cette tâche et d'en
rendre compte comme il convient.

6 Le dixième et dernier rapport récapitulatif des synthèses d'audit a été soumis au


Conseil aux fins d'examen (C 116/6/1).

7 En se fondant sur les 10 rapports récapitulatifs des synthèses d'audit, le Secrétariat


a mené une étude finale sur les résultats de ces audits (document III 3/INF.29), en tenant
compte des nouveaux éléments de la méthode, conformément aux instructions de l'III 1, afin
d'aider le Sous-comité à recenser les difficultés que les États Membres peuvent rencontrer
dans l'application et le respect des instruments obligatoires de l'OMI, ainsi que les causes
sous-jacentes, en vue d'aider les Comités à prendre d'autres mesures, le cas échéant.

Étude

8 La présente étude porte sur l'analyse des dix rapports récapitulatifs des synthèses
d'audit issues de 75 audits contenant 762 conclusions (301 défauts de conformité et
461 constatations) avec des références aux prescriptions des conventions, le cas échéant, et
563 causes profondes, telles que signalées par les États Membres ayant fait l'objet d'un audit.
Les renseignements présentés englobent les audits de 67 États Membres, y compris un
second audit d'un État Membre, deux Membres associés et cinq territoires dépendants. Du
point de vue de la couverture de la flotte mondiale, 93 % du tonnage brut de la flotte mondiale
appartiennent aux États Membres et aux Membres associés de l'OMI ayant fait l'objet d'un
audit, dont les rapports d'audit ont été inclus dans les rapports récapitulatifs des synthèses
d'audit publiés jusqu'à présent.

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9 Il y a lieu de noter que les audits facultatifs effectués avant la vingt-huitième session
de l'Assemblée l'ont été à l'aide du Code d'application des instruments obligatoires de l'OMI
(le Code)1, en tant que norme d'audit et les conclusions tirées en vertu du Code ont été
considérées comme des constatations. Les audits effectués en vertu des dispositions
transitoires l'ont été à l'aide du Code d'application des instruments de l'OMI (Code III)
(résolution A.1070(28)), en tant que norme d'audit, toutefois les conclusions renvoyant aux
dispositions du Code III ont été considérées également comme des constatations, du fait que
les audits effectués en vertu des dispositions transitoires l'ont été avant l'entrée en vigueur des
amendements aux instruments obligatoires de l'OMI rendant le Code III obligatoire. Afin de
présenter l'analyse globale de manière commune, et du fait que dans la plupart des cas, les
numéros de paragraphes ont été modifiés dans le Code III sans modifier le fond des
prescriptions par rapport au Code précédent, les références au Code III dans les audits
effectués en vertu des dispositions transitoires ont été transposées en référence au Code et
seule l'expression "le Code" a été utilisée.

10 En outre, il y a lieu de noter que l'expression "défaut de conformité" avait été utilisée
pour indiquer le non-respect des prescriptions obligatoires figurant dans les instruments
obligatoires de l'OMI, dans le cadre des audits effectués en vertu du Programme facultatif
d'audit des États Membres de l'OMI, tandis que dans les audits effectués en vertu des
dispositions transitoires, le terme "conclusion" avait été utilisé pour décrire le même
non-respect des prescriptions. Aux fins de la présente analyse, l'expression "défaut de
conformité" a été utilisée pour indiquer le non-respect des prescriptions obligatoires pour
l'ensemble de la série de données. Dans les deux cas, le terme "constatation" a été utilisé
pour indiquer le défaut d'application des prescriptions non obligatoires du Code et du Code III.
Pour finir, le terme "conclusion" a été utilisé dans l'analyse pour indiquer à la fois les défauts
de conformité et les constatations de manière collective.

11 Les domaines dans lesquels des conclusions ont été tirées de manière récurrente,
qui font apparaître des difficultés communes que rencontrent les États Membres pour
appliquer des instruments obligatoires de l'OMI et le Code, sont identifiés en analysant les
défauts de conformité et les constatations conformément aux recommandations
susmentionnées.

12 La méthode utilisée pour évaluer l'efficacité de l'application des instruments


obligatoires de l'OMI et du Code a consisté à classer les conclusions et l'analyse des domaines
dans lesquels des conclusions ont été tirées de manière récurrente, avec les références
associées aux prescriptions des instruments obligatoires de l'OMI et du Code, afin d'indiquer
les prescriptions pour lesquelles l'application peut ne pas être efficace.

