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Etudes de Linguistique TTT
Etudes de Linguistique TTT
Objectif d’étude. Étudier le langage humain et les langues, en les décrivant. Étude descriptive et explicative du
fonctionnement des langues
Approche linguistique.
Linguistique contrastive et historique : Mise en rapport des différentes langues à travers le temps.
Linguistique historique ou diachronique : Étude de l’évolution d’une même langue à travers le temps.
Linguistique contrastive : Mis en rapport de différentes langues existant à une même époque.
Ex.- faire d’une pierre deux coups = to kill two birds with one stone.
- assumer ses erreurs = to make, avoid, correct, rectify, admit, be guilty of, apologize for… an error.
Morphologie. L’objet de la morphologie c’est les mots dans leur formations et structure à partir de l’aspect
grammaticale : les racines, *les accidents, les flexions et les fonctions à l’intérieur de la phrase.
*Accidents de la parole : Cet article s’intéresse aux accidents de la parole survenant dans le discours ordinaire et
pathologique. Il traite plus spécifiquement des erreurs de performance observées chez les locuteurs ordinaires et des
paraphasies produites par les locuteurs atteints d’aphasie. Ces productions verbales erronées sont généralement étudiées
à partir de l’analyse de corpus recueillis au cours de conversations de la vie courante.
Syntaxe. Son activité est centrée sur l’analyse de la phrase à partir d’une perspective fonctionnelle dans laquelle on
remarque des structures, des catégories et des fonctions comme le sujet, l’attribut et les compléments.
Phonologie. Etude des sons en tant qu’unités distinctives : qui servent à distinguer des mots = étude des phonèmes.
Phonétique. Étude des sons d’une langue, en tant qu’unités physiques, leurs caractéristiques physiques stables
(acoustique), leur production (articulatoire) et leur perception (phonétique perceptive).
Chapitre II
Concepts basiques de phonétique et phonologie.
La phonétique est une science ancienne qui s’est surtout développée au XXe siècle quand les appareils de mesure et de
radiographie permirent de décrire scientifiquement la production des sons. Elle s’intéresse à la structure physique –aspect
acoustique– et à la structure physiologique –aspect articulatoire– des sons. À l’enseignant de langue étrangère, la
phonétique fournit les notions générales indispensables pour aborder la description des sons et comprendre leur
production.
La phonologie, au contraire, est une science récente, née à la fin du XIXe siècle. En effet, la phonologie moderne s’est
construite à partir des travaux de Saussure, mais, a son origine dans les travaux de l’École de Prague essentiellement
fonctionnelle, la phonologie américaine est plus distributionaliste, tandis que l’école anglaise s’intéresse plus à la nature
qu’à la fonction du phonème.
Concept de son. Un son est le résultat sur une colonne d’air de l’activité combinée des cordes vocales, du voile du
palais, de la luette, de la langue, des lèvres et des dents. La notation phonétique se fait entre crochets carrés : thé → [te].
La définition du son est physique et concerne toutes les langues.
Concept de phonème. Le phonème est l’unité minimale de travail de la composante orale de
l’enseignement/apprentissage du FLE.
**C’est bien la phonologie, et non la phonétique, qui est d’un intérêt primordial pour les apprenants.
L’alphabet phonétique.
Appareil phonatoire.
Le pharynx (ou « épiglotte ») :
C’est une cavité de résonnance. En français on n’a pas de « pharyngales » (sons produits par le pharynx).
L’épiglotte s’abaisse pour fermer la trachée artère. (La luette ferme le conduit nasal).
Les lèvres : Leur mouvement est conditionné par de grands muscles attachés beaucoup plus loin ainsi que par des
muscles intrinsèques. La protusion (avancée des lèvres) et l’arrondi des lèvres se font toujours simultanément (s’il y a
protusion, il y a arrondi).
Le palais dur : En fonction des contacts qu’il aura avec la langue, il aura un rôle d’articulateur.
Les dents : Elles ne sont pas mobiles mais permettent le contact de la langue sur les alvéoles (derrière les dents, entre
gencive et palais mou).
Palais dur et dents-alvéoles ne bougent pas : ils ne sont pas articulateurs. Mais le contact avec la langue les rend
articulateurs.
Les Cordes Vocales : Ce sont des ligaments longés par des muscles sur lesquels on peut agir. L’ensemble est
enrobé d’une muqueuse qui constitue la partie vibrante.
Une constriction :
Occlusion partielle avec section de rétrécissement : l’air passe par ce rétrécissement en produisant un bruit de friction.
Rétrécissement = fricatives (ou constrictives) voisées ou non-voisées :
*/f/, /s/, /« ch »/ (non voisées) */v/, /z/, /« j »/ (voisées)
Les réalisations occlusives et fricatives (ou constrictives = même chose) sont des réalisations « obstruâtes ».
Une occlusion insuffisante : (semi-constriction). La force musculaire ne tient pas suffisamment l’occlusion durant toute
la production (ex. : /R/ roulé).
