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Thème :
ANALYSE D’IMPACT DE LA
DIVERGENCE DE CONCEPTION D’AUDIT
ENTRE AUDITEUR ET AUDITE AU SEIN D’UN
CABINET D’EXPERTISE
Cas du Cabinet RAZANANIRINA
Présenté par :
FIDIHERY Toky Tantely
Option : Finances et Comptabilité
Sous la direction de :
L’Encadreur Pédagogique :
Mr RAVONJIARISON Cousin Germain (Docteur en Gestion, maître de conférence)
L’Encadreur Professionnel :
Mr RAZANANIRINA Bruno (Expert Comptable et Financier)
Gérant du Cabinet RAZANANIRINA
Date de soutenance : 21 Août 2009
SOMMAIRE
SOMMAIRE
LISTE DES ABREVIATIONS
LISTE DES ANNEXES
REMERCIEMENTS
INTRODUCTION ......................................................................................................... 1
PREMIERE PARTIE : CONCEPT ET PRATIQUE D’AUDIT ......................................... 5
Chapitre I : Notions générales d’audit ............................................................................... 5
Section 1 : Rôle d’auditeur............................................................................................. 5
Section 2 : Audit financier dans le contexte malgache ............................................... 12
Chapitre II : Approche de l’auditeur ................................................................................ 14
Section 1 : Démarche générale : nature et déroulement............................................... 14
Section 2 : Organisation des contrôles d’auditeur........................................................ 17
Chapitre III : Approche de l’audité .................................................................................. 20
Section 1 : Conception de la prise en compte de la spécificité du client ..................... 20
Section 2 : Perception de la coordination des travaux ................................................. 21
DEUXIEME PARTIE : PROBLEMES DE LA DIVERGENCE D’OPINIONS EN
MATIERE D’AUDIT ................................................................... 24
Chapitre IV : Conséquences défavorables au niveau de l’auditeur.................................. 24
Section 1 : Mise en cause de responsabilité de l’auditeur............................................ 24
Section 2 : Non réalisation des objectifs de l’auditeur................................................. 34
Chapitre V : Effets de la divergence de conceptions sur la situation de l’audité............. 35
Section 1 : Jugement erroné sur la gestion................................................................... 35
Section 2 : Mauvaise utilisation des informations financières..................................... 36
Chapitre VI : Impacts sur la mission d’audit ................................................................... 39
Section 1 : Non respect des normes ............................................................................. 39
Section 2: Perturbation des calendriers des états financiers : ...................................... 48
TROISIEME PARTIE : RECOMMANDATIONS ET SUGGESTIONS ........................... 50
Chapitre VII : Changements à apporter à la conception des auditeurs ............................ 50
Section 1 : Se rapprocher davantage des réalités ......................................................... 51
Section 2 : Restructurer l’organisation des contrôles de l’auditeur ............................. 52
Chapitre IIX : Précision à modifier sur les conceptions des audités................................ 55
Section 1 : Renforcer la connaissance des normes....................................................... 55
Section 2 : Compréhension des objectifs de l’auditeur................................................ 58
Chapitre IX : Résultats attendus....................................................................................... 60
Section 1 : Meilleure utilisation des systèmes d’informations..................................... 60
Section 2 : Amélioration de l’environnement et de la responsabilité des dirigeants ... 63
CONCLUSION ....................................................................................................... 69
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
TABLES DES MATIERES
LISTE DES ABREVIATIONS
• SA : Sociétés Anonymes
Au président du jury et à tous les membres du jury qui ont voulu accepter de juger
mon travail. Je leur adresse mes chaleureux remerciements.
A monsieur ARIZAKA Rabekoto Raoul ainsi que toute sa famille qui m’ont
soutenu moralement, matériellement et financièrement tout le long de mes études.
A toute ma famille, qui m’a beaucoup soutenu pendant mes années d’études. Je lui
témoigne toute ma reconnaissance et mon affection.
INTRODUCTION
D’une façon générale, l’audit a pour mission d’évaluer les facteurs de compétitivité
d’une entreprise. Dans notre mémoire nous allons analyser les divergences de perception et
de conception entre deux actions bien distincts : l’auditeur et l’audité. Ces divergences
d’opinion auront donc des impacts sur plusieurs domaines mais nous ne pouvons pas
étudier dans le cadre de ce mémoire tous ces domaines. Aussi devons-nous délimiter dès le
début de notre recherche, le champ d’application de l’audit et les domaines sur lesquels
nous voulons mesurer l’impact des divergences de conception entre l’auditeur et l’audité.
L’audit peut être examiné sur plusieurs plans. Ainsi il peut être considéré aussi
bien sur le plan de réalisation que sur le plan de finalités. Notre étude a pour objet
d’analyser l’impact des divergences de conception et d’interpréter les fonctions de l’audit
du point de vue de l’auditeur et de l’audité.
Dans notre étude nous allons axer l’audit sur le plan des finalités. Ainsi, la
typologie d’audit considéré sera de deux sortes :
- L’audit de conformité qui évalue le degré d’application des procédures
ainsi que le respect des dispositions légales ou réglementaires (par exemple
en finances et techniques comptables, en fiscalité ou par rapport du travail)
- L’audit stratégique qui apprécie la pertinence de l’efficacité des décisions
stratégiques d’une entreprise au vu des environnements qui lui incombent et
des facteurs endogènes qui la caractérisent.
Concernant l’outil d’analyse, il en existe un certain nombre qui tous ont leur
particularité et leur pertinence : l’audit de conformité administrative, l’audit de culture,
l’audit financier, l’audit opérationnel.
Nous pensons que, ce dernier nous convient pour mener à bien notre analyse. Cet
outil d’analyse nous apporte beaucoup d’intérêts car il permet d’utiliser une approche
globale comprenant trois axes :
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Analyse d’impact de la divergence de conception d’audit entre auditeur et audité au sein
d’un cabinet d’expertise : « Cas du Cabinet Razananirina »
Si nous considérons qu’une entreprise est efficace lorsqu’elle atteint les objectifs
qu’elle se fixe, on peut au travers des différents types d’objectifs, appréhender et mesurer
l’efficacité relative des entreprises.
Les objectifs que nous allons considérer dans notre étude se divisent en deux
grandes catégories. La première s’appuie sur des critères à dominante économique tels que
le profit, la rentabilité. La seconde repose sur « des critères qui tendent à exprimer, le degré
de motivation, la cohésion,… »(1)
(1)
P.Tabatoni P.Jarnière, Les systèmes de gestion, PUF, 2005, p.133 et 134
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Analyse d’impact de la divergence de conception d’audit entre auditeur et audité au sein
d’un cabinet d’expertise : « Cas du Cabinet Razananirina »
Ainsi, la présentation de notre mémoire qui veut être une voie nouvelle dans le
bon déroulement des tâches de l’auditeur permet d’examiner quelques questions qui
demandent à être étudiées :
Ces problèmes devront être traités d’une manière systématique et rigoureuse pour
augmenter la performance de l’audit pour l’entreprise.
C’est pour toutes ces raisons que nous avons choisi pour thème « L’analyse de
l’impact de la divergence de conception ‘audit entre auditeur et audité au sein d’un cabinet
d’expertise ».
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Analyse d’impact de la divergence de conception d’audit entre auditeur et audité au sein
d’un cabinet d’expertise : « Cas du Cabinet Razananirina »
Pour mener à bien notre étude, nous allons structurer notre mémoire en trois
parties.
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Analyse d’impact de la divergence de conception d’audit entre auditeur et audité au sein
d’un cabinet d’expertise : « Cas du Cabinet Razananirina »
Le premier chapitre nous permettra de voir les notions générales d’audit qui
comprend deux sections différentes telles que le rôle de l’auditeur et l’audit financier dans
le contexte malagasy.
Ce chapitre nous permettra de donner les notions générales d’audit. Ces notions
générales vont décrire le rôle de l’auditeur et l’audit financier dans le contexte malagasy.
Ces notions vont faciliter la compréhension de notre analyse et la démarche à suivre. Ce
premier chapitre sera divisé en deux sections bien distinctes telles que le rôle d’auditeur et
l’audit financier dans le contexte malagasy.