13 Les causes profondes, telles qu'identifiées par les États Membres audités, ont été
classées et regroupées dans quatre domaines principaux, à savoir la législation, la politique
et les procédures, la gestion et l'application. Ces causes profondes ont été analysées par
rapport aux domaines dans lesquels des conclusions ont été tirées de manière récurrente et
également par rapport aux références les plus récurrentes aux instruments obligatoires de
l'OMI, compte tenu des éléments supplémentaires de la méthode, conformément aux
instructions de l'III 1. Cette méthode fournit un moyen logique de déterminer les principales
raisons expliquant le manque d'application efficace et de respect des instruments obligatoires
de l'OMI et du Code. Ces renseignements pourraient servir de point de départ pour l'examen
des activités existantes d'assistance technique et la mise au point éventuelle de nouvelles
activités.

1 Résolutions A.973(24), A.996(25), A.1019(26) et A.1054(27) (du fait que les audits ont eu lieu avant
l'adoption du Code d'application des instruments de l'OMI (Code III) (résolution A.1070(28)).

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14 Les résultats de l'analyse sont présentés en annexe au document III 3/INF.29, lequel
contient une présentation de l'analyse des conclusions, y compris les causes profondes, par
le biais de figures et de commentaires pour les différents niveaux de conclusions (général, par
domaine, par prescription, etc.) et pour les causes profondes, ce qui peut donner une indication
des domaines dans lesquels il est difficile de respecter les prescriptions. Les figures
mentionnées dans le présent document renvoient à celles du document III 3/INF.29.

Conclusions

15 Les résultats de l'analyse révèlent que les conclusions des audits (défauts de
conformité et constatations) étaient principalement liés aux États du pavillon. La figure 3
montre la répartition entre défauts de conformité et constatations en fonction du nombre de
conclusion tirées dans le cadre du Code. La plupart des conclusions ont été trouvées dans les
sous-groupes sur l'application dans la partie consacrée aux États du pavillon, la délégation de
pouvoirs; les inspecteurs de l'État du pavillon et le respect des prescriptions. Dans les
domaines communs, la plupart des conclusions ont trait aux mesures initiales (législation, suivi
de la stratégie et communication de renseignements). Une analyse plus détaillée de ces
domaines révèle quelles sont les prescriptions dont l'application n'a pas été suffisamment
efficace, comme indiqué dans les figures 4 à 7.

16 Le nombre de conclusions dans les sous-groupes – amélioration (domaines


communs); évaluation et examen (États du pavillon, États côtiers et États du port) semble être
faible.

17 L'analyse de la répartition des défauts de conformité pour chaque instrument


obligatoire de l'OMI montre que la majorité des défauts de conformité relève de la
Convention SOLAS de 1974 (45 %) et de MARPOL (34 %). L'analyse a été effectuée au niveau
des articles et des chapitres/annexes d'un instrument donné, une analyse plus détaillée ayant
été effectuée au niveau de certains articles et de certaines règles dans les domaines dans
lesquels des défauts de conformité ont été constatés de manière récurrente afin d'étayer toute
conclusion qui sera tirée concernant l'efficacité de l'application de prescriptions spécifiques.

18 Le nombre le plus élevé de défauts de conformité relevant de la Convention SOLAS


de 1974 (figure 16) est lié aux articles 1 et 3 (obligations générales et communication de
renseignements) et à la règle I/6 (inspection et visite), la règle V/7 (services de recherche et
de sauvetage) et la règle XI-1 (habilitation des organismes reconnus).

19 En vertu de MARPOL (figure 18), les conclusions les plus récurrentes sont liées à
l'article 1 (obligations générales) et à l'article 11 (communication de renseignements), ainsi
qu'aux prescriptions liées à la fourniture d'installations de réception en vertu des Annexes I, II
et VI.

20 En vertu de la Convention STCW de 1978 (figure 20), le nombre le plus élevé de


conclusions a été enregistré par rapport à l'article I (obligations générales), l'article IV
(communication de renseignements) et l'article VIII (dispenses), ainsi que par rapport à la
règle I/8 sur les normes de qualité.

21 Le nombre de conclusions liées à la Convention COLREG de 1972 est très faible. En


ce qui concerne la Convention LL de 1966, les conclusions les plus fréquentes sont liées à
l'article 1 (obligations générales), et à l'article 26 (communication de renseignements), et dans
le cas de la Convention de 1969 sur le jaugeage, les conclusions liées à l'article 15
(communication de renseignements) sont les plus fréquentes (figure 22).