2) Réalisations non-obstruantes :
Toutes les voyelles ;
Les semi-voyelles (ou consonnes « sonorantes ») (ou « approximantes ») (ou « sonnantes ») (ou « semi-consonnes ») :
/j/, /w/, /« ui »/.
Les voyelles.
Les différentes voyelles sont produites essentiellement en faisant varier la position de la langue.
Semi-voyelles / semi-consonnes.
Semi-consonnes et/ou semi-voyelles ? En fait, tout le monde a raison, c’est une question de point de vue. Cet article
comprend deux temps. Tout d’abord, nous dégagerons le statut de ces sons particuliers souvent qualifiés de glissantes et
qui présentent certaines singularités. Nous les traiterons ensuite dans une optique de phonétique du fle.
Semi-consonnes ou semi-voyelles, en tout cas bien glissantes…
Ces trois sons présentent un certain nombre de particularités :
sur le plan articulatoire, elles rappellent les voyelles /i/, /y/ et /u/ mais avec un écart langue-palais moins
important, d’où le bruit de frottement caractéristique des fricatives;
acoustiquement, elles comportent des formants caractéristiques des voyelles. Leur durée est moindre que pour
une vocoïde. Ces trois sons sont essentiellement des sons de transition avec des pentes marquées d’où le nom
de glides ou de glissantes.
La figure ci-dessous reprend l’ensemble de ces informations.
Dans cette perspective, [j], [ɥ] et [w] sont des allophones de /i/, /y/ et /u/.
Semi-consonnes, pourquoi cela?
Il s’agit d’un point de vue fonctionnel. Ces trois sons se comportent comme des consonnes , non comme des voyelles. Les
glissantes en français ne peuvent jamais
Ce qui est important, c’est de comprendre le fonctionnement de ces semi-consonnes, ayant statut de phonèmes et non
de variantes combinatoires, dans le système du français.
Ce fonctionnement s’éclaire si on se fonde sur un classement des consonnes à partir de l’opposition bruyantes vs
sonantes, parfois utilisée pour les sons du français. Elle apparait dans le tableau suivant – la définition des termes s’affiche
en passant le curseur sur le point rouge- :
Au sein des bruyantes, l’opposition sourdes/sonores se manifeste dans toutes les positions de mots lexicaux : initiale : pâle
/ balle; médiane: assure / azur; finale: hache / âge, etc.
Les sonantes ont un fonctionnement différent. Elles sont traditionnellement présentées comme étant sonores. En fait,
elles sont sourdes ou sonores en fonction de leur environnement consonantique. Dans une séquence C1C2V où C1 est une
bruyante, C2une sonante suivie de voyelle, il s’opère une assimilation progressive : la bruyante influence la sonante
subséquente : si elle est sonore elle communique ce trait à sa voisine C2,; à l’inverse C2 devient sourde si telle est la nature
de la C1 précédente. Ce qui est résumé par le tableau suivant :
Traitement des erreurs phonétiques les plus fréquentes.
Elles sont recensées dans le tableau suivant. La mise en place de ces sons n’est pas difficile. Elle passe par un emploi
systématique de procédés prosodiques -mouvement rythmico-mélodique, variations de durée- et l’utilisation de la
prononciation nuancée. Il faut beaucoup jouer sur le facteur quantité (la durée) :
quand on exploite le procédé de diérèse tel que mentionné dans le tableau, il est bon d’allonger les sons. Ce afin
d’offrir une chance supplémentaire à l’apprenant de les entendre correctement ;
l’accélération du débit de parole permet de passer naturellement de la séquence de deux voyelles successives à
celle comprenant la sonante. Là encore, le professeur peut jouer sur le facteur quantité en prenant son temps ; il
part du procédé de diérèse exagérément ralenti (éventuellement) pour accélérer progressivement le débit. Il
convient de ne pas oublier que la semi-consonne est un son de transition dont la durée est très brève. Le fait de
proposer à l’élève des productions ralenties au départ peut lui fournir une aide supplémentaire pour la perception
et la gestion de ces sons particuliers ;
le travail sur les timbres de [w] et [ɥ] s’effectue préférentiellement en les plaçant en sommet intonatif et/ou en
intonation montante. Ils sont ainsi mieux perçus.
Une remarque: si des francophones ont un système à deux semi-consonnes comme évoqué plus haut, il semble normal
qu’ils n’enseignent pas celle qui leur fait défaut. En écrivant ceci, je prends des risques…
Les consonnes.
Syllabation
Rythme
Accent
Intonation
Liaison
Enchaînement
Élision
Nasalisation
Prononciation interdit
Chapitre III
Introduction basique à la Morphologie flexionnelle.
Le genre.
Le nombre.
Genre des noms et adjectifs.
Nombre des noms et adjectifs.
Les verbes.
Chapitre IV
Introduction basique de linguistique française.
Variété d’une langue.
Norme
Les groupes de la phrase simple.
Fonction sujet.
Fonction objet.
Fonctions COD
Fonction COI
Fonction COS