L’auditeur peut être interne ou externe à l’entreprise. L’audit externe est mené par
un commissaire aux comptes, par un fonctionnaire ou par un tiers lié à l’entreprise par un
contrat.
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Analyse d’impact de la divergence de conception d’audit entre auditeur et audité au sein
d’un cabinet d’expertise : « Cas du Cabinet Razananirina »
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Analyse d’impact de la divergence de conception d’audit entre auditeur et audité au sein
d’un cabinet d’expertise : « Cas du Cabinet Razananirina »
L’expert comptable est une personne physique ou morale inscrite auprès d’un
conseil de l’ordre des experts comptables. Les personnes physiques et morales habilitées à
exercer la profession d’expert comptable sont obligatoirement inscrites au tableau de
l’ordre. L’exercice des droits attachés à la personnalité civile est assuré par un organe
national, le conseil spécial de l’ordre des experts comptables.
Les comptes d’une entreprise peuvent être tenus par un comptable salarié de cette
entreprise. Mais si l’entreprise a recours aux services d’un tiers non salarié, soit pour tenir
soit pour surveiller sa comptabilité ; ce dernier est obligatoirement un expert comptable
inscrit à l’OECFM (Ordre des Experts Comptables et Financiers de Madagascar).
Le but de l'audit financier est de permettre à l'auditeur d'exprimer une opinion sur
la fidélité avec laquelle les états financiers présentent. la situation financière, les résultats et
les variations de la situation financière de l'Entreprise selon les principes comptables
généralement admis appliques de la même façon que pour les états financiers.
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Analyse d’impact de la divergence de conception d’audit entre auditeur et audité au sein
d’un cabinet d’expertise : « Cas du Cabinet Razananirina »
Le fait que les financiers font l'objet d'un audit externe ne dégage pas les dirigeants
d'entreprise de leurs responsabilités intrinsèques.
L'auditeur peut faire des suggestions quant à la forme ou au contenu des états
financiers et il peut même les préparer pour la direction. Toutefois, c'est à la direction que
revient toujours la paternité des comptes de l’entreprise.
La définition générale de la nature de l'audit indique que « ... l'audit vise à obtenir
et à évaluer des éléments probants relatifs à des assertions concernant des informations
économiques ou des événements ... »(2).
(2) : www.ifaci.com/audit/pdf/normes.pdf
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Analyse d’impact de la divergence de conception d’audit entre auditeur et audité au sein
d’un cabinet d’expertise : « Cas du Cabinet Razananirina »
Chaque poste des états financiers compte un ensemble d’assertions à l'égard des
aspects suivants:
Valeurs : l’élément d’actif ou de passif est porté dans les comptes à une valeur
appropriée;
Les principes comptables généralement admis inc1uent toutes les assertions, règles
et procédures nécessaires a la définition de pratiques comptables acceptées par ceux à qui
est destinée cette information, à une époque et dans des circonstances données.
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Analyse d’impact de la divergence de conception d’audit entre auditeur et audité au sein
d’un cabinet d’expertise : « Cas du Cabinet Razananirina »
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Analyse d’impact de la divergence de conception d’audit entre auditeur et audité au sein
d’un cabinet d’expertise : « Cas du Cabinet Razananirina »
Le Plan Comptable General 2005 Malgache a retenu les huit principes comptables
fondamentaux ci-après :
- principe du cout historique ;
- principe de prudence;
- principe de permanence des méthodes;
- principe de l’indépendance des exercices;
- principe de l’importance relative;
- principe de non-compensation;
- principe d'intangibilité du bilan d’ouverture ;
- principe de prééminence de la réalité sur l’apparence
On s'aperçoit que les formulations et la liste des principes adoptes sont souvent
spécifiques au contexte. L'objectif d'audit sera dans tous les cas de s'assurer que les états
financiers ou documents comptables ont été effectivement prépares et présentes en accord
avec ces principes (conventions) admis comme base de la comptabilité.
Dans cette optique, la démarche de l'auditeur est sur le plan de l'approche
différente de celle de la comptabilité.
Son objectif n'est pas de mesurer, d'interpréter de communiquer les événements
financiers qui affectent l'entreprise, mais seulement de prouver que ce qui lui est soumis est
conforme aux principes comptables a partir desquels sont établis les états financiers.
L'audit a ses racines non pas dans la comptabilité, mais dans la logique de la
recherche de la preuve.
II peut enfin arriver que l’'auditeur soit associe a la définition des principes
comptables, l’objectif supplémentaire sera alors de définir les principes «généralement
admis » adaptes a l'environnement et aux circonstances.
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Analyse d’impact de la divergence de conception d’audit entre auditeur et audité au sein
d’un cabinet d’expertise : « Cas du Cabinet Razananirina »
Dans le cadre du contrôle légal à Madagascar, la loi 2003-036 sur les sociétés
commerciales du 30 janvier 2004 stipule que les sociétés anonymes (SA) ; les sociétés à
responsabilité limitée (SARL) remplissant l’un des critères suivants à la clôture d’un
exercice social :capital social supérieur à 2 000 000 Ariary, chiffre d’affaires annuel
supérieur à 200000000 MGA, effectif permanent du personnel supérieur à 50 personnes
(Décret 2005-151 du 28 mars 2005), sont tenues de désigner un Commissaire aux comptes.
Ce dernier sera chargé de certifier les comptes produits par ces entreprises, et de garantir
ainsi la fiabilité de l’information financière.
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Analyse d’impact de la divergence de conception d’audit entre auditeur et audité au sein
d’un cabinet d’expertise : « Cas du Cabinet Razananirina »
Par ailleurs, une société doit également avoir un « Commissaire aux apports » lors
de l’apport d’actif ou l’augmentation de capital, ou lors de l’émission des titres donnant
accès au capital pour attester la valeur de ses actifs. Le commissariat aux comptes et aux
apports ont des missions qui découlent donc des obligations légales.
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Analyse d’impact de la divergence de conception d’audit entre auditeur et audité au sein
d’un cabinet d’expertise : « Cas du Cabinet Razananirina »
L’approche de l’auditeur est très importante car elle nous donne plus de
connaissance concernant le thème du présent mémoire. Cette connaissance va faciliter la
compréhension de ce qu’on entend par « pratique de l’audit ».
L’approche est ici définie par l’auditeur. Elle se détaille comme suit : la démarche
générale et l’organisation des contrôles de l’auditeur.
- aux caractéristiques que doivent posséder les personnes qui font le travail
- au concept d’indépendance
Avant d’accepter une mission, l’auditeur doit apprécier si celle-ci est compatible
avec le devoir d’indépendance de son cabinet, s’il dispose de compétences techniques ou
sectorielles, s’il est à même de satisfaire les demandes de l’entité et enfin si les dirigeants
qui les sollicitent présentent des garanties suffisantes en termes d’honnêteté et d’intégrité.
Toute mission proposée aux auditeurs fait l’objet, avant toute acceptation de sa part, d’une
évaluation de possibilité d’effectuer cette mission.
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Analyse d’impact de la divergence de conception d’audit entre auditeur et audité au sein
d’un cabinet d’expertise : « Cas du Cabinet Razananirina »
Dans tous les cas où il est fait l’obligation de désigner plusieurs commissaires aux
comptes, ceux-ci ne peuvent accepter le mandat que s’ils appartiennent à des cabinets
distincts ou les représentent.
Par ailleurs, il doit respecter l’ensemble des règles concernant l’acceptation des
missions, l’entrée en fonction et la cessation des fonctions prévues par le code d’éthique
professionnelle.
Cette norme préconise que le travail de vérification doit être fait par des personnes
ayant une formation technique et une compétence professionnelle suffisantes en
vérification.
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Analyse d’impact de la divergence de conception d’audit entre auditeur et audité au sein
d’un cabinet d’expertise : « Cas du Cabinet Razananirina »
1.2.1. Certification :
La certification porte sur les comptes annuels et les comptes consolidés. Elle
nécessite la mise en œuvre de l’audit, c'est-à-dire dire de normes de travail qui permettent,
au vérificateur de fonder une opinion sur la régularité, la sincérité et l’image fidèle que
donnent les comptes annuels.