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Principaux domaines identifiés dans les audits

22 Aux fins de l'identification des principaux domaines de conclusion, les chiffres sur les
références les plus fréquentes à des dispositions spécifiques du Code ont été résumés dans
le tableau 1, sous les sections correspondantes du Code, et présentés sous forme de
graphique à la figure 23. Une analyse détaillée des références fait apparaître que les cinq
principaux domaines identifiés dans les audits ont trait à l'application, au respect des
prescriptions, aux mesures initiales (législation), à la délégation de pouvoirs et aux inspecteurs
de l'État du pavillon.

23 La plupart des conclusions de l'audit concernant les inspecteurs de l'État du pavillon


ont trait au manque de système documenté pour la qualification du personnel et l'actualisation
continue de leurs connaissances, leurs qualifications et la disponibilité de programmes de
formation. Le problème le plus couramment rencontré par les États Membres dans la
délégation de pouvoirs est le programme de supervision, suivi de l'accord entre les
États Membres et les organismes reconnus.

24 En ce qui concerne les mesures initiales/la législation, il existe trois domaines


récurrents ayant trait au manque d'aptitude à promulguer des lois, au manque de base
juridique pour faire respecter les lois nationales et au manque de personnel pour promulguer
les lois nationales nécessaires et s'acquitter de toutes les responsabilités de l'État, y compris
l'établissement de rapports, conformément aux prescriptions des conventions respectives.
D'après les conclusions et les mesures correctives correspondantes, il semblerait que les États
Membres qui ont rencontré des difficultés dans ce domaine n'aient pas établi de système pour
analyser et intégrer les amendements récemment adoptés dans leurs règles nationales et
n'aient pas résolu les différences qui peuvent exister entre leur législation et les dispositions
pertinentes de l'OMI.

25 En ce qui concerne l'application, les conclusions dans les trois domaines de


l'application (États du pavillon, côtiers et du port) ont été incluses dans ce domaine afin de
recenser toutes les questions relatives à l'application, qui ont été plus tard associées aux
causes profondes correspondantes. Les domaines dans lesquels des lacunes significatives
ont été constatées sont les suivants : application insuffisante des politiques par le biais de la
législation nationale et de recommandations, manque d'instructions administratives et de
règles nationales interprétatives et absence de recommandations pour les prescriptions qui
soient satisfaisantes pour l'Administration.

26 Si tous les domaines audités ont fait ressortir pour la plupart un manque d'efficacité
dans la communication de renseignements à l'OMI, dans cette partie de l'analyse en
particulier, le nombre de conclusions ayant trait à une clause spécifique du Code n'était pas
suffisamment élevé pour justifier l'insertion de ce domaine dans cette partie de l'analyse. Il y a
lieu de garder à l'esprit que, d'une part, le Code ne contient aucun référence expresse qui
pourrait être utilisée pour le manque de communication de renseignements, et, d'autre part, la
plupart des conclusions des audits mentionnant la communication de renseignements ont été
identifiées par rapport à des articles et d'autres dispositions correspondants des instruments
obligatoires de l'OMI, et par conséquent elles ont été indiquées et examinées dans l'analyse
dans ce cadre. Par communication de renseignements, on entend la communication à l'OMI
du texte des lois, décrets, ordonnances et règlements, les rapports communiqués en vertu de
la circulaire MEPC/Circ.318, les accidents, les dispenses, les exemptions et les équivalences,
les organismes reconnus et les renseignements sur les installations portuaires de réception,
pour ne mentionner que les plus fréquents.

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Causes profondes

27 Aux fins de la présente analyse, les causes profondes issues de 58 audits ont été
analysées, classées et groupées dans quatre principaux domaines, à savoir la législation, les
politiques et les procédures, la gestion et l'application, comme indiqué à la figure 24.

28 En ce qui concerne les causes profondes classées dans la catégorie "législation", la


difficulté principale pour les États Membres audités était le manque de dispositions nationales
et l'aptitude insuffisante à promulguer et à maintenir à jour la législation nationale et des
directives internes. Ces deux causes profondes ont été les obstacles les plus importants à
l'efficacité de l'application des prescriptions dans les domaines de l'application
(État du pavillon, État côtier et État du port) ainsi que les mesures initiales/la législation.

29 Dans la catégorie "politiques et procédures", les causes profondes les plus


fréquemment signalées portaient sur le manque de politique et le manque de processus établis
par le biais desquels l'État appliquerait de manière efficace les diverses prescriptions.
Le manque de politiques et de processus a participé le plus à l'inefficacité de l'application dans
les domaines de l'application (État du pavillon, État côtier et État du port) et du respect des
prescriptions.