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Analyse d’impact de la divergence de conception d’audit entre auditeur et audité au sein
d’un cabinet d’expertise : « Cas du Cabinet Razananirina »
2.1 Organisations :
Toute entreprise, quelle que soient sa taille et sa branche d’activité, doit être
organisée rationnellement. Ses structures doivent être décrites dans un organigramme, ses
procédures doivent être écrites et rassemblées dans un manuel. Plus l’entreprise est grande
et plus l’existence d’un manuel écrit s’avère nécessaire. Il permet de définir les tâches, les
responsabilités (d’encadrement en particulier), les pouvoirs (de signature par exemple),et de
décrire les procédures de transmission de l’information.
L’organigramme doit mettre en évidence les diverses tâches des services et des
membres du personnel : l’organigramme décrit l’architecture de l’entreprise, il indique sa
structure et les diverses liaisons qui existaient entre les services et les membres qui le
composent.
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Analyse d’impact de la divergence de conception d’audit entre auditeur et audité au sein
d’un cabinet d’expertise : « Cas du Cabinet Razananirina »
restent. Rien n’est plus dangereux pour une entreprise que de confier une tâche à M.R….,
parce qu’il est un employé expérimenté de toute confiance ; que se passera- t il le jour où
M. R………prendra sa retraite et qu’il devra être remplacé par une personne à laquelle on
ne saura pas clairement expliquer quelles étaient les taches de M.R ………. ?. Est-il
acceptable que le fonctionnement d’une procédure repose sur la mémoire personnelle de
celui qui l’occupe ?
L’exercice par une seule et même personne, de deux de ces quatre fonctions n’ont
plus le même niveau de gravité. Par exemple :
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Analyse d’impact de la divergence de conception d’audit entre auditeur et audité au sein
d’un cabinet d’expertise : « Cas du Cabinet Razananirina »
par la même personne : celle de disposer de la signature sociale et celle d’avoir d’accès à la
comptabilité.
Le comptable ne doit jamais manipuler des espèces, des chèques ou tout autre titre
de paiement, et ne doit jamais avoir sa signature autorisée auprès d’une banque. Dans les
systèmes informatisés, le comptable ne doit pas avoir accès au système qui permet
d’effectuer des virements bancaires : réciproquement, le trésorier ne doit jamais avoir accès
au système d’enregistrement comptable.
- voler des chèques, reçus des clients et annuler les créances par une écriture
d’avoir ni de perte sur créance irrécouvrable ;
- comptabiliser une vente pour un montant inférieur à celui figure sur le facture
adressée au client, puis une fois le règlement du client reçu, conserver la différence entre le
montant reçu et le montant comptabilisé
- subtiliser une partie du paiement fait par un client et comptabiliser aussitôt une
écriture de remise accordée
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Analyse d’impact de la divergence de conception d’audit entre auditeur et audité au sein
d’un cabinet d’expertise : « Cas du Cabinet Razananirina »
Dans la réalisation d’une mission d’audit dans une entreprise, l’audité s’attend
transmis à ce que l’auditeur tienne compte de la spécificité de l’entreprise auditée.
Pour l’audité, l’auditeur devrait tenir compte de cet événement dans son rapport de
révision, la spécificité qui en découle devrait donc pour l’auditeur, justifier certaines
faiblesses dans la situation de l’audité
Dans ce cas l’auditeur ne devrait pas seulement appliquer les normes mais devrait
s’aligner sur les considérations émises par l’audité.
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Analyse d’impact de la divergence de conception d’audit entre auditeur et audité au sein
d’un cabinet d’expertise : « Cas du Cabinet Razananirina »
Pour l’audité, cet événement ne devrait pas entraîner seulement l’évaluation des
dégâts suivant les normes et son impact sur le partenaire de l’audité.
Les dommages aux stocks pourraient être couverts par l’assurance. Il ne faudrait
pas que cet événement remette en question la continuité de l’exploitation de l’entreprise.
Cependant, l’auditeur devra tenir compte de cet événement dans son rapport et
dans les principes d’établissement des états financiers.
Dans son rapport, l’auditeur a mis en œuvre les procédures d’audit qu’il a jugées
nécessaires conformément aux normes d’audit généralement admises. Cependant la
spécificité de l’entreprise auditée provenant de l’évaluation externe des immobilisations
devrait amener l’auditeur à accepter les considérations de l’audité sur cette évaluation
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Analyse d’impact de la divergence de conception d’audit entre auditeur et audité au sein
d’un cabinet d’expertise : « Cas du Cabinet Razananirina »
- rendre difficile l’établissement des avoirs, par le fait que le service commercial
ne dispose pas toujours d’une attestation de retour.
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Analyse d’impact de la divergence de conception d’audit entre auditeur et audité au sein
d’un cabinet d’expertise : « Cas du Cabinet Razananirina »
Dans ces entreprises, les bons de commande, une fois remplis par des
représentants, sont transmis au service commercial qui, après avoir contrôlé leur caractère
complet et leur exactitude mathématique, prépare les factures de vente correspondantes.
L’audité considère donc que, par ces procédés, la coordination des travaux est
établie et n’aura aucun impact sur la rentabilité de l’entreprise.
Toutefois, ce fait risque d’entraîner l’expédition de marchandises :
a) à des clients ayant dépassé le plafond de crédit qui pourrait leur être alloué ;
b) à de nouveaux clients dont la solvabilité n’a pas été examinée
Un contrôle interne efficace exige la communication régulière au Directeur
commercial et du crédit d’une balance client par ancienneté de solde.
Donc pour conclure cette première partie, on peut dire qu’elle joue un rôle
prépondérant dans notre ouvrage car elle nous a permis de saisir les notions générales
d’audit ainsi les différentes approches de l’auditeur et de l’audité.
Maintenant en seconde partie, nous allons étudier les problèmes de la divergence
d’opinions en matière d’audit.
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Analyse d’impact de la divergence de conception d’audit entre auditeur et audité au sein
d’un cabinet d’expertise : « Cas du Cabinet Razananirina »
Nous allons examiner successivement ces deux chapitres dans les paragraphes
suivants.
Les auditeurs sont des acteurs qui tiennent une grande place dans le travail d’audit.
Mais la plupart d’entre eux rencontrent plusieurs problèmes surtout dans l’accomplissement
des tâches qui leur sont confiées. Les sources se présentent de différentes manières quelle
que soit la position que prennent les auditeurs.
En effet, il est nécessaire d’étudier ces problèmes pour pouvoir les résoudre et
pour atteindre les objectifs communs des auditeurs et des audités. Du côté du cabinet
RAZANANIRINA nous avons pu découvrir des lacunes au niveau de la responsabilité de
l’auditeur et surtout sur le plan des objectifs.
Les cas qui peuvent illustrer cette mise en cause des responsabilités de l’auditeur
sont très nombreux. Mais les plus importants semblent ceux qui concernent l’évaluation de
l’immobilisation et des engagements de l’entreprise.
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Analyse d’impact de la divergence de conception d’audit entre auditeur et audité au sein
d’un cabinet d’expertise : « Cas du Cabinet Razananirina »
Dans l’exercice de leur fonction, les auditeurs sont parfois incités par la Direction
de l’entreprise qui les emploie à sous évaluer la valeur des immobilisations. L’objectif de
l’audité pourrait être d’une réduction du montant des impôts à payer.
L’auditeur doit donc respecter l’ensemble des règles concernant l’acceptation des
missions, l’entrée en fonction et la cessation des fonctions prévues par le code d’éthique
professionnelle.
L’auditeur peut être amené, dans l’exercice de sa mission, à donner des avis,
recommandations et conseils à l’entité.
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Analyse d’impact de la divergence de conception d’audit entre auditeur et audité au sein
d’un cabinet d’expertise : « Cas du Cabinet Razananirina »
Par ailleurs, les auteurs(3) ont identifié plusieurs variables qui sont susceptibles de
remettre en cause cette indépendance de l’auditeur dont :
- la taille du cabinet ;
- la réputation du cabinet ;
- le niveau d’expérience ;
(3) PRAT Christian, L’indépendance du commissaire aux comptes, Edition Francis Lefèvre, 2004
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Analyse d’impact de la divergence de conception d’audit entre auditeur et audité au sein
d’un cabinet d’expertise : « Cas du Cabinet Razananirina »
- la compétence de l’auditeur
- le niveau de concurrence ;
- la durée du mandat ;
- la revue des dossiers par un autre associé ainsi que la rotation des associés ;
L’efficacité économique des entreprises telle qu’elle est perçue par les auditeurs a
été mesurée à partir de quatre échelles de type likert portant sur 4 critères :
(4) : www.ifaci.lu/archives/tr/audit
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Analyse d’impact de la divergence de conception d’audit entre auditeur et audité au sein
d’un cabinet d’expertise : « Cas du Cabinet Razananirina »
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Analyse d’impact de la divergence de conception d’audit entre auditeur et audité au sein
d’un cabinet d’expertise : « Cas du Cabinet Razananirina »
- très bonne
- bonne
- moyenne
- mauvaise
- très mauvaise
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Analyse d’impact de la divergence de conception d’audit entre auditeur et audité au sein
d’un cabinet d’expertise : « Cas du Cabinet Razananirina »
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Analyse d’impact de la divergence de conception d’audit entre auditeur et audité au sein
d’un cabinet d’expertise : « Cas du Cabinet Razananirina »
Source : www.ifaci.com/audit/pdf/normes.pdf
Pourtant, le tableau n°2 suivant nous montrera les difficultés de l’audité à respecter
les normes de révision comptable. Ainsi nous allons stipuler les normes de révision et les
actions de l’audité montrant sa difficulté à respecter les normes.
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Analyse d’impact de la divergence de conception d’audit entre auditeur et audité au sein
d’un cabinet d’expertise : « Cas du Cabinet Razananirina »
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Analyse d’impact de la divergence de conception d’audit entre auditeur et audité au sein
d’un cabinet d’expertise : « Cas du Cabinet Razananirina »
Le non respect des normes peut aussi être illustré à l’aide de l’exemple suivant :
Selon les normes IAS, le coût de production doit être calculé sur la base des
capacités normales de production, c’est-à-dire selon la méthode du coût d’imputation
rationnelle.
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Analyse d’impact de la divergence de conception d’audit entre auditeur et audité au sein
d’un cabinet d’expertise : « Cas du Cabinet Razananirina »
Dans cette optique, les objectifs de l’auditeur visent l’application des normes en
matière d’évaluation des dettes financières de l’entreprise.
Les normes précisent que « tous les actifs financiers et toutes les dettes financières
doivent être estimés à leur juste valeur, sauf exception ».
Dans l’exemple, une entreprise a une dette d’une valeur minimale de MGA
11 000 000, remboursable par annuités constantes de 4 000 000 MGA, correspondant à un
taux d’intérêt de 4,5 pourcent par an, taux en vigueur lors de la réalisation de l’emprunt.
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Analyse d’impact de la divergence de conception d’audit entre auditeur et audité au sein
d’un cabinet d’expertise : « Cas du Cabinet Razananirina »
C’est pour quoi nous allons diviser ce chapitre en deux sections pour présenter le
jugement erroné sur la gestion et la mauvaise utilisation des informations financières.
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Analyse d’impact de la divergence de conception d’audit entre auditeur et audité au sein
d’un cabinet d’expertise : « Cas du Cabinet Razananirina »
Le fait d’évaluer avec un montant inexact entraine des impacts négatifs sur
l’entreprise. Dans nos analyses, nous avons pu constater que c’est tout le système qui est
affecté par cette grande faille. C’est une menace pour l’entreprise car un résultat inexact ne
permet pas une gestion efficace. Alors qu’avec une gestion efficace, l’entreprise peut
surpasser ses concurrents avec la qualité et l’image de marque qu’elle possède.
Ce point de vue mérite d’être approfondi bien que ce soit une pratique infructueuse
dans certaines entreprises qui adoptent une politique comptable.
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Analyse d’impact de la divergence de conception d’audit entre auditeur et audité au sein
d’un cabinet d’expertise : « Cas du Cabinet Razananirina »
Afin d’appréhender l’efficacité des entreprises d’un point de vue social, c'est-à-
dire une optique prenant en compte les salariés de l’entreprise en tant que partenaires, et
non seulement en tant que facteurs de production, les échelles d’attitude que nous avons
utilisées sont au nombre de cinq :
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Analyse d’impact de la divergence de conception d’audit entre auditeur et audité au sein
d’un cabinet d’expertise : « Cas du Cabinet Razananirina »
- Très bon
2- la satisfaction des salariés
Il a semblé utile de distinguer les cadres des autres salariées de l’entreprise
auditée. La personne interrogée devait caractériser le moral, la satisfaction des cadres et
ensuite des autres salariés par l’un des cinq qualificatifs cités ci-dessus.
3- La nature des relations sociales
- très mauvaises
- ni bonnes, ni mauvaises
- bonnes
- excellentes
- nulle
- très réduite
- moyenne
- importante
- très importante
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Analyse d’impact de la divergence de conception d’audit entre auditeur et audité au sein
d’un cabinet d’expertise : « Cas du Cabinet Razananirina »
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Analyse d’impact de la divergence de conception d’audit entre auditeur et audité au sein
d’un cabinet d’expertise : « Cas du Cabinet Razananirina »
L’auditeur doit réunir des éléments probants suffisants et adéquats pour parvenir à
des conclusions raisonnables sur lesquelles fonde son opinion. Aussi, il est question
d’évaluer à la fois les éléments réunis en termes de quantité mais aussi de qualité.
En général, l’auditeur s’appuiera sur les éléments conduisant à des déductions qu’à
des convictions.
Pour cela, il ne cherchera pas à vérifier la totalité des transactions mais seulement
une partie qu’il jugera suffisante pour permettre une généralisation, c'est-à-dire par
sondage.
Les normes disent que le soin professionnel nécessaire doit être maintenu au cours
de la réalisation des contrôles et dans la préparation du rapport. Le terme de ce qu’on peut
appeler la façon de travailler de la vérification CHEVALIER et HOULE(5) affirment que
l’acceptation de ce concept sur le plan professionnel se manifeste chez le vérificateur par
son respect des normes de vérification en vigueur ainsi que des règles de conduite
professionnelle.
L’expert comptable peut être amené, dans l’exercice de sa mission, à donner des
avis, recommandations et conseils à l’entité, à l’occasion de ses travaux de vérification ou
sur les opérations envisagées par elle. Ces avis, recommandations et conseils doivent être
données dans le respect des règles d’indépendance et de non immixtion dans la gestion.
1.1.3. : Indépendance :
41
Analyse d’impact de la divergence de conception d’audit entre auditeur et audité au sein
d’un cabinet d’expertise : « Cas du Cabinet Razananirina »
mettre en œuvre les contrôles nécessaires à la validation des informations reçues de son
client.
Par ailleurs, les auteurs(6) ont identifié plusieurs variables qui sont susceptibles de
remettre en cause cette indépendance de l’auditeur dont :
• La taille du cabinet ;
• La réputation du cabinet ;
• Le niveau d’expérience ;
• La compétence de l’auditeur ;
• Le niveau de connaissance ;
• La durée du mandat ;
• La revue des dossiers par un autre associé ainsi que la rotation des associés ;
42
Analyse d’impact de la divergence de conception d’audit entre auditeur et audité au sein
d’un cabinet d’expertise : « Cas du Cabinet Razananirina »
Les modèles français et malgaches vont plus loin en édictant expressément des
règles d’incompatibilité pour sauvegarder cette indépendance de l’auditeur.
• Indépendance d’esprit :
L’indépendance d’esprit est l’attitude qui garantit que seules les considérations en
rapport avec la mission sont prises en compte .Elle se réfère donc à un état d’esprit de
l’auditeur à ne pas se laisser influencer dans l’accomplissement de son travail.
• Indépendance en apparence :
Le processus d’audit repose en grande partie sur la confiance que le système a son
indépendance de l’auditeur. Même si l’auditeur se sent indépendant au fond de lui, dès que
les circonstances peuvent conduire à remettre en doute son indépendance, l’auditeur et par
la même occasion, son travail, perdent beaucoup de sa crédibilité.