30 Dans la catégorie "gestion", les causes profondes les plus fréquentes avaient trait à
un manque de système de gestion et de ressources, à la fois humaines et financières, bien
que l'on ait constaté assez souvent un manque de sensibilisation et de coordination entre les
différentes entités gouvernementales, comme cause de l'application inefficace.

31 Dans la catégorie "application", la cause profonde la plus fréquent était le manque


d'instructions techniques ou des instructions techniques insuffisantes, ainsi que le manque de
programmes de formation, qui ont participé de façon sensible à l'inefficacité dans les domaines
de l'application, du respect des prescriptions et des inspecteurs de l'État du pavillon.

32 Les figures 25 à 28 montrent les causes profondes les plus fréquentes qui ont joué
un rôle dans l'inefficacité de l'application des références les plus récurrentes aux instruments
obligatoires de l'OMI, comme indiqué ci-dessus. Pour tous les instruments obligatoires de
l'OMI, les deux causes profondes les plus importantes identifiées dans la présente analyse ont
été les lacunes relatives à la gestion et le manque de politiques et de procédures.

Conclusion

33 Le Sous-comité devrait prendre en considération les renseignements relatifs aux


domaines dans lesquels des conclusions ont été tirées de manière récurrente recensés jusqu'à
présent, à partir des 75 audits; les causes profondes sous-jacentes correspondantes signalées
par les États Membres; ainsi que la nécessité d'aider les États Membres à s'acquitter de leurs
obligations et responsabilités en vertu des instruments obligatoires de l'OMI. Ce faisant, le
Sous-comité pourrait recenser les domaines dans lesquels des activités d'assistance
technique pourraient être utiles, et élaborer éventuellement des recommandations ayant trait
à tout domaine faisant l'objet de conclusions récurrentes, le cas échéant.

34 Les résultats de l'analyse, qui sont résumés dans le présent document et présentés
plus en détail dans le document III 3/INF.29, pourraient servir de point de départ pour un
examen plus approfondi par le Sous-comité afin qu'il puisse recenser les questions qu'il
souhaiterait que les Comités examinent. En outre, le Sous-comité devrait être conscient de la
demande exprimée par l'Assemblée et le Conseil visant à ce que les Comités informent
le Conseil des résultats de l'examen des rapports récapitulatifs des synthèses d'audits.

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35 Outre le processus d'examen des rapports récapitulatifs des synthèses d'audits, qui
fait l'objet de travaux continus au sein de l'Organisation, chaque État Membre peut utiliser
l'étude comme moyen d'évaluer les domaines dans leurs propres Administrations maritimes,
lorsqu'ils se préparent pour un audit, ou dans le cadre de l'examen général de leurs
dispositions internes.

36 Le Sous-comité est invité à confirmer ou non l'utilité et l'exhaustivité de la méthode


actuelle d'analyse des rapports récapitulatifs des synthèses d'audits, qui sera utilisée pour
analyser les résultats des audits effectués en vertu du programme d'audit des États Membres
de l'OMI.

Mesures que le Sous-comité est invité à prendre

37 Le Sous-comité est invité à prendre note des renseignements qui précèdent et à


prendre les mesures qu'il jugera appropriées, en particulier à :

.1 examiner les renseignements présentés dans le présent document et dans


le document III 3/INF.29, afin de rendre compte aux Comités de l'examen
des rapports récapitulatifs des synthèses d'audits (paragraphes 5 et 33);

.2 élaborer des recommandations appropriées à l'intention des organes


pertinents de l'OMI au sujet des résultats de son examen, y compris, sans
toutefois s'y limiter, les renseignements sur les domaines dans lesquels des
conclusions ont été tirées de manière récurrente; les causes sous-jacentes
connexes; ainsi que la nécessité d'aider davantage les États Membres à
s'acquitter de leurs obligations et de leurs responsabilités en vertu des
instruments obligatoires (paragraphe 34);

.3 inviter chaque État Membre à utiliser l'étude comme moyen d'évaluer les
domaines dans leurs propres Administrations maritimes, lorsqu'ils se
préparent pour l'audit, ou dans le cadre de l'examen général de leurs
dispositions internes (paragraphe 35); et

.4 confirmer ou non l'utilité et l'exhaustivité de la méthode actuelle d'analyse


des rapports récapitulatifs des synthèses d'audits, qui sera utilisée pour
analyser les résultats des audits effectués en vertu du programme d'audit
des États Membres de l'OMI (paragraphe 36).

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