43
Analyse d’impact de la divergence de conception d’audit entre auditeur et audité au sein
d’un cabinet d’expertise : « Cas du Cabinet Razananirina »
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Analyse d’impact de la divergence de conception d’audit entre auditeur et audité au sein
d’un cabinet d’expertise : « Cas du Cabinet Razananirina »
Par ailleurs, le rapport général du commissaire aux comptes est établi selon des
méthodes prédéfinies.
- Certifier que les comptes annuels sont réguliers et sincères et donnent une image
fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et
du patrimoine de la société à la fin de cet exercice ; lorsqu’il certifie avec réserve ou
exprime un refus de certifier, le commissaire aux comptes en expose clairement les raisons
et, si possible, en chiffre l’incidence ;
45
Analyse d’impact de la divergence de conception d’audit entre auditeur et audité au sein
d’un cabinet d’expertise : « Cas du Cabinet Razananirina »
• Que les comptes annuels sont arrêtés par l’organe compétent et qu’il
lui appartient d’exprimer une opinion sur ces comptes,
Lorsque le rapport sur les comptes annuels de l’exercice précédent comporte une
réserve ou un refus de certifier, le commissaire aux comptes examine les conséquences
éventuelles de cette situation sur les comptes annuels de l’exercice afin de déterminer
quelles peuvent être les incidences sur ce rapport.
1.2.2 Rapport d’audit d’une situation intermédiaire
Le rapport du commissaire aux comptes, à l’issue de l’audit d’une situation
intermédiaire, est établi selon les modèles généralement appliqués en ce sens. La situation
concernée est jointe à son rapport. Dans ce rapport, il :
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Analyse d’impact de la divergence de conception d’audit entre auditeur et audité au sein
d’un cabinet d’expertise : « Cas du Cabinet Razananirina »
Que les comptes annuels sont établis sous la responsabilité des organes
compétents de l’entité et qu’il lui appartient de formuler une conclusion sur
ces comptes ;
La nature et les objectifs d’un examen limité et le fait qu’un tel examen
conduit à une assurance moins élevée que celle résultant d’un audit ;
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Analyse d’impact de la divergence de conception d’audit entre auditeur et audité au sein
d’un cabinet d’expertise : « Cas du Cabinet Razananirina »
Nous avons pu constater que le calendrier d’exécution des travaux n’est plus
respecté en cas de divergence d’opinions. Cette dernière aboutit à la non réalisation de
l’établissement des « feuilles de travail ».
La préparation des feuilles justifie le travail effectué, évite de le refaire deux fois
et permet au responsable supervisant la réalisation du travail de contrôler l’exécution des
tâches. Ceci est particulièrement important de par le fait que le travail est souvent étalé
dans le temps suivant un calendrier et exécuté par des personnes différentes.
48
Analyse d’impact de la divergence de conception d’audit entre auditeur et audité au sein
d’un cabinet d’expertise : « Cas du Cabinet Razananirina »
Elles serviront enfin, en cas de contrôle ultérieur par les organes professionnels ou
de justice, comme preuve des diligences effectuées par les réviseurs.
Les éléments que doivent compter en général les feuilles de travail sont les
suivants :
- Les sources d’information des éléments contenus dans les feuilles de travail
- Les commentaires sur les éléments anormaux et les faiblesses de contrôle interne
constatées
En bref, dans cette partie, nous avons eu l’occasion de bien traiter en profondeur
les problèmes de la divergence d’opinions en matière d’audit tant au niveau de l’auditeur
que celui de l’audité. Il y a donc au de conséquence sur l’auditeur, l’audité et la mission
d’audit.
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Analyse d’impact de la divergence de conception d’audit entre auditeur et audité au sein
d’un cabinet d’expertise : « Cas du Cabinet Razananirina »
Cette troisième partie nous servira de moyen pour proposer des recommandations
et suggestions concernant les problèmes de divergence de conception de l’audit entre
auditeur et audité. Cette partie est d’une importance primordiale en ce sens qu’elle va nous
permettre de retenir les solutions proposées pour chaque problème. C’est ainsi qu’elle
comportera trois chapitres bien distincts mais complémentaires.
Dans le deuxième chapitre, nous verrons les précisions à modifier sur les
conceptions des audités qui sera divisé en deux sections différentes telles que renforcer la
connaissance des normes et comprendre les objectifs de l’auditeur.
Enfin, le troisième chapitre va relater les résultats attendus qui se divise ainsi en
deux sections bien distinctes telles que : la meilleure utilisation des systèmes
d’informations et l’amélioration de l’environnement et de la responsabilité des dirigeants.
50
Analyse d’impact de la divergence de conception d’audit entre auditeur et audité au sein
d’un cabinet d’expertise : « Cas du Cabinet Razananirina »
Dans l’application des normes, les auditeurs devraient tenir compte des effets
contingents de la technologie et de l’environnement de l’entreprise. Des auteurs ont fait
porter leur attention sur le rôle de la technologie, soit sur celui de l’environnement.
Nous pensons donc que pour éviter les divergences d’opinions entre l’auditeur et
l’audité, les auditeurs devraient dans leur analyse, tenir compte de ces deux déterminants de
l’efficacité de l’entreprise.
(7)J.Woodward, Industrial organisation, Theory and practice. Oxford University,Press, 2006.354 pages
Pour qu’un contrôle interne de l’entreprise soit pérenne et atteigne son objectif, les
éléments suivants doivent exister au sein de l’entité :
52
Analyse d’impact de la divergence de conception d’audit entre auditeur et audité au sein
d’un cabinet d’expertise : « Cas du Cabinet Razananirina »
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Analyse d’impact de la divergence de conception d’audit entre auditeur et audité au sein
d’un cabinet d’expertise : « Cas du Cabinet Razananirina »
• Un système d’autocontrôle.
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Analyse d’impact de la divergence de conception d’audit entre auditeur et audité au sein
d’un cabinet d’expertise : « Cas du Cabinet Razananirina »
Ce chapitre est consacré aux précisions à modifier sur les conceptions des audités.
Ces derniers se décomposent en deux sections distinctes mais complémentaires. La
première section sera focalisée sur le renforcement de la connaissance des normes. La
deuxième section de ce chapitre nous permettra de faire comprendre les objectifs de
l’auditeur par l’audité.
55
Analyse d’impact de la divergence de conception d’audit entre auditeur et audité au sein
d’un cabinet d’expertise : « Cas du Cabinet Razananirina »
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Analyse d’impact de la divergence de conception d’audit entre auditeur et audité au sein
d’un cabinet d’expertise : « Cas du Cabinet Razananirina »
Toutes ces normes peuvent paraître trop techniques ou trop financières pour
l’audité mais il arrive de renforcer pour lui la connaissance de ces normes pour avoir le
même point de vue entre auditeur et audité pour avoir le même point de vue et supprime la
divergence d’opinions entre auditeur et audité.
• le découpage du temps :
La règle de rattachement des charges aux produits conduit à ajouter d’une ligne à
l’actif du bilan (valeur d’exiger la fourniture de la prestation facturée, et fonction si elle a
57
Analyse d’impact de la divergence de conception d’audit entre auditeur et audité au sein
d’un cabinet d’expertise : « Cas du Cabinet Razananirina »
été payée), appelée « charges constatées d’avance », qui fait partie d’une troisième rubrique
appelée « compte de régularisation ».
• la règle de symétrie :
L’audité doit donc être au courant de toutes ces mesures pour avoir un même point
de vu et écarté toute divergence d’opinions en matière d’audit.
58
Analyse d’impact de la divergence de conception d’audit entre auditeur et audité au sein
d’un cabinet d’expertise : « Cas du Cabinet Razananirina »
Des études antérieures(10) ont permis de constater que les audités s’intéressent à
l’efficacité économique c'est-à-dire à l’objectif de l’auditeur en fonction de la taille de leur
entreprise, c'est-à-dire que dans les entreprises fortement efficaces économiquement, les
dirigeants qui prennent la place de l’audité ont tendance à comprendre le sens et les effets
de cette efficacité économique qui figure parmi les objectifs de l’auditeur.
Les entreprises les moins efficaces économiquement sont donc les plus difficiles à
convaincre pour comprendre les objectifs de l’auditeur puisque leurs dirigeants ne
s’intéressent pas à ses objectifs d’efficacité économique.
60
Analyse d’impact de la divergence de conception d’audit entre auditeur et audité au sein
d’un cabinet d’expertise : « Cas du Cabinet Razananirina »
- Les technologies :
Les accords entre l’auditeur et l’audité suggèrent que les liaisons entre les
éléments du système d’information soient fortifiés. Tous les éléments seront fortement liés
entre eux et les liaisons sont le siège d’interaction complexe. C’est dans ces interactions
que se situent les principaux problèmes en matière de gestion de système d’information. Si
l’un des éléments du système fonctionne mal, tout le système voit ses performances
diminuées.
61
Analyse d’impact de la divergence de conception d’audit entre auditeur et audité au sein
d’un cabinet d’expertise : « Cas du Cabinet Razananirina »
62
Analyse d’impact de la divergence de conception d’audit entre auditeur et audité au sein
d’un cabinet d’expertise : « Cas du Cabinet Razananirina »
(11)ANSOFF H. Aspirations and culture in strategic behavior, Edition IEASM N°79-12, 2001, April
pp.21.25
63
Analyse d’impact de la divergence de conception d’audit entre auditeur et audité au sein
d’un cabinet d’expertise : « Cas du Cabinet Razananirina »
- anticipatif,
-explorateur,
- créatif,
De notre côté, nous allons généraliser en discernant ces comportements selon
qu’ils sont plutôt réactifs ou proactifs.
• Dans le premier cas, les dirigeants font plutôt référence au passé, sont
prudents, peu innovateurs,
• Dans le second cas, ils sont délibérément tournés vers l’avenir, prêts à
prendre des risques.
Nous pensons que le rapprochement de la conception de l’audit entre l’auditeur et
l’audité qui fait l’objet de notre mémoire pourrait aboutir à cette deuxième situation.
Afin de qualifier l’attitude des dirigeants d’entreprise de « proactive » ou de
« réactive »vis-à-vis de son environnement, les responsables devraient préciser leur
attitude par les affirmations suivantes :
- votre entreprise réagit aux actions de la concurrence ? Vous précédez la
concurrence par vos actions ?
- vous considérez comme prudent d’atteindre que les évolutions de
l’environnement soient connues pour vous adapter ? Vous essayez d’anticiper les
évolutions de l’environnement ?
2.2. La dépendance de l’entreprise vis-à-vis de l’environnement :
La dépendance de l’entreprise vis-à-vis de ses fournisseurs, de ses clients et de ses
banquiers peut constituer un facteur influençant l’efficacité sociale de l’entreprise que
nous avons considérée dans notre étude comme mesure d’atteindre des objectifs de l’audité.
Ainsi les travaux de R Mansfield, D Todd, J. Wheeler(12) ont montré que plus
l’entreprise est dépendante de quelques clients plus elle a tendance à être centralisée et qu’à
contrario plus ses clients constituent des consommateurs finaux, plus elle est décentralisée
et différenciée.
(12)Mansfield R,D Todd, J.Wheeler : Structure implications of the company customer interface,
Journal of management studies, 2002, feb p.27,29
64
Analyse d’impact de la divergence de conception d’audit entre auditeur et audité au sein
d’un cabinet d’expertise : « Cas du Cabinet Razananirina »
Notons, que l’option choisie par l’entreprise dans la stratégie organisationnelle provient des
recommandations tirées de l’audit. Nous pouvons donc conclure que la compréhension
réciproque de l’auditeur et de l’audité concernant la conception d’audit pourrait conférer
aux dirigeants d’entreprise une assurance plus sûre et plus marquée dans leur relation avec
leur environnement.
La dépendance des entreprises vis-à-vis de leurs clients a été appréciée à partir des
trois propositions suivantes :
- les clients sont très nombreux et n’exercent pas unitairement d’influence
sur l’entreprise ?
- les clients sont peu nombreux et leurs conditions d’achat influencent
l’entreprise ?
- l’entreprise a un débouché unique ?
Pour les fournisseurs, trois hypothèses de dépendance ont été envisagées :
- l’entreprise a en général plusieurs fournisseurs par le même produit, les
commandes sont ponctuelles ?
- l’entreprise a en général plusieurs fournisseurs pour le même produit mais
elle doit s’engager par contrat d’approvisionnement ?
- l’entreprise a un seul fournisseur dont elle est dépendante : elle ne peut pas
en charger ?
Nous avons donc utilisé un certain nombre de mesures synthétiques afin d’étudier
les impacts de rapprochement de la conception de l’audit entre l’auditeur et l’audité sur
l’environnement et les responsabilités des dirigeants d’entreprise.
2.3. L’environnement et l’efficacité des dirigeants
L’analyse que nous avons effectuée au sein du cabinet RAZANANIRINA nous a
permis de constater que l’observation et la résolution des problèmes de divergence
d’opinions en matière de conception de l’audit entre auditeur et audité permet d’améliorer
l’environnement et la responsabilité des dirigeants.
65
Analyse d’impact de la divergence de conception d’audit entre auditeur et audité au sein
d’un cabinet d’expertise : « Cas du Cabinet Razananirina »
66
Analyse d’impact de la divergence de conception d’audit entre auditeur et audité au sein
d’un cabinet d’expertise : « Cas du Cabinet Razananirina »
globalement stable par les responsables de ces entreprises. Rappelons que ces entreprises
structurées possédant comme traits caractéristiques :
Nous sommes donc conduits à considérer que la centralisation des décisions est
une organisation interne très développée convient bien à un environnement des dirigeants
stable où l’entreprise peut aisément se structurer, son contexte variant peu.
Parmi les entreprises auditées qui possèdent un profil de dimension complexe, ce
sont celles qui possèdent une structure très fortement complexe et centralisée qui sont
apparues comme étant faiblement efficaces dans un environnement dont les caractéristiques
essentielles sont la très forte variabilité technologique (méthodes, compétences changeant
fréquemment et de façon importante) et par une instabilité globale également très
importante.
En comparant ces cas d’efficacité et d’inefficacité, on peut se demander si les
entreprises centralisées ne sont pas plus adaptées aux environnements stables qu’elles ne le
sont aux environnements changeants, dynamiques, instables.
Cela nous conduit à proposer les résultats attendus suivants :
67
Analyse d’impact de la divergence de conception d’audit entre auditeur et audité au sein
d’un cabinet d’expertise : « Cas du Cabinet Razananirina »
Pour résumer cette dernière partie, il y a donc des points à améliorer sur la
conception de l’auditeur, de l’audité pour qu’il y ait des résultats concrets.
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Analyse d’impact de la divergence de conception d’audit entre auditeur et audité au sein
d’un cabinet d’expertise : « Cas du Cabinet Razananirina »
CONCLUSION
Le jugement porté sur la qualité des recommandations des rapports d’audit doit
devenir plus précis, unanime et plus sûr. A beaucoup d’égards, le progrès de la concertation
d’opinions passe par un dialogue renforcé entre managers et auditeurs. L’utilisation des
techniques d’audit, parce qu’elles ont donné la preuve de leur efficacité dans de nombreux
domaines, est certainement de nature à favoriser ce dialogue.
Si notre ouvrage peut inciter des auditeurs, des psychologique, et des managers à
travailler ensemble pour perfectionner les outils présentés, il aura atteint son premier
objectif.
Si cet ouvrage a donné le goût à certains étudiants de mener des recherches dans
le domaine de l’audit, il aura atteint son deuxième objectif.
Dans le processus d’audit, l’auditeur et l’audité ont chacun leur conception propre
de l’audit. Cette conception peut faire l’objet d’une divergence d’opinions entre les deux
parties ; cette divergence a des conséquences défavorables non seulement au niveau de
l’auditeur mais également sur la situation de l’audité.
Notre thème a été axé sur l’analyse de l’impact de cette divergence d’opinions.
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Analyse d’impact de la divergence de conception d’audit entre auditeur et audité au sein
d’un cabinet d’expertise : « Cas du Cabinet Razananirina »
Si nous considérons qu’une entreprise est efficace lorsqu’elle atteint les objectifs
qu’elle se fixe, on peut au travers des différents types d’objectifs appréhender et mesurer
l’efficacité relative des entreprises.
Les objectifs que nous avons considérés dans notre étude se groupent dans deux
grandes catégories.
La première s’appuie sur des critères à dominante économique tels que le profit, la
rentabilité ; la seconde repose sur « des critères qui tendent à exprimer la satisfaction des
individus au travail : le moral, le degré de motivation, la cohésion ». Ces deux catégories
d’objectifs ont été utilisées dans ce mémoire pour mesurer l’efficacité de l’entreprise vis-à-
vis de la conception de l’auditeur d’une part et pour mesurer l’efficacité de l’entreprise du
point de vue de la conception de l’audité, c’est à dire en matière d’efficacité sociale d’autre
part.
70
Analyse d’impact de la divergence de conception d’audit entre auditeur et audité au sein
d’un cabinet d’expertise : « Cas du Cabinet Razananirina »
Du point de vue de la mesure de l’efficacité, nous avons estimé que ces deux
approches devaient être complétées par des critères de nature organisationnelle. Il est clair
que les objectifs économiques, sociaux et organisationnels ne se situent pas au même
niveau de l’analyse. Les objectifs organisationnels que l’on peut considérer comme des
objectifs intermédiaires de bon fonctionnement de l’entreprise dans le domaine de l’audit,
ne constituent pas des fins en soi, au même titre que les objectifs de nature économique et
sociale.
Nous pensons donc que les recommandations et les suggestions que nous avons
proposées dans le présent mémoire pourraient contribuer à l’amélioration de la gestion de
l’entreprise en général.
71
ANNEXES
Annexe 1 : Feuille de temps
Annexe 2 : Lettre de mission
Annexe 3 : Lettre de confirmation
Annexe 4 : Formulaire d’évaluation
BIBLIOGRAPHIE
OUVRAGES
- AUGAME Maurice, guide pratique d'organisation administrative, Edition d'organisation,
Paris 2003 ,225 pages
- B.H ABTEX, Audit financier -les outils de l’audit, Edition Dalloz, Paris 2000. 249 pages
- BARTOLI (A) I Communication et organisation, Edition d’organisation, Paris 2009, 167
pages
- COLINS (L), VALLIN (G), Audit et contrôle interne, Edition Dalloz, Paris 2003, 396
pages
- COOPERS FT LYBRAND et IFAC, la nouvelle pratique du contrôle interne, Edition
d'organisation, Paris 2004,317 pages
- GJNGRAS L et THALMANN Raymond, Système d'information organisationnel, Edition
Gaétan Morin, Paris 2001, 219 pages
- HELFER J. ORSONJ, Encyclopédie du Management, Edition Wuibert, Paris 2002, 336
pages
- HORWARD F, Audit principes et méthodes générales, Edition Public, Paris 2004, 204
pages
- LFSCA Humbert, information et adaptation de l’entreprise Edition Gaétan Morin , Paris
2005, 222 pages
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE ACADEMIQUE
sommaire 32
LISTE DES ABREVIATIONS............................................................................................ 34
LISTE DES ANNEXES....................................................................................................... 35
REMERCIEMENTS 32
INTRODUCTION 1
PREMIERE PARTIE : CONCEPT ET PRATIQUE D’audit.............................................. 5
Chapitre I : Notions générales d’audit ........................................................................... 5
1.1. Auditeur interne .............................................................................................. 5
1.2. Commissaire aux comptes .............................................................................. 6
1.3. Fonctionnaires et informations spécifiques..................................................... 6
1.4. Auditeur contractuel........................................................................................ 6
1.5. Experts comptables ......................................................................................... 7
1.6 Objectifs de l’audit financier............................................................................ 7
1.6.1. L’objectif d’audit et états financiers ........................................................ 8
1.6.2. Objectif d’audit et principes comptables.................................................. 9
Chapitre II : Approche de l’auditeur ............................................................................ 14
1.1 Normes relatives au comportement professionnel ......................................... 14
1.1.1. Acceptation et maintien des missions ................................................... 14
1.1.2. Compétence technique ........................................................................... 15
1.2. Normes de travail .......................................................................................... 16
1.2.1. Certification : ......................................................................................... 16
2.1 Organisations : ............................................................................................... 17
2.2 Séparation des fonctions ................................................................................ 18
Chapitre III : Approche de l’audité .............................................................................. 20
1.1 Prise en compte de la spécificité à la suite d’un licenciement de cadre......... 20
1.2 Considération de la spécificité à la suite de la prise de contrôle de la société
auditée d’une société d’activité complémentaire : ....................................... 20
1.3 Spécificité provenant de la consolidation de l’ensemble des emprunts de
l’entreprise auditée par la souscription d’un emprunt à long terme global : 21
1.4 Prise en compte de la spécificité de l’entreprise auditée à la suite d’un
incendie : ...................................................................................................... 21
1.5. Spécificité provenant de l’évaluation des immobilisations de l’audité par un
cabinet spécialisé :........................................................................................ 21
2.1. Concernant la facturation des marchandises expédiées ................................ 22
2.2. Concernant le contrôle de la solvabilité des clients ...................................... 22
DEUXIEME PARTIE : PROBLEMES DE LA DIVERGENCE D’OPINIONS EN
MATIERE D’AUDIT ................................................................... 24
Chapitre IV : Conséquences défavorables au niveau de l’auditeur.............................. 24
1.1 Responsabilité de l’auditeur devant la divergence d’opinion entre auditeur et
audité concernant l’évaluation des immobilisations : ................................. 25
1-2- Responsabilité de l’auditeur devant la divergence d’opinion entre auditeur et
audité concernant l’évaluation des engagements de l’entreprise auditée : .. 25
1.3. Conséquence sur l’évaluation du résultat...................................................... 33
2.1 : Evaluation des dettes financières, base des objectifs :................................. 34
2.2 : Exemple concret........................................................................................... 34
Chapitre V : Effets de la divergence de conceptionS sur la situation de l’audité ........ 35
1.1 : Résultat : source de jugement erroné ........................................................... 35
1.2 : Conséquences de jugement erroné sur l’entreprise auditée ......................... 36
2.1. Utilisation erronée des informations financières sur les modalités des
indemnités d’assurance : .............................................................................. 37
2.2. Mauvaise utilisation des informations financières après une analyse de la
cession de titres : .......................................................................................... 37
Chapitre VI : Impacts sur la mission d’audit ............................................................... 39
1.1. L’importance de l’application des normes de travail :.................................. 39
1.1.1. Obtention des éléments probants : ......................................................... 40
1.1.2. Soin raisonnable :................................................................................... 40
1.1.3. : Indépendance : ..................................................................................... 41
1.1.4. Délégation et supervision :..................................................................... 43
1.1.5. Documentation des travaux :.................................................................. 43
1.1.6. Utilisation des travaux des auditeurs internes et des travaux de l’expert
comptable : ....................................................................................................... 44
1.1.7. Audit d’une situation intermédiaire : ..................................................... 44
1.1.8. Examen limité des comptes annuels (ou consolidés)............................. 44
1.2. Normes de rapport :....................................................................................... 45
1.2.1 Rapport sur les comptes annuels et les comptes consolidés : ................. 45
1.2.2 Rapport d’audit d’une situation intermédiaire ........................................ 46
1.2.3 Rapport d’examen limité de comptes annuels : ..................................... 47
2.1 :La nécessité des feuilles de travail :.............................................................. 48
2.2 : Le contenu des feuilles de travail :............................................................... 49
TROISIEME PARTIE : RECOMMANDATIONS ET SUGGESTIONS ........................... 50
Chapitre VII : Changements à apporter à la conception des auditeurs ........................ 50
2.1 : Existence d’un plan d’organisation............................................................. 52
2.2 : Nécessité de personnel motivé et compétent ............................................... 53
2.3 : Dispositif de contrôle ................................................................................... 54
Chapitre IIX : PrécisionS à modifier sur les conceptions des audités.......................... 55
1.1 Adaptation à jour par les dirigeants : ............................................................. 55
1.2. Adaptation à faire par les audités :................................................................ 56
1.3. Renforcement de la connaissance des normes comptables ........................... 56
2.1 : Efficacité économique comme moyen de rapprochement ........................... 58
2.2 : Compréhension qui produit des intérêts communs ...................................... 59
Chapitre IX : Résultats attendus................................................................................... 59
Chapitre IX : Résultats attendus................................................................................... 60
1.1. Les éléments du système d’information sont mieux corrélés entre eux : ..... 60
1.2. Les liaisons sont renforcées : ........................................................................ 61
1.3. La transversalité est mieux apparente : ......................................................... 61
1.4. Système d’information .................................................................................. 62
1.4.1. Système d’information adéquat à une gestion de trésorerie améliorée.. 62
2.1. L’attitude des dirigeants à l’égard de l’environnement : .............................. 63
2.2. La dépendance de l’entreprise vis-à-vis de l’environnement :...................... 64
2.3. L’environnement et l’efficacité des dirigeants.............................................. 65
CONCLUSION 69
BIBLIOGRAPHIE 6
Table de matières 8
LISTE DES ABREVIATIONS
LISTE DES ANNEXES
REMERCIEMENTS
INTRODUCTION ......................................................................................................... 1
PREMIERE PARTIE : CONCEPT ET PRATIQUE D’AUDIT
Chapitre I : Notions générales d’audit ........................................................................... 5
Section 1 : Rôle d’auditeur......................................................................................... 5
1.1. Auditeur interne .............................................................................................. 5
1.2. Commissaire aux comptes .............................................................................. 6
1.3. Fonctionnaires et informations spécifiques..................................................... 6
1.4. Auditeur contractuel........................................................................................ 6
1.5. Experts comptables ......................................................................................... 7
1.6 Objectifs de l’audit financier............................................................................ 7
1.6.1. L’objectif d’audit et états financiers ........................................................ 8
1.6.2. Objectif d’audit et principes comptables.................................................. 9
Section 2 : Audit financier dans le contexte malgache ........................................... 12
Chapitre II : Approche de l’auditeur ............................................................................ 14
Section 1 : Démarche générale : nature et déroulement........................................... 14
1.1 Normes relatives au comportement professionnel ......................................... 14
1.1.1. Acceptation et maintien des missions ................................................... 14
1.1.2. Compétence technique ........................................................................... 15
1.2. Normes de travail .......................................................................................... 16
1.2.1. Certification : ......................................................................................... 16
Section 2 : Organisation des contrôles d’auditeur.................................................... 17
2.1 Organisations : ............................................................................................... 17
2.2 Séparation des fonctions ................................................................................ 18
Chapitre III : Approche de l’audité .............................................................................. 20
Section 1 : Conception de la prise en compte de la spécificité du client ................. 20
1.1 Prise en compte de la spécificité à la suite d’un licenciement de cadre......... 20
1.2 Considération de la spécificité à la suite de la prise de contrôle de la société
auditée d’une société d’activité complémentaire : ....................................... 20
1.3 Spécificité provenant de la consolidation de l’ensemble des emprunts de
l’entreprise auditée par la souscription d’un emprunt à long terme global : 21
1.4 Prise en compte de la spécificité de l’entreprise auditée à la suite d’un
incendie : ...................................................................................................... 21
1.5. Spécificité provenant de l’évaluation des immobilisations de l’audité par un
cabinet spécialisé :........................................................................................ 21
Section 2 : Perception de la coordination des travaux ............................................. 21
2.1. Concernant la facturation des marchandises expédiées ................................ 22
2.2. Concernant le contrôle de la solvabilité des clients ...................................... 22
DEUXIEME PARTIE : PROBLEMES DE LA DIVERGENCE D’OPINIONS EN
MATIERE D’AUDIT
Chapitre IV : Conséquences défavorables au niveau de l’auditeur.............................. 24
Section 1 : Mise en cause de responsabilité de l’auditeur........................................ 24
1.1 Responsabilité de l’auditeur devant la divergence d’opinion entre auditeur et
audité concernant l’évaluation des immobilisations : ................................. 25
1-2- Responsabilité de l’auditeur devant la divergence d’opinion entre auditeur et
audité concernant l’évaluation des engagements de l’entreprise auditée : .. 25
1.3. Conséquence sur l’évaluation du résultat...................................................... 33
Section 2 : Non réalisation des objectifs de l’auditeur............................................. 34
2.1 : Evaluation des dettes financières, base des objectifs :................................. 34
2.2 : Exemple concret........................................................................................... 34
Chapitre V : Effets de la divergence de conceptionS sur la situation de l’audité ........ 35
Section 1 : Jugement erroné sur la gestion............................................................... 35
1.1 : Résultat : source de jugement erroné ........................................................... 35
1.2 : Conséquences de jugement erroné sur l’entreprise auditée ......................... 36
Section 2 : Mauvaise utilisation des informations financières................................. 36
2.1. Utilisation erronée des informations financières sur les modalités des
indemnités d’assurance : .............................................................................. 37
2.2. Mauvaise utilisation des informations financières après une analyse de la
cession de titres : .......................................................................................... 37
Chapitre VI : Impacts sur la mission d’audit ............................................................... 39
Section 1 : Non respect des normes ......................................................................... 39
1.1. L’importance de l’application des normes de travail :.................................. 39
1.1.1. Obtention des éléments probants : ......................................................... 40
1.1.2. Soin raisonnable :................................................................................... 40
1.1.3. : Indépendance : ..................................................................................... 41
1.1.4. Délégation et supervision :..................................................................... 43
1.1.5. Documentation des travaux :.................................................................. 43
1.1.6. Utilisation des travaux des auditeurs internes et des travaux de l’expert
comptable : ....................................................................................................... 44
1.1.7. Audit d’une situation intermédiaire : ..................................................... 44
1.1.8. Examen limité des comptes annuels (ou consolidés)............................. 44
1.2. Normes de rapport :....................................................................................... 45
1.2.1 Rapport sur les comptes annuels et les comptes consolidés : ................. 45
1.2.2 Rapport d’audit d’une situation intermédiaire ........................................ 46
1.2.3 Rapport d’examen limité de comptes annuels : ..................................... 47
Section 2: Perturbation des calendriers des états financiers : .................................. 48
2.1 :La nécessité des feuilles de travail :.............................................................. 48
2.2 : Le contenu des feuilles de travail :............................................................... 49
TROISIEME PARTIE : RECOMMANDATIONS ET SUGGESTIONS
Chapitre VII : Changements à apporter à la conception des auditeurs ........................ 50
Section 1 : Se rapprocher davantage des réalités ..................................................... 51
Section 2 : Restructurer l’organisation des contrôles de l’auditeur ......................... 52
2.1 : Existence d’un plan d’organisation............................................................. 52
2.2 : Nécessité de personnel motivé et compétent ............................................... 53
2.3 : Dispositif de contrôle ................................................................................... 54
Chapitre IIX : PrécisionS à modifier sur les conceptions des audités.......................... 55
Section 1 : Renforcer la connaissance des normes................................................... 55
1.1 Adaptation à jour par les dirigeants : ............................................................. 55
1.2. Adaptation à faire par les audités :................................................................ 56
1.3. Renforcement de la connaissance des normes comptables ........................... 56
Section 2 : Compréhension des objectifs de l’auditeur............................................ 58
2.1 : Efficacité économique comme moyen de rapprochement ........................... 58
2.2 : Compréhension qui produit des intérêts communs ...................................... 59
Chapitre IX : Résultats attendus................................................................................... 60
Section 1 : Meilleure utilisation des systèmes d’informations................................. 60
1.1. Les éléments du système d’information sont mieux corrélés entre eux : ..... 60
1.2. Les liaisons sont renforcées : ........................................................................ 61
1.3. La transversalité est mieux apparente : ......................................................... 61
1.4. Système d’information .................................................................................. 62
1.4.1. Système d’information adéquat à une gestion de trésorerie améliorée.. 62
Section 2 : Amélioration de l’environnement et de la responsabilité des dirigeants 63
2.1. L’attitude des dirigeants à l’égard de l’environnement : .............................. 63
2.2. La dépendance de l’entreprise vis-à-vis de l’environnement :...................... 64
2.3. L’environnement et l’efficacité des dirigeants.............................................. 65
CONCLUSION ....................................................................................................... 69
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
TABLE DES MATIERES